Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Résumé du cours
Année 2012-2013
http://math.univ-lille1.fr/∼mimp
Septembre 2012
Contents
Chapter I. Les nombres réels et les suites numériques 1
1 Les nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1 Propriétés des réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Intervalles de R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Voisinage d’un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Borne supérieure - Borne inférieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.1 Maximum, Minimum – Majorant, Minorant . . . . . . . . . . 4
2.2 Borne supérieure - Borne inférieure . . . . . . . . . . . . . . . 4
3 Suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Quelques exemples de suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.4 Théorèmes de base sur la convergence. . . . . . . . . . . . . . 8
Il existe des nombres (réels), qui ne sont pas rationnels. Par exemple un nombre
dont le carré est 2; le périmètre d’un cercle de rayon 1.
R représente l’ensemble des nombres réels; intuitivement, on peut identifier R à
une droite “sans trou”.
On sait que
(i) L’ensemble des réels R est muni des opérations usuelles d’addition et de mul-
tiplication.
Définition 1.1. Soit E un ensemble non vide et R une relation dans E. R est une
relation d’ordre si elle est
• refléxive : xRx;
Proposition 1.1.
(i) R est Archimédien, c’est-à-dire que ∀x ∈ R, ∃n ∈ N; tel que n > x.
1.2. Intervalles de R
Théorème 1.1. (admis) Tout intervalle ouvert contient une infinité de rationnels
et une infinité d’irrationnels. (Q est dense dans R.)
1. LES NOMBRES RÉELS 3
Définition 1.3. Soit a ∈ R et V une partie non vide de R. On dit que V est un
voisinage de a si,
Remarque 2.1.
Exemple 2.1. Soit A = [−1, 3[∩Q. Etudier max(A), min(A), sup(A), inf(A).
De même pour B = {3n : n ∈ N} et C = {1 − n1 : n ∈ N∗ }.
2. BORNE SUPÉRIEURE - BORNE INFÉRIEURE 5
3. Suites numériques
3.1. Définitions
• Suite. Une suite réelle est une application u : N → R. La suite u est notée
(un )n≥0 ou simplement (un ). un est appelé le terme général de la suite.
Il arrive que la suite ne soit définie qu’à partir d’un certain entier n0 , on notera
dans ce cas (un )n≥n0 ou (un ).
• Suite monotone.
• Limite finie. Soit (un ) une suite. Soit l un réel. On dit que un tend vers
l (ou que la suite (un ) a pour limite l) quand n tend vers l’infini et on note
lim un = l ou simplement lim un = l si
n→+∞
• Limite infinie.
• Convergence. On dit que (un ) est une suite convergente si elle admet une
limite finie quand n tend vers l’infini. Dans le cas contraire (c.à.d si elle
n’admet pas de limite ou elle admet une limite infinie), on dit qu’elle est
divergente.
3.2. Propriétés
(i) Si (un ) admet une limite quand n tend vers l’infini, alors cette limite est unique.
1 1
(iv) Si lim un = l et l 6= 0, alors lim =
n→+∞ n→+∞ un l
1
(v) Si lim un = +∞, alors lim = 0.
n→+∞ n→+∞ un
(vi) Soit (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn , ∀n ≥ n0 , (n0 étant un entier).
Si ces deux suites sont convergentes, alors lim un ≤ lim vn .
n→+∞ n→+∞
(vii) (Principe d’encadrement) Soit (un ), (vn ) et (wn ) des suites telles que
un ≤ vn ≤ wn , ∀n ≥ n1 (n1 étant un entier).
Si les suites (un ) et (wn ) sont convergentes et lim un = lim wn = l, alors
n→+∞ n→+∞
(vn ) est convergente et lim vn = l.
n→+∞
∞
Formes indéterminées. +∞ − ∞ ; 0 × ∞ ; ∞ ; 0
0 ; 1∞ ; ∞0 ; 0∞ .
Exemple 3.1.
2n2 + n − 1
(a) Calculer lim .
n→∞ 3n2 − 2n + 5
sin n
(b) Calculer lim .
n→∞ n
p p
(c) Calculer lim ( n2 + n − n2 − n).
n→∞
8 CHAPTER I. LES NOMBRES RÉELS ET LES SUITES NUMÉRIQUES
• Si a = 1, un = 1 pour tout n ≥ 0.
• Si |a| < 1, lim un = 0.
n→∞
• Si |a| > 1 ou a = −1, (un ) diverge.
Théorème 3.1. Soit (un ) une suite telle que un 6= 0 à partir d’un certain rang.
un+1
On suppose que (| uun+1 |) converge et on pose lim | | = l (l ∈ R+ ).
n n→∞ un
E(α10n )
Théorème 3.2. Soit α un réel et (un ) la suite définie par un = 10n , alors
un ∈ Q et limn→∞ un = α.
