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Table de matières
Ecole nationale Département de Génie
d’ingénieurs de Monastir Energétique
nécessairement identifier les différentes courbes par des symboles, traits ou couleurs
Rédaction d’un compte rendu de Travaux Pratiques différents.
Un compte-rendu de Travaux Pratiques doit impérativement comporter ces quatre étapes : Les points de mesures seront représentés sous la forme de symboles (points, croix, carrés,
losanges, ...) tandis que les évolutions théoriques ou les résultats de calculs seront
1. Introduction représentés par des lignes continues (traits, pointillés, ...). Il ne faut pas hésiter à employer
des couleurs pour distinguer les différentes courbes. Les erreurs de mesures seront reportées
L’introduction doit exposer de façon générale le cadre du TP. Elle ne doit pas reprendre sous la forme de barres d’erreur sur les points de mesure. Si l’erreur est constante pour tous
l’introduction du texte de TP, mais replacer le sujet dans son contexte. Cette partie du les points, elle peut être donnée uniquement dans le titre de la figure.
compte-rendu doit également mettre en évidence les objectifs des manipulations et les
différentes étapes pour y parvenir. Il est inutile de recopier le texte de TP ou les schémas. 3.3. Commentaires
2. Etude Théorique Le texte du compte-rendu doit comporter le développement des calculs et les résultats
numériques qui sont demandés dans le texte du TP. Chaque figure doit faire l’objet d’un
Elle doit comporter les formules analytiques essentielles utilisées dans la manipulation ainsi commentaire qui doit commencer par le descriptif des axes et des courbes. Par exemple, « la
que la réponse aux questions posées dans la partie théorique avec les détails, s’il y en a lieu. figure 3 représente l’évolution de la vitesse axiale en fonction de la direction radiale, pour
trois débits différents ». Il faut être précis dans l’emploi du vocabulaire et utiliser toujours le
3. Etude Pratique même terme pour la même grandeur physique, même si cela provoque des répétitions.
On commentera également les écarts qui peuvent apparaître dans la comparaison entre les
3.1. Calculs mesures et la théorie. Les réponses aux questions qui sont posées par le chargé de TP feront
l’objet d’un commentaire écrit. Par contre, il est inutile de recopier l’ensemble du texte ou des
Lorsqu’on vous demande un développement analytique, on fera attention à bien distinguer équations.
l’expression littérale de l’application numérique. Vérifier que ces expressions littérales sont
homogènes à la grandeur physique recherchée avant de faire l’application numérique.
Pour éviter un certain nombre d’erreurs dans les conversions d’unité, il est fortement conseillé 4. Conclusion
d’effectuer les applications numériques en utilisant des unités SI
La conclusion a pour but de faire la synthèse de façon concise des principaux résultats
obtenus au cours du TP. Les problèmes qui ont été rencontrés en cours de manipulation
3.2. Tableaux et Figures peuvent être mentionnés à ce niveau. Enfin, on évoquera les perspectives ou les applications
générales du TP.
On doit dresser les tableaux des mesures expérimentales effectuées.
Les figures doivent présenter les résultats des mesures. Il est toujours préférable de tracer
une courbe plutôt que de se contenter d’un tableau de valeurs, qui ne permet pas une bonne
interprétation des résultats. Par ailleurs, quand il vous est demandé de comparer plusieurs
séries de mesures, ou de comparer des mesures avec une théorie, il faut tracer l’ensemble des
résultats sur une même figure.
Le choix des échelles doit être dicté par une règle de simplicité. Lorsqu’une courbe est tracée
à la main, il faut choisir de préférence un multiple de 2 ou de 5 carreaux. Par exemple, pour
-1 -1
représenter des vitesses, on peut prendre 2 carreaux pour 10 m.s ou 5 carreaux pour 10 m.s ,
-1
mais jamais 3,5 carreaux pour 10 m.s .
Chaque figure doit posséder un titre global et un numéro. Les titres des axes des abscisses et
des ordonnées doivent figurer et donner la grandeur représentée, par exemple la vitesse V,
-1
ainsi que son unité, par exemple (m.s ). Si la grandeur est sans dimension, il convient de le
préciser (−). Lorsque plusieurs courbes sont reportées sur la même figure, une légende doit
Manipulation 1-A : A
T1 T2
A B M (TM) N (TN)
FABRICATION ET ETALONAGE D'UN (T) (T)
B
THERMOCOUPLE Effet PELTIER Effet THOMSON Effet SEEBECK
La température est une grandeur physique liée à la notion immédiate du chaud et du froid. On définit sensibilité thermique ou pouvoir thermoélectrique d'un thermocouple par :
Elle est une variable d'état intensive. Sa valeur détermine, avec celle de la pression, l'état des e = dE/dT [µV/°C], e varie entre 6 et 80 µV/°C.
corps purs. Il existe différentes techniques pour mesurer la température à savoir, thermomètre,
Le thermocouple le plus précis est constitué de platine et d'un alliage platine (+ 10% de
thermocouple, pyromètre ...etc.
rhodium); sa sensibilité est de l'ordre de 10 microvolts par degré.
