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1 Limite et continuité 3
1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Voisinage d’un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Parité et périodicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Limite d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.1 Caractérisation séquentielle de la limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Limites , relation d’ordre et opérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.3 Théorèmes d’existence de limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.4 Théorème de limite monotone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 Comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.1 Domination et prépondérance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.2 Équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4 Continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.4.1 Les propriétés locales d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.4.2 Propriétés globales des fonctions continues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.4.3 Les suites récurrentes un`1 “ f pun q . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.4.4 Les fonctions Lipschitziennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.5 Fonctions complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1
TABLE DES MATIÈRES
2 azemrijamal@gmail.com
Chapitre
1 Limite et continuité
1 Généralités
Exemples
1. R est un voisinage de de tout point x0 P R
2. t´1uYs1, 2s n’est pas un voisinage ni de ´1 ni de 2
β ´ x0 x0 ´ α
ˆ ˙
3. Si α , β P R tel que α ă β alors sα , β r est un voisinage de chacun de ses points .On prend ε “ Min ,
2 2
Remarques
¶. V px0 q est l’ensemble des voisinages de x0 P R.
·. V px0 q est stable par intersection finie.
¸. Les ensembles I˚ et I tel que :
‚ I˚ “ Iz tles bornes réelles éventuelles de Iu
‚ I “ I Y tles bornes réelles éventuelles de Iu
Exemples
˝
§ s2, 5r “ r2, 5s
§ s1,
z 2s “s1, 2r § s1, 2s “ r1, 2s
˝
§ s1,
z 2r “s1, 2r § s ´ 8, 4r “s ´ 8, 4s
˝ § r´4, `8r “ r´4, `8r
§ r5,
{ `8r “s5, `8r
3
CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
#
piq. @x P I, ´ x P I
⃝-
a On dit que f est paire si :
piiq. @x P I, f p´xq “ f pxq
⃝-
b On dit que f est périodique de période T ą 0 , si I “ R et @x P R, f px ` T q “ f pxq
Propriétés
Soient a P R˚ fixé ,p f1 , f2 , ¨ ¨ ¨ , f6 q P F 6 pR, Rq définies par : Pour tout x de R :
Alors :
(i). C f1 “ TÝÑ Ñ
Ý
u pC f q où u p0, aq ta :R2 Ñ R
(ii). C f2 “ TÝ Ñ
Ý (v).C f5 “ ta pC p f qq où
Ñv pC f q où v p´a, 0q px, yq ÞÑ px, ayq
(iii). C f3 “ Spoyq pC f q s’appelle l’affinité sur poxq parallèlement à poyq et de
`
(iv).C f4 “ TÝ
˘ Ñ
Ý
Ñw ˝ Spoyq pC f q où w pa, 0q rapport a ˆ ˙
1
(vi).C f6 “ hpo, q ˝ ta q pC f q
a
Preuve
ÝÝÝÑ Ý
(i). px, f1 pxqq “ px, f pxq ` aq “ p0, aq ` px, f pxqq. Donc MM1 “ Ñ u où Ñ
Ý
u p0, aq , Mpx, f pxqq et M1 px, f1 pxqq
D’où TÝ Ñu px, f pxqq “ M1 px, f1 pxqq. Par suite TÝ
Ñu pC f q “ C f1
1 1 1 1 1
(ii). px, f2 pxqq “ px, f px ` aqq “ px ´ a, f px qq “ p´a, 0q ` px , f px qq où x “ x ` a.
1 1
Ñ
Ý
Donc TÝ v pMpx , f px qqq “ M2 px, f2 pxqq. Où v p´a, 0q. Par suite TÝ
Ñ Ñv pC f q “ C f2
1 1 1 1 1
(iii). px, f3 pxqq “ px, f p´xqq “ p´x , f px qq “ Spoyq px , f px qq. Où x “ ´x
1 1 ` ˘ 1 1
(iv). px, f4 pxqq “ px, f px ´ aqq “ px ´ a, f px ´ aqq ` pa, 0q “ Spoyq px , f px qq ` pa, 0q “ TÝ
Ñ
w ˝ S poyq px , f px qq. Où
1
x “ x ´ a et Ñ Ý
w “ ´Ñ Ýv
(v). px, f5 pxqq “ px, a f pxqq “ ta px, f pxqq
(vi).
