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Exercice 2.1 :
1/ A l’état d’équilibre, les charges se répartissent sur la surface du conducteur c'est-à-dire
sur la surface de la sphère. A l’intérieur du conducteur la charge totale est nulle.
2/ Déduction de l’expression de la densité surfacique de la charge :
Q
= Q
S =
4 R 2
C / m2( )
S = 4 R2
3/ Dans un conducteur en équilibre, le champ électrostatique est nul.
4/ D’après le théorème de Coulomb on a :
1 Q
E= E= (V / m )
0 4 0 R2
5/ Pour appliquer le théorème de Gauss, considérons une surface sphérique fermée de
rayon . Le flux du champ électrostatique à travers cette surface est :
= ES = E.4 r 2 . Donc, l’intensité du champ électrostatique produit à la
distance r ( r R ) du centre du conducteur est :
Q 1 Q
E4 r2 = E= (V / m )
0 4 0 r2
Exercice 2.2 :
1/ On applique le théorème de Gauss : La charge intérieure est égale à la somme des
charges à l’intérieur de la surface de Gauss qui est une sphère de rayon RG un peu plus
grand que le rayon de la sphère conductrice :
Qint = 80 20 Qint = 60.10 6 C
Qint Qint
E= =
0 SG 4 RG2 . 0
E = 84,3.106Vm 1
2/ La surface de Gauss, dans ce cas, entoure uniquement la cavité. La charge intérieure est
celle que porte la cavité, soit 20 µ C . D’où le champ près de la surface de la cavité :
Q 'int Q 'int
E'= '
=
0 SG 4 rG2 . 0
E ' = 2,81.106 Vm 1
3/ La charge sur la surface interne de la cavité est égale à la charge ponctuelle mais de
signe opposé, et ce en raison de l’influence totale que produit la charge ponctuelle :
q + Qi = 0 Qi = 20 µ C
4/ La charge à la surface externe plus (+) la charge sur la surface interne de la cavité est
égale( = ) à la charge que porte la sphère. La charge que porte la surface externe de la
sphère est donc :
Qe + Qi = 80 µ C , Qe + 20 = 80 Qe = 60 µ C
Exercice 2.3 :
1/ On applique le théorème de Gauss. On choisit comme surface de Gauss un cylindre de
rayon un peu plus grand que le rayon du cylindre conducteur, telle que toute la charge
que porte le cylindre soit à l’intérieur de la surface Gauss.
Q Qint
E = int =
0 SG 4 RG2 . 0 .
E = 5, 4.106Vm 1
2/ La densité linéaire est égale à la somme des deux densités, celle du cylindre et celle de
la tige :
= 9+5 , = 14 µ Cm 1
Exercice 2.4 :
1/ On sait que pour charger un conducteur, il faut fournir un travail. Pour ajouter une
charge élémentaire dq (en supposant qu’on la ramène de l’infini où V = 0 ) à un
conducteur, il faut fournir un travail élémentaire : dWe = dq (V V ) . L’énergie
potentielle élémentaire est donc dE p = dWe dE p = dq.V . Pour obtenir l’énergie
totale il faut intégrer :
q q
q 1 q2
E p = Vdq = dq E p =
0 0
C 2C
1
q = CV E p = CV 2 (1)
2
Le potentiel à la surface de la sphère est :
1 q
V=
4 0 R V= R ( 2)
0
q = .4 R 2
Exercice 2.5 :
1/ Les deux sphères sont au même potentiel, V1 = V2 :
1 Q1 1 Q2 Q1 Q2
= = (1)
4 0 R1 4 0 R2 R1 R2
D’après le principe de la conservation de la charge, on a : Q = Q1 + Q2 ( 2)
Des équations (1) et ( 2 ) on peut en déduire la charge de chaque sphère :
Q 3
Q2 = Q2 = 10 9 C
R1 R1 13
Q1 R2 = Q2 R1 Q1 = Q2 +1
R2 R2
Q = Q1 + Q2 Q1 = Q Q2 R1 10 9
Q1 = Q2 Q1 = 10 C
R2 13
E1, surface = 1
0
E1, surface R2
E2, surface = 2
= 1
=
0 E2, surface 2 R1
R2
1
=
2 R1
Exercice 2.6 :
1/ La sphère S1 acquiert la charge +Q1 lorsqu’elle est portée au potentiel V1 . La cavité
S2 est influencée totalement par la charge de la sphère S1 , ce qui entraîne l’apparition
de la charge Q1 à sa surface interne, et la charge +Q1 sur sa surface externe, telle que
sa charge totale reste nulle du fait qu’elle est isolée et en équilibre (figure-a). C’est