Dans cette manipulation, on s’intéresse à la mesure de la température par deux thermocouples. Conducteur A
Pour cela, un thermocouple de type T et un thermocouple de type K seront fabriqués, ensuite
ils seront étalonnés à l’aide d’un bain d’étalonnage afin de pouvoir déterminer le coefficient Conducteur B
de correction de chacun d’eux par rapport à la température réelle.
1. Rappels théoriques :
Dans un circuit fermé constitué de deux conducteurs de nature différente, il circule un courant
lorsqu'on maintient entre les deux jonctions une différence de température. Ce phénomène est Chaud Froid
en relation avec les trois effets thermoélectriques dans les métaux.
Figure 2 : Principe du thermocouple
1.1. Effetcs thermoélectriques :
Effet PELTIER : A la jonction entre deux conducteurs A et B différents, mais à même
température T, apparaît une f.e.m. qui ne dépend que de la nature de A et B (voir figure1). 1.3. Types de thermocouples les plus courants : nature des conducteurs et normes.
Effet THOMSON : Entre deux points M et N d'un même conducteur homogène, placés à
Il existe différents types de thermocouples, correspondant chacun à une gamme de
des températures différentes, s'établit une f.e.m (voir figure1).
température. Dans le tableau 1, on donne la définition de quelques thermocouples suivant les
Effet SEEBECK : Deux métaux A et B, différents, soudés entre eux à leurs deux normes internationales. Il est possible de reconnaitre le type d'un thermocouple à l'aide de la
extrémités et placés dans des températures différentes. Ils constituent un couple couleur de la gaine des fils métalliques permettant la connexion.
thermoélectrique, siège d'une f.e.m. résultant des effets superposés de Peltier et de
Thomson (voir figure1).
C° à 0 °C
CONSTANTAN - sur l’exactitude sont plus larges, la méthode par comparaison est alors préférable.
FER + 50,38
- Etalonner un capteur par comparaison consiste à le placer dans une enceinte dont la
-210 à
J 2,2% à 0,75% température uniforme et constante est mesurée à l’aide d’un capteur étalon, pris comme
1200°C à 0 °C
CONSTANTAN -
usuels
référence.
CHROMEL +
-270 à 39,45 - Etalonner un capteur par la méthode des points fixes consiste à le placer dans une enceinte
K 2,2% à 0,75% dont la température uniforme et constante est définie par l’équilibre thermodynamique
1372°C à 0 °C
ALUMEL -
entre différentes phases d’un corps pur.
CHROMEL + 58,67
-270 à Parmi les dispositifs qui permettent d’étalonner un capteur de température on cite les capteurs
E 1,7% à 0,5%
1000°C à 0 °C étalons, les cellules points fixes de température, les fours et les bains d'étalonnage.
CONSTANTAN -
PLATINE-RHODIE 13 % + 11,36 2. Description du dispositif expérimental :
Thermocouples à base de
dernier contient un caisson (1) dans lequel est plongé un échangeur en serpentin (2) qui
PLATINE-RHODIE 10 % + 10,28
S -50 à 1768°C 1,5% à 0,25% permet de maintenir une température constante du liquide (eau) qui ce trouve dans le caisson.
PLATINE - à 600 °C Le thermocouple sera plongé dans le caisson (1), la température du fluide sera lue sur
PLATINE-RHODIE 30 % + l’afficheur (3), alors que celle du thermocouple sera mesurée par le thermomètre numérique.
5,96
B 0 à 1820°C 0,5%
à 600°C
PLATINE-RHODIE 6 % - 3
Tableau 1 : Types de thermocouples les plus courants
NB :
1
Alumel est un alliage composé de 95% de nickel, 2% d'aluminium, 2% de manganèse et 1%
de silicium.
Chromel est un alliage composé de 80% de nickel et 20% de Chrome. 2
Constantan est un alliage de cuivre et de nickel. Ces deux derniers étant deux métaux
parfaitement isomorphes, ils sont donc miscibles à l'état liquide en toutes proportions. Ces
deux métaux peuvent également former un alliage par simple diffusion sans passer par la
phase liquide. Constantan est le nom générique des alliages de cuivre et de nickel et ne donne
pas un pourcentage précis des deux métaux. Le Constantan utilisé dans les thermocouples de
type T (Cuivre/Constantan) n'est pas le même que celui des thermocouples de type J
(Fer/Constantan).
Il existe d'autres types de thermocouples, comme ceux à base de Tungstène (W) allié avec du
Rhénium (Re) pour le rendre un peu plus malléable. Ils sont utilisés pour les très hautes
températures dans le vide ou en atmosphère inerte. Ce sont les type C (W-5%Re/W-26%Re),
type D (W-3%Re/W-25%Re) et type G (W/W-26%Re).
Figure 3 : Le bain d’étalonnage d’un thermocouple.
1. Caisson, 2. Echangeur, 3. Afficheur
3. Manipulation :
La fabrication consiste en premier lieu à choisir deux fils des métaux appropriés aux
thermocouples considérés. Les deux fils doivent être isolés et dénudés côté "soudure", pour
être torsadés toute en faisant une toute petite épissure. Ensuite on fait fondre cette épissure
pour réaliser la soudure thermocouple à l’extrémité. La soudure à l'extrémité est facultative.
