Vous êtes sur la page 1sur 16

Fascicule de Travaux

Pratiques
Mécanique du point 2
&
Thermodynamique 2

Note :
Attention aux instruments couteux et fragiles.
Il est indispensable de lire attentivement l’énoncé
du TP avant de venir à la séance
Pr :GUEMIMI CHAFIK

1
Introduction :
Un compte-rendu de travaux pratiques est le premier document scientifique que vous êtes amenés à rédiger.
A ce titre, il doit être écrit dans un style propre à la science, c’est-à-dire de manière concise et claire en
évitant toute forme de style littéraire ou télégraphique. Le langage scientifique possède des termes ayant un
sens précis et sans équivoque, il faut les utiliser au besoin sans en abuser. Un terme mal choisi peut parfois
modifier totalement le sens d’une phrase ou la rendre incompréhensible. Par exemple la masse et le poids
sont des termes scientifiques distincts, même si dans le langage courant on peut aisément remplacer l’un par
l’autre. Les abréviations peuvent être utilisées à condition qu’elles aient été définies dans le compte-rendu
lors du première usage.

Il est en particulier inutile de reprendre l’introduction du protocole mais indispensable, en revanche, d’avoir
assimilé son contenu avant chaque séance de travaux pratiques. La structure d’un compte-rendu de travaux
pratiques comprend : un titre, une introduction, une partie théorique, une partie de mise en oeuvre, les
résultats, leur interprétation et une conclusion.

1 - L’introduction présente brièvement l’objectif des travaux pratiques. Cette partie est très importante car
une introduction bien rédigée qui présente clairement l’intérêt de la manipulation donne au lecteur une
impression favorable pour la suite.

2 - Dans la partie théorique, on présente le principe de l’expérience que l’on a réalisé (sans forcement
recopié intégralement le polycopié). Il s’agit souvent d’une loi physique qui est appliquée pour une méthode
d’analyse. Il faut alors présenter l’équation (forme mathématique de la relation entre les grandeurs
physiques) les paramètres (grandeurs physiques maintenues constantes au cours de l’expérience) et les
variables de l’expérience. Il ne faut pas omettre alors de donner les valeurs des constantes physiques dans les
unités de mesure ou de calcul.

3 - Le principe de mesure sera décrit dans la mise en oeuvre. Le plus souvent un simple schéma permet
d’identifier chaque élément du montage effectué. Cette description doit permettre à une personne qui n’a pas
réalisé cette expérience d’avoir tous les éléments nécessaires pour la reproduire.

4 - Les résultats des mesures sont regroupés dans des tableaux. La mise en forme de ceux-ci doit permettre
d’avoir un aperçu synthétique des manipulations effectuées. Un tableau est toujours précédé par une
légende. La légende donne les informations nécessaire pour comprendre la nature des valeurs du tableau en
commençant par l’information la plus générale pour terminer par la plus spécifique. Il faut faire apparaître
pour chaque ligne ou colonne sa nature et les unités s’il s’agit de grandeurs dimensionnées. Les valeurs
doivent être notées très clairement (sans ratures) en utilisant au besoin des puissances de 10 pour limiter le
nombre de chiffres.
Dans un compte rendu de TP, il faut répondre aux questions posées, mais aussi savoir porter un
regard critique sur l’expérience, le matériel utilisé, les instruments de mesure, les résultats des
manipulations, les écarts aux valeurs théoriques attendues ...
Vous devez aussi obtenir de bons réflexes quant à la manipulation des grandeurs et de leur unités, quant à
l’utilisation des appareils de mesure ou de votre calculatrice.
Pour un bon compte rendu :
• il faut répondre aux questions posées en apportant toutes les précisions et justifications nécessaires ;
• il faut joindre les documents demandés (schémas, courbes, enregistrements, ...) en leur donnant un
titre et en les annotant (point(s) recherché(s) sur une courbe, précisions relatives au matériel, ...).

