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ENSAM-Casablanca
1
Sommaire
CHAPITRE 1 :
Définitions et hypothèses de la résistance des matériaux…….…………03
CHAPITRE 2 :
Caractéristiques géométriques des formes………………………………22
CHAPITRE 3 :
Traction et compression simples…………………………………….…..38
CHAPITRE 4:
Cisaillement pur…………………………………………………………54
CHAPITRE 5:
Sollicitation de torsion……………………………………………..……62
CHAPITRE 6 :
Flexion, généralités et diagrammes………………………………..…….70
CHAPITRE 7 :
Flexion, contraintes et déformations……………………………….……78
CHAPITRE 8:
Sollicitations composés…………………………………………...….….90
CHAPITRE 9:
Application RDM6……………………………………………...……..102
1-INTRODUCTION
La résistance des matériaux, désignée souvent par RDM, est la science du dimensionnement.
C’est une discipline particulière de la mécanique des milieux continus qui permet de
concevoir une pièce mécanique, un ouvrage d’art ou tout objet utilitaire. Ce dimensionnement
fait appel à des calculs qui prévoient le comportement de l’objet dont la conception doit réunir
les meilleures conditions de sécurité, d’économie et d’esthétique.
L'objet de la résistance des matériaux est l'étude de la stabilité interne c'est à dire la
détermination des contraintes et déformations à l'intérieur de la matière et les déplacements
des lignes moyennes des structures générés (machines en génie mécanique, bâtiment en génie
civil,). Elle est basée sur des hypothèses simplificatrices vérifiées expérimentalement. La
RDM fait appel à la statique du solide qui est une branche de la statique étudiant l'équilibre
des pièces dans un mécanisme. C'est un maillon essentiel dans le dimensionnement des
systèmes mécaniques réels.
2-OBJECTIFS
Définir les notions de poutre, d’efforts intérieurs ou de cohésion, de sollicitations
simples et composées, de contraintes et de déformation.
Préciser les hypothèses fondamentales de la résistance des matériaux.
Donner des notions concernant les coefficients de sécurité.
En quoi ça consiste ?
Pour effectuer un calcul de RDM, il est nécessaire de connaître les actions mécaniques
exercées sur le mécanisme (actions déterminées dans l’étude de dynamique) et les matériaux
utilisés.
L’étude de RDM va permettre de définir les sollicitations et les contraintes qui en résultent. A
l’aide des caractéristiques des matériaux (propriétés mécaniques), nous allons pouvoir en
déduire les déformations du matériau, et dans les cas extrêmes, sa rupture.
La résistance des matériaux (RDM) permet de définir les formes, les dimensions et les
matériaux des pièces mécaniques et des constructions en général de façon à maîtriser leur
résistance, leur déformation, afin qu'elles résistent sans dommage à tous les efforts auxquels
elles seront soumises pendant leur service, tout en optimisant leur coût.
Exemples :
3 - NOTION DE POUTRE
Les résultats établis dans la suite de ce cours sont
valables, avec une bonne approximation, pour des solides ayant la forme de poutre.
Conditions :
Les sections droites doivent rester constantes ou ne varier que progressivement entre A
et B. Les brusques variations de sections (trous, épaulements...) amènent des
phénomènes de concentrations de contraintes, qui doivent être étudiés séparément.
Les charges supportées sont contenues dans le plan de symétrie.
Remarque : une poutre est un solide long par rapport aux dimensions des sections droites.
Les équations et résultats établis par la suite donnent des résultats précis si la longueur (L) de
la ligne moyenne est supérieure à 10 fois la plus grande dimension transversale.
Définitions
Un corps est homogène lorsque tous les cristaux ou tous les grains de matières sont
identiques: même constitution, même structure.
Un solide est isotrope lorsque tous les points de sa structure ont les mêmes
caractéristiques mécaniques dans toutes les directions. Le bois n’est pas un matériau
isotrope ; en effet, il est plus résistant dans le sens des fibres que dans le sens
perpendiculaire aux fibres.
Remarques
Les métaux peuvent être supposes homogènes et isotropes, l’expérience montre que
l’écart entre le modèle et la réalité est faible.
Compte tenu des hypothèses 3 et 4, on peut admettre que les forces extérieures
conservent une direction fixe avant et après déformation. On se place toujours dans le
cas de petites déformations. Autrement dit, les déformations restent faibles
comparativement aux dimensions de la poutre.
On admet que les matériaux ont, en un même point, les mêmes propriétés mécaniques dans
toutes les directions. L'isotropie est vérifiée pour les aciers non fibrés (Les aciers laminés et
forgés ne sont pas isotropes). Elle n'est pas vérifiée pour les matériaux tels que le bois, les
matériaux composites...etc.
Modèle de poutre.
Les résultats obtenus en résistance des matériaux ne s'appliquent valablement qu'à une
distance suffisamment éloignée de la région d'application des efforts concentrés.
Notion d’appui
Un appui est un élément extérieur en contact avec la structure étudiée et la réaction d’appui
dépend de la nature de la liaison appui-structure.
Notion d’appui
5.1-Notion de sollicitations
La poutre ci-dessous est soumise à des efforts extérieurs. La direction et le sens de ces efforts
par rapport à la ligne moyenne définissent le type de sollicitation que subit la poutre.
Afin de déterminer à quel type de sollicitations est soumise cette poutre, on la divise
virtuellement en deux tronçons, et on isole la partie gauche.
Torseur de cohésion :
L’action du tronçon droit sur le tronçon gauche est une action d’encastrement qui se modélise
par un torseur d’inter-effort.
La réduction de ce torseur au point G, centre de la section, est appelé torseur des forces de
cohésion.
Sollicitations composées :
T M , n C M , n M .n
f
s
2
Unité : 1 N / mm = 1 MPa
On peut dire en simplifiant, qu'une contrainte est une force intérieure appliquée à
l'unité de surface au point donné de la section donnée.
Expérimentalement, on définit pour chaque matériau une contrainte limite admissible,
notée [ ], au-delà de laquelle la pièce subit des détériorations de ses caractéristiques
mécaniques, dimensionnelles, voire une rupture. Le calcul de résistance des matériaux
consiste à vérifier que les contraintes engendrées par les sollicitations extérieures ne
dépassent pas la contrainte limite admissible par le matériau [ ].
Une contrainte est un outil de calcul ; on ne peut pas l'observer directement, par contre
on peut observer ses effets : études des déformations par exemple.
Nous avons vu précédemment que la contrainte est le rapport d'une force par une
surface. Les paramètres qui influencent directement une contrainte sont : les
sollicitations et la section de la pièce.
Comparaison de contraintes.
5.3 La déformation
Tout solide soumis à un effort se déforme. Les déformations résultent et varient avec les
charges appliquées sur les objets. Elles sont mises en évidence par la variation des
dimensions, et peuvent être élastiques ou plastiques.
La déformation est la variation relative de longueur d’un solide lorsque ce dernier est soumis
à une action extérieure.
Déformation élastique :
La déformation est dite élastique si le solide reprend sa forme initiale après arrêt de l'action
des forces (cas d’un ressort chargé normalement).
