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Remerciements
la réalisation de ce mémoire n’aurait jamais pû être possible sans le concours de plusieurs personnes à
qui nous tenons expréssement à témoigner notre gratitude.
En premier lieu nous adressons un grand merci à notre encadreur monsieur Souileh pour l’aide
et les nombreux conseilles judicieux dont il nous a fait bénéficier et dont nous n’aurions pû nous en
passer. Nous désirions aussi remercier nos professeurs pour avoir communiqué leur savoir, grâce auquels
nous avons appri que l’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente.
Evidemment nous n’oublions pas de mentionner monsieur Aili qui donnera de son temps en évaluant
ce travail sur lequel nous avons durement travaillé.
Enfin nous concluons cela en exprimant notre reconnaissance envers nos familles, amis et toute
personne qui a su nous accorder son soutien ainsi que son support tout au long de notre démarche.
2
Contents
1 Dérivée dans R 4
1.1 Définition et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Théorème de Rolle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Théorème de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Théorème des accroissements finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Différentielle dans Rn 5
2.1 Différentiabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Dérivées Directionnelles et Dérivées Partielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Lemme de Schwarz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4 Formule de Taylor-Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.5 Dérivées des normes de Rn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
5 Dérivée de Fréchet 12
5.1 Définition et exemples : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.1.1 Définition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
5.1.2 Exemples : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
5.2 Proposition: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
5.3 Quelques F-différentielles classique: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.3.1 Différentielle d’une application linéaire continue : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.3.2 Différentielle d’une application bilinéaire continue : . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.3.3 Différentielle d’une application multilinéaire continue : . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.4 Applications : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.5 l’Inégalitée de Holder: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.6 Quelques exemples sur les dérivées de Fréchets des fonctions : . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.7 Différentielle seconde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.7.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.8 Les points critiques d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.8.1 Définition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3
5.8.2 Exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.9 Les extremums ; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.9.1 Application : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.9.2 Exemple d’application : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4
Introduction
La différentielle joue un rôle fondamental dans l’étude de la variation des fonctions. Elle permet
de mesurer la variation d’une fonction au niveau local autour d’un point spécifique.En utilisant la
différentielle, on peut approximer la variation d’une fonction en se basant sur sa dérivée. Dans le
domaine des espaces vectoriels normés, on distingue généralement deux types de dérivées largement
utilisées : la dérivée de Fréchet et la dérivée de Gâteaux. La dérivée de Fréchet est une généralisation
de la notion traditionnelle de dérivée dans les espaces vectoriels normés. Elle permet d’analyser la
variation de la fonction dans toutes les directions possibles autour d’un point donné. En revanche, la
dérivée de Gâteaux se concentrer pécifiquement sur les variations directionnelles de la fonction. Elle
évalue comment la fonction change le long d’une direction particulière, sans considérer les autres direc-
tions. Grace à ces deux dérivées on a arrivé à analyser la régularité des fonctions, d’identifier les points
critiques où la dérivée s’annule, de résoudre des problèmes d’optimisation et d’autres applications dans
divers domaines mathématiques et scientifiques. En somme, ces dérivées offrent des outils puissants
pour comprendre, analyser et résoudre des problèmes liés aux fonctions et à leur variation.
1 Dérivée dans R
1.1 Définition et propriétés
dy
La dérivée d’une fonction f (x) représentée par f ′ (x) ou décrit le taux d’une variation de la fonction
dx
par rapport à sa variable indépendante x.
La dérivée peut étre déterminée à l’aide de différentes méthodes. Notamment en calculant la limite
f (x + h) − f (x)
suivante : f (x) = lim lorsque h tend vers 0. Ou encore en ayant recourt aux propriétés
h→0 h
de dérivation qui nous permettent de calculer des fonctions plus complexes à partir de fonctions simples.
D’un point de vue graphique, la dérivée de f en a, représente la pente de la tangente à la courbe
de la fonction au point donné. Par ailleurs, elle nous permet également de déterminer les valeurs
maximales et minimales ainsi que d’étudier la monotonie de la fonction sur un intervalle précis.
