2EMRDMcoursEN2022 Cours 1 Et 2

COURS DE
Sciences des matériaux 2

RDM
2EM
Section : Electromécanique
Finalité : Electromécanique – maintenance
Professeur : El Mahi N.
Connaissance de matériaux
OBJECTIFS DU COURS
 Utiliser les outils informatiques appropriés à une tâche en
résistance des matériaux pour résoudre des exercices posés
par la résistance des poutres travaillant en flexion plane ainsi
qu’en flexion et extension ou compression.
 Acquérir une connaissance des alliages non ferreux, des
matériaux composites, des matériaux divers et nouveaux en
vue de proposer des solutions qui tiennent compte des
contraintes dans le domaine de la construction mécanique et
de la maintenance.
 Exploiter une documentation pour le choix et le
dimensionnement de pièces mécaniques
CONTENU
 Partie connaissance des matériaux
 Alliages non ferreux : caractéristiques des produits industriels

les plus utilisés
 Dégradation : vieillissement, corrosion, usure
 Traitements de surface et revêtements
 Matériaux composites, divers et nouveaux
CONTENU
 Partie résistance des matériaux
 Flexion : Hypothèses, efforts de cohésions, courbures de la fibre
moyenne, diagrammes des efforts tranchants et des moments
fléchissants, contrainte normale et de cisaillement en flexion pure,
relation entre le moment fléchissant et la courbure.
 Equations différentielles de la déformée et calcul de la flèche en
flexion.
 Flexion déviée
 Sollicitations composées.
 Flambement: Notions de stabilité et d'instabilité élastique, théorie
d'Euler, élancement critique d'une poutre, méthode de Dutheil…
 Contrainte plane : Cercle de Mohr, contraintes normales
principales, directions principales, Critère de Von Mises et Tresca.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
 Cotation permanente
 Une interrogation pour 30 % du total de l’année.
 Dossier exercices pour 20 % du total de l’année
 Examen écrit
 Pondération : 50% du total de l’année
Résistance des matériaux
 Pour effectuer un calcul de RDM, il est nécessaire de
connaître les actions mécaniques exercées sur le
mécanisme (actions déterminées dans l’étude de
dynamique) et les matériaux utilisés.
 L’étude de RDM va permettre de définir les sollicitations

et les contraintes qui en résultent. A l’aide des
caractéristiques des matériaux (propriétés mécaniques),
nous allons pouvoir en déduire les déformations du
matériau, et dans les cas extrêmes, sa rupture.
 Introduction et hypothèses
 La résistance des matériaux n’étudie que des solides de
formes simples : les « poutres ». Bien souvent, il est
possible de modéliser des solides par une poutre, à la
condition que ceux-ci respectent certaines hypothèses.
L’objet de cette partie du cours est de présenter les
hypothèses de la RDM, préalable indispensable à l’étude.
 Une hypothèse est une proposition ou une explication
que l'on se contente d'énoncer sans prendre position sur
sa véracité, c'est-à-dire sans l'affirmer ou la nier. Il s'agit
donc d'une simple supposition, appartenant au domaine
du possible ou du probable.
 RDM
 Etude de la résistance et de la déformation des solides
Pourquoi ?
 Déterminer ou vérifier leurs dimensions afin qu’ils supportent

les charges qu’ils subissent, dans des conditions de sécurité
satisfaisantes et au meilleur coût .
 Hypothèses fondamentales 1
 Les matériaux sont homogènes (un corps est dit

homogène lorsque tous les cristaux ou tous les grains de
matières sont identiques : même constitution, même
structure) et isotropes (un solide est isotrope lorsque
tous les points de sa structure ont les mêmes
caractéristiques mécaniques dans toutes les directions.)
 Hypothèses fondamentales 1I
 Toutes les forces extérieures exercées sur une poutre
sont contenues dans le plan de symétrie (∏).
 Les seuls solides que nous étudierons seront du type

poutre (solide idéal du point de vue de la RDM : solide
défini par sa ligne moyenne et sa section droite).
 Une poutre est définie par : sa ligne moyenne (ligne droite ou ligne courbe à
grand rayon de courbure, sur laquelle se trouve le barycentre G des sections
droites). Celle-ci est le plus souvent rectiligne ;
 sa section droite (section qui engendre la poutre, constante et de centre de surface
G). Celle-ci est en principe constante et son centre de surface est sur la ligne
moyenne.
 Les forces extérieures appliquées à la poutre (P) seront
situées soit dans le plan de symétrie (PS), soit
symétriquement par rapport au plan de symétrie.
 Types de forces extérieures
 On distingue les actions à distance et les actions de

contact.
 Actions à distance : poids, magnétisme…
 Actions de contact : charges concentrées en un point ou

charges réparties.
 Hypothèses fondamentales 1II
 Hypothèse de Navier – Bernoulli
 Au cours des déformations, les sections droites restent

planes et perpendiculaires à la ligne moyenne
 Hypothèses fondamentales IV
 Hypothèse de Barré de Saint Venant

