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Ouagadougou
Année universitaire : 2020-2021
Email :yaczehn10@gmail.com
ANALYSE
1
Table des matières
2 Séries numériques 6
2.1 Définitions-Série géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.1 Série géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.2 Séries convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.3 Suites et séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.4 Le terme d’une série convergente tend vers zero . . . . . . . . 8
2.1.5 Linéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.6 Sommes de séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2 Séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.1 Convergence par les sommes partielles . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.2 Théorèmes de comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.3 Théorème des équivalents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3 Séries alternées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3.1 Critère de Leibniz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Séries absolument convergentes-Règle de d’Alembert . . . . . . . . . . 11
2.4.1 Séries absolument convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.4.2 Règle du quotient de d’Alembert . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.5 Règle de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2
2.6 Comparaison série et intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.6.1 Théorème de comparaison série/intégrale . . . . . . . . . . . . 12
2.6.2 Séries de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.6.3 Séries de Bertrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3 Équations différentielles 14
3.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1.1 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1.2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1.3 Définition : Équation différentielle lináire. . . . . . . . . . . . 14
3.1.4 Théorème fondamental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.2 Équations différentielles du premier ordre . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.2.1 Équations différentielles du premier ordre à variables separables 15
3.2.2 Équation différentielle linéaire du premier ordre . . . . . . . . 16
3.2.3 Méthode de la variation de la constante . . . . . . . . . . . . . 16
3.3 Équation différentielle linéaire du second ordre . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.2 Équation homogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.3 Solution particulière quand f (x) = P (x) où P est un poly-
nôme de degré n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.3.4 Solution particulière quand f (x) = P (x)eαx . . . . . . . . . . 18
3.3.5 Règle de tranposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5 Séries entières 24
5.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.2 Rayon de convergence d’une série entière . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.2.1 Determination du rayon de convergence . . . . . . . . . . . . . 25
5.3 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.3.1 Continuité d’une série entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5.3.2 Dérivée d’une série entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5.3.3 Primitive d’une série entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5.3.4 Opérations sur les séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5.4 Séries de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5.4.1 Développement en série entière au voisinage d’un point x0 . . 31
5.4.2 Sommation de quelques séries entières . . . . . . . . . . . . . 31
5.5 Application aux équations différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3
6 Séries de Fourier 33
6.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
6.2 Décomposition d’une fonction en série trigonométrique . . . . . . . . 33
6.3 Analyse spectrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
6.4 Forme complexe des séries de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
6.5 Convergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4
Chapitre 1
Qu’en est-il si f est continue sur des intervalles de la forme [a; b[, ]a, b] ou ]a; b[
où a, b peut être −∞ ou +∞ ?
1
1.1. DÉFINITIONS ET PROPRIÉTÉS Chapitre 1
Remarque 1.1.1 Être de même de nature signifie que les intégrales convergent
simultanement ou bien sont divergentes en même temps.
0
Dans le cas d’une fonction continue f :]a; b] −→ R avec b ∈]a; b], on a un résultat
similaire et en cas de convergence
Z b Z b0 Z b
f (t)dt = f (t)dt + f (t)dt
a a b0
1.1.4 Linéarité
Soient f et g deuxZfonctions continues sur [a; +∞[
Z +∞ et α, β deux réels. Si les inté-
+∞ Z +∞
grales f (t)dt et g(t)dt convergent alors αf (t) + βg(t) dt converge
a a a
et +∞
Z on a : Z +∞ Z +∞
αf (t) + βg(t) dt = α f (t)dt + β g(t)dt
a a a
ni g(t)dt ne converge.
a
1.1.5 Positivité
Proposition 1.1.2 (Positivité Z +∞ Soient f, g : [a; +∞[→ R deux fonc-
Z +∞ de l’intégrale)
tions continues tel que f (t)dt et g(t)dt convergent.
Z +∞ a Z +∞ a
Si α > 1 alors
elle converge. Si 0 < α < 1 alors elle diverge.
β > 1 alors elle converge.
Si α = 1 et
β ≤ 1 alors elle diverge.
Z +∞
1
Exemple 1.4.1 1. Étudier la nature de ln 1 + 2 dt.
0 t
Séries numériques
Dans ce chapitre nous allons nous intéresser à des sommes ayant une infinité de
termes. Par exemple que peut bien valoir la somme infinie suivante :
1 1 1 1
1+ + + + + ... =?