Toutefois, il est utile de souligner que certaines fonctions ne sont pas dérivables en tout points,
comme par example les fonctions discontinues. Dans ce cas de figures il serait essentiel d’avoir recourt
à des techniques plus avancées telle que la dérivée partielle.
2 Différentielle dans Rn
Le Calcul Différentiel a plusieurs objectifs, parmi lesquels l’étude locale des applications et la fourniture
d’outils pour résoudre des problèmes d’optimisation, d’équations différentielles et d’équations aux
dérivées partielles.
Pour calculer l’équation du plan tangent au graphe de f de R2 −→ R définie par f (x, y) = 3x2 +
3
y + 1 au point (2, 3), nous devons suivre les étapes suivantes :
1.Déterminer les dérivées partielles de f par rapport à x et y. ∂f ∂f
∂x = 6x , ∂y = 3y
2
∂f ∂f
2.Calculer les valeurs des dérivées partielles au point (2, 3). ∂x (2, 3) = 12, ∂y (2, 3) = 27
∂f ∂f
3.Le vecteur normal au plan tangent est donné par ( ∂x , ∂y , −1)
Donc, le vecteur normal est
(12, 27, −1).
4.Utiliser le point de tangence (2.3) et le vecteur normal pour écrire l’équation du plan tangent.
L’équation du plan tangent est de la forme Ax + By + Cz + D = 0, où (A, B, C) est le vecteur normal
et (x, y, z) est un point sur le plan.
En substituant les valeurs et simplifions on obtiendra l’équation 12x + 27y - z - 71 = 0.
2.1 Différentiabilité
Soient U ⊂ Rn un sous-ensemble ouvert de Rn et f : U → Rm une fonction définie sur Rn qui associe
à chaque vecteur de U un vecteur correspondant dans Rm
a)-La fonction f est considérée comme différentiable au point a ∈ U si les conditions suivantes sont
satisfaites :
1- Il existe une application linéaire et continue L ∈ (Rn , Rm )
2- Un nombre réel r > 0 tq B(a, r) ⊂ U
6
vecteur v
b)- Les dérivées partielles sont des dérivées d’une fonction par rapport à une variable spécifique,
en maintenant les autres variables constantes.
Soient f : U ⊆ Rn → Rm et a ∈ U :
- Notons la base canonique de Rn ; (e) = {(e1 , . . . , en } . pour j = 1, ..., n. la j-ème dérivée partielle de
f (a + tej ) − f (a) f (a1 , .., aj + t, .., an ) − f (a)
f au point a est , s’il existe, le vecteur u = lim = lim ∈
m
t→0 t t→0 t
R . C’est évident que c’est la dérivée directionnelle de f au point a dans la direction ej et donc
∂f
u = fe′ j (a) on le note (a).
∂xj
Une applicationf : U ⊂ Rn → F = Rm est continûment différentiable si et seulement si ses n
dérivées partielles existent et sont continues sur U .
Soit f : U ⊂ Rn → Rm fonction différentiable au point a ∈ U Alors :
1- Pour tout v ∈ Rn , la dérivée directionnelle de f au point a dans la direction v est égale à
dfa (v) qui représente la dérivée partielle de la fonction f par rapport à la variable a, évaluée en v. et
qui indique la façon dont la fonction f varie lorsque la variable a change, en gardant toutes les autres
variables constantes et en évaluant cette variation au point v.
La matrice n m
de la différentiel dfa dans
les bases canoniques de R et R est la matrice jacobienne.
∂f1 ∂f1 ∂f1
∂x1 ∂x2 · · · ∂xn
∂f2 ∂f2 ∂f2
···
Ja (f ) = ∂x ∂x2 ∂xn
.1 .. .. ..
.. . . .
