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Rapport de Laboratoire
Reda Daoudi
E-Mail : Mhammed.Daoudi@etu.unige.ch
09/11/2022
Table des matières
1 introduction 2
2 Theorie 2
2.1 Courant et tension alternatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.2 Elements linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.3 L’impédance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.4 Déphasage ou phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.5 Les éléments linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.6 Le circuit R-L-C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 manipulation 6
4 expérience/analyse de données 7
4.1 La résistance R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 La bobine L . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.3 La capacité C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.4 Circuit résonnant R-L-C série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
E2 2 THEORIE
1 introduction
Le but de cette expérience est d’étudier le signal sinusoı̈dal émis par un courant alternatif
passant par trois éléments de base de l’électricité (la résistance,la bobine, la capacité).
2 Theorie
oú I0 et V0 sont les valeurs de crête du signal, ϕ est la phase entre la tension par rapport au
courant et ω la pulsation. On peut mettre la fréquence du signal (v) en relation avec la pulsation :
ω = 2πν = 2πT
. Avec T la période du signal.
Se sont d’éléments des éléments oú la tension varie linéairement avec le courant. On peut
penser par exemple à la loi d’Ohm qui prédit pour une résistance la relation suivante : V = RI.
Dans ce cas, la tension V varie linéairement avec le courant I.
2.3 L’impédance
Concernant les éléments électriques linéaires, on peut établir une relation avec les valeurs
de crêtes du courant et de la tension comme suit :
V0 = Z(ω) · I0 (3)
Z(ω) est donc l’impédence de l’élément linéaire qui dépend géralement de la fréquence du signal.
L’impédence est indépendante au courant qui la traverse et peut être définit comme suit :
[Z(ω)] = V A− 1 = Ω (4)
Cette équation est donc identique à la loi d’Ohm si on prend une résistance comme élément linéaire
qui devient donc l’impédence.
2
E2 2 THEORIE
Souvent, les maximas des oscillastions ne coı̈ncident pas. Cette différence se traduit par un
déphasage ϕ entre le courant (I = I0 sin(ωt)) et la tension (V = V0 sin(ωt + ϕ)).
Poursuivons avec quelques descriptions des éléments linéaires que nous allons étudier :
- La résistance R
V (t) = R · I(t)
V0 sin(ωt + ϕ) = R · I0 sin(ωt)
V0
d’oú ZR = I0
=Rϕ=0
Sur ce graphique, on peut voir que l’intensité et la tension sont en phase donc il n’y a pas
d’élément ϕ pour cette élément linéaire.
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E2 2 THEORIE
- La bobine L
dI(t)
V (t) = L
dt
dI0 sin(ωt) π
V0 sin(ωt) = L = ωLI0 cos(ωt) = ωLI0 sin(ωt + )
dt 2
V0
d’oú ZL = I0
= ωL ; ϕ = + π2
π
On peut voir que la courbe de la tension est en retard par rapport à l’intensité de 2
et ne
sont donc plus en phase.
- La capacité C
Q
C=
V
;
dQ
I(t) =
dt
Z Z
Q(t) 1 1 I0 I0 π
V (t) = = I(t)dt = I0 sin(ωt)dt = − cos(ωt) = sin(ωt −
C Q C ωC ωC 2
V0 1
d’oú ZC = I0
= ωC
; ϕ = − π2
π
On peut voir que dans ce cas il y’a un décalage de 2
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E2 2 THEORIE
Pour crée un circuit R-L-C, on applique une tension alternative V (t) à un branchement
comportant une résistance, une bobine et une capacité. La loi de Kirchoff est appliqué à se circuit :
V (t) − VR − VC − VL = 0
Z
1 dI(t)
V (t) − R · I(t) − I(t)dt − L =0
C dt
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E2 3 MANIPULATION
r
1 2
Z(ω) = (ωL − ) + R2 (5)
ωC
1 ωr 1
ωr = √ ; νr = = √ (6)
LC 2π 2π LC
Z(ω = ωr ) = R (7)
3 manipulation
Pour ces expériences, nous allons utiliser l’oscilloscope pour mesurer nos données. L’os-
cilloscope est divisé en trois groupes : - Horizontal ( zone brune ) - Vertical ( zone bleue ) -
synchronisation / trigger ( zone verte )
Pour nos expérience, que 2 groupes est utilisés : la zone horizontal et vertical.
- Groupe horizontal : Comme son nom l’indique, il permet de modifier la position des
signaux à l’écran de façon horizontal. Avec la roue du bas (sec/div), on peut régler la vitesse du
spot allant de gauche à droite. On appelle celà, ”la vitesse de balage”, cette dernière est donnée
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
en unité de temps par cm. On doit donc régler se paramètre par rapport à la fréquence/période
étudiée.
- Groupe vertical : On peut également modifier la position vertical dans la zone ”vertical”
avec la roue ”position”. On peut également ajuster la sensibilité de l’appareil qui est en unité de
tension par cm ( volts/div). Même pricipe s’il y’a plusieur canaux.
L’oscilloscope nous donne plusieurs informations sur les signaux étudié. En effet, sur l’écran,
on peut voir les valeurs de tension de crête, la fréquence et le déphasage des deux signaux. Pour
les réglages techniques, nous allons débuter avec une fréquence de 1kHz et une amplitude à 10V
(20V crête à crête), de plus il faut brancher la sorti du générateur au canal 1 (signal de référence).