1
Exemple 3.2. On étudie la suite (un ) définie par un = (1 + )n pour n ≥ 1.
n
(3) Suites adjacentes.
Définition 3.1. Soit (un )n≥n0 et (vn )n≥n0 deux suites. On dit qu’elles sont
adjacentes si
Théorème 3.4. Soit (un ) et (vn ) deux suites adjacentes, alors elles convergent
et admettent la même limite.
Exemple 3.3. On considère les suites (uP n ) et (vn ) définies par : pour tout
entier naturel strictement positif n, un = nk=1 k12 et vn = un + n2 − n12 .
Définition 3.2. Soit (un ) une suite, une suite extraite (ou une sous-suite) de
(un ) est une suite de la forme (uφ(n) ), où φ : N → N est une application
strictement croissante.
Théorème 3.5. Soit (un ) une suite convergente de limite l quand n tend vers
l’infini, alors toute suite extraite est convergente et a la même limite.
Corollaire 3.1. Soit (un ) une suite. Si (vn ) et (wn ) sont des suites extraites
qui divergent ou qui n’admettent pas la même limite, alors (un ) diverge.
Théorème 3.6. Soit (un ) une suite. Si les suites (u2n ) et (u2n+1 ) convergent
et admettent la même limite l, alors la suite (un ) converge et admet l comme
limite.
10 CHAPTER I. LES NOMBRES RÉELS ET LES SUITES NUMÉRIQUES
Exercice. Soit (un ) une suite telle que les suites extraites (u2n ), (u2n+1 ) et
(u3n ) convergent. Montrer que (un ) est convergente.
3. Montrer que pour l’une des solutions ` de l’équation ci-dessus, il existe k ∈]0, 1[
tel que ∀n ≥ 0, |un+1 − `| ≤ k|un − `|.
Définition 1.1. Une Fonction de la variable réelle à valeurs réelles est une appli-
cation f : U → R, où U est une partie de R. En général, U est un intervalle ou une
réunion d’intervalles de R. On appelle U le domaine de définition de f et on le note
Df .
Définition 1.3. Soit f : I → J. On dit que f admet une fonction réciproque s’il
existe g : J → I telle que f ◦ g = IdJ et g ◦ f = IdI .
On dit alors que g est la fonction réciproque de f et on note g = f −1 .
Proposition 1.1. Soit f une fonction définie sur I, soit J = f (I). Alors f admet
une réciproque si et seulement si f est bijective.
Théorème 1.1. Si f est strictement monotone sur I, alors f réalise une bijection
de I sur f (I). Alors la fonction réciproque f −1 de f est l’application de J dans I
qui à un élément y de J associe l’unique élément x de I vérifiant y = f (x).
2. Limites
2.1. Définitions
(i) Soit l un réel. On dit que f (x) tend vers l (ou f a pour limite l) quand x tend
vers a et on note lim f (x) = l si
x→a
• f (x) est aussi proche que l’on veut de l, pourvu que x soit suffisamment
proche de a.
• Autrement dit, pour tout intervalle ouvert J contenant l, il existe un
intervalle ouvert I (qui dépend de J) contenant a, tel que si x appartient
à I ∩ U alors f (x) appartient à J.
• Ceci est équivalent à : pour tout intervalle ouvert J centré en l, il existe
un intervalle ouvert I (qui dépend de J) centré en a tel que si x appartient
à I ∩ U alors f (x) appartient à J.
• Ceci s’écrit :
∀ > 0, ∃δ > 0, ∀x ∈ U, (0 < |x − a| < δ ) ⇒ (|f (x) − l| < ).
(ii) On dit que f a pour limite +∞ quand x tend vers a et on note lim f (x) = +∞
x→a
si
• f (x) est aussi grand que l’on veut, pourvu que x soit suffisamment proche
de a. C.à.d que pour tout intervalle du type J =]A, +∞[ (A étant un réel
qui peut être considéré > 0), il existe un intervalle I (qui dépend de J)
centré en a, tel que si x appartient à I ∩ U alors f (x) appartient à J.
• Ceci s’écrit :
∀A > 0, ∃αA > 0, ∀x ∈ U, (0 < |x − a| < αA ) ⇒ (f (x) > A).
(iii) On dit que f a pour limite −∞ quand x tend vers a et on note lim f (x) = −∞
x→a
si pour tout intervalle du type J =] − ∞, A[ (A étant un réel qui peut être
considéré < 0), il existe un intervalle I (qui dépend de J) centré en a, tel que
si x appartient à I ∩ U alors f (x) appartient à J. Ceci s’écrit :
∀A < 0, ∃αA > 0, ∀x ∈ I, (0 < |x − a| < αA ) ⇒ (f (x) < A).
