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4 Exemples de mouvement 11
4.1 Mouvement rectiligne uniforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Mouvement rectiligne d’accélération constante . . . . . . . . . . . . . . 11
4.3 Mouvement rectiligne sinusoı̈dal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.4 Mouvement circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.5 Mouvement hélicoı̈dal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
1 Généralité
1.1 Repère d’espace R
I Solide (solide indéformable) : il s’agit d’un système matériel (S) dont les dis-
tances,entre deux points quelconques,restent invariables au cours du temps .
−−→
∀N, P ∈ (S) : d = ||N P || = cte
I Repère d’espace : il s’agit d’un système de coordonnées (origine et trois axes ) lié
à un solide (S) de référence .
• Exemple : repère cartésien (O,OX,OY,OZ) .
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
• Le sens de →
−
u 3 est donné par la régle de tire-bouchon
→
−
u3
• Régle
On visse suivant le sens qui amène → −u1
→
− →
−
vers u 2 et l’on progresse suivant u 3 donc
→
−
(→
−
u 1, →
−
u 2, →
−
u 3 ) est directe . u2
→
−
u1
• →
−e x, →
−
e y, →
−e z sont des vecteurs uni- z
taires
• la base (→−e ,→
x
−e ,→
y
−e ) est orthonormée
z
M
et directe
• les vecteurs de base → −
e x, →
−
e y, →
−
e z ne
dépendent pas du point de l’espace →
−
ez →
−
ey
O y
considéré . →
− Y
Soit H la projection orthogonal de M ex
sur le plan (→−
e x, →
−
e y) x
H
X
−−→
I Vecteur position OM (
−−→
−−→ −−→ −−→ OH = x→
−e x + y→
−
ey
OM = OH + HM avec −−→ →
− donc
HM = z e z
−−→
OM = x→
−
e x + y→
−
e y + z→
−
ez
−−→
I Vecteur déplacement élémentaire dOM
Supposons que le point M effectue un déplacement élémentaire de M à M’ tel que
x + dx
−−→0 y + dy avec d− −→ −−→ −−→ −−−→
OM = OM 0 − OM = M M 0
OM =
(→
−
e x, →
−
e y, →
−
e z ) z + dz
−−→
dOM = dx→
−
e x + dy →
−
e y + dz →
−
ez
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
I Autrement :
−−→
dOM = d(x→ −e x + y→
−
e y + z→
−e z ) = dx→
−e x + xd→
−
e x + dy →
−
e y + yd→
−
e y + dz →
−
e z + zd→
−
ez
→
− →
− →
−
d e x = d e y = d e z = 0 car les vecteurs sont indépendants du point M,donc sont
fixes
−−→
dOM = dx→ −
e x + dy →
−
e y + dz →
−
ez
→
−
ez →
−
eθ
−−→ −−→ −−→
OM = OH + HM = r→
−
e r + z→
−
ez M
avec →
−
er
• r ∈ [0, +∞[
→
−
ez →
−
ey
• θ ∈ [0, 2π]
→
− O Y
• z ∈] − ∞, +∞[ ex →
−
eθ
θ r
H →
−
er
X
−−→
I Vecteur déplacement élémentaire dOM
Y
• →
−
e r = cos θ→
−
e x + sin θ→
−
ey
→
−
eθ →
−
• e = − sin θ e + cos θ→
→
−
θ
→
−
x
−
e y er
d→
−er
• = − sin θ→
−
e x + cos θ→−
ey=→ −
eθ H
dθ
d→
−eθ →
−
ey θ
• = − cos θ→
−e x − sin θ→
−
e y = −→−
er X
dθ →
−
ex
Résultat
d→
−er →
• =− eθ
dθ
d→
−eθ
• = −→ −
er
dθ
−−→ →
−
• dOM = dr→ −
e r + rd→
−
e r + dz →
−
e z + zd→
−
e z avec d→
−
ez= 0
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
−−→
dOM = dr→
−
e r + rdθ→
−
e θ + dz →
−
ez
la composante suivant :
• →
−
e : radiale
r
• →
−
e θ : orthoradiale
→
−
• e z : axiale
I On peut passer des coordonnées cylindriques aux coordonnées cartésiennes :
• x = r cos θ
• y = r sin θ
• z=z
•Remarque : Lorsque le mouvement se fait dans le plan z = cte on parle des
−−→
coordonnées polaires (r, θ) : dOM = dr→
−
e r + rdθ→
−
eθ
I La base des coordonnées cylindriques est locale .
Définition : Une distribution est dite à symétrie sphérique s’elle est invariante par
rotation autour de tout axe passant par le centre de symétrie .
−−→
I Vecteur position OM
Z
→
−
er
→
−
eϕ
−−→ M
OM = r→
−
er
→
−
eθ
• r ∈ [0, +∞[ θ
• θ ∈ [0, π]
• ϕ ∈ [0, 2π] Y
ϕ →
−
eϕ
X
I Vecteur déplacement élementaire
On montre que
−−→
dOM = dr→ −
e r + rdθ→
−
e θ + r sin θdϕ→
−
eϕ
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
•Remarque
Z
Définition : la trajectoire d’un point matériel est une courbe représentant l’ensemble des
positions M (t) occuppées par le point matériel au cours de son mouvement .
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
X
→
−
Définition : On définit la vitesse V (M/R) du point M par rapport à R par
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
→
− [OM (t + ∆t) − OM (t)] [OM 0 − OM ] dOM
V = lim = lim =
∆t→0 ∆t ∆t→0 ∆t dt
−−→
→
− dOM
V (M/R) =
dt
unité : m.s−1
→
−
• la vitesse V est portée par la tengente en M .
→
−
V (M/R) = ṙ→
−
e r + rθ̇→
−
e θ + ż →
−
ez
→
−
V (M/R) = vr →
−
e r + vθ →
−
e θ + vz →
−
ez
→
−
V (M/R) = vr →
−
e r + vθ →
−
e θ + vϕ →
−
eϕ
Définition : L’accélération d’un point M par rapport à un référentiel R est défini par
→
− −−→
→
− d V (M/R) d2 OM
a (M/R) = = /R
dt dt2
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
ar = r̈ − rθ̇2
→
−
et
→
−
ebx (C)
M
→
−
en
• (→
−
e t, →
−
e n, →
−
e b ) : trièdre de Frenet
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
X
I On appelle abscisse curviligne s du point matériel M le long de (C) à partir de
M0 ,la longuer d’arc s = M
\ 0M .
