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Devoir Maison n˚1
Corrigé
D’après la loi des mailles, on a : V0 = Ri + v(t). Avec i = C dv/dt, on obtient l’équation différentielle
du premier ordre :
dv
RC + v = V0
dt
dont la solution est la somme d’une solution homogène et d’une solution particulière. La solution
homogène est de la forme vh (t) = K e−t/τ où τ = RC et K est une constante à déterminer. La
solution particulière peut être choisie constante car le second membre est constant. La solution
particulière vp = V0 convient. On en déduit
v(t) = K e−t/τ + V0
!
120
Application numérique : τ = 10.103 × 0, 5.10−6 = 5 ms et ta = 5 × ln = 6, 9 ms .
120 − 90
2. On modélise le tube à décharge par une résistance r pendant la décharge (t > ta ).
On en déduit
v(t) = ri2
dv
!
i1 = C v(t) dv(t)
dt d’où V0 = R +C + v(t)
i = i1 + i2 r dt
V0 = Ri + v(t)
On obtient l’équation différentielle
!
dv R v V0
+ 1+ = avec τ = RC
dt r τ τ
dv v V0
+ =
dt rC RC
dont la solution est de la forme
r
v(t) = K ′ e−(t−ta )/rC +
V0
R
La valeur de la constante K ′ est déterminée par les conditions initiales v(ta ) = Va , soit
r
Va = K ′ + V0
R
Par conséquent
!
r r r
K ′ = Va − V0 et v(t) = V0 + Va − V0 e−(t−ta )/rC
R R R
Lorsque t = tex , v(t = tex ) = Vex et en remplaçant dans l’expression précédente, on obtient la durée τ1
de l’éclair produit dans le tube :
r
Va − R V0
τ1 = tex − ta = rC ln
r
Vex − V0
R
v(ta ) Va
i2,max = i2 (ta ) = = ⇒ i2,max = 90 A
r r
C’est une valeur particulièrement élevée ! Mais la décharge ne dure qu’un bref instant : l’énergie
dissipée dans la décharge est faible bien que la puissance soit élevée.
Au ré-allumage suivant : v(t′a ) = Va et la durée τ2 qui s’est écoulée est τ2 = t′a − tex soit
!
V a − V 0
Va = V0 + (Vex − V0 ) e−τ2 /τ d’où τ2 = −τ ln
Vex − V0
!
90 − 120
Application numérique : τ2 = −5 × ln = 2, 4 ms
72 − 120
5. La durée de la décharge sera toujours négligeable devant la durée de la charge (τ1 ≪ τ2 ) donc la
période vaut approximativement T = τ1 + τ2 ≈ τ2 . L’œil ne peut percevoir le caractère pulsé de cette
décharge, la durée de la persistance rétinienne étant de l’ordre de 0,1 s.
R
R′ =
1 + (RCω)2
et
1 R2 Cω ′
1 + (RCω)2
= soit C =C
C ′ ω 1 + (RCω)2 (RCω)2
On en déduit les rapports R′ /R et C ′ /C :
R′ 1 1 C′ 1 1
= = !2 et =1+ = 1+ !2
R 1 + (RCω)2 ω C (RCω)2 ω
1+
ω0 ω0
R
′
U 1+j 1
= =
U0 R 3
+ R(1 − j)
1+j
De plus, comme U 0 = U + U ′ , on a
U /U 0 = 1 − U ′ /U 0 = 1 − 1/3 = 2/3
U0 U0 1+j I 1+j
I= = ! = U0 soit =
Z1 + Z2 1 3R U0 3R
R +1−j
1+j
Le voltmètre ayant une très grande impédance interne, le courant passant dans la branche NQ
est nul, on peut donc appliquer la formule du pont diviseur de tension :
Z2 2
U= U0 = U0 et U 10 = k U 0
Z1 + Z2 3
D’après la loi des mailles Uv = U10 − U, mais le pont étant équilibré, on a Uv = 0. Cette
2
condition ne peut être réalisée que si k = .
3
(b) On résout cette question en appliquant le théorème de superposition, valable pour un système
linéaire. Le pont étant équilibré pour la pulsation ω0 , la tension aux bornes du voltmètre cor-
respondant à la pulsation ω0 est nulle Uv (ω0 ) = 0. Il ne reste donc que la composante Uv (2ω0 ).
Le voltmètre étant de très grande impédance interne le courant passant dans la branche NQ
est toujours nul, donc on peut appliquer la formule du diviseur de tension et on retrouve les
expressions précédentes, mais les valeurs de Z 1 et Z 2 ont changé.
R
Z 1 (2ω0 ) =
Z2
U = U1 1 + 2j !
Z + Z avec
1 2 1
U 10 = k U1 Z 1 (2ω0 ) = R 1 + 2j
On en déduit
!
1 1
1+ (1 + 2j) 3
1+ 2j j2+
2j 2 U
U= U1 = ! U1 = 1
1 1 1 3
+1+ 1+ 1+ (1 + 2j) 3+ j
1 + 2j 2j 2j 2
où l’on a utilisé !
1
arg(3(2 + j)) = arg(2 + j) = arctan = 26, 5◦
2