Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net/publication/323243128
CITATIONS READS
0 3,693
1 author:
Hicheme Ferdjani
Saad Dahlab University
47 PUBLICATIONS 73 CITATIONS
SEE PROFILE
Some of the authors of this publication are also working on these related projects:
All content following this page was uploaded by Hicheme Ferdjani on 06 October 2018.
Pr FERDJANI Hicheme
h_ferdjani@univ-blida.dz
October 6, 2018
2
Contents
1 Introduction 9
1.1 Eléments d'un système vibratoire . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 Degrés de liberté (d.d.l) d'un système vibratoire . . . . . . . . 11
1.2.1 Exemples de systèmes à 1 d.d.l . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.2 Exemples de systèmes à 2 d.d.l . . . . . . . . . . . . . 11
1.3 Equations de Lagrange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.1 Systèmes conservatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.2 Cas de l'amortissement visqueux . . . . . . . . . . . . 13
1.3.3 Cas des forces extérieures dépendant du temps . . . . . 13
1.4 Etat d'équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4.1 Stabilité de l'équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4.2 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 Oscillations libres non amorties d'un système à 1 d.d.l. 17
2.1 Equation diérentielle du mouvement . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1.1 Exemple 1: masse-ressort . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1.2 Exemple 2: pendule simple . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.1.3 Exemple 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2 Solution de l'équation diérentielle. Equation horaire . . . . . 21
b
2.2.1 Cas > 0 (b > 0) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
a
b
2.2.2 Cas < 0 (b < 0) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
a
2.3 Condition d'oscillation (Condition de stabilité) . . . . . . . . . 26
2.3.1 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3 Oscillations libres et amorties d'un système à 1 d.d.l. 29
3.1 Equation diérentielle du mouvement . . . . . . . . . . . . . . 29
3.1.1 Exemple 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.1.2 Exemple 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2 Solution de l'équation diérentielle. Equation horaire . . . . . 31
3
4 CONTENTS
7
8 CONTENTS
Chapter 1
Introduction
9
10 CHAPTER 1. INTRODUCTION
Ressort K Amortisseur β
Position d’equilibre
Force d’excitation F(t)
Masse m
deplacement x(t)
seulement dans la carrosserie elle est également ailleurs, de même pour les
autres phénomènes. Une manière de simplier la modélisation est de séparer
les diérents phénomènes. Pour notre exemple cela revient à supposer que
toute la masse est située dans la carrosserie, et que celle-ci est rigide, ce
qui exclut la raideur élastique et l'amortissement, ce qui revient à dire que
les amortisseurs, les ressorts et les roues sont sans masse . Cette simplica-
tion est raisonnable, car la carrosserie se déforme très peu et que sa masse
est importante relativement aux autres constituants. De même, et pour les
mêmes raisons, on suppose que toute la raideur élastique est dans le ressort
et tout l'amortissement est dans les amortisseurs. Pour l'excitation, nous
supposerons qu'elle peut être représentée par une force ou (et) un couple
appliqué en un point.
Ces simplications peuvent être grossières pour des systèmes vibratoires com-
pliqués, tel qu'un véhicule, mais elles sont susantes pour les exemples traités
dans ce cours, et qui sont essentiellement des variantes du pendule simple et
d'un système masse-ressort. Ces simplications ont surtout le gros avan-
tage de permettre une modélisation mathématique simple susante pour
un cours d'introduction aux vibrations. En récapitulant, nous pouvons dire
qu'un système vibratoire peut être modélisé comme un assemblage d'éléments
constitutufs simples (Figure 1.1) :
• La masse m [kg] supposée être un corps rigide, exécute les vibrations
autour de la position d'équilibre.
• Le ressort supposé de masse négligeable, représente l'élasticité du
système. On suppose qu'il est linéaire, c'est à dire que la relation
entre la force de rappel F et l'allongement ∆L est linéaire : F = K∆L,
avec K la raideur du ressort [N/m].
