Vous êtes sur la page 1sur 51

See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.

net/publication/371599045

TRAVAUX PRATIQUES DE MECANIQUE DES FLUIDES

Book · May 2023

CITATIONS READS

0 3,515

1 author:

M hamed Beriache
Hassiba Benbouali University, Algeria
49 PUBLICATIONS 375 CITATIONS

SEE PROFILE

All content following this page was uploaded by M hamed Beriache on 15 June 2023.

The user has requested enhancement of the downloaded file.


Université de Chlef

Faculté de Technologie

Dépt. de génie mécanique

Domaine : Sciences & Techniques


Filière : Génie Mécanique
Spécialité : Energétique
Niveau : Master I

Manuel Pédagogique de :

TRAVAUX PRATIQUES DE MECANIQUE


DES FLUIDES

Fait par :
Dr. BERIACHE M’hamed
Maître de conférences « MCA »

Année : 2020/2021
Préambule

Les travaux pratiques sont des développements des enseignements et doivent en


permettre une meilleure compréhension, mais aussi ils doivent être considérés comme une
initiation à l’activité dans l’entreprise : méthodologie, précision de la mesure, analyse et esprit
critique.

Avant la séance de TP, vous devez lire l’énoncé et savoir répondre aux questions : quel
est le système étudié ? Comment est-il constitué ? Que va-t-on mesurer, avec quels moyens et
dans quel but ? Quelle modélisation utilise-t-on et quelles sont les conclusions attendues ? Pour
permettre une meilleure compréhension, il vous est conseillé d’amener le cours et les TD
correspondant aux thèmes abordés. Les parties théoriques du TP doivent être faites avant la
séance pour vous permettre de vous consacrer pleinement aux mesures et à leur traitement.

Les séances de TP durent une heure et demie pendant lesquelles vous êtes susceptibles
d’être interrogés à l’oral sur votre préparation. Chaque étudiant sera interrogé et noté au
minimum une fois lors des 9 séances.

Les 9 notes de comptes rendus, la note d’interrogation orale et l’examen de TP vous


donnent une note qui constitue la note finale de la matière.

Le matériel mis à votre disposition pour les travaux pratiques est utilisé par un grand
nombre d'étudiants. Comme tout matériel, il est susceptible de se dégrader avec le temps, de
s'user, de tomber en panne ou de nécessiter des entretiens et des réglages. Il vous est demandé
de manipuler le matériel avec douceur et attention, et de signaler tout défaut nécessitant une
intervention technique afin de le garder en bon état.
Remarque : Attention, toute absence non justifiée (une absence se justifie par un certificat
médical, une convocation aux autorités ou à un examen, un certificat de décès) entraîne un 0
pour le TP non fait. Seul le 1/3 des TPs réalisé est justifiable.

1
Table des matières

1. Rédaction d’un compte-rendu de TP ………………………………………….…………01

2. Les erreurs et les incertitudes ……………………………………………….………...... 03

TP_01 : Mesure de débit ……………………………………………………….………......05

TP_02 : Mesure de viscosité des liquides ……………………………………….…………08

TP_03 : Etude du centre de poussée ……………………………………………………… 18

TP_04 : Statique des fluides ……………………………………………………………… 21

TP_05 : Ecoulement autour d’un obstacle ……………………………………………….. 24

TP_06 : Impulsion d’un jet ……………………………………………………….............. 26

TP_07 : Pertes de charge linaires dans un conduite cylindrique …………………………. 32

TP_08 : Etude de l’influence du champ de pression sur un palier hydrodynamique ……...38

TP_09 : Effet de l’inclinaison d’un patin plan sur la distribution de la pression …….........41

2
1. Rédaction d’un compte-rendu de TP

Objectif : Toute étude scientifique ou industrielle consiste en quatre phases :

1. définition et position du problème ;


