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TP 2 - Flambement

Arthur RENAIS, Tony PHALYSANH


Réalisé le 7 Avril 2023

Table des Matières


1 Introduction 1

2 Rappels théoriques 1
2.1 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
2.2 Charge critique d’Euler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.3 Contrainte critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

3 Partie expérimentale 3
3.1 Longueur de flambement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3.1.1 Étude préliminaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3.1.2 Mode opératoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.1.3 Exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.1.4 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Poutre bi-articulée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.1 Mode opératoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.2 Exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

4 Conclusion 9

1 Introduction
Pour ce TP 2, on se propose d’étudier un phénomène très important dans le cadre du dimensionnement d’une
structure (e.g. Projet Pluridisciplinaire), il s’agit du phénomène de flambement. Le flambement est un phénomène
d’instabilité d’une structure (barres dans le cadre de ce TP), qui soumise à un effort normal de compression, à
tendance à fléchir et à se déformer dans une direction perpendiculaire à l’axe de compression.
L’objectif de cette manipulation est de ressentir manuellement les instabilités, de déterminer des longueurs de
flambement en fonction des modes de fixation, ainsi que d’effectuer des mesures de charges limites d’Euler dans la
configuration suivante : poutre bi-articulée.

2 Rappels théoriques
Dans cette partie théorique, nous allons tenter d’expliquer et de mieux appréhender d’un point de vue physique ce
que signifient les notions et grandeurs introduites dans l’énoncé telles que la stabilité, la charge critique d’Euler P0
ou encore la contrainte critique σ0 (et donc aussi la longueur de flambement Lf et l’élancement λ qui interviennent
dans ces expressions).

2.1 Stabilité
Par définition, un objet rigide ou élastique est à l’équilibre lorsque les forces sur lui se compensent. On peut alors
distinguer deux types d’équilibre : l’équilibre stable et l’équilibre instable.
On dit qu’un objet est en équilibre stable si après une petite perturbation il retrouve sa position initiale, cela
correspond à l’énergie potentielle minimale. En revanche, il est en équilibre instable si suite à une petite perturbation
il s’éloigne de sa position initiale (généralement pour aller retrouver une position d’équilibre stable), cela correspond

1
à l’énergie potentielle maximale.
Nous allons pouvoir observer expérimentalement ce phénomène de perte de stabilité pour un objet élastique lors de
ce TP. Il s’agit de la perte de stabilité d’une barre comprimée de manière axiale.

2.2 Charge critique d’Euler


L’expression de la charge critique d’Euler est donné par :

π 2 .E.I
P0 = (Lf )2

Dans cette expression, Lf est la longueur libre de flambement (à ne pas confondre avec la longueur L0 de la barre).
Elle est donnée par :
Lf = kl × L0

Où kl est le coefficent de réduction de longueur. Ce coefficient kl montre par combien il faut multiplier la longueur
d’une barre articulée pour que sa charge critique soit égale à celle de la barre de longueur L0 dans des conditions
de fixations envisagées. Ainsi, ce coefficient dépend donc des appuis considérés.

Ainsi, la charge critique d’Euler P0 caractérise un état d’équilibre instable.

• si P < P0 : la barre tend à reprendre sa position d’équilibre, la flèche disparaı̂t.


La barre est en équilibre stable (compression simple)
• si P = P0 : la barre est en équilibre instable
• si P > P0 : la flèche augmente jusqu’à la rupture.
L’équilibre n’est pas possible, le système est instable.
Au-delà de ce seuil P0 on est en flambement et l’hypothèse fondamentale de la RDM des petites perturbations n’est
plus vérifiée.

2.3 Contrainte critique


On peut aussi définir la contrainte critique due à la compression dans une barre :
P0 π 2 .E.I
σ0 = S = (Lf )2 .S
q
I
D’après la définition du rayon de giration : r = S

P0 π 2 .E.r 2
σ0 = S = (Lf )2

P0 π 2 .E
σ0 = S = λ2

Avec λ l’élancement. L’élancement caractérise la flexibilité d’une poutre. Plus la barre est longue et plus ses
dimensions transversales sont faibles, plus l’élancement λ est important et plus le risque de flambement apparaı̂t
pour une charge faible.

2
3 Partie expérimentale
3.1 Longueur de flambement
3.1.1 Étude préliminaire
Dans cette étude préliminaire, nous allons modéliser les barres et donner quelques données indispensables pour la
suite du TP.