 Les résultats de la RDM ne s’applique valablement qu’à
une distance suffisamment éloignée de la région
d’application des forces concentrées. En effet, nous ne
pouvons pas, avec les équations de la RDM, calculer les
déformations locales autour d’un point d’application
d’une force.
 Organigramme de résolution d’un problème de RDM :
 Les efforts intérieurs sont calculés avec le principe fondamental

de la statique à partir des actions extérieures agissant sur la
poutre
 La détermination préalable des efforts intérieurs est nécessaire

pour calculer les contraintes.
 Expérimentalement, on a défini pour chaque matériau une contrainte limite

admissible au-delà de laquelle la pièce subit des détériorations de ses
caractéristiques mécaniques, dimensionnelles, voire une rupture. Le calcul
de la résistance des matériaux consiste à vérifier que les contraintes
engendrées par les sollicitations extérieures ne dépassent pas la contrainte
limite admissible par le matériau. Le calcul des contraintes sert à évaluer la
« tension » dans la matière.
 Pour qu’une structure (machine, véhicule, immeuble…) puisse supporter en

toute sécurité les charges qui normalement la sollicitent, il suffit qu’elle
puisse résister à des charges plus élevées. La capacité à supporter ces
charges s’appelle la résistance de la structure. Le coefficient de sécurité
« s » est alors défini par :
 Sollicitations simples et composées
 Si une seule composante N ,T , MT ou Mf existe, alors que

toutes les autres sont nulles, on dit que l’on a une
sollicitation simple.
 Si deux composantes au moins sont non nulles, on dit

que l’on a une sollicitation composée.
 Schématisations des liaisons - Actions des
supports
Diagramme des T et M
a) Calculons les réactions Ay et By ➔ PFS ➔
2 équations et 2 inconnues
-Ay + By - P=0 ➔ By=P+Ay=100 daN + Ay
et AB. Ay – BC .P = 0
Ay=BC . P/AB=4000.100/2000=200 daN
D’où By= By=P+Ay=100 daN + 200 daN=300 daN
b) diagrammes des efforts tranchants (T ou V) et des
moments fléchissants (Mf)
Déterminons les réactions internes pour toutes les
valeurs de x comprises entre A et B soit entre 0 et
2000 mm
➔ A ≤ x ≤ B ➔ 0 ≤ x ≤ 2000
A une section quelconque D, située à une distance x
de A, les réactions internes T et M sont représentées
dans le sens positif (convention El Mahi pour cet
exercice).
Déterminons T et M pour ce tronçon c.-à-d. de 0 à 2000
mm
Il y a 2 forces Ay et T
T-Ay=0 T=Ay= 200daN
Et ➔ Ay.x + M=0 ➔ M = - Ay.x
(équation d’une droite qui passe par l’origine)
En A : (x=0) => M=-200 . 0 = 0 Nm
En B : (x=2000) => M=-200 .2000 = - 400000 daNmm ou -
4000 Nm
T et M pour ce tronçon c.-à-d. de 0 à 2000 mm
Déterminons les réactions internes pour toutes les
valeurs de x comprises entre B et C soit entre 2000 et
6000 mm
A une section quelconque E, située à une distance x de
« A », les réactions internes T et M sont représentées
dans le sens positif
Déterminons T et M pour ce tronçon c.-à-d. de 2000 à
6000 mm
Il y a 3 forces Ay, By et T
Les équations d’équilibres donnent pour la section E
T + By – Ay = 0
T=Ay – By = 200 daN – 300 daN = -100 daN
Et ➔ Ay . x + M – By (x – 2000) = 0 ➔
M = By (x – 2000) – Ay . x
En A : (x=2000) => M= 300 (2000 – 2000) - 200.2000 =-
400000 daNmm ou - 4000 Nm
En B : (x=6000) => M = 300 (6000 – 2000) – 200. 6000 = 0
Nm
Il suffit de reporter les différents points trouvés sur les
diagrammes des T et M
D’où Le Tmax = 2000 N et le Mfmax = 4000Nm