2. définition de la méthodologie de travail ;
3. réalisation du travail ;
4. appréciation des résultats.
Cette structure doit se retrouver dans un compte-rendu de TP. Les phases 1 et 2 sont en général
définies dans le polycopié du TP donné à l’étudiant au préalable. Les objectifs du TP et la
procédure à suivre généralement sont bien présentés dans le texte du TP. La phase 3 est la phase
d’exécution qui, pour un travail expérimental, se décompose en une étape de mesure ou
d’acquisition de données et une étape de dépouillement. Ces deux étapes sont parfois éloignées
dans le temps car l’étape de mesure met en jeu du matériel et des installations avec des coûts
de fonctionnement élevés et aussi son temps est limité. Il est donc nécessaire de récolter et de
noter un maximum de renseignements sur les conditions expérimentales lors de cette étape de
mesure et d’acquisition pour pouvoir effectuer un dépouillement ultérieur. En ce qui concerne
l’étape de dépouillement, il est important d’indiquer le détail de la démarche suivie. Cela
permet, en cas d’erreur décelée en fin d’étude, à une personne extérieure d’apprécier et de
reproduire la démarche. La phase 4 est une phase de discussion et d’interprétation des résultats.
Souvent bâclée par les étudiants, elle est néanmoins primordiale. Elle permet de situer les
résultats vis-à-vis du problème posé et des objectifs visés et d’en déduire les conclusions
(validation des résultats, remise en cause des objectifs ou de la démarche, proposition de
nouvelles solutions). C’est à vous de le faire car vous connaissez le mieux la situation. Le
compte-rendu de TP doit être rédigé dans cet esprit. Tout doit y être consigné : les objectifs,
la démarche et les conditions expérimentales, les problèmes rencontrés, l’analyse des résultats
et les perspectives qui en découlent. Il doit cependant rester clair, simple et concis. En résumé,
le compte-rendu doit vous permettre de refaire seul le TP sans aide extérieure en un minimum
de temps.

3
Introduction :
L’introduction doit exposer de façon générale le cadre et le rôle du TP. Elle ne doit pas
reprendre l’introduction du texte de TP, mais rapporter le sujet dans son contexte (cours,
application pratique de la manipulation, …). Cette partie du compte-rendu doit également
mettre en évidence les objectifs des manipulations et les différentes étapes pour y parvenir.
Il est inutile de recopier le texte de TP ou les schémas.

Figures et tableaux :
Les figures doivent présenter les mesures. Il est toujours préférable de tracer une
courbe plutôt que de se contenter d’un tableau de valeurs, qui ne permet pas une bonne
interprétation des résultats. Par ailleurs, quand il vous est demandé de comparer plusieurs séries
de mesures, ou de comparer des mesures avec une théorie, il faut tracer l’ensemble des résultats
sur une même figure.
L’usage des grapheurs informatiques est fortement apprécié vu les avantages multiples
qu’ils assurent. Le choix des échelles doit être dicté par une règle de simplicité.

Chaque figure doit posséder un numéro et un titre. Les titres des axes des abscisses et
des ordonnées doivent figurer et donner la grandeur représentée, par exemple la vitesse V,
ainsi que son unité, par exemple (m/s). Si la grandeur est sans dimension, il convient de le
préciser. Lorsque plusieurs courbes sont reportées sur la même figure, une légende doit
nécessairement identifier les différentes courbes par des symboles, traits ou couleurs différents.

Les points de mesures seront représentés sous la forme de symboles (points, croix,
carrés, losanges, ...) tandis que les évolutions théoriques ou les résultats de calculs seront
représentés par des lignes continues (traits, pointillés, ...). Il ne faut pas hésiter à employer des
couleurs pour distinguer les différentes courbes. Les erreurs de mesures seront reportées sous
la forme de barres d’erreur sur les points de mesure. Si l’erreur est constante pour tous les
points, elle peut être donnée uniquement dans le titre de la figure.

Calculs :
Une calculatrice scientifique est toujours indispensable pour réaliser les calculs pendant une
séance de TP. Pour éviter un certain nombre d’erreurs dans les conversions d’unité, il est
fortement conseillé d’effectuer les applications numériques en utilisant des unités SI. On fera
également attention, lorsqu’on vous demande un développement analytique, à bien distinguer

4
l’expression littérale de l’application numérique. Vérifier que ces expressions littérales sont
homogènes à la grandeur physique recherchée avant de faire l’application numérique.
Commentaires :
Le compte-rendu doit comporter le développement des calculs et les résultats numériques qui
sont demandés dans l’énoncé des questions du TP. Chaque figure doit faire l’objet d’un
commentaire qui doit commencer par le descriptif des axes et des courbes. Par exemple, « la
figure 3 représente l’évolution de la vitesse axiale en fonction de la direction radiale, pour trois
débits différents ». Il faut être précis dans l’emploi du vocabulaire et utiliser toujours le même
terme pour la même grandeur physique, même si cela provoque des répétitions.

