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c S.

Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI

Cinématique d’un point matériel

Table des matières


1 Généralité 2
1.1 Repère d’espace R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Repère du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Notion d’un référentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 Point matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2 Différentes systèmes de coordonnées 3


2.1 Base orthonormée directe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Coordonnées cartésiennes (x,y,z) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.3 Coordonnées cylindriques (r, θ, z) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.4 Coordonnées sphériques (r, θ, ϕ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

3 Vitesse et accélération d’un point matériel 6


3.1 Trajectoire d’un point matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Vitesse d’un point matériel dans un référentiel R donné . . . . . . . . . 7
3.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.2 Vitesse en coordonnées cartésiennes . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.3 Vitesse en coordonnées cylindriques . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.4 Vitesse en coordonnées sphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3 Accélération d’un point matériel dans un référentiel donné . . . . . . . 8
3.3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3.2 Accélération en coordonnées cartésiennes . . . . . . . . . . . . . 8
3.3.3 Accélération en coordonnées cylindriques . . . . . . . . . . . . . 9
3.3.4 Accélération en coordonnées sphériques . . . . . . . . . . . . . . 9
3.4 Repère de Frenet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.4.2 Abscisse curviligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.4.3 Expression de la vitesse dans le trièdre de Frenet . . . . . . . . 10
3.4.4 Expression de l’accélération d’un point M dans le trièdre de Frenet 11

4 Exemples de mouvement 11
4.1 Mouvement rectiligne uniforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Mouvement rectiligne d’accélération constante . . . . . . . . . . . . . . 11
4.3 Mouvement rectiligne sinusoı̈dal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.4 Mouvement circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.5 Mouvement hélicoı̈dal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

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La cinématique consiste à étudier et à décrire les mouvements indépendamment des


causes qui les produisent . Les notions de vitesse,accélération,trajectoire,changement
de référentiel,appartiennent à la cinématique .

1 Généralité
1.1 Repère d’espace R
I Solide (solide indéformable) : il s’agit d’un système matériel (S) dont les dis-
tances,entre deux points quelconques,restent invariables au cours du temps .
−−→
∀N, P ∈ (S) : d = ||N P || = cte
I Repère d’espace : il s’agit d’un système de coordonnées (origine et trois axes ) lié
à un solide (S) de référence .
• Exemple : repère cartésien (O,OX,OY,OZ) .

1.2 Repère du temps


• Un repère temporel nécessite une horloge et une origine des temps pour repérer
parfaitement l’instant d’un événement .
• Le repérage suppose implicitement une orientation du temps du passé vers le fu-
ture qui s’appuie sur l’irreversibilité fondamentale de l’évolution des phénomènes
physiques .

1.3 Notion d’un référentiel

Définition : Un référentiel est un ensemble de repère de l’espace et d’un repère temporel

• Remarque : On confond le plus souvent en mécanique classique référentiel et


repère spatial sans préciser le repère temporel
• Exemple : Référentiel terrestre : référentiel lie à la terre

1.4 Point matériel

Définition : Un point matériel est un point géométrique de masse m (caractéristique


physique) repéré par ses trois coordonnées .

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2 Différentes systèmes de coordonnées


2.1 Base orthonormée directe

Définition : Une base (→ −u 1, →



u 2, →

u 3 ) est dite orthonormé directe si :
• →−u 1, →

u 2, →

u 3 sont unitaires : ||→−u 1 || = ||→

u 2 || = ||→

u 3 || = 1

− →
− →

• u , u , u sont orthogonaux entre eux
1 2 3

• Le sens de →

u 3 est donné par la régle de tire-bouchon



u3

• Régle
On visse suivant le sens qui amène → −u1

− →

vers u 2 et l’on progresse suivant u 3 donc


(→

u 1, →

u 2, →

u 3 ) est directe . u2



u1

2.2 Coordonnées cartésiennes (x,y,z)


Z

• →
−e x, →

e y, →
−e z sont des vecteurs uni- z
taires
• la base (→−e ,→
x
−e ,→
y
−e ) est orthonormée
z
M
et directe
• les vecteurs de base → −
e x, →

e y, →

e z ne
dépendent pas du point de l’espace →

ez →

ey
O y
considéré . →
− Y
Soit H la projection orthogonal de M ex
sur le plan (→−
e x, →

e y) x
H
X
−−→
I Vecteur position OM (
−−→
−−→ −−→ −−→ OH = x→
−e x + y→

ey
OM = OH + HM avec −−→ →
− donc
HM = z e z
−−→
OM = x→

e x + y→

e y + z→

ez
−−→
I Vecteur déplacement élémentaire dOM
Supposons que le point M effectue un déplacement élémentaire de M à M’ tel que
x + dx
−−→0 y + dy avec d− −→ −−→ −−→ −−−→
OM = OM 0 − OM = M M 0

OM =
(→

e x, →

e y, →


e z ) z + dz
−−→
dOM = dx→

e x + dy →

e y + dz →

ez

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I Autrement :
−−→
dOM = d(x→ −e x + y→

e y + z→
−e z ) = dx→
−e x + xd→

e x + dy →

e y + yd→

e y + dz →

e z + zd→

ez

− →
− →

d e x = d e y = d e z = 0 car les vecteurs sont indépendants du point M,donc sont
fixes
−−→
dOM = dx→ −
e x + dy →

e y + dz →

ez

2.3 Coordonnées cylindriques (r, θ, z)


I Symétrie cylindrique

Définition : Une distribution de masse,présente une symétrie cylindrique d’axe (oz)


s’elle est invariante par translation parrallélement à l’axe (oz),et si une rotation quel-
conque autour de (oz) laisse invariante la distribution .

I Pratiquement : Un problème possédant une symétrie cylindrique,il est necessaire


de travailler avec les coordonnées cylindriques .
Z



ez →


−−→ −−→ −−→
OM = OH + HM = r→

e r + z→

ez M
avec →

er
• r ∈ [0, +∞[


ez →

ey
• θ ∈ [0, 2π]

− O Y
• z ∈] − ∞, +∞[ ex →


θ r
H →

er
X
−−→
I Vecteur déplacement élémentaire dOM
Y
• →

e r = cos θ→

e x + sin θ→

ey


eθ →

• e = − sin θ e + cos θ→


θ


x

e y er
d→
−er
• = − sin θ→

e x + cos θ→−
ey=→ −
eθ H

d→
−eθ →

ey θ
• = − cos θ→
−e x − sin θ→

e y = −→−
er X
dθ →

ex

Résultat
d→
−er →
• =− eθ

d→
−eθ
• = −→ −
er

−−→ →

• dOM = dr→ −
e r + rd→

e r + dz →

e z + zd→

e z avec d→

ez= 0

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−−→
dOM = dr→

e r + rdθ→

e θ + dz →

ez
la composante suivant :
• →

e : radiale
r

• →

e θ : orthoradiale


• e z : axiale
I On peut passer des coordonnées cylindriques aux coordonnées cartésiennes :
• x = r cos θ
• y = r sin θ
• z=z
•Remarque : Lorsque le mouvement se fait dans le plan z = cte on parle des
−−→
coordonnées polaires (r, θ) : dOM = dr→

e r + rdθ→


I La base des coordonnées cylindriques est locale .

2.4 Coordonnées sphériques (r, θ, ϕ)


I Symétrie sphérique

Définition : Une distribution est dite à symétrie sphérique s’elle est invariante par
rotation autour de tout axe passant par le centre de symétrie .

−−→
I Vecteur position OM
Z



er



−−→ M
OM = r→

er



• r ∈ [0, +∞[ θ
• θ ∈ [0, π]
• ϕ ∈ [0, 2π] Y

ϕ →


X
I Vecteur déplacement élementaire
On montre que
−−→
dOM = dr→ −
e r + rdθ→

e θ + r sin θdϕ→

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•Remarque
Z

• le plan correspond à ϕ = cte est le


plan méridien
• le plan correspond à θ = cte est plan
parrallèle θ = cte
π Y
• le plan correspond à θ = est le plan π
2 θ=
équatoriel 2
ϕ = cte
X
I On peut passer des coordonnées sphériques aux coordonnées cartésiennes :
• x = r sin θ cos ϕ
• y = r sin θ sin ϕ
• z = r cos θ
I Cas particulier : Repère terrestre
Z


• (M, →−
e r, →

e θ, →

e ϕ) repère ter- N
er
restre M
• −
→e vers le sud
θ
θ


λ eθ
• →

e ϕ vers l’est
π
• λ = − θ : latitude
2 plan equatoriel
S

3 Vitesse et accélération d’un point matériel


3.1 Trajectoire d’un point matériel

Définition : la trajectoire d’un point matériel est une courbe représentant l’ensemble des
positions M (t) occuppées par le point matériel au cours de son mouvement .

• Exemple : Considérons les équations paramètriques en coordonnées cartésiennes



 x(t) = r cos ωt
y(t) = r sin ωt ⇒ x2 + y 2 = r2
z(t) = 0

c’est l’équation du trajectoire : cercle de rayon r et de centre O(0, 0)

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3.2 Vitesse d’un point matériel dans un référentiel R donné


3.2.1 Définition
Z →

V
M (C)
M’
Soient M et M’ les positions d’un mobile aux
instants voisins t et t+∆t dans un référentiel
d’étude R d’origine O .
Y
O

X


Définition : On définit la vitesse V (M/R) du point M par rapport à R par
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→

− [OM (t + ∆t) − OM (t)] [OM 0 − OM ] dOM
V = lim = lim =
∆t→0 ∆t ∆t→0 ∆t dt

−−→

− dOM
V (M/R) =
dt
unité : m.s−1


• la vitesse V est portée par la tengente en M .

3.2.2 Vitesse en coordonnées cartésiennes


−−→
• OM = x(t)→−
e x + y(t)→

e y + z(t)→

ez
dx


 ẋ = = vx


 dt
−−→




− dOM dx →
− dy →
− dz →


dy
• V = = ex+ ey+ e z : on pose ẏ = = vy
dt dt dt dt 
 dt



 ż = dz = vz



dt


V (M/R) = ẋ→

e x + ẏ →

e y + ż →
−ez


V (M/R) = vx →

e x + vy →

e y + vz →

ez

3.2.3 Vitesse en coordonnées cylindriques


−−→
• dOM = dr→− e r + rdθ→−
e θ + dz →

ez
dr


 vr = = ṙ = vitesse radiale


 dt
−−→



dOM dr →
− dθ →
− dz →



• = e r +r e θ + e z : on pose vθ = r = rθ̇ = vitesse orthoradiale
dt dt dt dt 
 dt



 vz = dz = ż



dt
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V (M/R) = ṙ→

e r + rθ̇→

e θ + ż →

ez


V (M/R) = vr →

e r + vθ →

e θ + vz →

ez

3.2.4 Vitesse en coordonnées sphériques


−−→
• En coordonnées sphériques dOM = dr→ −
e r + rdθ→
−e θ + r sin θdϕ→


−−→

− dOM dr − dθ − dϕ −
• V (M/R) = = → er+r → e θ + r sin θ → eϕ
dt dt dt dt
dr


 vr = = ṙ



 dt




on pose vθ = r = rθ̇


 dt


 vϕ = r sin θ dϕ = r sin θϕ̇



dt


V (M/R) = ṙ→ −e + rθ̇→
r

e + r sin θϕ̇→
θ
−e ϕ



V (M/R) = vr →

e r + vθ →

e θ + vϕ →

3.3 Accélération d’un point matériel dans un référentiel donné


3.3.1 Définition

Définition : L’accélération d’un point M par rapport à un référentiel R est défini par

− −−→

− d V (M/R) d2 OM
a (M/R) = = /R
dt dt2

• unité de l’accélération est m.s−2

3.3.2 Accélération en coordonnées cartésiennes




• V (M/R) = ẋ→ −e x + ẏ →

e y + ż →
−ez


d V (M/R)
• →

a (M/R) = = ẍ→
− e x + ÿ →

e y + z̈ →

ez
dt

−a = ẍ→ −e x + ÿ →

e y + z̈ →

ez


a = ax →

e x + ay →

e y + az →

ez
avec : 
d2 x
a = ẍ =


 x



 dt2


d2 y

ay = ÿ =


 dt2


d2 z



 az = z̈ =

dt2

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3.3.3 Accélération en coordonnées cylindriques




• V (M/R) = ṙ→ −e r + rθ̇→

e θ + ż →

ez



− d V (M/R) →
− d→
−er →
− →
− d→
−eθ
• a (M/R) = = r̈ e r + ṙ + ṙθ̇ e θ + rθ̈ e θ + rθ̇ + z̈ →

ez
dt dt dt
d→−er d→−er
I = θ̇ = θ̇→
−eθ
dt dθ
d→−eθ d→−eθ
I = θ̇ = −θ̇→−er
dt dθ


a (M/R) = (r̈ − rθ̇2 )→

e r + (2ṙθ̇ + rθ̈)→

e θ + z̈ →

ez


a (M/R) = ar →

e r + aθ →

e θ + az →

ez

 ar = r̈ − rθ̇2

avec : a = 2ṙθ̇ + rθ̈


 θ
az = z̈

3.3.4 Accélération en coordonnées sphériques




• V (M/R) = ṙ→ −
e r + rθ̇→

e θ + r sin θϕ̇→


• on montre que


a (M/R) = ar →

e r + aθ →

e θ + aϕ →


avec
ṙ − r[θ̇2 + ϕ̇2 sin2 θ]

 ar =
a = 2ṙθ̇ + rθ̈ − rϕ̇2 sin θ cos θ
 θ
aϕ = 2rϕ̇θ̇ cos θ + 2ṙϕ̇ sin θ + r sin θϕ̈

3.4 Repère de Frenet


3.4.1 Définition

•Repère de Frenet (M, → −e t, →



e n, →

e b ) : son origine est confondu avec le point matériel,le


vecteur unitaire e t est tangentiel au trajectoire en point M et dirigé suivant le sens
du mouvement,le vecteur unitaire → −e n est normale à →
−e t et dirigé suivant la cavité du
trajectoire,le vecteur →

e b est défini par →−eb=→ −
et x→ −
en



et


ebx (C)
M



en

• (→

e t, →

e n, →

e b ) : trièdre de Frenet

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3.4.2 Abscisse curviligne

Considérons un point matériel de masse m


qui se déplace le long de (C) M
(C)
• à l’instant t0 le point matériel M se
trouve en M0 (x0 , y0 , z0 ) M0
• à l’instant t = t0 +dt la point matériel
M se trouve en un point
Y
M 0 (x0 + dx, y0 + dy, z0 + dz)

X
I On appelle abscisse curviligne s du point matériel M le long de (C) à partir de
M0 ,la longuer d’arc s = M
\ 0M .