pour cette raison que le champ à l’intérieur de la cavité R1 r R2 est égal, d’après le
théorème de Gauss, à :
Q
E ( r ) .S = 1 Q1
0 E (r ) =
4 0r 2
S = 4 r2
2/ Calculons la circulation du champ de R1 à , sachant que V = 0 :
Q1 dr Q1 1
V1 V = Edr V1 = V1 =
R1
4 0 R1
r2 4 0 R1
Donc, la valeur de la charge que porte la sphère S1 est :
Q1 = 4 0 R1V1 , Q1 = 1,1µ C
+ +
+
'''' 1111
+
-
Q
-
Q
1111
+
Q
+ + + + + + +
1111
+ + R1
'''' 1111
+
Q
+ R1
+
Q
+ +
1111
+ + +
+ + + V1
+ + V1
+ + +
+ + + + +
R2 + R2
+ +
+ + (b )
(a)
2/ La mise à la terre de la sphère creuse se traduit par la décharge de sa surface externe,
pendant que sa surface interne porte la charge Q1' , le potentiel de cette cavité est nul. Figure-
b.
En suivant le même raisonnement que précédemment, on obtient :
R2 R2
Q1' dr Q1' 1 1
V1 V2 = Edr V1 = V1 =
R1
4 0 R1
r2 4 0 R1 R2
On en déduit la charge de la surface interne de la cavité creuse, qui est égale mais de signe
contraire à celle de la sphère S1 , en raison de l’influence totale :
R1 R2
Q1' = 4 V
0 1 R2
R2 R1 Q1' = Q1
R2 R1
Q1 = 4 0 R1V1
R2 = 2 R1 Q1' = 2Q1 , Q1' = 2, 2µ C
Conclusion : La charge de la sphère S1 varie aussitôt que la cavité S2 est reliée à la terre.
Exercice 2.7 :
La répartition de la charge consiste en une charge + q que l’on
peut considérer comme ponctuelle, son niveau de potentiel étant
nul (V = 0 ) .
Avant de placer la charge + q au voisinage du plateau, le xe + xe
plateau n’était pas chargé. Lorsqu’on approche la charge + q de ce +q
q
plateau, et par effet de l’électrisation par influence, le plateau se
charge négativement, tel que son potentiel reste nul. Il résulte de
ceci l’attraction de la charge par le plateau.
La charge + q et le plateau créent dans l’espace une répartition V =0
de potentiel caractérisée par son niveau de potentiel nul (Surface
équipotentielle) en x = 0 .
Si on remplace le plateau par une charge q ponctuelle située à la distance xe , on aurait
la même répartition de potentiel (le plan médiateur à un potentiel nul V = 0 ). On appelle cette
charge ( q ) l’image électrique de la charge + q par rapport au plan. L’attraction entre la
charge + q et le plateau de potentiel nul (V = 0 ) est la même attraction produite entre la
charge + q et la charge q .
La force appliquée sur la sphère, d’après la loi de Coulomb, est donc :
1 q2
F=
4 0 4 xe2
Exercice 2.8 :
1/ Quelque soit le point M appartenant au plan conducteur, la différence de potentiel
créée par les deux charges est nulle :
q 1 1
M , V (M ) =
4 0 r1 r2 V (M ) = 0
r1 = r2 = r
Le champ a une seule composante Ex située sur l’axe des X , et par conséquent, le champ
résultant des deux charges au point M est perpendiculaire au plan conducteur vertical comme
il est démontré dans le raisonnement suivant :
On note par E+ et E les deux champs résultant respectivement des deux charges + q
et q . D’après la figure ci-dessous on a :
E ( M ) = E+ + E
Y
E+ E+ = E+ x + E+ y
E+ x = E E+ y
x
E =E x +E
E M y
q 1
E+ = E =
E 4 0 r2
E y
E+ x = E
E ( M ) = 2 E+ x
x
E+ y = E y
O a X
q +q
q 1
E ( M ) = E x = 2 E+ cos .u x E (M ) = cos
2 0 r2
2/ Pour calculer la densité de charge, on utilise le théorème de Gauss :
Qint
= ES =
0 =E 0
Qint = S
q 1
E= cos
2 r2 1 qa
0
=
a 2 r3
cos =
r
3/ Pour vérifier la charge du plan, on calcule le flux que produit la charge ponctuelle + q à
travers la surface du plan conducteur :
On sait que le flux élémentaire est d = EdS :
q cos
d = 2 E+ cos .dS d = dS
2 0 r2
cos q
On reconnaît l’angle solide élémentaire d : d = 2 dS d = d
r 2 0
De la charge + q on voit le demi espace correspondant à l’angle solide = 2 , d’où :
q
=
0
Qint
D’après le théorème de Gauss = .