On commentera également les écarts qui peuvent apparaître dans la comparaison entre
les mesures et la théorie. Les réponses aux questions qui sont posées dans le texte du TP feront
l’objet d’un commentaire écrit.
Conclusion :
La conclusion a pour but de faire la synthèse de façon succincte des principaux
résultats obtenus au cours du TP. Les problèmes qui ont été rencontrés en cours de
manipulation peuvent être mentionnés à ce niveau. Enfin, on évoque les perspectives ou les
applications générales du TP.
2. Les erreurs et les incertitudes
Dans une grande partie des TP, l’objectif est de déterminer si une théorie est valide ou non, en
la comparant à vos mesures expérimentales. Pour cela, il est indispensable de pouvoir estimer
précisément l’incertitude (ou la barre d’erreur) de votre mesure. Il est impossible de connaître
la valeur exacte d'une grandeur physique : il est très important de connaître l'incertitude (erreur).
On parle d’erreur sur une mesure physique lorsqu’on peut la comparer à une valeur de référence
qu’on peut considérer comme "vraie". Généralement, pour les mesures effectuées au
laboratoire, on ne possède pas de valeur de référence et on ne connaît pas la valeur exacte de la
grandeur mesurée. On parle alors d’incertitude.
2.1. Les erreurs : Il existe deux types d’erreurs (Erreurs systématiques et Erreurs accidentelles
(statistiques)).
2.1.1. Erreurs systématiques : affectent le résultat constamment et dans le même sens. Se
produisent par exemple lorsqu'on emploie des unités mal étalonnées (échelle fausse,
chronomètre mal ajusté) ou lorsqu'on néglige certains facteurs qui ont une influence sur la
marche de l'expérience. Cela mène à un décalage du résultat si l‘erreur commise est toujours

5
la même. Dans la plupart des cas, les erreurs systématiques, peuvent être prises en considération
par une correction.
2.1.2. Erreurs accidentelles (statistiques) : Les erreurs accidentelles par contre ne peuvent en
principe pas être évitées. Leur cause se trouve dans l'expérimentateur lui- même. La sûreté
avec laquelle la main manie un instrument (par ex. l’arrêt d'un chronomètre), l'exactitude avec
laquelle l'œil observe (par ex. la position d'une aiguille sur une échelle) C'est la tâche de tout
observateur d'être conscient des erreurs accidentelles de mesure, de les maintenir aussi faibles
que possible et d'estimer ou calculer leur influence sur le résultat obtenu.
Répéter les mesures, calculer la moyenne et évaluer l'incertitude en utilisant la
statistique permettrons de réduire ce type d’erreur.
2.2. Les incertitudes : Il existe deux types d’incertitudes (absolues et relatives)
L’incertitude absolue : Si, la vraie valeur d’une grandeur est (x) et la valeur mesurée est ( x0),
Δx est l’incertitude absolue : x-Δx < x0 < x+Δx. Le résultat s’écrit : x ± Δx (x et Δx ont la même
unité de mesure).
L’incertitude relative : correspond à la valeur (Δx/x) (exprimée souvent en %).
L'erreur absolue a toujours la même dimension (même unité) que le résultat de la mesure lui-
même. L'erreur relative n'a pas de dimension. Un résultat est toujours suivi de son incertitude.

6
TP n° : 01

Mesure de débit par banc hydraulique

7
But du travail :

Plusieurs méthodes sont fréquemment employées pour mesurer le débit des liquides. Ces
mesures sont faites à l’aide d’orifices à bords minces, tube de Pitot, tube de venturi, déversoirs
à bords minces.
Dans le cadre de notre manipulation nous disposons d’un banc hydraulique. Cet appareil,
entièrement autonome, à circulation d’eau, permettant la démonstration des principes de la
mécanique des fluides

I- Mesure de débit par Banc hydraulique

I-1 Description de l’appareil :

Cet appareil (Fig. 1) permet à l’utilisateur d’adapter le débit de l’eau à chaque


manipulation. L’écoulement se règle facilement et le débit est mesuré grâce à un système de
pesée simple et extrêmement précis. On mesure le débit de l’eau dans l’appareil
d’expérimentation en chronométrant le temps mis par le réservoir interne (réservoir de pesée)
pour se remplir d’un volume d’eau prédéterminé. Cette méthode est d’une grande simplicité et
donne une précision de mesure de l’ordre de  2 %.