• Soit l un réel. On dit que f a pour limite l quand x tend vers a à gauche et
on note lim f (x) = l si
x→a−
∀ > 0, ∃α > 0, ∀x ∈ I, (a − α < x < a) ⇒ (|f (x) − l| < ).
14 CHAPTER II. FONCTIONS RÉELLES - LIMITES ET CONTINUITÉ
• Soit l un réel. On dit que f a pour limite l quand x tend vers a à droite et on
note lim f (x) = l si
x→a+
∀ > 0, ∃α > 0, ∀x ∈ I, (a < x < a + α ) ⇒ (|f (x) − l| < ).
• Soit l un réel. On dit que f a pour limite l quand x tend vers +∞ et on note
lim f (x) = l si
x→+∞
∀ > 0, ∃A > 0, ∀x ∈ I, (x > A ) ⇒ (|f (x) − l| < ).
• On dit que f a pour limite +∞ quand x tend vers +∞ et on note lim f (x) =
x→+∞
+∞ si
∀A > 0, ∃BA > 0, ∀x ∈ I, (x > BA ) ⇒ (f (x) > A).
1
Exemple 2.1. limx→+∞ x2
= 0, et limx→+∞ ln x = +∞.
• Soit l un réel. On dit que f a pour limite l quand x tend vers −∞ et on note
lim f (x) = l si
x→−∞
∀ > 0, ∃A < 0, ∀x ∈ I, (x < A ) ⇒ (|f (x) − l| < ).
• On dit que f a pour limite +∞ quand x tend vers −∞ et on note lim f (x) =
x→−∞
+∞ si
∀A > 0, ∃BA < 0, ∀x ∈ I, (x < BA ) ⇒ (f (x) > A).
2.2. Propriétés
• Si lim f (x) = l, avec l > 0 et lim g(x) = +∞, alors lim (f g)(x) = +∞.
x→a x→a x→a
Quotient.
1 1
• Si lim f (x) = l et l 6= 0, alors lim = .
x→a x→a f (x) l
1
• Si lim f (x) = ±∞, alors lim = 0.
x→a x→a f (x)
Composée.
Si lim f (x) = l et lim g(x) = l0 , alors lim g ◦ f (x) = l0 .
x→a x→l x→a
∞ 0
Formes indéterminées. +∞ − ∞ ; 0 × ∞ ; ; ; 1∞ ; ∞0 ; 0∞ .
∞ 0
Exemple 2.2. Calculer les limites
2 2x2 +x−2
limx→0 x2x−2x+3
3 +x−5 , limx→∞ 3x2 +2x+2
, limx→+∞ sin x1 .
3. Continuité
Exemple 3.1. Soit a, b deux nombres réels. On consière la fonction f définie sur R
par
sin2 x
si x < 0;
x
f (x) = ax + b si 0 ≤ x ≤ 2;
π
2a sin( x)
si x > 2.
4
Déterminer les valeurs de a et b telles que f soit continue sur R.
• On dit que f admet un prolongement par continuité en a si lim f (x) est finie.
x→a
3. CONTINUITÉ 17
Soit f : [a, b] → [a, b] une fonction continue sur un intervale [a, b], a < b et
(un )n≥0 une suite définie par: u0 ∈ [a, b] et un+1 = f (un ), pour n ≥ 0. Alors,
2. Etudier les variations de f sur [0, +∞[, et en déduire que la suite (un ) est
croissante.
3. On pose g(x) = f (x) − x pour tout x positif. Etudier les variations de g sur
[0, +∞[ et en déduire que g admet deux racines dans [0, +∞[. On les notera
α et β avec α < β.
Théorème 3.1. Soit f : [a, b] → R une fonction continue ([a, b] étant un inter-
valle fermé borné). Alors, f est bornée et atteint dans [a, b] sa borne supérieure et
inférieure. C’est-à-dire qu’il existe deux réels m et M tel que
Corollaire 3.1. Soit f : [a, b] → R une fonction continue. Si f (a)f (b) < 0, alors il
existe c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0.
Corollaire 3.3. Soit f : [a, b] → R une fonction continue. Alors f ([a, b]) est un
segment (c.à.d un intervalle fermé borné).
Remarque 3.1. On reviendra sur les fonctions réciproques dans le chapitre suivant.
