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Souk Ahras
ONDES ET VIBRATIONS
Cours
Deuxième année ST
Dr.Marki Rebiha
Ce manuel est destiné aux étudiants de deuxième année des filières scientifiques et
vibrations enseigné en deuxième année (L2-S3) des filières ST-Sciences et Technique et SM-
Sciences de la Matière.
semaines, à raison d’un cours hebdomadaire de 1h30mn et une séance de travaux dirigés de
1h30mn par semaine. Toutefois pour diverses raisons, la durée réelle de l’enseignement par
Afin de couvrir la plus grande partie du programme officiel pendant cette durée une
Définition:
C’est un mouvement qui se répète à intervalles de temps réguliers, cet intervalle est
appelé période qui s’exprime en seconde (s). Pour les mouvements rapides, on utilise la
fréquence : exprimée en Hertz.
Définition:
La période des oscillations est le temps mis par le système pour revenir à une
position identique quelque soit le choix de cette position. C’est le temps mis pour faire une
oscillation complète ou un aller-retour. Le mouvement périodique est défini par :
( ) ( )
Définition:
Les vibrations libres sont les vibrations qui résultent lorsqu’on écarte un système de sa
position d’équilibre ou on lui donne une vitesse initiale, puis on le laisse vibrer librement.
( ) ( )
La fonction cosinus est une fonction périodique de période Si est la période temporelle
du mouvement, on aura donc :
, ( ) - , -
On en déduit l’expression de en fonction de la pulsation : ⁄
( ) ( ) ( ) ⁄
Donc :
Définition:
On note :
Définition:
Avec :
Degré de liberté.
Exemple :
donc :
Prenons une particule qui se déplace, sans frottement, sur une trajectoire plane
contenue dans le plan . La courbe sur laquelle est astreinte à se déplacer la particule de
masse m, est le lieu des points dont les coordonnées vérifient :
{ ( )
Ces deux relations définissent les équations des liaisons appelées liaisons. Le nombre
de degrés de liberté est égal au nombre de coordonnées qui représentent la position de m (trois
dans le cas général) moins le nombre de liaisons (deux dans le cas particulier étudié ici). La
particule possède donc un degré de liberté. Il faut choisir une variable q pour repérer sa
position. Il est possible d’exprimer le vecteur position ⃗ de la particule en fonction de la
coordonnée généralisée q par la relation : ⃗ ⃗ ( ).
Soit ⃗ la somme les forces agissantes sur la particule.
⃗ ⃗
⃗
Le travail élémentaire est exercé par une force au cours de son déplacement ⃗⃗⃗
⃗ ⃗
Le déplacement infinitésimal ⃗ s’écrit en fonction de la variation de la coordonnée
généralisée :
⃗
⃗
⃗
Ainsi le travail s’écrit : ⃗⃗⃗⃗
⃗
On a la quantité qui est égale à : ⃗
Donc :
En tenant compte de la relation fondamentale de la dynamique, cette expression peut
également s’écrire :
⃗⃗ ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗ ⃗
( ⃗⃗ ) ⃗⃗ ( )
Or :
⃗ ⃗ ⃗⃗
( ) ( )
On aura :
⃗⃗ ⃗
( ( )) ( )
̇
peut s’écrire :
( ( ( )) ( ))
̇
( ( ) )
̇
Alors l’équation de d’Alembert pour un système à un degré de liberté :
( )
̇
1.3.2 Cas des systèmes conservatifs
Dans les systèmes conservatifs, la force appliquée dérive d’un potentiel U et l’équation
d’Alembert s’écrit alors :
( )
̇
On sait que l’énergie potentielle U ne dépend pas de la vitesse, par la suite :
̇
En posant la fonction de Lagrange : , on aura l’équation de Lagrange dans le cas
d’un système conservatif :
( ) ( )
( )
̇
( )
̇
1.3.3 Cas des forces de frottement dépendant de la vitesse
Dans ce cas la particule est soumise à des forces de frottement de viscosité dont la somme ⃗
est égale à ⃗.
̇
Si en plus des forces qui dérivent d’un potentiel il existe des forces de frottement de viscosité,
l’équation de Lagrange s’écrit avec :
( )
̇
( ) ̇
̇
( ) ̇
̇
( ) ( )
On considère que deux ressorts ont même longueur à vide et subissent le même allongement
. Avec , la condition d’équilibre au niveau de la masse pour les deux systèmes :
Donc :
b- Ressorts en série
Soient les longueurs à vide des ressorts et respectifs.