2
Grandeurs physiques et unités
Une grandeur physique est une grandeur que l’on mesure ou que l’on calcule : une longueur, un
poids, une masse, une force, une quantité de chaleur, une tension, une intensité, une pression ... sont des
grandeurs physiques.
Ces grandeurs peuvent être exprimées dans plusieurs unités, mais une unité seulement est appelée "unité
du système international".
Utilisation des appareils de mesure : notice, calibre
Notice
Pour tous les appareils utilisés en TP existe une notice qui en décrit le fonctionnement. Si vous avez une
interrogation ou un doute sur l’utilisation d’une fonction de cet appareil, reportez vous à sa notice ; vous
pourrez également trouver des informations concernant la précision des mesures.
Calibre
Les appareils de mesure munis de calibres doivent être réglés pour obtenir le maximum de précision :
depuis longtemps, vous savez que sur un voltmètre, un changement du calibre de l’appareil change la
précision de la mesure.
Incertitudes
Les calculs d’incertitudes peuvent vous paraître abstrait, mais c’est l’évaluation de l’incertitude d’une
mesure ou d’une série de mesure qui permet de tester leur validité.
Précision des grandeurs mesurées et calculées: chiffres significatifs
Une expérience est souvent composée d’une prise de mesures et de la réalisation d’un calcul qui utilise les
grandeurs mesurées. La précision des grandeurs mesurées fixera la précision avec laquelle on obtiendra la
grandeur calculée.
• Une grandeur mesurée est d’autant plus précise qu’elle comporte un grand nombre de chiffres
significatifs.
Une grandeur calculée ne peut pas être plus précise que la moins précise des grandeurs mesurées
utilisées dans le calcul..
Il ne faut donc jamais écrire tous les chiffres que donne la calculatrice.
Représentation graphique
Considération graphique du domaine d’erreur
Supposons que l’on ait étudié les variations d’une grandeur y en fonction d’une autre grandeur x entre
lesquelles il existe une relation y = f(x) supposée ou prévue par la théorie.
Soient Δx et Δy les incertitudes absolues sur chacune des grandeurs. Portons, sur un graphique,
les résultats de mesure y = f(x) (voir Fig.1).
Comment traduire graphiquement les incertitudes expérimentales ?
Le point de mesure M est entouré d’un petit cercle. Le trait vertical représente l’incertitude absolue en plus
ou moins sur y. Le trait horizontal représente celle sur x. Soit un rectangle tel que :
Si une grandeur doit être déterminée à partir d’un graphique, il est possible d’associer au résultat un
intervalle d’incertitude grâce au tracé des rectangles d’erreurs.
1- On porte tous les points obtenus expérimentalement sur le graphe en choisissant une échelle de façon `a
ce que la courbe occupe une grande partie de la feuille millimétrée.
2- On entoure chacun des points par son rectangle d’erreur tout en respectant l’´echelle choisie.
3- On trace la droite ayant la plus petite pente, soit bmin. Puis on trace la droite ayant la plus grande pente,
soit bmax (voir Fig.2).
4- On calcule la pente moyenne 𝑏 et l’erreur sur la pente moyenne Δ𝑏 définies par les relations :

Il faut que les droites (1) et (2) passent par le maximum de rectangles d’erreur.
5- à partir de 𝑏 et de Δ𝑏 on obtient la grandeur physique demandée avec son erreur.
• Que se passe t-il s’il n’y a pas d’erreur sur x ou y ?
Si 𝑥 = 0, on obtient le graphe de la figure Fig.3.

3
Si 𝑦= 0, on obtient le graphe de la figure Fig.3.
Si la droite ne passe pas par l’origine (voir Fig.4) :
En suivant le même raisonnement, on aura

Avec a1 et a2 étant les points d’intersection des droites ayant respectivement les pentes b1 et b2 avec l’axe
Oy,

4
TP : 1 « La Force centrifuge »
I. Présentation du TP
I.1. Principe de l'expérience :
On étudie un corps supposé ponctuel, de masse m,
qui se déplace sur une circonférence à rayon constant
et à vitesse angulaire constante. On cherche à mesurer
la force centrifuge qui s’exerce sur le corps à l’aide
d’un dynamomètre en fonction de trois autres
paramètres mesurables: la masse du corps qui tourne,
le rayon de rotation et la vitesse angulaire.