Elle permet de stabiliser la jonction, et la rendre, pour un certain temps, insensible à
l'oxydation. Ainsi le thermocouple est prêt pour être étalonné.
L’échelle Celsius est la même, car elle remplace l’échelle des centigrades dans la
Manipulation 1-B : thermométrie moderne. Le zéro ayant été remplacé par: 0.01° Celsius (0.01°C) au point
triple
METHODES DE MESURE ET D’ETALONNAGE
1.3. thermomètre en verre/ thermomètre de pression de vapeur/ thermomètre bilames
DES TEMPÉRATURES pour la mesure de température
1. Rappels théoriques : Les thermomètres de pression de vapeur utilisent le rapport fixe entre la pression et la
1.1. Température température qui existent quand un liquide et sa vapeur (la vapeur et le liquide seulement,
aucun gaz supplémentaire comme l'air) sont contenus dans un récipient fermé. La pression et
La température est un concept difficile à comprendre et la décrire comme étant l’état chaud ou la température dans ces circonstances suivent un rapport qui peut se répéter et qui est une
froid d’un corps n’est pas suffisant, à partir du moment où il faut entreprendre des mesures. propriété de la matière. Le liquide choisi pour l'application dépendra de la gamme de
Techniquement, elle est définie comme étant comme l’intensité d’une activité moléculaire. température à mesurer. Les indicateurs de pression de vapeur typiques se composent d'un
Cela signifie que l’augmentation de la température dans un matériau est le résultat de la bulbe en métal, partiellement rempli du liquide, qui est raccordé à l'élément détectant d'un
vibration de ces molécules. La température d'un corps "froid" s'élève par l'introduction calibre de Bourdon (l'indicateur de pressions). L'espace au-dessus du liquide est rempli de la
d'énergie qui augmente la vibration des molécules, c'est-à-dire que le corps devient plus vapeur du liquide, dont la pression est affichée sur le calibre de Bourdon. L'indicateur de
chaud. pression est calibré directement en unités de température correspondant à la pression
En termes plus simples, la température d'un corps est la mesure du potentiel thermique de ce équivalente de la vapeur.
corps et détermine si l'énergie est fournie ou rejetée par le corps quand celui ci entre en
contact avec un corps ayant une température différente. Les corps ayant la même température c- Thermomètre bilames
sont en équilibre et il n'y a pas d'échange d'énergie.
L'expansion des solides peut être utilisée pour mesurer la température, mais la mesure directe
1.2. Echelle de Température et Points Fixes : est peu réaliste en raison des très petits mouvements impliqués. Pourtant, si deux fines lames
de métal, ayant différents coefficients d'expression linéaire, sont machinalement attachées
La température diffère de propriétés comme la longueur, la masse et le temps et ne peut pas
ensemble, elles formeront une bande qui se plie de façon significative quand elle est chauffée.
être mesurée par comparaison avec les normes de base. En créant une échelle de mesure des
températures, il faut utiliser un état de matériel facilement reproductible. La température à On appelle cette combinaison, une bande bilame et la sensibilité peut être augmentée en
laquelle cet état se produit est appelé “point fixe” et il est possible de créer une échelle faisant enroulant la bande dans une spirale. Une extrémité de la bande est fixée et une flèche est
référence à ces points. attachée sur l'autre extrémité. Une échelle linéaire peut être obtenue par le choix convenable
des métaux. Ce type de thermomètre est très robuste et a beaucoup d'applications dans
Par exemple, l’échelle de centigrade est basée sur les points auxquels (l’eau pure) la glace l'industrie où la précision de mesure n'est pas importante.
fond et l’eau pure bout (pression atmosphérique normale). Le point de glace est fourni par la
valeur 0° centigrade et le point d’ébullition par 100° Centigrade; l’éventail entre ces deux
1.4. Effets thermoélectriques :
points se divise par tranches de 100 parts égales.
Effet PELTIER : A la jonction entre deux conducteurs A et B différents, mais à même
Le développement moderne de la thermométrie indique que le point de glace peut se température T, apparaît une f.e.m. qui ne dépend que de la nature de A et B (voir figure1).
substituer par un point triple de l’eau. Le point triple de l’eau est un état facilement Effet THOMSON : Entre deux points M et N d'un même conducteur homogène, placés à
reproductible d’eau pure en un mélange de glace, liquide et de vapeur en équilibre. La des températures différentes, s'établit une f.e.m (voir figure1).
température du point triple est de 0.01°Celsius.