On pose : et
On écrit la condition d’équilibre en A, B et C :
{
( )
{
( )
( )
Donc :
Ou encore
Chapitre II : Oscillations libres des Systèmes à un degré de Liberté
II.1 Introduction
On s’intéresse aux oscillations provoquées par une force de rappel autour d’une position
d’équilibre.
Un oscillateur qui ne subit aucune force excitatrice est dit : Oscillateur libre.
L’oscillateur harmonique est le plus simple des systèmes oscillatoires et surtout, le plus
important. Dés qu’il est écarté de sa position d’équilibre d’une distance est soumis à
une force de rappel qui dépend linéairement de l’écart par rapport à l’équilibre.
(En mécanique )
( ) ( )
est appelée pulsation propre car elle ne dépend que des grandeurs propres à l’oscillateur.
N.B :
L’énergie cinétique : ̇
( ) ( )
̇
Avec
̇
̇
( ) ( )
b) Pendule simple :
Le vecteur de position:
̇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗ (
̇ ) | | ̇ ̇ ( )̇
L’énergie cinétique:
L’énergie potentielle:
( ) ( ) ̇
̇ ̇
̈ Avec
Exemple :
II.4 Oscillations libres des Systèmes amortis à un degré de Liberté
II.4.1 Introduction
Le signe moins (-) provient du fait que cette force s’oppose au mouvement en agissant dans la
direction et le sens contraire à la vitesse.
̇ ⃗
II.4.3 Equation de Lagrange dans un système amorti
( ) ( )
̇
Sous l’action des forces de frottements,le système perd de l’énergie mécanique sous
forme de chaleur, il y’a donc une relation entre la force et la fonction de dissipation d’un
coté et la fonction de dissipation et le coefficient de de frottement visqueux
̇
̇
( ) ( )
̇ ̇
( ) ( )
̇ ̇
La fonction de dissipation: ̇
La fonction de Lagrange: ̇
( ) ̈
̇
̇
̇
̈ ̇
Donc :
̈ ̇
C’est l’équation différentielle du mouvement dans le cas d’un système libre amorti.
On reconnait un nouveau terme ̇ provenant de la dissipation d’énergie.
La forme générale :
̈ ̇
Souvent l’équation différentielle est écrite sous une forme dite réduite :
̈ ̇
Tels que : {
́ .
. /
Soit :
( ) √ √
. /
. /
Soit :
( ) ( )
(amortissement faible
Deux solutions complexes pour l’équation caractéristique :
√ et √
( ) ( )
Donc :
Le coefficient de qualité d’un oscillateur est défini par le rapport de la pulsation propre
à la largeur de bande B :
Exemples :
Chapitre III : Oscillations forcées des systèmes à un degré de liberté
Pour vaincre les frottements responsables des pertes d’énergie et du ralentissement des
systèmes en mouvement, il faut appliquer une force externe qu’on appelle excitation.
. ̇/ . / ( ) (En translation)
̇
. ̇/ . / ̇
( ) ( En rotation. est le moment de la force )
( )⁄
̈ ̇
̈ ̇
( ) ( ) () ( )
̈ ̇ ( ) ̈ ̇ ( )
. /
( ) ( )
. /
( )
| |
√( )
( )
( ) ( )
III.4. Résonance
aura :
[ ( ⁄ ) ] ⁄
( )
(( ) ) ⁄
√ √
√ √
Lorsque
( )
( ⁄ )
( )
est maximale lorsque
Exemple:
̇
Pour la force de frottement visqueux : ̇ | | ⁄̇
Solution :
Chapitre IV : Oscillations libres des systèmes à deux derés de liberté
IV.1. Introduction
Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs
positions sont appellés systèmes à deux degrés de liberté.
Exemples
[ ]
̇
[ ]
{ ̇
Les équations du mouvement pour ce système à deux degrés de liberté peuvent être
obtenues à partir des équations de Lagrange pour chaque coordonnée ( ) ( ). Soient
respectivement l’énergie cinétique et l’énergie potentielle :
̇ ̇
( )
( ) ( )
̇ ̇ ( ) ( )
[ ]
̇
[ ]
{ ̇
̈ ( )
̈ ( )
( )
( )
( )
( )
On aura :
( )
( )
{ ( )
( ) ( )
{
Pour que ( ) soit vrai sans que soient tous les deux nuls, il faut que son
déterminant caractéristique soit nul :
( ) | |
( ) ( )
( )
( )
( )
( )
( ) ( ) ( )
La vibration est dite en opposition de phase car on :{
( ) ( ) ( )
Dans le cas général, le système vibre dans une superposition de ces deux modes propres.