Figure 1 : Banc hydraulique

8
I-2 Manipulation :
Le système de pesée de précision du banc hydraulique a un fléau dont le bras de levier a
un rapport de 3/1. Il est conçu pour réaliser des mesures précises de masse d’eau allant jusqu’à
36 kg.
Avant de réaliser un travail expérimental avec le banc, l’utilisateur doit se familiariser
avec la technique de mesure de débit suivante :
a) Fermer la vanne d’alimentation et placer le tuyau relié à cette vanne dans le réservoir
de pesée via le centre du haut du banc.
b) Dégager le fléau de pesée à l’aide du système à tirette, soulever le fléau de pesée
durant 10 à 15 secondes pour s’assurer que le réservoir de pesée est vide.
c) Le fléau de pesée sera dans sa position basse seulement muni de l’accroche poids (Fig.
2-a). Glisser la butée du fléau au-dessus du fléau de pesée.
d) Mettre la pompe en marche.
e) Ouvrir la vanne d’alimentation du banc.
f) Se munir d’une montre ou d’un chronomètre permettant de mesurer à 0,2 seconde
près. Actionner le chronomètre au moment où le fléau se place horizontalement et
accrocher rapidement les poids choisis sur l’accroche poids (Fig 2-b et 2-c).
g) Lorsque le poids d’eau déterminé par les poids choisis s’est écoulé dans le réservoir,
le fléau se trouvera à nouveau en position horizontale (Fig 2-d). Arrêter le
chronomètre à ce moment-là et noter le temps écoulé.

Remarque 1 :
La masse d’eau recueillie est le triple des masses accrochées.
h) Fermer la vanne d’alimentation ou stopper la pompe.
i) Pour vider le réservoir de pesée, baisser le fléau de pesée et retirer la butée. Lever
doucement le fléau jusqu’à ce qu’il soit en butée contre le réservoir de stockage.
Enlever les poids ; le réservoir continuera de se vider. Lorsque le fléau aura retrouvé
sa position horizontale, le soulever environ 10 à 15 secondes pour finir la vidange.

Remarque 2 :
Lorsque la vanne d’alimentation est complètement ouverte, le débit est habituellement de
30 kg en 38 secondes, correspondant aux essais effectués à l’usine.

9
Figure 2 : Procédure de mesure de débit par le banc hydraulique.
10
Butée du fléau de pesée
(a) 1 : Butée positionnée au-dessus du fléau

2 : Démarrer la pompe

3 : Vanne d’évacuation fermée

Fermé

(b) 1 : le fléau se met à l’horizontale

2 : Démarrer le chronomètre

Fermé

(c) 1 : Ajouter les poids requis

Fermé

(d) 1 : le fléau se met à l’horizontale

2 : Arrêter le chronomètre

Fermé
A

(e) 1 : Vider

2 : Appuyer sur A
B 3 : Déplacer la butée

Ouvert 4 : Relever doucement le fléau

5 : Décrocher les poids

Figure 2 : Procédure de mesure du débit par le banc hydraulique.

11
I-3 Mesures & résultats de calcul :
Pour différentes masses (au moins 5), calculer successivement :
1- le volume d’eau,
2- Le débit volumique Qv, (en m3/s).
3- La vitesse moyenne V d’écoulement de l’eau (m/s).
4- Le produit V.S, avec S, l’aire de la section droite du conduit, exprimée en cm².

Masse Temps Volume d’eau Débit volumique Vitesse d’éclt.


m (kg) t (s) V (m3) Qv (m3/s) v (m/s)

2 2x3= 6.10-3 m3

10

Remarque 3 :
Les mesures seront faites pour les deux cas suivants :
1°- La vanne d’alimentation du banc entièrement ouverte,
2°- La vanne d’alimentation du banc moyennement ouverte,
3°- La vanne d’alimentation du banc faiblement ouverte.

