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Rapport VESTA en Structure et Symétrie

Mastelinck Adélaı̈de
Décembre 2023

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Contents
1 Diagramme en poudre 3
1.1 Centrage et paramètre de maille a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Voisins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Elément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2 Maille Hexagonale 8
2.1 Représentation de la molécule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2 Symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Distances inter-atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Environnement polyhédrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5 Dans un groupe d’espace .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3 Influences sur le diagramme de poudre 11


3.1 Influence de la longueur d’onde λ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Influence du Volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.3 Influence de la symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.4 Influence de la nature de l’élément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

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1 Diagramme en poudre
1.1 Centrage et paramètre de maille a

Figure 1: Diagramme de poudre, échnatillon n°23

Pour commencer, il est important de rappeler qu’on se trouve dans un réseau cubique. A
partir de ce diagramme de poudre dont on connait la longueur d’onde (λ=1.5405 Å), il est
possible de déterminer le paramètre de maille associé au cristal dont il est question. Pour ce
faire, il faut se rappeler de trois relations importantes

Loi de Bragg : λ  2dhkl sinθ (1)


Distance interréticulaire : dhkl  ?
a
(2)
h2 k 2 l2
h2i ki2 li2
Carré du rapport des sinus : p q 
sinθi 2
(3)
sinθ1 h21 k12 l12

Il ne reste plus qu’à utiliser les formules avec les valeurs reprises du diagramme et on obtient les

résultats voulus. Pour commencer, il suffit de trouver dans quel centrage on se trouve. Pour cela,
il faut prendre pour acquis le tableau de référence vu lors des cours théoriques. Cela permettra
d’avoir une base afin de déterminer le centrage (P, I ou F).

3
i 2 θi [ ] θi [ ] sinθi 2
( sinθ1
) 
1 28.15 14.075 1 1
2 32.62 16.31 1.33353 4/3
3 46.81 23.405 2.66798 8/3
4 55.52 27.76 3.66812 11/3
5 58.22 29.11 4.00172 4
6 68.35 34.175 5.33514 16/3
7 75.48 37.74 6.33457 19/3
8 77.81 38.905 6.66905 20/3
9 86.94 43.47 8.00289 8
10 93.72 46.86 9.00271 9

Table 1: Tableau récapitulatif des résultats liés aux données de l’expérience

L’évolution des distances interréticulaires dhkl est caractéristique d’un centrage FCC (centrage
à faces centrées). Grâce à cela, on pourra déterminer les lois d’extinction correspondantes. Et
ainsi, associer les extinctions propres aux pics du diagramme dont il est question. Pour cela, il
faut se rappeler de ces règles d’extinction qui sont :

ˆ Centrage cubique P : il n’y a pas d’extinction

ˆ Centrage cubique I : Il y a extinction si h+k+l est impair

ˆ Centrage cubique F : h, k ,l sont tous pairs ou impairs, sinon il y a extinction

Grâce à cela, il sera alors possible de déterminer le paramètre de maille de ce cristale en


déterminant les h, k, l correspondants aux différents pics de Bragg. En faisant cela, il sera
alors possible de réaliser une moyenne sur les différentes valeurs trouvées. Pour en arriver là, il
faut se servir de la relation (3).
En effet, on aura un paramètre de maille a qui sera relatif aux combinaisons d’indices de Miller
qui nous donneront un dhkl spécifique.
Toutes ces valeurs servent, en fait, à la possible détermination de l’atome du cristale en question
. Cependant, cette question sera traitée plus loin dans ce rapport car il faut obligatoirement
ce fameux paramètre de maille pour tenter de le déterminer. Le tableau suivant sera donc un
tableau reprenant les indices de Miller auquel on pourra lier les valeurs du sinus de l’angle au
fameux paramètre de maille.

