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1.

Objectif et cadre géologique et géographique

1.1. Objectif
 Suivre les bancs conglomératiques de 10m de la formation sableuse Sidi Aich dépaisseur 130m.
 Déterminer le cœur de la structure anticlinal du Djbal Zemlet el Beida.

1.2. Cadre Géographique et Géologique

Djebel Zemlet El bieda est une montagne en Gouvernerat de Gabès. Il est situé à 138 m
d’altitude. Il a comme des coordonnées géographiques 34°4’0" N et 9°49’60" E en DCM
(Figure1).
La zone d’étude Jbel Zimlet l Beida est située entre le gouvernorat de Gafsa et de Gabès
(figure1). Elle appartient à la chaîne nord des chotts qui fait partie intégrante de l’Atlas méridio na l,
il s’agit de faisceau de plis de direction moyenne E-W déjetés à déversés vers le Sud, infléc his
généralement en N60, découpés par deux grands couloirs de cisaillement : la faille de Gafsa et
l’accident Negrine- Tozeur de direction moyenne N120-130 dextre (Zargouni F, 1986).
La région étudiée, particulièrement, la région de la Chaîne Nord des Chotts constitue la
convergence de plusieurs unités structurales majeures : l’atlas méridional, l’axe Nord-Sud, la
plateforme orientale et la plateforme saharienne (Mekrazi, 1975).
Sur le plan structural et stratigraphique, Fakraoui (1990), a réalisé des études dans la région des
Chotts, il a attribué l’âge Crétacé inférieur à faciès wealdien à la formation Bouhedma qui occupe
le cœur de l’anticlinal de Jebel Beida et la formation Sidi-Aïch le cœur de l’anticlinal de Chott El
Fejej.
En effet, la formation Bouhedma est hétérogène présentant diverses lithologies elle débute
par des bancs dolomitiques on a ensuite une alternance d’argile gypseuses et des sables. Elle est
présente avec une épaisseur d’environ 3000m.
Le sommet de Bouhedma est marqué par un banc carbonaté (dolomie rouge) qui marque la fin de
la formation et la base de la formation Sidi Aich.

La formation Sidi Aich est une unité homogène sableuse de 130m formée par des bois
fossiles avec des bancs conglomératique d’une épaisseur de 50cm qui va être le sujet de la
prospection géophysique.
Figure 1: Localisation de la zone d’étude.
2. Méthodologie et matériel :
2.1. Méthodologie

Deux méthodes de prospection géophysique différentes ont été utiliser au cours de la compagne sismique.

 Méthodes sismiques

Les méthodes sismiques reposent sur le principe de la propagation des ondes (déformation du milieu)
dans un milieu élastique. Les ondes sismiques se propagent dans les matériaux comme des patrons de
déformation de particules à travers les matériaux avec des vitesses qui dépendent de leurs propriétés
élastiques et de leurs densités. Pour démontrer la nature de cette dépendance, nous décrivons les
déformations en termes des forces qui les causent, définissant deux concepts importants, la contrainte et la
déformation. Les relations entre contrainte et déformation pour un matériau particulier permettent de décrire
les propriétés élastiques de ce matériau, ainsi que les caractéristiques (tel que la vitesse) des ondes qui s’y
propagent. On considérera le cas d’une onde se propageant dans un milieu élastique, homogène et isotrope.
Par ailleurs, sous l’action d’une contrainte, un matériau est déformé. La déformation est élastique si le corps
reprend sa forme initiale lorsque la contrainte est retirée.
Les différentes ondes sismiques propagées sont enregistrées en surface à travers des récepteurs et
l’on en déduit la géométrie des milieux traversés ainsi que la vitesse des ondes sismiques dans ces milieux.
Ce qui permet d’obtenir une information sur la nature des structures géologiques traversées par les ondes.
Il faut noter que chaque type d’onde est le support d’une méthode particulière :

 Sismique réflexion
On enregistre les ondes P qui se réfléchissent avec un angle d’incidence sub-vertical sur les
différentes interfaces du sous-sol.
La sismique réflexion est une représentation graphique qui donne une image de la réflectivité du sous-sol
en fonction du temps. On visualise sur une section sismique la géométrie d’interfaces séparant deux
milieux d’impédances acoustiques différentes.