0
Qint q
A la fin, on vérifie que la charge que porte le plan est : = = Qint = q . Ce
0 0
résultat prouve qu’il existe une influence totale entre la charge + q et le plan conducteur à
condition qu’il soit infini : q = q .
Exercice 2.9 :
Pour calculer le flux, on utilise la formule vue en cours dans l’étude de la forme
différentielle du théorème de Gauss :
Ex Ey E dq
d E= + + z dv =
x y z 0
Q
Pour calculer la charge interne, on fait appel au théorème de Gauss : = int
0
Quant au calcul de la densité de la charge , on utilise le théorème de Gauss sous sa
forme différentielle :
Ex Ey E
+ + z =
x y z 0
Premier cas : E = Cxu x
Le champ électrique a une seule composante Ex . Le flux est donc :
Ex Ey E dq
d E
= + + z dv =
x y z 0
0
dE x
=C
dx
dv = dxdydz E
= Cv , E
= Ca3
d E = Cdv
(
Deuxième cas : E = C yu x + xu y )
Le champ a deux composantes Ex et E y . Le flux est donc :
Ex Ey E
d E
= + + z dv = 0 E
=0
x y z
0 0
Exercice 2.10 :
Le conducteur S1 porte sa charge propre q11 = C11V1 , en plus de la charge q12 = C12V2 qui
résulte de l’influence du conducteur S2 . Il en est de même pour le conducteur S2 :
q1 = C11V1 + C12V2 (1)
q2 = C21V12 + C22V ( 2)
Puisque la distance qui les sépare est très grande par rapport à leurs rayons, le potentiel de
chaque sphère est équivalent au potentiel d’une charge ponctuelle, il est égal donc à la somme
de leurs potentiels inductifs, soit :
1 q1 1 q2
V1 + ( 3)
4 0 R1 4 0 d
1 q2 1 q1
V2 + ( 4)
4 0 R2 4 0 d
On met le conducteur S1 au potentiel (V1 0 ) , et, on relie le conducteur S2 à la terre
(V2 = 0 ) , on obtient par ordre :
q1' = C11V1 ( 5)
q2' = C21V1 ( 6)
1 q1' 1 q2'
0= + (7)
4 0 d 4 0 R2
On en déduit de l’équation ( 7 ) que :
d '
q1' = q2 (8)
R2
R2 '
q1 q2' = (9)
d
En remplaçant le résultat ( 8 ) dans ( 3) , avec ( d R1 , R2 ) , on trouve :
1 d ' 1 1 R1 R2 d 2
V1 q2 + q2' V1
4 0 R1 R2 4 0d 4 0 dR1 R2
1 d
V1 (10 )
4 0 R1R2
Par identification des deux équations ( 9 ) et ( 6 ) , on trouve le coefficient d’influence :
1 R1 R2
C21 =
4 0 d
En remplaçant le résultat ( 9 ) dans ( 3) , avec ( d R1 , R2 ) , on trouve :
1 1 R2 ' 1 R1 R2 d 2 '
V1 q1' + q1 V1 q1
4 0 R1 4 0 d d 4 0 d 2 R1
1 1 '
V1 q1 (11)
4 0 R1
Par identification des deux équations (11) et ( 5 ) , on trouve la capacité d’influence :
C11 = 4 0 R1
On porte, à présent le conducteur S2 au potentiel (V2 0 ) , et on relie le conducteur S1 à
la terre (V1 = 0 ) . En suivant le mêmes raisonnement que précédemment, on arrive à :
1 R1 R2
C22 = 4 0 R2 , C12 = = C21
4 0 d
Discussion :
a/ Si les deux conducteurs étaient infiniment éloignés l’un de l’autre, on aurait :
C12 = C21 = 0 , ce qui prouve qu’il n’y a pas d’influence mutuelle, autrement dit, chaque
conducteur est isolé, donc : C1 = C11 et C2 = C22 .