4
hi ki li sinθi 2
( sinθ ) sinθi
ah
2 ki2 li2 a [Å]
1 i

1 0 0 / / / /
1 1 0 / / ?/ /
1 1 1 1 0.2432 ?3 5.488584
2 0 0 4/3 0.28.8 4 5.48544
2 1 0 / / / /
2 1 1 / / ?/ /
2 2 0 8/3 0.3972 8 5.4845
2 2 1 / / / /
3 0 0 / / / /
3 1 0 / / ?/ /
3 1 1 11/3 0.4658 ?11 5.48476
2 2 2 4 0.4865 12 5.48467
3 2 0 / / / /
3 2 1 / / ?/ /
4 0 0 16/3 0.5617 16 5.48492
3 2 2 / / / /
4 1 0 / / / /
3 3 0 / / / /
4 1 1 / / ?/ /
3 3 1 19/3 0.6121 ?19 5.43531
4 2 0 20/3 0.628 20 5.48486
4 2 1 / / / /
3 3 2 / / ?/ /
4 2 2 8 0.688 24 5.48485
4 3 0 / / / /
5 0 0 / / / /
4 3 1 / / / /
5 1 0 / / ?/ /
3 3 3 9 0.7297 27 5.48502
5 1 1 / / / /

Table 2: Tableau récapitulatif des indices de Miller, des pics correspondants et du paramètre de
maille calculé (ainsi que des extinctions)

Comme exprimé précédemment, il suffit de prendre la moyenne des différents a pour s’approcher
avec le plus de précision du paramètre de maille réel :

a¡  5.485017 Å (4)

en faisant les manipulations nécessaires sur VESTA, il y a possibilité d’obtenir différents modèles
qui renvoient les diffférentes caractéristiques de ce cristal :

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Figure 3: Cristal vu de coté (couches)
Figure 2: Maille conventionnelle
FCC

Figure 4: Représentation
en cristal (nombre de maille
augmenté)
Figure 5: Deuxième représentation du cristal

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1.2 Voisins
Pour cela, il suffit de trouver l’emplacement des différents voisins et à partir de là, on sait qu’on
peut travailler dans des triangles rectangles car on connait la disposition cristallographique, ainsi
que le paramètre de maille a.Il sera donc adéquat de fonctionner avec Pythagore. Par la suite, il
suffit juste de faire des vérifications sur VESTA afin de voir si on est dans le vrai.
Cela nous donne :
N du voisin Par calcul [?
Å] VESTA [Å]
1 3.8785= a/ 2 3.87849
2
3
a
5.485017 = a
6.71775 = a ?3{2
5.485017
6.717746
4 7.75698 = a 2 7.75699

Table 3: Tableau récapitulatif des mesures des inter-distances entre un atome origine et ses
voisins

1.3 Elément
Afin de possiblement fournir une réponse à cette question, il est d’abord préférable de trouver les
éléments qui entrent dans la même composition cristallographique que l’élément qu’on cherche.
dans ce cas, il s’agit d’un centrage cubique à faces centrées, déja identifié auparavant(FCC).
J’ai donc trouvé un tableau récapitulatif : Par la suite, pour déterminer le bon atome, il faut

Figure 6: Tableau périodique classé par réseau et centrage

tenter de réduire les possibilités et de chercher celui qui s’en approche le plus. En cherchant
les différents paramètres de mail des différents éléments, il est facile de trouver ceux qui s’en
approchent le plus. Cela m’a permis de déterminer que les deux plus proches sont l’Argon avec
un paramètre de maille de 5.43 Å et le Krypton avec un paramètre de maille de 5.59 Å.

7
Figure 7: Preuve des paramètres de maille pour Ar et Kr

2 Maille Hexagonale
2.1 Représentation de la molécule
Le premier but est ici, de montrer à quoi la molécule de M oO2 ressemble une fois cristallisée
dans l’espace C2/m (d’axe unique b). La voici: Dans la figure 9, on remarque bien que la

Figure 9: Polyhèdre dans le cristal


Figure 8: Maille conventionnelle
FCC

maille conventionnelle prend une forme de losange, ainsi que les différentes couches, en rose de
Molybdène et en rouge, d’Oxygène.

2.2 Symétrie
La molécule de M oO2 possède une symétrie centrale (au centre de la maille conventionnelle).
autrement dit, elle possède une rotation C2 .
De plus, comme la plupart des molécules, celle-ci possède l’identité comme élément de symétrie.
Pour terminer, elle possède également un plan miroir m qui sera représenté ci-après.
S’il devait y avoir d’autres symétries, elles sont probablement très compliquée à distinguer, ce
qui fait que je ne parviens pas à les voir.