Effet SEEBECK : Deux métaux A et B, différents, soudés entre eux à leurs deux 1.6. La thermistance
extrémités et placés dans des températures différentes. Ils constituent un couple Un inconvénient évident de la sonde de platine est le fait qu'elle utilise un métal précieux (et
thermoélectrique, siège d'une f.e.m. résultant des effets superposés de Peltier et de dorénavant cher). Cela rend la sonde relativement chère. De plus les instruments
Thomson (voir figure1). électroniques nécessaires sont également relativement chers. L’autre instrument qu’on utilise
de la même manière que la sonde PT100, est la thermistance. C’est une petite résistance
A
M (TM) N (TN)
T1 T2 possédant les mêmes caractéristiques que le PT100, car sa résistance change avec la
A(T) B(T)
température. Cependant le changement de résistance n’est pas linéaire, mais a une gamme
B plus importante que le PT100. De plus. Les thermistances peuvent avoir une résistance
Effet PELTIER Effet THOMSON Effet SEEBECK positive ou négative, selon la température.
En raison de leur faible coût, on les retrouve souvent dans les thermostats électroniques.
Figure 1 : Les trois effets thermoélectriques
2. Manipulation :
Principe du thermocouple : 2.1. Description du dispositif expérimental:
La console contient un certain nombre d’instruments, connecteurs ronds DIN et des bornes de
Un thermocouple est un couple thermoélectrique. Il est constitué de deux conducteurs A et B 2mm. Ils s’utilisent conjointement avec les capteurs fournis et le jeu de câbles de 2mm pour
formant deux jonctions aux températures T1 et T2 ; il délivre une f.e.m. qui dépend des 2 étudier les différentes méthodes électroniques pour mesurer la température. Dans la console se
conducteurs A et B et des températures T1 et T2 des deux jonctions. Celles-ci sont appelées trouvent également un amplificateur de tension et une source de courant constant qui serviront
respectivement : pendant les expériences.
Soudure chaude : Jonction de l'ensemble thermocouple soumis à la température à Nous livrons également un chauffe plaque (25) et un gobelet en acier qui serviront aux
mesurer : c'est la jonction Capteur. étudiants comme source alternative de température. La source électrique du chauffe plaque est
Soudure froide : Jonction de l'ensemble thermocouple maintenu à une température connue fournie grâce aux bornes supplémentaires (22,23) à l’arrière de la console.
ou à 0 °C: c'est la jonction Référence. Pour une question de sécurité, il existe un disjoncteur (RCCB) (21) à l’arrière de la console. Il
isolera l’unité de la source électrique en cas de différence de plus ou moins 30mA, comme en
On définit sensibilité thermique ou pouvoir thermoélectrique d'un thermocouple par : cas de fuite. Sur le panneau central, l’interrupteur principal (1) est à la fois un disjoncteur
e = dE/dT [µV/°C], e varie entre 6 et 80 µV/°C. miniature et un interrupteur.
Le thermocouple le plus précis est constitué de platine et d'un alliage platine (+ 10% de
rhodium); sa sensibilité est de l'ordre de 10 microvolts par degré.
Conducteur A
Conducteur
Chaud Froi
Figure 2 : Principe du thermocouple
Température
(°C) Température (°C)
E-thermocouple Résistance Résistance
Thermomètre Thermomètre en
(mv) Platine (Ω) Thermistance (Ω)
Etalon verre
Raccordez les deux prises ROUGES des thermocouples dans les douilles rouges et
Noires de l'entrée de l'Amplificateur. Raccordez la sortie de l'amplificateur à l'arrivée
du Voltmètre en utilisant un câble rouge et Noir (de nouveau rouge avec rouge et Noir
avec Noir comme montré ci-dessus).
Placez un des thermocouples dans le thermo et le deuxième dans l'eau du gobelet.
Observez l'écran du millivoltmètre. S'il affiche une valeur NÉGATIVE, inversez la
position des deux thermocouples. En raison du mélange d'eau glacée dans le thermo,
on sait qu'un raccord reste constant à 0°C.
Prenez le multimètre fourni, puis introduisez la sonde rouge dans une des deux bornes
rouges et la sonde noire dans une des deux bornes noires.
2.4 Effet de résistance de câble impédance volt métrique pour les mesures des
thermocouples
a- Connexion avec Deux fils On pourra prendre note de la tension si on remet la sonde PT100 dans l’eau bouillante
Pour simuler l’effet de cette résistance sur la prise de mesure de la sonde PT100, deux (100°C) et sur le millivoltmètre.
résistances ayant cette valeur sont reliées au câble de résistance Blanc (8). Calculer la résistance de la sonde correspondante. Interpréter
Reconnectez la sonde PT100 à l’aide d’une paire supplémentaire de fils rouges et noirs
comme indiqué ci-dessous.
On pourra prendre note de la tension si on remet la sonde PT100 dans l’eau bouillante
(100°C) et sur le millivoltmètre (6)
Calculer la résistance de la sonde correspondante. Interpréter
Des poids sont maintenant ajoutés dans des incrémentations recommandées, et à chaque
incrémentation la lecture d'indicateur de pression est observée. Un ensemble semblable de
résultats est alors pris avec des poids décroissants. Pour que le piston ne se colle pas aux
parois du cylindre, il est recommandé de tourner le piston doucement tandis que l'indicateur
de pression est lu.