• L'amortisseur dissipe une partie de l'énergie du système en chaleur
(système dissipatif). Il représente le frottement existant dans le sys-
1.2. DEGRÉS DE LIBERTÉ (D.D.L) D'UN SYSTÈME VIBRATOIRE 11
L
θ(t)
m
m x(t)
θ(t)
R
m x(t)
k1 θ1(t)
L1
x1(t) m1
m1
θ2(t) L2
k2
m2
m2 x2(t)
L=T −U (1.1)
P
1X
D= βi vi2 , (1.3)
2 1
1.4.2 Exemple
Considérons l'exemple d'une tige sans masse portant à l'une de ses extrémités
une masse ponctuelle m et tournant autour d'un axe horizontal passant par
O (Figure 1.5).
L'énergie potentielle du système représenté sur la Figure 1.5 est donnée par:
U (θ) = −mga cos(θ)
Les positions d'équilibre doivent satisfaire la condition :
dU
= mga sin(θ) = 0
dθ
Il existe donc deux positions d'équilibre : θ = 0, θ = π
Pour savoir laquelle des deux positions est stable, nous devons étudier le
signe de la dérivée seconde de U, donnée par:
d2 U
= mga cos(θ)
dθ2
Il vient :
1.4. ETAT D'ÉQUILIBRE 15
O
tige sans masse
a
θ(t)
acos θ
m
d2 U
|0 = mga > 0 ⇒ θ = 0 Position d'équilibre stable
dθ2
d2 U
|π = −mga < 0 ⇒ θ = π Position d'équilibre instable
dθ2
16 CHAPTER 1. INTRODUCTION
Chapter 2
Nous appelons oscillations libres non amorties, des oscillations sans force
excitatrice externe et sans frottement (F(t)=0 et β = 0 Figure 1.1). Par con-
séquent, les systèmes étudiés dans ce chapitre sont conservatifs et l'équation
de Lagrange correspondante est donnée par l'équation (1.2) avec N=1.
∆X
m Position d’equilibre
x(t)
m Pendant le mouvement
a
θ(t)
m1
θ(t)
M O R
m2 x(t)
2.1.3 Exemple 3
Nous considérons une poulie de masse M accrochée à un ressort et portant
une masse m1 sur son rayon. Une masse m2 est accrochée à un l inextensi-
ble passant par la poulie. Le système eectue des petites oscillations autour
d'un axe horizontal passant par O (Figure 2.3. On suppose qu'à l'équilibre,
la masse m1 est sur la verticale.
∂L
= −kR(Rθ + ∆X) + m1 gR sin(θ) + m2 gR
∂θ
2.2. SOLUTION DE L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE. EQUATION HORAIRE 21
b
2.2.1 Cas > 0 (b > 0)
a
b
En posant = ω02 , la forme canonique (2.2) s'écrit:
a
..
q + ω02 q = 0 (2.3)
La solution de (2.3) est une sinusoïde sous la forme :
q(t) = A cos(ω0 t + φ), (2.4)
où :
• A = qmax est appelée amplitude. Elle a la même dimension que q(t)
r
b
• ω0 = [rad/s] est appelée pulsation propre du système
a
22CHAPTER 2. OSCILLATIONS LIBRES NON AMORTIES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
Il faut ensuite remplacer t=0 dans q(t) et q̇(t) et utiliser les conditions ini-
tiales données :
q(0) = A cos(φ) = q0 (1)
q̇(0) = −ω0 A sin(φ) = q̇0 (2)
(2) q̇0 −q̇0
= −ω0 tan(φ) = ⇒ φ = tan−1 ( )
(1) q0 ω0 q0
Remplacer ensuite dans (1) (ou (2)) pour obtenir :
q0
A=
cos(φ)
ou bien :
−q̇0
A=
ω0 sin(φ)
T
q(t)
q0
0
t
q(0) = C = q0
q̇0
q̇(0) = ω0 D = q̇0 ⇒ D =
ω0
Détermination de T
Par dénition on a :
q(t + T ) = q(t)
A cos(ω0 (t + T ) + φ) = A cos(ω0 t + φ)
24CHAPTER 2. OSCILLATIONS LIBRES NON AMORTIES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
Equation diérentielle :
aθ̈ + gθ = 0
Forme canonique :
g
θ̈ + θ = 0
a
Pulsation propre : r
g g
= ω02 ω0 =
a a
Equation horaire :
θ(t) = A cos(ω0 t + φ)
(A et φ déterminés par les conditions initiales).