8
Figure 10: Plan miroir de la
Figure 11: Plan miroir vu dans le cristal
maille conventionnelle

Il est également possible de voir la symétrie pour le cristal entier et non plus en considérant
la maille conventionnelle.

Figure 12: plan miroir translaté au cristal

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2.3 Distances inter-atomiques
Dans ce cristal, les premiers voisins d’un atome de Molybdène est un atome d’oxygène. On aura
donc un premier voisin à une distance de 2.15362 Å. Ensuite, les deuxièmes voisins de ce même
atome est situé à une distance de paramètre de maille b (b= 3.12 Å) vérifié par Vesta qui nous
donne 3.24 Å comme distance inter-atomique en tant que deuxième voisin.

2.4 Environnement polyhédrique


Il est particulièrement ardu de discerner un environnement polyhédrique pour chaque atome.
cependant, il est possible de déterminer que pour le molybdène, il s’agit de polhèdre à base
triangulaire et pour l’oxygène, des pyramides à base triangulaire.
Voici à quoi cela peut ressembler :

Figure 13: Polyhèdres Mo


Figure 14: Polyhèdre Mo

Figure 15: Polyhèdres O Figure 16: Polyhèdres O

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2.5 Dans un groupe d’espace ....

3 Influences sur le diagramme de poudre


Dans cette partie du rapport, il faut étudier l’influence des différents paramètres. Pour ce faire,
il faut principalement utiliser les relations rappelées au tout début. Celles ci nous donneront des
informations quant aux variations de la répartition des pics de Bragg par rapport au paramètre
de maille a et la longueur d’onde du faisceau incident λ.
Pour ce qui est du paramètre de maille a, j’ai pris 3 Å car le paramètre du Chrome est fixé
à 2.8879 Å. En ce qui concerne la longueur d’onde, il ne faut pas choisir une longueur d’onde
entre 540 nm et 550 nm car c’est entre ces deux valeurs que l’absorbance de ce complexe est la
plus forte. C’est quelque chose qu’il faut éviter. Chaque résultat pourra être accompagné d’un
graphique obtenu à l’aide des données obtenues sur VESTA. Cependant, il est assez difficile de
le représenter pour que cela saute aux yeux. En effet, la plupart des pics n’apparaissent pas
forcément avec le tracé sur Mathematica, oud du moins pas complètement.

3.1 Influence de la longueur d’onde λ


En accord avec la relation (1), on remarque qu’une augmentation de la longueur d’onde λ
provoque un éloignement des pics de Bragg étant donné la proportionnalité de λ et de 2θi .
Où la courbe en rouge représente le diagramme de poudre pour λ= 1 Å, en bleu λ= 1.5 Å et en
vert λ =2 Å.

100

80

60

40

20

20 40 60 80 100 120

Figure 17: Graphique de l’influence de λ

3.2 Influence du Volume


Lorsque l’on fait varier le volume, cela revient à changer directement la longueur du paramètre
de maille a (puisqu’on est dans un cristal cubique). De ce fait, cela revient à étudier l’unfluence
de a sur les pics de Bragg. Grâce aux lois, on peut voir que l’augmentation du paramètre a
impliquera un rapprochement des pics. En effet, a et 2θi sont inversément proportionnels. (si un
augmente, l’autre diminue) Où la courbe en rouge représente le diagramme de poudre pour a=3
Å, en bleur pour a = 4 Å et en vert pour a = 5 Å.

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100

80

60

40

20

20 40 60 80 100 120

Figure 18: Graphique de l’influence du paramètre de maille a

3.3 Influence de la symétrie


Une variation au niveau de la symétrie implique une variation de l’intensité et dans la répartition
des pics ?

3.4 Influence de la nature de l’élément


Grâce à VESTA, on peut voir que les pics de Bragg du Chrome et de l’or (dans les mêmes
configurations spatiales) sont répartis de manière semblable mais dans des intensités différentes.

100

80

60

40

20

20 40 60 80 100 120

Figure 19: Graphique de l’influence de l’élément

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References
[1] VERSTRAETE Mathieu, Structure et Symétrie, Uliège 2023
[2] https://eduterre.ens-lyon.fr/thematiques/mineraux-et-ressources-minerales/vesta/base-de-
donnees-pour-generer-des-mailles
[3] https://msestudent.com/face-centered-cubic-fcc-unit-cell/

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