Figure 1 : Dispositif expérimental La pression statique due à la masse M’ kg (la masse du piston m est inclue) appliquée par le
piston est donnée par :
M 9.81
p 10 3 kN / m 2 M = M’ + m
A
Le manomètre de pression type bourdon présenté par la figure 2 a un cadran transparent par
lequel la construction peut être regardée. Il consiste essentiellement en un tube à parois
minces de section transversale ovale, qui est plié sur un arc circulaire entourant un arc
d’environ 270 degrés. Il est tenu rigidement de l’extrémité, où la pression est admise. L'autre
- Tracer la pression lue par le manomètre ainsi que l’erreur commise en fonction de la
extrémité est libre pour se déplacer. Quand la pression est appliquée, le tube tend à se
pression réelle et ce pour les deux cas de pressions croissantes et décroissantes.
redresser, de sorte que l'extrémité libre se déplace légèrement. Ce mouvement actionne un
mécanisme qui fait tourner un indicateur autour du cadran gradué, le mouvement de - commenter
l'indicateur étant proportionnel à la pression appliquée.
1. Introduction
x
La viscosité dynamique représente la contrainte de cisaillement nécessaire pour produire un
gradient de vitesse d'écoulement d'une unité dans la matière. Lorsque la viscosité augmente, la
capacité du fluide à s'écouler diminue. Pour un liquide, la viscosité tend généralement à O
z
diminuer lorsque la température augmente. La viscosité cinématique est le quotient de la
viscosité dynamique par la masse volumique du fluide. La viscosité ralentit le mouvement du y
liquide au voisinage des parois. On s’intéresse dans notre étude aux seuls fluides (réels)
newtoniens, et plus particulièrement aux liquides. Les fluides newtoniens reposent sur les Figure 1 : Profil de vitesse pour un écoulement visqueux.
hypothèses suivantes :
Les équations de Navier-Stokes, appliquées à une particule se déplaçant parallèlement à l’axe
- Les propriétés du fluide sont identiques pour tous les observateurs, quels que soient les Oz, s’écrivent comme suit :
systèmes d’axes qui les transportent ;
- Le fluide est entièrement dénué d’élasticité (il n’a donc aucune "mémoire" du passé) ;
dP
- Le fluide est homogène ; 0
- Le fluide est isotrope (il a les mêmes propriétés dans toutes les directions) ; dx
- Les contraintes sont des fonctions linéaires des taux de déformation. dP
0
dy
Plusieurs appareils permettent la mesure de la viscosité dynamique des fluides. On peut citer : w 1 P
w w
z z
- Le viscosimètre de Couette (ou viscosimètre rotatif), qui comporte un cylindre rempli
du liquide à étudier, dans lequel est immergé un cylindre plein, entraîné de l’extérieur
Avec :
par un mécanisme permettant la mesure du couple. Le couple d’entraînement de ce
cylindre est proportionnel à la viscosité dynamique, à la vitesse de rotation et à une
P : pression sur la particule
constante propre de l’appareil. Le viscosimètre de Couette donne une mesure directe
υ : viscosité cinématique du fluide
de la viscosité dynamique par mesure d’une déviation d’angle.
ρ : masse volumique du fluide
- Le viscosimètre à chute de bille, qui utilise la mesure de la vitesse limite de chute
Δ : opérateur Laplacien
d’une sphère de diamètre D et de masse volumique ρ’ dans un liquide de masse
volumique ρ, suffisamment visqueux pour que cette vitesse soit faible et soit dans le
L’équation de continuité donne :
domaine d’application de la loi de Stokes.
- Le viscosimètre à capillaire, qui sera utilisé dans cette manipulation. Il permet de
w
mesurer la viscosité dans le domaine des écoulements permanents laminaires de 0
fluides incompressibles. Ce type d’appareil permet l’étude des écoulements de z
Poiseuille et la mesure des viscosités dynamiques de liquides maintenus à température
constante. Cette mesure se fait à partir du relevé d’une pression et d’un temps de débit. L’équation du mouvement (en négligeant les forces de pesanteur) s’écrit comme suit :
L’utilisation de ce viscosimètre à capillaire n'a de sens que pour les liquides newtoniens
dont la viscosité est constante à température constante, quelle que soit la vitesse de 1 dP
w
cisaillement. dz
Avec :
μ= ρ υ : viscosité dynamique
1/ 4
On obtient : 8 L Q
R
P
A R 2 r2
w 1
4 R 2 Etude de la viscosité dynamique d’un fluide
L’autre terme de l’équation donne :
Après étalonnage d’une conduite et vérification du modèle d’écoulement (écoulement
P=A z + b laminaire de Poiseuille), on peut étudier la viscosité dynamique d’un fluide quelconque par la
relation d’ANDRADE :
Ce qui donne pour une conduite de longueur L où règnent des pressions P1 à l’entrée et P2 à la
sortie :
A e B /T
P2 P1 P A B /T
A
L
L Or donc e
A est proportionnel à la perte de charge dans la conduite. L’expression de la vitesse s’écrit :
En passant au logarithme on obtient :
2 2
P R r A B
w 1
L 4 R 2 ln ln
T
Le débit dans une section quelconque de la conduite s’écrit : Si l’on se situe dans un intervalle de température correct (variant entre 20°C et 40°C), la
masse volumique est sensiblement constante, d’où :
R
R 4 P D 4 P
Q 2 rw dr
8 L 128 L B
0 ln K
T
La contrainte de cisaillement sera :
1
La courbe ln =f sera donc bien une droite.