Déformation plastique
La déformation est dite plastique si le solide reste déformé après arrêt de l'action des forces
(cas d’une pâte à modeler).
Aucun matériau n'est parfaitement élastique. Généralement la déformation est élastique pour
les efforts suffisamment faibles, puis devient plastique à partir d'un certain seuil de contrainte
e appelé limite élastique.
Dans le cours de la résistance des matériaux, nous nous intéresserons exclusivement aux
matériaux élastiques. Ceci veut dire que nous supposerons toujours que les sollicitations
auxquelles sont soumises les structures étudiées sont suffisamment faibles pour que les
déformations soient élastiques.
Dans la base ex , ey , ez , le tenseur symétrique du second ordre se calcule de la manière
suivante :
L’éprouvette est un cylindre de section circulaire, muni de deux têtes insérées entre les
mâchoires de la machine d’essai de traction. Lorsque l’on exerce un effort de traction F sur
l’éprouvette, on produit sur la partie centrale de l’éprouvette un champ de contraintes de
traction simple considéré uniforme.
La contrainte de l’élément de surface unité est donc une contrainte normale de valeur :
F
S
S désigne la section initiale de l’éprouvette.
À l’aide de comparateurs on mesure l’allongement L de la partie centrale de l’éprouvette.
Par la suite, on considère plus particulièrement l’allongement relatif (ou déformation ε):
E
G Unité : N/mm2
2 1
Ce module apparaît dans le calcul des contraintes de cisaillement. Il est appelé module
d’élasticité transversal G (ou module de Coulomb).
Limite élastique Re :
Cette contrainte marque la fin du domaine élastique. Pour les valeurs supérieures, le matériau
ne se déforme plus élastiquement, mais plastiquement; il subsiste après déformation un
allongement permanent.
(Par exemple, on peut exiger une résistance réelle égale à deux fois la résistance strictement
nécessaire).
Le choix de la valeur de s dépend de la connaissance (ou non) des phénomènes agissant sur la
structure : surcharges éventuelles, chocs, type et degré de précision des charges (statiques,
dynamiques, répétées…), phénomènes de fatigue, concentrations de contraintes, connaissance
et variation des propriétés du matériau, qualité de la fabrication, effets de l’environnement,
lubrification, mode de rupture (progressive ou brutale), conséquences d’une rupture sur
l’environnement (dégâts matériels, humains, pollution…).
Un coefficient de sécurité trop faible augment exagérément les risques de rupture. Un
coefficient de sécurité trop élevé a également des effets néfastes : augmentation du poids, du
prix de revient… s varie le plus souvent de 1 à 10.
Pour un grand nombre de structures, la sécurité est obtenue si, sous charge, les déformations
du matériau restent élastiques. Ceci est réalisé lorsque les contraintes en n’importe quel point
de la structure restent inférieures à la limite élastique Re (ou Re0.2) du matériau. s est alors
défini par :
Pour des matériaux fragiles, il est souvent préférable d’utiliser la résistance à la rupture Rr :
7-SOLLICITATIONS SIMPLES :
Exemple : Traction / compression
Une poutre est sollicitée en traction simple (en compression) lorsqu'elle est soumise à deux
forces directement opposées, appliquées au centre des surfaces extrêmes, qui tendent à
l'allonger (à la raccourcir).
Contrainte :
La contrainte est repartie de façon uniforme dans toute la section S.
Condition de résistance :
8-APPLICATION
1-Calculer les contraintes et les allongements subis par chacune des barres supportant le corps
rigide de section constante et de masse de 3 000 kg.
Les caractéristiques des barres sont :
− Barre (1) : E1 = 70 000 MPa ; A1 = 240 mm2
− Barre (2) : E2 = 210 000 MPa ; A2 = 180 mm2
Les barres (1) et (2) sont soumises à une traction sous l’effet du poids du bloc.
Équations d’équilibre :
1-OBJECTIFS
La variété des formes des sections transversales des éléments utilisés dans les constructions
n'est pas un fait du hasard. Dans la plupart des cas ces formes ont été développées pour
répondre à des critères de résistance, de rigidité ou de stabilité.
Remarque
Si la section est composée, nous la décomposons en sections usuelles et l’aire est calculée
comme:
Exemple
Calculer l’aire de la section droite de la poutre montrée par la figure ci-dessous. On donne :
b1 = 300 mm, b2 = 150 mm, tw = 10 mm, tf1 = 20mm, tf2 = 15 mm, hw = 1000 mm.
A = b1 x tf1 + b2 x tf2 + tw x hw
A = 300 x 20 + 150 x 15 + 10 x 1000 = 18250 mm2
Section plane.
Si on procède à des translations parallèlement aux axes ox et oy, les moments statiques
changent. Soit la section montrée par la figure suivante telle que SX, SY, A sont connus et on
se propose de déterminer SX’ et SY’.
On a:
D’où:
Avec :
4- CENTRE DE GRAVITE
L’axe pour lequel le moment statique est nul s’appelle axe central.
- le point d’intersection de deux axes centraux s’appelle centre de gravité d’une section.
Ainsi, les coordonnées du centre de gravité d’une section s’écrivent :
Définition
Le centre de gravité G d’une section est le point tel que le moment statique de la section par
rapport à n’importe quel axe passant par ce point est nul.
On peut dire que le moment statique d’une section est égal au produit de l’aire de la section
par la distance entre son centre de gravité G et l’axe.
Les figures (a) et (b) montrent des exemples de positions de centres de gravité.
Propriétés
Si la section possède un axe de symétrie, le centre de gravité G est situé sur cet axe. A défaut
d’axes de symétrie on procède à:
- Choisir un référentiel (o,x,y)
- Calculer le moment statique S de la section par rapport aux axes du référentiel
- Calculer l’aire totale de la section
- Utiliser la propriété du moment statique SY = XG .A , SX = YG .A
Exemple
Calculer les coordonnées du centre de gravité de la section plane suivante.
h/2
h/2
Somme des ds sur une valeur de y variant de + h/2 à – h/2 par rapport à l’axe x.
D’où :
h /2 h /2 h /2 b.h3 h /2
h/2 y 2 .ds
h /2
y 2 .b.dy b
h /2 h /2
y 2 .dy b y 3 / 3
12
b (h 3 / 24) ( h 3 / 24)
Le moment d’inertie est une grandeur toujours positive et se calcule toujours par rapport à un
axe.
Moments d’inertie, calculés par rapport aux axes qui passent par le centre de gravité, pour un
rectangle :
Application :
Exprimez le moment quadratique par rapport à l’axe П de cette section rectangulaire en
fonction de b et de h.
Avec : r2 = x2 + y2
De l'équation précédente, il en résulte que le moment
d'inertie polaire par rapport à un point est la somme des
moments d'inertie par rapport à deux axes orthogonaux
passant par ce point.
Le moment d’inertie polaire est toujours positif et n’est
jamais nul.
Translation d'axes
Les formules définies ci-dessous permettent la détermination des moments d'inertie par
rapport à des axes Y1, Z1 parallèles à des axes centraux Y, Z dont les moments sont supposés
connus.