I l’abscisse curvilgne élémentaire ds est


p
ds = M0 M 0 = (dx)2 + (dy)2 + (dz)2
I l’abscisse curviligne s
Z M
s= ds
M0

• Rayon de corbure R
−−→ −−→ − −−−→ −
I dOM = ||dOM ||→ e t = ||M M 0 ||→
et Z
−−→
dOM = ds→

et M’
M
−−→

− dOM
et=
ds
I On définit le rayon de corbure R en M Y
par
d→−
et →

en
= X
ds R

3.4.3 Expression de la vitesse dans le trièdre de Frenet


−−→ −−→

− dOM dOM ds ds −
V (M/R) = = = → et
dt ds dt dt

− ds −
V (M/R) = → et
dt
F Remarque : La vitesse de M par rapport au référentiel de Frenet est nulle .

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3.4.4 Expression de l’accélération d’un point M dans le trièdre de Frenet



− ds −
• V = → et
dt


ds d→
−  2 →

− dV d2 s →
− et d2 s →
− ds d−et
• a = = 2 et+ = 2 et+
dt dt dt dt dt dt ds
 2 →

− d2 s →
− ds −en
a = 2 et+
dt dt R
ds
• V =
dt

− dV →
− V 2→

a = et+ e n = aT →

e T + aN →

eN
dt R

dV
 aT = = accélération tangentielle


dt

2
 aN = V


= accélération normale

R

4 Exemples de mouvement
4.1 Mouvement rectiligne uniforme
Considérons un point M qui se déplace le long d’axe (ox)

O M
X

− →

ux V


• le mouvement de M est rectiligne uniforme si →

a = 0

x
• à t = 0 :M 0
v0
dv dx
a= = 0 ⇒ v = cte = v0 =
dt dt
x(t) = v0 t + x0

4.2 Mouvement rectiligne d’accélération constante


I Le point matériel M se déplace rectilignement avec une accélération constante a0
et une vitesse initiale v0 .
I le mouvement est accéléré si ||→

v || croı̂t ⇒ ||→

v ||2 croı̂t donc


d|| v ||2 →

dv
= 2→

v. = 2→−v→ −
a >0
dt dt

−v .→
−a >0
I le mouvement est retardé si ||→

v || décroı̂t ⇒ ||→

v ||2 décroı̂t donc
d||→

v ||2 d→
−v
= 2→

v. = 2→

v→ −a <0
dt dt

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v .→

a <0
I équation du mouvement

dv
• a0 = ⇒ v(t) = a0 t + cte : avec v(0) = v0 = cte
dt
v(t) = a0 t + v0
dx 1
• v= = a0 t + v0 ⇒ x = a0 t2 + v0 t + cte : avec x(0) = x0 = cte
dt 2
1
x(t) = a0 t2 + v0 t + x0
2
I équation indépendante du temps
 2  
v − v0 1 v − v0 v − v0
t= ⇒ x − x0 = a0 + v0
a0 2 a0 a0
v 2 − v02 = 2a0 (x − x0 )

4.3 Mouvement rectiligne sinusoı̈dal

Définition : Considérons un point matériel se déplçant sur l’axe (ox) ,on dit que le mou-
vement de M est sinusoı̈dal rectiligne si l’abscisse x du point matériel est relié à son
accélération par une relation de type : a = −kx avec k = cte donc l’équation du mouve-
ment s’écrit :

ẍ + kx = 0

• Solution de l’équation du mouvement


la solution s’écrit sous la forme suivante :

x(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
√ 2π
• ω= k : pulsation du mouvement : rad.s−1 et T =
ω
• Xm : amplitude
• ϕ : phase à l’origine
dx
• la vitesse v = = ẋ(t) = −ωXm sin(ωt + ϕ)
dt
• 
ϕ et Xm sont déterminés à partir des conditions initiales
x(0) = X0
ẋ(0) = V0
x(0) = X0 = Xm cos ϕ et V0 = −ωXm sin ϕ
r
V2
Xm = X02 + 02
ω

V02
tan ϕ = −
ωX0

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4.4 Mouvement circulaire


• Le mouvement de M est circulaire si la trajectoire décrit par M est circulaire .
• On définit la vitesse angulaire de M par

ω= = θ̇
dt
• le mouvement est circulaire uniforme si ω = cte
• Pour étudier ce mouvement il est préférable d’utiliser la base polaire (→

e r, →

e θ)
Y


V


er M


eθ θ
X

−−→
• OM = R→

e r : avec R le rayon du cercle

−−→

− OM d→−er dθ
• V = =R = Rω →

e θ : avec ω = = θ̇
dt dt dt


V = Rω →−




− dV d→
−eθ
• a = = Rω̇ →

e θ + Rω
dt dt

−a = Rω̇ →
−e − Rω 2 →
−e
θ r



a = ar →

e r + aθ →

 ar = −Rω 2

accélération radiale

aθ = Rω̇ accélération orthoradiale



• ω = cte = ⇒ θ(t) = ω.t + θ0
dt
aθ = 0 donc →−
a = ar →

e r = −Rω 2 →

er

4.5 Mouvement hélicoı̈dal



 x(t) = r cos ωt
I Les équations paramétriques : y(t) = r sin ωt : avec α, ω, r sont des constantes
z(t) = αt

• dans le plan xoy le mouvement est circulaire uniforme de centre O de rayon


r et une vitesse angulaire ω.
• suivant oz le mouvement est rectiligne uniforme de vitesse α .

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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI

Conclusion : le mouvement hélicoı̈dal est la superposition du mouvement rectiligne


uniforme et le mouvement circulaire uniforme

Y
p r

r
X

− →

I la vitesse ẏ →
p V = ẋ e x + √

e y + ż →

e z = rω(− sin ωt→

e x + cos ωt→

e y ) + α→

ez
2 2 2 2 2
V = ẋ + ẏ + ż = r ω + α = cte 2

I le pas d’hélice : p = z(t + T ) − z(t) = αT



p= α
ω

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c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI

Dynamique d’un point matériel dans un référentiel galiléen

Table des matières


1 Notion de force 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Classification des forces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Forces usuelles en mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.1 Force gravitationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.2 Force de rappel d’un ressort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3.3 Force de contact entre un point matériel et un solide . . . . . . 5
1.3.4 Force de frottement fluide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 Lois de Newton 6
2.1 Principe de d’inertie (1er loi de Newton) . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Principe fondamental de la dynamique (2d loi de Newton) . . . . . . . 6
2.3 Loi des actions réciproques (3em loi de Newton) . . . . . . . . . . . . . . 6

1/6

c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI

L’objectif de la dynamique est de prévoir le mouvement d’un corps dans son environne-
ment . Connaissant l’état mécanique (position ,vitesse) d’un corps à l’instant t = 0,on
peut déterminer son état mécanique à l’instant t ,ce système est dit déterministe car
il évolue de manière prévisible à partir de son état initial .

1 Notion de force
1.1 Définition


Définition : On définit la force f comme étant tout action capable de provoquer le
mouvement ou de modifier le vecteur vitesse d’un point matériel .

• Exemples
I force gravitationnelle
I force de frottement

1.2 Classification des forces


On distingue entre deux types de forces :
I Forces à distance : les deux corps en interaction ne sont pas en contact :
• force gravitationnelle : entre les masses
• force électromagnétique : entre les charges
• force nucleaire : entre les protons et les neutrons
I Forces de contact : les deux corps en interaction sont en contact :
• tension d’un ressort ou d’un fil
• réaction du support
• force de frottement
• force préssante (thermodynamique)

1.3 Forces usuelles en mécanique


1.3.1 Force gravitationnelle



− F 1→2
Considérons deux masses m1 et m2 ponc- →
− u M2 (m2 )
tuelles de distance r = M1 M2 et on pose F 2→1

−r

−u = vecteur unitaire
r
M1 (m1 )
I la force gravitationnelle appliquée par m1 sur m2

− →

r →

u
F 1→2 = −Gm1 m2 3 = −Gm1 m2 2
r r
−−− −

avec →−
r = M1 M2
I la force gravitationnelle appliquée par m2 sur m1

2/6

c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI


− →
− →
−u
F 2→1 = − F 1→2 = Gm1 m2 2
r
G = 6, 672.10−11 N.m−2 .kg −2


I poids P


Définition : le poids P d’une masse m est défini par


P = m→ −g
avec →−
g : champ de pesanteur

I le poids s’identifie à la force gravitationnelle exercée par la terre de centre C et


de rayon RT ,de masse mT sur le point matérielle située à une altitude z :

− →

uz
P = −GmT m = m→ −g
(RT + z)2


uz


g = −mT
(RT + z)2
GmT
• g=
(RT + z)2 Z
• au voisinage du sol z << RT
O
GmT →

uz
g≈ RT
RT2
mT = 6.1024 kg et RT = 6400km donc C

g = 9, 8m.s−2
• pour les points ou z est non négligeable devant RT
RT2
g = g0
(RT + z)2
GmT
g0 = = 9, 8m.s−2
RT2

1.3.2 Force de rappel d’un ressort


I Ressort horizontal
Considérons un ressort linéaire de masse négligeable,de longueur au repos l0 .
Une petite variation algébrique ∆l = l − l0 de la longueur produit une force de
rappel élastique uniforme au niveau de ressort .


F = −k(l − l0 )→
−u

• k : constante de raideur du ressort


• ∆l = l − l0 : allongement algébrique du ressort

3/6

c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI

l0

O →
− X
l1 ux

O X


f1
O X


f2
l2

• traction du ressort l1 > l0




f 1 = −k(l1 − l0 )→

ux
• compression du ressort l2 < l0


f 2 = −k(l2 − l0 )→

ux

Conclusion : la force de rappel a tendance de ramener le ressort vers son état de repos

I Ressort verical

l0 le l



fe →

f
O

m→

g X

m→

g

vide équilibre hors équilibre

• l0 : longueur du ressort vide


• le : longueur du ressort à l’équilibre
• à l’équilibre

− →

0 = m→ −
g + f e avec f e = −k(le − l0 )→
−ux
mg
le = l0 +
k
• hors équilibre


l = le + X donc la résultante des forces F appliquée sur la masse m

− →

F = m→ −g + f = m→−g − k(le − l0 )→

u x − kX →

ux


F = −kX → −
ux

4/6

c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI

1.3.3 Force de contact entre un point matériel et un solide




R


ϕ RN


RT


v
M
(S)

les actions de contact sont régies par les lois de Coulomb : on distingue entre deux cas
I Absence de glissement

− →

la composante tangentielle R T et la composante normale R N sont reliées par la
relation

− →

|| R T || 6 f0 || R N ||
f0 : coefficient statique de frottement
l’angle des frottements ϕ est défini par
RT
tan ϕ =
RN
I glissement du point matériel sur (S)

− →

la composante tangentielle R T et la composante normale R N sont reliées par la
relation

− →

|| R T || = f || R N ||
f ≈ f0 coefficient de frotement dynamique

Conclusion
• condition de contact : RN > 0
• pas de contact : RN = 0

− →
− →

• absence des frottements : RT = 0 ⇒ R = R N ⇒ R est orthogonal à la surface

1.3.4 Force de frottement fluide


On distingue entre deux cas
• solide à faible vitesse en translation →

v (modéle linéaire)


f = −α→
−v
avec α = cte
• solide en translation à grande vitesse →

v = v→
−u (modéle quadratique)


f = −kΣ.v 2 →

u
Σ : section du solide
k = cte

5/6

c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI

2 Lois de Newton
2.1 Principe d’inertie (1er loi de Newton)

Enoncé : Il existe une classe de référentiels,appelés référentiels galiléens par rapport aux
quels un point matériel isolé mécaniquement est soit au repos soit en mouvement rectiligne
uniforme .

I point matériel isolé mécaniquement : ne soumis à aucune force


I point matériel pseudo-isolé mécaniquement : la résultante des forces appliquées
à ce point est nulle

référentiel galiléen : un référentiel est galiléen si le principe d’inertie est valable dans
ce référentiel .

I Référentiel de Copernic : son origine est le centre du système solaire,et les axes
sont dirigés vers trois étoiles fixes . il s’agit d’un bon référentiel galiléen .
I Référentiel terrestre : référentiel lié à la surface de la terre . Ce référentiel n’est
pas galiléen ,mais si la durée de l’expérience est trés faible par rapport à la période
de la terre on peut le considérer comme galiléen .
I référentiel géocentrique : son centre est le centre de la terre et les axes sont pa-
rallèle à ceux de Copernic . Ce référentiel n’est pas galiléen ,mais dans l’hypothèse
précédente il se comporte comme galiléen .
I tout référentiel en mouvement rectiligne uniforme par rapport à un référentiel
galiléen est aussi galiléen .

2.2 Principe fondamental de la dynamique (2d loi de Newton)

Enoncé : Par rapport à un référentiel galiléen R,le mouvement d’un point matériel de


masse m soumis à une résultante de force F satisfait à la relation :


F = m→

a


a : accélération du point matériel

2.3 Loi des actions réciproques (3em loi de Newton)


Soient deux points matériels M1 et M2 dont les forces d’interactions réciproques sont

− →

notées f 1→2 (exercée par M1 sur M2 ) et f 2→1 (exercée par M2 sur M1 ) .