I.2. Objectifs :
Comme les trois paramètres cités précédemment font varier la force centrifuge, on étudie l’influence de
chacun séparément :
1. Étude de l’influence de la masse du corps, le rayon et la vitesse angulaire étant constants ;
2. Étude de l’influence du rayon, la masse du corps et la vitesse angulaire étant constants ;
3. Étude de l’influence de la vitesse angulaire, la masse du corps et le rayon étant constants.
I.3. Schéma de principe

Soit un point M de masse m en rotation uniforme à la


vitesse angulaire (= vitesse de rotation) notée 𝜔, autour
d’un axe fixe O. Le point H est la projection orthogonale
du point M sur l’axe de rotation O.
La rotation se fait toujours dans le même plan et la
distance à l’axe est constante. On néglige les frottements:
le mouvement de M est donc circulaire uniforme.
I.4. Mise en place
L’expérience est mise en place comme le montre la Fig. Le
pointeur rouge fourni doit être monté sur la tige centrale de
la voiture. Il indique la distance (axe de rotation de centre
de gravité de la voiture). A l'extrémité la plus extérieure de
l'appareil centrifuge, un masque est collé entre les tiges de
guidage et qui sert au déclenchement de la cellule photo-
électrique. Lorsque l'on mesure la durée d'un cycle
complet de commutateur sur le mode . Assurez-
vous que la voiture ne touche pas la barrière lumineuse à
rayon maximum.
II. Théorie
La plate-forme horizontale en rotation permet de simuler des mouvements de rotation planétaires simples.
Citons par exemple :
- la Terre en mouvement circulaire uniforme autour du Soleil (dû à la gravitation),
- la Terre en rotation sur elle-même (dû à la conservation du moment cinétique).
Dans les deux cas, on peut considérer qu’il s’agit d’un mouvement circulaire uniforme.
Questions :
Une fois la plate-forme horizontale en rotation circulaire uniforme :
1• Pourriez-vous prévoir le mouvement du chariot s'il n'est pas retenu par le fil?
2• En vous plaçant dans le référentiel tournant de la plate-forme (où le chariot est fixe!), déduisez l'existence
d'une force subie par le chariot. Quels sont, son sens et sa direction?
3• Quel est son origine et son point d’application? Pourquoi la qualifie-t-on parfois de "pseudo-force"?
4• L’objectif du TP est de chercher empiriquement l’expression de cette force centrifuge qui agit sur le
chariot. De quelles grandeurs peut dépendre cette force ?

5
On écrira donc la force centrifuge sous la forme F = Amαrβωγ, où m est la masse du chariot, r la distance du
centre de masse à l’axe de rotation, ω la vitesse angulaire de rotation et A une constante sans dimension. Il
reste à déterminer α, β et γ.
5• On se place dans le référentiel de la salle de TP, supposé galiléen.
Faites un schéma de la trajectoire d’un point fixe appelé M, qui décrit une trajectoire circulaire de centre O
et de rayon r avec une vitesse angulaire ω constante.
5.1• Représentez les vecteurs de la base locale polaire (𝑢𝜌 , 𝑢𝜃 ) au point M.
5.2• Ecrivez, dans la base polaire (𝑢𝜌 , 𝑢𝜃 ), les vecteurs position OM, vitesse v et accélération a en fonction
de r et ω. Représentez-les sur le schéma.
5.3• Ecrivez le théorème du centre d’inertie pour le chariot de masse m. Déduisez-en la tension du fil en
fonction de m, r et ω.
5.4• Dans le référentiel de la plate-forme, le chariot est à l’équilibre. Quelles sont les forces ressenties par le
chariot ? Déduisez-en l’expression de la force centrifuge à l’aide des questions précédentes. Complétez votre
réponse de la question 1 de la partie expérimentation sur la notion de « pseudo-force » et son origine.
5.5• Remarquez que les forces subies dans un référentiel en rotation ne sont pas les mêmes que dans un
référentiel fixe (à fortiori galiléen). Cela vous dérange-t-il ? Tous les référentiels sont-ils équivalents pour
décrire les lois de la nature?
III. Mesures et exploitation
III.1.Généralités
Avant chaque mesure, on s’assure de la bonne place de tous les éléments du montage et de la mise à zéro du
dynamomètre. On lance la rotation du moteur, on attend quelques tours pour le régime permanent
s’établisse, puis on procède à la mesure à proprement parlé. On ne laissera pas trop tourner le moteur dans le
même sens (torsion du fil), et on changera régulièrement le sens de rotation du moteur.
TRÈS IMPORTANT
Pour que les résultats soit optimum, il faut utiliser toute l'échelle du dynamomètre (la plus grande force
mesurée doit être de 2N à chaque expérience). Donc si on teste l'influence de la masse, on commence par
mettre une grande masse sur le chariot (150g) et on règle la vitesse du moteur pour que la force mesurée soit
de 2N. Le même principe sera appliqué dans les deux autres expériences.
Enfin, lorsqu’il faut choisir des valeurs de m, r ou 𝜔 constantes, ne pas les prendre trop petites ni trop
grandes, mais au milieu de l’échelle des valeurs possibles.
Attention !
Ce dispositif expérimental est très fragile. Augmenter très progressivement la vitesse de rotation de la
plate-forme, pour éviter de détériorer le newton-mètre (force maximale : 2N).
III.2.Déterminer α, β et γ (F = Amαrβωγ)
a) Mesure de γ - Mesure de la force centrifuge en fonction de la vitesse angulaire de rotation
• Faites tourner la plate-forme à faible vitesse ; vérifier que le fil du mobile reste bien dans le col de la
poulie.
• Quel protocole expérimental imaginer pour effectuer les mesures à r constant ?
Discutez-en avec l’enseignant.
• Choisir une masse de chariot adéquate et le rayon de rotation qui place le chariot à mi-course du bras en
rotation (ne pas oublier les deux parties de rayon à mesurer). Noter ces valeurs.
• Faites l’acquisition d’un premier couple (F, Τ), où T est la période de rotation, avec une masse de 50g sur
le chariot. Attendre une dizaine de secondes que le Newtonmètre se stabilise avant de débuter la mesure.
Est-il préférable de mesurer la période sur un tour ou sur plusieurs tours ?
• Augmentez petit à petit la vitesse de rotation et mesurer ainsi quatre points (F,T). Ne pas dépasser une
force de 1,7 N. prenant soin de noter les valeurs indiquées sur le dynamomètre et sur la règle. après calcul de la
force centrifuge , les résultats obtenus sont portés au tableau ci dessous :
T(s) Tmoy r(cm) rmoy ω (rad/s) FD Fc