b
2.2.2 Cas <0 (b < 0)
a
b
En posant = −α2 , la forme canonique de l'équation diérentielle devient :
a
q̈ − α2 q = 0
r 2 − α2 = 0
r1 = α r2 = −α
Exemple
Nous considérons une tige sans masse portant à son extrémité une masse
ponctuelle m et tournant autour d'un axe horizontal passant par O. A l'équilibre
la tige est verticale (Figure 2.5).
1 1
T = ma2 θ̇2 U = mga cos(θ) L = T − U = ma2 θ̇2 − mga cos(θ)
2 2
L'équation de Lagrange donne (après simplication), l'équation diérentielle:
g
aθ̈ − gθ = 0, forme canonique θ̈ − θ = 0
r a
g g
− = −α2 α= θ(t) = Ae + Be−αt ⇒ solution non oscillatoire.
αt
a a
26CHAPTER 2. OSCILLATIONS LIBRES NON AMORTIES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
Remarque 6 A partir des exemples des Figures 2.5 et 2.2, nous remar-
quons que lorsque l'état d'équilibre est stable (Figure 2.2), le mouvement est
oscillatoire. Par contre, lorsque l'état d'équilibre est instable (Figure 2.5), le
mouvement est non oscillatoire.
b
• Si b > 0 ⇒ > 0 le mouvement est oscillatoire.
a
b
• Si b < 0 ⇒ < 0 le mouvement est non oscillatoire.
a
2.3.1 Exemple
Nous reprenons l'exemple de la Figure 2.3. L'équation diérentielle est don-
née par :
..
(J + m1 R2 + m2 R2 )θ + (kR2 − m1 gR)θ = 0
kR2 − m1 gR > 0
2.3. CONDITION D'OSCILLATION (CONDITION DE STABILITÉ) 27
Autre méthode
1
U = k(Rθ + ∆X)2 + m1 gR cos(θ) − m2 gRθ
2
d2 U
2
= kR2 − m1 gR cos(θ)
dθ
d2 U
(0) = kR2 − m1 gR
dθ2
La condition d'oscillation est donnée par:
kR2 − m1 gR > 0
28CHAPTER 2. OSCILLATIONS LIBRES NON AMORTIES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
b
• Equation diérentielle : q̈ + q = 0
a
dU
• Position d'équilibre : |q = 0
dq 0
b
• Condition d'oscillation : >0
a
• Equation
r horaire en cas d'oscillation : q(t) = C cos ω0 t + D sin ω0 t
b
ω0 = pulsation propre (rad/s)
a
q̇0
C 0 = q0 D0 =
ω0
Chapter 3
Dans ce chapitre, nous étudions les systèmes vibratoires sans excitation ex-
térieure (F (t) = 0) mais avec prise en compte du frottement (β 6= 0). Dans
ce cas, l'équation de Lagrange est donné par (1.4).