Enoncé :

− →

• les forces réciproques sont opposées : f 2→1 = − f 1→2
• les forces réciproques sont portées par la droite passant par M1 et M2

6/6

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

Puissance et travail d’une force-Théorème de l’énergie cinétique

Table des matières


1 Puissance et travail d’une force 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.1 Taravail d’une force constante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.2 Travail d’une force de frottement . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.3 Travail de la force magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2 Enérgie cinétique-Théorème de l’énergie cinétique 4


2.1 Energie cinétique - Théorème de la puissance cinétique . . . . . . . . . 4
2.2 Théorème de l’énergie cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Application : pendule simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

3 Forces conservatives-Energie potentielle 5


3.1 Notion d’une force conservative-Energie potentielle . . . . . . . . . . . 5
3.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.1 Particule dans un champ de pesanteur uniforme . . . . . . . . . 6
3.2.2 Force de frottement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.3 Force de rappel élastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.4 Champ de force newtonienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

4 Energie mécanique 8
4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.2 Théorème de l’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.3 Intégrale première de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

5 Equilibre d’un point matériel dans un champ de forces conservatives 9


5.1 Problème à un degré de liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.2 Condition d’équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.3 Condition de stabilité d’équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.4 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.5 Etat lié-Etat de diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.5.1 Barrière de l’énergie potentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.5.2 Cuvette de l’énergie potentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.5.3 Cas général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

1 Puissance et travail d’une force


1.1 Définition


Définition : On définit la puissance P d’une force F appliquée à un point matériel M de


masse m et de vitesse V (M/R) par rapport à un référentiel R comme :

− →−
P = F . V (M/R) : unité : watt (w)

• P > 0 : puissance motrice


• P < 0 : puissance résistance
−−→
• le point M effectue un déplacement élémentaire dOM pendant l’intervalle du temps


dt sous l’action d’une force F ,on définit le travail élémentaire par :

− −−→
δW = F .dOM : unité joule (J)

− −−→ → − →−
I δW = F .dOM = F . V (M/R)dt = P.dt
δW
P =
dt
I en coordonnées
cartésiennes

− fx −−→ dx
F = dOM =
R fy ;et R dy
fz dz

δW = fx dx + fy dy + fz dz
I en coordonnées polaire (mouvement plan)

− −−→
F = fr
dOM = dr
;et
R fθ R rdθ

δW = fr dr + fθ .rdθ


I le travail de F le long de (C) : le point matériel passe de M1 à M2
Z M2
−→
→ −
W = F dr
M1


− −−→
avec dr = dOM

1.2 Exemples
1.2.1 Taravail d’une force constante


• la force F est constante en module et en sens
Z M2

− −−→ → − −−−→ −−−→ →
− −−−−→
• W = F dOM = F (OM2 − OM1 ) = F .M1 M2
M1


− −−−−→
W = F .M1 M2

2 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

Conclusion : le travail d’une force constante ne dépend pas du chemin suivi



− −−−−→
W = F .M1 M2

• Cas de la force de pesanteur


Z
z1 M1


P = m→
−g est une force constante

− −−−−→
W = m g .M1 M2
z2 M2
W = mg(z1 − z2 )


WM1 →M2 ( P ) = mg(z1 − z2 )
Y

X
• Remarque

I si W > 0 : travail moteur


I si W < 0 : travail résistant

1.2.2 Travail d’une force de frottement


Considérons un point matériel qui se déplace sur ox avec une vitesse initiale →

v 0 ,il
rebondit sur une paroi verticale et repasse par le point A .


RN


− →
− →

ex RT v
X
O A B

− →

I P.F.D : R T + R N + m→

g = m→

a
• projection sur oy : 0 + RN − mg = 0 donc RN = mg
• projection sur ox : −RT + 0 + 0 = ma
• RT = f RN avec f : coefficient de frottement donc RT = f mg


I le travail W1 de la force de frottement R T au cours du trajet directe entre O et
A Z A
− →
→ − →

W1 = R T dr avec : dr = dx→−ex
OZ
xA
W1 = − f.mgdx = −f mg(xA − xO ) = −f mg.OA
xO

W1 = −f mg.OA

3 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI



I le travail
Z W2 de R T lors du trajet OBA
Z B Z A xB xB
− →
→ − − →
→ − − →
→ −
Z Z
W2 = R T .dr = R T .dr + R T .dr = − f mgdx − f mgdx
(OBA) O B xO xA
W2 = −f mgOB − f mgBA
W2 = −f mg(OA + 2AB)
W1 6= W2 car RT n’est pas une force constante elle change le sens

Conclusion : le travail du force de frottement dépend du chemin suivi .

1.2.3 Travail de la force magnétique


I la force magnétique

− →

F = q→

v ∧B
• q : charge de la particule
• →
−v : vitesse de la particule


• B : champ magnétique
I le travail
Z de la forceZmagnétique

− −−→ →

W = F .dOM = → −
v dt.→
−v ∧B =0

2 Enérgie cinétique-Théorème de l’énergie cinétique


2.1 Energie cinétique - Théorème de la puissance cinétique
Considérons un point matériel de masse m qui se déplace avec une vitesse →

v par rap-
port à un référentiel galiléen .

Définition : on définit l’énergie cinétique du point matériel de masse m et ed vitesse →



v
par

1 −2
Ec = m→
v
2



− dV
• P.F.D F = m
dt→
−  

− →
− →
− dV d 1 → −2 dEc
P = F .V = mV = mV =
dt dt 2 dt

Théorème de puissance cinétique : Par rapport à un référentiel galiléen la dérivée par


rapport au temps dt de l’énergie cinétique Ec d’un point matériel égale à la puissance de
la résultante des forces appliquées sur ce point matériel .

dEc
P =
dt

4 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

2.2 Théorème de l’énergie cinétique


dEc
•P = ⇒ dEc = P dt = δW
dt


∆Ec = W ( F )

Enoncé : Dans un référentiel galiléen ,la variation de l’énergie cinétique d’un point matériel
entre deux instants t1 et t2 égale au travail de la résultante des forces appliquées sur ce
point matériel entre ces deux instants


∆Ec = W ( F )

2.3 Application : pendule simple


• à t = 0 le pendule est repéré par θ0 O
y
• à t le pendule est repéré par θ
1
• Ec = mv 2 →


2 θ0 →

−−→ θ T

− dOM d(l→
−e r)
• v = = = lθ̇→
−eθ
dt dt h →
− →

1 P er
• Ec = ml2 θ̇2
2
1
• Ec (t = 0) = Ec0 = ml2 θ̇02
2 x


• W ( P ) = −mgh = −mgl(cos θ0 − cos θ0 )


• W(T ) = 0

− →
− 2g
• théorème de l’énergie cinétique ∆Ec = W ( P )+W ( T ) ⇒ θ̇2 = (cos θ−cos θ0 )
l
• l’équation du mouvement
g
θ̈2 + sin θ = 0
l
• pour les θ faibles : sin θ ≈ θ
g
θ̈ + θ = 0
l

3 Forces conservatives-Energie potentielle


3.1 Notion d’une force conservative-Energie potentielle


Définition : la force F est dite conservative s’elle existe une fonction d’état Ep appelée
énergie potentielle ne dépend pas du chemin suivi tel que :

− →
− −−→
δW ( F ) = F dOM = −dEp

5 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

∂Ep ∂Ep ∂Ep


• dEp = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
−−→ ∂Ep →
− ∂Ep →
− ∂Ep →

• gradEp = i + j + k
∂x ∂y ∂z
−−→ →
− →
− →

• dOM = dx i + dy j + dz k
−−→ −−→ ∂Ep ∂Ep ∂Ep
• gradEp .dOM = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
−−→ −−→
gradEp .dOM = dEp

− →
− −−→ −−→ −−→
• δW ( F ) = F dOM = −dEp = −gradEp .dOM

− −−→
F = −gradEp

Conclusion : une force est dite conservative s’elle existe une fonction d’état Ep ne
dépend pas du chemin suivi tel que

− −−→
F = −gradEp

3.2 Exemples
3.2.1 Particule dans un champ de pesanteur uniforme
z

m→

g


− →

• δW ( P ) = m→ −
g dr


• dr = dx→−e x + dy →

e y + dz →

e z ; et →

g = −g →

ez
• δW = −mgdz = −d(mgz + cte) = −dEp
δW = −dEp
l’énergie potentielle de pesanteur
Ep = mgz + cte

Conclusion


• la force de pesanteur P = m→

g est une force conservative
• l’énergie potentielle de pesanteur
Ep = mgz + cte

3.2.2 Force de frottement


le travail de la force de frottement dépend du chemin suivi donc il s’agit d’une force
non conservative

6 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

3.2.3 Force de rappel élastique


−−→
• OM = (l − l0 )→
−e x = x→

ex
−−→ →
− l0
• dOM = dr = dx→ −ex


• force de rappel : F = −kx→

ex O x
− →
→ −
• δW = F .dr = −kxdx
1 M
δW = −d( kx2 + cte) = −dEp x
2
1 l
Ep = kx2 + cte
2

1 1
Ep = kx2 + cte = k(l − l0 )2 + cte
2 2

Conclusion :
• la force de rappel élastique est une force conservative
• l’énergie potentielle élastique
1 1
Ep = kx2 + cte = k(l − l0 )2 + cte
2 2

3.2.4 Champ de force newtonienne


I Force gravitatinnelle

− →
− mA mB →
− →

• F = F A→B = −G er F A→B
r 2

− − → →
− B
r = AB er


• α = GmA mB F B→A

− α−
F = − 2→
er
r A


• En coordonnées sphériques : dr = dr→ −
e r + rdθ→

e θ + r sin θdϕ→


−→
→ − α α
• δW = F dr = − 2 dr = −d(− + cte) = −dEp
r r
α
Ep = − + cte
r
I Force colombienne : interaction entre deux charges q1 et q2 ,la distance entre les
deux charges r

− q 1 q2 →−
er α−
F = 2
= − 2→ er
4πε0 r r
q1 q 2
avec α = −
4πε0

7 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

Conclusion :
• la force newtonienne est conservative
• l’énergie potentielle newtonienne
α
Ep = − + cte
r

4 Energie mécanique
4.1 Définition

Définition : On appelle énergie mécanique Em d’un point matériel M(m) la somme de son
énergie cinétique Ec et son énergie potentielle Ep

Em = Ec + Ep

4.2 Théorème de l’énergie mécanique



− →
− →

I la résultante des forces appliquées à un point matériel s’écrit : F = F c + F nc


• F c : la résultante des forces conservatives


• F nc : la résultante des forces non conservatives


I W ( F c ) = −∆Ep

− →
− →

I théorème de l’énergie cinétique : ∆Ec = W ( F c ) + W ( F nc ) = −∆Ep + W ( F nc )

− →

donc ∆(Ec + Ep ) = W ( F nc ) ⇒ ∆Em = W ( F nc )


∆Em = W ( F nc )

Enoncé : Dans un référentiel galiléen,la variation de l’énergie mécanique entre deux ins-
tants égale au travail de la résultante des forces non conservatives entre ces instants


∆Em = W ( F nc )

dEm →

• = P ( F nc ) : puissance des forces non conservatives
dt

4.3 Intégrale première de l’énergie




• si W ( F nc ) = 0 alors ∆Em = 0
Em = cte : intégrale première de l’énergie
• dans ce cas on dit que l’énergie mécanique se conserve : l’énergie cinetique se
transforme en énergie potentielle et inversement
• l’évolution du point matériel est dite conservative

8 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

Conclusion : Dans un référentiel galiléen l’énergie mécanique d’un point mtériel en


évolution conservative reste constante . Cette constante représente l’intégrale première
de l’énergie

Em = cte

• Remarque : L’énergie mécanique est non conservative d’où le premier principe qui
introduit l’énergie totele qui est conservative


∆Etotale = W ( F nc ) + Q

avec Etotale = Em + U ; U représente l’énergie interne

5 Equilibre d’un point matériel dans un champ de


forces conservatives
5.1 Problème à un degré de liberté
I Le problème à un degré de liberté ne fait intervenir qu’une seule variable de
position dans les grandeurs physiques mises en jeu .
I Considérons un point matériel M en mouvement rectiligne selon l’axe ox de vec-
−−→
teur de position OM = x→−e x ,soumis à l’action d’un champ des forces de la forme

− →

F = f (M ) = f (x)→ −
ex


O fM
x


ex M

− →

I la force f est conservative donc f dérive de l’énergie potentielle

− →−
δW = f .dr = f (x)dx = −dEp
dEp = −f (x)dx

5.2 Condition d’équilibre

Condition d’équilibre : On dit qu’il y a équilibre en x = xe si


 
dEp
= −f (xe ) = 0
dx x=xe

5.3 Condition de stabilité d’équilibre


I On se limite à un petit déplacement algébrique (x − xe ) à partir de la position
d’équilibre xe .

9 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

I développement limité à l’ordre


 2 au voisinage de xede Ep (x)
(x − xe )2 d2 Ep

dEp
Ep (x) ≈ Ep (xe ) + (x − xe ) + + ...
dx x=xe 2 dx2 x=xe
 
dEp
or = 0 donc
dx x=xe
 2 
1 2 d Ep
Ep (x) ≈ Ep (xe ) + (x − xe )
2 dx2 x=xe

d2 Ep
 
dEp
f (x) = − = −(x − xe )
dx dx2 x=xe



I position d’équilibre stable : la force F a tendance de ramener le point matériel
vers sa position d’équilibre donc
→− −−→
F .dOM <0
x=xe


I position d’équilibre instable : la force F a tendance d’éloigner le point matériel
de sa position d’équilibre donc
→− −−→
F .dOM >0
x=xe

O M2 Me M1
x

− →

f2 f1
équilibre stable

− →

f2 f1
équilibre instable

I au voisinage d’équilibre stable xe


• supposons que le point matériel M se déplace dans le sens négative donc
xe > x ⇒ x − xe > 0
−−→ −−−→
• dOM = Me M2 = −dx→ −e x avec : dx = xMe − xM2 > 0
 2 

− →
− d Ep →

• F = f (x) e x = −(x − xe ) ex
dx2 x=xe
 2 

− −−→ d Ep
• F .dOM = (x − xe ) dx
dx2 x=xe
 2 

− −−→ d Ep
F .dOM > 0 ⇒ >0
dx2 x=xe
 2 
d Ep
>0
dx2 x=xe
I au voisinage de l’équilibre instable : on montre que
 2 
d Ep
<0
dx2 x=xe

10 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

Conclusion
d2 E p
 
• xe position d’équilibre stable : >0
dx2 x=xe
 2 
d Ep
• xe position d’équilibre instable : <0
dx2 x=xe

5.4 Exemples
I Barrière d’énergie potentielle
Ep

• Ep (x) = a(x − xe )2 + b ; a < 0


 2 
d Ep
• = 2a < 0 position
dx2 x=xe
d’équilibre instable

x
xe
I Puit (cuvette) de potentielle
Ep

• Ep (x) = a(x − xe )2 + b ; a > 0


 2 
d Ep xe
• = 2a > 0 position x
dx2 x=xe
d’équilibre stable

Conclusion
• si xe est la position d’équilibre stable ,l’énergie potentielle est minimale en xe
• si xe est la position d’équilibre instable,l’énergie potentielle est maximale en xe

11 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

5.5 Etat lié-Etat de diffusion


5.5.1 Barrière de l’énergie potentielle
Ep
• Em = Ec + Ep avec :Ec > 0 donc
Em > Ep
Em
• le domaine permis à la particule est
x 6 x1 ; x > x2
x
x1 x2
I si à t = 0,x0 < x1 le point matériel ne peut franchir la barrière potentielle
I si à t = 0,x0 > x2 le point matériele peut s’éloigner à l’infini , on dit qu’on a un
état de diffusion .