• Rayon de corbure R
−−→ −−→ − −−−→ −
I dOM = ||dOM ||→ e t = ||M M 0 ||→
et Z
−−→
dOM = ds→
−
et M’
M
−−→
→
− dOM
et=
ds
I On définit le rayon de corbure R en M Y
par
d→−
et →
−
en
= X
ds R
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
2
aN = V
= accélération normale
R
4 Exemples de mouvement
4.1 Mouvement rectiligne uniforme
Considérons un point M qui se déplace le long d’axe (ox)
O M
X
→
− →
−
ux V
→
−
• le mouvement de M est rectiligne uniforme si →
−
a = 0
x
• à t = 0 :M 0
v0
dv dx
a= = 0 ⇒ v = cte = v0 =
dt dt
x(t) = v0 t + x0
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
→
−
v .→
−
a <0
I équation du mouvement
dv
• a0 = ⇒ v(t) = a0 t + cte : avec v(0) = v0 = cte
dt
v(t) = a0 t + v0
dx 1
• v= = a0 t + v0 ⇒ x = a0 t2 + v0 t + cte : avec x(0) = x0 = cte
dt 2
1
x(t) = a0 t2 + v0 t + x0
2
I équation indépendante du temps
2
v − v0 1 v − v0 v − v0
t= ⇒ x − x0 = a0 + v0
a0 2 a0 a0
v 2 − v02 = 2a0 (x − x0 )
Définition : Considérons un point matériel se déplçant sur l’axe (ox) ,on dit que le mou-
vement de M est sinusoı̈dal rectiligne si l’abscisse x du point matériel est relié à son
accélération par une relation de type : a = −kx avec k = cte donc l’équation du mouve-
ment s’écrit :
ẍ + kx = 0
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
√ 2π
• ω= k : pulsation du mouvement : rad.s−1 et T =
ω
• Xm : amplitude
• ϕ : phase à l’origine
dx
• la vitesse v = = ẋ(t) = −ωXm sin(ωt + ϕ)
dt
•
ϕ et Xm sont déterminés à partir des conditions initiales
x(0) = X0
ẋ(0) = V0
x(0) = X0 = Xm cos ϕ et V0 = −ωXm sin ϕ
r
V2
Xm = X02 + 02
ω
V02
tan ϕ = −
ωX0
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
−−→
• OM = R→
−
e r : avec R le rayon du cercle
−−→
→
− OM d→−er dθ
• V = =R = Rω →
−
e θ : avec ω = = θ̇
dt dt dt
→
−
V = Rω →−
eθ
→
−
→
− dV d→
−eθ
• a = = Rω̇ →
−
e θ + Rω
dt dt
→
−a = Rω̇ →
−e − Rω 2 →
−e
θ r
→
−
a = ar →
−
e r + aθ →
−
eθ
ar = −Rω 2
accélération radiale
dθ
• ω = cte = ⇒ θ(t) = ω.t + θ0
dt
aθ = 0 donc →−
a = ar →
−
e r = −Rω 2 →
−
er
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c S.Boukaddid Cinématique d’un point matériel sup TSI
Y
p r
r
X
→
− →
−
I la vitesse ẏ →
p V = ẋ e x + √
−
e y + ż →
−
e z = rω(− sin ωt→
−
e x + cos ωt→
−
e y ) + α→
−
ez
2 2 2 2 2
V = ẋ + ẏ + ż = r ω + α = cte 2
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c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI
2 Lois de Newton 6
2.1 Principe de d’inertie (1er loi de Newton) . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Principe fondamental de la dynamique (2d loi de Newton) . . . . . . . 6
2.3 Loi des actions réciproques (3em loi de Newton) . . . . . . . . . . . . . . 6
1/6
c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI
L’objectif de la dynamique est de prévoir le mouvement d’un corps dans son environne-
ment . Connaissant l’état mécanique (position ,vitesse) d’un corps à l’instant t = 0,on
peut déterminer son état mécanique à l’instant t ,ce système est dit déterministe car
il évolue de manière prévisible à partir de son état initial .
1 Notion de force
1.1 Définition
→
−
Définition : On définit la force f comme étant tout action capable de provoquer le
mouvement ou de modifier le vecteur vitesse d’un point matériel .
• Exemples
I force gravitationnelle
I force de frottement
2/6
c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI
→
− →
− →
−u
F 2→1 = − F 1→2 = Gm1 m2 2
r
G = 6, 672.10−11 N.m−2 .kg −2
→
−
I poids P
→
−
Définition : le poids P d’une masse m est défini par
→
−
P = m→ −g
avec →−
g : champ de pesanteur
g = 9, 8m.s−2
• pour les points ou z est non négligeable devant RT
RT2
g = g0
(RT + z)2
GmT
g0 = = 9, 8m.s−2
RT2
3/6
c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI
l0
O →
− X
l1 ux
O X
→
−
f1
O X
→
−
f2
l2
Conclusion : la force de rappel a tendance de ramener le ressort vers son état de repos
I Ressort verical
l0 le l
→
−
fe →
−
f
O
m→
−
g X
m→
−
g
4/6
c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI
les actions de contact sont régies par les lois de Coulomb : on distingue entre deux cas
I Absence de glissement
→
− →
−
la composante tangentielle R T et la composante normale R N sont reliées par la
relation
→
− →
−
|| R T || 6 f0 || R N ||
f0 : coefficient statique de frottement
l’angle des frottements ϕ est défini par
RT
tan ϕ =
RN
I glissement du point matériel sur (S)
→
− →
−
la composante tangentielle R T et la composante normale R N sont reliées par la
relation
→
− →
−
|| R T || = f || R N ||
f ≈ f0 coefficient de frotement dynamique
Conclusion
• condition de contact : RN > 0
• pas de contact : RN = 0
→
− →
− →
−
• absence des frottements : RT = 0 ⇒ R = R N ⇒ R est orthogonal à la surface
5/6
c S.Boukaddid Dynamique d’un point matériel sup TSI
2 Lois de Newton
2.1 Principe d’inertie (1er loi de Newton)
Enoncé : Il existe une classe de référentiels,appelés référentiels galiléens par rapport aux
quels un point matériel isolé mécaniquement est soit au repos soit en mouvement rectiligne
uniforme .
référentiel galiléen : un référentiel est galiléen si le principe d’inertie est valable dans
ce référentiel .