D’où :
(*)
La translation des axes est exprimée par :
On aurait de même :
"Le moment d'inertie d'une surface par rapport à un axe quelconque est égal au
moment d'inertie de cette surface par rapport à l'axe parallèle passant par le centre de
gravité, augmenté du produit de l'aire par le carré de la distance mutuelle des deux
axes".
"Le moment d'inertie centrifuge par rapport à un système d'axes orthogonal est égal au
moment d'inertie centrifuge par rapport au système d'axes centraux parallèles aux
axes donnés plus le produit de l'aire de la section par les coordonnées de son centre de
gravité dans le nouveau système d'axes.
Exemple :
Déterminer les moments d’inertie par rapport au système xOy pour le rectangle montré par la
figure ci-dessous.
Solution :
De la relation de Huygens on écrit :
Et :
Rotation d'axes
Soit une section A, ses moments d’inertie dans le système xoy Ix, Iy, Ixy sont connus. On se
propose de calculer les moments d’inertie de la section A dans le système uov qui fait un
angle θ avec le système xoy .
D’après la figure :
On remarque que :
Cela signifie que la somme des moments quadratiques par rapport à deux axes
perpendiculaires reste constante quelque soit la valeur de l’angle de rotation θ.
Axes principaux :
Les axes principaux sont deux axes orthogonaux ou et ov qui passent par un point o d’une
section et qui sont situés de façon que le produit d’inertie Iuv soit égale à zéro.
Comme : I uv
1
2
I x I y sin 2 I xy cos 2 0
2 I xy
On trouve la relation : tg 2
I y Ix
Qui donne la valeur de l’angle que les axes principaux ou et ov font par rapport aux axes de
référence ox et oy.
Pour déterminer (Imax) et (Imin), on peut utiliser le cercle de Mohr. Pour tracer le cercle de
Mohr, on suit les étapes suivantes:
Cercle de Mohr.
9-MODULE D’INERTIE
En mécanique de Génie Civil, pour le dimensionnement des pièces, on utilise souvent une
autre caractéristique géométrique directement issue du moment d’inertie (ou moment
quadratique), c’est le module d’inertie.
Surface :
Position de G :
b bh 2
S x ydA ybdy
A
0 2
b b2 h
S y xdA xhdx
A
0 2
Sy b Sx h
D’où : xG Et yG
A 2 A 2
Moment d’inertie :
h /2 h /2 b.h3
IX Y 2 .dA b.Y 2 .dY
h /2 h /2 12
b.h3
I x I X A.(h / 2) 2
3
De même on trouve que :
h /2 h.b3
b /2 h.b3
IY X .dA h. X .dX
2
Et I y IY A.(b / 2)
2 2
h /2 b /2 12 3
b h b 2 .h 2
I xy xy.dA x.dx. y.dy
0 0 4
Surface :
A dA Avec dA x.dy
x b b.(h y )
Or d’où : x
(h y ) h h
Alors :
h
h b( h y ) b (h y ) 2 bh
A dy
0 h h 2 0
2
Centre de gravité :
b bh 2 b h hb 2
S y xdA
h
S x ydA (h y ) ydy (b x) x.dx
A
0 h 6 A
0 b 6
Donc :
hb 2 h 2b
Sy b Et S h
xG 6 yG x 6
A bh 3 A bh 3
2 2
Moment d’inertie :
h b bh3
I x y 2 dA y 2 (h y )dy
0 h 12
b
2 h b3 h
I y x dA x (b x )dx
2
0 b 12
2 2
b .h
I xy xy.dA
24
Axes principaux en O :
Axes principaux en G :
3 .Section en L
Déterminer les caractéristiques géométriques de la section en L, représentée ci -après :
On a :
1-OBJECTIFS
2 – DEFINITION
Une poutre droite est sollicitée en traction chaque fois que les actions aux extrémités (A et B)
se réduisent à deux forces égales et opposées ( F et F ) de direction la ligne moyenne (Lm)
.
Cet effort est dit: un effort de compression simple si les forces tendent à raccourcir la barre.
F F
Lm
A B
3 - EFFORT NORMAL N
Pour la poutre précédente, faisons une coupure fictive (section droite S située à x de A) entre
les deux extrémités A et B pour faire apparaître les efforts intérieurs dans la poutre.
La coupure S divise la poutre en deux tronçons AG et GB. Quelle que soit la position de la
coupure (ou de la valeur de x), chaque tronçon est soumis à deux forces égales et opposées.
4-CONTRAINTE NORMALE
Divisons la coupure S précédente en n petites surfaces élémentaires. S1 , S 2 ,…., S n , telle
que S S1 S 2 ........... S n
Chaque élément de surface ( S ) supporte un effort de traction f1 , f 2 , . . ., f n parallèle à
la ligne moyenne AB.
Si M1, M2, . . . . Mn, sont les centres des petites surfaces S , en chaque point, la contrainte
est définie comme la limite du rapport f sur S lorsque S tend vers zéro (devient très
petit).
Contrainte normale uniforme : dans le cas général et sauf cas particuliers de concentrations
de contrainte, on admettra que toutes les contraintes précédentes sont identiques.
1 2 ... n
On dit qu’il y a répartition uniforme des contraintes dans la coupure ou section droite S. Il en
N
résulte que :
S
: Contrainte normale en MPa ou N.mm2
N : effort normal en N
S : aire de la section droite en mm2
Exemple 2 :
Soit la barre schématisée par la figure ci-dessous. Calculer les contraintes au niveau des
sections 1-1, 2-2 et 3-3.
Solution de l'exemple 2 :
Section 1-1
Section 2-2
5-CONDITIONS DE RESISTANCE
Pour des questions de sécurité liées à l’usage de l’appareil, la contrainte précédente doit
rester inférieure à une contrainte limite admissible, appelée résistance pratique à l’extension
Rpe. Il en sera ainsi pour toutes les constructions de ce type.
La résistance pratique Rpe est fixée par des normes ou par le constructeur. Dans le cas
général, Rpe est définie à partir de la limite élastique Re du matériau. Re est une donnée (voir
essai de traction).
N R
max R pe e
S s
s est le coefficient de sécurité adopté pour la construction de l’appareil. Sauf pour les cas où la
rupture est recherchée, le coefficient de sécurité est choisi de façon à ce qu’en cours de
fonctionnement normal, les contraintes normales maximales ne dépassent pas la limite
élastique Re du matériau.
Remarque : dans certains cas (matériaux fragiles, etc.), on préfère utiliser la résistance à la
rupture Rr, du matériau, à la place de Re pour définir s.
Exemple 2 :
Vérifier la résistance de la barre métallique schématisée par la figure ci-dessous, sachant que
[ adm ]=14 kN/cm2.
Solution de l'exemple 2 :
Nous traçons le Diagramme de l’Effort Normal (DEN) et nous déduisons le Diagramme de la
Contrainte Normale (DCN) puis nous reportons dessus la valeur de la contrainte admissible
du matériau:
Nous remarquons que la contrainte maximale est égale à 15,2 kN/cm2 et elle est supérieure à
la contrainte admissible, d’où la barre ne résiste pas à la traction.