k
β
∆X
Position initiale m
x(t) Position d’equilibre
Pendant le mouvement
29
30CHAPTER 3. OSCILLATIONS LIBRES ET AMORTIES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
3.1.2 Exemple 2
Nous considérons une poulie, accrochée à un ressort et à un amortisseur,
portant sur son rayon une masse ponctuelle. La poulie eectue des petites
oscillations autour d'un axe horizontal passant par O. A l'équilibre la masse
m est sur la verticale passant par O (Figure 3.2). Les énergies cinétique et
potentielle ainsi que la fonction de dissipation sont données par :
1 1 1
T = (J + m1 R2 )θ̇2 , U = kR2 θ2 + m1 gR cos θ, D = βR2 θ̇2
2 2 2
Le Lagrangien s'écrit:
1 1
L = T − U = (J + m1 R2 )θ̇2 − kR2 θ2 − m1 gR cos θ
2 2
d ∂L ∂D ∂L
En appliquant l'équation de Lagrange + − = 0, nous obtenons
dt ∂ θ̇ ∂ θ̇ ∂θ
l'équation diérentielle du mouvement:
..
(J + m1 R2 )θ + βR2 θ̇ + (kR2 − m1 gR)θ = 0
3.2. SOLUTION DE L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE. EQUATION HORAIRE 31
k
m1
θ β
O R
Poulie de moment
d’inertie J
Remarque 9 Nous supposons b toujours positif. Cela veut dire que la con-
dition d'oscillation est toujours vériée.
En divisant l'équation diérentielle par a, nous obtenons la forme canon-
ique:
c b
q̈ + q̇ + q = 0
a a
La forme canonique est réécrite sous la forme :
q̈ + 2λq̇ + ω02 q = 0
c
λ= [s−1 ] est appelée .
constante d'amortissement du système
2a
La solution q(t) est recherchée sous la forme : q(t) = Ae . En remplaçant
rt
∆ = 4(λ2 − ω02 )
Nous constatons que les deux racines sont négatives. L'équation horaire
s'écrit :
q(t) = A1 er1 t + A2 er2 t
où A1 et A2 sont des constantes à déterminer avec la donnée des conditions
initiales (q0 et q̇0 ).
Il faut ensuite remplacer t=0 dans q(t) et q̇(t) et utiliser les conditions ini-
tiales :
q(0) = q0 = A1 + A2 (1)
En supposant que q0 > 0 et q̇0 > 0, la courbe de q(t) possède l'allure présentée
sur la Figure 3.3. Nous constatons que le mouvement n'est pas oscillatoire,
et que q(t) −→ 0 quand t −→ ∞. C'est à dire que le système revient à sa
position d'équilibre sans oscillations.
3.2. SOLUTION DE L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE. EQUATION HORAIRE 33
q(t)
q0
0 t
Nous présentons sur la Figure 3.4 l'allure de la courbe dans le cas de l'amortissement
critique. Nous observons que le mouvement n'est pas oscillatoire, qu'il a la
même allure que dans le cas de l'amortissement fort, sauf qu'il tend vers 0
plus rapidement. En eet, nous pouvons montrer que :
(A + Bt)e−λt
−→ 0
A1 er1 t + A2 er2 t t→+∞
34CHAPTER 3. OSCILLATIONS LIBRES ET AMORTIES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
q(t)
Amortissement fort
q0
Amortissement
critique
0 t
π
q(t) = Ae−λt sin(ωa t + φ0 ) avec φ0 = φ + Deuxième forme
2
Les constantes (A,φ), (A,φ0 ), (C,D) sont déterminées par les conditions ini-
tiales.
3.2. SOLUTION DE L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE. EQUATION HORAIRE 35
q(t)
Aexp(−λt)
q(t1)
q(t1+Ta)
t1 t1+Ta t
0
Ta
q(0) = C = q0
q̇0 + λq0
q̇(0) = −λq0 + ωa D = q̇0 ⇒ D=
ωa
Décrément logarithmique
Exemple
1.5
amortissement faible
amortissement critique
1 amortissement fort
0.5
x (cm)
-0.5
-1
-1.5
0 2 4 6 8 10 12 14
t (s)
Nous représentons sur la Figure 3.6 les courbes correspondants aux trois cas.