6
• Tracez F en fonction de ω sur papier millimétré. Quelle semble être la relation entre F et ω ? On peut le
vérifier en effectuant une régression linéaire. Déduisez-en la pente de la droite, et évaluez l’incertitude
correspondante en considérant les droites de pentes maximun et minimum.
• D’après vos mesures, donnez une valeur raisonnable pour γ.
b)Mesure de α - Mesure de la force centrifuge en fonction de la masse du chariot
Le principe de la manipulation est semblable à celui de la question précédente, mais cette fois, il faut faire
varier la masse totale du chariot, tout en conservant la même vitesse de rotation et la même distance r.
• Surchargez le chariot avec une masse de 150 g et positionnez-le à une distance r d’environ 15 cm.
• Choisissez une période de rotation d’environ 1s et mesurez F.
• Quel protocole expérimental imaginer pour effectuer les mesures à r constant ?
Discutez-en avec l’enseignant.
Choisir une vitesse de rotation adéquate et le rayon de rotation qui place le chariot à mi-course du bras en
rotation (ne pas oublier les deux parties de rayon à mesurer). Noter ces valeurs.
• Coupez l’alimentation du moteur sans modifier le réglage de la vitesse de rotation.
Diminuez la masse de la surcharge et vérifiez que la période de rotation est inchangée (l’ajuster si
nécessaire). Faites une nouvelle acquisition.
• Refaites ainsi 3 ou 4 mesures, pour des masses de plus en plus faibles. après calcul de la force centrifuge les
résultats obtenus sont portés au tableau ci-dessous
M(g) r(cm) w²(rad²/s²) FD FC

• Tracez F(m).
• Effectuez une régression linéaire. Quelle relation lie F et m ?
• D’après vos mesures, donnez une valeur raisonnable pour α.
c)Mesure de β - Mesure de la force centrifuge en fonction du rayon de rotation
Le principe de la manipulation est semblable à celui de la question précédente, mais cette fois, il faut faire
varier la distance initial entre l’axe de rotation et le centre de gravité du chariot, tout en conservant la même
vitesse de rotation et la même asse m.
• Surchargez le chariot avec une masse de 50 g et positionnez-le à une distance r d’environ 15 cm.
• Choisissez une période de rotation d’environ 1s et mesurez F.
• Quel protocole expérimental imaginer pour effectuer les mesures à w constant ?
Discutez-en avec l’enseignant.
Choisir une vitesse de rotation adéquate et la masse m qui place le chariot à mi-course du bras en rotation
(ne pas oublier les deux parties de rayon à mesurer). Noter ces valeurs.
• Le dynamomètre doit être réglé sur 0,10 N à chaque réajustement de la distance r0.
Après avoir mis en marche le moteur, on note les valeurs indiquées sur le dynamomètre et sur la règle, après
le calcul de la force centrifuge les résultats obtenus sont portés au tableau ci dessous :

r0(cm) r(cm) w²(rad²/s²) FD Fc

• Tracez F(r).
• Effectuez une régression linéaire. Quelle relation lie F et r ?
• D’après vos mesures, donnez une valeur raisonnable pour β.