b/ Si les conducteurs étaient semblables et distants de d = R1 = R2 , on aurait :
C11 = C22 = C12 = C21 = 4 0 d
V1 1 R1 1 d -1 q1
=
V2 d -1 R2 1 q2
4 0
On remarque que la première matrice, qui représente la matrice des coefficients et des
capacités d’influence, est équivalente à l’inverse de la matrice centrale dans la deuxième
matrice, et en tenant compte des caractéristiques des matrices, on a :
1
C11 C12 R1 1 d -1 !C =4 R
=4 0 ! 11 0 1
C21 C22 d -1 R2 1 !
" C22 = 4 0 R2
C11 C12 R2 1 -d -1 !
=4 0 R1 R2 ! R1 R2
C21 C22 -d -1 R1 1 ! C12 = C21 = 4 0
d
#
Exercice 2.11 :
1/ Après la liaison des deux condensateurs, la charge Q , que portait le premier
condensateur, se répartit sur les deux condensateurs, tel que chaque condensateur porte la
Q
charge .
2
Q Q
La tension entre les deux bords du système est : = CU ' U'= U ' = 10V
2 2C
2/ Inventaire des énergies :
1
Avant la liaison : W = CU 2 W = 20 µ J
2
1 1
Après la liaison : W ' = CU '2 + CU '2 W ' = 10µ J
2 2
+Q +Q / 2 +Q / 2
U C C U' C C
Q Q/2 Q/2
Commentaire : La différence entre les deux résultats est la perte de 10 µ J !! Cette perte
d’énergie n’a pas disparue !!!
Interprétation : Lors de la liaison des deux condensateurs, le courant de décharge produit
un champ magnétique : les 10 µ J se sont transformés en radiation électromagnétique (C’est
comme l’effet qui se produit au niveau des antennes d’émission des ondes radio).
Pour se convaincre, on place un poste radio à proximité du circuit : on entend un
crépitement caractéristique qui résulte de la réception d’ondes électromagnétiques émises au
moment de la fermeture du circuit. Pour la même raison, on peut entendre à la radio ces
crépitements lors de l’éclatement d’un tonnerre.
Exercice 2.12 :
1/ L’énergie emmagasinée :
1
WE = CU 2 , WE = 9,5.10 4 J
2
2/ a) La relation entre les charges : La conservation de l’énergie nous impose :
QA = QA' + QE' (1)
b) Il y a une autre relation entre les charges :
QA' C2
U = QA' .C1 = QE' .C2 = ( 2)
QE' C1
c) Des équations (1) et ( 2 ) , on obtient les valeurs de QA' et QE' :
QA' = 4, 7.10 5 C , QE' = 3, 2.10 5 C
3/ L’énergie emmagasinée dans les deux condensateurs :
On remarque que l’énergie n’est pas conservée. La différence est perdue sous forme
d’énergie calorifique par effet joule dans le fil de jonction au moment de la liaison des deux
condensateurs :
%WE = WE WE' , %WE = 3,8.10 4 J
Exercice 2.13 :
1/ En règle générale, on dit que deux conducteurs sont en influence totale si toutes les
lignes de champ partant de la surface de l’un d’eux arrivent à la surface de l’autre. C’est ce
qui arrive lorsque l’un des conducteurs entoure complètement l’autre. Dans notre cas, on ne
peut rien dire quant aux lignes de champ qui quittent les surfaces externes des armatures.
Cependant, si on reste assez éloigné des bords de chaque armature, toutes les lignes de
champs issues de la surface interne de l’une des armatures, arrivent à l’autre armature. En ce
sens, on peut dire qu’il y a influence totale.
Dans un conducteur en équilibre, la densité de charge est nulle, et par conséquent la
charge est répartie sur la surface.
A cause de l’influence totale, la charge que porte la surface interne est égale et de signe
opposé à la charge que porte la surface interne de l’armature d’en face. A cause de la symétrie
du problème, les densités de charge sont uniformes, et le plan y = d porte une densité
constante égale à .