I Référentiel de Copernic : son origine est le centre du système solaire,et les axes
sont dirigés vers trois étoiles fixes . il s’agit d’un bon référentiel galiléen .
I Référentiel terrestre : référentiel lié à la surface de la terre . Ce référentiel n’est
pas galiléen ,mais si la durée de l’expérience est trés faible par rapport à la période
de la terre on peut le considérer comme galiléen .
I référentiel géocentrique : son centre est le centre de la terre et les axes sont pa-
rallèle à ceux de Copernic . Ce référentiel n’est pas galiléen ,mais dans l’hypothèse
précédente il se comporte comme galiléen .
I tout référentiel en mouvement rectiligne uniforme par rapport à un référentiel
galiléen est aussi galiléen .
Enoncé : Par rapport à un référentiel galiléen R,le mouvement d’un point matériel de
→
−
masse m soumis à une résultante de force F satisfait à la relation :
→
−
F = m→
−
a
→
−
a : accélération du point matériel
Enoncé :
→
− →
−
• les forces réciproques sont opposées : f 2→1 = − f 1→2
• les forces réciproques sont portées par la droite passant par M1 et M2
6/6
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
4 Energie mécanique 8
4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.2 Théorème de l’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.3 Intégrale première de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
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c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
δW = fx dx + fy dy + fz dz
I en coordonnées polaire (mouvement plan)
→
− −−→
F = fr
dOM = dr
;et
R fθ R rdθ
δW = fr dr + fθ .rdθ
→
−
I le travail de F le long de (C) : le point matériel passe de M1 à M2
Z M2
−→
→ −
W = F dr
M1
→
− −−→
avec dr = dOM
1.2 Exemples
1.2.1 Taravail d’une force constante
→
−
• la force F est constante en module et en sens
Z M2
→
− −−→ → − −−−→ −−−→ →
− −−−−→
• W = F dOM = F (OM2 − OM1 ) = F .M1 M2
M1
→
− −−−−→
W = F .M1 M2
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c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
X
• Remarque
→
− →
− →
−
ex RT v
X
O A B
→
− →
−
I P.F.D : R T + R N + m→
−
g = m→
−
a
• projection sur oy : 0 + RN − mg = 0 donc RN = mg
• projection sur ox : −RT + 0 + 0 = ma
• RT = f RN avec f : coefficient de frottement donc RT = f mg
→
−
I le travail W1 de la force de frottement R T au cours du trajet directe entre O et
A Z A
− →
→ − →
−
W1 = R T dr avec : dr = dx→−ex
OZ
xA
W1 = − f.mgdx = −f mg(xA − xO ) = −f mg.OA
xO
W1 = −f mg.OA
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c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
→
−
I le travail
Z W2 de R T lors du trajet OBA
Z B Z A xB xB
− →
→ − − →
→ − − →
→ −
Z Z
W2 = R T .dr = R T .dr + R T .dr = − f mgdx − f mgdx
(OBA) O B xO xA
W2 = −f mgOB − f mgBA
W2 = −f mg(OA + 2AB)
W1 6= W2 car RT n’est pas une force constante elle change le sens
1 −2
Ec = m→
v
2
→
−
→
− dV
• P.F.D F = m
dt→
−
→
− →
− →
− dV d 1 → −2 dEc
P = F .V = mV = mV =
dt dt 2 dt
dEc
P =
dt
4 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
Enoncé : Dans un référentiel galiléen ,la variation de l’énergie cinétique d’un point matériel
entre deux instants t1 et t2 égale au travail de la résultante des forces appliquées sur ce
point matériel entre ces deux instants
→
−
∆Ec = W ( F )
5 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
Conclusion : une force est dite conservative s’elle existe une fonction d’état Ep ne
dépend pas du chemin suivi tel que
→
− −−→
F = −gradEp
3.2 Exemples
3.2.1 Particule dans un champ de pesanteur uniforme
z
m→
−
g
→
− →
−
• δW ( P ) = m→ −
g dr
→
−
• dr = dx→−e x + dy →
−
e y + dz →
−
e z ; et →
−
g = −g →
−
ez
• δW = −mgdz = −d(mgz + cte) = −dEp
δW = −dEp
l’énergie potentielle de pesanteur
Ep = mgz + cte
Conclusion
→
−
• la force de pesanteur P = m→
−
g est une force conservative
• l’énergie potentielle de pesanteur
Ep = mgz + cte
6 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
1 1
Ep = kx2 + cte = k(l − l0 )2 + cte
2 2
Conclusion :
• la force de rappel élastique est une force conservative
• l’énergie potentielle élastique
1 1
Ep = kx2 + cte = k(l − l0 )2 + cte
2 2
7 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
Conclusion :
• la force newtonienne est conservative
• l’énergie potentielle newtonienne
α
Ep = − + cte
r
4 Energie mécanique
4.1 Définition
Définition : On appelle énergie mécanique Em d’un point matériel M(m) la somme de son
énergie cinétique Ec et son énergie potentielle Ep
Em = Ec + Ep
Enoncé : Dans un référentiel galiléen,la variation de l’énergie mécanique entre deux ins-
tants égale au travail de la résultante des forces non conservatives entre ces instants
→
−
∆Em = W ( F nc )
dEm →
−
• = P ( F nc ) : puissance des forces non conservatives
dt
8 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
Em = cte
• Remarque : L’énergie mécanique est non conservative d’où le premier principe qui
