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GC3
Exercice 1:
3k 3k
f3 (t) = Fcos(ωt)
Figure 1
1.1 L’équation du mouvement s’obtient en écrivant l’équilibre dynamique. Par application du principe
fondamental de la dynamique lorsqu’on suppose que les déplacements sont comptés à partir de la position
mx
1 = 3k(x 2 − x1 ) + k(x 3 − x1 )
d’équilibre statique, on obtient: mx
2 = −3k(x 2 − x1 ) + 3k(x 3 − x 2 ) , ce qui donne:
mx
3 = −3k(x 3 − x 2 ) − k(x 3 − x1 )
mx1 + 4kx1 − 3kx 2 − kx 3 = 0
mx 2 − 3kx1 + 6kx 2 − 3kx 3 = 0 (1).
mx
3 − kx1 − 3kx 2 + 4kx 3 = 0
x1 1 0 0
Sous forme matriciel, le système (1) s’écrit: MX
+ KX = 0 avec X = x , M = m 0 1 0 et
2
x 3 0 0 1
I
4 −3 −1
K = k −3 6 −3 . En utilisant la notation ω0 =
k
, l’équation de mouvement prend la forme
m
−1 −3 4
K
4 −3 −1
suivante: + ω2 KX
X 0 = 0 avec K = −3 6 −3 .
−1 −3 4
Les modes propres du système s’obtient en cherchant la solution libre du système non-amorti sous la
forme : X = Φeiωt , ce qui conduit au problème suivant aux valeurs propres: (−ω2 I + ω02 K)Φ = 0 . La
résolution de ce problème se fait en deux étapes :
1
4ω02 − ω2 −3ω02 −ω02
Le déterminant s’écrit : −3ω02 6ω02 − ω2 −3ω02 = 0 . Le calcul direct du déterminant par
−ω02 −3ω02 4ω02 − ω2
développement sur la première ligne donne:
(4ω02 −ω 2
) (6ω20 −ω2
)(4ω02 2
−ω ) − 9ω04 + 3ω02 −3ω02 (4ω02
−ω 2
) − 3ω04 − ω02 9ω04
+ ω02 (6ω02 − ω ) = 0 , soit
2
En simplifiant et factorisant l’expression précédente, il vient: ω2 −ω4 + 14ω02ω2 − 45ω04 = 0 . Les pulsations
propres sont alors: ω1 = 0 , ω2 = ω0 5 et ω3 = 3ω0 .
Le premier mode est un mode de corps rigide comme on pouvait le voir à partir de la configuration du
système car un mouvement libre de translation d’ensemble sans déformation des ressorts est possible.
2
−3 −3 φ 2 3
On pose φ1 = 1 et on résout = . D’où φ2 = 0.5 et φ3 = −0.5 . La deuxième forme propre
−3 −5 φ3 1
1
est: Φ 3 = −2 . (4 points)
1
0 0 1 −1
1 0 0 1
*3 mode propre: µ3 = m [1 −2 1] 0 1 0 −2 , soit µ3 = 6m .
ème
0 0 1 1
Les raideurs modales sont obtenues par: κ r = Φ rt KΦ r . D’où
4 −3 −1 1
* Mode rigide: κ1 = k [1 1 1] −3 6 −3 1 , soit κ1 = 0 .
−1 −3 4 1
4 −3 −1 1
* 2 mode propre: κ 2 = k [1 0 −1] −3 6 −3 0 , soit κ 2 = 10k
ème
−1 −3 4 −1
4 −3 −1 1
*3 ème
mode propre: κ3 = k [1 −2 1] −3 6 −3 −2 , soit κ3 = 54k . (3 points)
−1 −3 4 1
1.3 La normalisation des modes propres par rapport à la matrice de masse est telle que:
1 1
Φr = Φ r (de sorte que Φ tr MΦ r = Φ tr MΦ r = 1 ). D’où
µr µr
1 1 1
1 1 1
Φ1 = 1 , Φ2 = 0 et Φ 3 = −2 . (3 points)
3m 2m 6m
1 −1 1
donne: ω1 = 1.356ω0 et ω2 = 2.857ω0 . Les formes propres sont alors données par :
3
4.162ω02 −3ω02 ψ11 0 −2.162ω02 −3ω02 ψ 21 0
=
et = . En posant ψ11 = ψ 21 = 1 , il
−3ω0
2
2.162ω02 ψ12 0 −3ω0
2
−4.162ω02 ψ 22 0
1 1
vient : Ψ1 = et ψ2 = . Les masses modales sont :
1.388 −0.7208
1 0 1 1 0 1
µ1 = m[1 1.388] = 2.927m et µ 2 = m[1 −0.7208] =1.52m .
0 1 1.388 0 1 −0.7208
x 2 (t)
La réponse permanente du système X(t) = = X 0 eiωt s’obtient par décomposition modale.
x 3 (t)
2
ψ s ψ st 0
L’amplitude complexe s’écrit sous la forme: X 0 (ω) = ∑ F0 avec F0 = . D’où
2
(
s=1 µ s ωs −ω )2
F
1 1 1.388 + 1 1 −0.7208 0 , soit
X 0 (ω) = F 2 1.388 1.927 2 −0.7208 0.5196 1
2.927(1.838k − mω ) 1.52(8.162k − mω )
Exercice 2:
f (x, t)
ρ,E,S,L,I x
Figure 2
2.1 L’équation de mouvement d’une poutre uniforme sans tenir compte de l’inertie de rotation et de la
d4V
déformation de cisaillement s’écrit en excitation harmonique sous la forme: EI 4
−ρSω2 V = 0 .
dx
1
d V 4 4 ρSω2 4
Il est possible de réécrire cette équation sous la forme: − k V = 0 (1) avec k = .
dx 4 EI
Cherchons une solution de la forme: V(x) = e rx (2) avec r ∈ .