∂fm ∂fm ∂fm
···
∂x1 ∂x2 ∂xn
Si f : U ⊂ R → R , on a : dfa (h) = fx′ 1 (a)h1 + ... + fx′ n (a)hn
n
Maintenant, l’application y 7→ ∂f ∂x (x0 + θ1 h, y) étant dérivable sur [y0 , y0 + k], une nouvelle ap-
plication du théorème des accroissements finis donne l’existence de θ2 ∈]0, 1[ tel que δ(h, k) =
∂2f
hk ∂y∂x (x0 + θ1 h, y0 + θ2 k)....(∗)
En travaillant à partir de la fonction ψ : y 7→ f (x0 + h, y) − f (x0 , y), on montrerait de même
l’existence de θ3 , θ4 ∈]0, 1[ tels que
∂2f
δ(h, k) = hk ∂x∂y (x0 + θ3 h, y0 + θ4 k)....(∗∗)
En égalant (∗) et (∗∗) et en faisant tendre h et k vers 0, on en déduit en vertu de la continuité des
∂2f ∂2f
dérivées partielles ∂x∂y et ∂y∂x en a, l’égalité de ces dernières au point a.
soient x ∈ O et d ∈ X
La limite lim f (x+hd)−f
h
(x)
lorsqu’elle existe, est appelée la limite au point x suivant la direction d.
h−→0
Notée f ′ (x; d)
soit la fonction Φ(t) = f (x + hd) définie au voisinage de 0 ∈ R, d’après la définition précédente f
n’admet une dérivée au point x dans la direction d que si Φ est dérivable en 0. Tel que Φ′ (0) = f ′ (x; d)
4.1.2 Proposition
On considére E un espace vectoriel normé.Soit l’application u → J(u), ou J est une fonction de
plusieurs variables définie sur un ouvert V de E.
4.1.3 Théorème
On dit que J est Gateaux dérivable en u ∈ E, dans la direction h ∈ E,si pour t > 0, aussi u + th ∈ V
et si la limite suivante existe ;
lim( J(u+th)−J(u)
t ) = DJu (h)
t→0
Cela signifie que la dérivée de J en u dans la direction h est égale à la limite lorsque t tend vers 0
du taux de variation de la fonction J le long de la droite passant par u et dirigée par h.
On notera que la dérivée au sens de gateaux de |u| existe en 0,car en ce point la derivée directionnelle
dépendra de h en un sens nonlineaire.
Ce qui inclue
1 2 1 2 1 2 2 1 2 1 2 1 2
[ ]dx
R
φ 2 ux + 2 u +tuh+tux hx + 2 t hx + 2 th − 2 ux − 2 u
Dh J = lim t
t→0 R
Dh J = φ [uh + ux hx ] dx
Il serait important de noter qu’il est fréquent de rencontrer des problémes d’optimizations lors d’un
échange effectué entre l’intégration et Gâteaux différentielle. La variable d’intégration x et la variable
de la directionnelle u sont évidemment différentes. Dans ce cas là, la limite t → 0 est prise en compte
en vérifiant que l’intégrale est dominé par une fonction intégrable de Lebesgue. Ainsi si les conditions
de Lebesgue sont respectées, la limite et l’intégrale peuvent être interchangées.
f (x+th)−f (x)
D’après la définition Dh f = lim t , on obtient ;
t→0
Rb
J(U ) = φ(U (x))dx sur C 0 [a, b] où φ : R → R
a
Rb
Ju′ (h) = φ′ (U (x))h(x)dx
a
Rb
J(U + th) − J(U ) = [φ(U (x) + th(x))dx − φ(U (x))]
a
J(U +th)−J(U ) Rb Rb
t = h(x)φ′ (U + oth)dx → φ′ (U )h(x)dx
a a
= Dérivée Gâteaux de J en U dans la direction h
12
√
Calculons la dérivée directionnelle de la fonction : f (x,√y) = (x − 1 3 x − y
au point (x, y) = (1, 1), le long de la direction U = ( 12 , 23 ).
D’après la définition nous savons que :
√
f (1+ 2t ,1+ t 2 3 )−f (1,1)
DU f (1, 1) = lim t
t→0
avec
√ q √
t t 3 t 3
t( 12 −
3
f (1 + 2, 1 + 2 ) = 2 2 )
D’un coté on a ;
√ √ √
t 3 9− 3 2 1+4 3
f (1 + 2 ,2 − 2t ) = − 98 t3 + 2 t + 2 t −2
5 Dérivée de Fréchet
La dérivée de Fréchet est une généralisation de la notion de dérivée classique pour les fonctions définies
sur des espaces de Banach. Elle s’applique aux fonctions qui sont différentiables en chaque point de
leur domaine. La dérivée de Fréchet mesure la linéarité de l’approximation de la fonction par une
application linéaire continue.