• Modélisons les 4 barres au repos (liaisons mécaniques et dimensions)

Figure 1: Modélisation mécanique des 4 barres au repos

• Dimensions nominales de chaque barre


Les 4 barres possèdent les mêmes dimensions :
– longueur : L0 = 18 cm
– largeur : l = 1, 2 cm
– épaisseur : e = 0, 5 cm
• Les 4 barres ont la même section S, le même moment quadratique IGy ainsi que le même rayon de giration r :
– S = b × h = 12 × 0, 5 = 6 mm2 = 6 × 10−6 m2

b×h3 12×0,53
– IGy = 12 = 12 = 0, 125 mm4 = 1, 25 × 10−13 m4

La déformation de la barre se produit toujours suivant l’axe de sa section qui présente le moment
quadratique le plus faible. Dans notre cas, il s’agit de IGy et donc l’axe y est l’axe faible.

Figure 2: Section d’une barre

3
q q
IGy 1,25×10−13
– r= S = 6×10−6 = 1, 44 × 10−4 m

• En revanche les 4 barres disposent d’une longueur libre de flambement Lf , d’une charge critique P0 et d’un
élancement λ propre à chacune. Leurs formules sont données par :
– Lf = kl × L0
π 2 EI
– P0 = (Lf )2
Lf
– λ= r

Rassemblons maintenant les valeurs théoriques de ces trois données pour chaque barre dans un tableau :

barre Lth
f (mm) λ P0th (N)
1 Lf = L0 = 180 1250 8
2 Lf = 0, 7 L0 = 126 875 16
3 Lf = 0, 5 L0 = 90 625 32
4 Lf = 2 L0 = 360 2500 2

Tableau 1: Valeurs théoriques

3.1.2 Mode opératoire


• On installe les barres dans leurs logements ;
• On procède au chargement des dites barres ;
• On relève la charge pour laquelle la barre commence à flamber.
Astuce : la charge critique est celle pour laquelle on entend un ”pok” ;

• On relève l’allure de la déformée et on mesure les valeurs de déplacement vertical ∆y , déplacement horizontal
∆x (au niveau de la flèche). De plus, à l’aide d’une feuille, nous allons relever les points d’inflexion ;
• On décharge les barres.

3.1.3 Exploitation
Dans cette partie, nous allons donner les résultats expérimentaux obtenus puis nous les comparerons avec ceux
obtenus théoriquement dans la partie précédente.

Pour plus de lisibilité, nous allons rassembler les données expérimentales demandées dans un tableau.

barre P0exp (N) ∆y (mm) ∆x (mm) longueur entre 2 points d’inflexion ou Lexp
f (mm)
1 6+1 9 26 180
2 15+1 9 25 149
3 30+1 3 17 103
4 1 1 26 360

Tableau 2: Valeurs expérimentales

4
Figure 3: Schéma des déformées

Remarques :
• Nous avons mis +1 N dans les cellules de la colonne P0 car le support de chargement pèse 1 N. Il faut donc
rajouter 1 N aux poids de chargement pour obtenir la charge critique.
• Pour mesurer Lexp f , nous avons utilisé un morceau de papier pour nous permettre d’épouser au mieux la
déformée de la barre et ainsi avoir la longueur de flambement la plus juste possible.

Commentaires :
• La barre bi-encastrée possède la charge critique la plus élevée (32 N)tandis que la barre encastrée avec une
extrémité libre possède la charge critique la plus faible (2 N).
Cela nous montre l’importance qu’ont les appuis sur la valeur de la charge critique.
• A contrario, la barre bi-encastrée possède la longueur de flambement la plus faible (Lf = 0, 5L0 = 9 cm)
alors que la barre encastrée avec une extrémité libre possède la longueur de flambement la plus importante
(Lf = 2L0 = 36 cm).

• Après flambement, la barre adopte une longueur Lf (dont l’expression est donnée section 3.1.1) et on peut
aussi écrire la longueur entre les 2 points d’inflexion Lexp
f (c.f. Tableau 2) sous la forme :

– barre 1 : Lexp
f = 180 mm = 180
180 L0 = L0
– barre 2 : Lexp
f = 149 mm = 149
180 L0 = 0, 8L0
– barre 3 : Lexp
f = 103 mm = 103
180 L0 = 0, 6L0
– barre 4 : Lexp
f = 360 mm = 360
180 L0 = 2L0
Cette forme nous permet de retrouver des coefficients de réduction de longueur expérimentaux proches de ceux
théoriques. En effet, suivant qu’on ait fixé ou non l’extrémité d’une barre, celle-ci va flamber différemment
en doublant sa longueur (barre 4) ou encore se contracter et avoir une longueur deux fois plus petite, c’est le
coefficient de réduction de longueur kl qui nous l’indique.
• À propos de l’élancement, la barre bi-encastrée (barre 3) possède l’élancement le plus faible (λ = 625) tandis
que la barre avec l’extrémité libre (barre 4) présente l’élancement le plus élevé. On en déduit donc que la
valeur de l’élancement d’une barre est directement relié aux appuis de celle-ci.