6 - DEFORMATIONS
Allongements
L0 = longueur initiale de la poutre
L = longueur finale de la poutre
ΔL = allongement total de la poutre
X0 = longueur initiale du tronçon
L X
Allongement relatif (sans unité) où L L0
L0 X0
4
0, 00143
2800
X
0, 00143
1000
D’où : X 1.43 mm
Alors X=1001,43 m
Exemple 2 :
Déterminer l'allongement total de la barre métallique, sollicitée comme le montre la figure ci-
dessous, sachant que le module de Young E = 2,1106 kg/cm2. La section de la barre est
constante et vaut 5 cm2.
N1L1 N 2 L2 N3 L3 1 3 Ni Li
L
ES1 ES2 ES3 E i 1 Si
A.N : ΔL=0,092cm
8-LOI DE HOOKE
Pour un grand nombre de matériaux (métaux, etc.), l’essai de traction (voir chapitre 1) montre
qu’il existe une zone élastique pour laquelle l’effort F de traction est proportionnel à
l’allongement ΔL. Autrement dit, le rapport F/ΔL, est constant, analogie avec un ressort
(F = kx).
En déformation élastique, la contrainte normale est proportionnelle à l’allongement relatif
.
.E
RDM ENSAM CASABLANCA Page 44
: Contrainte normale MPa ou N.mm-2
: Allongement relatif (sans unité)
E : module d’élasticité longitudinale MPa
Exemple
Reprenons l’exemple du tirant, d=28mm, adm =100MPa
E = 200 GPa, L = 2,8 m
Déterminons l’allongement ΔL du tirant :
L 100
0, 0005
L E 200000
L L 1, 4 mm
F
0 40 daN.mm 2
S
max Kt . 0 15 daN.mm2
L L .L.T
L .T
D’où :
ΔL : allongement de la poutre (m)
L : longueur de la poutre (m)
Exemple : une barre en cuivre de 1 m, à 20 0C, est chauffée jusqu’à 200 0C.
Déterminons sa longueur finale.
Exemple
Une barre est fixée en A et B sur un support rigide
(bâti) supposé indéformable (L = constante).
La barre supporte en C une charge verticale F.
Déterminons les actions exercées par les appuis en
A (FA) et en B (FB).
Résolution
Le principe fondamental de la statique donne une
seule équation :
FA+FB=F (1)
On ne dispose que d’une équation pour deux inconnues FA et FB, le système est dit
hyperstatique d’ordre 1.
F L
E E
S L
Alors : L FL / ES
D’où :
FA .LAC FB .LCB FA .a FB .b
LAC LCB 0
ES ES ES ES
Finalement : FA .a FB .b 0 (2)
F .b
FA
ab
F .a
Et FB
ab
Définitions
Une A.M. est complètement définie lorsque nous connaissons les deux vecteurs
F et M A ( F ) . Nous allons donc regrouper ces deux vecteurs dans une entité mathématique
appelée Torseur.
Le torseur associé à l’action mécanique exercée en A, par un solide 2 sur un solide 1 sera
noté :
1-Torseur glisseur
On appelle torseur glisseur au point A, tout torseur associé à une action mécanique dont le
moment résultant est nul en ce point.
R 21 0
21
A
M A
2 1
0
2 -Torseur couple
On appelle torseur couple, tout torseur associé à une action mécanique dont la résultante est nulle.
R 21 0
21
A
M A 2 1 0
Les éléments de réduction d’un torseur couple sont les mêmes en tout point.
R 21 R 21
2 1
21
A
M A 2 1
B
M B 21
M A 2 1
BA R 21
Soient : alors :
R31
31
A
M A 31
Pour pouvoir additionner des torseurs, ils doivent tous être exprimés au même centre de
réduction. Il sera parfois nécessaire de réaliser, au préalable, un changement de centre
réduction.
2) Ecrivez le bilan des actions mécaniques en chaque point sous forme de torseurs.
6) Déterminez l’effort sur chaque roue arrière et chaque roue avant de la voiture.
7) Ecrire les torseurs sur les roues avant et arrière en colonne en remplaçant les inconnues.
Résolution
Bilan des actions mécaniques extérieures. Il faudra rapidement vous passez d’utiliser ce
tableau pour ne travailler qu’avec les torseurs.
2) De la même façon, on peut faire le bilan sous forme de torseurs ; on a alors 3 torseurs
d’action mécanique exprimés dans le repère R= (O,x,y,z) :
P 12500 y
G poids R
A
M / G P 0
A0/1 Ay y
0/1R
A
M / A A0/1 0
B0/2 By y
0/2 R
B
M / B B0/2 0
4) Le P.F.S. ne change pas mais il s’exprime de la façon suivante sous forme de torseur :
0 .
B R
B
poids R
B 0/1R B 0/2 R 0
Pour pouvoir additionner ces torseurs, il faut maintenant tous les exprimer au point B ; on va
donc les transporter de leur point respectif au point B.
P 12500 y
B poids R
B
M B P MG P BG P
R
Avec :
2000 0 0 0
BG P 700 12500 0 En N.mm ou 0 en N.m
0 0 25000000 25000
Donc:
P 12500 y
(Effort en N et moments en N.m)
B poids R
B
M B P 25000 z
R
A0/1 Ay y
0/1R
B
B
M B A0/1 M A A0/1 BA A0/1
R
Avec :
2900 0 0 0
BA A0/1 0 Ay 0 en N.mm ou 0 en N.m
0 0 2900 A y 2,9 A y
Donc:
B
M B A0/1 2,9 A y z
R
Le 3ème torseur est déjà exprimé au point B, donc il ne nous reste plus qu’à appliquer le
P.F.S. en additionnant chaque terme des torseurs.
B0/2 By y
0/2 R
B
B
M / B B0/2 0
R
/ x : 0=0
/ y : -12500+A y By 0
F 0
/ z : 0=0
/ x : 0=0
/y : 0 0
M /B (F ) 0
/ z : 25000-2.9 A y =0
Nota : On remarque que l’on a que 2 équations utiles sur les 3 prévues lors de la vérification
de l’isostatisme. Il suffit maintenant de résoudre pour déterminer nos inconnues.
25000
6) Ay 8620 N
2.9
12500 Ay By 0
Chacune des deux roues avant supporte 3880/2 = 1940 N et chacune des deux roues arrière
supporte 8620/2 = 4310 N.
0 0 0 0
A
0/1R 8620 0 Et au point B B
0/2 R 3880 0
0 0 0 0
1-OBJECTIFS
2-INTRODUCTION
Considérons un bloc matériel mince, collé à une table; supposons qu'une plaque mince est
maintenant collée à la surface supérieure du bloc. Si une force horizontale F est appliquée à la
plaque, celle-ci tendra à glisser le long de la surface du bloc, et le bloc lui-même tendra à
glisser le long de la table. Si les surfaces collées demeurent intactes, la table résiste au
glissement du bloc, et le bloc résiste au glissement de la plaque sur sa surface. Si nous
supposons que le bloc soit divisé en n'importe quel plan horizontal imaginaire, tel que le plan
ab, la partie du bloc au-dessus de ce plan tendra à glisser au-dessus de la pièce au-dessous du
plan. Chacune des deux parties du système divisé tendra à glisser par rapport à l'autre au
niveau du plan ab. Chaque partie sera donc soumise à une action de cisaillement; les
contraintes résultantes de ces actions s'appellent les contraintes de cisaillement. Les
contraintes de cisaillement agissent tangentiellement par rapport à la surface.