2 4 8 16
6
2.1. DÉFINITIONS-SÉRIE GÉOMÉTRIQUE Chapitre 2
+∞
X 1 1 1 1
Exemple 2.1.3 • La série = + + + ... est
k=0
(k + 1)(k + 2) 1×2 2×3 3×4
convergente et a la valeur 1.
Remarque 2.1.1
2.1.5 Linéarité
Proposition 2.1.4
+∞
X 1 5
Exemple 2.1.4 Calculer k
+ k
k=0
2 3
+∞
X
Admettons un moment que cette série converge et notons S = kq k .
k=0
Écrivons :
+∞
X +∞
X +∞
X
S= kq k = kq k = q kq k−1
k=0 k=1 k=1
+∞
X +∞
X
=q q k−1 + q (k − 1)q k−1
k=1 k=1
+∞ +∞
X X 0 0 0
k−1
=q q +q k qk en posant k = k − 1
k=1 k=0
+∞
X
=q q k−1 + qS.
k=1
Cette dernière série est une série géométrique de raison q avec | q |< 1 donc
converge. Cela justifie la convergence de S.
Ainsi
1
(1 − q)S = q. .
1−q
Conclusion :
+∞
X q
S= kq k = 2
.
k=0
(1 − q)
Proposition 2.2.1
Exemple 2.2.1 Nous avons déjà vu dans l’exemple 2.1.3 que la série
+∞
X 1
converge.
k=0
(k + 1)(k + 2)
+∞
X 1
Déduisons-en que converge.
k=0
k2
X 1 X 1
Exemple 2.2.2 Montrer que les séries 2
et sont équiva-
k (k + 1)(k + 2)
lentes et conclure.
(−1)n
Exercice 2.3.1 Montrer que la série suivante de terme général vérifie le
3n + 2
critère de Leibniz et conclure.
X cos k
Exercice 2.4.1 Montrer que la série est absolument convergente.
k≥1
k2
Corollaire 2.4.1
n2
Exercice 2.4.2 Étudier la nature de la série de terme général un = , n ∈ N∗ .
2n
Remarque 2.5.1 Dans la pratique, il faut savoir bien manipuler les racines k-ème :
X 2k + 1 k
Exercice 2.5.1 Montrer que la série suivante est convergente
3k + 4
Si α > 1 alors
elle converge. Si 0 < α < 1 alors elle diverge.
β > 1 alors elle converge.
Si α = 1 et
β ≤ 1 alors elle diverge.
Équations différentielles
3.1 Généralités
3.1.1 Exemple
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e2x . La fonction f est dérivable sur R
et on a :
0 0
f (x) = 2e2x = 2f (x) et ainsi f (x) = 2f (x), ∀x ∈ R. On a donc
0
f (x) − 2f (x) = 0 ∀x ∈ R.
0
On dira alors que f est une solution sur de R, l’équation différentielle y (x)−2y(x) =
0.
3.1.2 Définitions
Une équation différentielle est une relation entre une variable réelle t et les valeurs
0 00
y(t), y (t), y (t), ..., y (n) (t) (n ∈ N) d’une fonction inconnue et de certaines de ses
dérivées. Elle est de la forme
F (t, y, y 0 · · · , y (n) ) = 0 (3.1)
où F est une fonction connue.
L’ordre n de l’équation différentielle est celui de la dérivée d’ordre le plus élevé qui
apparait dans (3.1).
On appelle solution de (3.1) sur un intervalle I, toute fonction y définie sur I, n fois
dérivable et tel que ∀t ∈ I, la relation (3.1) soit vérifiée.
Résoudre (3.1) sur I, c’est rechercher l’ensemble de ses solutions sur I.
La courbe representant une solution de (3.1) est aussi appelée courbe intégrale de
(3.1).
14
3.2. ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU PREMIER ORDRE Chapitre 3
Résolution :
0 dy
En remplaçant y par , on écrit symboliquement
dt
g(y)dy = h(t)dt.
On passe ensuite à l’intégrale
Z Z
g(y)dy = h(t)dt.