Rappel : Un espace vectoriel normé (X,d) est dit de Banach (complet) si chaque suite de cauchy
de X est convergente dans X .
5.1.1 Définition :
soit u ∈ ν, et F : ν −→ Y , On dit que la fonction F est différentiable au point u si une application
linéaire continue A ∈ (X, Y ) existe telle que si on considère pour un vecteur h ∈ X petit
lim F (u+h)−F
∥h∥
(u)−A.h
=0
∥h∥−→0
Autrement dit, ∀ε ≻ 0, ∃δ ≺ 0, ∥h∥X ⪯ δ =⇒ ∥F (u + h) − F (u) − A.h∥Y ⪯ ε ∥h∥X .
Si l’application A ∈ (X, Y ) existe, elle est necéssairement unique.
Notée : A = dF (u), appelée différentielle au sens de Fréchet de F en u .
5.1.2 Exemples :
1- F F (u) = c est dévibable selon Fréchet et sa dérivée dF (u) = 0 ∀u.
2- Si A ∈ (X, y), A(u + h) − A(h) = Ah donc dA(u) = A, ∀u
3- Si B = X × Y −→ Z est bilinéaire B(u + h, v + k) = B(u, v) + B(h, v) + B(u, k) + B(h, k) est
continue |B(h, k)| ⪯ C ∥H∥ ∥K∥
dB(u)(h, k) = B(h, v) + B(h, k)
4- X = H hilbert , F (u) = ∥u∥2 = ⟨u, u⟩ , dF (u) = 2 ⟨u, h⟩
5- Soit F : R3 −→ R2 définie par F (x, y, z) = (2x2 + y, 2z) La dérivée de F au sens de Fréchet
est l’opérateur linéaire A : R3 −→ R2 définie par A(h, k, i) = (4xh, k, 2i). La dérivée dépend des
coordonnées (x, y, z) et elle donne une approximation linéaire de la variation de la fonction dans
l’espace.
lemme: Si F est différentiable en u alors F est continue en u
5.2 Proposition:
Si F est Fréchet différentiable en u, elle est Gateaux différentiable en u, et dG F (u) = dF (u). Cependant
la réciproque est fausse.
exemple la fonction valeur absolue notée |x| définie sur l’espace des fonctions continues C([0, 1]).
Dérivable au sens de Gâteaux mais pas au R 1 sens de Fréchet :
Soit f : C([0, 1]) → R définie par f (g) = 0 |g(t)|dt pour toute fonction continue g sur l’intervalle [0, 1].
Au sens de Gâteaux, nous pouvons dériver cette fonction en un point g0 ∈ C([0, 1]) en considérant la
limite de la différence quotient lorsque ϵ tend vers 0 :
f (g0 +ϵh)f (g0 )
Df (g0 )(h) = lim ϵ
ϵ→0
Si g0 est différent de zéro, nous pouvons choisir h de telle sorte que g0 (t) + Rϵh(t) ait un signe constant
1
sur l’intervalle [0, 1], pour de petites valeurs de ϵ. Dans ce cas, l’intégrale 0 |g0 (t) + ϵh(t)|dt est une
fonction continue de ϵ, et donc la limite peut être calculée directement en évaluant cette fonction en
ϵ = 0. On obtient donc :
R1
Df (g0 )(h) = 0 sgn(g0 (t))h(t)dt
où sgn(x) est la fonction signe de x. Ainsi, la fonction f est dérivable au sens de Gâteaux pour tout
g0 ̸= 0.