3. DEFINITION
Il y a cisaillement lorsqu'une pièce est sollicitée par deux forces égales, de même droite
d'action mais de sens contraires qui tendent à faire glisser l'une sur l'autre des deux parties de
la pièce (exemple: action d'une paire de ciseaux sur une feuille de papier, action d'un poinçon
sur une tôle, ...).
4-CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
On considère une tôle de section S encastrée dans un massif rigide fixe (figure c).
Le long de ce massif, on applique verticalement la lame d'une cisaille avec une force T
appelée effort tranchant. Le principe de l'action et de la réaction fait que le massif exerce une
force de réaction égale et opposée à T. La tôle est alors soumise au cisaillement. Si la cisaille
est suffisamment tranchante, elle fait glisser les sections immédiatement voisines l'une sur
l'autre au niveau de l'encastrement.
En supposant que toutes les fibres de la tôle supportent la même tension , celle-ci vaut:
est appelée contrainte de cisaillement: c'est l'intensité de l'effort tranchant par unité de
surface. Elle se mesure en Newton/m² (ou Pascal).
5-DEFORMATION DE CISAILLEMENT
On considère la section cisaillée dans la figure (c) et on la montre par la figure (d). La section
C ' C '1
-C'D'- glisse par rapport à la section -CD-. La déviation : tg
a
D’où:
Exemple
[] est une caractéristique du matériau, elle ne dépend pas des dimensions de la pièce
sollicitée en cisaillement. Elle représente généralement (éventuellement à un coefficient de
sécurité près) la limite d'élasticité transversale de la pièce, c'est-à-dire la contrainte au-delà de
laquelle la pièce ne reprend pas sa forme initiale après annulation de l'application de l'effort
tranchant.
Pour les aciers la limite élastique en cisaillement e est égale à la moitié de la limite élastique
en traction et compression e; e = ec = et = 2e.
8-APPLICATIONS
Les assemblages par rivets servent aux pièces d'épaisseur faible ou moyenne, comme les tôles
et les profilés, en charpente et en chaudronnerie. Ils nécessitent un perçage préalable des
pièces à assembler, ainsi que l'emploi de riveteuses, machines qui servent à écraser l'extrémité
du rivet opposée à la tête, afin de réaliser l'assemblage.
Si le système assemblé se trouve sollicité en traction, l'effort de traction va être transmis au
rivet qui va travailler en cisaillement pur. Nous traiterons ci-dessous des exemples
d'assemblage par rivets.
Exemple 1
On veut assembler, à l'aide de rivets dont le diamètre de chacun vaut 20 mm et d'un couvre
joint, deux tôles métalliques de 140 mm de largeur et 10 mm d'épaisseur. L'ensemble est
soumis à un effort de traction F = 10 000 daN, comme montré par la figure ci-dessous.
2- Vérifier la résistance du système si la contrainte admissible pour chacune des deux tôles est
12 daN/mm2.
Trois tôles en acier sont assemblées entre elles par deux rivets de diamètre chacun égale à 17
mm.
1-Vérifier la résistance des rivets si la contrainte admissible de cisaillement [] = 900 kg/cm2.
2-Déterminer l'épaisseur minimale de chacune des deux tôles si []= 1200 kg/cm2.
(f)- Boulons opposés à la translation des 2 profils. (e)- Schématisation d'un boulon.
Le calcul au cisaillement se fait de la même manière que pour les rivets. De plus, lors de
l'assemblage, le boulon doit vérifier:
RDM ENSAM CASABLANCA Page 60
1-Le serrage du boulon de sorte que le diamètre de la vis soit égal à celui du trou qui lui est
destiné. Les trous sont, en général, percés à un diamètre supérieur de 1 à 2 mm environ du
diamètre nominal de la vis (figure f).
2-La résistance au glissement. En effet, lors du serrage, la vis du boulon sera soumise à un
effort de traction N (figure.g). Cet effort provoquera un cisaillement dans la surface:
1-OBJECTIFS
2-DEFINITION - EXEMPLES
Une poutre droite est sollicitée en torsion chaque fois que les actions aux extrémités (A et B)
se réduisent à deux couples M et –M égaux et opposés d’axe la ligne moyenne Lm.
Une poutre est sollicitée à la torsion pure si le seul élément de réduction au centre de gravité
de chaque section des forces de cohésion est un moment autour de la ligne moyenne appelé
moment de torsion.
Hypothèses
Le solide est composé d’un matériau
homogène, continu et isotrope,
Sa ligne moyenne est rectiligne,
Les actions extérieures dans les sections extrêmes sont modélisables par deux
moments opposés portés par la ligne moyenne.
La section droite est constante sur toute la longueur et circulaire. En effet, pour rester
dans le domaine de la RDM, il faut que notre solide vérifie l’hypothèse de Bernoulli
(les sections droites planes et perpendiculaires à la ligne moyenne, restent planes et
perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation).
MM' MM'
tg
MM 0
MM' .
.
En torsion, les sections du solide sont soumises à une contrainte tangentielle (ou de
cisaillement). Nous avons vu (cisaillement) la relation liant les contraintes et les
déformations:
G.
Avec:
: la contrainte de cisaillement,
G : le module de Coulomb,
: angle unitaire de torsion,
: distance du point considéré à l’axe Gx.
Exemples de valeurs de G
Loi de comportement :
dS : élément de surface situé à une distance de l’axe Gx, soumis à une contrainte de
cisaillement
L’effort élémentaire de cisaillement dF vaut donc: dF .dS
On a donc : M t G..I 0
On sait aussi que : G. .
On peut donc exprimer la contrainte de cisaillement en fonction de Mt, on obtient:
Mt
.
I0
La contrainte de cisaillement est donc proportionnelle à la distance / au c.d.g. de la section et
est maximale pour = r :
Mt
I0
max r.
: module de torsion (mm3 ) I0
r
P M t .
Avec :
P : puissance en Watts
Déterminons la contrainte au fond d’une gorge d’un arbre de transmission soumis à un couple
de torsion de 400 Nm.
8-APPLICATIONS:
a):
Un cylindre est soumis a un
couple de torsion C = 2.5
kNm. Le module de
COULOMB du matériau
vaut 78 GPa.
Calculez:
a) la contrainte tangentielle
maximum dans le cylindre.
b) la distorsion des
génératrices en rd et en °.
c) l’angle de rotation des
sections extrêmes en °.
Proposer une schématisation usuelle pour représenter les liaisons et les actions dans le
cas de la flexion.
Les poutres et les arbres fléchis sollicités en flexion sont parmi les éléments les plus
importants de la résistance des matériaux.
Remarque 1 : dans la plupart des schématisations, la poutre est modélisée par sa ligne
moyenne.
Remarque 2 : les poutres sont identifiées à partir des charges extérieures appliquées :
3-EFFORTS INTERIEURS
Dans le cas de la flexion, les efforts intérieurs dans n’importe quelle section droite se
réduisent à un effort tranchant T (perpendiculaire à la ligne moyenne) et à un moment
fléchissant Mf (perpendiculaire à la ligne moyenne et à T).