Chapitre V : Oscillations forcées des systèmes à deux derés de liberté
Soit un système à deux degrés de liberté, soumis à des forces qui dérivent d’un
potentiel, à des forces de frottements de viscosité et à des forces extérieures. Si les
coordonnées généralisées ont , les équations de Lagrange s’écrivent :
( ) ( )
̇ ̇
( ) ( )
̇ ̇
Pour étudier les particularités des oscillations forcées des systèmes à deux degrés de
liberté. Etudions le système symétrique de la figure ci-dessus, soumis à une force horizontale
appliquée à la première masse. Soit le système forcé ci-contre.
Le Lagrangien est :
̇ ̇ ( )
̇ ̇
( ) ( )
̇ ̇ ̈ ( ) ̇
{
̈ ( ) ̇
( ) ( )
{ ̇ ̇
( )
( )
( ) ()
( ) ( ) () ( )
( ) () ( )
( )
Lorsque ( )
( )
̈ ( )
{
̈ ( ) ( )
{
Cas ̀
| |
( ) |( ) |
En posanr , on aura :
( )
{ { |( ) |
lorsque {
√
lorsque √
Avec :
V.4 Application
VI.1.Cénéralités
Dans les phénomènes vibratoires traités dans les chapitres précédents, nous nous
sommes intéressés à des phénomènes ou des grandeurs physiques qui dépendaient d’une seule
variable, le temps. Nous allons maintenant examiner toute une série de phénomènes qui sont
décrits par une fonction qui dépend à la fois du temps et d’une variable d’espace par
exemple.
Ces phénomènes sont régis par une équation aux dérivées partielles, appelée équation
de d’Alembert ou équation d’onde ou encore équation de propagation à une dimension de la
forme :
dans laquelle V est une grandeur physique qui a les dimensions d’une vitesse et sera appelée
Calculons les dérivées partielles par rapport à , en fonction des dérivées partielles par
rapport à et .
Sachant que:
Et que
On obtient
( )
l’équation d’onde exprimée en fonction des dérivées partielles par rapport aux variables η et ξ
( )
( )
où ( ) est une fonction qui ne dépend que de η (et pas de ξ). Enfin une intégration par
rapport à η donne:
( ) ( ) ( )
En revenant aux variables , on obtient la solution générale de l’équation des ondes à une
dimension:
( ) . / ( )
Onde progressive dans le sens des croissants : . /
( ) ( ⃗ )
( ) ( )
On peut utiliser la notation complexe pour représenter l’onde plane progressive sinusoïdale
qui s’écrit dans ce cas sous la forme :
( ⃗ )
( )
Relation de dispersion
Surface d’onde
( ) (⃗⃗⃗ )
⃗( ⃗⃗⃗⃗⃗)
La surface d’onde passant, à l’instant t, par le point est l’ensemble des points
satisfaisant l’équation ci-dessus. Cette surface est un plan passant par M0, et perpendiculaire à
la direction du vecteur d’onde, donc à la direction de propagation. L’onde est dite plane.
6.1.4 Superposition de deux ondes progressives sinusoïdales
Cas de deux ondes de même fréquence se propageant dans le même sens. Considérons
deux ondes de même fréquence et de même direction de propagation, d’amplitudes
respectives , et de phases respectives . L’onde résultante sera alors:
( ) ( ) ( ) ( )
En notation réelle:
( ) ( )
Avec
√ ( )
( )
Etudions l’équation du mouvement de cette corde. Nous dénoterons par la tension à laquelle
est soumise la corde. On considère en un point d’abscisse un segment très court de cette
corde, de longueur . La masse du segment est donnée par :
où est la densité linéique de masse de la corde, c’est-à-dire la masse par unité de longueur
Dans une situation hors équilibre, le segment n’est plus droit, il présente une courbure.
Nous considérons des mouvements d’oscillation de la corde de petite amplitude.
⃗⃗ ( ) ( )
( ) ( )| ( )| |
( ) ( ) ( | | )
qui est l’équation d’onde de la corde. est la vitesse de propagation de cette onde.
VII.2.1 Définition
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
̇( ) ( )
On constate que pour une onde progressive la vitesse de particules ̇ est en phase avec la
force .
VII.2.3 Impédance
( )
̇
( ) √
( )
VII.3 Oscillations libres d’une corde de longueur finie
( ) ( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( )
( )
On obtient ̀
La solution de l’équation d’onde qui satisfait ces conditions aux limites est donc la somme
( ) ∑* ( ) ( )+ ( )
Avec
Les sont les pulsations propres. Les coefficients et sont déterminés par les
conditions initiales du mouvement. Supposons qu’à t = 0 nous imposions à la corde une
certaine forme initiale ( ) ( ) et une vitesse initiale
̀( ) ( )
( ) ∑ ( )
( ) ∑ ( )
on obtient
∫ ( ) . /
∫ ( ) . /
VII.4 Réflexion et transmission au passage par un nœud sur une corde vibrante.