introduit l’énergie totele qui est conservative
→
−
∆Etotale = W ( F nc ) + Q
9 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
d2 Ep
dEp
f (x) = − = −(x − xe )
dx dx2 x=xe
→
−
I position d’équilibre stable : la force F a tendance de ramener le point matériel
vers sa position d’équilibre donc
→− −−→
F .dOM <0
x=xe
→
−
I position d’équilibre instable : la force F a tendance d’éloigner le point matériel
de sa position d’équilibre donc
→− −−→
F .dOM >0
x=xe
O M2 Me M1
x
→
− →
−
f2 f1
équilibre stable
→
− →
−
f2 f1
équilibre instable
10 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
Conclusion
d2 E p
• xe position d’équilibre stable : >0
dx2 x=xe
2
d Ep
• xe position d’équilibre instable : <0
dx2 x=xe
5.4 Exemples
I Barrière d’énergie potentielle
Ep
x
xe
I Puit (cuvette) de potentielle
Ep
Conclusion
• si xe est la position d’équilibre stable ,l’énergie potentielle est minimale en xe
• si xe est la position d’équilibre instable,l’énergie potentielle est maximale en xe
11 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
x
x1 x2
E4
E3
x3 x4
x
x1 x2 x5 x6
E2
E1
12 / 13
c S.Boukaddid Puissance-Travail sup TSI
13 / 13
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
4 Résonance mécanique 12
4.1 Réponse d’un oscillateur harmonique amortie à une excitation sinusoı̈dale 12
4.2 Régime sinusoı̈dal forcé-résonance en élongation . . . . . . . . . . . . . 13
4.3 Résonance en vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4.4 Analogie électro-mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
d2 x
2
+ ω02 x = 0
dt
• x : paramètre du système évoluant au cours du temps
2π
• ω0 = : pulsation propre du système
T0
x(t) = Xm cos(ω0 t + ϕ)
1.2 Exemples
1.2.1 Mouvement d’un point au voisinage de la position d’équilibre stable
I Soit xe la position d’équilibre stable d’un système physique
I DL2 de l’énergie potentiel
(x − xe )2 d2 Ep
dEp
Ep (x) = Ep (xe ) + (x − xe ) +
dx x=xe 2 dx2 x=xe
dEp
I position d’équilibre stable : = 0 et
dx x=xe
2
d Ep
k= >0
dx2 x=xe
k
Ep (x) = Ep (xe ) + (x − xe )2
2
I Approximation harmonique
2 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
3 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
• X(0) = Xm cos ϕ = X0
• Ẋ(0) = V0 = −Xm ω0 sin ϕ
V0
tan ϕ = −
X0 ω0
s 2
V0
Xm = X02 +
ω0
I énergie potentielle Ep
→
−
• la force de rappel élastique : F = −kX → −
ex
→
− 1
• dEp = −δW = − F dX → −e x = kXdX = d( kX 2 + cte)
2
1
Ep (x) = kX 2
2
avec Ep (0) = 0 ,il s’agit d’une cuvette parabolique de potentiel
Ep
la position
d’équilibre x = 0 est stable car M00 M0
d2 E p
=k>0 Em
dx2 x=0
x
−x0 O x0
I énergie mécanique Em
→
−
• la force F = −KX →
−
e x est conservative donc Em est une constante de
mouvement
Em (t) = Em (0) = Ep + Ec
1 1
• Ep = kx2 = kXm 2
cos2 (ω0 t + ϕ)
2 2
1 1
• Ec = mẊ 2 = mω02 Xm 2
sin2 (ω0 t + ϕ)
2 2
1 2
• Em = kXm (cos2 (ω0 t + ϕ) + sin2 (ω0 t + ϕ))
2
1 2 1
Em = kXm = mω02 Xm
2
2 2
4 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
Conclusion
1 2 1
< Ec >=< Ep >= kXm = mω02 Xm
2
4 4
on dit qu’il y a l’équipartition de l’énergie
Ẍ + 2λẊ + ω02 X = 0
5 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
I le facteur de qualité
ω0
Q=
2λ
I le temps de relaxation τ
Q 1
τ= =
ω0 2λ
I l’équation s’écrit sous la forme
ω0
Ẍ + Ẋ + ω02 X = 0
Q
1
Ẍ + X + ω02 X = 0
τ
2.2 Exemples
2.2.1 Particule élastiquement liée avec frottement fluide
l0
• la force des frottements fluides de la
forme 0
x
→
− →
−
F d = −α V = −αẊ → −
ex l
• la force de rappel M
→
− x
→
− F
F = −k(l − l0 )→
−
e x = −kX →
−
ex →
−
Fd
6 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
θ̈ + 2λθ̇ + ω02 θ = 0
7 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
Définitions
• plan de phase : est un plan de type (O,x,ẋ) (x paramètre linéaire ou angulaire de
position) dans lequel l’état mécanique de M est représenté ,à un instant t donné,par
le point de phase P (x(t), ẋ(t)).
• trajectoire de phase : c’est la courbe décrite par l’évolution du point P au cours du
temps pour les conditions initiales données . Elle du point du phase P0 (x(0); ẋ(0)).
• portrait de phase : c’est lensembles des trajectoires de phase obtenus pour divers
conditions initiales .
3.1.3 Exemple
ẋ
P0 état du systeme à t = 0
x(t) x
P2 O P1
8 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
1
3.2.1 Régime apériodique : ∆ > 0, λ > ω0 , Q <
2
q
r1,2 = −λ ± λ2 − ω02
• la solution de l’équation
√ √
λ2 −ω02 λ2 −ω02
X(t) = Aer1 t + Ber2 t = e−λt (Ae + Be− )
A et B sont des constantes
Pour t → 0; X(t) → 0 : mouvement sans oscillation
• Représentation graphique
X Ẋ
Q3 1 X
Q3 < Q2 < Q1 <
2
Q2
Q1
t
Portrait de phase
1
3.2.2 Régime critique : ∆ = 0; λ = ω0 ; Qc =
2
• la solution
X(t) = (At + B)e−λt
t → 0; X(t) → 0 : pas d’oscillation
le retour vers l’état d’équilibre s’effectue sans oscillation mais plus rapidement
que pour le régime apériodique .