˜ 1 ¸
x 1 1
px, f6 pxqq “ px, f paxqq “ , f px q avec x “ ax
a
1 1 1 1 1 1
“ px , a f px qq “ ta px , f px qq
a a
1 1
“ phpo, q ˝ ta qpx , f px1 qq
a
Définition 3
Soient f : I ÞÝÑ R une application et l P R
a Si x0 P I˚ et l P R :
⃝-
on dit que f admet une limite l en x0 si :
@ε ą 0, Dα ą 0, @x P I , p0 ă |x ´ x0 | ă α ñ | f pxq ´ l| ă ε q
4 azemrijamal@gmail.com
1.2. LIMITE D’UNE FONCTION
@ε ą 0, Dα ą 0, @x P I , p0 ă |x ´ x0 | ă α ñ | f pxq ´ l| ă ε q
Et on écrit
lim f pxq “ l
xÑx0
x‰x0
⃝-
c Si x0 P I˚ et l “ `8 :
on dit que f admet `8 comme limite en x0 si :
@A P R, α ą 0, @x P I , p0 ă |x ´ x0 | ă α ñ f pxq ą Aq
Et on écrit
lim f pxq “ `8
xÑx0
⃝-
d Si Db P R, sx0 , brĎ I :
on dit que f admet l comme limite à droite en x0 si :
@V P V plq, Dα ą 0, @x P I , p0 ă x ´ x0 ă α ñ f pxq P V q
Et on écrit
lim f pxq “ l
xÑx0
ou lim f pxq “ l
xąx0 xÑx0`
Si l P R on écrit
l “ f px0` q
⃝-
e Si Da P R, sa, x0 rĎ I :
on dit que f admet une limite à gauche l en x0 si :
Et on écrit
lim f pxq “ l
xÑx0
ou lim f pxq “ l
xăx0 xÑx0´
Si l P R on écrit
l “ f px0´ q
Remarques
¶. Si f : I ÞÝÑ R admet une limite l P R en x0 alors elle est unique
·. Si f : I ÞÝÑ R admet une limite l finie en x0 alors DW P V px0 q tel que f soit bornée sur I XW . En particulier :
Si x0 P I˚ alors f est bornée sur un voisinage de x0
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
Preuve
1 1 1 1 1
¶. Soient l, l P R tel que lim f pxq “ l et lim f pxq “ l . Supposons que l ‰ l alors DV P V plq et V P V pl q tel que
xÑx0 xÑx0
1
V XV “ H
¨ f pxq ÝÑ l ñ DW P V px0 q tel que @x P Iztx0 u XW , f pxq P V
xÑx0
1 1 1 1
¨ f pxq ÝÑ l ñ DW P V px0 q tel que @x P Iztx0 u XW , f pxq P V
xÑx0
#
x0 P I ou x0 est une extrémité de I 1
1 ñ Iztx0 u XW XW ‰ H
W XW P V px0 q
´ 1
¯ 1
On a H ‰ f Iztx0 u XW XW Ď V XV “ H!!!. Donc l “ l
·. Si lim f pxq “ l P R.
xÑx0
Pour ε “ 1, DW P V px0 q, @x P Iztx0 u XW , | f pxq ´ l| ă 1 D’où @x P Iztx0 u XW , l ´ 1 ă f pxq ă l ` 1. Par suite f
est bornée sur I XW .
1 1
‚ Si x0 P I˚ alors I P V px0 q, W “ I XW P V px0 q et f est bornée sur W
1 1
‚ Si x0 “ `8 ou x0 “ ´8 et lim f pxq “ l P R alors DW “ W X I P V px0 q tel que f est bornée sur W
xÑx0
Exemples
Calculer les limites suivantes :
x2 ` x
1. lim ?
xÑ1` x ´ 1
?
x2 ` 1
2. lim
xÑ`8 x ´ 2
Définition 4
Soient f : I ÞÝÑ R et l P R
Et on écrit
lim f pxq “ l
xÑx0
xPI
Et on écrit
lim f pxq “ l
xÑx0
xPIztx0 u
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1.2. LIMITE D’UNE FONCTION
Preuve
ñ { Si f pxq ÝÑ l. Soit pxn qn P pIztx0 uqN tel que xn ÝÑ x0 . Montrons que f pxn q ÝÑ l
xÑx0 nÑ`8 nÑ`8
Soit V P V plq. f pxq ÝÑ l ñ DW P V px0 q, @x P Iztx0 u XW , f pxq P V
xÑx0
#
xn ÝÑ x0
nÑ`8 ñ DN, @n ě N, xn P W
W P V px0 q
ñ DN, @n ě N, xn P Iztx0 u XW
ñ DN, @n ě N, f pxn q P V
Exemple
f : R˚ Ñ R
ˆ ˙
Montrons que 1 n’admet pas de limite en 0.
x ÞÑ cos
x
2 1
Posons pour tout n P N , an “ Et bn “ .