7
TP 2 : PENDULE PHYSIQUE (REVERSIBLE)
Principe de l'expérience :

Il est possible, au moyen d'un pendule réversible, de


déterminer l'accélération gravitationnelle terrestre g à
partir de la période d'oscillation d'un pendule physique,
sans connaître la masse ou le moment d'inertie de ce
dernier. Période T2 comme fonction de la position des
axes de rotation du pendule physique.

Objectifs :
1. Mesurer la période pour différents axes de rotation.
2. Déterminer l'accélération gravitationnelle terrestre g.

Mise en place
L’expérience est mise en place comme indiqué sur Fig.1. Les arêtes de couteau doivent être fixées à la
même hauteur de manière à s'assurer que la masse du pendule est répartie uniformément sur les deux points
d'appui. La table de l’expérience ne doit pas bouger avec le pendule, sinon une trop faible valeur pour
l'accélération de pesanteur g sera mesurée. Cela peut nécessiter la fixation de la table.
Les douilles de palier (désignés dans ce qui suit comme 1 et 2) sont vissées chacune à environ 7 à 10 cm des
extrémités des tiges de support correspondantes. La position du palier 1 ne sera plus modifiée pendant la
durée de l'expérience. La période T du pendule est déterminée pour les petites amplitudes d'oscillation avec
la barrière lumineuse. La barrière lumineuse est actionné dans le mode "de mesure de la période"
(interrupteur décalé vers la droite) et situé à l’extrémité du pendule. Le temps écoulé entre deux phases
consécutives est mesurée, lorsque le pendule quitte le faisceau infrarouge. Ce laps de temps est la période T
à l’extrémité du pendule.
Dans un premier temps, la période T1 est déterminée, avec le palier 1 comme axe de rotation. Ensuite, la
période T2, avec le palier 2 comme un axe de rotation, est déterminée en fonction de la distance λ’ entre les
points d'appui des deux paliers (le palier 1 ayant une position fixe). Pour cela, une plage de mesure λ'= 34 ...
60 cm avec un intervalle de mesure Δλ' = 2 cm est recommandé. Les distances λ's et λ'a, pour lesquelles le
période d'oscillation T2 est égale à T1, sont déterminés graphiquement. Pour le contrôle, la durée de
l'oscillation T1(λ'a) est déterminée dans le cas asymétrique, c'est avec le palier 1 comme axe de rotation.
Pour déterminer l'accélération gravitationnelle terrestre g, les périodes d'oscillation correspondantes T1 et T2
sont déterminées dans l'intervalle entre (λ'a - 3 cm) et (λ'a + 3 cm) (le palier 1 reste fixe) et sont
représentées sur un graph en fonction de λ'.
ETUDE THEORIQUE :

Pendule réversible
8
On appelle pendule pesant : tout corps solide mobile autour d’un axe fixe ne passant pas par son centre de
gravité.
Ecarté de sa position d’équilibre, le pendule oscille périodiquement entre deux positions extrêmes et
symétriques par rapport à la position d’équilibre.
1. Faire un schéma du pendule (lorsque le pendule n'est pas dans la position verticale) et représenter les
forces qui s'exercent.
2. Déterminer l’équation du mouvement en appliquant la relation fondamentale de la dynamique pour un
solide en rotation autour d’un axe fixe
3. On va envisager les oscillation de faible amplitude Déterminer la nouvel équation du mouvement
4.Vérifier que la période T d'un pendule physique plane dans la cas des faibles amplitude est:

5. Définie la longueur réduite du pendule 𝜆𝑟


6. Déterminer l’expression du vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 de centre de gravité de S1US2…USn
7. Déterminer l’expression du moment d’inertie d’un solide (S) par rapport à un axe
Le pendule utilisé se compose d’une tige cylindrique et d’une masselotte cylindrique d’après les résultats
précédente Déterminer la période des oscillations de faible amplitude
8. Déterminer le moment d’inertie J de l’ensemble
La période T est donc la même que celle d'un pendule simple (T= 2𝜋√𝑙/𝑔) d'une longueur de 𝑙 = 𝜆𝑟 . Il est
évident que, d'une part, la période du pendule physique dépend de sa masse, au contraire du pendule simple,
et d'autre part, la longueur réduite du pendule est toujours plus grande que la distance s entre le centre de
gravité et l'axe de rotation, afin que la vitesse d'oscillation du pendule augmente lorsque la masse est
concentrée près du centre de gravité.
Le pendule physique est différent du pendule simple par le fait que la masse oscillante n'est pas concentrée
en un seul point, mais elle est répartie sur une région de l'espace.
9. Déterminer L'énergie potentielle et L'énergie cinétique du pendule
10. Appliquer la conservation de l'énergie au système et déterminer la solution de l’équation différentielle
du premier ordre en 𝜃
Manipulations
Les douilles de palier (désignés dans ce qui suit comme 1 et 2) sont vissées chacune à environ 7 à 10 cm des
extrémités des tiges de support correspondantes. La position du palier 1 ne sera plus modifiée pendant la
durée de l'expérience. La période T du pendule est déterminée pour les petites amplitudes d'oscillation avec
la barrière lumineuse. La barrière lumineuse est actionné dans le mode "de mesure de la période"
(interrupteur décalé vers la droite) et situé à l’extrémité du pendule. Le temps écoulé entre deux phases
consécutives est mesurée, lorsque le pendule quitte le faisceau infrarouge. Ce laps de temps est la période T
à l’extrémité du pendule
Dans un premier temps, la période T1 est déterminée, avec le palier 1 comme axe de rotation. Ensuite, la
période T2, avec le palier 2 comme un axe de rotation, est déterminée en fonction de la distance λ’ entre les
points d'appui des deux paliers (le palier 1 ayant une position fixe).
1. Etudier le mouvement du pendule pesant en fixant un angle de déviation
2. Présenter les résultats dans le tableau suivant :

λ’ Δλ' T1 T2 T3 T4 Tm ΔT
60
58
56
54
52
50
48
46

9
44
42
40
38
36
34
3. Le point A', qui est situé sur le prolongement de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑆 à une distance de 𝜆𝑟 par rapport à l'axe de rotation A
(voir Fig.), est connu comme le centre d'oscillation. Si l'axe de rotation du pendule se déplace de A en A'
(réversion), vérifier que la période du pendule physique reste inchangée,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗| = 𝜆𝑟 − 𝑠,
4. La nouvelle distance de l'axe de rotation du centre de gravité|𝐴𝑆
Prouver que, la période est la même que si les deux jouent le rôle de points de l'axe de rotation (TA = TA')
5. Tracer le graphe T = f (λ’)
6. Conclusions

10
TP : 3
Mesure de pression
La mesure de pression est importante, pas seulement en mécanique des fluides, mais dans
pratiquement chaque domaine de l’ingénierie. Il y existe de nombreuses méthodes pour mesurer une
pression et beaucoup d'entre elles utilisent des principes hydrostatiques. Les expériences suivantes
illustrent certaines des méthodes et, en particulier, comment les colonnes de liquide peuvent être
utilisées dans les différents formes de mesure de pression.
Manomètre de Bourdon