 Sismique réfraction

La méthode sismique réfraction consiste à générer des ondes sismiques en surface et à détecter celles
qui subissent une réfraction totale le long des contacts de vitesses différentes.
Comme ces ondes sont plus rapides, ce sont les premières à arriver et, elles se distinguent parfaitement des
suivantes.
L'objectif de l’essai est de caractériser la nature et la structure des différents couches du sous-sol dont
on détermine ainsi l'état mécanique (altération, fissuration, fracturation), les épaisseurs et les vitesses
sismiques des ondes de compression, elles-mêmes reliées aux propriétés mécaniques du matériau. Les
vitesses des ondes de compression varient approximativement de 300 m/s à 6000 m/s quand on passe d'un
sol à une roche cristalline saine. Plus une roche est raide et compacte, plus sa vitesse sismique est élevée.
La sismique réfraction permet aussi de localiser les accidents tectoniques (faille). La profondeur maximale
opérationnelle de reconnaissance est d‘environ cent mètres mais on ne dépasse pas en pratique une trentaine
de mètres.
Le traitement des données sismiques est une étape pointilleuse qui permet d’établir un profil en deux
dimensions du sous-sol en fonction des caractères élastiques des niveaux présents

 La Gravimétrie

Les études gravimétriques sont basées sur la mesure et l’analyse des variations dans l’espace et dans
le temps du champ de pesanteur de la terre. Elle est étroitement liée à la géodésie, qui s’intéresse à l’étude
de la forme de la terre.

La gravimétrie constitue l’une des disciplines fondamentales de la géophysique qui sert à détecter les
contrastes de densité du sous-sol.

2.2.Matériels
2.2.1. Sismique refraction

Le dispositif utilisé a été celui habituellement utilisé en sismique réfraction. On dispose les géophones de
manière alignée avec le point d’impact et on enregistre les ondes qui arrivent à chaque géophone. (Figures
2 et 3)

Notre compagne sismique a duré 4jours afin de donner un profil de 360 traces et de 360m de longueur.

Il faut noter que durant la première journée on a effectué un tir bruit qui a permis la détermination des
paramètres de l’acquisition.
Compagne Khanguet Aicha – Jbel Beida
Profil Point métrique Longueur
(coordonnées) (m)
Début Fin
22/09 24 0 23 23
géophones
Tir bruit
23/09 24 0 23 23
géophones
48 24 71 47
géophones
48 72 119 47
géophones
24/09 48 120 167 47
géophones
48 168 215 47
géophones
48 216 263 47
géophones
25/09 48 264 311 47
géophones
48 312 359 47
géophones
360
Figure2 : Dispositif sismique réfraction de 24 traces.

Figure 3 : Dispositif sismique réfraction de 48 traces.


Le dispositif utilisé a été celui habituellement utilisé en sismique réfraction. On dispose les géophones
de manière alignée avec le point d’impact et on enregistre les ondes qui arrivent à chaque géophone.
La source d’énergie a été un marteau de 8Kg appliqué sur une plaque métallique à la surface du sol. Afin
d’amplifier le signal sismique, deux impacts ont été réalisés à chaque points de tir. Le signal à chaque
géophone produit par des impacts successifs s’est ajouté selon la technique appelée stack.
On a utilisé des géophones de composant horizontal avec une séparation équidistante entre eux.

En effet, le dispositif est composé une succession de 48 géophones rassemblés en 4 bretelles à 12


géophones.
Chaque douzaines de géophones est lié entre eux par un câble analogique. Chaque ensemble de 24
géophones lié par deux câbles numériques qui transporte l’information à une géode, en entrée le signal est
analogique. La géode permet le multiplexage de l’information et donne en Output en signal numérique qui
va être transporté par un câble numérique et servir d’out put pour la géode suivante (figure 4 et 5).

Récepteur : Source : Marteau


Géophones verticaux
Géode ou sismomètre

Câble de tir
Câble à géode

Câble à géophones

Figure4 : Matériel utilisé lors de la compagne sismique.


Figure5 : Le couplage du matériel au sismomètre.

Tout le dispositif est lié à un centre d’enregistrement qui est le PC d’acquisition sismique. (Figure 6)

Figure6 : Enregistreur ou PC d’acquisition sismique.


Pour définir une compagne de sismique réfraction on doit d’abord définir les paramètres d’acquisition
utilisés qui sont :
 La distance entre les géophones : 1m
 La longueur de l’enregistrement :
 Le pas d’échantillonnage :
 La position des points de tir

 Tir bruit

On a réalisé des tirs bruit grace auquel on peut déterminer les paramètres de l’acquisition.
En effet, on a fixé l’objectif d’élaborer une coupe sismique qui illustra les Sables de la formation Sidi Yaich
En suite, on a essayé d’estimer l’épaisseur de la formation Sidi Yaich dans la zone d’investigation comme
suit :

Figure 7 : épaisseur de la formation Sidi Aich

e= d * sin 25 =300 * sin 25 = 130m

 La vitesse moyenne de Sidi Aich est d’environ 3000m/s


 La distance choisie entre géophones est de 2m
 td= (2*e) / V = 80ms assimilable à 100ms
 La résolution verticale :

En observant la première trace enregistrée on voit clairement 9 pseudo-périodes


100 1
 T  0, 011ms  f d   90 H z
9 T

Notre objectif au début était la visualisation de couches ayant une épaisseur de 50cm

Pour atteindre notre objectif il faut que:


 =0,5m  f d =1500Hz ce qui est impossible à avoir avec notre source.
4
 T = 8µs >>> limite de notre système informatique (20µs maximum)

 Profils réalisés :

Puisque notre résolution verticale maximale est de l’ordre d’une dizaine de mètres, on a changé d’objectif.