´ ` 1qπ π ¯
p2n p2n ` 1qπ
On a an ÝÑ 0 et f pan q “ cos p2n ` 1q “0Ñ0
nÑ`8 2
et bn ÝÑ 0 et f pbn q “ cos pp2n ` 1qπ q “ 1 Ñ 1
nÑ`8
. D’après la caractérisation séquentielle de la limite , f n’admet pas de limite en 0 (sinon on aura 0 “ 1!!!)
E xercice
ˆ ˙
N
lim f pxq existe dans R ðñ @pxn qn P pIztx0 uq , xn ÝÑ x0 ùñ p f pxn qqn admet une limite dansR
xÑx0 nÑ`8
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
Proposition 3
1 1
Soient f et g : I ÞÝÑ R tel que lim f pxq “ l et lim gpxq “ l (l, l P R)
xÑx0 xÑx0
1 1
(i). Si l ` l est bien définie , alors lim p f pxq ` gpxqq “ l ` l
xÑx0
1 1
(ii). Si ll est bien définie , alors lim p f pxqgpxqq “ ll
xÑx0 ˆ ˙
l f l
(iii). Si 1 est bien définie , alors lim pxq “ 1
l xÑx0 g l
Preuve ( Preuve de proposition 3)
Preuve
Soit V P V plq.
gpyq ÝÑ l alors DU P V py0 q, @y P Jzty0 u XU, gpyq P V p˚q
# yÑy0
f pxq ÝÑ y0
xÑx0
ñ DW P V px0 q, @x P Iztx0 u XW , f pxq P U
U P V py0 q
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1.2. LIMITE D’UNE FONCTION
Soit x P Iztx0 u XW .
1er cas : Si gpy0 q “ l et f pIq Ď J.
Alors f pxq P U X J alors p˚q ñ g p f pxqq P V .(Si f pxq “ y0 alors pg ˝ f qpxq “ l P V q
2ème cas : Si gpy0 q ‰ l et f pIztx0 uq Ď Jzty0 u.
Alors f pxq P U X Jzty0 u (car x P Iztx0 u). D’où g p f pxqq P V .
Dans tous les cas :
Si x P Iztx0 u XW alors pg ˝ f qpxq P V .
Donc @V P V plq, DW P V px0 q, @x P Iztx0 u XW , pg ˝ f qpxq P V . i.e pg ˝ f qpxq ÝÑ l
xÑx0
Proposition 6 f.Produit d’une application bornée par une application de limite nulle
#
lim f pxq “ 0
Soient f , g : I ÞÝÑ R deux applications alors : xÑx0 ñ lim p f gqpxq “ 0
g est bornée sur un voisinage de x0 xÑx0
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
Preuve
¶. ⃝-
a (i). Soit x0 Psa, br. On a @x Psa, x0 r, f pxq ď f px0 q.
Alors t f pxq { a ă x ă x0 u est non vide majoré par f px0 q ñ sup f pxq existe dans R
aăxăx0
‚ Montrons que f px0´ q existe et que f px0´ q “ sup f pxq
aăxăx0
Soit ε ą 0 :
1 1
alors Dx Psa, x0 r tel que : sup f pxq ´ ε ă f px q ď sup f pxq
aăxăx0 aăxăx0
1
ñ @y P rx , x0 r, sup f pxq ´ ε ă f pyq ď sup f pxq ă sup f pxq ` ε
˜ aăxăx0 1 ¸ aăxăx0 aăxăx0
x0 ´ x
ñ Dα ą 0 α “ , @y Psx0 ´ α , x0 r, | f pyq ´ sup f pxq| ă ε
2 aăxăx0
ˆ ˙
ñ @ε ą 0, Dα ą 0, ´α ă y ´ x0 ă 0 ñ | f pyq ´ sup f pxq| ă ε
aăxăx0
@x Psa, x0 r, @t Psx0 , br, f pxq ď f px0 q ď f ptq ñ sup f pxq ď f px0 q ď inf f ptq
aăxăx0 x0 ătăb
E xercice
g : R˚` Ñ R
f: R˚` ÞÝÑ R une application croissante et f pxq
x ÞÑ
x
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1.3. COMPARAISON DE FONCTIONS
3 Comparaison de fonctions
⃝-
b On dit que f est négligeable devant g au voisinage de x0 ou g est prépondérante par rapport f au voisinage
de x0
Et on écrit : f “ opgq ( ou aussi f ăă g) , si :
xÑx0 x0
Remarques
¶. f “ op1q ðñ lim f pxq “ 0
xÑx0 xÑx0
·. f “ Op1q ðñ DV P V px0 q tel que f est bornée sur V
xÑx0
¸. f “ opgq ñ f “ Opgq mais la réciproque est (en général) fausse
xÑx0 xÑx0
Proposition 7
Soient f , g : I ÞÝÑ R deux applications alors :
(i). f “ Opgq ðñ D ε : I ÞÝÑ R une application bornée et DV P V px0q tel que :@x P Iztx0 u XV , f pxq “ ε pxqgpxq
x0
(ii). f “ opgq ðñ D ε : I ÞÝÑ R une application de limite nulle en x0 et DV P V px0 q tel que :@x P Iztx0 u X V ,
x0
f pxq “ ε pxqgpxq
Preuve
(i). ñ { Si f “ Opgq
x0
DM ą 0, DV P V px0 q tel que @x P Iztx0 u XV , | f pxq| ď M|gpxq|p˚q.