38CHAPTER 3. OSCILLATIONS LIBRES ET AMORTIES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
• Amortissement fort
√ : λ > ω0 √ 2 2
− λ2 −ω02 t
−λt
q(t) = e (A1 e + A2 e λ −ω0 t )
• Amortissement critique : λ = ω0
q(t) = e−λt (A + Bt)
à 1 d.d.l.
4.1.2 Exemple 2
Nous reprenons l'exemple de la Figure 3.2 avec une force excitatrice (Fig-
ure 4.2). Dans ce cas, l'équation de Lagrange s'écrit :
d ∂L ∂D ∂L dW
+ − = avec W = F (t)Rθ
dt ∂ θ̇ ∂ θ̇ ∂θ dθ
Nous obtenons l'équation diérentielle du mouvement suivante:
..
(J + m1 R2 )θ + βR2 θ̇ + (kR2 − m1 gR)θ = F (t)R
39
40CHAPTER 4. OSCILLATIONS FORCÉES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
k
β
∆X
Position initiale m
x(t) Position d’equilibre
Pendant le mouvement
F(t)
m1
θ F(t) β
O R
Poulie de moment
d’inertie J
ω 0 +∞
f0
Q(ω ) & 0
ω02
ω
Table 4.1: Tableau de variation de Q(ω) dans le cas λ ≥ √0
2
ω 0 ωr +∞
f0 f0
Q(ω ) % & 0
ω02
p
2λ ω02 − λ2
ω
Table 4.2: Tableau de variation de Q(ω) dans le cas λ < √0
2
Tableau de variation de Q( ω)
ω0
• Si λ ≥ √ ⇒ ω02 − ω 2 − 2λ2 < 0 ⇒ Q0 (ω) < 0.
2
Les variations de Q(ω) sont données dans le Tableau 4.1.
(
ω0 ω02 − ω 2 − 2λ2 > 0 si 0 < ω < ωr
• Si λ < √ ⇒
2 ω02 − ω 2 − 2λ2 < 0 si ω > ωr
Les variations de Q(ω) sont données dans le Tableau 4.2.
Nous présentons sur la Figure 4.3 les courbes de Q(ω) pour les diérents cas.
A partir de la Figure 4.3, nous eectuons les constatations suivantes :
ω0
• Si λ ≥ √ , l'amplitude Q(ω) diminue avec ω
2
44CHAPTER 4. OSCILLATIONS FORCÉES D'UN SYSTÈME À 1 D.D.L.
Q(ω)
f0 λ << √ω02
2λω0
λ < √ω02
ω0
λ≥ √
2
√f02
2λ ω0 −λ2
f0
ω02
0 ωr ω0 ω
ω0
• Si λ < √ , l'amplitude atteint un maximum lorsque ω = ωr , ce
2
phénomène est appelé résonance. ω02 − 2λ2 est appelée
p
ωr =
ω0
pulsation de résonance. λ < √ est appelée condition de ré-
2
sonance .
f0
• Quand λ << ω0 (amortissement très faible) ωr w ω0 et Qmax =
2λω0
Qmax
ω1 ω2
ω0
f f0
√ 0 =p 2 (4.8)
2 2λω0 (ω0 − ω 2 )2 + 4λ2 ω 2
4.4 Exemple
Nous reprenons l'exemple de la Figure 4.1 avec les données suivantes: m =
10Kg , k=100 N/m, β = 40kg/s, F (t) = F0 sin(t) F0 = 10N , x0 = 1cm,
ẋ0 = 0.