dw P r T
dr L 2
4. Manipulation ATTENTION !
Quelques précautions doivent être suivies pour l’utilisation du viscosimètre à capillaire :
4. 1. Principe de fonctionnement
Enceinte pressurisée
Le fluide d’étude est contenu dans une enceinte pressurisante et thermostatée qui est Remplir l’enceinte pressurisée du liquide à tester. Le niveau doit être à 1cm au dessous du
démontable et placée au-dessus d’un agitateur magnétique. Le maintien de la température du maximum. Il ne devra pas descendre au cours de la manipulation à moins de 3cm de ce
fluide est assurée dans cette enceinte par un serpentin de circulation d’eau à température maximum.
régulée au 1/10°C, et par l’action de l’agitateur magnétique. De plus le capillaire de mesure
est placé dans un manchon thermostaté par la circulation d’eau autre que celle de l’enceinte Mise en pression de l’appareil
pressurisée pour garantir une température constante pendant tout le passage du fluide dans le Le régulateur de pression doit être en position circuit fermé, c'est-à-dire le volant de
capillaire. manœuvre dévissé à fond. L’air comprimé est déjà connecté à l’arrière de l’appareil. Au cours
- la mesure de la température du fluide est assurée par un thermomètre des manipulations, une pression supérieure à la capacité du manomètre chasserait le mercure
- la pressurisation est obtenue à partir d’une alimentation en air comprimé dans une bouteille située à l’intérieur de l’appareil.
- la pression appliquée au fluide est mesurée par un manomètre à mercure
- après avoir traversé le tube capillaire, le fluide est dirigé dans une pipette graduée, Une surpression peut également casser l’enceinte pressurisée.
dont le remplissage permet de calculer le débit par simple chronomètrage.
4. 3. Conduite de l’expérience
4. 2. Description du viscosimètre
Le tube capillaire et le liquide à étudier ayant été mis en place, on procède comme suit :
Le bain thermostaté qui régule la température du fluide dans l’enceinte pressurisée et celle du - Régulation d’eau
tube capillaire, permet de faire varier la température du fluide étudié. Dans le cadre de cette - Puissance 750W, gamme de la température : ambiante à 80 °C
manipulation, on va étudier la variation de la viscosité de l’eau en fonction de la température. - Agitateur magnétique
Faites varier la température de consigne de 20°C à 40°C par pas de 2°C. Pour chaque - Thermomètre, gamme de 0 à 110°C
température utiliser 4 valeurs différentes de ΔP selon le tableau suivant :
Température (°C) ΔP (mmHg) ΔP (Pa) temps (s) Débit (m3/s) Mesure de débit
. Tableau 1
. Viscosité dynamique de l’eau distillée liquide
. Température (°C) 10 20 30
. μ (centipoises) 1.31 1.006 0.8
.
.
. Masse volumique moyenne de l’eau distillée (température entre 20 et 40°C): 998 kg/m3
40 1 mmHg= 133.32 Pa
- Sur le même graphe tracer les séries de courbes Q=f (ΔP) pour chaque température.
Déterminer les valeurs de μ correspondantes.
- Tracer la courbe μ=f(T).
1
- Construire la courbe ln =f .
T
- Vérifier que l’on obtient une droite conformément à la relation d’ANDRADE.
- Déterminer les constantes A et B figurant dans cette relation à partir de la
1
courbe ln =f .
T
Lorsque un processus thermodynamique s’effectue au sein d’un système sans que de la A partir de (9), la pression dans (12) est remplacé par P = k/Vγ et le travail est donné par :
chaleur est échangée avec le milieu extérieur, ce processus est dit adiabatique. Ceci peut se
P1V1
produire dans le cas où le système est parfaitement thermiquement isolé de l’extérieur ou lors
d’un processus s’effectuant très rapidement de manière à ne pas avoir suffisamment de temps
W
1
1
V2 V2
1
(14)
pour échanger de la chaleur avec l’extérieur.
Considérons un système fermé constitué de n moles d’un gaz parfait. Soit T la température du
gaz, P sa pression et V le volume qu’il occupe. Ce système subit une détente ou une
compression adiabatique.
Le premier principe de la thermodynamique s’écrit :
dU Q W (1)
ou encore :
Q nC v dT PdV 0 (2)
où Cv est la capacité thermique à volume constant.
L’équation d’état du gaz parfait donne :
PV nRT (3)
3. Description de l’appareil
L’interface PASCO CI-6400 Science Workshop 500 représentée sur la figure 3 est une
L’appareil est schématisé sur la figure 1. Il est constitué d’un piston (a) en plastique interface d’ordinateur pour l’acquisition des données conçue pour le logiciel DataStudio.
acétylique qui est conduit manuellement en monté ou en descente dans un cylindre acrylique Elle est alimentée en électricité à l’aide d’un adapteur 9V AC et liée à l’ordinateur à l’aide
(b) (voir figure 2). Ce cylindre est rempli d’un de plusieurs gaz possibles tels que le d’un câble fourni avec l’appareil.
monatomique argon, le diatomique azote, le triatomique CO2, etc. Le cylindre est empli et
vidé à travers les robinets (c). Un potentiomètre linéaire (d) est monté au périphérique du
piston pour indiquer sa position. Une source à faible voltage, tel que 5 V de l’ordinateur, est
appliquée au potentiomètre. Le voltage de la brosse du commutateur (e) est utilisé pour
indiquer la position du piston et donc le volume du gaz.