ε: I Ñ R
& f pxq , si gpxq ‰ 0
$
Posons
x ÞÑ ε pxq “ gpxq
% 0 , si gpxq “ 0
Soit x P Iztx0 u XV :
¨ Si gpxq “ 0 alors p˚q ñ f pxq “ 0 ñ f pxq “ ε pxqgpxq
f pxq
¨ Si gpxq ‰ 0 alors ε pxq “ ñ f pxq “ ε pxqgpxq
gpxq
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
(ii). ñ { Si f “ Opgq
x0
ε: I Ñ R
& f pxq , si gpxq ‰ 0
$
Pour ε “ 2, DV P V px0 q, @x P Iztx0 uXV , | f pxq| ď 2|gpxq|. Posons
x ÞÑ ε pxq “ gpxq
% 0 , si gpxq “ 0
Soit x P Iztx0 u XV :
¨ Si gpxq “ 0 alors p˚q ñ f pxq “ 0 ñ f pxq “ ε pxqgpxq
f pxq
¨ Si gpxq ‰ 0, alors ε pxq “ ñ f pxq “ ε pxqgpxq
gpxq
¨ Montrons que ε pxq ÝÑ 0
xÑx0
Donc ε pxq ÝÑ 0
xÑx0
Alors Dε : I ÞÝÑ K tel que ε pxq ÝÑ 0 et DV P V px0 q, @x P Iztx0 u XV , f pxq “ ε pxqgpxq
xÑx0
ð { Si Dε : I ÞÝÑ K tel que ε pxq ÝÑ 0 et DV P V px0 qtel que @x P Iztx0 u XV , f pxq “ ε pxqgpxq
xÑx0
Alors @ε ą 0, DW P V px0 q, @x P Iztx0 u XW , |ε pxq| ď ε ñ @ε ą 0, DW P V px0 q, @x P Iztx0 u XW XV , | f pxq| ď
ε |gpxq|
Donc f “ opgq
x0
Exemples
Soient α , β P R˚` alors :
1. α ă β ñ xβ “ opxα q et xα “ opxβ q
0` `8
2. On a toujours :
1
lnα pxq “ opxβ q et plnpxqqα “ op q
`8 0` xβ
3. On a toujours :
1
xα “ opeβ x q , xα “ opax q (a ą 1) et eβ x “ p q ( α P N)
`8 `8 ´8 xα
Propriétés
Soient f , g, h, k : I ÞÝÑ K des applications alors :
¬. On a la transitivité de O et o :
(i). f ď g et g ď h ñ f ď h
x0 x0 x0
(ii). f ăă g et g ăă h ñ f ăă h
x0 x0 x0
. Soient α $,β P K
& f “ Ophq
x0
(i). Si : alors α f ` β g “ Ophq
% g “ Ophq x0
x0
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1.3. COMPARAISON DE FONCTIONS
$
& f “ Opgq
x0
(ii). Si : alors f h “ Opgkq
% h “ Opkq x0
x0
(iii). Les propriétés piq et piiq restent vraies si on remplace O par o
Proposition 8
Soient f , g : I ÞÝÑ K.Si g est non nulle sur un voisinage de x0 privé de x0 alors on a :
f
(i). f “ Opgq ðñ est bornée sur un voisinage de x0 privé de x0
x0 g
f pxq
(ii). f “ opgq ðñ ÝÑ 0
x0 gpxq xÑx0
Remarques
O et o ne sont pas compatible avec l’addition
Exemple
x “ opx2 ` 1q et cospxq “ op´x2 q mais x ` cospxq “ op1q est fausse . Car lim x ` cos x “ `8
`8 `8 `8 xÑ`8
1.3.2 Équivalence
Définition 6
Soient f , g : I ÞÝÑ K deux applications.