5.5.2 Cuvette de l’énergie potentielle


Ep

Domaine permis est [x1 , x2 ] : la particule ef-


fectue un mouvement périodique (en absence
Em
des frottements) ,on dit que la prticule se
trouve dans l’état lié

x
x1 x2

5.5.3 Cas général


Ep

E4

E3
x3 x4
x
x1 x2 x5 x6

E2

E1

suivant les conditions initiales on peut prévoir :


• Em = E1 : mouvement impossible (Ec < 0)
• Em = E2 :mouvement possible dans x ∈ [x3 , x4 ] : état lié

12 / 13

c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI

• Em = E3 : mouvement possible dans x ∈ [x2 , x5 ] ∪ [x6 , ∞[


I si x ∈ [x2 , x5 ] : état lié
I x ∈ [x6 , ∞[ : état de diffusion
• Em = E4 : mouvement possible x ∈ [x1 , ∞[ : état de diffusion

13 / 13

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

Oscillateur linéaire à un degré de liberté

Table des matières


1 Oscillateur harmonique non amorti 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.1 Mouvement d’un point au voisinage de la position d’équilibre stable 2
1.2.2 Particule élastiquement liée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

2 Régime libre d’un oscillateur harmonique amortie 5


2.1 Oscillateur harmonique amortie unidimensionnel . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.1 Particule élastiquement liée avec frottement fluide . . . . . . . . 6
2.2.2 Pendule simple amorti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

3 Régimes de variation d’un oscillateur harmonique amortie-Portrait


de phase 8
3.1 Portrait de phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.1.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.1.2 Propriétés des trajectoires de phase . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.1.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Divers régimes de variation d’un oscillateur harmonique amortie . . . . 9
1
3.2.1 Régime apériodique : ∆ > 0, λ > ω0 , Q < . . . . . . . . . . . . 9
2
1
3.2.2 Régime critique : ∆ = 0; λ = ω0 ; Qc = . . . . . . . . . . . . . 9
2
1
3.2.3 Régime pseudo-périodique : ∆ < 0; λ < ω0 ; Q > . . . . . . . . 10
2
3.2.4 Interprétation énergétique du régime pseudo-périodique . . . . . 11

4 Résonance mécanique 12
4.1 Réponse d’un oscillateur harmonique amortie à une excitation sinusoı̈dale 12
4.2 Régime sinusoı̈dal forcé-résonance en élongation . . . . . . . . . . . . . 13
4.3 Résonance en vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4.4 Analogie électro-mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

1 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

On se limite à l’étude d’un oscillateur unidimensionnel pour le quel le vecteur position


−−→
OM ne dépend que d’une seule variable spatiale .

1 Oscillateur harmonique non amorti


1.1 Définition

Définition : On appelle oscillateur harmonique unidimentionnel tout système physique


(point matériel) dont le mouvement est décrit par une équation de type :

d2 x
2
+ ω02 x = 0
dt
• x : paramètre du système évoluant au cours du temps

• ω0 = : pulsation propre du système
T0

• la solutione de cette équation s’écrit :

x(t) = Xm cos(ω0 t + ϕ)

I Xm : amplitude qui dépend des conditions initiales


I ϕ : phase à l’origine dépendant des conditions initiales

I T0 = indépendant des conditions initiales
ω0

1.2 Exemples
1.2.1 Mouvement d’un point au voisinage de la position d’équilibre stable
I Soit xe la position d’équilibre stable d’un système physique
I DL2 de l’énergie potentiel 
(x − xe )2 d2 Ep
  
dEp
Ep (x) = Ep (xe ) + (x − xe ) +
dx x=xe 2 dx2 x=xe
 
dEp
I position d’équilibre stable : = 0 et
dx x=xe
 2 
d Ep
k= >0
dx2 x=xe

k
Ep (x) = Ep (xe ) + (x − xe )2
2
I Approximation harmonique

2 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

Approximation harmonique : On se limite aux petits mouvements au voisinage d’un


équilibre stable xe ,il existe une cuvette parabolique de potentiel au voisinage de cette
position d’équilibre tel que :
k
Ep (x) = Ep (xe ) + (x − xe )2
2
d2 E p
 
avec : k = >0
dx2 x=xe
I l’équation du mouvement de l’oscillateur dans le cadre de l’approximation har-
monique se déduit à partir de l’énergie mécanique Em
dEm
I l’énergie mécanique se conserve donc Em = cte ⇒ =0
dt
1 k
I Em = Ec + Ep = mẋ2 + Ep (xe ) + (x − xe )2
2 2
dEm
= 0 = mẋẍ + k(x − xe )ẋ
dt
on pose X = x − xe donc Ẋ = ẋ
k
Ẍ + X=0
m
r
k
on pose ω0 = : pulsation propre du système
m
Ẍ + ω02 X = 0

Conclusion : le point matériel au voisinage de sa position d’équilibre stable se comporte


commerun oscillateur harmonique non hamortie à une dimension de pulsation propre
k
ω0 =
m

1.2.2 Particule élastiquement liée


l0
Considérons une particule M de masse m O x
fixée à l’extrimité d’un resort de raideur k
et de longueur au repos l0 . La particule est
astreinte à se déplacer sans frottement le long →

F M x
d’un axe horizontale ox .
l


I F = −k(l − l0 )→

e x = −kX →

ex

− → − → −
I PFD : F + P + R = m→ −
a r
k
−kX + 0 + 0 = mẌ ;on pose ω0 =
m
Ẍ + ω02 X = 0

3 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

c’est une équation de type oscillateur harmonique

Conclusion : la particule élastiquement


r liée se comporte comme un oscillateur har-
k
monique de pulsation ω0 =
m
I la solution de cette équation
 s’écrit : X(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
 la vitesse v(t=0) = V0
les conditions initiales
la position x(t=0) = X0

• X(0) = Xm cos ϕ = X0
• Ẋ(0) = V0 = −Xm ω0 sin ϕ
V0
tan ϕ = −
X0 ω0
s  2
V0
Xm = X02 +
ω0

I énergie potentielle Ep


• la force de rappel élastique : F = −kX → −
ex

− 1
• dEp = −δW = − F dX → −e x = kXdX = d( kX 2 + cte)
2
1
Ep (x) = kX 2
2
avec Ep (0) = 0 ,il s’agit d’une cuvette parabolique de potentiel
Ep

la position
 d’équilibre x = 0 est stable car M00 M0
d2 E p

=k>0 Em
dx2 x=0
x
−x0 O x0

I énergie mécanique Em


• la force F = −KX →

e x est conservative donc Em est une constante de
mouvement

Em (t) = Em (0) = Ep + Ec
1 1
• Ep = kx2 = kXm 2
cos2 (ω0 t + ϕ)
2 2
1 1
• Ec = mẊ 2 = mω02 Xm 2
sin2 (ω0 t + ϕ)
2 2
1 2
• Em = kXm (cos2 (ω0 t + ϕ) + sin2 (ω0 t + ϕ))
2
1 2 1
Em = kXm = mω02 Xm
2
2 2

4 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

Conclusion : L’énergie mécanique Em d’une particule élastiquement liée est une


constante du mouvement
1 2 1
Em = kXm = mω02 Xm 2
2 2

I valeurs moyennes de Ec et de Ep : équipartition de l’énergie


Z T0
1
• < Ec >= Ec (t)dt
T0 0
Z T0
1
• < Ep >= Ep (t)dt
T0 0

2 1 cos 2(ω0 t + ϕ)
 cos (ω0 t + ϕ) = 2 +


2

• avec ω0 T0 = 2π
 sin2 (ω0 t + ϕ) = 1 − cos 2(ω0 t + ϕ)



2 2
• donc
1
< cos2 (ω0 t + ϕ) >=< sin2 (ω0 t + ϕ) >=
2
1 1 1
• donc < Ep >=< kX 2 >= kXm 2
< cos2 (ω0 t + ϕ) >= kXm 2
2 2 4
1 2
< Ep >= kXm
4
1 1 1 1
• < Ec >=< mẊ 2 >= mXm 2 2
ω0 < sin2 (ω0 t + ϕ) >= mω02 Xm 2 2
= kXm
2 2 4 4

Conclusion
1 2 1
< Ec >=< Ep >= kXm = mω02 Xm
2
4 4
on dit qu’il y a l’équipartition de l’énergie

2 Régime libre d’un oscillateur harmonique amor-


tie
2.1 Oscillateur harmonique amortie unidimensionnel

Définition : On appelle oscillateur harmonique amortie unidimensionnel tout système


physique caractérisé par une équation de type :

Ẍ + 2λẊ + ω02 X = 0

• λ : coefficient d’amortissement de l’oscillateur


• ω0 : pulsation propre de l’oscillateur

5 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

I le facteur de qualité
ω0
Q=

I le temps de relaxation τ
Q 1
τ= =
ω0 2λ
I l’équation s’écrit sous la forme
ω0
Ẍ + Ẋ + ω02 X = 0
Q

1
Ẍ + X + ω02 X = 0
τ

2.2 Exemples
2.2.1 Particule élastiquement liée avec frottement fluide
l0
• la force des frottements fluides de la
forme 0
x

− →

F d = −α V = −αẊ → −
ex l

• la force de rappel M

− x

− F
F = −k(l − l0 )→

e x = −kX →

ex →

Fd

I On peut obtenir l’équation du mouvement soit à partir du PFD où du bilan


énergétique (théorème de l’énergie mécanique)

− →
− → −
I théorème de l’énergie mécanique : dEm = δW ( F nc ) = F d . V .dt
dEm = −αV 2 dt < 0
avec : V = Ẋ
1 1
I Em = Ec + Ep = mẊ 2 + kX 2
2 2
1 1
I d( mẊ 2 + kX 2 ) = −αẊ 2 dt
2 2
mẌ + kX = −αẊ
α k
Ẍ + Ẋ + X = 0
m m
k α
I on pose ω02 = et 2λ =
m m
Ẍ + 2λẊ + ω02 X = 0

Conclusion : la particule élastiquement liée avec frottements fluides se comporte comme


α
un oscillateur harmonique amortie avec un coefficient d’amortissement λ =
2m

6 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

2.2.2 Pendule simple amorti


O

− →

• la force dissipative F d = −α V
−−→
• OM = l→ −er →



− θ


• V = lθ̇ e θ

− M
• F d = −αlθ̇→ −eθ


er

− →

I bilan énergétique : dEm = δW ( F nc ) = δW ( F d ) = −αV 2 dt
I Em = Ec + Ep avec
1 1
• Ec = mV 2 = ml2 θ̇2
2 2
• Ep = mgl(1 − cos θ) avec Ep = 0 pour θ = 0
1
• Em = ml2 θ̇2 + mgl(1 − cos θ)
2  g 
• dEm = ml θ̇ θ̈ + sin θ dt = −αl2 θ̇2 dt
2
l
α
θ̈ + θ̇ + ω02 sin θ = 0
m
r
g α
avec ω0 = et λ =
l 2m

θ̈ + 2λθ̇ + ω02 sin θ = 0


I Dans le cadre de l’approximation harmonique : petits angles sin θ ≈ θ

θ̈ + 2λθ̇ + ω02 θ = 0

Conclusion : le pendule simple


r amorti se comporte comme un oscillateur harmonique
g α
amorti de pulsation ω0 = et de coefficient d’amortissement λ =
l 2m

7 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

3 Régimes de variation d’un oscillateur harmonique


amortie-Portrait de phase
3.1 Portrait de phase
3.1.1 Définitions

Définitions
• plan de phase : est un plan de type (O,x,ẋ) (x paramètre linéaire ou angulaire de
position) dans lequel l’état mécanique de M est représenté ,à un instant t donné,par
le point de phase P (x(t), ẋ(t)).
• trajectoire de phase : c’est la courbe décrite par l’évolution du point P au cours du
temps pour les conditions initiales données . Elle du point du phase P0 (x(0); ẋ(0)).
• portrait de phase : c’est lensembles des trajectoires de phase obtenus pour divers
conditions initiales .

3.1.2 Propriétés des trajectoires de phase


I Sens de parcours d’une trajectoire de phase : toutes les trajectoires de phases
sont parcourues dans le même sens ,il s’agit du sens horaire .
I Deux trajectoires de phase d’un système libre ne peuvent pas se couper : il ne
peut y avoir deux évolutions différentes du système en partant du même état
initial.
I Pour un système de mouvement périodique : les trajectoires de phase sont fermées
I les positions d’équilibres : sont situées sur l’axe des espaces (ox) ,car pour ces
points la vitesse de M est nulle.
I les points de rebroussement : sont des points où la vitesse change du signe
I l’évolution du système est réversible si la trajectoire de phase est symétrique par
rapport à l’axe des espaces (ox)

3.1.3 Exemple

P0 état du systeme à t = 0

ẋ(t) P état du système a l’instant t

x(t) x
P2 O P1

8 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

• trajectoires de phase ouvertes ⇒ absence de périodicité du système


• trajectoires de phase non symétriques par rapport à ox ⇒ irréversibilité de
l’évolution
• P1 ; P2 les points de rebroussement
• Remarque : si les trajectoires de phase sont des cercles le mouvement est sinusoı̈dal

3.2 Divers régimes de variation d’un oscillateur harmonique


amortie
I l’équation : Ẍ + 2λẊ + ω02 X = 0
I l’équation caractéristique : r2 + 2λr + ω02 = 0
∆ = 4λ2 − 4ω02 = 4(λ2 − ω02 )

1
3.2.1 Régime apériodique : ∆ > 0, λ > ω0 , Q <
2
q
r1,2 = −λ ± λ2 − ω02

• la solution de l’équation
√ √
λ2 −ω02 λ2 −ω02
X(t) = Aer1 t + Ber2 t = e−λt (Ae + Be− )
A et B sont des constantes
Pour t → 0; X(t) → 0 : mouvement sans oscillation
• Représentation graphique

X Ẋ

Q3 1 X
Q3 < Q2 < Q1 <
2
Q2

Q1

t
Portrait de phase

1
3.2.2 Régime critique : ∆ = 0; λ = ω0 ; Qc =
2
• la solution
X(t) = (At + B)e−λt
t → 0; X(t) → 0 : pas d’oscillation
le retour vers l’état d’équilibre s’effectue sans oscillation mais plus rapidement
que pour le régime apériodique .