Équation homogène
0
a(t)y (t) + b(t)y(t) = 0 (3.5)
• Résolution de (3.5)
0
a(t)y (t) + b(t)y(t) = f (t) = C (3.6)
0 − ab t
Équation homogène : ay (t) + by(t) = 0 =⇒ yH (t) = ke .
c
Une solution particulière de (3.6) est :yp (t) = . D’où la solution générale de (3.6)
b
est
a
− t c
y(t) = ke b + .
b
Remarque : Lorsqu’on ne connait pas une solution particulière, on pourra utiliser la
méthode suivante.
y(t0 ) = α
(H) ay” + by 0 + cy = 0.
On associe à (H) l’équation polynômiale de degré 2, appelée caractéristique
(EC) ar2 + br + c = 0.
Alors
Solution de (E)
y = yH + yp .
yp (x) = xm Q(x)eαx
Exercice :
Résoudre les équations différentielles suivantes :
y 0 + y = x2 + x − 2, y 0 − 2y = (x + 1)e2x ,
√
(1 + x2 )y 0 + xy = 1 + x2 , x(1 + ln2 x)y 0 − 2 ln xy = (1 + ln2 x)2 ,
y” − 4y 0 + 4y = (x2 + 1)e2x .
L’ensemble des solutions de (3.7) se met sous la forme yG (t) = yH + yp1 + yp2 où
yH est la solution homogène associée à (3.7),
yp1 la solution particulière associée à ay”(t) + by 0 (t) + cy(t) = f1 (t)
yp2 la solution particulière associée à ay”(t) + by 0 (t) + cy(t) = f2 (t) .
— Une suite de fonctions (fn ) définies sur E converge uniformément vers une
fonction f définie sur E si
lim d(fn , f ) = 0
n→∞
20
4.2. SÉRIES DE FONCTIONS Chapitre 4
S n = f0 + f1 + · · · + fn
• Convergence simple
Si la suiteP(Sn ) converge simplement vers une fonction S, on dit que la série de
fonctions fn converge simplement et a pour somme la fonction S, et on écrit :
∞
X
fn = S
n=0
• Convergence uniforme
∞
X
Si la suite (Sn ) est uniformément convergente, la série de fonctions fn est dite
n=0
uniformément convergente
• Convergence absolue
∞
X
la série de fonctions fn est dite absolument convergente si la série de fonctions
n=0
∞
X
|fn | converge simplement.
n=0
La convergence absolue entraine la convergence simple
• Convergence normale
∞
X
Lorsqu’il existe une série un à termes positifs, convergente, telle que :
n=0
Exercice 4.2.1
P Etudier la convergence simple et la convergence normale de la série
de fonction fn dans les cas suivants :
xn
1. fn (x) = sur [0, +∞[, puis sur [0, 1], puis sur [0, a] avec a ∈]0, 1[.
1 + xn
x2
2. fn (x) = 3 sur [0; +∞[, puis sur [0, a] avec a > 0.
n + x3
x
3. fn (x) = 3 sur [0; +∞[.
n + x3
Remarque
4.2.1 Continuité
∞
X
Si une série fn de fonctions continues est uniformément convergente, sa
n=0
somme est une fonction continue.
• Intégration
∞
X
Si une série fn de fonctions continues est uniformément convergente et a pour
n=0
∞
X
somme la fonction S, la série Fn de fonctions définie par :
n=0
Z x
Fn (x) = fn (t) dt où a ∈ E
a
• Dérivation
∞
X
Soit fn une série de fonctions dérivables sur E.
n=0
∞
X
S’il existe un nombre x0 ∈ E tel que la série numérique fn (x0 ) soit convergente,
n=0
∞
X
et si la série de fonctions fn0 est uniformément convergente, alors la série de
n=0
∞
X
fonctions fn est uniformément convergente, sa somme est une fonction dérivable,
n=0
∞
X
et sa dérivée est la fonction somme de la série fn0 .
n=0
Séries entières
5.1 Définitions
X
Définition 5.1.1 On appelle série entière, toute série de fonction fn dont
le terme général est de la forme fn (x) = an xn où (an xn )n désigne une suite réelle
ou complexe et x ∈ R.
X
n
Une série entière est notée an x . Comme pour les séries de fonctions, on
cherche l’ensemble ∞
X
∆= x∈R: an x n converge
n=0
Lemme X5.1.1
(Lemme d’Abel) .