Remarque en utilisant la convention du GM pg 365
On obtient => voir ci-dessous
 Exemple avec une poutre encastrée
 13 et 14 fanchon pg 374 - 378
 CHARGES REPARTIES
 Exemple avec une poutre encastrée
 15 – 18 fanchon pg374 - 378
Contraintes dans les poutres en flexion
 Nous avons élaboré des méthodes permettant de
déterminer les forces et les moment internes qui
surviennent dans une poutre soumise à la flexion : l'effort
tranchant (V ou T) et le moment fléchissant (M ou Mf),
reliés ente eux et agissant sur la section transversale de la
poutre.
 Dans ce chapitre, nous allons établir des relations grâce
auxquelles nous pourrons calculer, en chaque point, les
contraintes dues à ces forces et moments internes. Car
c'est par la connaissance des contraintes que nous
pourrons effectivement vérifier la résistance d'une poutre
ou en déterminer les dimensions.
 Pour établir les relations, nous nous appuyons sur les
hypothèses suivantes :
➢ a) La poutre est droite avant le chargement ;

➢ b) Le matériau est élastique et ses propriétés sont les
mêmes en tension et en compression ;
➢ c) Le matériau est homogène tout le long de la poutre ;
➢ d) la flexion se produit dans un seul plan qui coïncide avec
un axe principal de la section. En général, cela signifie que
le plan de chargement ou le plan normal au plan de
chargement sont des plans de symétrie.
A.CONTRAINTE DUE À UN MOMENT FLÉCHISSANT
CONSTANT (FLEXION PURE => Mf = Cst et T = 0)
Soit une poutre

soumise à un moment
fléchissant Mf constant
 Sous l'effet du moment, les fibres supérieures se
rétrécissent tandis que les fibres inférieures s'allongent.
Figure : Géométrie de la déformation d'une poutre en

flexion pure (M > 0 => positif)
 Il y a un plan longitudinal horizontale dan lequel la
longueur des fibres ne change pas => plan neutre.
 L’axe horizontal formé par l'intersection du plan

neutre et de la section longitudinale verticale de la
poutre est appelé fibre neutre
 On appelle l'intersection du plan longitudinal horizontal

et de la section transversale l‘axe neutre
 Il y a un plan longitudinal horizontale dan lequel la
longueur des fibres ne change pas => plan neutre.
 Le rayon de courbure 𝜌 est, par définition. celui de la fibre

neutre.
Lorsqu’une poutre est soumise à un effort de
flexion, elle fléchit. Cette déformation en forme de
"banane" est également
appelée courbure(ρ=1/r).
On constate alors que la
partie supérieure de la
section de coupe est
soumise à un effort de
compression alors que la partie inférieure est
soumise à un effort de traction.
 Pour un moment fléchissant M positif, les fibres
supérieures (y > 0) se rétrécissent (déformation négative :
compression), et les fibres inférieures s'allongent
(déformation positive : tension).
𝐸.𝑦
 𝜎𝑥 = −
𝜌
 𝜎𝑥 => contrainte normale
Figure : Contraintes agissant sur une surface élémentaire de

la section droite.
 Relation permettant de calculer les contraintes en
fonction du moment fléchissant et de la géométrie de la
poutre
𝝈
𝑀𝑓. 𝑦
𝜎=± y
𝐼𝑧
IGz est le moment quadratique
d'axe (Gz), calculé en fonction de la forme y
de la section droite en mm4 𝝈
𝑴𝒇. 𝒚𝒎𝒂𝒙
𝝈𝒎𝒂𝒙 =
𝑰𝒛
Comme c'est la valeur absolue de la contrainte qui nous

intéresse, et que de toute manière le signe dépend de la
convention choisie, on trouve souvent l'expression
 Exemple :
 La figure de gauche représente une poutre en aluminium
(E = 70 GPa) soumise à un chargement ; on peut voir sa
section transversale cotée à la figure de droite . On
demande de calculer la contrainte normale maximale, en
traction et en compression, ainsi que le rayon de
courbure de l'axe neutre déformé, pour la travée centrale
de la poutre.
 FORMULES => CAS DE LA FLEXION PURE
(T OU V = 0)
1. CALCUL DES REACTION RA,RB,….
2. ETABLIR LE DIAGRAMME DES T ET Mf ET
REPERER LE Mf MAX.
3. CALCUL DU MOMENT QUADRATIQUE DE LA
SECTION CONSIDERÉE.
4. CALCUL DE LA CONTRAINTE NORMALE
MAXIMALE
5. EVALUER LE RAYON DE COURBURE
CALCUL DES REACTION RA,RB,….
PFS => TRIVIAL
ETABLIR LES DIAGRAMMES DES T ET Mf ET