On dit que f est équivalente à g au voisinage de x0 si f ´ g “ opgq et on note f „ g
x0 x0
Proposition 9
Proposition 10
1 1
(i). Si f : I ÞÝÑ R est dérivable en 0 P I˚ et f p0q ‰ 0 alors f pxq ´ f p0q „ f p0qx. En particulier :
0
α
sinpxq „ x , tanpxq „ x , lnp1 ` xq „ x , p1 ` xq ´ 1 „ α x , ex ´ 1 „ x
0 0 0 0 0
1
(ii). On a :1 ´ cospxq „ x2
0 2
(iii). Si Ppxq “ a p x p ` ¨ ¨ ¨ ` a0 P RrXs tel que a p ‰ 0 alors Ppxq „ a p x p
`8
Ppxq a p p´q
Et si Qpxq “ bq xq ` ¨ ¨ ¨ ` b0 P RrXs tel que bq ‰ 0 alors „ x
Qpxq `8 bq
Propriétés
¬. f „ g ùñ f “ Opgq et g “ Op f q
x0 x0 x0
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
³. e f „ eg ðñ f ´ g ÝÑ 0
x0 xÑx0
$
’ f „g
& x0
’
´. f , g ą 0 sur un voisinage de x0 ñ lnp f q „ lnpgq
x0
% gpxq ÝÑ l P R` zt1u
’
’
xÑx0
µ. f „ g ñ @p P N , f p „ g p
x0 x0
⃝- Si f , g ą 0 sur un voisinage de x0 alors : f „ g ñ @α P R, f α „ gα
11
x0 x0
Proposition 11
Soient f1 , f2 , g1 , g2 : I ÞÝÑ R des applications alors :
Si f1 „ g1 et f2 „ g2 alors on a f1 ` f2 „ g1 ` g2 dans les cas suivants :
x0 x0 x0
(i). f1 ě 0 et f2 ě 0 sur un voisinage de x0
(ii). f1 ď 0 et f2 ď 0 sur un voisinage de x0
(iii). g2 “ α g1 où α P Rzt´1u
(iv). g2 “ opg1 q
x0
Proposition 12
Soient I et J deux intervalles de R , x0 P I ou une extrémité de I et y0 P J ou une extrémité de J
Soient u : I ÞÝÑ J et f , g : J ÞÝÑ R deux applications .Alors
ˆ ˙
lim upxq “ y0 , f „ g pet si de plus y0 P J alors gpy0 q “ 0 ñ f py0 q “ 0q ùñ f ˝ u „ g ˝ u
xÑx0 y0 x0
Preuve
Dε : J ÞÝÑ K tel que ε pyq ÝÑ 1 et V P V py0 q tel que @y P J XV , f pyq “ ε pyqgpyq(On prend ε py0 q “ 1 si y0 P J)
yÑy0
#
lim upxq “ y0
On a : xÑx0 Alors DW P V px0 q tel que @x P Iztx0 u XW , upxq P V .
V P V py0 q
On a upxq P J XV ñ f pupxqq “ ε pupxqqgpupxqq. Donc @x P Iztx0 u XW , p f ˝ uq pxq “ pε ˝ uq pxq. pg ˝ uq pxq
1 1
Donc d’après le théorème de la composition de limite on a ε pxq ÝÑ 1 où ε “ ε ˝ u .
xÑx0
,alors DW P V px0 q tel que :
1
@x P Iztx0 u XW , p f ˝ uq pxq “ ε pxq pg ˝ uq pxq Donc
f ˝u „ g˝u
x0
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1.4. CONTINUITÉ
E xercice
x2 ´ ex
Trouver un équivalence simple de f pxq “ ? ? en x0 “ `8
x ` 1 ´ x ´ lnpxq
4 Continuité
⃝-
b On dit que f est continue sur I˚ si elle est continue en tout point de I˚
c On dit que f est continue à droite en x0 si Dβ ą 0 tel que rx0 , x0 ` β rĎ I et lim f pxq “ f px0 q
⃝- xÑx 0
xąx0
d On dit que f est continue à gauche en x0 si Dγ ą 0 tel que sx0 ´ γ , x0 s Ď I et lim f pxq “ f px0 q
⃝- xÑx 0
xăx0
Remarques
Exemples
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
Exemples
f : R˚ Ñ R
sinx
1. sinpxq est prolongeable par continuité en 0 car ÝÑ 1 et on a :
x ÞÑ x xÑx0
x
f˜ : R Ñ R
$
& sinpxq
˜ , x‰0
x ÞÑ f pxq “ x
% 1 , x“0
g̃ : R` Ñ R
g: R˚` Ñ R #
2. est prolongeable par continuité en 0 avec x lnpxq , x ą 0
x Ñ
Þ x lnpxq x ÞÑ g̃pxq “
0 , x“0
ˆ ˙
N
f est continue en x0 ðñ @pxn qnľ0 P I , xn ÝÑ x0 ñ f pxn q ÝÑ f px0 q
nÑ`8 nÑ`8
Remarques
Le résultat reste vrai pour la continuité à gauche ou à droite en x0
E xercice
Soit f : R ÞÝÑ R continue tel que @x P Q , f pxq “ 0.