9 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
• représentation graphique
X Ẋ
1
Qc =
2
t
Portrait de phase
1
3.2.3 Régime pseudo-périodique : ∆ < 0; λ < ω0 ; Q >
2
• la solution
q
r1,2 = −λ ± j ω02 − λ2 = −λ ± jΩ
q
Ω= ω02 − λ2 ;pseudo-pulsation
−Ae−λt
• le portarait de phase
10 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
ẋ
P0 état du systeme à t = 0
x(t) x
P2 O P1
2π
• la période propre T0 = (en absence des frottements )
ω0
2π
T = s 2 donc
λ
ω0 1−
ω0
T0
T =r > T0
1
1−
4Q2
• le décrément logarithmique : X(t + T ) = e−δ X(t)
X(t)
δ = λT = ln
X(t + T )
T0 2π
δ = λr =p
1 4Q2 − 1
1− 2
4Q
11 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
1
Ec ≈ mA2 ω02 e−2λt sin2 (ω0 t + ϕ)
2
1
Em = Ec + Ep = kA2 e−2λt
2
I la diminution relative de l’énergie mécanique au cours d’une pseudo-période :
Em (t) − Em (t + T )
Em (t)
1
• Em = kA2 e−2λt
2
• Em (t + T ) = Em (t)e−2λt
Em (t) − Em (t + T )
• = 1 − e−2λt
Em (t)
2π 2π
• λT ≈ λ = λT0 << 1 ⇒ 1 − e−2λT0 ≈ 2λT0 =
ω0 Q
Em (t) − Em (t + T ) 2π
=
Em (t) Q
Em (t)
Q = 2π
Em (t) − Em (t + T )
4 Résonance mécanique
4.1 Réponse d’un oscillateur harmonique amortie à une exci-
tation sinusoı̈dale
l0
Une particule élastiquement liée (raideur k)
en mouvement rectiligne sur ox,soumise à : O
x
• la force des frottements fluide →
−
→
−
F d = −αV → −ex Fd
→
−
Fe
• la force excitatrice sinusoı̈dale x
→
−
F e = F cos ωt→−ex M
l
→
− → − → − →
−
I RFD : m→
−
a = P + R + Fd+ Fe
• projection sur ox : mẍ = −kx − αẋ + F cos ωt
α k F
ẍ +
ẋ + x = cos ωt
m m m
r
F k
• on pose : A = 2
et ω0 =
mω0 m
ω0
ẍ + ẋ + ω02 x = ω02 A cos ωt
Q
I la solution
x(t) = x1 (t) + x2 (t)
12 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
13 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
A
X = s
u2
(1 − u2 )2 +
Q2
u
tan ϕ =
−
Q(1 − u2 )
X
A
ϕ
Xmax
A 1
u
Q2 > Q1
π
−
2 Q1
Q1
u Q2 > Q1
ur
14 / 15
c S.Boukaddid Oscillateur linéaire sup TSI
ω0 A
V =s 2
1 1
+ u−
Q2 u
V
ω0 A
Q2 > Q1
Q1
u
1
15 / 15
c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI
1/6
c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI
→
− M
F
−
→ −−→ → −
||MO || = ||OM ||.|| F ||. sin α
O
−
→
MO
• En coordonnées sphériques
x fx yfz − zfy
−→
y ∧ fy = zfx − xfz
MO =
(→
−
e x, →
−
e y, →
−
e z) z fz xfy − yfx
Conclusion : le moment d’une force par rapport à un axe ∆ est nul si le support de la
force est parallèle à ∆, où coupe ∆ en un point I.
• Application
z
x 0
−→ −−→ →
−
MO = = OM ∧ m g = y ∧ 0 M(m)
(→
−
e x, →
−
e y , →
−
e z) z 0
−mgy m→
−
g
−
→
MO = mgx
0 y
x
−
→ −
• MOZ = MO .→
uz =0
→
−
F
H1 d
M
H2
→
−
ex
O
→
− −→ → − − −−−→ → − − −−−→ −−−→ → − −
• M∆ ( F ) = MH1 ( F ).→ u ∆ = (H1 M ∧ F )→ u ∆ = [H1 H2 + H2 M ] ∧ F .→ u∆
−−−→ → − − −−−→ → − −
= (H1 H2 ∧ F ).→ u ∆ + (H2 M ∧ F ).→ u∆
−−−→ → − → −
or (H2 M ∧ F ). u ∆ = 0
→
− −−−→ →
−
M∆ ( F ) = H1 H2 . F
−−−→ →
−
• la distance d = H1 H2 entre l’axe ∆ et le support D de la force F est appelée
bras de levier
→
− →
−
M∆ ( F ) = d. F
3/6
c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI
→
− →
−
p = m V (M/R) : la quantité de mouvement du point M
Enoncé : Dans un référentiel galiléen R,la dérivée par rapport au temps du moment
→
−
cinétique L O (M/R) du point matériel M en un point fixe O est égale au moment en O
de la force totale agissant sur ce point :
→
− !
dLO −−→ → − −
→ → −
= OM ∧ F = MO ( F )
dt
R
4/6
c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI
dL∆
= M∆
dt R
Enoncé : Dans un référentiel galiléen R,la dérivée par rapport au temps du moment
cinétique L∆ (M/R) du point matériel M par rapport à un axe ∆ est égale au moment
par rapport à ∆ de la force totale agissant sur ce point :
dL∆ (M ) →
−
= M∆ ( F )
dt R
→
− !
d L O1 (M/R) →
− →
− −
→ → −
= −m V (O1 /R) ∧ V (M/R) + MO1 ( F )
dt
R
5/6
c S.Boukaddid Théorème du moment cinétique sup TSI
→
− !
d L O (M/R) −
→ → − −
→ → −
• T.M.C : = MO ( P ) + MO ( T )
dt
R
lθ̈ + g sin θ = 0
6/6
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
1 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
Définition 1 : On définit une force centrale comme étant une force dont le support passe,à
tout instant, par un point fixe appelé centre de force dans un référentiel d’étude.