REPERER LE Mf MAX.
VOIR EXERCICES DTM

CALCUL DU MOMENT QUADRATIQUE DE LA
SECTION CONSIDEREE. (CAS SURFACES RECT.)
𝒃𝒊 . 𝒉𝒊³
𝑰𝒛 = ෍ ഥ ²
+ 𝑨𝒊 𝒚𝒊 − 𝒚
𝟏𝟐
 ഥ : coordonnée du centroide
𝒚
d’une aire dans la direction « y »
σ 𝐴𝑖 .𝑦𝑖
𝑦ത = σ 𝐴𝑖
CALCUL DE LA CONTRAINTE NORMALE MAXIMALE
𝑴𝒇. 𝒚
𝝈=−
𝑰𝒛
EVALUER LE RAYON DE COURBURE
𝑰𝒛
𝝆=𝑬.
𝑴𝒇
Si valeur négative => indique que le centre de courbure
est situé au-dessous de la poutre => p.e. -23,31
B.CONTRAINTE DUE À L’EFFORT TRANCHANT
(FLEXION SIMPLE => T ≠ 0)
 Les contraintes de cisaillement en flexion résultent des
efforts tranchants et les moments fléchissants n’ont
aucune influence sur leur valeur. Moins prépondérantes
que les contraintes normales, leur détermination est
nécessaire dans certains cas.
 Contraintes de cisaillement en flexion
 Un profilé est réalisé à partir de trois plats rectangulaires
d’épaisseur 30 mm, collés ensembles en A et B. Si l’effort
tranchant est T = 13.5 kN, déterminer les contraintes de
cisaillement dans les joints collés. On donne Iz = 43,7.106
mm4.
Contrainte tangentielle τ
Dans un premier temps, nous admettrons comme nous l’avons fait lors de l’étude du
cisaillement, que l’effort tranchant T dans une section droite de surface S induit une
contrainte tangentielle τ qui se répartit uniformément et dont l’expression vaut :
CALCUL DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
MAXIMALE ( y = 0 ET T = MAX => VOIR DTM)
Déformée et Système Hyperstatiques
 Voir notes de cours
 Exercices sur la double intégration + exo sur les systèmes
hyperstatiques (principe de superposition)
LES SOLLICITATIONS COMPOSEES
 Résoudre les exos de l’auto contrôle
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
Le flambage
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COURS DE

Sciences des matériaux 2

 Alliages non ferreux : caractéristiques des produits industriels

 L’étude de RDM va permettre de définir les sollicitations

 Etude de la résistance et de la déformation des solides

 Déterminer ou vérifier leurs dimensions afin qu’ils supportent

 Les matériaux sont homogènes (un corps est dit

 Les seuls solides que nous étudierons seront du type

 On distingue les actions à distance et les actions de

 Actions à distance : poids, magnétisme…

 Actions de contact : charges concentrées en un point ou

 Au cours des déformations, les sections droites restent

 Hypothèse de Barré de Saint Venant

 Les efforts intérieurs sont calculés avec le principe fondamental

 La détermination préalable des efforts intérieurs est nécessaire

 Expérimentalement, on a défini pour chaque matériau une contrainte limite

 Pour qu’une structure (machine, véhicule, immeuble…) puisse supporter en

 Si une seule composante N ,T , MT ou Mf existe, alors que

 Si deux composantes au moins sont non nulles, on dit

D’où Le Tmax = 2000 N et le Mfmax = 4000Nm

➢ a) La poutre est droite avant le chargement ;

Soit une poutre

Figure : Géométrie de la déformation d'une poutre en

 L’axe horizontal formé par l'intersection du plan

 On appelle l'intersection du plan longitudinal horizontal

 Le rayon de courbure 𝜌 est, par définition. celui de la fibre

Figure : Contraintes agissant sur une surface élémentaire de

Comme c'est la valeur absolue de la contrainte qui nous

PFS => TRIVIAL

ETABLIR LES DIAGRAMMES DES T ET Mf ET

VOIR EXERCICES DTM

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