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Comparons maintenant les valeurs expérimentales recueillies avec celles obtenues théoriquement en calculant l’écart
relatif δ donné par la formule :
|valeurth −valeurexp |
δ= valeurth × 100
Pour cela, dressons deux tableaux : le premier pour la charge critique P0 , le second pour la longueur de
flambement.

barre P0th P0exp (N) écart relatif δ (%)


1 8 7 12,5
2 16 16 0
3 32 31 3,1
4 2 1 50

Tableau 3: Comparaison des valeurs théoriques et expérimentales pour la charge critique P0

barre Lth
f Lexp
f (N) écart relatif δ (%)
1 180 180 0
2 126 149 18
3 90 103 14
4 360 360 0

Tableau 4: Comparaison des valeurs théoriques et expérimentales pour la longueur de flambement P0

On observe que nos résultats ne correspondent pas exactement à nos prédictions théoriques. Cela se caractérise
par des écarts relatifs relativement faibles à l’exception de celui concernant la charge critique pour la barre 4 (c.f.
Tableau 3). Cette grande différence s’explique par le fait que la barre était déjà en flambement avec uniquement le
support de 1 N.

Ces écarts entre les valeurs théoriques et expérimentales peuvent dépendent de plusieurs facteurs.
Pour commencer nous ne connaissons par la composition exacte de nos lames, en effet il est indiqué qu’elles sont
en acier.
De plus,dans les problèmes d’instabilité comme le nôtre, la théorie d’Euler ne considère que des éléments parfaits,
par exemple, il est supposé que le matériau est linéaire, homogène et isotrope, la plasticité des matériaux n’est
donc pas prise en compte. Or, les éléments mis en œuvre (barres) sont très loin de cette perfection. En effet les
matériaux sont inhomogènes et ils ne sont élastiques qu’approximativement.
Nous avons également remarqué que certaines barres étaient déformées de manière plastique (surtout la barre 1),du
fait de la fatigue du matériau.
En outre, le montage de notre expérience peut aussi jouer sur les résultats obtenus. Notre dispositif expérimental
possède quelques imperfections comme le système de chargement qui était peut-être imparfait. Les charges ap-
pliquées étaient sans doute excentrées par rapport à la fibre moyenne des barres.
Néanmoins, tout cela ne nous a pas empêché de nous procurer des résultats assez précis.

3.1.4 Bilan
Avec cette première manipulation, on a pu remarquer que la barre bi-encastrée semblait être la meilleure alternative.
En effet, les déplacements horizontaux ∆x et verticaux ∆y sont minimes par rapport aux autres modes de liaison
étudiés. En outre, la poutre bi-encastrée possède la plus grande charge critique d’Euler P0 ainsi que la plus faible
longueur de flambement Lf .
En revanche, la barre avec l’extrémité libre est le cas le plus défavorable si on veut limiter le flambement. Ce mode
de fixation offre la charge critique P0 la plus faible tout donnant la plus grande longueur de flambement Lf .

6
3.2 Poutre bi-articulée
3.2.1 Mode opératoire
• Avant toute installation de l’éprouvette régler le comparateur de mesure des forces à 0 !

• Installer l’éprouvette en positionnant la marque à l/6 en partie inférieure et la mettre en légère compression
(10 N), pour cela tourner le volant dans le sens anti-horaire ;
• Faire le 0 du comparateur, le placer en appui sur la face gauche de l’éprouvette au droit de la section l/6
marquée et régler sa position en milieu de course, bloquer le avec les vis de serrage, ajuster le 0 de ce
comparateur ;

• Réaliser quelques flambages préalables sans jamais annuler la compression pour récupérer les jeux du montage
• Charger l’éprouvette jusqu’à ce que la flèche naturelle notée de la section l/6 soit de 5 mm ;
• Relever la valeur de la force notée ;
• Diminuer la flèche par pas de 0,5 mm jusqu’à 0 et relever la force à chaque pas ;

• Puis recharger de manière à augmenter la flèche par pas de 0,5mm, jusqu’à revenir à 5mm.
• Relever les valeurs dans le tableau de mesures de l’annexe TP2.
• Délicatement retirer le comparateur de flèche et sans choc, amener la section centrale de l’éprouvette sur l’axe
des extrémités, lorsqu’un effort quasi nul est ressenti (par votre doigt !), relever la charge.

3.2.2 Exploitation
Dans cette partie, on utilise une barre en acier avec les caractéristiques suivantes :
• longueur : L0 = 407 mm
• largeur : l = 30 mm

• épaisseur : e = 1 mm
• module de Young : E = 210 GP a
Lors de cette expérience, nous pilotons en déplacement, les résultats seront donc fonction de la flèche.