Flexion pure
Essai de flexion
Remarque : sur ce tronçon Mf0 et T 0, on est dans un cas de flexion pure.
Etude du tronçon DB : section fictive d’abscisse 2 x 3 m
Diagrammes : rassemblons les trois résultats
précédents sur un même graphe :
6-POUTRE ENCASTREE
7-CHARGES REPARTIES
Effort tranchant :
Remarque : calcul de l’extrémum
Nous allons également traiter ce cas à partir d’un exemple. Prenons le cas d’une poutre
(longueur L = 3 m) encastrée en A, supportant la charge linéairement croissante q(x) de la
figure ci-contre.
Charge répartie :
On a donc :
Effort tranchant :
Moment fléchissant :
1-OBJECTIFS
En flexion, les contraintes normales sont généralement prépondérantes devant les contraintes
de cisaillement.
Contraintes :
Lorsque les solides étudiés présentent de brusques variations de section, les relations
précédentes ne s’appliquent plus. Au voisinage du changement de section, la répartition des
contraintes n’est plus proportionnelle à la distance y et Maxi est supérieure à la valeur :
Pour l’exemple ci-dessus, les contraintes de cisaillement qui s’exercent dans les joints
collés assurent le maintien (évitent le glissement) entre les poutres respectives et limitent ainsi
les déformations.
La figure ci-dessus donne la distribution des contraintes de cisaillement dans une section
droite (S) supportant un effort tranchant T.
Si les contraintes conservent une valeur constante suivant l’axe z, en revanche elles varient
suivant y, avec un maximum près du plan neutre (inverse des contraintes normales ).
Elle est de 50% plus grande que la contrainte moyenne de cisaillement /S définie dans le cas
du cisaillement pur.
Exemple
Un profilé est réalisé à partir de trois plats rectangulaires d’épaisseur 30 mm, collés
ensembles en A et B. Si l’effort tranchant est T = 13.5 kN, déterminer les contraintes de
cisaillement dans les joints collés. On donne Iz = 43,7.106 mm4.
a. Notion de déformée
Pour la poutre ci-dessous, la ligne moyenne AICJBD a pour direction l’axe des x avant
déformation et la courbe y = f(x) après déformation. Cette courbe est appelée déformée.
y = f(x) est l’équation mathématique de la déformée dans le système d’axes (x, y).
M f EIY ''
Exemple b.1 : (poutre sur deux appuis avec charge concentrée au milieu)
1-OBJECTIFS
Donner la valeur des efforts intérieurs et des contraintes pour les principales
sollicitations composées : flexion + traction ; flexion + torsion ; traction + torsion ;
traction + cisaillement ; torsion + cisaillement, flexion déviée
Une poutre est très rarement soumise à une sollicitation simple (pure).Les poutres sont parfois
chargées de façon complexe et les sollicitations engendrées, appelées sollicitations
composées, ne peuvent pas être étudiées et schématisées directement à partir des sollicitations
simples : traction, cisaillement, torsion et flexion.
Cependant, dans un grand nombre de cas, les études peuvent être ramenées à la superposition
de plusieurs sollicitations simples.
En vertu du principe de superposition des efforts, l’état de contrainte d’une barre rigide se
détermine par addition des contraintes provoquées par chacune des types de chargement
simple. Il en va de même pour les déformations (déplacements).
Le principe de superposition s’applique à tous les cas où les déformations sont petites et
lorsque le matériau obéit à la loi de Hooke.
b)-Contraintes
II y a superposition des contraintes résultant de la flexion avec celles engendrées par la
traction. Les contraintes s’additionnent algébriquement ou vectoriellement.
Contraintes normales :
Mf
Flexion : 1 .y
I
N
Traction : 2
S
Mf N
(Traction+Flexion) : .y
I S
+ =
Le tronçon AB de la poutre est à la fois sollicité en torsion (MT = F.a) et en flexion (M,
engendrée par F en B).
L’encastrement A est la zone la plus chargée : couple de torsion Mr = F.a (axe x), moment
fléchissant Mf = F.L (axe z) et un effort tranchant T = F (suivant y) qui sera en général négligé
dans la plupart des études.
La contrainte résultante est l’association d’une contrainte normale due à la Flexion et d’une
contrainte tangentielle due à la torsion ou au cisaillement.
2
4. 2 éq Rpe
Mf T Mt
v et ou
I S Io
v
Avec éq la contrainte équivalente ou admissible.
Ce moment permet de faire les calculs de résistance comme si la poutre était uniquement
sollicitée en flexion.
Formule de Mohr-Cacquot :
6 - TORSION + CISAILLEMENT
Les études de flexion des chapitres précédents sont limitées à des poutres ayant un plan de
symétrie (x, y) passant par l’axe ou la ligne moyenne (x).
Les charges sont supposées agir dans ce plan de symétrie. Il en résulte notamment que les
poutres se déforment dans la direction y du plan de symétrie, encore appelé plan de flexion ou
plan de fléchissement.
Dans le cas de la flexion déviée nous allons aborder l’étude des poutres non symétriques et le
cas des poutres symétriques non chargées dans leur plan de symétrie.
On se place dans le cas où la poutre n’est pas chargée suivant un plan de symétrie (dans le cas
contraire, il y a flexion simple et non plus flexion déviée).
L’étude de la flexion déviée, du type de celle indiquée par la figure ci-dessus, se ramène à la
superposition ou à l’addition (vectorielle) de deux flexions simples, définies à partir des plans
de symétrie.
Remarque
Remarque : les contraintes sont maximales aux points les plus éloignés (A et C) du plan
neutre et les déformations (flèche f) se font perpendiculairement à celui-ci.
Un profilé IPN de 200 supporte un moment fléchissant M, de 5 000 Nm, dont la direction est
inclinée de 300 par rapport à l’axe z. Déterminons les contraintes en A, B, C et D et les
contraintes maximales dans la section.
Résolution
Les dimensions et caractéristiques du profilé
sont données par des tableaux de dimensions
(voir chapitre « caractéristiques géométriques
des formes).
Iy = 117 cm4
Iz = 2 140 cm4
Coordonnées des points A, B, C et D dans le
système d’axe (G, y, z) :
yA=100 ; zA=-45 ; yB= - 100 ; zB=45 ;
yC= - 100 ; zC= - 45 ; yD=100 ; zD=45 ;
Composantes du moment fléchissant M f sur
les axes (y, z) :
M fz M f cos 5000.cos300 4330 N.m
M fy M f sin 5000.sin 300 2500 N .m
Contrainte au point A :
M M
A fy .z A fz . y A 116.38MPa.
Iy Iz
Contraintes en B, C et D : même raisonnement
qu’en A.
B 2.1367 z B 0.2023 yB 116.38MPa.
C 2.1367 zC 0.2023 yC 75.91MPa.
D 2.1367 z D 0.2023 yD 75.91MPa.