I-4 Conclusion :
1. Tracer les résultats des mesures expérimentales, Q=f(m).
2. Comparer les différentes valeurs de débit obtenues.
3. Quelles sont vos remarques et suggestions.
12
TP n° : 02

Mesure de viscosité des liquides

13
1-But du TP
Détermination des coefficients de viscosité dynamique et de viscosité cinématique de liquides
par l’usage du viscosimètre à chute de bille (Hoppler).
2-Notions théoriques
La viscosité représente la résistance d’un fluide à l’écoulement. Elle est représentée par deux
coefficients :
* Une viscosité dite dynamique  qui représente la rigidité d’un liquide à une vitesse de
déformation en cisaillement et s’exprime en [Pa.s] dans le système d’unité internationale (S.I).
* Une viscosité dite cinématique  qui représente le temps d’écoulement d’un liquide et
s’exprime en [m²/s] dans le système d’unité internationale (S.I).
Afin de déterminer expérimentalement ces coefficients, on lâche une bille métallique de rayon
r dans un liquide visqueux. Trois forces principales agissent sur cette bille (voir Fig.1) :

* Son poids : P=m.g= . . (1)

* La poussée d’Archimède : = . . (2)

* La force de frottement visqueuse donnée par la formule de Stokes :

=6 . . . (3)

v : la vitesse limite de chute de la bille (accélération nulle)

Figure 1 : Bilan des forces lors de la chute de bille


Lorsque la bille conserve une vitesse constante, on peut calculer la viscosité dynamique du
liquide par la loi suivante :
 bille   Liquide .Vbille .g (4)

6.grands
Cette loi dite de Stokes est valable pour des .r.v récipients. Concernant les petits récipients
cylindriques de rayon R, la formule précédente s’écrira de la manière suivante :
14
 bille   Liquide .U bille .g 1 (5)
 .
6. .r.v 
Ou :
r (6)
Avec :   (1  2,1. )
R
r : rayon de la bille
R : Rayon du récipient
Remarque :
Il est important de préciser que la viscosité dynamique () est différente de celle dite
cinématique. En effet, la viscosité cinématique, notée généralement () est utilisée chaque fois
que l’accélération des particules du liquide intervient. La viscosité cinématique est égale à :
= (7)

On souligne aussi que la viscosité dynamique d’un fluide dépend de sa température.


3- Mode opératoire
Cette méthode consiste à faire lâcher une bille en acier de rayon r sans vitesse initiale dans un
liquide placé dans une éprouvette de rayon R (r << R). Nous supposons que la vitesse de la
bille reste constante entre les deux repères A et B (voir figure ci-dessous).

Figure 2 : Une éprouvette de rayon R


A l’aide d’un chronomètre, on peut compter le temps de passage de la bille entre les deux
repères et en connaissant la distance entre ces deux derniers, on peut calculer la vitesse limite
de la bille et déterminer les coefficients de viscosité en appliquant respectivement les équations
(5) et (7).

15
Avant de répondre aux questions, déterminer les paramètres suivants :
1. La température du fluide …………………...
2. Le rayon de la bille …………………………
3. Le volume de la bille ……………………….
4. La masse de la bille ………………………...
5. La masse volumique de la bille …………….
6. La distance AB ……………………………..
7. Le rayon intérieur du viscosimètre R ………
Compléter le tableau suivant :
Eau Glycérine Huile SAE 40
Temps, t (s)
v=L/t, (m/s)
, (Pa.s)
, (m²/s)

4. Questions
1. En appliquant la loi de Newton sur la bille en mouvement, montrer que l’expression de la
viscosité dynamique (vitesse initiale nulle, =0) est :

 exp 
 bille   Liquide .Vbille .g
6. .r.v
2. Calculez la vitesse limite (vmax) de la bille dans chaque liquide.
3. En tenant en compte du rayon de la bille utilisée et des masses volumiques de la bille (ρbille)
et du liquide (ρliquide) concerné et de la gravité (g), calculez les coefficients de viscosité
dynamique et cinématique de chaque liquide en utilisant les relations (5) et (7).
4. Classez ces liquides selon leur viscosité dynamique décroissante.
5. Calculez les incertitudes absolue et relative de la viscosité dynamique de chaque liquide en
considérant que les incertitudes absolues :
1. r=0.5mm,
2. bille=liquide=0kg/m3,
3. g=0.01 m/s²,
4. L=0.002m,
5. t=0.5 s.
6. Commentez vos résultats.
7. Conclure.
16
TP n° : 03