2/ Le théorème de Coulomb énonce que le champ électrique au voisinage du conducteur
est perpendiculaire à sa surface et égal à E = , où est la densité de charge surfacique du
0
V ( d ) V ( 0 ) = Ed
V ( 0 ) V ( d ) = Ed V ( 0) V ( d ) = d
0
Les condensateurs C2 et C3 sont montés en parallèle, soit C12 leur capacité équivalente :
C12 = C1 + C2 C12 = 15µ F
Les condensateurs C12 et C1 sont montés en série, soit Céq leur capacité équivalente :
1 1 1 C + C1
= + Céq = 12 Céq = 10µ F
Céq C12 C1 C12C1
La charge totale du système est :
Qéq = CéqU Qéq = 30 µ C
La charge du condensateur C1 est :
Q1 = Q12 = Qéq Q1 = 30 µ C
Q12
La tension entre les armatures du condensateur équivalent C12 est : U12 = U12 = 2V
C12
La charge du condensateur de capacité C2 est : Q2 = C2U12 Q2 = 20 µ C
La charge du condensateur de capacité C3 est: Q3 = C3U12 Q3 = 10 µ C
Exercice 2.15 :
1/ On applique le théorème de Gauss à une surface sphérique fermée de rayon compris
entre Re et Ri . A l’intérieur de cette surface, le champ est nul en raison de l’équilibre du
conducteur. La charge que porte la paroi intérieure de la couronne est donc :
E=0
Qint
= ES = =0 Qi = Q
0
Qint = Q + Qi
2/Là aussi, on applique le théorème de Gauss. La surface de Gauss est une sphère de
rayon Ri r R :
Qint
= E 'S = Q 1
0 E' =
4 0 r2
Qint = Q
3/ Dans ce cas, on sait que la permittivité absolue ( ) de l’isolant est égale au produit de
la permittivité du vide ( 0 ) par la permittivité relative ( r ) de l’isolant = 0 . r . Sachant
que 0 , et puisque le champ est inversement proportionnel à la permittivité, le résultat
est la diminution de l’intensité du champ.
Q 1
E" =
4 0 r r2 E" E '
0 r 0
4/ Le potentiel entre les armature est :
Q 1
V ' = E ' dr V '=
+K
4 0r
En supposant, comme est toujours le cas, V ' = 0 quand r ' , on a K = 0 . Donc :
Q 1
V'=
4 0r
5/ La capacité du condensateur : on calcule d’abord la différence de potentiel entre les
armatures, puis on en déduit la capacité :
Q 1 1
U = V Vi U =
4 0 R Ri
Q RRi
C= C=4 0
U Ri R
d
6/ Dans ce cas on a RRi = Ri ( Ri + d ) = Ri2 1 + Ri2 et Ri R d . On peut donc
Ri
écrire :
S = 4 Ri2 S
C= 0
d = Ri R d
Telle est la capacité du condensateur plan.
Exercice 2.16 :
On s’aide de la figure suivante :
C1
C6 C2
C0
C6 C6'
C3
C
C7' C7 C0'
C4
C7
C5
1 1 1
= + ' C0 = 4 µ F
C0 C6 C6
1 1 1
= + ' C0' = 6 µ F
C0 C7 C7
'
On en déduit de cela :
U1 = U 2 = U 3 = 80V , U 4 = U 5 = 40V
A présent, il est facile de calculer la charge de chaque condensateur en appliquant la
relation fondamentale des condensateur Q = CU :
Q6 = C6U 6 Q6 = 480µ C
Q1 = C1U1 Q1 = 80 µC
Q4 = C4U 4 Q4 = 320µ C
Q2 = C2U 2 Q2 = 160 µC = Q6 = Q6' ; = Q7 = Q7'
Q5 = C5U 5 Q5 = 400µ C
Q3 = C3U 3 Q3 = 240µ C
Q7 = C7U 7 Q7 = 720µ C
L’énergie de tout le groupement est donc :
1
W = CU 2 W=0,72J
2
Exercice 2.17 :
Remarque : On note par l’indice 0 tout ce qui est en rapport avec la position 0° , et par
l’indice 1 tout ce qui se rapporte à la position 180° .