Montrer que f est identiquement nulle
E xercice
f: R Ñ R
, si x P RzQ
#
x Étudier la continuité de f
x ÞÑ f pxq “
x 2
, si x P Q
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1.4. CONTINUITÉ
Preuve
Méthode 1 : (de dichotomie)
Quitte à changer f par ´ f , on peut supposer que f paq ă 0 et f pbq ą 0.
On construit par récurrence deux suites adjacentes pan qnPN et pbn qnPN à termes dans ra, bs tel que :
(i). pan qnPN est croissante et pbn qnPN est décroissante
b´a
(ii). bn ´ an “ n ÝÑ 0
2 nÑ`8
¨ Pour n “ 0 on prend a0 “ a et b0 “ b alors piq et piiq sont vérifiées
¨ Supposons$ construites a0 ď a1 ď ¨ ¨ ¨ ď an et bn ď bn´1 ď ¨ ¨ ¨ ď b0 à termes dans ra, bs tel que :
b´a
’ bk ´ ak “ k
’
& 2
@k P J0, nK : et
’
’
% f pa q ď 0 ď f pb q
k k
On prend an`1 et bn`1 dans ra, bs tel que :
$ ˆ ˙ ˆ ˙
an ` bn an ` bn
& an , , si f ě0
’
’
2 ˙ ˆ 2 ˙
pan`1 , bn`1 q “ ˆ
an ` bn an ` bn
, bn , si f ă0
’
’
2 2
%
" * " *
an ` bn an ` bn
On a an`1 P an , ñ an ď an`1 Et bn`1 P , bn ñ bn`1 ď bn .
2 2
b´a
bn ´ an n b´a
On a aussi bn`1 ´ an`1 “ “ 2 “ n`1 et f pan`1 q ď 0 ď f pbn`1 q
2 2 2
b´a
Alors pan qn est croissante et pbn qn est décroissante dans ra, bs tel que @n P N, bn ´an “ n et f pan q ď 0 ď f pbn q
2
p˚q
pan qně0 et pbn qně0 sont adjacentes donc Dc P R tel que c “ lim an “ lim bn
nÑ`8 nÑ`8
Méthode de dichotomie pour trouver une valeur approchée d’un zéro d’une fonction
Soit f : ra, bs ÞÝÑ R une fonction continue avec f paq ă 0 et f pbq ą 0.
Supposons qu ’il existe un unique α P ra, bs tel que f pα q “ 0
b´a
Dpan qně0 croissante et Dpbn qně0 décroissante à termes dans ra, bs tel que @n P N, α P ran , bn s et bn ´an “ n ÝÑ 0
$ 2 nÑ`8
& |an ´ α | ď
’ b ´ a
On a @n P N : 2n
b ´a
% |bn ´ α | ď
’
2n
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
b´a b´a
Alors an est une valeur approchée de α par défaut à n près et bn est une valeur approchée de α par excès à n
2 2
près
Exemples
2. Soit f : ra, bs ÞÝÑ ra, bs continue ( a ă b dans R). Montrons que f admet un point fixe
g: R Ñ R
Soit g est continue sur ra, bs comme somme de deux fonctions continues sur ra, bs.
x ÞÑ f pxq ´ x
On a gpaq “ f paq ´ a ě 0 et gpbq “ f pbq ´ b ď 0 donc gpaqgpbq ď 0. D’où d’après T.V.I Dc P ra, bs tel que
gpcq “ 0 c’est à dire que f pcq “ c donc f admet un point fixe
E xercice
Montrer que tout polynôme de RrXs de degré impair admet au moins une racine réelle
Preuve
g: I Ñ R
Soit y P p f paq, f pbqq. Posons
t ÞÑ f ptq ´ y
On a gpaqgpbq “ p f paq ´ yq p f pbq ´ yq ď 0 et comme g est continue alors d’après le T.V.I 1ière version Dx P ra, bs tel
que gpxq “ 0 d’où f pxq “ y
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1.4. CONTINUITÉ
Remarque
Une fonction continue ne préserve pas la nature de l’intervalle
Exemples
f : R˚ Ñ R
1. 1 On a f ps0, 1sq “ r1, `8r
x ÞÑ
x
f : s ´ π , 3π r Ñ R
2. On a f ps ´ π , 3π rq “ r´1, 1s
x ÞÑ cospxq
π π π π
3. Arctan : R ÞÝÑs ´ , r On a ArctanpRq “s ´ , r
2 2 2 2
Remarque
Si on enlève la monotonie de f le résultat peut tomber en défaut
Contre exemple :
f : r0, 2s Ñ R
x ÞÑ x ´ rxs
On a f pr0, 2sq “ r0, 1r mais f n’est pas continue en 1 car f n’est pas monotone sur r0, 2s
Preuve
Quitte à changer f en ´ f on peut supposer que f est croissante .