Centre de poussée

17
1. Objectifs du TP

1. Déterminer expérimentalement la force hydrostatique résultante appliquée sur une


surface immergée.
2. Déterminer le centre de poussée dans le cas d’une surface plane partiellement et
totalement immergée sous différents anglais d’inclinaison et hauteurs d’immersion.
2. Introduction
Le centre de poussée peut être défini comme le point d’application de la force résultante (poussé
totale) du liquide perpendiculairement à une surface plane. En fonction de la force de pesanteur,
une pression se forme dans les liquides au repos, appelée pression hydrostatique, pression liée
à la gravité ou pression gravitationnelle. Cette pression exerce sur toutes les surfaces en contact
avec le liquide une force proportionnelle à la taille de la surface. L'action de la pression
hydrostatique a une grande importance dans de nombreux domaines d’engineering (Industrie
navale, hydraulique (écluses et des barrages), et également pour les installations urbaines de
stockage d’eau. Afin de mettre la lumière sur la poussée hydrostatique, on utilise le banc
expérimentale H11 (Figure 1.). Sur le banc d’essai H11, il est possible de réaliser des essais
typiques de l'étude de la pression hydrostatique des liquides au repos. Cet appareil permet de
mesurer les forces de pression sur une surface plane pour différents niveau d'eau et angles
d'inclinaison.

Figure 1 : Banc d’essai H11 ; centre de poussée


Spécifications :
Rayon intérieur : R1 = 100 mm ; Rayon extérieur : R2 = 200 mm ; Largeur : B = 75 mm
Bras de levier : R3 = 203 mm ; Masse volumique de l’eau : ρ = 1000 Kg/m3

18
Les axes des parois cylindriques de ce quart de cercle coïncident avec le centre de
rotation du récipient, ainsi la pression du fluide agissant sur ces surfaces exerce un moment
nul sur ce centre de poussée. Le moment mesuré correspond uniquement à la pression du
liquide exercée sur la surface plane.

3. Partie théorique
3.1. Résultante des forces de pression
Soit une surface plane AB inclinée d’un angle () par rapport à l’horizontale et immergée dans
un liquide (eau par exemple) de masse volumique ρ et le point C est son centre de gravité.
Etablissons l’expression de la force Résultante (F) des forces exercées par le fluide sur la
surface AB (Figure 2).
L’analyse suivante s’applique à une surface plane totalement ou partiellement immergée dans
un liquide. Différentes inclinaisons peuvent être données à la plaque en variant l’angle (). B
étant la largeur du quadrant et W=g le poids volumique du liquide. Considérons un élément
de profondeur (y) et de largeur (dy), voir la figure 2. ci-dessous. La force appliquée à cet élément
de surface peut être exprimée par :
= =( + ℎ) = = ℎ
La force résultante (F) est égale à l’intégrale de (dF) sur toute la surface plane :

Figure 2 : Schéma de l’appareil de centre de poussée


Avec :
dA = Bdy et : h = h0cosθ

= = . = ℎ = ℎ = ( −ℎ )

19
= ( −ℎ )

3.2. Position du point d’application de la Force de Pression :


Le point d’application de la résultante F est hD.
Pour cela, utilisons le principe des moments :
=

Avec :

= . = = ( −ℎ ) = ( − ℎ )

1. Cas de surface plane totalement immergée (h0 < R1)

= ( − ℎ )

D’où :
− −
= −ℎ
3 2

2. Cas de surface plane partiellement immergée (h0 > R1)


En considérant un élément de surface dA = B dy, de profondeur y. La force dF appliquée à cet
élément de surface est :

= = ( −ℎ ) = ( −ℎ )

Le moment total en O est donc :

= . = = ( −ℎ ) = ( − ℎ )

= ( − ℎ )