La base acétylique (f) qui limite le fond du cylindre porte deux capteurs. Un capteur de
pression solide est scellé contre la surface de la base du cylindre. L’élément actif du capteur
est un dispositif peuso-résistive. L’élément (g) est une sonde de température dont l’élément
actif est un fil de nickel extrêmement fin de très haute conductivité thermique.
Le circuit électronique est constitué de deux amplificateurs avec sources d’excitation. Ce
circuit électronique doit être actionné à l’aide d’un approvisionnement externe de 10V DC ou
une batterie de 9V.
Le cylindre est gradué en millimètre (h) pour faciliter la mesure directe des positions initiale
et finale du piston pour les utiliser dans les calculs ou dans le calibrage de l’acquisition des
données du volume.
Remarque : La sonde de température (g) et le commutateur (e) sont extrêmement fragiles.
Figure 3: Interface PASCO CI-6400 Science Workshop 500.
4. Installation Dans cette expérience un gaz confiné dans le cylindre est comprimé très rapidement de
manière à ne pas laisser du temps au gaz pour céder de la chaleur au milieu extérieur (en
Connexion du voltage réalité une très faible quantité de chaleur traverse la paroi mais le processus peut être
Connectez une batterie 9V dans le compartiment de la batterie situé du côté avant de la boîte considéré adiabatique).
électronique ou une source de voltage externe. La source d’approvisionnement externe
d’énergie doit fournir un voltage continu inférieur à 15V. Un commutateur permet de choisir Comprimer rapidement le gaz, regarder les graphes de variation de la hauteur, de la
soit la batterie (ON/OFF), soit la source externe (OFF/ON). Si vous utilisez une batterie, température et de la pression sur l’ordinateur. Recopier les valeurs dans le tableau de mesures
vérifiez que l’indicateur est en OFF lorsque l’appareil n’est pas utilisé. et compléter le calcul.
Connexion des câbles des signaux
Le câble de signal du capteur de volume (le potentiomètre linéaire) est attaché de manière Temps (s) H (cm) V (m3) T (°C) P (kPa) Ln V Ln P
permanente à la base du cylindre. Connectez la prise du câble de volume au canal A de
l’interface 6500. Utiliser les câbles fournis avec l’appareil pour connecter les ports de sortie
des capteurs de température et de pression aux canaux B et C respectivement.
Taux de compression
Placez les limiteurs de position du piston pour assurer le taux de compression désiré. Le taux
de compression maximum ne donne pas obligatoirement de meilleurs résultats.
voltage valeur
Point maximal 0.403 50
Point minimal -0.258 14.5
5. 2. Prise de mesure
Avant chaque expérience enlever les limiteurs de position, ouvrir les robinets et faire remplir
à nouveau le cylindre d’air. Répétez ce processus au moins 9 fois en finissant avec un cylindre
plein. Fermez les deux vannes avant de procéder à l’expérimentation. Si au cours de
l’expérience une quantité de gaz s’échappe, simplement ajoutez plus.
Pour démarrer une expérience, appuyer sur le bouton « start » juste au moment de l’action sur
le levier. Arrêter juste après avoir terminé l’action.
On se propose de vérifier la relation P1V1 P2V 2 , de déterminer la valeur de γ du gaz utilisé
et de mesurer la quantité de travail utilisée pour comprimer le gaz d’une manière adiabatique.
l’écran est de 0,2 cm, alors la hauteur mesurée devient h = 6,3 ± 0,1 cm – 0,6 ± 0,1 cm = 5,7 ±
Annexe : 0,2 cm. L’oscilloscope, étalonné avec une précision de 3%, étant opéré sur l’échelle de 0,2
CALCUL D’INCERTITUDE V/cm, alors le résultat de la mesure est V = 1,14 ± 0,07 V où la contribution de l’étalonnage à
l’incertitude est de ±0,03 V et celle de la lecture est de ±0,04 V.