z
M (m)
→
−
F
→
−
er
y
O
x
→
−
• le support de la force F passe par le point O à chaque instant ,il s’agit d’une force
centrale
Définition 2 : Une force centrale est dite Conservative s’elle s’écrit sous la forme
→
− −−→ dEp →
−
F = −gradEp (r) = − e r = F (r)→
−
er
dr
dEp →
−
• F (r) = − avec Ep (r) : l’énergie potentielle associée à la force F
dr
−−→
OM
• →
−
er= : vecteur unitaire
OM
• OM = r
Autrement :
• l’intensité d’une force centrale conservative dépend uniquement de la distance r et
non de la direction → −er
−→ → − −−→ → −
• MO ( F ) = OM ∧ F = 0
• Exemples
I Force gravitationnelle
• la force appliquée par m1 sur m2 est :
→
− M (m2 )
→
− m1 m2 − F
F = −G 2 → er
r
→
− →
−
• le support de F passe à chaque ins- er
tant par le point fixe O donc il s’agit O m1
d’une force centrale
2 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
→
− α
• l’énergie potentielle associée à F : Ep = − + cte avec α = Gm1 m2
r
(chapitre 3)
• la force gravitationnelle dérive de l’énergie potentielle et s’écrit sous la
→
− dEp
forme : F = F (r)→ −
e r avec F (r) = −
dr
I Force coulombienne
la force coulombienne s’écrit sous la forme : (voir l’éléctrostatique)
→
− 1 q1 q2 →
−
F = er
4πε0 r2
est une force centrale conservative
→
− !
dLO −−→ → −
• = MO ( F ) →
−
dt F
Rg
−−→ →−
= OM ∧ F = r→ −
e r ∧ F→
−er=0 M
→
− −
→ y
L O = cte
O
Conclusion : Le moment cinétique d’une force centrale se conserve ,on dit qu’il s’agit d’une
constante de mouvement
3 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
Conclusion : le mouvement d’un point matériel soumise à une force centrale est plan
LO
LO = mC ⇒ C = = r2 θ̇
m
1 −−→ −−→ 1 → 1
OM = ||r−
e r ∧ (dr→
− e θ )|| = r2 dθ→
e r + rdθ→
− −
I dA = OM ∧ d e z
2 2 2
1
dA = r2 dθ
2
I la vitesse aréolaire
4 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
• →
−
a = (r̈ − rθ̇2 )→
−
e r + (2ṙθ̇ + r2 θ̈)→
−
e θ de même on montre la deuxième formule de
Binet
2
→
− 2 2 d u
a = −C u 2
+u → −
er
dθ
5 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
Epef f
Epef f
Em
Em
r
r1 r2
Ecr
Epef f
r
r1
6 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
→
−
• la force F est attractive si K > 0
→
−
• la force F est repulsive si K < 0
→
− →
− dEp →
− K
• la force F est conservative donc F = − e r ⇒ Ep = − + cte
dr r
• par convention on choisit : cte = 0 pour que : lim Ep (r) = 0
r→∞
K
Ep (r) = −
r
I Exemples
→
− m1 m2 −
• Force gravitationnelle (K = Gm1 m2 ) : F = −G 2 → er
r
m1 m2
Epgrav (r) = −G
r
q1 q 2 →
− 1 q1 q2 →
−
• Force électrostatique (K = − ) : F 1→2 = e 1→2
4πε0 4πε0 r2
1 q1 q2
Epelec (r) =
4πε0 r
Em1
r1 r0 r2
rmin
Em2
7 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
Em
r
rmin
8 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
E3
E2 r
E1
E0
9 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
I si Em = E0 : trajectoire circulaire
I si Em = E1 : trajectoire elliptique
I si Em = E2 : trajectoire parabolique
I si Em = E3 : trajectoire hyperbolique
Référentiel de Kepler Rk : Son origine est est le centre d’inertie du soleil et ses axes sont
parallèles à ceux de Copernic
Première Loi : Dans un référentiel de Kepler,une planète (P) décrit une ellipse, de demi-
grand axe a avec une période T,dont le centre du soleil s est l’un des foyers .
−→
Deuxième Loi : Le rayon vecteur soleil-planète SP balaye des aires égales en des temps
égaux .
T2
Troisième Loi : Le rapport est le même pour toutes les planètes du système solaire .
a3
T2 4π 2
=
a3 GMs
10 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
p
• r=
1 + e cos θ
• Apogée (aphélie) : point A (ṙ = 0 ;θ = B M
π)
b
p A θ A0
rmax =
1−e S
0
• Périgée (périhélie) : point A (ṙ =
0 ;θ = 0)
B0 a
p
rmin =
1+e
−→
• la 2eme loi de Kepler s’identifie avec la loi des aires . Le vecteur SP balaye
la surface A = πab pendant une période T .
dA C A C πab
• = donc = =
dt 2 T 2 T
(πab)2 C2 mC 2 b2
• = avec p = = ; K = GMs m
T2 4 K a
π 2 a2 b2 b2 K b2 GmMs
donc = =
T2 4ma 4am
T2 4π 2
=
a3 GMs
I Energie mécanique Em
1 mC 2 K
• Em = Ec + Ep = mṙ2 + −
2 2r2 r
• pour ṙ = 0 on a deux solutions : rmin et rmax
mC 2 K
Em = − donc
2r2 r
mC 2
Em r2 + Kr − =0
2
• la somme des deux solutions
K
rmin + rmax = 2a = −
Em
donc
K GmMs
Em = − =−
2a 2a
11 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
Définition : On appelle première vitesse cosmique du satellite la vitesse Vc1 sur l’orbite
circulaire de rayon r = RT ,avec RT : le rayon de la terre
p
Vc1 = g0 RT
12 / 13
c S.Boukaddid Force centrale sup TSI
Définiton : la vitesse de libération Vc2 représente la vitesse initiale du satellite qui lui
permet d’échapper l’attraction terrestre et de parvenir en un point infiniment éloigné
avec une vitesse nulle .