Soit an xn une série entière. On suppose qu’il existe x0 ∈ R tel que la suite
(an xn0 )n soit bornée. Alors :
X
n
1. La série an x est absolument convergente pour |x| ≤| x0 |.
X
n
2. La série an x est normalement convergente pour |x| ≤ r pour tout
0 < r <| x0 |.
24
5.3. PROPRIÉTÉS Chapitre 5
X
n
Théorème 5.2.1 Soit an x une série entière ; alors il existe un unique
nombre réel R ≥ 0 (éventuellement infini) tel que :
X
n
1. an x converge absolument dans ] − R, R[.
X
n
2. an x diverge si |x| > R.
X
+ n
Définition 5.2.1 Le nombre R = sup r ∈ R : | an | r converge ∈
X
R+ ∪ {+∞} est appelé rayon de convergence de la série an x n .
X
n
Remarque 5.2.1 Le rayon de convergence d’une série an x est caractérisée
par :
X
n
1. | x |< R =⇒ an x est absolument convergente.
X
n
2. | x |> R =⇒ an x diverge.
3. | x |> R est le cas douteux où on ne peut rien dire sur la nature de la série.
X
+ n
4. Pour tout r ∈ R tel que r < R, la série an x est normalement (donc
absolument) convergente pour | x |≤ r.
5.3 Propriétés
Ce paragraphe étudie les proprités de continuité, de dérivabilité et d’intégrabilité
de la fonction somme des séries entièeres.
+∞
X
Corollaire 5.3.1 Soit la série f (x) = an xn de rayon de convergence R, f est
n=0
indefiniment dérivable f ∈ C ∞ (] − R, R[), et l’on a :
+∞ (n)
X f (0)
∀x ∈] − R, R[, f (x) = xn .
n=0
n!
∞
X
Remarque 5.3.1 Dans le cas réel, si f (x) = an xn , avec an ∈ R et x ∈] − R, R[,
n=0
Z x Z x ∞
X ∞ Z x ∞ ∞
n
X
n
X an n+1 X an−1 n
f (t)dt = an t dt = an t dt = x = x
0 0 n=0 n=0 0 n=0
n + 1 n=1
n
pour tout x ∈] − R, R[.
Proposition 5.4.1 Pour qu’une fonction f soit développable en série entière au-
voisinage d’un point x0 ∈ R, il est nécessaire qu’elle soit de classe C ∞ dans un
+∞ (n)
X f (x0 ) n
voisinage ]x0 − r; x0 + r[ de x0 et dans ce cas on a f (x) = x .
n=0
n!
Exemple 5.4.1 .
4. La série du binôme :
Considérons la fonction x 7→ f (x) = y = (1 + x)α , α ∈ R. Son domaine de
définition est ] − 1; ∞[.
On a une relation simple entre la fonction f et sa dérivée.
0
y = (1 + x)α , on a y = α(1 + x)α−1 . D’où l’équation différentielle :
0
y (1 + x) = αy. (5.1)
1
5. La fonction x 7→
1−x
1er cas
X
n P (n)
Soit la série entière an x , le terme an est de la forme : an = où
n!
P (n) étant un polynôme en n de degré m.
On met P (n) sous la forme :
m
X
P (n) = α0 +α1 n+α2 n(n−1)+α3 n(n−1)(n−2)+... = α0 + αk n(n−1)...(n−k+1)..
k=1
On a P (k) = α0 + α1 k + α2 k(k − 1) + α3 k(k − 1)(k − 2) + ... + αk k!. cette relation
de récurrence permet de calculer toutes les valeurs de αk . On calcule α0 , puis α1 ,
jusqu’à αm .
Exercice ∞
5.4.1 Sommer la série suivante
X xn
f (x) = (−4n4 + 25n3 − 49n2 + 31n + 2)
n=0
n!
2me cas
X
n
Soit la série entière an x , le terme an est de la forme : an = P (n) où P (n)
étant un polynôme en n de degré m.
On met P (n) sous la forme :
P (n) = α0 + α1 (n + 1) + α2 (n + 1)(n + 2) + α3 (n + 1)(n + 2)(n + 3) + ... =
Xm
α0 + αk (n + 1)(n + 2)...(n + k).
k=1
Exercice∞
5.4.2 Sommer la somme suivante
X
f (x) = (n3 + 9n2 + 20n + 11)xn .
n=0
3me cas
X
n 1
Soit la série entière an x , le terme an est de la forme : an = P (n)
où P (n)
est un polynôme en n de degré m avec des racines simples et entières.