Problématique :
Une corde vibrante très longue considérée comme infinie, soumise à une tension est
formée d’une corde de masse linéique de et d’une corde de masse
linéique de Elles sont réunies en par un nœud, considéré comme
une masse ponctuelle M. Les vitesses de propagation des ondes à gauche et à droite du nœud
Arrivée sur le nœud, cette onde met celui-ci en mouvement transversal, de même
pulsation que l’onde incidente noté : . A son tour, le mouvement du nœud
génère deux ondes qui en partent l’une vers la gauche, appelée onde réfléchie et l’autre vers la
droite, appelée onde transmise, de la forme
( ) . / ( ) . /
Il faut faire attention que l’onde transmise se propage avec la vitesse et que l‘onde
réfléchie va vers la gauche, d’où Par linéarité, on se doute que b et d sont
Qui permet : ( ) . / ( ) . /
La résolution de cet exercice, comme de tous ceux qui porteront sur la même
problématique de réflexion et transmission, repose sur l’exploitation de continuités
préalablement justifiées. Ici, la première continuité est évidente : le nœud a pour fonction de
solidariser les deux demi-cordes ; il en résulte que la fonction déplacement ( ) est
continue en et s’y confond avec le mouvement du nœud, donc :
( ) ( ) ( )
( ( ) ( ) ( ) )
Après simplifications :
La seconde relation est plus subtile : le nœud est soumis à son poids, négligeable
devant les tensions, une tension ⃗⃗( ) de la part de la demi-corde à sa droite et une tension
⃗⃗( ) de la part de la demi-corde à sa gauche. Si le vecteur ⃗⃗ était continu, le bilan des
forces serait nul et le nœud ne pourrait avoir un mouvement sinusoïdal. On reprend alors le
raisonnement du cours avec un vecteur ⃗⃗( ) faisant l’angle ( ) avec et de module
( ) et un vecteur ⃗⃗( ) faisant l’angle ( ) avec et de module ( ) et l’on
projette sur les deux axes selon le principe fondamental de la dynamique, appliqué au nœud
ponctuel de masse M, de mouvement sinusoïdal parallèlement à .
( ) ( ) ( ) ( )
{
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
{
( ) ( ) ( ) ( )
La première ligne montre que le module de la tension ne change pas au niveau du nœud, on
note donc la valeur commune ; la seconde en se souvenant que
devient :
( )
Pour
( ) ( ) ( )
( )
Pour
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
( )
Ou encore
{
( )
On tire aisément :
{
Chapitre VIII Ondes acoustiques dans les fluides
VIII.1 Introduction
Les ondes acoustiques sont des ondes élastiques qui se propagent dans les fluides (gaz
ou liquides). Il est donc possible d’obtenir l’équation d’onde qui régit la propagation des
ondes planes dans un fluide par la même démarche que celle que nous avons utilisée pour
établir l’équation de propagation des ondes transversales dans une corde.
Dans la suite, nous utiliserons les symboles suivants pour étudier l’onde acoustique
qui se propage suivant l’axe des :
d’équilibre.
: Pression à l’équilibre
Considérons le cas d’une onde plane émise dans un fluide par une membrane vibrante
plane. Lorsque celle-ci est au repos, la pression dans le fluide est uniforme et égale à . En se
déplaçant, par exemple dans le sens des x positifs, la membrane comprime la couche de fluide
adjacente. Cette situation est instable : le fluide se détend en comprimant à son tour la tranche
voisine. L’onde progresse ainsi de proche en proche par une succession de compressions et de
détentes.
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( ( ) ( ))
( ) ( )
Donc
Comme , la force résultante s’exprime par:
Sous l’action de cette force, la tranche de fluide subit une accélération et en écrivant la
( ) ( )
( ( ) ( ))
( ( ) ( ))
( )
En remplaçant dans la première équation par son expression tirée de la seconde équation
√
√
VIII.4.1 Définition
( ) ( . /)
D’où
( ) ( )
( ) ( )
Permet d’écrire
( ) ∫ ( )
( ) ( )
∫
( ) ( )
( ) ( )
La dérivation de cette dernière expression par rapport au temps permet d’obtenir la vitesse
de particules :
( )
̇( )
On constate que pour une onde progressive la vitesse de particules est en phase avec la
pression acoustique.