19
1.3. Propriétés
Proposition 1.2. (Dérivée d’une somme, d’un produit par un réel et d’un
produit)
Soit f et g deux fonctions dérivables en un point x0 et λ ∈ R. Alors, les fonctions
f + g, λf et f g sont dérivables en x0 et on a :
(f + g)0 (x0 ) = f 0 (x0 ) + g 0 (x0 ),
(λf )0 (x0 ) = λf 0 (x0 ),
(f g)0 (x0 ) = f 0 (x0 )g(x0 ) + f (x0 )g 0 (x0 ).
(c) Fonction arccosinus. f (x) = cos x, monotone sur [0, π]. On note f −1 =
arccos, définie sur [−1, 1] d’image [0, π], dérivable sur ] − 1, 1[ et arccos0 (x) =
1
− √1−x 2
.
• Si n est pair, elle est strictement croissante sur [0, +∞[; donc bijective
de [0, +∞[ sur [0, +∞[, elle admet une fonction réciproque appelée racine
√
n-ıème et notée x → n x, définie et continue sur [0, +∞[, dérivable sur
√ 1
]0, +∞[ avec ( n x)0 = n1 x n −1 .
• si n est impair (n 6= 1), elle est strictement croissante sur R. Elle admet
√
donc une fonction réciproque appelée racine n-ıème et notée x → n x,
√ 1
définie et continue sur R, dérivable sur R∗ , avec ( n x)0 = n1 x n −1 .
(f) Fonction sinus hyperbolique. f (x) = shx. f 0 (x) = chx > 0 sur R, f est
strictement croissante sur R, donc bijective de R sur R. f admet une fonction
réciproque que l’on note f −1 = argsh : R → R. Elle est dérivable sur R. Si
x = shy, alors argsh0 (x) = f 01(y) = chy
1
, donc argsh0 (x) = √x12 +1 .
√
Pour x ∈ R, on peut aussi montrer que argsh(x) = ln(x + x2 + 1).
(g) Fonction cosinus hyperbolique. f (x) = chx. f 0 (x) = shx est positive sur
[0, +∞[ et négative sur ] − ∞, 0]. Donc f est strictement croissantesur [0, +∞[,
et bijective de [0, +∞[ sur [1, +∞[. On note f −1 = argch la fonction réciproque.
Elle est définie sur [1, +∞[ d’image [0, +∞[. Elle dérivalbe sur ]1, +∞[ et on a
argch0 (x) = √x12 −1 .
√
Pour x ≥ 1, on a argch(x) = ln(x + x2 − 1).
22 CHAPTER III. FONCTIONS RÉELLES - DÉRIVÉES
x −x
(h) Fonction tangente hyperbolique. f (x) = th x = chx shx
= eex −e
+e−x
, bijective de
−1
R sur ] − 1, 1[ strictement croissante. On note f = argth, dérivable sur ] − 1, 1[
et argth0 (x) = 1−x 1
2.
1 1+x
Pour x ∈] − 1, 1[, argth x = 2 ln 1−x .
3. DÉRIVÉES D’ORDRE SUPÉRIEUR 23
(ii) On dit que f est n fois dérivable sur I si elle admet une dérivée nième sur I.
(iii) On dit que f est de classe C n sur I si f admet une dérivée nième sur I et si
cette dérivée nième est continue sur I.
(iv) On dit que f est de classe C ∞ sur I si f est indéfiniment dérivable sur I (f
est de classe C n sur I pour tout entier n).
Définition 4.1.
• Point critique : Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 ∈ I. On
dit que x0 est un point critique de f si f 0 (x0 ) = 0.
Théorème 4.2. (Théorème de Rolle) Soit a < b des réels et f : [a, b] → R une
fonction. On suppose que :
• f (a) = f (b).
Remarque 4.2. La règle de l’Hôpital est valable aussi pour x0 = ±∞ et les formes
indéterminées 00 , ∞
∞.
arcsin x − x
Exemple 4.1. Calculer lim .
x→0 x3
5. THÉORÈME DES ACCROISSEMENTS FINIS 25
Corollaire 5.1. Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur un intervalle [a, b] (a <
b) et dérivable sur ]a, b[. Alors,
(ii) f est croissante (resp. décroissante) sur [a, b] ssi f 0 (x) ≥ 0, ∀x ∈]a, b[
(resp. f 0 (x) ≤ 0, ∀x ∈]a, b[).
Corollaire 5.2. Si f 0 (x) > 0, ∀x ∈]a, b[ (resp. f 0 (x) < 0, ∀x ∈]a, b[), alors f est
strictement croissante (resp. strictement décroissante) sur [a, b].
Exemple 5.1.
(a) Montrer que | sin x − sin y| ≤ |x − y|.
1
(b) Pour tout t > 0, on a ln(1 + t) − ln t < t et en déduire que pour tout x > 0,
on a x ln(1 + x1 ) < 1.