9 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

• représentation graphique

X Ẋ

1
Qc =
2

t
Portrait de phase

1
3.2.3 Régime pseudo-périodique : ∆ < 0; λ < ω0 ; Q >
2
• la solution
q
r1,2 = −λ ± j ω02 − λ2 = −λ ± jΩ
q
Ω= ω02 − λ2 ;pseudo-pulsation

X(t) = Ae−λt cos(Ωt + ϕ)

• le retour ver l’état d’équilibre s’effectue par des oscillations de pseudo-période



T =

• représentation graphique
X
T
X0
Ae−λt

−Ae−λt

• le portarait de phase

10 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI


P0 état du systeme à t = 0

ẋ(t) P état du système a l’instant t

x(t) x
P2 O P1


• la période propre T0 = (en absence des frottements )
ω0

T = s  2 donc
λ
ω0 1−
ω0
T0
T =r > T0
1
1−
4Q2
• le décrément logarithmique : X(t + T ) = e−δ X(t)
 
X(t)
δ = λT = ln
X(t + T )

T0 2π
δ = λr =p
1 4Q2 − 1
1− 2
4Q

3.2.4 Interprétation énergétique du régime pseudo-périodique


I la solution : x(t) = Ae−λt cos(Ωt + ϕ)
I Hypothèse : l’amortissement est trés faible : λ → 0; Q >> 1; ω0 >> λ
r
1
• Ω = ω0 1 − ≈ ω0
4Q2
T0
• T =r ≈ T0
1
1−
4Q2
x(t) = Ae−λt cos(ω0 t + ϕ)
1 1
I Ep = kx2 = kA2 e−2λt cos2 (ω0 t + ϕ)
2 2
1 1 2
I Ec = mẋ2 = A2 m −ω0 e−λt sin(ω0 t + ϕ) − λe−λt cos(ω0 t + ϕ)

2 2
λ << ω0 et sin et cos sont bornées donc

11 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

1
Ec ≈ mA2 ω02 e−2λt sin2 (ω0 t + ϕ)
2
1
Em = Ec + Ep = kA2 e−2λt
2
I la diminution relative de l’énergie mécanique au cours d’une pseudo-période :
Em (t) − Em (t + T )
Em (t)
1
• Em = kA2 e−2λt
2
• Em (t + T ) = Em (t)e−2λt
Em (t) − Em (t + T )
• = 1 − e−2λt
Em (t)
2π 2π
• λT ≈ λ = λT0 << 1 ⇒ 1 − e−2λT0 ≈ 2λT0 =
ω0 Q
Em (t) − Em (t + T ) 2π
=
Em (t) Q

Em (t)
Q = 2π
Em (t) − Em (t + T )

4 Résonance mécanique
4.1 Réponse d’un oscillateur harmonique amortie à une exci-
tation sinusoı̈dale
l0
Une particule élastiquement liée (raideur k)
en mouvement rectiligne sur ox,soumise à : O
x
• la force des frottements fluide →



F d = −αV → −ex Fd


Fe
• la force excitatrice sinusoı̈dale x


F e = F cos ωt→−ex M
l

− → − → − →

I RFD : m→

a = P + R + Fd+ Fe
• projection sur ox : mẍ = −kx − αẋ + F cos ωt
α k F
ẍ +
ẋ + x = cos ωt
m m m
r
F k
• on pose : A = 2
et ω0 =
mω0 m
ω0
ẍ + ẋ + ω02 x = ω02 A cos ωt
Q
I la solution
x(t) = x1 (t) + x2 (t)

12 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

• x1 (t) : solution de l’équation homogène correspond au régime libre


• x2 (t) : solution particulière correspond au régime forcé
• x1 (t) + x2 (t) : caractérise le régime transitoire pendant l’existance de x1 (t)
I le passage du régime transitoire au régime établi (sinusoı̈dal forcé) peut être
visualisé par les trajectoires de phase : par exemple dans le cas du régime libre
pseudo-périodique :

• en rouge (spire logarithmique) : régime transitoire


• en vert (ellipse) : régime établi

4.2 Régime sinusoı̈dal forcé-résonance en élongation


• la solution en régime sinusoı̈dal forcé : x(t) = X cos(ωt + ϕ)

 X = Xejϕ
• en notation complexe : x = Xej(ωt+ϕ) = Xejωt avec :
arg X = ϕ

ω0
• ẍ + ẋ + ω02 x = ω02 Aejωt
Q
• ẋ = jωx et ẍ = −ω 2 x
 
ω0
• −ω + jω + ω0 Xejωt = ω02 Aejωt
2 2
Q
ω02 A
X = Xejϕ = ω0
ω02 − ω 2 + j ω
Q
ω
• on pose u =
ω0
A
X= u
1 − u2 + j
Q

13 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

A


 X = s
u2



(1 − u2 )2 +


Q2




 u
 tan ϕ =
 −
Q(1 − u2 )

• si X passe par un maximum on dit qu’il y a résonance d’élongation


u2
• on pose g(u) = (1 − u2 )2 + 2
Q  
dg
à la résonance g(u) doit être minimale donc =0
du u=ur
1 1
u2r = 1 − 2
;Q > √
2Q 2
• Conclusion r
1 ωr 1
I si Q > √ : résonance : ur = = 1−
2 ω0 2Q2
1
I si Q < √ : absence du résonance
2
I l’amplitude maximale est
AQ
Xmax = X(ur ) = r
1
1−
4Q2
• Représentation graphique

X
A
ϕ

Xmax
A 1
u
Q2 > Q1
π

2 Q1
Q1

u Q2 > Q1
ur

4.3 Résonance en vitesse


dx d  π
• v= = (X cos(ωt + ϕ)) = ωX cos ωt + ϕ +
dt dt 2
ωA π
on pose V = Xω = s et φ = ϕ +
u 2 2
2
(1 − u) + 2
Q

14 / 15

c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI

ω0 A
V =s  2
1 1
+ u−
Q2 u

V
ω0 A

Q2 > Q1

Q1

u
1

4.4 Analogie électro-mécanique


grandeur électrique grandeur mécanique grandeur électrique grandeur mécanique
1
Lq̈ + Rq̇ + q = e(t) mẍ + 2λẋ + kx = F e F
C
1 2 1
L m Li mẋ2
2 2
1 2 1 2
R 2λ q kx
2C 2 r
1 1 k
C ω0 = √ ω0 =
k LC m
r √
1 L km
q x Q= Q=
R C λ
i v

15 / 15

c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI

Théorème du moment cinétique d’un point matériel

Table des matières


1 Moment d’une force 2
1.1 Moment d’une force par rapport à un point O . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Changement d’origine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Moment d’une force par rapport à l’axe ∆ . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Moment d’une force orthogonale à l’axe ∆ : notion de bras de levier . . 3

2 Moment cinétique d’un point matériel dans R 4


2.1 Moment cinétique par rapport à un point . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 Moment cinétique par rapport à un axe ∆ . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3 Théorème du moment cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3.1 Application en un point fixe dans un référentiel galiléen Rg . . . 4
2.3.2 Application par rapport à un axe fixe dans un référentiel galiléen 4
2.3.3 Application par rapport à un point mobile dans un référentiel
galiléen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3.4 Application : pendule simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1/6

c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI

1 Moment d’une force


1.1 Moment d’une force par rapport à un point O
1.1.1 Définition


Définition : Considérons un point matériel M soumise à une force F . Le moment de la


force F par rapport à un point O est défini par

→ −−→ →−
MO = OM ∧ F (N.m)


− M
F


→ −−→ → −
||MO || = ||OM ||.|| F ||. sin α
O


MO
• En coordonnées sphériques

x fx yfz − zfy
−→
y ∧ fy = zfx − xfz
MO =
(→

e x, →

e y, →


e z) z fz xfy − yfx

1.1.2 Changement d’origine




Le moment d’une force F par rapport au point O0

→ −−→ → − −−→ −−→ → − −
→ −−→ →

MO0 = O0 M ∧ F = (OO0 + O0 M ) ∧ F = MO + O0 O ∧ F

→ −
→ −−→ → −
MO 0 = MO + O 0 O ∧ F

1.2 Moment d’une force par rapport à l’axe ∆



Considérons un axe (∆) qui passe par O.

− −

Le moment M∆ de F par rapport à l’axe ∆ MO

→ − →

M∆ = MO .→
u∆ F


u∆
M∆ : grandeur algébrique
M

− −
→ −
• Si F est parallèle à ∆ : MO .→u ∆ = M∆ = 0


• si le support de F coupe l’axe ∆ en I
• Point math ∆

− − →

(→

a ∧ b ).→ c = (→
−c ∧ →
−a ). b

→ − −−→ → − − →

• M∆ = MO .→ u ∆ = (OM ∧ F ).→ u∆ O F
−→ −−→ → − → −
= [(OI + IM ) ∧ F ]. u ∆ M
−→ → − − −−→ → − −
= (OI ∧ F )→
u ∆ + (IM ∧ F )→u∆
I
=0
2/6

c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI

Conclusion : le moment d’une force par rapport à un axe ∆ est nul si le support de la
force est parallèle à ∆, où coupe ∆ en un point I.

• Application
z


x 0
−→ −−→ →

MO = = OM ∧ m g = y ∧ 0 M(m)
(→

e x, →

e y , →

e z) z 0
−mgy m→

g


MO = mgx
0 y

x

→ −
• MOZ = MO .→
uz =0

1.3 Moment d’une force orthogonale à l’axe ∆ : notion de bras


de levier


• la force F appartenant au plan (P ) orthogonal à l’axe ∆ a pour effet de faire tourner
le point matériel M autour de cet axe,son moment par rapport à ∆ est non nul .



F
H1 d
M
H2



ex
O

− −→ → − − −−−→ → − −  −−−→ −−−→ → − −
• M∆ ( F ) = MH1 ( F ).→ u ∆ = (H1 M ∧ F )→ u ∆ = [H1 H2 + H2 M ] ∧ F .→ u∆
−−−→ → − − −−−→ → − −
= (H1 H2 ∧ F ).→ u ∆ + (H2 M ∧ F ).→ u∆
−−−→ → − → −
or (H2 M ∧ F ). u ∆ = 0

− −−−→ →

M∆ ( F ) = H1 H2 . F

−−−→ →

• la distance d = H1 H2 entre l’axe ∆ et le support D de la force F est appelée

bras de levier

− →


M∆ ( F ) = d. F

3/6

c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI

2 Moment cinétique d’un point matériel dans R


2.1 Moment cinétique par rapport à un point

Définition : On appelle moment cinétique d’un point matériel M de masse m et de vitesse




V par rapport à un point O dans un référentiel R la quantié :

− −−→ − −−→ →

L O = OM ∧ →
p = OM ∧ m V (M/R)


− →

p = m V (M/R) : la quantité de mouvement du point M

• unité de LO : kg.m2 .s−1


• En coordonnées cartésiennes :

x ẋ m(y ż − z ẏ)

− −−→ →

L O = OM ∧ m V = y ∧ m ẏ = m(z ẋ − xż)

z ż m(xẏ − y ẋ)

2.2 Moment cinétique par rapport à un axe ∆




Soit un axe ∆ passant par O,de vecteur unitaire → − u ∆ . La projection de L O sur ∆ est
appellé moment cinétique par rapport à l’axe ∆ .