r
2πR GmT
I T = 24h = 86400s et V = Rω = =
T R
I le rayon du trajectoire du cercle
2 1
T GmT 3
R=
4π 2
I AN : R = 42300km avec RT = 6370km donc l’altitude
h = R − RT = 36000km = 5, 6RT
13 / 13
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
2 Etude cinématique 3
2.1 Vecteur rotation d’entraı̂nement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Relation fondamentale de la dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3 Composition des vitesses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.4 Composition des accélérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
1 Généralité
z
z’
y’
• R(O, x, y, z, t) : référentiel galiléen
fixe
• R0 (O0 , x0 , y 0 , z 0 , t0 ) : référentiel en mou- O’
vement par rapport à R
O y
x x’
O O’ O’ (C)
R’
R’ O O’
R’
R’
I mouvement de rotation
2 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
2 Etude cinématique
2.1 Vecteur rotation d’entraı̂nement
Considérons deux référentiels
• un référentiel R(O, → −e x, →
−
e y, →
−
e z)
• un référentiel R (O , e x0 , e y0 , →
0 0 →
− →
− −
e z0 ) en mouvement par rapport à R
• Exemple
y
I R(O, →−
e x, →−e y, →
−e z ) : repère absolu →
−
→
− →
− →
− ey
I R0 (O, e r , e θ , e z ) : repère relatif →
− θ
er
→
−
eθ x
→
−
ex
→
−
ez
I →
−
e r→
→
−
et
e θ sont
des vecteurs liés à R’ donc sont fixes dans R’ donc
−
der →
−
deθ
→
−
= = 0
dt R0 dt R0
→ −
der
I = θ̇→
−
e θ avec →
−
eθ=→ −ez ∧→ −e r donc
dt R
→
d−
er
= θ̇→−
ez ∧→−
er
dt R
3 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
d−
eθ
I = −θ̇→
−
e r avec →
−
e r = −→ −ez ∧→−
e θ donc
dt R
→
d−
eθ
= θ̇→
−ez ∧→−
eθ
dt R
I le vecteur rotation d’entraı̂nement est
→
−
ω (R0 /R) = θ̇→
−
e z
→
d−
→
d−
er →
− →
− eθ
0
= ω (R /R) ∧ e r et =→
−
ω (R0 /R) ∧ →
−
eθ
dt R dt R
• Propriétés
I →
−ω (R0 /R) est porté par l’axe de rotation
I →
−ω (R0 /R) = −→−ω (R/R0 )
I →
−
ω (R1 /R3 ) = →
−
ω (R1 /R2 ) + →
−
ω (R2 /R3 ) : relation de Châles
4 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
−! →
−!
dU dU →
−
= +→
−
ω (R0 /R) ∧ U
dt dt
R R0
I Cas particulier
→
−
• si U est lié à R0 on retrouve :!
→
−
dU →
−
=→
−ω (R0 /R) ∧ U
dt
R
→
−
• pour le mouvement de translation → −
ω (R0 /R) = 0 on trouve
→
−! →
−!
dU dU
=
dt dt 0
R R
la dérivation ne dépend pas du référentiel
• vitesse relative →
−
v r : C’est la vitesse du point M dans le référentiel relatif R0 :
→
−
v r (M ) = →
−
v (M/R0 ) = ẋ0 →
−
e x0 + ẏ 0 →
−
e y0 + z˙0 →
−
e z0
• vitesse absolue →
−
v a : C’est la vitesse du point M dans le référentiel absolu R :
→
−
v a (M ) = →
−
v (M/R) = ẋ→
−
e x + ẏ →
−
e y + ż →
−
ez
−−→ !
→
− →
− dO0 M
• vitesse relative V r = V (M/R0 ) =
dt
R0
→
− →
− −−→
• vitesse d’entrainement : V e = V (O0 /R) + →
−
ω (R0 /R) ∧ O0 M
5 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
− →
−
I V (Mc /R0 ) = 0 donc
→
− →
− −−→ → −
V (Mc /R) = V (O0 /R) + →
−
ω (R0 /R) ∧ O0 M = V e (M/R)
I Cas particuliers
→
−
• Dans le cas d’un mouvement de translation : →
−
ω (R0 /R) = 0
→
− →
− →
−
V (M/R) = V (M/R0 ) + V (O0 /R)
→
− −−→
• si O = O0 alors V (M ) = →
e
−
ω (R0 /R) ∧ OM
→
− →
− −−→
V (M/R) = V (M/R0 ) + →
−
ω (R0 /R) ∧ OM
• si O = O0 et si M est lié à R0
→
− −−→
V (M/R) = →−ω (R0 /R) ∧ OM
c’est une rotation pure autour de →
−
ω
• Accélération absolue →
−
a : accélération d’un point matériel M dans un référentiel
absolue R
→
− ! −−→ !
→
− →
− d V (M/R) d2 OM
a = a (M/R) = = 2
= ẍ→−e x + ÿ →
−
e y + z̈ →
−
ez
dt dt
R R
• Accélération relative →
−
a r : accélération d’un point matériel M dans un référentiel
relative R0
→
− 0
! −−→ !
2 0
→
− d V (M/R ) d OM
ar =→ −
a (M/R0 ) = = 2
= ẍ0 →
−
e x0 + ÿ 0 →
−
e y0 + z¨0 →
−
e z0
dt 0
dt 0
R R
6 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
− →
− →
− −−→
• V (M/R) = V (M/R0 ) + V (O0 /R) + → −
ω (R0 /R) ∧ O0 M
→− →
− 0
d→
−
! !
0
d V (M/R ) d V (O /R) ω (R0 /R) −− →
• →
−
a (M/R) = + + ∧ O0 M
dt dt dt
R R
−− → !