1. Ecrire l'équation diérentielle du mouvement.
mẍ + β ẋ + kx = F (t)
Forme canonique :
β k F0
ẍ + ẋ + x = sin(t)
m m m
r
β k F
λ= = 0.25s−1 , ω0 = = 3.162rad/s2 , f0 = = 1m/s2 ω = 1rad/s2
2m m m
2. Donner l'équation horaire en régime transitoire
Solution homogène :
λ < ω0 ⇒ xh = e−0.25t (A cos(ωa t) + B sin(ωa t))
q
ωa = ω02 − λ2 = 3.152rad/s
Solution particulière :
xp = X sin(t + ψ) X=0.111 m ψ = −0.055rad
Equation horaire en régime transitoire :
x(t) = e−0.25t (A cos(3.152t) + B sin(3.152t)) + 0.111 sin(t − 0.055)
0.1
0.05
x (cm)
−0.05
−0.1
transitoire
permanent
−0.15
0 2 4 6 8 10 12 14
t (s)
de liberté
x1(t) x2(t)
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
k k k
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
m m
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
000000000000000000000000000000000000
111111111111111111111111111111111111
49
50CHAPTER 5. OSCILLATIONS LIBRES ET NON AMORTIES D'UN SYSTÈME À PLUS
avec :
m 0
[M ] = Matrice Masse (5.2)
0 m
2k −k
[K] = Matrice de rigidité (5.3)
−k 2k
ẍ1
ẍ = Vecteur accélération
ẍ2
x1
x= Vecteur déplacement
x2
Remarque 15 Pour un système à n d.d.l., les matrices [M ] et [K] sont de
dimension n × n, les vecteurs x et ẍ sont de dimension n × 1.
Remarque 16 Nous observons sur (5.2) que la matrice masse est diagonale
et sur (5.3) que la matrice de rigidité est non diagonale. Dans ce cas nous
disons qu'il y a un couplage par rigidité.
Nous recherchons les solutions x1 (t) et x2 (t) sous la forme suivante:
x1 (t) = A1 cos(ωt + φ) x2 (t) = A2 cos(ωt + φ)
5.2.2 Mode 2
Si A11 = A21 = 0, les deux masses oscillent à la même pulsation ω2 , c'est le
second mode propre ou mode 2 de vibration du système. Il vient :
(
x1 (t) = A12 cos(ω2 t + φ2 )
x2 (t) = A22 cos(ω2 t + φ2 )
5.2. MODES PROPRES DE VIBRATION 53
Mode 2
Les 4 constantes A11 , A12 , φ1 , φ2 sont déterminées par la donnée des 4 con-
ditions initiales x01 , x02 , ẋ01 , ẋ02 .
54CHAPTER 5. OSCILLATIONS LIBRES ET NON AMORTIES D'UN SYSTÈME À PLUS
0.8
0.6
0.4
x1, x2 (cm)
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 5 10 15 20
t (s)
1
x1
x2
0.5
x1, x2 (cm)
-0.5
-1
0 5 10 15 20
t (s)
1
x1
0.8 x2
0.6
0.4
x1, x2 (cm)
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 5 10 15 20
t (s)
L
θ2
m
Remarque 20 Dans les modes propres, les mouvements des masses sont
sinusoïdaux (Figure 5.2 et 5.3). Par contre, dans le cas général, les mouve-
ments ne sont pas sinusoidaux (Figure 5.4).
et la matrice de rigidité :
2g 0
[K] =
0 g
Remarque 21 Nous remarquons que [M] est non-diagonale et [K] est diag-
onale, nous avons un couplage inertiel.
La matrice dynamique est donnée par:
2 −ω 2 2L + 2g −ω 2 L
[D(ω)] = (−ω [M ] + [K]) =
−ω 2 L −ω 2 L + g
Analogies électromécaniques
Nous allons montrer dans ce chapitre que les équations diérentielles des
systèmes mécanique et électrique présentent une grande similitude. Il sut
de remplacer les éléments du système mécanique par leur équivalents élec-
trique (et vice-versa ) pour passer d'un système à l'autre. Cette similitude
(ou équivalence) est appelée analogie électromécanique. Elle est d'une
grande utilité pratique.