1/ Quand le condensateur est reliée à la batterie, sa charge est :
Q1 = C1U , Q1 = 950.10 12.400 , Q1 = 380nC
2/ La différence de potentiel quand le cadran indique 0° est :
1 Q12
W0 = , W0 = 1, 444.10 3 J
2 C0
3/ L’énergie du condensateur quand le condensateur indique 0° est donc :
Q 38.10 8
U0 = 1 , U0 = , U 0 = 7, 6.103V
C0 50.10 12
4/ Le travail nécessaire pour faire tourner le bouton est égal à la diminution de l’énergie
entre les positions 0° et 180° . L’énergie du condensateur quand le cadran indique 180° est:
1 Q12
W1 = , W1 = 0, 076.10 3 J
2 C1
Exercice 2.18 :
1/ L’interrupteur K ouvert : regardons la figure(a) correspondante :
D’après la règle des tensions : U AB = U AF + U FB
D’où :
U AB = ( R1 + R2 ) I
U AB = 3R2 I = 3U FB
R1 = 2 R2
Le potentiel en B est donc:
VA VB = 3 (VF VB )
VF = 8V
VB = 0 , VA = 24V
2/ De la même façon on trouve la valeur du potentiel VG : U AB = U AG + U GB
Les deux condensateurs portent la même charge Q puisqu’ils sont montés en série :
U AB = QC1 + QC2
U AB = 3QC1 = 3U AG
C2 = 2C1
Le potentiel en G est donc :
VA VB = 3 (VA VG ) 2V
VG = A VG = 16V
VB = 0 , VA = 24V 3
C1 G C2 C1 G C2
F F
R1 R2 R1 R2
A B A B
Exercice 2.19 :
1/ Pour calculer la quantité d’énergie emmagasinée dans le condensateur, calculons
d’abord la capacité du condensateur :
S
C1 = 0 , C1 = 35,8.10 12 F
d
1 Q2
WE = , WE = 1, 25.103 J
2 C1
2/ Si on introduit une plaque de mica, la capacité augmente, ce qui entraîne une
diminution de l’énergie. La permittivité absolue du mica est = 0* . D’où :
S
C2 = * 0 , C2 = 250,6.10 12
F
d
1 Q2
WE 2 = , WE 2 = 1,8.102 J
2 C2
3/ Dans le cas de la diminution de la distance entre les armatures, la capacité augmente et
l’énergie emmagasinée diminue :
S
C3 = * 0 , C2 = 501, 2.10 12 F
d /2
1 Q2
WE 3 = , WE 3 = 89,8 J
2 C3
Exercice 2.20 :
I. L’interrupteur K1 fermé : Voir figure correspondante ci-dessous :
1/ les deux condensateurs étant montés en série, ils portent la même charge. La tension
entre les armatures du condensateur équivalent est égale à la force électromotrice E du
générateur :
CC
C= 1 2 CC
C1 + C2 q = E 1 2 , q = 4µC
C1 + C2
q = CV = CE
C1 C2
C1 C2
R1
C1 C2
R1 R2
C1 C2
R1 R2
E
E = ( R1 + R2 ) I I= , I = 0, 03 A
R1 + R2
R1 = R2 U1 = U 2 = R1 I U1 = U 2 = 3V
2/ La charge de chaque condensateur est :
q1 = C1U1 q1 = 3µ C
q2 = C2U 2 q2 = 6 µ C
Exercice 2.21 :
Si l’électromètre indique zéro, cela veut dire que les points F et G sont au même
potentiel. Nous voyons sur la figure ci-contre que :
F
q1 q3
U AF = U AG = (1) C1 C2
C1 C3 q1 + q2
q2 q4 + q1
U FB = U GB = ( 2) A U = 0
q2
B
C2 C 4 FG
q3 + q4 = 0 q3 = q4 G
Dans l’équation ( 2 ) , on remplace q2 et q4 respectivement U
par q1 et q3 , on écrit donc :
q1 q3
= ( 3)
C2 C4
On divise les équations ( 3) et (1) membre à membre, on obtient :
( 3) C1 C3
=
(1) C 2 C4
Exercice 2.22 :
1/ On remarque que E est un point commun aux condensateurs C3 , C4 et C5 ; en même
temps le point D est commun aux condensateurs C1 , C2 et C5 . Le condensateur C5 est seul
entre les points E et D . Le montage qui montre la symétrie est représenté sur la figure
suivante :
C1 D C2
+ q1 q1 + q2 q2
A B
C5 Céq
+ q3 q3 + q4 q5 A B
C3 E C4
U
2/ On pose : C1 = C2 = C3 = C4 = C
U = U2 +U4 ( 4)
Des équations ( 2 ) et ( 4 ) on peut calculer la capacité du condensateur équivalent Céq :
(1) CéqU = C (U 2 + U 4 )
Céq = C = 1µ F
( 4) U = U2 + U4
La charge de chaque condensateur : on montre que les charges q3 , q2 , q1 et q4 sont égales :
U1 = U 3 q1 = q3
"
U2 = U4 #q2 = q4
q1 + q2 = 0 q1 = q2 q1 = q2 = q3 = q4
q3 + q4 = 0 q3 = q4
Exercice 2.23 :
1
L’énergie électrostatique libre initiale du système est : (1) + We1 = CU 02
2
On obtient l’énergie finale, à la fin de régime transitoire, en fonction de C , C ' et de la
tension U commune entre les bords des deux condensateurs, en écrivant :
1
( 2 ) + We 2 = ( C + C ')U 2
2
Conclusion : Il faut éviter la jonction de ces deux sources de tension, c’est à dire les
condensateurs chargés. Si la résistance est celle de l’interrupteur, qui est obligatoirement
faible, l’instant de la fermeture conduit à sa détérioration.