− −
L∆ = L O .→
u∆

2.3 Théorème du moment cinétique


2.3.1 Application en un point fixe dans un référentiel galiléen Rg

− −−→ →

• L O = OM ∧ m V

− →

dLO d −−→ →
− →
− →
− −−→ dV −−→ −−→ →−
• = (OM ∧ m V ) = V ∧ m V + OM ∧ m = 0 + OM ∧ m→ −
a = OM ∧ F
dt dt dt

− !
dLO −−→ → − −

= OM ∧ F = MO
dt
Rg

Enoncé : Dans un référentiel galiléen R,la dérivée par rapport au temps du moment


cinétique L O (M/R) du point matériel M en un point fixe O est égale au moment en O
de la force totale agissant sur ce point :

− !
dLO −−→ → − −
→ → −
= OM ∧ F = MO ( F )
dt
R

2.3.2 Application par rapport à un axe fixe dans un référentiel galiléen



− !
dLO d − → − −

.→

u ∆ = (→ u ∆. L O ) = →

u ∆ . MO = M∆
dt dt
R

4/6

c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI
 
dL∆
= M∆
dt R

Enoncé : Dans un référentiel galiléen R,la dérivée par rapport au temps du moment
cinétique L∆ (M/R) du point matériel M par rapport à un axe ∆ est égale au moment
par rapport à ∆ de la force totale agissant sur ce point :
 
dL∆ (M ) →

= M∆ ( F )
dt R

2.3.3 Application par rapport à un point mobile dans un référentiel ga-


liléen
Le moment cinétique du point matériel est défini en un point O1 mobile dans le
référentiel galiléen :


• F = m→ −a

− −−−→ →

• L O1 (M/R) = O1 M ∧ m V (M/R)

− !  
d L O1 (M/R) d −−−→ →

• = [O1 M ∧ m V (M/R)]
dt dt R
R
−−−→ !
dO1 M →
− −−−→
= ∧ m V (M/R) + O1 M ∧ m→ −
a
dt
" −−→ !R −−→ ! #
dOM dOO1 →
− −
→ → −
= − ∧ m V (M/R) + MO1 ( F )
dt dt
R R


− !
d L O1 (M/R) →
− →
− −
→ → −
= −m V (O1 /R) ∧ V (M/R) + MO1 ( F )
dt
R

2.3.4 Application : pendule simple


O
y
−−→
• OM = l→−
er

− →
− →

• V (M/R) = lθ̇→
−eθ θ T eθ

− −−→ →

• L O (M/R) = OM ∧ m V (M/R)
= l→
−e ∧ mlθ̇→
r

e = ml2 θ̇→
z

e z →

er
x m→

g

− !
dLO
• = ml2 θ̈→

ez
dt
R

→ → − −−→ → − →

• MO ( T ) = OM ∧ T = 0

→ → − −−→
• MO ( P ) = OM ∧ m→ −
g = −mgl sin θ→

ez

5/6

c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI


− !
d L O (M/R) −
→ → − −
→ → −
• T.M.C : = MO ( P ) + MO ( T )
dt
R

lθ̈ + g sin θ = 0

Pour θ : faible sin θ ≈ θ


g
θ̈ + θ = 0
l

6/6

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

Mouvements dans un champ de forces centrales conservatives-mouvement


newtonien

Table des matières


1 Force centrale conservative 2
1.1 Force centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Conservation du moment cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 Théorème du moment cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Première conséquence : Planéité de la trajectoire . . . . . . . . . 4
1.2.3 Deuxième conséquence : loi des aires . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.4 Formules de Binet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Conservation de l’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.1 Conservation de l’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.2 Energie potentielle effective Epef f . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 Champ de force centrale newtonien 6


2.1 Force newtonienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Etude des trajectoires en champ newtonien . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.1 Etude énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 Equation de la trajectoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2.3 Energie et nature des trajectoires . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

3 Lois de Kepler-Applications aux planètes 10


3.1 Référentiel de Kepler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2 Lois de Kepler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3 Trajectoire elliptique : planètes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.4 Trajectoire circulaire : satellite terrestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

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c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

1 Force centrale conservative


1.1 Force centrale

Définition 1 : On définit une force centrale comme étant une force dont le support passe,à
tout instant, par un point fixe appelé centre de force dans un référentiel d’étude.

z
M (m)


F



er
y
O
x


• le support de la force F passe par le point O à chaque instant ,il s’agit d’une force
centrale

Définition 2 : Une force centrale est dite Conservative s’elle s’écrit sous la forme

− −−→ dEp →

F = −gradEp (r) = − e r = F (r)→

er
dr
dEp →

• F (r) = − avec Ep (r) : l’énergie potentielle associée à la force F
dr
−−→
OM
• →

er= : vecteur unitaire
OM
• OM = r

Autrement :
• l’intensité d’une force centrale conservative dépend uniquement de la distance r et
non de la direction → −er
−→ → − −−→ → −
• MO ( F ) = OM ∧ F = 0

• Exemples
I Force gravitationnelle
• la force appliquée par m1 sur m2 est :

− M (m2 )

− m1 m2 − F
F = −G 2 → er
r

− →

• le support de F passe à chaque ins- er
tant par le point fixe O donc il s’agit O m1
d’une force centrale

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c S.Boukaddid Force centrale sup TSI


− α
• l’énergie potentielle associée à F : Ep = − + cte avec α = Gm1 m2
r
(chapitre 3)
• la force gravitationnelle dérive de l’énergie potentielle et s’écrit sous la

− dEp
forme : F = F (r)→ −
e r avec F (r) = −
dr

Conclusion : la force gravitationnelle est une force centrale conservative

I Force coulombienne
la force coulombienne s’écrit sous la forme : (voir l’éléctrostatique)

− 1 q1 q2 →

F = er
4πε0 r2
est une force centrale conservative

1.2 Conservation du moment cinétique


1.2.1 Théorème du moment cinétique
z


− !
dLO −−→ → −
• = MO ( F ) →

dt F
Rg
−−→ →−
= OM ∧ F = r→ −
e r ∧ F→
−er=0 M

− −
→ y
L O = cte
O

Conclusion : Le moment cinétique d’une force centrale se conserve ,on dit qu’il s’agit d’une
constante de mouvement

• Cas particulier : moment cinétique du point M est nul



− →

L O = 0 : la particule est abandonnée sans vitesse initiale ou avec avec une vitesse
−−→ →

dont le support passe par O . À tout instant OM reste colinéaire à V (M/Rg ) et le
mouvement de M est rectiligne selon la droite OM0 .

3 / 13

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

1.2.2 Première conséquence : Planéité de la trajectoire


z

− −

• L O = cte
−−→ → −
• à t = 0,OM 0 , V 0 sont dans le plan
(oxy)

− −−→ →
− →

• L O = OM 0 ∧ m V 0 donc L O est co-
O y
linéaire à t = 0 →

uz


• puisque L O reste colinéaire avec →

uz M
−−→ →

alors OM et V restent dans le plan
(oxy) donc le mouvement est plan x →

M0 V0

Conclusion : le mouvement d’un point matériel soumise à une force centrale est plan

1.2.3 Deuxième conséquence : loi des aires


y

− −−→ →

• L O = OM ∧ m V M (t + dt)

− →

• V = ṙ→
−e r + rθ̇→

eθ dOM → −

− eθ
• L O = r→−e r ∧ m(ṙ→

e r + rθ̇→

e θ) →

2 →
− −
→ er
= mr θ̇ e = cte
z dA
2 M (t)
• r θ̇ = C,constante des aires
θ
x
O

LO
LO = mC ⇒ C = = r2 θ̇
m
1 −−→ −−→ 1 → 1
OM = ||r−
e r ∧ (dr→
− e θ )|| = r2 dθ→
e r + rdθ→
− −
I dA = OM ∧ d e z
2 2 2

1
dA = r2 dθ
2
I la vitesse aréolaire

Définition : On définit la vitesse aréolaire par


dA 1 C
= r2 θ̇ =
dt 2 2

I Loi des aires


1
A = Ct + cte
2

4 / 13

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

Loi des aires :


−−→
• Dans un mouvement à force centrale le rayon vecteur OM balaye des surfaces
égales pendant des intervales de temps égaux .
• la vitesse aréolaire constante s’exprime par
dA 1 C
= r2 θ̇ =
dt 2 2

1.2.4 Formules de Binet




• V (M/R) = ṙ→−e r + rθ̇→

e θ ⇒ V 2 = ṙ2 + r2 θ̇2
1 dr 1
• On pose u = ⇒ =− 2
r du u
dr dr du dθ du
• ṙ = = = −r2 θ̇
dt du dθ dt dθ
dr du
= −C
dt dθ
on obtient la première formule de Binet
"  #
2
du
V 2 = C2 + u2

• →

a = (r̈ − rθ̇2 )→

e r + (2ṙθ̇ + r2 θ̈)→

e θ de même on montre la deuxième formule de
Binet
 2 

− 2 2 d u
a = −C u 2
+u → −
er

1.3 Conservation de l’énergie mécanique


1.3.1 Conservation de l’énergie mécanique


I La seule force F appliqué au point matériel M est conservative,donc l’énergie
mécanique de M dans le référentiel Rg galiléen se conserve au cours du mouvement
1
I Em (M/Rg ) = Ec (M/Rg ) + Ep (M/Rg ) = mv 2 + Ep (r) = Em (t = 0) = Em
2

1.3.2 Energie potentielle effective Epef f


1
• Em (M/Rg ) = Ec (M/Rg ) + Ep (M/Rg ) = mv 2 + Ep (r)
2
2 2 2 2
• v = ṙ + r θ̇
• C = r2 θ̇
1 1 1
• Em = m(ṙ2 + r2 θ̇2 ) + Ep (r) = mṙ2 + mr2 θ̇2 + Ep (r)
2 2 2
1 1 C2
Em = mṙ2 + m 2 + Ep (r)
2 2 r

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c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

• l’énergie cinétique radiale Ecr


1
Ecr = mṙ2
2
• l’énergie cinétique orthoradiale Ecorth
1
Ecorth = mr2 θ̇2
2
• On définit l’énergie potentielle effective Epef f par
1 C2
Epef f = m 2 + Ep (r)
2 r
• l’énergie mécanique s’écrit sous la forme
Em = Ecr + Epef f = cte
c’est l’intégrale première de l’énergie
• utilité de Epef f : elle permet de déterminer les domaines accessibles à la trajec-
toire de la particule qui vérifient
Em > Epef f
Ecr = Em − Epef f > 0 ⇒ Em > Epef f

Epef f
Epef f

Em
Em
r
r1 r2
Ecr

Epef f
r
r1

Cas n˚1 Cas n˚2

I cas n˚1 : le domaine accessible [r1 , ∞[ c’est l’état de diffusion


I cas n˚2 : le domaine accessible est [r1 , r2 ] c’est l’état liée

2 Champ de force centrale newtonien


2.1 Force newtonienne

Définition : Un point matériel M de masse m ,situé à une distance r du centre de force O


est soumis à une force centrale newtonienne si elle est de la forme

− K−
F = − 2→
e r avec K = cte
r

6 / 13

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI



• la force F est attractive si K > 0


• la force F est repulsive si K < 0

− →
− dEp →
− K
• la force F est conservative donc F = − e r ⇒ Ep = − + cte
dr r
• par convention on choisit : cte = 0 pour que : lim Ep (r) = 0
r→∞

K
Ep (r) = −
r
I Exemples

− m1 m2 −
• Force gravitationnelle (K = Gm1 m2 ) : F = −G 2 → er
r
m1 m2
Epgrav (r) = −G
r
q1 q 2 →
− 1 q1 q2 →

• Force électrostatique (K = − ) : F 1→2 = e 1→2
4πε0 4πε0 r2
1 q1 q2
Epelec (r) =
4πε0 r

2.2 Etude des trajectoires en champ newtonien


2.2.1 Etude énergétique
K
• l’énergie potentielle newtonienne : Ep (r) = −
r
1 C2 K
• l’énergie potentielle effective : Epef f = m 2 −
2 r r
I Cas d’une force attractive : K > 0
l’énergie potentielle effective admet un minimum pour la distance r0
dEpef f C2 K mC 2
• = −m 3 + 2 = 0 ⇒ r0 = et r → ∞
dt r r K
• l’énergie potentielle effective minimale est alors
1 K2 K
Epef f (r0 ) = − 2
=−
2 mC 2r0
1 mC 2 r0
• l’énergie potentielle effective s’annule en r∗ = =
2 K 2
Epef f

Em1
r1 r0 r2
rmin
Em2

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c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

• si Em = Em1 : le domaine accessible [rmin , +∞[ est non borné : état de


diffusion
• si Em = Em2 : le domaine accessible [r1 , r2 ] est borné : état lié
I Cas d’une force répulsive K < 0
1 C2 K
Epef f = m 2 − > 0 il n’y a que des états de diffusion
2 r r
Epef f

Em

r
rmin

le domaine accessible est [rmin , +∞[ : état de diffusion

2.2.2 Equation de la trajectoire




• PFD : m→ −
a (M/Rg ) = F
1
• on pose u =
r  2 

− 2 2 d u
• formule de Binet : a = −C u +u →−
er
dθ2
 2 
2 2 d u →
− K→ −
• −mC u + u e r = − e r = −Ku2 →

er
dθ2 r2
d2 u K
2
+u=
dθ mC 2
• la solution générale : u1 (θ) = A cos(θ + ϕ)
K
• la solution particulière : u2 =
mC 2
1 K 1 + e cos(θ + ϕ)
• u= = 2
+ A cos(θ + ϕ) =
r mC p
mC 2
I p= : paramètre du conique
K
I e = Ap : excentricité du conique
• En prenant l’axe ox comme l’axe de symétrie de la conique ,le changement θ en
−θ laisse invariant la fonction r(θ) donc ϕ = 0
p
r=
1 + e cos θ
• la nature de la trajectoire dépend de la valeur de l’excentricité e

e>1 e=1 e<1 e=0


hyperbole prabole ellipse cercle

8 / 13

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

2.2.3 Energie et nature des trajectoires


La relation entre l’énergie mécanique Em et l’excentricité du conique peut s’obtenir par
deux méthodes :

− 1 →− →

V (M/Rg ) ∧ L O (M/Rg ) − → −

I à partir du Vecteur de Range-lenz : A = er
K



e = A


dA − →
→ −
• = 0 : A est une constante de mouvement
dt
I Méthode directe  
2
1 dr 1 C2 K
• Em = m + m 2 −
2 dt 2 r r
2
dθ mC
• C = r2 et p =
dt K
p
• r(t) =
1 + e cos θ
dr dr dθ
• =
dt dθ dt
dr pe sin θ e
• = 2
= r2 sin θ
dθ (1 + e cos θ) p
dr e dθ
• = r2 sin θ
dt p dt
dr Ce
= sin θ
dt p
 2  2
1 eC 1 2 1 K
• Em = m sin θ + mC (1 + e cos θ) − (1 + e cos θ)
2 p 2 p p
2 2 2
 
1 mC e mC 1 1 K K
Em = + + e cos θ − (1 + e cos θ) = (e2 − 1)
2 p p p p 2 p 2p
K 2 K2
Em = (e − 1) ou Em = 2
(e2 − 1)
2p 2mC
I la nature de la trajectoire directement de l’énergie mécanique
e=0 0<e<1 e=1 e>1
cercle ellipse parabole hyperbole
K
Em = − Em < 0 Em = 0 Em > 0
2mC 2
I Exemple
Epef f

E3

E2 r
E1
E0

9 / 13

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

I si Em = E0 : trajectoire circulaire
I si Em = E1 : trajectoire elliptique
I si Em = E2 : trajectoire parabolique
I si Em = E3 : trajectoire hyperbolique

3 Lois de Kepler-Applications aux planètes


3.1 Référentiel de Kepler

Référentiel de Kepler Rk : Son origine est est le centre d’inertie du soleil et ses axes sont
parallèles à ceux de Copernic

• Rk est un bon référentiel galiléen

3.2 Lois de Kepler


Le mouvement du planète quelconque qui gravite autour du soleil est régi par les lois
de Kepler

Première Loi : Dans un référentiel de Kepler,une planète (P) décrit une ellipse, de demi-
grand axe a avec une période T,dont le centre du soleil s est l’un des foyers .