Plan neutre NN :
I 2140
arctan( z tan ) arctan( tan 300 ) 84.60
Iy 117
Remarques : les contraintes à droite du plan neutre NN sont toutes des contraintes de
compression (contraintes négatives) ; A 116.38MPa. est la contrainte de compression
maximale. Les contraintes à gauche du plan neutre sont toutes des contraintes de traction
(contraintes positives) ; B 116.38MPa. est la contrainte de traction maximale.
Résolution :
Les dimensions du profilé sont:
Iy = 296,7 cm4 et Iz = 4 136 cm4.
Coordonnées des points A et B dans le
système d’axes (G, y, z) :
yA = - 125 ; zA, = 60,4 mm
yB = 125 ; zB= - 24,6 mm
Composantes du moment fléchissant
suivant y et z :
Mfz = Mf cos100= 2 000 cos100 = 1 970 Nm
Mfy = Mf sin100 = 2 000 sin 100 = 347 Nm
Contrainte au point A :
M fy M fz
A .z A . y A 13MPa.
Iy Iz
Contrainte au point B :
M fy M fz
B .z B . yB 8.83MPa.
Iy Iz
Plan neutre NN :
I 4136
arctan( z tan ) arctan( tan100 ) 67.860
Iy 296.7
Les contraintes en A et B sont les contraintes maximales dans la section. Les points A et B
sont les points les plus éloignés du plan neutre NN.
Remarque : les contraintes à droite du plan neutre NN sont des contraintes de compression
; B 8.33MPa. est la contrainte maximale. Les contraintes à gauche du plan neutre sont
des contraintes de traction ; A 13MPa. est la contrainte maximale.
Exemple : une cornière à ailes inégales 150 X 100 X 10 supporte un moment fléchissant Mf de
2 000 Nm dans la direction z. Déterminons les contraintes aux points A,B et C.
Plan neutre NN :
Remarque : les contraintes à droite du plan neutre ( C étant la contrainte maximale) sont des
contraintes de traction. Les contraintes à gauche du plan neutre A étant la contrainte
maximale) sont des contraintes de compression.
La poutre ABC est constituée d’un IPN de 550 reposant sur 2 appuis simples en B et C.
1 – Les nœuds
2 – Matériau et sections
MATÉRIAU :
SECTION :
Définir une section droite en entrant ses caractéristiques (cliquer sur une des images), ou en
choisissant dans la bibliothèque :
3 – Les liaisons
DÉFINITIONS:
Choisir une liaison : et cliquer sur le nœud lui correspondant.
4 – Les charges
DÉFINITIONS:
Charge nodale (sur un nœud) :
1. Cliquer sur X
2. Cliquer sur charge nodale
3. Cliquer sur le nœud où se trouve la charge
4. Rafraîchir l’écran
5 – Résultats
PENTE :
EFFORT TRANCHANT :
MOMENT FLÉCHISSANT :
ISO-CONTRAINTES NORMALES:
+-----------------------------+
| Flexion d'une poutre droite |
+-----------------------------+
Utilisateur : Kissi
+---------------+
| Noeuds [ m ] |
+---------------+
Noeud 1 : x = 0.000
Noeud 2 : x = 18.000
Noeud 3 : x = 54.000
+-----------------------+
| Section(s) droite(s) |
+-----------------------+
Noeuds 1 --> 3
IPN : 550
Aire = 212.04 cm2
Moment quadratique : Iz = 98947.85 cm4
Fibre supérieure : vy = 275.00 mm Wel.z = 3598.10 cm3
Fibre inférieure : vy = 275.00 mm Wel.z = 3598.10 cm3
+-----------------------+
| Liaison(s) nodale(s) |
+-----------------------+
Noeud 2 : Flèche = 0
Noeud 3 : Flèche = 0
+-------------------+
| Cas de charge(s) |
+-------------------+
+---------------------------------+
| Déplacements nodaux [ m , rad ] |
+---------------------------------+
1 -3.229548 0.213238
2 0.000000 0.103951
3 0.000000 -0.020651
+------------------------------------+
| Efforts intérieurs [ N N.m MPa ] |
+------------------------------------+
+---------------------------------+
| Action(s) de liaison [ N N.m ] |
+---------------------------------+
Noeud 2 Fy = 421202.02
Noeud 3 Fy = 40400.67
+----------------------------+
| Informations sur le calcul |
+----------------------------+
1- Lancer RDM6
2- dans le menu fichier sélectionner nouveau
3- Dans la boite de dialogues donner le nombre de nœuds : un nœud représente un appui ou
un point d’application d’un effort : ici on a deux appuis et un effort donc nombre de nœuds =
3
Taper 3 puis OK
4- Donner la position des nœuds avec le premier nœud à 0mm
Taper 0 dans nœud 1 puis 150 dans nœud 2 et 600 dans nœud 3 (s’assurer de l’unité) puis OK
5- Définir le matériau :
- Cliquer sur OK
6- Définir la section
Pour supprimer une charge cliquer sur supprimer puis sur le type de
charge et cliquer sur le point d’application de la charge.
II- Exploitation des résultats :
2-1- Détermination des actions aux appuis :
On sait que les efforts intérieurs sont – les actions à gauche et + les actions à droite.
Les actions à l’origine sont – les efforts intérieurs dans la première zone :
Le logiciel nous donne directement l’effort tranchant et le moment fléchissant :
- Détermination de YA et YB
Résultats :
d = 23.09 on prend donc d = 24mm
Flèche maxi = 0.6 mm
Pour optimiser en considérant le critère de rigidité, taper dans la zone flèche la valeur de la
flèche maxi par exemple : 0.5
☐ 𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒
☐ 𝑟𝑚𝑎𝑥 < 𝑟𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒
Exercice 2 .1 :
Soit les systèmes ci-dessous, On demande de :
1. Tracer les diagrammes des efforts normaux, des contraintes normales et des
déformations. (L=3m, P=20t, q=2t/m et A=10cm²)
2. Calculer l’allongement total sachant que le module de Young E=2.1 105 MPa.
Exercice 2 .2:
Déterminer l’aire de la section de la barre ci-dessous, sachant que [σ] = 1000 kg /cm2
Exercice 2 .3 :
On donne le système à fil ci-dessous. Tracer le diagramme des efforts normaux dans les
fils BD et CE et calculer le déplacement du point B. La barre ABD est infiniment rigide.
Données : P=2t, A=1cm², L=40cm, E=106 Kg/cm²
On néglige le poids propre de la poutrelle et du câble. Toutes les liaisons sont parfaites. On
considère que les déformations de la pièce 1 sont négligeables par rapport à celles du câble.
On donne :
Le câble possède une section circulaire et est constitué d’acier. On choisit un coefficient de
sécurité de 3.
Question 4: Rappeler les caractéristiques importantes de l’acier utiles au
dimensionnement du câble.
Question 5: Déterminer le rayon du câble permettant de respecter le coefficient de
sécurité proposé.
Question 6: Déterminer la déformation longitudinale du câble.
Question 7: En déduire le mouvement vertical du point B issu de la déformation du
câble.
On souhaite limiter ce déplacement à 10 mm.
Question 8: Proposer une modification permettant de respecter le coefficient de sécurité
ainsi que le déplacement limité du point B.
Question 9: Quel est finalement le coefficient de sécurité respecté ?
