Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Année 2019/2020
Chapitre 10 :
1 Loi uniforme 2
1.1 Description et transformations affines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Moments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2 Loi exponentielle 3
2.1 Desription et transformations linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Moments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.3 Caractérisation par l’absence de mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3 Loi gamma 4
3.1 Description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.2 Moments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.3 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
fr
d.
ll
rb
w.
ww
2 – Lois continues classiques ECS2 – Lycée La Bruyère, Versailles
1. Loi uniforme
Remarque 1.2 La loi précédente est qualifiée d’uniforme car si X suit la loi U([a, b]), la probabilité que X
appartienne à un intervalle [α, β] ⊂ [a, b] donné (α < β) ne dépend que de la longueur β − α de celui-ci.
Ci-dessous les représentations de la densité et de la fonction de répartition de la loi uniforme U([a, b]).
1
b−a
a b a b
densité fonction de répartition
Proposition 1.4 Soient α, β ∈ R et X une variable aléatoire réelle.
Si X suit une loi U([a, b]) et α > 0, alors αX + β suit une loi U([αa + β, αb + β]).
1.2 Moments
Proposition 1.5 Soit X une variable aléatoire de loi U([a, b]).
On a :
a+b (b − a)2
E(X) = et V(X) = .
fr
2 12
d.
ll
rb
w.
ww
Année 2019/2020 Lois continues classiques – 3
2. Loi exponentielle
λ2
1
E(λ2 )
E(λ2 )
λ1
E(λ1 )
E(λ1 )
2.2 Moments
Proposition 2.4 Soit X une variable aléatoire de loi E(λ), λ > 0.
On a :
1 1
E(X) = et V(X) = 2 .
λ λ
Remarque 2.6 On interprète la condition (2.1) en disant que X suit une loi sans mémoire.
d.
ll
rb
w.
ww
4 – Lois continues classiques ECS2 – Lycée La Bruyère, Versailles
3. Loi gamma
3.1 Description
Lemme 3.1 Pour ν > 0, la fonction
ν−1
x
e−x si x > 0
x ∈ R 7−→ Γ(ν) (3.1)
si x 6 0
0
est une densité de probabilité.
Remarques 3.3 • Pour b, ν > 0 et X une variable aléatoire de loi 𝛾 (ν), la variable bX est à densité donnée
par ν−1
x −x/b 1 x ν−1 −x/b
e = e si x > 0
x ∈ R 7−→ Γ(ν)bν bΓ(ν) b .
si x 6 0
0
Cette loi (hors-programme) est notée Γ(b, ν) et le réel b est appelé paramètre d’échelle. La loi 𝛾 (ν) est
parfois appelée loi 𝛾 -standard par opposition aux lois Γ générales.
• La loi exponentielle E(λ) coïncide avec la loi Γ( λ1 , 1). En particulier, la loi E(1) coïncide avec la loi 𝛾 (1).
3.2 Moments
Proposition 3.4 Soit X une variable aléatoire de loi 𝛾 (ν), ν > 0.
On a :
E(X) = ν et V(X) = ν.
3.3 Stabilité
Théorème 3.5 Soient X1 et X2 deux variables aléatoires de lois 𝛾 (ν1 ) et 𝛾 (ν2 ) avec ν1 , ν2 > 0.
Si X1 et X2 sont indépendantes, alors la variable aléatoire X1 + X2 suit la loi 𝛾 (ν1 + ν2 ).
(ii) Si X1 , . . . , Xn suivent toutes la loi exponentielle E(1), alors X1 + · · · + Xn suit la loi 𝛾 (n).
d.
Exemple 3.7 Déterminer une densité de X1 + · · · + Xn lorsque X1 , . . . , Xn sont des variables indépendantes
ll
Remarque 4.3 Le programme définit la notation N (m, σ2 ) mais on rencontre aussi la notation N (m, σ)
pour désigner la loi précédente.
Ci-dessous la superposition des densités de deux lois normales N (m, σ12 ) et N (m, σ22 ) avec σ1 < σ2 :
N (m, σ12 )
N (m, σ22 )
Proposition 4.4 Soient (m, σ) ∈ R × R∗+ , (α, β) ∈ R∗ × R et X une variable aléatoire réelle.
Si X suit une loi normale N (m, σ2 ), alors αX + β suit une loi normale N (αm + β, α2 σ2 ).
2π
Proposition 4.5 La fonction f0,1 est paire, croissante sur R− , décroissante sur R+ . Elle est convexe sur les
intervalles ]−∞, −1[ et ]1, +∞[ et concave sur l’intervalle [−1, 1]. Sa courbe représentative présente une
tangente horizontale au point d’abscisse 0.
1
ll
1
√1 2
2π
rb
w.
−1 1
ww
Remarque 4.7 La propriété précédente signifie que la courbe représentative de Φ est symétrique par rap-
port au point de coordonnées (0, 1/2). Ce centre de symétrie est aussi point d’inflexion de la courbe, la
fonction Φ étant convexe sur R− et concave sur R+ .
4.3 Moments
Théorème 4.8 Soit X une variable aléatoire suivant une loi normale N (m, σ2 ) où σ > 0.
On a :
E(X) = m, V(X) = σ2 , σ(X) = σ.
4.4 Stabilité
Théorème 4.9 Soient X1 , . . . , Xn des variables aléatoires réelles où pour tout i ∈ J1, nK, Xi suit une loi normale
N (mi , σi2 ).
Si les variables aléatoires X1 , . . . , Xn sont mutuellement indépendantes, alors X1 + · · · + Xn suit la loi normale
N (m1 + · · · + mn , σ12 + · · · + σn2 ).
fr
d.
ll
rb
w.
ww