Suite à la manipulation, on observe que le flambement est instable. Lorsque la poutre se met à flamber, on remarque
que le matériau est moins propice à résister aux efforts. Le flambement d’une structure se produit lorsqu’un léger
accroissement du chargement entraı̂ne des déformations importantes, provoquant l’effondrement. Lorsque l’on est
en flambement, on est en position instable.
Lors d’un chargement en compression d’une barre, la barre se déforme jusqu’à ce qu’elle atteigne la charge critique
d’Euler P0 et flambe. Dès lors que l’on a une charge égale à P0 , on passe en position instable et on risque la rupture
de la structure.

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Suite à la manipulation, on obtient les valeurs suivantes :

Flèche (mm) Charge croissante (N) Charge décroissante (N)


0 0 0
0,5 0,12 0,11
1 0,14 0,14
1,5 0,14 0,14
2 0,15 0,15
2,5 0,15 0,15
3 0,15 0,15
3,5 0,15 0,15
4 0,15 0,15
4,5 0,15 0,15
5 0,15 0,15

Tableau 5: Valeurs expérimentales de l’essai sur la poutre bi-articulée

À partir de ces valeurs, nous pouvons tracer la courbe déplacement transversal-effort :

Figure 4: Courbe déplacement transvesal-effort

• Charge critique d’Euler pour le mode naturel 1


Le moment quadratique de cette barre est donné par (même système d’axes que pour la section 3.1) :

b×h3 30×13
IGy = 12 = 12 = 2, 5 mm4 = 2, 5 × 10−12 m4

On a alors :
π 2 .E.I π 2 ×2,1.105 ×2,5
P0th = (Lf )2 = (407)2 = 31N

Cette charge représente la valeur à laquelle la poutre subit le flambement et devient donc instable. Si cette
charge critique est dépassée, il y a risque de rupture.

|31−15|
δ= 31 × 100 = 51%

Commentaires :
On observe sur la figure 4 que l’effort critique d’Euler est de 15 N, dépassant cette valeur on ne peut plus
augmenter la valeur de la charge. Théoriquement on a une valeur de 31 N pour l’effort critique d’Euler.
On a ainsi un écart relatif δ égal à 51%, soit un écart assez important entre notre valeur et la valeur théorique.
Les erreurs peuvent provenir de plusieurs paramètres comme le problème de lecture ou encore le fait que l’on
a pas un bon encastrement avec le Deltalab.

8
• Charge critique d’Euler pour le mode 2
Rappelons l’expression générale de la charge critique d’Euler

(nπ)2 .E.I
P0 = (Lf )2

On a alors pour n = 2 :
2
×2,1.105 ×2,5
P0th (2π) (407)2 = 125N

Expérimentalement, nous avons déterminé que : P0exp = 70N

|125−70|
δ= 125 × 100 = 44%

On peut observer une grande différence entre les 2 valeurs, avec un écart relatif δ de 44%. Cette différence
peut provenir de nombreux facteurs.
Tout d’abord, il y a sans doute eu des problèmes lors de la mise à 0 ou bien des problèmes de lecture, jouant
sur les valeurs recueillis.
Cependant les valeurs étant trop éloignées, les erreurs ne viennent pas uniquement de ces manœuvres. Elles
aussi peuvent s’expliquer par l’encastrement qui n’était pas réellement bien conçu (considéré parfait) et le
matériau qui était “mauvais” (e.g. matériaux pas parfaitement homogène).
De plus, le mode 2 étant un mode que nous devions “forcer” manuellement, l’erreur pourrait provenir d’une
mauvaise manipulation de notre part car le mode 2 était difficilement maintenable.
• Flambement naturel
Le mode de flambement privilégié est le mode dans laquelle la poutre en compression aura la charge critique
d’Euler la plus faible, elle correspond à la configuration la plus vulnérable de la structure.
Ainsi la structure aura plus tendance à chercher ce mode précis, d’où le terme de naturel. Dans notre cas, le
mode 1 est notre mode de flambement privilégié ou naturel.

4 Conclusion
Les différentes manipulations effectuées pendant ce TP nous ont permis d’étudier et mieux appréhender le phénomène
de flambement.
Avec la première manipulation, nous avons observé les conséquences des modes de fixation sur des barres en flambe-
ment. La barre bi-encastrée semble être la meilleure solution pour limiter au maximum l’apparition et les effets du
flambement.
Lors de la seconde manipulation, on a étudié le flambement sous déplacement. On peut voir que le flambement est
une forme d’instabilité et qu’il est indépendant de la flèche. De plus, on a eu l’occasion d’observer deux modes de
flambement : le mode 1 qui est le mode préférentiel (ou naturel) de la poutre et le mode 2 qui est un mode “forcé”
et nécesssite le besoin d’un ajout extérieur (appui supplémentaire en pratique).

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