Si f pIq est un intervalle , montrons que f est continue sur I :
‚ Si I “ ra, br avec a, b P R et a ă b . Soit x0 P ra, br et montrons que f est continue à droite en x0
f est croissante donc f px0` q existe (dans R) . On a f px0 q ď f px0` q supposons par l’absurde que f px0 q ă f px0` q.
D’abord f px0` q P f pIq.En effet :On a f px0` q “ inf f ptq alors x0 ă b ñ Dx1 Psx0 , br donc f px1 q ě f px0` q ą f px0 q ñ
tPsx0 ,br
f px0` q P r f px0 q, f px1 qs Ď f pIq. Donc f px0` q P f pIq
f px0 q ` f px0` q
f px0` q, f px0 q P f pIq ñ P f pIq car f pIq est un intervalle :
2
f px0 q ` f px0` q
donc Du P I, f puq “
2
f px0 q ` f px0` q
(i). Si u P ra, x0 s, alors f puq ď f px0 q ă “ f puq d’où f puq ă f puq contradiction.
2
` f px0 q ` f px0` q
(ii). Si u Psx0 , br, f puq ě inf f ptq “ f px0 q ą “ f puq donc f puq ą f puq contradiction
tPsx0 ,br 2
‚ Si I “sa, bs on montre que f px0 q “ f px0´ q en tout point x0 Psa, bs
Conclusion : Si I un intervalle quelconque . Soit x0 P I :
§ Si x0 est une extrémité gauche de I alors le premier cas affirme que f est continue à droite en x0
§ Si x0 est une extrémité droite de I, le deuxième cas affirme que f continue en x0 à gauche
§ Les deux cas affirment que f continue sur I
Proposition 17
Soient I un intervalle non triviale R p‰ H et ‰ txuq et f : I ÞÝÑ R une fonction continue Alors :
Si f est injective et continue sur I alors f est strictement monotone sur I
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
Preuve $
’ xăy et f pxq ă f pyq
1 1
&
Supposons que f n’est pas strictement monotone alors Dx, x , y, y P I tel que Et .
% x1 ă y1
’ 1 1
et f px q ą f py q
g : r0, 1s Ñ R
Posons : ´ 1
¯ ´ 1
¯
λ ÞÑ f λ x ` p1 ´ λ qx ´ f λ y ` p1 ´ λ qy
1 1
On a gp0q “ f px q ´ f py q ą 0 et gp1q “ f pxq ´ f pyq ă 0, comme g est continue sur r0, 1s
alors d’après le T.V.I ,Dλ0 P r0, 1s tel que gpλ0 q “ 0.
Preuve
(i). J “ f pIq est un intervalle car f est continue sur l’intervalle I. comme f est strictement monotone donc f est
injective . f pIq “ J donc f est surjective de I sur J et par suite f : I ÞÝÑ J est bijective
¨ On a f ´1 est monotone et f ´1 pJq “ I est un intervalle alors f ´1 est continue sur J selon la proposition 16.
‚ De même Si f est continue et strictement décroissante sur I alors f ´1 est continue et strictement décrois-
sante sur J
Théorème 4
Soient f : ra, bs ÞÝÑ R continue sur le segment ra, bs (a ă b dans R) . alors f est bornée et atteint ses bornes
i.e Dt1 ,t2 P ra, bs, f pt1 q “ inf f ptq et f pt2 q “ sup f ptq
tPra,bs tPra,bs
Autrement dit : l’image d’un segment ra, bs par une fonction continue est un segment rm, Ms de R
Où m “ inf f ptq et M “ sup f ptq
tPra,bs tPra,bs
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1.4. CONTINUITÉ
Preuve
‚Soit M “ sup f ptq P R. Montrons que Dt2 P ra, bs tel que f pt2 q “ sup f ptq
tPra,bs tPra,bs
D’après la caractérisation séquentielle de la borne sup : Dpun qn P ra, bsN , f pun q ÝÑ M. Comme pun qn est bornée
nÑ`8
N
` ˘
donc d’après Bolzano - Weierstrass D uφ pnq n P ra, bs une sous suite convergente de limite notée t2 avec t2 P ra, bs
` ˘
f est continue sur ra, bs ùñ f uφ pnq ÝÑ f pt2 q p1q
` ˘nÑ`8
Puisque f pun q ÝÑ M alors f uφ pnq ÝÑ M p2q
nÑ`8 nÑ`8
De p1q et p2q on tire que M “ f pt2 q
‚ De la même manière on montre que Dt1 P ra, bs tel que : f pt1 q “ inf f ptq
tPra,bs
E xercice
Soient f , g : ra, bs ÞÝÑ R continue tel que @x P ra, bs, f pxq ă gpxq.