On cherchera à visualiser et suivre les bancs conglomératiques de 10m de la Formation Sidi Aich

D’où :

x 1 1 
 T     min = 1,4ms
V 2  f max 2  max  v 2  v

1 1
 T   f max  =360
360 Hz
2  f max 2  T

 Afin d’améliorer l’échantillonnage spatial on a prévu une distance entre géophones de


1m.

 Résultats :

Les traces enregistrées in situ ont été traitées avec le « Software » ‘SeisImager’ pour générer finalement :

 les modules de vitesses


 le modèle du terrain

N.B : à cause des problèmes de ‘software’, on n’est parvenue qu’à établir les modules de vitesses et les
modèles de chaque portion du terrain puis les corréler plus tard en se basant sur la connaissance
géologique du site de façon à minimiser l’erreur et avoir des résultats crédibles.
Données du 23/09/2016 :

Figure 8 : Les hodochrones du secteur d'étude

Figure 9 : Modèle géologique obtenu après inversion


Données du 24/09/2016 :

Figure 10 : Les hodochrones du secteur d'étude

Figure 11 : Modèle géologique obtenu après inversion


Données du 25/09/2016 :

Figure 12 : Les hodochrones du secteur d'étude

Figure 13 : Modèle géologique obtenu après inversion


Modèle final :

Figure 14 : Modèle géologique finale


2.2.2. Sismique réflexion

Pour la sismique réflexion on change seulement la position du point de tir.

Figure 15 : Dispositif sismique réflexion de 24 traces.


2.2.3. Gravimetrie

Dans notre mission gravimétrique on a utilisé un gravimètre relatif le Sintrex CG5 et GPS différentiel
pour le prélèvement des cordonnées des points de mesures gravimétrique vu que le GPS (Garmin) du
gravimètre n’est pas aussi précis pour une compagne micro gravimétrique. (Figure 16)

GPS Garmin
Gravimètre relatif
Sintrex

GPS différentiel

Trépied

Figure 16 : Matériels utilisés lors de la compagne gravimétrique.


La compagne gravimétrique est constituée par un profil contenant 36 points de mesures espacés de 10
mètres et avec une base (figure 17) et par une carte à maillage irrégulier constituée par 27 stations
couvrant une superficie de 5.4 Km² (figure 18).
Figure 17 : Profil gravimétrique.

Figure 18 : Positions des stations de la prospection gravimétrique maillage irrégulier.


 Traitement des données gravimétrique :

Pour chaque station on effectue deux mesures la différence entre les deux mesures ne doit pas dépasser
6 microGal. Suivant les paramètres de SD (standard deviation), tiltX, TiltY et la température on choisit la
mesure qui montre les valeurs les moins élevée.(Figure)

Figure 19 : choix de mesures en se basant sur les valeurs de SD, TiltX, tiltY et température.

 Correction de dérive

Cette correction est faite sur les mesures gravimétriques pour éliminer l’influence des marées et de
la fatigue de l’instrument.
Pour cela, il est nécessaire de suivre un certain cheminement entre les stations de lectures.
En pratique, on fait une série de mesures en suivant un cheminement en boucle : la série débute
habituellement en un point donné et se termine à ce même point. Le point de départ de la boucle est
normalement relié à une station de base.

Lecture corrigée= Mesure au niveau de la station – correction de dérive

Avec :

Correction de dérive = (∆ L / ∆ T)* ∆ t


La correction de dérive nous permet de calculer g station (g observé).

Considérons deux points de mesure B et N. la valeur de la pesanteur en un point quelconque N est égale à
la valeur absolue de g déjà connue en un point B (Base gravimétrique) additionnée à la variation de la
pesanteur entre B et N, ΔgBN mesuré par le gravimètre relatif plus la CORRECTION DE DERIVE.

g station = gB+ ΔgBase-station+ Correction de DERIVE


Figure 20 : Calcul de la correction de dérive et de g station.

 Correction de la latitude

La correction de la latitude tient compte de la rotation de la terre et de son aplatissement. Le premier


phénomène entraîne l'apparition d'une force centrifuge variable avec la distance de la station à l'axe de
rotation, distance du point de mesure au centre de la terre et du même coup l'attraction en fonction de
la latitude.

∆L = 0.812 sin 2φ mGal

Cette réduction n’est pas nécessaire quand on calcule directement la valeur de g th pour le point de mesure
considéré.