Il est strictement interdit de réaliser un montage pareil.
Exercice 2.24 :
1/ Au cours de la charge du condensateur, l’intensité du courant est comptée positivement.
dq A
Au cours de la décharge le courant change de sens, donc i est négative : i =
dt
Remarque : dq A = qA ( t + dt ) q A ( t ) 0 car la charge que porte l’armature A décroît au
cours de la décharge, on trouve effectivement i 0.
La relation entre i et uC :
q A = Cuc
du
dq A i= C C
i= dt
dt
2/ L’équation différentielle de l’évolution de la tension uC est :
uC = uR
duC 1 du
uR = Ri uC = RC uC + C = 0
dt RC dt
duC
i= C
dt
3/ a) Désignation des deux constantes A et a :
duC d ( Ae )
at
duC
Exprimons d’abord = = aA exp ( at )
dt dt dt
Remplaçons dans l’équation différentielle :
1 1
A exp ( at ) aA exp ( at ) = 0 A a exp ( at ) = 0
RC RC
Cette équation est vérifiée quelque soit le temps t :
pour A = 0 , ce qui est impossible car l’énoncé impose A 0 ,
1
Ou pour a = 0 , ce qui conduit à :
RC
1 1
a=0 a=
RC RC
Au temps t = 0 , on a uC ( 0 ) = U 0 = 10V , d’où :
A exp ( a.0 ) = U 0 A = U 0 , A = 10V
b) La constante de temps est : , = RC
,
c) La valeur de la capacité est : C = , C = 2.10 3 F
R
d) La dimension de la constante de temps est homogène au temps :
, = RC [, ] = [ R ][C ]
uR [U ] [U ] I [T ]
R= [ R] = [, ] = [ ] [, ] = [T ]
i [I ] [ I ] [U ]
dt [T ]
C =i [C ] = [ I ]
duC [U ]
4/ a) Expression de l’intensité instantanée :
duC
i = C. U0 t
dt i= exp
t C RC
uC = U 0 e RC
U0
b) Intensité du courant au temps t = 0 : i ( 0 ) = , I0 = 0,3A
R
U0 t
c) Intensité du courant au temps t = 0,5s : i ( t ) = exp , i ( 0,5 ) = 0, 2A
R RC
t
d) La tension au même moment est : u ( t ) = U 0 exp , u ( 0,5 ) = 8.10 3 V
RC
e) La durée écoulée dépasse plus de cinq fois la valeur de la constante de temps , , on
trouve une valeur de uC proche de zéro. Donc, on peut considérer que le condensateur s’est
déchargé.
5/ L’expression de l’énergie emmagasinée dans le condensateur C au temps t = 0 est
1 1
WE = CU 02 . Pour le condensateur ( C ' C ) C ' on a WE' = C 'U 02 . Puisque U 0 est constante,
2 2
on a WE' W .
Exercice 2.25 :
1/ Dans un conducteur en équilibre, le champ E est nul, et par conséquent divE = 0 .
D’après la forme différentielle du théorème de Gauss, divE = / 0 . Donc =0 .
2/ En raison de la symétrie sphérique du système des deux conducteurs en état d’équilibre
électrostatique, le champ qui est un vecteur radial, est contenu dans tous les plans contenant
l’axe OM ; donc le champ radial E ( M ) et porté par u .