= −ℎ
3 2

−ℎ −ℎ
= −ℎ
3 2

4. Procédure expérimentale
L’eau est contenue dans un récipient ayant la forme d’un quart de cercle (installé sur le banc
d’étude des propriétés des fluides et de l’hydrostatique (Figure 3)), ce qui permet de le faire
rouler sur une surface plane. Les axes des parois cylindriques de ce quart de cercle coïncident
20
avec le centre de rotation du récipient (Figure 1). Ainsi, la pression du fluide agissant sur Les
surfaces exerce un moment nul sur le centre de poussée. Le moment mesuré correspond
uniquement à la pression du liquide exercée sur la surface plane. Ce moment est mesuré à l’aide
de masses marquées, suspendues à un support de poids, monté sur le bloc semi-circulaire, du
côté opposé au quart de cylindre (Figure 1). Une deuxième cuve, située du même côté que le
support de poids assure l’équilibre et permet de réaliser différents angles d’équilibre. L’angle
de la surface plane et le volume d’eau se mesurent sur un rapporteur gradué monté sur la vue,
et sur une échelle linéaire fixée au panneau arrière.

Figure 3 : Banc d’étude des propriétés des fluides et de l’hydrostatique


1- Equilibrer l’appareil pour amener le plan immergé à la verticale (θ = 0), en versant
doucement l’eau dans la cuve d’équilibrage, jusqu’à la position d’équilibre désirée. Le
rapporteur se lit en fonction de la ligne zéro sur l’échelle graduée. On peut éventuellement
retirer l’excédent d’eau en utilisant une pipette. Une fois équilibrée, la cuve doit être réglée de
façon à ce que le centre du rayon du cylindre s’aligne avec la ligne verticale du panneau arrière.
Ceci pour s’assurer qu’il y a suffisamment de place sur la surface roulante au cours des
expériences.
2- Ajouter une masse de 20 g au support de poids. Verser de l’eau dans le quadrant jusqu’à
obtenir un équilibre de 0°.
3- Noter la masse et le volume de l’eau (h).
4- Répéter l’opération pour la totalité des poids.
5- Vider les 2 cuves de leur eau. Le support de poids étant en place, équilibrer l’ensemble en
versant de l’eau doucement dans la cuve d’équilibrage jusqu’à 10°.
21
6- Ajouter progressivement des poids de 20g, de façon à atteindre 10° et noter les valeurs de h
pour la totalité des poids.
7- Répéter cette opération pour les cas où θ est égal à 20° et à 30°.

4. Résultats et calculs
Compléter le tableau suivant :

Surface plane partiellement immergée Masse Surface plane totalement immergée Masse
h0 > R1 m (g) h0 < R1 m (g)

R2 – h0 < 100 mm R2 – h0 > 100 mm


Moment M (Nm) Moment M (Nm)
h (m) h (m)
Θ = 0° Θ = 10° Θ = 30° Θ = 0° Θ = 10° Θ = 30°
50 320
100 370

150 420

200 470

250 520

270 570

1. Dans le cas de la surface plane totalement immergée et pour θ = 0°


a) Tracer le graphe du moment M en O en fonction de h
b) Déduire de cette courbe la masse volumique du fluide.

c) Calculer la force de poussée et son centre de poussée correspondant à la première et à


la dernière mesure.
d) Commenter et discuter les résultats obtenus.
2. Dans le cas de la surface plane partiellement immergée,
a) Tracer le graphe du moment M en O en fonction de (R2 – h0) pour θ = 0°, θ =10°, θ=
20° et θ = 30°.
b) Que peut-on déduire de ce graphe.
4. Montrer que les moments par rapport à O, de toutes les résultantes de poussées sur les
surfaces autres que S sont nuls.
5. Conclure.

22
TP n° : 4

Statique des fluides


(Poussée d’Archimède)