Toute mesure expérimentale comporte une incertitude. On ne peut rapporter des résultats Instrument avec affichage numérique
expérimentaux sans présenter l’incertitude qui leur est associée. Cela permet d’établir De nos jours, il est très fréquent d’utiliser des instruments de mesure qui présentent les
confiance en leurs valeurs et en la validité des observations ou conclusions basées sur leurs résultats de façon numérique, que ce soit sur un affichage ou sur un écran d’ordinateur. Le
résultats Par exemple, on ne peut affirmer si un certain paramètre augmente ou diminue problème de lecture mentionné à la section précédente devient donc caduc. La valeur mesurée
lorsqu’un autre augmente, si la variation mesurée est plus petite que l’incertitude de la est alors directement la valeur lue, sans erreur de lecture. Il faut donc se fier au manufacturier
mesure. pour estimer l’incertitude. Ce dernier offre typiquement une formule qui permette d’estimer
Le calcul d’incertitude, dans la « vraie vie », ne doit pas intervenir en dernier lieu du calcul l’incertitude en tenant compte de la précision de l’étalonnage et de l’erreur causée par le
comme c’est le cas dans les travaux dirigés. Une estimation de l’incertitude des paramètres à traitement qu’il a appliqué pour obtenir la valeur mesurée:
mesurer fait partie de la planification de l’expérience et doit assister dans le choix des ±∆= ±(précision de l’étalonnage + l’unité du chiffre le moins significatif)
instruments et des méthodes de mesures. En effet, il serait inadéquat d’investir temps et argent Par exemple, un voltmètre, dont le manufacturier indique une précision de l’étalonnage de
dans une expérience pour découvrir à la fin du travail que les résultats sont non-concluants à 0,1%, avec affichage numérique, mesure un voltage de 4,89 V. L’incertitude sur cette mesure
cause de grandes incertitudes relativement aux variations ou aux valeurs à obtenir. égale à ± 0.015 V, où la contribution de l’étalonnage à l’incertitude est de ±0.005 V (0,1% de
On présentera ici les différentes méthodes usuelles qui permettent l’estimation de l’incertitude 4,89 V) et celle correspondant au chiffre le moins significatif de l’affichage est ±0,01 V.
de mesures directes et l’incertitude des résultats de mesure indirectes.
Il existe deux formes d'écriture pour l'incertitude : Estimation des incertitudes de mesures indirectes
i) Absolue : avec une unité de mesure, par exemple (2,1 ± 0,4) m. C’est cette écriture qui doit La méthode présentée dans cette section est appelée méthode de calcul différentiel. C’est la
être utilisée dans les tableaux présentant les mesures et les résultats. méthode adoptée ici. Il existe d’autres méthodes d’estimation, par exemple la méthode des
ii) Relative : sous forme de pourcentage, par exemple 21kg à 6%. Cette forme est parfois extrêmes, que nous ne présenterons pas.
préférable dans une discussion des résultats, dépendamment du genre de discussion. Considérons une variable Q dont la valeur dépend des paramètres x, y et z comme suit : Q =
Cependant, il faut faire attention et ne l’utiliser que lorsque le pourcentage a une signification q(x, y, z). Ces paramètres sont mesurés avec certaines incertitudes : x±∆x, y±∆y et z±∆z. Par
physique. Par exemple, 6% d’une masse de 21 kg représente une quantité de matière dont la conséquent, il y a une incertitude ∆Q sur la valeur de Q qui est donnée par
2 2 2
masse est égale à 1,26 kg, tandis que 6% de la température de 23˚C n’a aucune signification 2
q(x, y, z) q(x, y, z) q(x, y, z)
physique. (Q) x y z
x x, y, z y x, y, z z x, y, z
Estimation des incertitudes de mesures directes Cette méthode est basée sur une approximation utilisant une expansion en série de Taylor
Instrument avec lecture analogique dont on a gardé que les premiers termes. Il en découle qu’elle s’applique seulement lorsque
Une multitude d’instruments exige de l’expérimentateur qu’il fasse la lecture de la mesure sur les incertitudes sont faibles (typiquement <10%).
une échelle graduée. De tels instruments inclus, par exemple, une règle ou le vernier d’un pied
à coulisse (mesure de longueur), un thermomètre à mercure ou à alcool (mesure de
température), un chronomètre à aiguilles (mesure de temps), le cadran d’un galvanomètre
(mesure de courant), l’écran d’un oscilloscope (tension et temps), etc. Toute mesure qui est
faite sur un tel instrument résulte en une erreur de lecture. En pratique, on limite cette erreur à
la moitié de la plus petite division car généralement si la mesure est se situe entre deux
graduation, le maximum de doute qu’on peut avoir dans sa lecture est égale à la moitié de la
division. A cette erreur, on doit aussi ajouter l’erreur d’étalonnage de l’instrument.
L’incertitude de la mesure est donc la somme de ces deux erreurs:
±∆= ±(précision de l’étalonnage +½ de la plus petite division)
Deux situations expérimentales peuvent se présenter :
La première implique une mesure dont le résultat est directement la lecture. Par exemple, une
mesure typique de température, réalisée à l’aide d’un thermomètre à mercure, peut se lire
22,5˚C. Si l’étalonnage de ce thermomètre est garanti par le manufacturier à ±1˚C et que les
plus petites graduations sont de 0,5˚C, alors le résultat de la mesure devient T = 22,5 ± 1,2˚C.
La seconde situation implique une mesure dont le résultat est la différence entre 2 lectures.
Par exemple la mesure de l’amplitude d’une tension à l’aide d’un oscilloscope nécessite la
mesure de la position des minimum et maximum de tension sur l’écran. Le minimum est
positionné à 0,6 cm et le maximum est localisé à 6,3 cm. Puisque la plus petite division sur