Exercice 3.1 :
Un cylindre est soumis à un couple de torsion C = 2.5 KNm. Le module de COULOMB du matériau
vaut 78 GPa.
Calculez:
a) La contrainte tangentielle maximum dans le cylindre.
b) La distorsion des génératrices en rd.
c) L’angle de rotation des sections extrêmes.
Exercice 3.2 :
Un arbre de torsion tubulaire de diamètre
extérieur D, de diamètre intérieur d, de
longueur 1200mm, est sollicité par un couple
de 2000 mN. Sous l’action de ce couple,
l’angle de torsion total de l’une des extrémités
par rapport à l’autre doit être de 20°±0.5°. La
contrainte maximum admissible en torsion est
de 400 MPa. Le module de COULOMB du
matériau vaut 80 GPa. 1) Calculer la
distorsion angulaire maximum en radians en
appliquant la loi de HOOKE. 2) En déduire le
diamètre extérieur D en mm (arrondir le
résultat au mm). 3) Quel est alors le diamètre intérieur d en mm (arrondir le résultat au mm).
4) Avec les valeurs trouvées en 2) et 3) calculer la contrainte maximum de torsion (en MPa)
et l'angle de torsion des sections extrêmes (en °).
Lorsqu’on veut découper par poinçonnage un trou dans une pièce (tôle), on exerce par
l’intermédiaire d’un poinçon un effort de cisaillement F qui se répartit sur toute la section
cisaillée de la pièce. Cependant, pendant le poinçonnage, l’outil (poinçon) travaille en
compression et ne doit pas de ce fait subir de contrainte normale trop importante qui pourrait
entraîner sa déformation permanente.
tangentielle moyenne de rupture τr = 200 MPa. Le trou à réaliser est carré de côté a = 20 mm.
1. Quel effort F minimal le poinçon doit-il exercer sur la tôle pour poinçonner.
Exercice 3.4 :
Exercice 3.5 :
Trois tôles en acier sont assemblées entre elles par deux rivets de diamètre chacun égale à
17mm.
1-Vérifier la résistance des rivets si la contrainte admissible de cisaillement = 900 kg/cm2 .
2-Déterminer l'épaisseur minimale de chacune des deux tôles si = 1200 kg/cm2
Exercice 3.6 :
On considère l’assemblage de la figure ci-contre, constitué de deux arbres élastiques AB et
CD reliés par deux engrenages. Les arbres
AB et CD sont constitués du même acier de
module de Coulomb : 80GPa, et ont même
diamètre d. L’arbre AB a une longueur de
400mm et l’arbre CD une longueur de
600mm. Un couple C0 = 1000Nm est
appliqué à l’extrémité D de l’arbre CD.
L’extrémité A de l’arbre AB est encastrée.
1) Le point de contact des dentures des engrenages est situé sur une circonférence de rayon r B
=100mm pour l’engrenage B et de rayon rC = 40mm pour l’engrenage C. Calculer le moment
de torsion auquel est soumis l’arbre AB.
2) Sachant que la rotation D par rapport à A ne peut excéder une valeur de 1,5° et que la
contrainte tangentielle maximum admissible dans les deux arbres ne peut excéder 60 MPa,
calculer le diamètre d des arbres AB et CD arrondi au mm.
Exerciec 4.2
Pour la section plane ci-dessous:
1°) Calculer les moments d’inertie de la section par rapport aux axes
passant par le centre de gravité G de la section.
2°) Calculer le centre de gravité de cette section.
Exercice 4.3
1°) Calculez pour chaque surface la valeur de x de telle façon que le moment d'inertie central
maximum vale 54 cm4.
2°) Calculez alors l'aire de chaque surface et en déduire la surface la plus rationnelle.
Exercice 5 .1 :
Déterminer les réactions d’appuis des poutres A et B suivantes comportant une travée
de portée L et reposant sur deux appuis (simple et double) :
Exercice 5 .2 :
Exercice 5 .3 :
Exercice 5 .4 :
Calculer les réactions d’appuis ainsi que les efforts internes à la section du milieu.
Exercice 5 .7 :
1-Déterminer les actions des appuis A et B sur la poutre (Appui encastré en A et Appui
simple en B) ;
2-Donner l’expression analytique des distributions des efforts internes dans la structure en
fonction de l’abscisse locale x : effort tranchant T et moment fléchissant M.
3-Tracer le diagramme de Ty et de MfGz.
Ces sollicitations ne sont pas indépendantes, elles sont toujours présentes simultanément.
Application numérique : L = 3 m, F = 1500 N et = 2000 N/m.
1-Déterminer l’expression analytique des efforts internes dans la structure en fonction de
l’abscisse locale x : effort tranchant T et moment fléchissant M.
Exercice 5 .9 :
On se propose d’étudier une poutre de section rectangulaire (12x36), sollicitée dans les
conditions ci-dessous.
Travail demandé :
Exercice 5 .10 :
Modélisation du plongeoir :
Partie I : résistance
Exercice 5 .11 :
Considérons la poutre ci-dessous, de section carrée de côté c =12cm et de longueur
L=10m, soumise à trois charges ponctuelles F1, F2, F3.
La poutre est en acier et son module d’élasticité longitudinale E=200 GPa.
Exercice 5 .12 :
Considérons une Poutre console (encastrée en A) de portée 2L.
Le chargement : - Une charge concentrée P en B
- Une charge q répartie sur une moitié.
Exercice 5 .13 :
Une poutre de pont roulant (profilé IPE) est soumise aux charges indiquées sur la figure ci-
dessous. Le moment fléchissant maximum est obtenu au milieu de la poutre et a pour
valeur110 kNm (vous auriez pu le déterminer facilement, mais là n’est pas le problème). Si
on impose une contrainte admissible de 100 MPa, déterminons le profilé pouvant convenir
pour construire l’appareil.
.
Exercice 5 .15 :
Tracer les diagrammes des efforts internes (Mf et T) des poutres suivantes :
x2
3) Montrer que le moment fléchissant Mfz(x)a pour expression : Mf z ( x) p.
2
9) Parmi les tubes proposés dans l’extrait de catalogue ci-dessous, lequel répond le
mieux à notre besoin ?
On veut vérifier ici que le mat soumis au vent à la vitesse maximale de 120 km.h-1 présente
une déformation maximale (flèche) ne dépassant pas 100 mm : ymax ≤ 100 mm.
Quel que soit le résultat trouvé à l’exercice 2, les applications numériques seront réalisées
pour un tube 100/80 (D = 100 mm, d = 80 mm) et une charge répartie dont la valeur est p =
600 N.m-1.
Exercice 7.1 :
Une barre encastrée en B, supporte au point A une force F=105 N,
qui fait 60° avec l’horizontale comme l’indique le schéma ci-
dessous.
1. Quelle est la section dangereuse ?
2. Trouver la contrainte maximale dans cette section.
Cette barre a une section carrée (côté a) de 10 cm x 10 cm. La
hauteur de la barre est h=0.60m.
Exercice 7.2
On se propose d’étudier une poutre de section rectangulaire (12 mm x 36 mm), sollicitée dans
les conditions ci-dessous. (Les dimensions en mm).