Montrer que Dα ą 0 tel que @x P ra, bs, f pxq ` α ă gpxq
Proposition 19
Remarques
Lorsque la monotonie n’est pas stricte, il se peut que les limites aux bornes soient atteintes
Preuve
¬. (i). D’après la proposition 18 , Dm, M P R tel que f pra, bsq “ rm, Ms . f est strictement croissante donc @t P
ra, bs , f paq ď f ptq ď f pbq alors m “ f paq et M “ f pbq d’où f pra, bsq “ r f paq, f pbqs
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
(ii). On a f paq “ min f ptq. D’après le théorème de limite monotone : lim f pxq “ sup f ptq
tPra,br xÑb´ tPra,br
f est continue ñ f pra, brq est un intervalle alors f pra, brq “ r f paq, lim f ptqr ou f pra, brq “ r f paq, lim f ptqs
xÑb´ xÑb´
Supposons que Dx0 P ra, br, f px0 q “ sup f ptq. Soit x1 P rx0 , br
tPra,br
Comme f est strictement croissante alors f px1 q ą f px0 q “ sup f ptq!!. Donc f pra, brq “ r f paq, lim f ptqr
tPra,br xÑb´
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1.4. CONTINUITÉ
⃝-
b On dit que f est k-contractante si f est k-lipschitzienne et 0 ă k ă 1
Remarques
Soit f : I ÞÝÑ R dérivable sur I alors :
1
f est k ´ lipshitzienne sur I ðñ @x P I, | f pxq| ď k
Preuve
f pxq ´ f px0 q 1
ñ { Soit x0 P I. On a @x P Iztx0 u , ď k , par passage à la limite on obtient | f px0 q| ď k
x ´ x0
1 f pxq ´ f pyq
ðs Soient x, y P I tel que x ă y. D’après T.A.F Dc Psx, yr tel que f pcq “
x´y
1 f pxq ´ f pyq
Or | f pcq| ď k ñ ď k ñ | f pxq ´ f pyq| ď k|x ´ y|
x´y
si x “ y l’inégalité est aussi vérifiée . D’où @x, y P I, | f pxq ´ f pyq| ď k|x ´ y|
Exemples
1
1. Si f : ra, bs ÞÝÑ R est de classe C1 alors f est k “ sup f pxq - lipschitzienne
xPra,bs
f : ra, bs Ñ R
2. est k “ max p2|a|, 2|b|q ´ lipshitzienne
x ÞÑ x2
f: R Ñ R
3. est 1 - lipschitzienne
x ÞÑ x
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CHAPITRE 1. LIMITE ET CONTINUITÉ
5 Fonctions complexes
Définition 10
Soit f : I ÞÝÑ C une application. On dit que f est bornée sur I si :
DM ą 0, @x P I, | f pxq| ď M
Définition 11
@ε ą 0, Dα , @x P I p0 ă |x ´ x0 | ă α ñ | f pxq ´ l| ă ε q
⃝-
b On dit que f : I ÞÝÑ C est continue en x0 si x0 P I˚ et lim f pxq “ f px0 q
xÑx0
Propriétés
¬. Soit l “ l1 ` il2 où l1 , l2 P R
Alors : f pxq ÝÑ l ðñ Rep f pxqq ÝÑ l1 et Imp f pxqq ÝÑ l2
xÑx0 xÑx0 xÑx0
. f est continue en x0 ðñ Rep f q et Imp f q le sont aussi
°. Si f : ra, bs ÞÝÑ C est continue , alors | f | est bornée et atteint ses bornes.
±. La définition du prolongement par continuité ,le théorème de composition des limites (ou des fonctions conti-
nue) la caractérisation séquentielle de la limite (ou de la continuité ) restent vraies si f est à valeur dans C.
Par contre le T.V.I , le théorème de la limite monotone , le théorème de la bijection et la dichotomie ne sont
plus valables si f est à valeurs complexes
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