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Comparaison des différentes techniques :Pour


couper les courants de charge ou de défaut. Ils
ont développé des disjoncteurs et des
contacteurs utilisant divers milieux de coupure
: l’air à pression atmosphérique ou à haute
pression , l’hydrogène produit par
décomposition de l’huile ,le vide ou le SF6
1. Aujourd’hui, dans le domaine de la BT, la
coupure magnétique dans l’air est la seule
employée (sauf quelques rares cas particuliers).
2. Pour la MT, où toutes les techniques peuvent
être utilisées, celles de la coupure dans le SF6 et
dans le vide ont remplacé celles dans l’air pour
des raisons de coût et d’encombrement , et
celles dans l’huile pour des raisons de fiabilité,
de sécurité et de réduction de maintenance Les
techniques de coupure dans le vide ou dans le
SF6 ont des performances comparables et leurs
qualités respectives font que l’une ou l’autre est
plus adaptée à certaines applications c’est pour
cela la coupure dans l’air ou l’huile a tendance à
disparaitre en moyen tension.
3. En THT, la technique de coupure dans le SF6 est
pratiquement la seule mise en œuvre.
Les disjoncteurs
Basse Tension
Les caractéristiques visible sur un disjoncteur
Sur la face avant d'un disjoncteur, on peut retrouver toutes les informations le caractérisant grâce à
un marquage fait par tampographe ineffaçable.

On distingue alors:

- Le type de courbe(C),
- Le courant assigné(16 A)
- Le pouvoir de coupure...

Les bornes amont et aval du


pôle neutre sont repérées
par un «N».
Le disjoncteur basse tension
1. Fermer le circuit
Ses fonctions Par action sur le mécanisme, dès que le moindre contact est établi, le
ou les récepteurs sont alimentés en courant. A la mise sous tension certains
absorbent des courants bien supérieurs à In pendant qlques secondes. Pour que ces
surintensités ne donnent pas lieu à des phénomènes néfastes pour la zone de
contact (érosion due aux électrodes), l’accostage doit être brusque notamment à
forts courants (>100A). Aussi, les disjoncteurs usuels doivent pouvoir établir des
courants de 15 à 20 fois supérieurs à leur intensité nominale. La réalisation est
délicate car le disjoncteur doit toujours être capable de rouvrir en cas de défaut.

2. Conduire le courant
Cette fonction passive nécessite des précautions constructives, pour avoir tout à la
fois un échauffement admissible et une possibilité d’ouverture rapide.

3. Ouvrir le circuit, couper le courant, assurer le sectionnement


Par action volontaire, manuelle, télécommandée, ou réflexe sur le mécanisme
(provoquée par le déclencheur suite à une surintensité). Ouverture définitive du
disjoncteur. Quand le disjoncteur est ouvert, un niveau d’isolement est requis entre
les parties « sous tension » et « hors tension », niveau validé par des tests
diélectriques.
Sa technologie
Bien que sa fonction essentielle soit la
coupure des courant de court-circuit et de
surcharge par action « réflexe » à propre
courant, il permet aussi par une action
volontaire extérieure les coupures des
courants de surcharge et des courants
normaux (d’emploi et plus petits). De plus,
après toute ouverture, il assure un
isolement en tension du circuit coupé. La
conception d’un disjoncteur pouvant
réunir dans un même boîtier toutes ces
fonctions à conduit à adopter des
solutions spécifiques quant aux :
-mécanismes d’ouverture
-- mécanismes de fermeture
-- déclencheurs
-- circuits électriques des pôles
-- éléments de coupure (contacts,
chambre…)
Le disjoncteur basse tension Sa technologie : les déclencheurs
Le sous-ensemble thermique
Le disjoncteur basse tension Sa technologie : les déclencheurs
Le sous-ensemble magnétique
Critères de choix des disjoncteurs Le choix d’un disjoncteur s’effectue en fonction :
§ De la norme d’installation : R.G.I.E.
§ Des normes des produits :
- La NF C 61-410 associée à la norme NF EN 60898 pour les applications domestiques,
- Et la NF C 63-120 associée à la norme NF EN 60947-2 pour les autres applications.
§ Des caractéristiques du réseau : tension, fréquence
§ De l’ Intesité assigné :
- Le courant assigné ou calibre (en ampères), est en relation avec l'intensité admissible selon les
règles de la NF C 15-100. L’intensité du IN (en Ampères), doit être comprise entre IB et IZ.
- Et Le pouvoir de coupure (PdC) ou courant maximal que peut couper le disjoncteur.

Imax de la charge Imax autorisée dans la ligne.


I
n

IB ≤ In ≤ IZ
§ De l’environnement : le type de local, la température, la section et la nature des câbles en aval.
§ Des impératifs d’exploitation : la sélectivité, les auxiliaires de commande.
§ Le nombre de pôles : (uni + neutre, bi, tri, tétra polaire).
§ Le modèle (modulaire, compact,..),imposé par le courant In.
§ La présence ou non d’un déclencheur thermique
§ Eventuellement le nombre et le type des contacts auxiliaires
§ Les dispositifs de protection annexe (manque de courant, DDR)
§ De la courbe de déclenchement :

Les normes des disjoncteurs imposent au moins l’existence des courbes B, C et D.


Sinon, il y en a 5 (Z, B, C, D ou MA).
Le choix de la courbe de fonctionnement du disjoncteur se fait en fonction :
- Du type de récepteurs ( Résistif ou Inductif),

- Et du type d’installation électrique à protéger (domestique, distribution, moteur ...).

Courbe Seuil du Assure la protection


déclencheur
magnétique
Z 2,4 à 3,6 In Assure la protection des circuits électroniques.
B 3 à 5 In Assure la protection des générateurs, des personnes et des câbles
de grandes longueurs de câbles en régime TN et IT.
C 5 à 10 In Assure la protection des câbles alimentant des récepteurs
classiques( Installations domestiques).
D 10 à 14 In Assure la protection des circuits et des câbles où il existe de très
fortes pointes de courant à la mise sous tension (ex: moteurs).
MA 12 à 14 In Assure la protection des démarreurs de moteurs.

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