En plus de ce qui vient d’être dit, il n’y a pas de variation du champ par rotation autour de
O . Cela veut dire que les valeurs du champ ne dépendent pas des variables et / .
D’où, on peut écrire E ( M ) = E ( r ) u et V ( M ) = V ( r ) .
3/ La répartition des charges sur les surfaces des conducteurs.
En raison de la symétrie sphérique de l’ensemble des conducteurs, les charges se
répartissent uniformément sur leurs surfaces. La charge 2Q du conducteur externe ( C ') se
répartit sur ses surfaces interne et externe.
Puisque les conducteurs ( C ) et ( C ') sont en influence totale, il existe obligatoirement sur
la surface interne du conducteur ( C ') la charge +Q .
La charge restante +Q apparaît sur la surface externe du conducteur ( C ') .
On peut démontrer ceci, en appliquant le théorème de Gauss : Le champ est nul sur une
sphère de rayon , tel que 2 R r 3R . Le flux du champ externe est donc nul, et par
conséquent la charge interne de cette surface doit être nulle.
4/ Graphe de E ( r ) : On applique le théorème de Gauss à la sphère de rayon tel que
Q
R r 2 R . La charge interne est Q . On obtient : 4 r 2 E ( r ) = .
0
On applique le théorème de Gauss à une sphère de rayon tel que r 3R . La charge
+Q
interne est +Q . On obtient : 4 r 2 E ( r ) = .
0
On a donc :
Q
Pour R r 2R : 4 r 2 E ( r ) =
0
+Q
Pour r 3R : 4 r 2 E ( r ) =
0
Le champ est nul à l’extérieur de cet espace étudié, et discontinu à la traversée de tout
plan chargé.
1 d ( r E ( r ))
2 2
0 R 2R 3R 4R
E = f (r )
6/ Graphe V ( r ) du potentiel :
Le potentiel est continu. On l’obtient en partant de l’infini où sa valeur est nulle. Par
intégration de V ( r ) = & E ( r ) dr dans les différents cas, on obtient :
Q 1
Pour r 3R : V ( r ) =
4 0
Q 1
Pour 3R r 2 R , le potentiel est constant : V ( r ) =
4 0 3R
Q 1
Pour 2 R r R , on a : V ( r ) = +K
4 0 2R
Q 1 Q 1
La constante d’intégration K est telle que V ( 2R ) = +K = , on
4 0 2R 4 0 3R
Q 1 5Q 1
trouve à la fin V ( r ) = + :
4 0 r 4 0 6R
V (r )
0 R 2R 3R 4R
V = f (r )
Q 1
7/ Le potentiel du conducteur ( C ') est : VC ' =
4 0 3R
Q 1
Le potentiel du conducteur ( C ) est : VC =
4 0 6R
1 Q
La différence de potentiel est donc : VC ' VC = U =
4 0 2R
En utilisant la relation fondamentale des condensateurs Q = CU , on obtient la capacité de
ce condensateur sphérique : C = 8 0 R
8/ La forme de quelques lignes de champ orientées (voir figure ci-dessous)
( C ')
2Q
+Q
(C )
1 Q2 Q2
9/ Energie du condensateur : W = W=
2 C 16 0 R
Exercice 2.26 :
S x.L
1/ Capacité du condensateur plan : C = 0 = 0 C = 2.65 ×10 12
F
2d 2d
2/ Charge du condensateur :
Q = CV A
x.L d
S x.L Q= 0 V ; Q=1.1 × 10 C
-9
D
C= 0 = 0 2d U E d
2d 2d B 2
Calcul des charges des faces :
L’électrisation se produit par influence : QE = QB ; QA = QD , et puisque la plaque
interne est initialement électriquement neutre, on a :
QD = QE QD = QE = +QB = QA=Q'
Le résultat, est qu’on a deux condensateurs groupés en série.
La capacité du condensateur équivalent est donc :
S
C1 = 0
C1C2 d 2 0S
Céq = ; Céq =
C1 + C2 S 3d
C2 = 0
d /2 A+ + + + + + +
Les charges que portent les quatre faces sont : D
L.x U E+ + + + + + +
Q'= CéqV = 2 0 B
3d
Q ' = QD = QE = +QB = QA =1.4 × 10 9 C