VIII.5 Réflexion-Transmission
Soient deux milieux fluides semi-infinis séparés par une surface plane. Choisissons un
repère orthonormé de telle sorte que le plan coïncide avec la surface de séparation.
Lorsque une onde acoustique provenant de , se propageant dans le premier dans la
direction de l’axe des arrive à la surface de séparation, elle donne naissance à deux ondes
Une onde réfléchie qui se propage dans le premier milieu dans le sens des
décroissants.
Une onde transmise qui se propage dans le second milieu dans le sens des
croissants.
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( ) ( )
̇ ( ) [ ]
( ) ( )
( ) ( )
( )
̇( )
( ) ( )
{
̇ ( ) ̇( )
On en déduit
{
( )
On définit
( )
( )
Chapitre IX Ondes électromagnétiques
⃗
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
⃗
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
⃗
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
⃗
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
Les sources du champ E.M. n’apparaissent pas dans les équations de Maxwell.
⃗ ⃗
Champélectrique: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗
⃗ ⃗
Champmagnétique: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗
LesPotentiels :
(Jauge de Lorentz)
•Potentiel scalaire:
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
{
⃗ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
•Potentiel vecteur
Or
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
Donc
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
On obtient :
Les potentiels obéissent à la même équation d'onde que les champs.
. / . /
Ou
( ) ( ) ( )
Considérons une surface plane d’équation x = 0 séparant deux milieux sans charges
libres, linéaires, homogènes et isotropes différents. Dans la pratique, la surface pourra être
courbe pourvu que ses rayons de courbure soient grands devant la longueur d’onde des
phénomènes ondulatoires étudiés. Nous allégerons l’exposé, en négligeant les propriétés
magnétiques de ces milieux parce qu’elles sont effectivement négligeables ; les deux milieux
auront respectivement les indices . Pour alléger les notations, nous nous
placerons en dehors des zones spectrales d’absorption des deux milieux de sorte que
et soient réels.
Nous nous proposons de trouver les caractéristiques des ondes réfléchie et transmise
qui résultent de la présence de cette surface de discontinuité qu’on appellera dioptre comme
en optique.
Lois de Snell-Descartes.
vecteur d’onde ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ se propageant dans le milieu situé côté
qu’on appelera milieu 1 et se dirigeant vers la surface de séparation. Cette onde sera appelée
onde incidente.
Elle donne naissance à une onde réfléchie en ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) de vecteur d’onde
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ qui repart dans l’autre sens dans le milieu 1 et une onde
transmise en ( ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) de vecteur d’onde ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ qui se
propage dans le milieu 2, côté .
( ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
( ) ( )
( )
Comme c’est vrai pour tout y et pour tout z, c’est vrai, à tout instant pour ,
donc :
( ) ( ) ( )
Or la somme de deux fonctions sinusoïdales n’est sinusoïdale que si les pulsations sont
égales (sinon, on aurait des battements, tout physicien le sait bien) et alors la somme est une
sinusoïde de même pulsation. On est donc amené à la conclusion que les trois pulsations sont
égales, ce qui est physiquement naturel ; donc
Il y a bien plus important que l’égalité des pulsations. On démontrerait de la même façon les
égalités suivantes :
Donc: Les projections des trois vecteurs d’onde sur la surface de séparation sont égales.
Allons encore plus loin. On se souvient que ‖⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗ ‖ (Ondes se propageant dans
les angles que font les rayons incident, réfléchi et transmis avec la normale,
appelés angles d’incidence, de réflexion et de réfraction ; on a donc :
‖⃗⃗⃗ ‖
‖⃗⃗⃗⃗ ‖
‖⃗⃗⃗ ‖
Les ondes électromagnétiques n’ont pas besoin de support pour se propager. Elles
peuvent se déplacer dans le vide, aucune molécule n’est nécessaire. Les ondes
électromagnétiques se déplacent dans le vide et dans l’air à la vitesse c = 300 000 000 m/s.
REFERENCES
[2] Rocard, Y., Dynamique générale des vibrations (4ème éd.), Masson, Paris, 1971.
[3] Roseau, M., Vibrations des systèmes mécaniques, Masson, Paris, 1984.
[4] Salles, F., Lesueur, C., Les vibrations mécaniques, Masson, Paris, 1972.
[5] Seto, W. W., Schaum’s outline of theory and problems of acoustics, McGraw-Hill, 1971
[9] H. LUMBROS0, « Ondes Mécaniques et Sonores », Edition DUNOD, ISBN 2-10 00468-
8, 2000.