−→
Deuxième Loi : Le rayon vecteur soleil-planète SP balaye des aires égales en des temps
égaux .

T2
Troisième Loi : Le rapport est le même pour toutes les planètes du système solaire .
a3
T2 4π 2
=
a3 GMs

• a : demi grand-axe de l’ellipse


• T : période du mouvement
• Ms : masse du soleil

3.3 Trajectoire elliptique : planètes


Soit une planète M de masse m qui décrit un ellipse de demi-grand axe a et de demi-
petit axe b

10 / 13

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

p
• r=
1 + e cos θ
• Apogée (aphélie) : point A (ṙ = 0 ;θ = B M
π)
b
p A θ A0
rmax =
1−e S
0
• Périgée (périhélie) : point A (ṙ =
0 ;θ = 0)
B0 a
p
rmin =
1+e

• demi-grand axe a : rmin + rmax = 2a


p
a=
1 − e2

• petit-grand axe b : b = ap
p
b= √
1 − e2
I Vitesse aréolaire

−→
• la 2eme loi de Kepler s’identifie avec la loi des aires . Le vecteur SP balaye
la surface A = πab pendant une période T .
dA C A C πab
• = donc = =
dt 2 T 2 T
(πab)2 C2 mC 2 b2
• = avec p = = ; K = GMs m
T2 4 K a
π 2 a2 b2 b2 K b2 GmMs
donc = =
T2 4ma 4am
T2 4π 2
=
a3 GMs
I Energie mécanique Em
1 mC 2 K
• Em = Ec + Ep = mṙ2 + −
2 2r2 r
• pour ṙ = 0 on a deux solutions : rmin et rmax
mC 2 K
Em = − donc
2r2 r
mC 2
Em r2 + Kr − =0
2
• la somme des deux solutions
K
rmin + rmax = 2a = −
Em
donc
K GmMs
Em = − =−
2a 2a

11 / 13

c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

Conclusion : L’énergie mécanique d’une planète M(m) décrivant un ellipse de demi-


grand axe a est inversement proportionnel au grand axe a
K GmMs
Em = − =−
2a 2a

Remarque : la constante des aires C = ||→



r ∧→

v ||
rmin .vA0 = rmax .vA = C

3.4 Trajectoire circulaire : satellite terrestre


• On choisit le référentiel géocentrique ,supposé galiléen,pour étudier le mouve-
ment d’un satellite terrestre
• Considérons un satellite terrestre ,assimilé à un point matériel M de masse m
décrit une orbite circulaire de centre O (centre de la terre),de rayon r,avec une
vitesse angulaire ω constante .

− →


• V = rω → −eθ →
−er
2
V
• →
−a = −rω 2 →−er=− → −
er
r →
− M
m m F
• m→ −
a = −G 2 → −
T
er
r θ
r r x
GmT g0 RT2 O
V = =
r r
RT : rayon de la terre

• la vitesse V reste constante le long de la trajectoire circulaire


• première vitesse cosmique Vc1

Définition : On appelle première vitesse cosmique du satellite la vitesse Vc1 sur l’orbite
circulaire de rayon r = RT ,avec RT : le rayon de la terre
p
Vc1 = g0 RT

I RT = 6400km; g0 = 9, 8ms−2 ⇒ Vc1 = 7, 92km.s−1


I la première vitesse cosmique est la vitesse circulaire maximale
• Période T du mouvement
s
2π r3
I T = = 2π
ω GmT
T2 4π 2
=
r3 GmT

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c S.Boukaddid Force centrale sup TSI

c’est la troisième loi de Kepler ,donc le mouvement circulaire est un cas


particulier du mouvement elliptique (le demi-grand axe s’identifie avec le
rayon r)
• Energie mécanique Em
1 2 1 RT2
I Ec = mv = mg0
2 2 r
GmmT
I Ep = −
r
1 R2 R2
I Em = Ec + Ep = mg0 T − mg0 T
2 r r
RT2 Ep
Em = −mg0 = = −Ec
2r 2
I Em < 0 : état liée
• Vitesse de libération (seconde vitesse cosmique Vc2 )

Définiton : la vitesse de libération Vc2 représente la vitesse initiale du satellite qui lui
permet d’échapper l’attraction terrestre et de parvenir en un point infiniment éloigné
avec une vitesse nulle .

I conservation de l’énergie mécanique entre le sol et un point à l’infini


(Em (∞) = 0
1 GmmT
Em = mVc22 − =0
2 RT
p √
Vc2 = 2g0 RT = 2Vc1 = 11, 2km.s−1
• Satellite géostationnaire

Définition : Un satellite est géostationnaire s’il a la même période T de rotation que la


terre sur elle même

r
2πR GmT
I T = 24h = 86400s et V = Rω = =
T R
I le rayon du trajectoire du cercle
 2 1
T GmT 3
R=
4π 2
I AN : R = 42300km avec RT = 6370km donc l’altitude
h = R − RT = 36000km = 5, 6RT

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

Dynamique dans un référentiel non galiléen

Table des matières


1 Généralité 2

2 Etude cinématique 3
2.1 Vecteur rotation d’entraı̂nement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Relation fondamentale de la dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3 Composition des vitesses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.4 Composition des accélérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3 Dynamique dans un référentiel non galiléen 8


3.1 Principe de la relativité galiléen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Lois de la dynamique dans un référentiel non galiléen . . . . . . . . . . 9
3.2.1 Principe fondamental de la dynamique en référentiel non galiléen 9
3.3 Théorème du moment cinétique en référentiel non galiléen . . . . . . . 10
3.4 Théorème de l’énergie cinétique dans un référentiel non galiléen . . . . 10
3.5 Energie mécanique d’un point matériel dans un référentiel non galiléen R’ 11
3.5.1 Energie potentielle d’entraı̂nement centrifuge . . . . . . . . . . . 11
3.5.2 Théorème de l’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

4 Application : Poids d’un point matériel 12


4.1 Référentiel géocentrique-Référentiel terrestre . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2 Champ gravitationnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.3 Poids d’un corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

1 Généralité
z
z’

y’
• R(O, x, y, z, t) : référentiel galiléen
fixe
• R0 (O0 , x0 , y 0 , z 0 , t0 ) : référentiel en mou- O’
vement par rapport à R
O y

x x’

• le repère R,fixe dit repère absolu


• le mouvement d’un point matériel M par rapport à R est qualifié du mouvement
absolu
• le repère R0 , en mouvement dit repère relatif
• le mouvement d’un point matériel M par rapport à R’ est qualifié du mouvement
relatif

I En mécanique classique non relativiste (v << C) le temps est absolu ,càd,


ne dépend pas du référentiel donc t = t0 .
I On distingue entre les mouvements relatifs suivants :
• translation : les axes de R0 restent parallèle à ceux de R donc les vecteurs
de base de R0 restent invariables au cours du temps

−ex=→ −
e x0 ; →

ey=→−
e y0 ; →

ez=→ −e z0
On distingue entre deux types :
• translation rectiligne : L’origine O0 de R0 décrit une courbe rectiligne

O O’ O’ (C)

• translation circulaire : l’origine O0 de R0 décrit un cercle

R’

R’ O O’
R’

R’
I mouvement de rotation

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

2 Etude cinématique
2.1 Vecteur rotation d’entraı̂nement
Considérons deux référentiels
• un référentiel R(O, → −e x, →

e y, →

e z)
• un référentiel R (O , e x0 , e y0 , →
0 0 →
− →
− −
e z0 ) en mouvement par rapport à R

• Définition 1 : On appelle mouvement d’entrainement, le mouvement du référentiel


R0 par rapport à R
• le mouvement général de R0 par rapport à R se décompose en :
I un mouvement de translation par rapport à R caractérisé par le vecteur
−−→0 !
dOO
vitesse →

v (O0 /R) =
dt
R
I mouvement de rotation par rapport à R caractérisé par le vecteur rotation
d’entrainement →

ω (R0 /R)

• Définition 2 : le vecteur rotation d’entrainement → −ω (R0 /R) d’un référentiel


R0 (O0 , →

e x0 , →
− e y0 , →

e z0 ) par rapport au référentie R(O, →

e x, →

e y, →

e z ) caractérise la ro-
0
tation de R par rapport à R tel que :
 →
d−

e x0
I =→ −
ω (R0 /R) ∧ →−
e x0
dt R
 →
d−

e y0
I =→ −
ω (R0 /R) ∧ →−
e y0
dt R
 →
d−

e z0
I =→ −
ω (R0 /R) ∧ →−
e z0
dt R

• Exemple
y

I R(O, →−
e x, →−e y, →
−e z ) : repère absolu →


− →
− →
− ey
I R0 (O, e r , e θ , e z ) : repère relatif →
− θ
er


eθ x


ex


ez
I →

e r→


et 
e θ sont
 des vecteurs liés à R’ donc sont fixes dans R’ donc

der →

deθ



= = 0
dt R0 dt R0
 → − 
der
I = θ̇→

e θ avec →

eθ=→ −ez ∧→ −e r donc
dt R
 →
d−

er
= θ̇→−
ez ∧→−
er
dt R

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
 →
d−


I = −θ̇→

e r avec →

e r = −→ −ez ∧→−
e θ donc
dt R
 →
d−


= θ̇→
−ez ∧→−

dt R
I le vecteur rotation d’entraı̂nement est


ω (R0 /R) = θ̇→

e z

 →
d−
 →
d−
 
er →
− →
− eθ
0
= ω (R /R) ∧ e r et =→

ω (R0 /R) ∧ →


dt R dt R

• Propriétés
I →
−ω (R0 /R) est porté par l’axe de rotation
I →
−ω (R0 /R) = −→−ω (R/R0 )
I →

ω (R1 /R3 ) = →

ω (R1 /R2 ) + →

ω (R2 /R3 ) : relation de Châles

2.2 Relation fondamentale de la dérivation


z
z’ →

U
• R(O, →−e x, →

e y, →

e z ) repère absolu y’
• R (O , e x0 , e y0 , →
0 0 →− →
− −
e z0 ) repère relatif
• →

ω (R0 /R) : vecteur rotation d’en-
traı̂nement de R0 par rapport à R O’


• U = U x0 →
−e x0 + Uy0 →

e y 0 + Uz 0 →

e z0 : vec- O y
0
teur libre non liée à R
x x’

− !
dU dUx0 →
− dUy0 →
− dUz0 →

I = e x0 + e y0 + e z0
dt dt dt dt
R0

−!  →
d−
 →
d−
 
dU dUx0 →
− dUy0 →
− dUz0 →
− e x0 e y0
I = e x0 + e y0 + e z 0 + U x0 + Uy0 +
dt dt dt dt dt R dt R
 → R
d−

e z0
Uz0
dt R
  → − 
d e x0

 = → −ω (R0 /R) ∧ →
−e x0
dt R






  d→ −

 
e y0
I = → −ω (R0 /R) ∧ →
−e y0

 dt R


 →
d−

 
e z0

= → −
ω (R0 /R) ∧ →


e z0



dt R
I on obtient la relation fondamentale de la dérivation

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI


−! →
−!
dU dU →

= +→

ω (R0 /R) ∧ U
dt dt
R R0

I Cas particulier


• si U est lié à R0 on retrouve :!


dU →

=→
−ω (R0 /R) ∧ U
dt
R


• pour le mouvement de translation → −
ω (R0 /R) = 0 on trouve

−! →
−!
dU dU
=
dt dt 0
R R
la dérivation ne dépend pas du référentiel

2.3 Composition des vitesses


z M
• R(O, →
−e x, →

e y, →

e z ) repère absolu z’
• R (O , e 0 , e 0 , →
0 0 →

x


y

e 0 ) repère relatif
z y’
• →

ω (R0 /R) : vecteur rotation d’en-
traı̂nement de R0 par rapport à R
• M un point mobile dans R0 O’
−−→ y
• OM = x→ −
e x + y→
−e y + z→
−ez O
−− →
• O 0 M = x0 →

e 0 + y0→
x
−e 0 + z0→

e y z0 x x’

• vitesse relative →

v r : C’est la vitesse du point M dans le référentiel relatif R0 :


v r (M ) = →

v (M/R0 ) = ẋ0 →

e x0 + ẏ 0 →

e y0 + z˙0 →

e z0

• vitesse absolue →

v a : C’est la vitesse du point M dans le référentiel absolu R :


v a (M ) = →

v (M/R) = ẋ→

e x + ẏ →

e y + ż →

ez

−−→ −−→ −−→


I OM = OO0 + O0 M !
−−→ −−→ ! −−→ !

− dOM d −−→0 −− 0
→ dOO0 dO 0 M
I V (M/R) = = OO + O M = +
dt dt R dt dt
R R R
−−0
→ !

− →
− dO M −−→ → − →

I V (M/R) = V (O0 /R) + +→

ω (R0 /R) ∧ O0 M = V (M/R0 ) + V e (M/R)
dt 0 R

−−→ !

− →
− dO0 M
• vitesse relative V r = V (M/R0 ) =
dt
R0

− →
− −−→
• vitesse d’entrainement : V e = V (O0 /R) + →

ω (R0 /R) ∧ O0 M

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

• loi de composition des vitesses



− →
− →
− →

V a = V (M/R) = V r + V e


• V a : vitesse absolue du point M


• V r : vitesse relative du point M


• V e : vitesse d’entrainement du point M

I Vitesse d’entainement-Notion de point coı̈ncident

• Point coı̈ncident Mc : C’est un point fixe dans le référentiel R0 relatif coı̈ncidant


avec le point M à l’instant t .


− →

I V (Mc /R0 ) = 0 donc

− →
− −−→ → −
V (Mc /R) = V (O0 /R) + →

ω (R0 /R) ∧ O0 M = V e (M/R)

• conclusion : la vitesse d’entrainement d’un point matériel M représente la vitsse


absolue d’un point Mc fixe dans R0 et qui coı̈ncide avec le point M à l’instant t .

I Cas particuliers


• Dans le cas d’un mouvement de translation : →

ω (R0 /R) = 0

− →
− →

V (M/R) = V (M/R0 ) + V (O0 /R)

− −−→
• si O = O0 alors V (M ) = →
e

ω (R0 /R) ∧ OM

− →
− −−→
V (M/R) = V (M/R0 ) + →

ω (R0 /R) ∧ OM
• si O = O0 et si M est lié à R0

− −−→
V (M/R) = →−ω (R0 /R) ∧ OM
c’est une rotation pure autour de →

ω

2.4 Composition des accélérations

• Accélération absolue →

a : accélération d’un point matériel M dans un référentiel
absolue R

− ! −−→ !