→
− dO 0 M
+ω ∧
dt
→
− ! R →
− !
d V (M/R0 ) d V (M/R0 ) →
−
• = +→−ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 )
dt dt
R R0
−− → ! − −→ !
dO 0 M dO 0 M −−→
• = +→ −
ω (R0 /R) ∧ O0 M
dt dt
R R0
→
− d→
−ω (R0 /R) −− →
• →
−
a (M/R) = → − a (M/R0 )+ → −ω (R0 /R)∧ V (M/R0 )+ → −a (O0 /R)+ ∧ O0 M +
" −−→ ! # dt
0 − − →
→
− dO M
ω (R0 /R) ∧ +→−ω (R0 /R) ∧ O0 M
dt
R0
d→
−
ω (R0 /R) −− → − 0
• →
−
a (M/R) = → − a (M/R0 )+ → −a (O0 /R)+ ∧ O0 M + →ω (R /R)∧(→ −ω (R0 /R)∧
−− → dt
→
−
O 0 M ) + 2→
−ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 )
donc
→
−
a =→
−
a (M/R) = →
−
a (M/R0 ) + →
−
a ent + →
−
ac
c’est la loi de composition des accélérations
• −
→a (M/R) : accélération absolue
• →
−a (M/R0 ) = → −a r : accélération relative
→
−
• a : accélération d’entrainement
ent
→
− d→
−
ω (R0 /R) −− → − 0 −−→
a ent = →
−
a (O0 /R) + ∧ O0 M + →
ω (R /R) ∧ (→
−
ω (R0 /R) ∧ O0 M )
dt
l’accélération d’entrainement d’un point matériel M est l’accélération absolue d’un
point Mc fixe dans R0 et qui coincide avec le point M à l’instant t .
• →
−
a c : accélération de Coriolis
→
− →
−
a c = 2→
−
ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 )
l’accélération de Coriolis disparait lorsque :
→
−
I → −
ω (R0 /R) = 0 : le référentil R0 est en translation par rapport à R
→
− →
− →
−
I V r = V (M/R0 ) = 0 : le point M est à l’équilibre dans
I Cas particuliers
I mouvement de translation
→
−
• →
−
ω (R0 /R) = 0
−−→ −−→ −−→
• OM = OO0 + O0 M
→
− →
− →
−
• V (M/R) = V (O0 /R) + V (M/R0 )
• →
−a (M/R) = →−
a (O0 /R) + →
−
a (M/R0 )
7 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
−
• →
−
ae =→
−
a (O0 /R); →
−
ar =→
−
a (M/R0 ) et →
−
ac = 0
I mouvement de rotation autour d’un axe fixe Oz
Z=Z’
x
x’
→
− d→
−ω −−→ → −−→
ae = ∧ HM − − ω 2 HM
dt
−→
si la rotation est uniforme →
−
ω = cte
→
− −−→
a e = −→
−
ω 2 HM
→
−
→
− dV e
I Remarque : a e 6=
dt
8 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
− −
→
F = F0
→
−
F : résultant des forces appliquées sur M dans R
−
→0
F : résultant des forces appliquées sur M dans R0
I Cas particuliers
I R0 en mouvement de translation par rapport à R
→
− →
− →
−
• →
−ω (R0 /R) = 0 donc →
−
a c = 2→
−ω (R0 /R) ∧ V (M/R0 ) = 0
→
− →
−
• F ic = 0
→
−
• F = −m→
ie
−a = −m→
e
−
a (O0 /R)
I R en Rotation uniforme autour d’un axe fixe Oz : O ≡ O0 et →
0 −
ω (R0 /R) =
ω→
−
ez
• H la projection orthogonale de M sur Oz
−−→
• →
−
a e = −ω 2 HM
→
− −−→
• F ie = mω 2 HM
I Remarque
9 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
− →
− →
− →
−
• si le point matériel est en équilibre dans R0 : V (M/R0 ) = 0 donc F ic = 0
→
− → − →
−
F + F ie = 0
• les forces d’inertie sont des pseudo-forces car d’une part elles ne résultent
pas d’une interaction et d’autre part elles ne sont pas invariantes par
changement de référentiel,ce sont des forces de repère .
dO 0 M →
−
• = V (M/R0 )
dt
R0
→
− !
d L O0 −−→ → − → − →
−
• = O0 M ∧ ( F + F ie + F ic )
dt 0
R
• le théorème du moment cinétique en O0 ,point fixe de R’,est applicable au point
matériel M de masse m à condition de faire intervenir les forces d’inertie
→
− !
d L O0 −→ → − −
→ → − −→ → −
= MO0 ( F ) + MO0 ( F ie ) + MO0 ( F ic )
dt 0 R
→
−
F : résultante des forces appliquées sur M
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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
1
Ep = mω 2 r2 + cte
2
11 / 14
c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
→
−
• Remarque : si F ie ne dérive pas de l’énergie de l’énergie potentielle ,on la classe
dans les forces non conservatives.
• →
−
e y est orienté vers le nord
• →
−
e z est orienté suivant la verticale du point M
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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
nord
z
y
sud
M(m)
→
−
G
→
−
• Définition expérimentale : le poids P d’un corps ou la force de pesanteur est défini
expérimentalement comme l’opposé de la force qui le maintient en équilibre dans un
référentiel terrestre.
• Considérons un point matériel suspendu à un fil,le pods est la force qui compense
→
−
la tension T du fil
→
− →
−
P = −T
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c S.Boukaddid Changement de référentiel sup TSI
zc
z
x
• →
−
ω = ω→−e zc : le mouvement de rotation est uniforme
→
− →
− → − →
−
• P.F.D dans R : m→ T
−
a (M/R ) = F
T +T +F +F
grav ie ic
→
− →
− →
− →
−
• V (M/RT ) = 0 ⇒ F ic = 0
→
− −−→ −−→
• F ie = −m→−
ω ∧ (→
−
ω ∧ OM ) = mω 2 HM
→
− −−→ →
− →
−
• T + mω 2 HM + m G T (M ) = 0
→
− →
− −−→ →
−
• T = −m( G (M ) + ω 2 HM ) = −m→
T
−g = −P
→
− →
− −−→
g = G T (M ) + ω 2 HM
→
−
• G T : est centripète (dirrigé vers le centre de la terre)
• →
−
g : n’est pas centripète
zc
−−→
ω 2 HM
→
−
GT →
−
g
yc
xc
14 / 14