∞
X xn
On décompose an éléments simples et on utilisera la formule = − ln(1 − x).
n=1
n
Exercice ∞
5.4.3 Sommer la somme suivante
X xn
f (x) = .
n=0
(n − 2)(n + 1)(n + 3)
Séries de Fourier
6.1 Définitions
Définition 6.1.1 Une série de Fourier (ou une série trigonométrique) est une série
de fonction dont le terme général est de la forme Un = an cos(nωt) + bn sin(nωt) où
an , bn ω, t sont des réels.
Il s’agit d’une série que l’on peut réécrire sous la forme
a0 X
+ an cos(nωt) + bn sin(nωt) .
2 n≥1
Remarque :Une série de Fourier converge vers une fonction et non vers un réel.
Remarque 6.1.1 (Vocabulaire de la physique) 1. f étant T −périodique, le
2π
nombre ν = T1 est la frequence et le nombre ω = la pulsation.
T
2. On appelle énergie moyenne (ou valeur moyenne) de f sur une période, le
1 α+T
Z
nombre : |f (t)|2 dt.
T α
Sa racine carrée est appelée valeur efficace de f .
33
6.2. DÉCOMPOSITION D’UNE FONCTION EN SÉRIE TRIGONOMÉTRIQUE
Chapitre 6
a0 X
+ an cos(nωt) + bn sin(nωt) , alors :
2 n≥1
2π
ω= ,
T Z
2 α+T
an = f (t) cos(nωt)dt, ∀α ∈ R, ∀n ∈ N.
T Zα
2 α+T
bn = f (t) sin(nωt)dt, ∀α ∈ R, ∀n ∈ N.
T α
Remarque 6.2.1 Comme f est périodique de période T , on peut l’étudier sur sur
T T
[− ; ] et on a :
2 2 Z T
2 2
an = f (t) cos(nωt)dt, ∀n ≥ 0
T −T2
Z T
2 2
bn = f (t) sin(nωt)dt, ∀n ≥ 0.
T −T2
Propriétés
• Si f est une fonction paire alors
Z T
4 2
an = f (t) cos(nωt)dt, ∀n ≥ 0
T 0
bn = 0, ∀n ≥ 0
• Si f est une fonction impaire alors
an = 0, ∀n ≥ 0
Z T
4 2
bn = f (t) sin(nωt)dt, ∀n ≥ 0.
T 0
Exercice d’application
Exercice 6.2.1 Déterminer les coefficients de Fourier de la fonction f : R → R,
2π-périodique définie sur ]−π, π[ par f (x) = 0 si x ∈]−π, 0] et f (x) = 1 si x ∈]0, π].
Exercice 6.2.2 On considère la fonction f définie sur R par f (t) =| cos(t) |. Soient
an et bn les coefficients de Fourier de cette fonction.
1. Représenter f sur [−2π; 4π].
2. Prouver que f est paire et π-périodique.
3. Déterminer les valeurs des coefficients bn .
4. Déterminer la valeur moyenne de f sur une période.
Z T
2 2
5. Prouver que an = cos((2n + 1)t) + cos((2n − 1)t) dt.
π 0
a0 X a0 X p
+ en sin(nωt+ϕn ) ou encore + en cos(nωt−ϕn ), avec en = a2n + b2n .
2 n≥1 2 n≥1
En effet
Posons an = en cos ϕn et bn = en sin ϕn .
On a a2n + b2n = e2n cos2 ϕn + e2n sin2 ϕn
= e2n (cos2 ϕn + sin2 ϕn )
= e2n
=⇒ e2n = a 2
pn + bn
2
Nous avons
an = cn − c−n pour n ≥ 0
bn = i(cn − c−n ) pour n ≥ 1
La relation entre les coefficients de Fourier an , bn et cn est :
a0 an − ibn an + ibn
c0 = et pour n ≥ 1 : cn = ; c−n = .
2 2 2
6.5 Convergence
Théorème 6.5.1 (Dirichlet)
Si f est périodique de période T et est C 1 par morceaux sur tout un segment de
f (t+ ) + f (t− )
∀t ∈ R S(t) = .
2
De plus, la convergence est uniforme sur tout segment où la fonction est continue.