L’appareil est composé d’un manomètre de Boudon équipé d’un grand cadran et d’un système
d’étalonnage utilisant la technique des poids morts.
Le mécanisme du cadran peut être visionné au travers du boitier transparent de l'instrument, comme
illustré dans la Figure. Un tube, possédant une paroi mince de section transversale ovale, est coudé et
forme un arc circulaire couvrant environ 270 degrés. Il est maintenu de manière rigide à l’une de ses
extrémités, où la pression est admise dans le tube et est libre de bouger à l'autre extrémité, qui est
obstruée. Lorsque la pression est admise, le tube à tendance à se redresser et le mouvement à
l'extrémité libre actionne un système mécanique qui déplace une aiguille indicatrice autour de l'échelle
graduée – le mouvement de l'aiguille étant proportionnel à la pression appliquée. La sensibilité du
manomètre dépend des matériaux et des dimensions du tube de Bourdon; des manomètres avec une
très large sélection de gammes de pression sont disponibles dans le commerce.
Pour vérifier la précision d’un manomètre de Bourdon, la procédure est de le charger avec des
pressions connues par un système de poids morts utilisant de l'huile pour transmettre la pression. Cette
expérience, fonctionne cependant de manière satisfaisante en utilisant de l'eau au lieu de l'huile.
a) Retirez le piston de l'appareil. Le piston est livré légèrement huilé et devrait être essuyé seulement
lorsque l'appareil doit être utilisé.
b) Remplissez le cylindre d'eau et retirez l'air piégé dans le tube transparent en tapotant doucement sur
l'appareil. Une petite quantité d'air restant à l’intérieur du système ne devrait pas affecter l'expérience.
c) Faites le plein d’eau et insérez le piston dans le cylindre, en permettant à l'air et l'eau en excès de
s’échapper par le trou supérieur sur le coté du cylindre. Laissez le piston se stabiliser.
Procédure expérimentale
Créez un tableau de résultats vierge . Notez la masse et la surface de la section transversale du piston.
Assurez-vous que le cylindre soit vertical. Ajoutez des masses avec huit incréments jusqu'à obtenir un
maximum de 5.2 kg, en effectuant des relevés de valeurs de masse et de pression au fur et à mesure

11
que vous ajoutez chaque masse. Chargez toujours les masses progressivement et délicatement. Ne les
laissez pas tomber sur la plate-forme. Pour prévenir le collage du piston, faites tourner le piston
doucement à chaque fois qu’une masse est ajoutée. Inversez la procédure, en relevant des valeurs au
fur et à mesure que les masses sont retirées.
Résultats et Calculs
La pression hydrostatique réelle (p) dans le système due à une masse M en kg (en incluant le poids du
piston) qui s’applique au piston est donnée par:

Q1-Utilisez vos résultats pour tracer les graphiques représentatifs de la pression lue sur le manomètre
en fonction de la pression réelle et de l'erreur du manomètre en fonction de la pression réelle dans le
cas d’augmentation et de diminution de la pression.
Q2-Deux différentes sortes d'erreur peuvent normalement être attendues dans un manomètre à cadran
de ce type lesquelles ?
Q3-Définir le phénomène d'hystérésis ?

12
TP : 4
Etude d'une pompe à chaleur
Principe de l'expérience:
Les pressions et les températures dans le circuit
d'une pompe à chaleur à compression électrique
sont mesurées en fonction du temps lorsqu'elle
est opérée en mode pompe à chaleur eau/eau.
L'énergie prélevée et libérée est calculée à partir
de l'échauffement et du refroidissement de deux
réservoirs d'eau.
Objectifs
Pompe à chaleur eau/eau: Mesurer la pression
et la température dans le circuit et dans les
réservoirs d'eau alternativement du côté du
condensateur et du côté du vaporisateur.
Calculer l'énergie prélevée et libérée, ainsi que
la concentration volumique dans le circuit et
l'efficacité volumétrique du compresseur.

FONCTIONNEMENT THÉORIQUE
Une pompe à chaleur est une machine thermique dans laquelle le fluide qui subit une transformation
cyclique est du fréon R134a (C2H2F4 tétrafluoéthane).
Schéma de principe

Description du cycle
• Le fluide caloporteur sort à l'état gazeux du serpentin de l'évaporateur E (pression
pD et température TF de la source froide) .
• Il passe alors dans le compresseur qui le comprime à la pression pc. Cette compression rapide est
isentropique (adiabatique) : le fréon gazeux s’échauffe.
• Quand le fréon gazeux arrive dans le serpentin du condenseur C, il se refroidit jusqu'à la température
TC de la source chaude et se liquéfie sous la pression pC .
• Il passe alors dans une vanne de détente (capillaire) qui le ramène à la pression
pD . La détente est isenthalpique.
A l'arrivée dans le serpentin de l'évaporateur E, le fluide se vaporise sous la pression pD et à la
température TF de la source froide

Bilan énergétique

13
Le fluide :
• reçoit le travail W du compresseur ;
• cède à la source chaude la chaleur QC dans le condenseur où il se liquéfie ;
• reçoit de la source froide la chaleur QF dans l'évaporateur pour se vaporiser.
DESCRIPTION DU DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL

Légende :
1. Compresseur. 2. Support pivotant du réservoir d'eau de la source chaude.
3. Condenseur. 4. Épurateur : Filtre le fréon liquide des bulles de gaz qu'il contient.
5. Détendeur. 6. Capteur de température du détendeur avec isolation thermique.
7. Évaporateur. 8. Support pivotant du réservoir d'eau de la source froide.
9. Serpentin qui empêche la transmission des vibrations du compresseur à l'ensemble du montage. 10.
Pressostat : Arrête le compresseur quand la pression côté condenseur dépasse 16 bar. 11. Capteurs de
température au niveau des tuyaux en cuivre du circuit.
12. Manomètre côté basse pression. Graduation intérieure pour la mesure des pressions (relatives) de -
1 à +10 bar. Graduation extérieure de -60 à +45°C avec température du point de rosée du fréon (les
deux graduations centrales sont des échelles prévues pour d'autres fluides). 13. Manomètre côté haute
pression. Graduation intérieure pour la mesure des pressions (relatives) de -1 à +30 bar. Graduation
extérieure de -70 à +95°C avec température du point de rosée du fréon (les deux graduations centrales
sont des échelles prévues pour d'autres fluides).
ÉTUDE DE L'EFFICACITÉ DE LA POMPE A CHALEUR
On décide de faire des mesures avec la pompe à chaleur fonctionnant pendant 30 minutes. Pendant ce
temps, vous relèverez, toutes les minutes :
• La température θF de l'eau de la source froide où se trouve le serpentin "évaporateur" ;
• La température θC de l'eau de la source chaude où se trouve le serpentin "condenseur" ;
• L'énergie électrique Ee et la puissance Pe consommées par le compresseur.
Températures initiales
Relever les températures des deux réservoirs : elles doivent être sensiblement égales.
Mise en marche
Relier la boite de raccordement au secteur et déclencher un chronomètre. Le compresseur commence à
fonctionner. Immédiatement, mettre le commutateur de commande du joule mètre sur "RUN" la
mesure de l'énergie électrique consommée débute.
Tableau des mesures
Toutes les minutes, relever θF, θC, Ee et Pe.
Dresser un tableau des mesures.
Côté du condenseur:
p1 = pression
θC = température de l'eau
ϴCi = Température à l'entrée du condenseur
ϴCo = Température à la sortie du condenseur

14
Côté d'évaporateur:
p2 = Pression
θF = température de l'eau
ϴVi = température à l'entrée de l'évaporateur
ϴVo = Température à la sortie de l'évaporateur
T(mm) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
p1
condenseur

θC
ϴCi
ϴCo
P2
évaporateur

θF
ϴVi
ϴVo
Energie
électrique Ee
puissance Pe

T(mm) 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
p1
condenseur

θC
ϴCi
ϴCo
P2
évaporateur

θF
ϴVi
ϴVo
Energie
électrique Ee
puissance Pe
Que constate-t-on ?
Au bout de trente minutes, arrêter le fonctionnement de la pompe à chaleur en déconnectant la boite
de raccordement du secteur.
Évolution de la température en fonction du temps
Tracer sur un même graphe les deux courbes θF = f(t) et θC = f(t).
Conclusion ?
On se propose de calculer l'efficacité réelle (ou indice de performance) pour chaque intervalle de
temps Δt = 1 min.
A chaque instant, la quantité de chaleur dQC cédée par le fréon au réservoir d'eau chaude est opposée à
la quantité de chaleur dQ reçue par l'eau :
dQ = m ceau dθC avec m = 4 kg, ceau = 4,18.103 J.kg-1.K-1
Dans le même esprit, la puissance électrique apportée s’exprime par :

La puissance thermique reçus par la source chaude s’exprime par :

15
L'efficacité réelle est donc le rapport :

Créer les variables convenables.


Dresser un tableau des résultats.
Évolution de l'efficacité η en fonction des températures
Tracer la courbe η = f(θC-θF).
Conclure.
Comparaison de l'efficacité réelle η avec l'efficacité idéale η ma x
Pour une pompe à chaleur fonctionnant de façon idéale, donc réversible, entre une source froide à la
température TF (en K) et une source chaude à la température TC (en K), on aurait :

Dresser un tableau des valeurs et tracer la courbe correspondante, en la superposant à la courbe


η = f(θC-θF).
Conclure.

16

Vous aimerez peut-être aussi