− →
− d V (M/R) d2 OM
a = a (M/R) = = 2
= ẍ→−e x + ÿ →

e y + z̈ →

ez
dt dt
R R

• Accélération relative →

a r : accélération d’un point matériel M dans un référentiel
relative R0

− 0
! −−→ !
2 0

− d V (M/R ) d OM
ar =→ −
a (M/R0 ) = = 2
= ẍ0 →

e x0 + ÿ 0 →

e y0 + z¨0 →

e z0
dt 0
dt 0
R R

6 / 14

c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI


− →
− →
− −−→
• V (M/R) = V (M/R0 ) + V (O0 /R) + → −
ω (R0 /R) ∧ O0 M
→− →
− 0
d→

! !
0
d V (M/R ) d V (O /R) ω (R0 /R) −− →
• →

a (M/R) = + + ∧ O0 M
dt dt dt
R R
−− → !

− dO 0 M
+ω ∧
dt

− ! R →
− !
d V (M/R0 ) d V (M/R0 ) →

• = +→−ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 )
dt dt
R R0
−− → ! − −→ !
dO 0 M dO 0 M −−→
• = +→ −
ω (R0 /R) ∧ O0 M
dt dt
R R0

− d→
−ω (R0 /R) −− →
• →

a (M/R) = → − a (M/R0 )+ → −ω (R0 /R)∧ V (M/R0 )+ → −a (O0 /R)+ ∧ O0 M +
" −−→ ! # dt
0 − − →

− dO M
ω (R0 /R) ∧ +→−ω (R0 /R) ∧ O0 M
dt
R0
d→

ω (R0 /R) −− → − 0
• →

a (M/R) = → − a (M/R0 )+ → −a (O0 /R)+ ∧ O0 M + →ω (R /R)∧(→ −ω (R0 /R)∧
−− → dt


O 0 M ) + 2→
−ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 )
donc


a =→

a (M/R) = →

a (M/R0 ) + →

a ent + →

ac
c’est la loi de composition des accélérations
• −
→a (M/R) : accélération absolue
• →
−a (M/R0 ) = → −a r : accélération relative


• a : accélération d’entrainement
ent


− d→

ω (R0 /R) −− → − 0 −−→
a ent = →

a (O0 /R) + ∧ O0 M + →
ω (R /R) ∧ (→

ω (R0 /R) ∧ O0 M )
dt
l’accélération d’entrainement d’un point matériel M est l’accélération absolue d’un
point Mc fixe dans R0 et qui coincide avec le point M à l’instant t .
• →

a c : accélération de Coriolis

− →

a c = 2→

ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 )
l’accélération de Coriolis disparait lorsque :


I → −
ω (R0 /R) = 0 : le référentil R0 est en translation par rapport à R

− →
− →

I V r = V (M/R0 ) = 0 : le point M est à l’équilibre dans
I Cas particuliers
I mouvement de translation


• →

ω (R0 /R) = 0
−−→ −−→ −−→
• OM = OO0 + O0 M

− →
− →

• V (M/R) = V (O0 /R) + V (M/R0 )
• →
−a (M/R) = →−
a (O0 /R) + →

a (M/R0 )

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI



• →

ae =→

a (O0 /R); →

ar =→

a (M/R0 ) et →

ac = 0
I mouvement de rotation autour d’un axe fixe Oz
Z=Z’

la rotation se fait autour de l’axe H


M
commun Oz = O0 z 0 y’
H : la projection orthogonale de M sur
Oz
−−→ −−→ −−→
OM = OH + HM


ω


ω = ω→

ez y
O = O0

x
x’


− d→
−ω −−→ → −−→
ae = ∧ HM − − ω 2 HM
dt
−→
si la rotation est uniforme →

ω = cte

− −−→
a e = −→

ω 2 HM



− dV e
I Remarque : a e 6=
dt

3 Dynamique dans un référentiel non galiléen


3.1 Principe de la relativité galiléen
• Un référentiel galiléen est-il unique ?
• Considérons un point matériel M isolé dans deux référentiels galiléens R et R0


• →
−a (M/R) = 0 : M est isolé dans R


• →
−a (M/R0 ) = 0 : M est isolé dans R0
• la loi de composition des accélérations →

a (M/R) = →−a (M/R0 ) + → −a +→
e
−a c
donc

− →
− →

a e + 2→

ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 ) = 0
cette relation doit être réalisée pour toutes positions et toutes vitesses du point
M,ceci impose :


I →−ω (R0 /R) = 0 : R0 est en translation par rapport à R


I →−a e = 0 : la translation est rectiligne uniforme

• Conclusion : Toutes les référentiels galiléens sont en translation rectiligne uniforme


par rapport à l’un d’autre eux .

8 / 14

c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

• la loi de composition des accélération,si la particule M n’est pas isolée,donne


pour les deux référentiels en translation rectiligne uniforme l’un par rapport à
l’autre : →

a (M/R) = → −
a (M/R0 ) donc m→ −a (M/R) = m→ −a (M/R0 )


− −

F = F0


F : résultant des forces appliquées sur M dans R

→0
F : résultant des forces appliquées sur M dans R0

• Principe de relativité galiléenne : Les lois fondamentales de la mécanique sont invariantes


par changement de référentiel galiléen .

3.2 Lois de la dynamique dans un référentiel non galiléen


3.2.1 Principe fondamental de la dynamique en référentiel non galiléen


Considérons un point matérel M de masse m soumise à la résultante des forces F dans
un référentiel galiléen R. Soit R0 un référentiel non galiléen en mouvement quelconque
par rapport à R .


• P.F.D dans R : F = m→ −
a (M/R)
• →

a (M/R) = →

a (M/R0 ) + →
−ae+→−
ac


• F − m→
−a − m→
e

a = m→ −
ca (M/R0 )
• donc

− → − →

F + F ie + F ic = m→

a (M/R0 )


• F ie = −m→
−a e : force d’inertie d’entrainement

− →

• F ic = −m a c : force d’inertie de Coriolis

• Conclusion : la relation fondamentale de la dynamique dans référentiel non galiléen R0


s’écrit sous la forme :

− → − →

F + F ie + F ic = m→
−a (M/R0 )

I Cas particuliers
I R0 en mouvement de translation par rapport à R

− →
− →

• →
−ω (R0 /R) = 0 donc →

a c = 2→
−ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 ) = 0

− →

• F ic = 0


• F = −m→
ie
−a = −m→
e

a (O0 /R)
I R en Rotation uniforme autour d’un axe fixe Oz : O ≡ O0 et →
0 −
ω (R0 /R) =
ω→

ez
• H la projection orthogonale de M sur Oz
−−→
• →

a e = −ω 2 HM

− −−→
• F ie = mω 2 HM
I Remarque

9 / 14

c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI


− →
− →
− →

• si le point matériel est en équilibre dans R0 : V (M/R0 ) = 0 donc F ic = 0

− → − →

F + F ie = 0
• les forces d’inertie sont des pseudo-forces car d’une part elles ne résultent
pas d’une interaction et d’autre part elles ne sont pas invariantes par
changement de référentiel,ce sont des forces de repère .

3.3 Théorème du moment cinétique en référentiel non galiléen




Soit R0 un référentiel non galiléen. Le moment cinétique L O0 en O’ du point matériel
M de masse m dans le référentiel non galiléén R0 est défini par

− −−→ →

L O0 = O0 M ∧ m V (M/R0 )

− ! −−→ !
d L O0 dO0 M →
− −−→
• = ∧ m V (M/R0 ) + O0 M ∧ m→

a (M/R0 )
dt 0
dt 0
−− → !R R

dO 0 M →

• = V (M/R0 )
dt
R0

− !
d L O0 −−→ → − → − →

• = O0 M ∧ ( F + F ie + F ic )
dt 0
R
• le théorème du moment cinétique en O0 ,point fixe de R’,est applicable au point
matériel M de masse m à condition de faire intervenir les forces d’inertie

− !
d L O0 −→ → − −
→ → − −→ → −
= MO0 ( F ) + MO0 ( F ie ) + MO0 ( F ic )
dt 0 R


F : résultante des forces appliquées sur M

3.4 Théorème de l’énergie cinétique dans un référentiel non


galiléen

− →

• force de Coriolis : F ic = −m→ −a c (M ) = −2m→ −
ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 )

− →
− −−→ → − → − →
− →

• δW ( F ic ) = F ic .dO0 M = F ic . V (M/R0 )dt = −2m(→ −
ω (R0 /R)∧ V (M/R0 )). V (M/R0 )dt
donc


W ( F ic ) = 0

La force d’inertie de Coriolis ne travaille pas



− →
− → −
• la puissance de la force de Coriolis : P( F ic ) = F ic . V (M/R0 ) = 0
1 → −
• l’énergie cinétique de M dans R’ : Ec = m V 2 (M/R0 )
  2
dEc →
− →
− →
− → − →

• = m V (M/R0 )→ −
a (M/R0 ) = V (M/R0 )( F + F ie + F ic )
dt R0

− →
− →

= P( F ) + P( F ie ) + P( F ic )

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

• Théorème de la puissance cinétique


 
dEc →
− →

= P( F ) + P( F ie )
dt R0

• la variation de l’énergie Zcinétique :


t2 t2

− →

Z
∆Ec = Ec (t2 ) − Ec (t1 ) = P( F )dt + P( F ie )dt
t1 t1

• Théorème de l’énergie cinétique



− →

∆Ec = W ( F ) + W ( F ie )

3.5 Energie mécanique d’un point matériel dans un référentiel


non galiléen R’
3.5.1 Energie potentielle d’entraı̂nement centrifuge
• la force d’inertie d’entraı̂nement travaille mais en général non conservative .
• dans le cas ou le référentelle R0 est en rotation uniforme autour de l’axe (Oz)
du référentiel galiléen R,on peut définir une énergie potentielle d’entraı̂nement
centrifuge .
z
• R(Ox,y,z) repère absolu galilén
• R’(O,x,y,z) repère relatif non galiléen
−→ y’
• →

ω (R0 /R) = ω → −e z = cte H M
−−→
• →
−a e = −ω 2 HM

− −−→
• F ie = −m→ −a e = mω 2 HM

− −−→ −−→ −−→
• δW = F ie .dOM = mω 2 .HM .dOM →

−−→ −−→ −−→ ω
= mω 2 HM (dOH + dHM ! ) y
−−→2 O = O0
HM
= mω 2 d + cte
2
x
−−→
• HM = r→ −
er
x’

1
Ep = mω 2 r2 + cte
2

3.5.2 Théorème de l’énergie mécanique




On note par F nc : la résultante des forces non conservative dans un référentiel non
galiléen

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

• Théorème de puissance mécanique


dEm (M/R0 )
 


= P( F nc )
dt R0

• Théorème de l’énergie mécanique




∆Em (M/R0 ) = W ( F nc (M/R0 ))



• Remarque : si F ie ne dérive pas de l’énergie de l’énergie potentielle ,on la classe
dans les forces non conservatives.

4 Application : Poids d’un point matériel


4.1 Référentiel géocentrique-Référentiel terrestre

• Référentiel géocentrique : c’est un référentiel de centre confondu avec le centre de la


terre et les axes sont parallèle à ceux de Copernic.

• le référentiel géocentrique RG (G, →



e xg , →

e yg , →

e zg ) est en mouvement de transla-
tion circulaire par rapport au référentiel de Copernic RC (C, → −e xc ; →

e yc , →

e zc ) avec


une accélération a (G/Rc ) donc le référentiel géocentrique n’est pas galiléen.
• Dans le cas où la durée de l’éxpérience est trés petite devant la période du mou-
vement de la terre (T = 365j) le référentiel géocentrique est considéré comme
galiléen.

• Référentiel terrestre : c’est un référentiel de centre lié à la surface de la terre et muni


d’une base orthonormée directe (→ −e x, →−
e y, →

e z ) telle que :


• e est orienté vers l’est
x

• →

e y est orienté vers le nord
• →

e z est orienté suivant la verticale du point M

• le référentiel terrestre est en mouvement de rotation uniforme avec une vitesse




angulaire → −
ω = cte suivant l’axe des pôles sud-nord,donc le référentiel terrestre
est non galiléen.
• dans l’hypothèse précédente on peut considérer le référentiel terrestre comme
galiléen .

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

nord
z
y

sud

4.2 Champ gravitationnel


• tout corps A de masse mA crée en tout point M de l’éspace un champ de gravi-


tationnel G A (M )
• la force exercée par le corps A sur un point matériel M de masse m est

− →

F A→M = m G A (M )
• si le corps A est de forme sphérique

− mA −
G A (M ) = −G 2 →
er
r

M(m)


G

4.3 Poids d’un corps



• Définition expérimentale : le poids P d’un corps ou la force de pesanteur est défini
expérimentalement comme l’opposé de la force qui le maintient en équilibre dans un
référentiel terrestre.
• Considérons un point matériel suspendu à un fil,le pods est la force qui compense


la tension T du fil

− →

P = −T

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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI

zc
z

le point M est soumis aux forces suivantes



− →

• F grav = m G T (M ) : force gravitation- H M(m)
nelle θ


• T : tension du fil


• F ie : force d’inertie d’entrainement →
− λ

− ω
• F ic : force d’inertie de Coriolis xc
O

x
• →

ω = ω→−e zc : le mouvement de rotation est uniforme

− →
− → − →

• P.F.D dans R : m→ T

a (M/R ) = F
T +T +F +F
grav ie ic

− →
− →
− →

• V (M/RT ) = 0 ⇒ F ic = 0

− −−→ −−→
• F ie = −m→−
ω ∧ (→

ω ∧ OM ) = mω 2 HM

− −−→ →
− →

• T + mω 2 HM + m G T (M ) = 0

− →
− −−→ →

• T = −m( G (M ) + ω 2 HM ) = −m→
T
−g = −P

− →
− −−→
g = G T (M ) + ω 2 HM


• G T : est centripète (dirrigé vers le centre de la terre)
• →

g : n’est pas centripète

zc

−−→
ω 2 HM


GT →

g
yc

xc

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