Bien évidemment il faut vérifier que toutes l’installation soit stable.
4 expérience/analyse de données
Nous allons procéder à un premier test avec un circuit simple, une résistance R = 100KΩ
en série connectée au générateur et un élément linéaire Z connecté à la résistance. Le but est de
montrer expérimentalement que le courant de crête I0 reste constant sur une certaine plage de
fréquence. Cette dernière est donnée par la relation suivante :
VG
I0 = (8)
R
avec VG la tension de crête du générateur et VZ est la tension aux bornes de l’élément linéaire Z.
De ce fait, un premier parcours ne passant pas par la résistance fera office de tension de référence
pour mesurer la phase de différence avec le courant et la tension aux bornes de Z. Grâce à celà, on
a pu calculer le courant I0 en réglant la tension de crête à 10V . On trouve donc un courant I0 de
0, 0001V /Ω que nous allons utiliser pour les 4 expériences. Nous allons expérimenter les 3 éléments
électriques linéaires introduits dans la théorie et pour finir les rassamblers dans un circuit. Nous
commencerons par établir une fréquence de base de 1Kherz et nous augmenterons de 0, 5Kherz
jusqu’à une limite de 5Kherz. 3 éléments vont êtres pris en comptes : - La tension aux bornes de
l’élément linéaire - L’impédence de l’élément - La phase de différence avec le signal de référence
Dans chaques cas, Le montage reste similaire sauf qu’à la place de l’élément Z dans le
début de cette section, se sera l’un des éléments linéaires étudiés.
4.1 La résistance R
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
On peut contaster que les valeurs VR et ZR sont constantes pour toutes les valeurs de
νR . Ces valeurs sont cohérentes puisque la théorie nous indique que la tension aux bornes d’une
résistance est linéaire avec le courant qui la traverse. Puisque ce dernier ne change pas, la tension
VR reste inchengée, de plus, par définition de l’impédence, cette dernière ne change pas non plus
et vaut R (1KΩ). Noter bien qu’il y’a une certaine incertitude de ±141, 42Ω sur l’impédence ZR ,
celà est dû à une impréscision pour VR (±0, 01) et de I0 (±0, 0001) à cause du matériel utilisé. On
peut représenter graphiquement l’impédence avec la fréquence :
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
Concernant le déphasage, on peut constater qu’il n’est pas très régulier. Néanmoins, il
tourne autour de zéros, ce qui justifie la théorie qu’on n’a émise (ϕ = 0) :
4.2 La bobine L
VL
Caractéristique d’une bobine L : ZL = I0
= ωL On prend les mêmes données que pour
l’expérience précédente :
ν [Kherz] 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
VL [V] 0,075 0,11 0,15 0,185 0,225 0,265 0,335 0,380 0,435
ZL (±1Ω) [Ω] 750 1100 1500 1850 2250 2650 3350 3800 4350
ϕ 80 81,3 86,4 81 85 84 82,5 87,3 85
Ces données sont très différentes de celles prises pour la résistance. Que se soit pour
l’impédence ou la tension de crête, les valeurs augmentes avec la fréquence du signal. Il y’a
également un déphasage important entre les signaux, leurs valeurs n’est pas exactement égales
à la valeur théorique ( π2 ) mais elles s’en rapproche avec une moyenne de ϕ ≃ 83, 6.
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
On trouve une pente d = 815, 625 ± 18, 09 donc en divisant cette valeur par 2π, on trouve
la valeur L = 0, 13 ± 0, 03 ce qui conclut cette expérience.
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
4.3 La capacité C
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
On peut, comme pour la bobine, estimer la valeur C. Pour celà, nous avons calculer l’inverse
de l’impédence. On a finalement la relation Z1C = ωC = 2πνC. Remarquer que c’est exactement
la même situation que pour la bobine mais que cette nous calculons C. En divisant la pente du
graphique Z1C en fonction de la fréquence par 2π, on retombe sur la capacité C.
1
Figure 11 : ZC en fonction de la fréquence ν pour la capacité
On peut dicerner une tendance concernant le déphasage, elle suit une pente décroissante
quand la fréquence augmente. Concrètement, le signal mesuré est d’abord ”en avance” par rapport
au signal de référence puis progressivement, les rôles s’inversent. Ce qui donne ce graphique, qu
passage il y’a un bref moment oú les signaux sont en phase vers ≃ 2, 2Kherz. C’est à cet endroit
que nous allons chercher nôtre valeur de résonnance.
Nous allons estimer la fréquence de résonnance νRLC de deux manière différentes. La
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
On peut constater que le maximum d’amplitude se trouve bien entre 2 et 2, 5Kherz. Pour
plus de préscision, on reprend des données dans cette zone. On trouve un maximum à VR = 8, 6V
et à une fréquence ν = 2, 23Kherz.
On va vérifier ce résultat avec un calcul théorique avec les valeurs de L et C calculés
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E2 4 EXPÉRIENCE/ANALYSE DE DONNÉES
1
avec l’amplitude de résonnance ωRLC = √LC . En incorporant les valeurs déja calculés dans
les autres expériences, celà nous donne une valeur de νRLC = 2, 126Kherz. Ce qui reste proche de
nôtre valeur estimée avec l’expérience.
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