 Correction de l’altitude

Les lectures d’un levé gravimétrique ne sont pas forcément prises au-dessus d’un terrain plat. Or plus on
se rapproche du niveau de référence, plus g augmente. Les mesures obtenues présentent donc des
variations qui ne sont dues qu’`a la position de la station de mesure et non pas à des hétérogénéités du
sous-sol. Il faut donc corriger les mesures.

∆h = 0.3086h mGal ; (h > 0)


 Correction du plateau

Cette correction tient compte de la densité d, du matériel présent entre la surface de référence et le point
de mesure.

On quantifie la variation de g due à la matière se trouvant entre l'ellipsoïde et le point de mesure.

C pl= - 0.0419*d*h mGal ; (h > 0)

 Correction du terrain

Pour faire la correction de Bouguer, on enlève l’attraction d’une tranche de terrain d’épaisseur h. Si on ne
peut approximer par une tranche uniforme, il faut intégrer numériquement d’une part les parties qui
dépassent et d’autre part les parties qui manquent.

 Anomalie de Bouguer

L’anomalie de Bouguer constitue la réponse gravimétrique causée par les hétérogénéités de densité du
sous-sol. L’interprétation se fait donc à partir de celle-ci. Elle est donnée par :

Anomalie de Bouguer = g station – g théorique ± Corrections gravimétriques

Avec :
g théorique = 978031.846*(1+0.005278895*sin²(ϕ)+0.000023462*sin4(ϕ)) mGal
Figure 21 : Calcul des Corrections gravimétriques de g théorique et de l’Anmalie de Bouguer

 Interprétation des résultats obtenus


 Carte de l’anomalie de Bouguer

Figure22 : Carte d’anomalie de Bouguer de la zone étudiée


 Les anomalie positives
Anomalie A1 : Présente dans la partie SW de la carte avec des valeurs qui varient de -69 à -
66mGal.
 Les anomalies négatives

Anomalie A2 : au niveau des points de X=580250 Y=3771350 c’est l’anomalie négative la plus
importante au niveau de la zone étudiée, on a une variation allant de -86.2 à -74.4 mGal.
Anomalie A3 : A l’extrémité NE, l’anomalie de Bouguer enregistré est de l’ordre de 79mGal.

 Carte de l’anomalie résiduelle

Figure 23 : Carte d’anomalie résiduelle de la zone étudiée


La carte d’anomalie résiduelle met en évidence les sources superficielles et de soustraire les sources
profondes, on va donc garder les anomalies de courte longueur d’onde. (Figure 23)
L’élaboration de la carte résiduelle a été effectuer en utilisant la méthode des polygones.

Remarque : Après la comparaison des 3polynomes effectué, on a décidé de prendre le polynôme d’ordre 2
vu les similarités qu’il exprime de point de vu allure de courbes des anomalies et sa fidélité à la carte
d’anomalie de Bouguer.
 Carte de l’anomalie DV

Figure 24 : Carte d’anomalie de DV de la zone étudiée.

Pour se faire, nous avons choisi le gradient vertical de la carte d’anomalie résiduelle qui permet
d’avoir des anomalies plus étroites qui circonscrivent mieux les sources qui les ont provoquées.
 Carte de MGH

Figure 25 : Carte de MGH de la zone étudiée.


La carte du gradient horizontal a été élaboré afin de localiser les variations latérales des contrastes de
densité à partir des données gravimétriques. La dérivée horizontale du champ gravimétrique permet de
déterminer les limites et les contacts entre les sources à l’origine des anomalies et de donner une idée sur
la position de failles. (Figure 25)
Figure 26 : superposition de la carte d’anomalie résiduelle à la carte géologie El Hamma.

Afin de mieux comprendre l’origine des anomalies mises en évidence, les données gravimétriques ont été
superposées à la carte géologique de la région El Hamma.
Les anomalies positives sont expliquées par l’effet des matériaux denses.
Les anomalies négatives sont expliquées par les volumes important des dépôts légers.
 Profil gravimétrique
Après application des corrections, on peut calculer l’anomalie de Bouguer pour le profil comportant
36 stations.
Sur ce profil, on peut facilement identifier les anomalies présentes dans la région d’étude. On constate que :
Pour les 9 premiers mètres, les valeurs de AB sont élevées et qui varient de -62.4 à-61.7 Ce qui indique une
anomalie positive et donc un excès de masse.
On remarque la présence d’un point d’inflexion au niveau du profil gravimétrique peut être interpréter
comme une faille qui passe par le point F situé entre la station 7 et 8.

Figure 27 : Le profil de l’anomalie de Bouguer pour le profil gravimétrique de 36 stations.


 Comparaison entre le profil gravimétrique et la ligne de la sismique réfraction

Figure 28 : comparaison entre le modele de la sismique réfraction et le profil de l’Anomalie de Bouguer.

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