Cependant, la fonction f n’est pas Fréchet-dérivable en tout point. Pour montrer cela, considérons
la fonction constante nulle g0 = 0. Si f était Fréchet-dérivable en g0 = 0, cela signifierait qu’il existerait
une forme linéaire continue L : C([0, 1]) → R telle que :
14
∥f (0+h)f (0)L(h)∥
lim ∥h∥ =0
∥h∥→0
pour tout h ∈ C([0, 1]). Cependant, si nous choisissons h comme une fonction constante non nulle,
alors |f (0+h)−f (0)−L(h)|
|h| = 1 pour tout |h| =
̸ 0. Par conséquent, f n’est pas Fréchet-dérivable en g0 = 0.
En résumé, la fonction valeur absolue est dérivable au sens de Gâteaux pour tout point g0 de
l’espace des fonctions continues C([0, 1]), mais n’est pas Fréchet-dérivable en g0 = 0.
Opération sur les applications différentiables :
1 Supposons que F et G soient deux applications de ν vers Y . Si F et G sont différentiables en un
point u appartenant à G, alors ∀λ, φ réels, λF + φG est différentiable en u et : d(λF + φG)(u) =
λdF (u) + φdG(u)
5.4 Applications :
J(u) = 21 a(u, u) − b(u)
Ju′ (h) = a(u, h) − b(h)
-Soit E = C 0 [a, b] l’ensemble des fonctions continues sur [a, b]
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Rb
J(u) = a ϕ(u(x))dx où ϕ : R → R donnée et vérifiant certains propriétées ( ϕ ∈ C 1 (R))
Rb
-Soit E = Lp [a, b] = u : [a, b] → R, a |u(x)|P dx ≺ +∞
Rb
Ju′ h = a ϕ′ (u(x))h(x)dx
ϕ ∈ C 1 (R), |ϕ(t)| ⪯ C1 |t|p
|ϕ′ (t)| ⪯ C2 |t|p−1
Rb
J(U ) = φ(U (x))dx
a
Rb
JU′ (h) = φ′ (U (x))h(x)dx
a
Rb
J(U + th) − J(U ) = [φ(U (x) + th(x)dx − φ(U (x))]
a
J(U +th)−J(U ) Rb Rb
t = h(x)φ′ (U + θth)dx → φ′ (U )h(x)dx
a a
5.7.1 Définition
Soient X et W deux espaces de Banach. Soit U un ouvert de X et J une fonction définie sur U et
à valeurs dans W . On dit que f est deux fois différentiable en un point a de U si et seulement si f
est différentiable dans un voisinage Va de a et si l’application x → DJ(x) de Va dans L(X; W ) est
différentiable en a. La différentielle de cette application est appelée la différentielle seconde de J en
a et est notée D2 J(a) ou f ′′ (a). Ainsi, D(Df ())(a) = D2 f (a) (ou encore (f ′ ())′ (a) = f ′′ (a)). Par
définition, la différentielle seconde D2 f (a) appartient à L(X; L(X; Y )). En utilisant l’isomorphisme
entre L2 (X; Y ) et L(X; L(X; Y )), on identifie D2 f (a) à une application bilinéaire continue de X × X
dans W de la manière suivante : D2 f (a)(d, σ) = (D2 f (a)d)σ, pour tout d ∈ X et tout σ ∈ X.
5.8.2 Exemple :
Considérons la foction J : R2 −→ R2 définie par J(x, y) = (x2 + 3y 2 , xy).
Afin de trouver les points critiques de cette fonction:
1)- Tout d’abord, nous calculons les dérivées partielles de f par rapport à x et y : ∂J ∂x = (2x, y)
∂J
∂y = (6y, x)
2)- Ensuite, nous utilisons ces dérivées partielles pour former la dérivée de Fréchet de J en un point
(x, y) : Df (x, y) = ( ∂J ∂J
∂x , ∂y ) = ((2x, y), (6y, x))
3)- Maintenant, nous recherchons les points (x, y) annulateur de la dérivée de fréchet :
(2x,y) = (0,0) (équation pour la dérivée partielle par rapport à x) (6y,x) = (0,0) (équation pour la
dérivée partielle par rapport à y)
La première équation nous donne x = 0, et la deuxième équation nous donne y = 0.
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References
[1] Dérivées de Gâteaux, /https://www.editions-ellipses.fr/PDF/9782340005228 extrait.pdf