En substituant (2) dans (1), il vient : r 4 − k 4 = 0 . Cette équation caractéristique admet les solutions
suivantes : r1 = k , r2 = − k , r3 = ik et r4 = −ik . D’où la solution générale de (1) qui s’écrit :
V(x) = A cos(kx) + Bsin(kx) + Cch(kx) + Dsh(kx) (3).
4
d 2V
V(0) = 0 et (0) = 0
dx 2
Les conditions aux limites sont de la poutre simplement appuyée sont:
d 2V
V(L) = 0 et (L) = 0
dx 2
(4).
La dérivée seconde de (3) est donnée par:
2
d V(x)
2
= − k 2 A cos(kx) − Bk 2 sin(kx) + Ck 2 ch(kx) + Dk 2sh(kx) (5).
dx
En substituant (3) et (5) dans (4), il vient du fait que k ≠ 0 :
A + C = 0
A − C = 0
(6).
Acos(kL) + Bsin(kL) + Cch(kL) + Dsh(kL) = 0
− Acos(kL) − Bsin(kL) + Cch(kL) + Dsh(kL) = 0
La résolution du système (6) peut se faire par combinaison linéaire et on trouve:
Bsin(kL) + Dsh(kL) = 0
(7).
− Bsin(kL) + Dsh(kL) = 0
Pour trouver des solutions non triviales, il faut que le déterminant du système précédent soit nul. D’où
2sin(kL)sh(kL) = 0 , soit pour avoir des modes élastiques: sin(kL) = 0 . Les nombres d’ondes sont
π n 2 π2 EI
alors donnés par: k n = n et les fréquences propres sont : ωn = 2 . (2 points)
L L ρS
Les formes propres associées sont telles que: Vn (x) = Bsin(k n x) + Dsh(k n x) . Mais en choisissant B = 1 ,
nπx
le système (7) entraine que nécessairement D = 0 . Finalement Vn (x) = sin . (2 points)
L
ρSL ρ SL 2 r 4 π4 EI
Pour ce choix de forme propre, on a : µ r = et κ r = ωr , soit κ r = .
2 2 2L3
∂ 4 v(x,t) ∂ 2 v(x,t)
2.2 On cherche la solution du problème: EI +ρS = f (x,t) (8) sous la forme:
∂x 4 dt 2
∞
v(x, t) = ∑ q s (t)Vs (x) (9). En substituant (9) dans (8) et en utilisant (1), il vient:
s =1
∞ ∞
∑ EIks4qs (t) +ρSqs (t) Vs (x) = f (x,t) , ce qui donne : ∑ qs (t) +ωs2qs (t)ρSVs (x) = f (x,t) (10).
s=1 s=1
Multiplions l’équation (10) à gauche par Vr (x) , intégrons entre 0 et L , et appliquons l’orthogonalité des
modes par rapport à la distribution des masses, on trouve :
1 L
q r (t) +ωr2q r (t) = Fr (t) (11) avec Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx .
µr 0
La solution de (11) par l’intégrale de Duhamel s’écrit :
1 t q
q r (t) = ∫ Fr (τ)sin[ωr (t −τ)]dx + q r0 cos(ωr t) + r0 sin(ωr t) . Comme la poutre est initialement au repos,
ωr 0 ωr
on a : q r0 = q r (0) = 0 et q r0 = q r (0) = 0 . Finalement, la solution s’écrit formellement sous la forme :
1 t
q r (t) = ∫ Fr (τ)sin[ωr (t −τ)]dτ (12).
ωr 0
5
Dans le cas particulier considéré ici f (x, t) = f 0 [ H(t) − H(t − a) ] avec H(t) la fonction de Heaviside et où
f 0 et a sont deux constantes strictement positives.
f0 L
Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx = µ r ∫0
1 L Vr (x)dx si 0 < t < a
Donc , soit
µr 0 0
si t < 0 ou t > a
Lf 1− (−1) r
0 si 0 < t < a
Fr (t) = rµ r π . Seuls donc les modes d’ordre impair pour lesquels
0 si t < 0 ou t > a
1− (−1)r = 2 contribuent. Dans ce cas l’équation (12) entraine:
r
1 Lf0 1− (−1) a
q r (t) =
ωr rµ r π ∫0 sin[ωr (t −τ)]dτ r =1,3,5,7... .
2Lf 0 cos[ωr (t − a)] − cos(ωr t)
En calculant l’intégrale et simplifiant, il vient : q r (t) = r =1,3,5,7... (13)
π rκ r
2Lf 0 ∞ cos [ ωs (t − a)] − cos(ωs t) sπx
D’après (9) et (13), on obtient finalement: v(x, t) = ∑
π s =1,3,5... sκ s
sin
L
, soit