6.1 Circuit LC
Un circuit LC est constitué d'une bobine, d'inductance L, reliée à un con-
densateur, de capacité C. Le circuit est parcouru par un courant d'intensité
variable I(t) (Figure 6.1). La loi de Kircho appliquée au circuit donne :
q
VL + VC = LI˙ + =0
C
Sachant que I = q̇ , nous obtenons l'équation diérentielle suivante :
1
Lq̈ + q=0 (6.1)
C
La forme canonique est donnée par:
1
q̈ + q=0 (6.2)
LC
La solution de (6.2) est sinusoïdale :
1
q(t) = A cos(ω0 t + φ) avec ω0 = √
LC
61
62 CHAPTER 6. ANALOGIES ÉLECTROMÉCANIQUES
L: inductance
C: capacite
q: charge du condensateur
mẍ + kx = 0 (6.3)
Il existe une ressemblance formelle ou analogie entre les deux équations (6.1)
et (6.3). Il est possible de passer de l'une à l'autre en eectuant les remplace-
ments suivants:
1 1 q2
U = kx2 UE =
2 2C
L: inductance
R: resistance
I
C: capacite
q: charge du condensateur
L: inductance
I
R: resistance
generateur
V(t)
C: capacite
q: charge du condensateur
x1(t) x2(t)
β1 β2
F(t)
m1 m2
k1 k2
L1
I2 I1−I2 I1
R1
R2
L2 V(t)
C1
C1
Mécanique Electricité
Masse : m inductance : L
Déplacement x Charge : q
1
Raideur : k capacitance :
C
Energie cinétique : T = 12 mẋ2 Energie magnétique : UM = 12 Lq̇2
Energie potentielle : U = 12 kx2 Energie electrostatique : UE = 21 qC
2
liberté
Dans ce chapitre nous étudions les oscillations forcées d'un système à deux
degrés de liberté. Nous mettrons en évidence le concept d'antirésonance.
d ∂L ∂L ∂W
− =
dt ∂ ẋ1 ∂x1 ∂x1 avec W = F x1
d ∂L ∂L ∂W
− =
dt ∂ ẋ2 ∂x2 ∂x2
x1(t) x2(t)
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
k k k
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
m m
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
F(t)
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
Figure 7.1: Exemple d'un système forcé à 2 d.d.l.
67
68CHAPTER 7. OSCILLATIONS FORCÉES D'UN SYSTÈME NON AMORTI À DEUX DE
[M ]x¨h + [K]xh = 0
|X1|
2F0/3k
ω
ω1 ωΑ ω2
r
2k
Nous remarquons que pour ωA = X1 (ωA ) = 0, ωA est appelée pulsa-
m
tion d'antirésonance.
Pour déterminer les pulsations propres, nous devons résoudre l'équation car-
actéristique:
det[D(ω)] = (k − mω 2 )(3k − mω 2 ) = 0
Nous représentons sur les Figures 7.2 et 7.3, les variations des amplitudes
X1 et X2 en fonction de ω .
mẍ + kx = F0 cos ωt
70CHAPTER 7. OSCILLATIONS FORCÉES D'UN SYSTÈME NON AMORTI À DEUX DE
|X2|
F0/k
F0/3k
ω
ω1 ωΑ ω2
x(t)
k
F(t)=F0cos ω t
m
x1(t) x2(t)
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
k k1
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
m m1
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
F(t)=F0cosω t
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
0000000000000000000000000000000000000000
1111111111111111111111111111111111111111
Figure 7.5: Etoueur de vibrations
m0
e x1
ωt
O
M1
k2
k1 M2 k1
x2
∂U
= k2 ∆X2 + M2 g = 0 (2)
∂x2
Les équations de Lagrange, en tenant compte de (1) et (2), donnent les
équations diérentielles:
(
(M1 + m0 )ẍ1 + (2k1 + k2 )x1 − k2 x2 = m0 eω 2 sin(ωt)
M2 ẍ2 + k2 x2 − k2 x1 = 0