Vous êtes sur la page 1sur 1

PCSI 1 - Stanislas Devoir Maison N◦ 5 - 16/01/15 A. MARTIN PCSI 1 - Stanislas Devoir Maison N◦ 5 - 16/01/15 A.

MARTIN

Mouvement d’une masse glissant sur un cylindre 8. Le mobile décolle si et seulement si la réaction N s’annule, donc si il existe une position θd ∈]0, π2 ] vérifiant

−−→ 1 g
1. On intègre deux fois l’accélération, qui est constante : OO0 (t) = a0 t2 ~ex . f (θd ) = cos θd − 2θd +
a0
sin θd = 0
2
a0 2
2. Par conservation de la longueur du fil (inextensible), on a OO0 = Rθ, d’où θ = t . On étudie rapidement la fonction f (θ). Sa dérivée f 0 (θ) = − sin θ + ag0 cos θ − 2 est décroissante, continue
2R
et vérifie f 0 ( π2 ) = −3. Donc f 0 (θ) est forcément négative au-delà d’un certain θ0 ∈ [0, π2 [, et positive avant.
−−→ −−→ −−−→ −−→
3. On a OM = OO0 + O0 M = OO0 + R ~er , d’où x = Rθ + R cos θ et y = R sin θ . Donc f (θ) est forcément décroissante au-delà de θ0 et croissante avant. Comme f (0) = 1 et f ( π2 ) = ag0 − π,
on en déduit que f (θ) s’annule si et seulement si ag0 − π < 0. En conclusion, le mobile ne décolle pas
4. x(θ) et y(θ) sont des fonctions croissantes de θ sur [0, π2 ], et θ(t) croît avec t de 0 à π2 . Au départ, M a
g
pour coordonnées (x = R, y = 0). En θ = π2 , M a pour coordonnées (x = R π2 , y = R). La tangente à si et seulement si a0 ≤ . On remarque que l’accélération ne doit pas être trop forte, ce à quoi on
la courbe est donnée par le vecteur vitesse si celui-ci n’est pas nul. On l’obtient dans la base cartésienne π
pouvait s’attendre.
en dérivant x et y par rapport au temps : ~v = Rθ̇ [(1 − sin θ) ~ex + cos θ ~ey ] . On obtient que en θ = π2 ,
~v = Rθ̇ ~ey donc la tangente à la trajectoire est verticale. En θ = 0 la vitesse est nulle. Toutefois on
θ
peut connaître sa direction asymptotique en cherchant la limite de ses composantes : 1−sin
cos θ −→ 1. Donc
θ→0
la tangente fait un angle de π4 par rapport à l’horizontale.
Remarque : Ce dernier résultat peut s’obtenir aussi en cherchant la valeur de l’accélération en θ = 0,
puisque c’est alors l’accélération qui détermine la direction de la vitesse qui va apparaître.

π
x
R 2R

5. On dénombre trois forces agissant sur M dans R :


— Force de pesanteur m~g = −mg (sin θ~er + cos θ~eθ ) .


— Force de réaction du cylindre (normale au support puisqu’on néglige tout frottement) : N = N ~er .


— Force de tension du fil (tangente au fil au point d’accroche) : T = T ~eθ .
Remarque : les deux dernières forces sont a priori inconnues. Elles seront déduites du PFD.
6. On a (faire un dessin) : ~ex = cos θ~er − sin θ~eθ et ~ey = sin θ~er + cos θ~eθ .
On redérive la vitesse dans la base cartésienne, ce qui mène à ~a = R [θ̈(1 − sin θ) − θ̇2 cos θ] ~ex + R [θ̈ −
θ̇2 sin θ] ~ey . Après passage dans la base polaire puis simplification, on obtient

~a = R (θ̈ cos θ − θ̇2 ) ~er + R θ̈(1 − sin θ) ~eθ .

a0 2
Comme θ = on a Rθ̇2 = 2a0 θ et Rθ̈ = a0 , d’où ~a = a0 (cos θ − 2θ) ~er + a0 (1 − sin θ) ~eθ .
2R t ,

− → −
7. Le PFD s’écrit m~a = m~g + N + T . En projection selon ~er puis selon ~eθ , on obtient le système

 ma0 (cos θ − 2θ) = −mg sin θ + N
 ma (1 − sin θ) = −mg cos θ + T
0

On en déduit N = ma0 (cos θ − 2θ) + mg sin θ et T = ma0 (1 − sin θ) + mg cos θ .

1 2

Vous aimerez peut-être aussi