23
1. Objectifs du TP :
1. Mesurer la valeur de la poussée d’Archimède ;
2. Calculer la valeur de la poussée d’Archimède.
2. Introduction
La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps plongé en tout ou en partie
dans un fluide (liquide ou gaz) soumis à un champ de gravité. Cette force provient de
l'augmentation de la pression du fluide avec la profondeur : la pression étant plus forte sur la
partie inférieure d'un objet immergé que sur sa partie supérieure, il en résulte une poussée
globalement verticale orientée vers le haut. C'est à partir de cette poussée qu'on définit la
flottabilité d'un corps.
3. Notions théoriques
Théorème : « Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou
traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids
du volume de fluide déplacé ; cette force est appelée poussée d'Archimède».
Pour que le théorème s'applique il faut que le fluide immergeant et le corps immergé soient au
repos. Une fois les conditions respectées, dans un champ de pesanteur uniforme, la poussée
d'Archimède PA est donnée par la formule suivante :
⃗=− ⃗ (1)
Où, mf est la masse du fluide contenu dans le volume V déplacé, et g la valeur du champ de
pesanteur.
Si la masse volumique ρ du fluide est elle aussi uniforme, on aura :
P ⃗ = −ρ Vg⃗ (2)
La poussée d'Archimède PA s'exprimera en Newton (N) si la masse volumique ρ est en kg/m3,
le volume de fluide déplacé V en m3 et la valeur de la pesanteur g en N/kg (ou m/s2).

4. Conduite de l’expérience
La validité de la loi d’Archimède peut être démontrée en utilisant le corps cylindrique attaché
à la moulure au-dessus de la balance à triple fléau. Pour cela, nous avons utilisé le banc d’étude
des propriétés des fluides et de l’hydrostatique (Figure 1).
Faire coulisser le corps jusqu’au-dessus du plateau de pesée (NB : mesurer son diamètre).
Retourner le corps et le placer dans un bécher placé sur le plateau de balance.
Suspendre l’échelle verticale sur le côté du bécher.
1. Remplir avec de l’eau jusqu’à que le corps soit juste dans le liquide.

24
2. Noter le poids
3. Lire la hauteur de liquide sur l’échelle suspendue
4. Renouveler (b) et (c) jusqu’au remplissage du réservoir supérieur.
A partir du volume d’eau déplacée par le cylindre, de la hauteur de liquide et du poids résultant
sur la balance, on vérifie le principe d’Archimède.

Figure 1 : Banc d’étude des propriétés des fluides et de l’hydrostatique


5. Calculs et résultats
1. Déterminer la valeur de la poussée d’Archimède.
2. Déterminé le poids du corps et le volume du corps.
3. Quelle est la condition pour qu’un corps flotte sur un liquide ?
4. Quand le corps flotte, comment est la poussée d’Archimède par rapport au poids du corps ?
5. Quand le corps ne flotte pas que vaut le poids du corps immergé ?
6. Si, on prend 2 corps de densité différente qui coulent, comment sera la poussée
d’Archimède ?

25
TP n° 05

Ecoulement autour d’un obstacle

26
1. But du TP
Les objectifs de ce TP est de comprendre certaines techniques de visualisation d'écoulement et,
dans le processus d'apprentissage sur les techniques de visualisation, d'apprendre aussi certains
types simples d’écoulements plans.
2. Contexte
La visualisation d’écoulements comprend plusieurs principes de base intervenant dans la
mécanique des fluides. L’observation de l'écoulement du fluide peut donner un aperçu des
concepts de la pression, la vitesse et la force.
Il existe entre autres deux modèles de base utilisés pour décrire les écoulements :

1. Ligne de courant où d’écoulement : est une ligne tracée de telle sorte que le vecteur vitesse
à chaque point le long de la ligne est tangente à la ligne. La ligne de courant est une description
Eulérienne.
2. Trajectoire : est la ligne qui est suivie par une particule fluide lors de son écoulement. La
trajectoire est une description lagrangienne.
Visualisation de l'écoulement peut être effectuée par différentes méthodes :
1. colorants, les rejets de fumée ou de bulles ;
2. Poudre de surface ou flocons sur l'écoulement de liquide ;
3. Touffes de fils attachés aux surfaces limites ;
4. Additifs luminescentes ;
5. Les revêtements par évaporation sur les surfaces limites ;
6. Techniques optiques.
Les modèles d'écoulements à deux dimensions autour des obstacles de formes diverses peuvent
être mises en évidence par l'injection d'un colorant dans l'écoulement d'eau entre deux plaques
de verre. Les lignes créées dans ce type de démonstration sont dits les lignes de courant.
3. Procédures
Une vidéo ou (photos par vos téléphones) sera présentée et discutée. La vidéo (photo) montre
une technique de visualisation d’écoulements autour d’un obstacle et illustre les lignes de
courant et les trajectoires.
4. Questions
1- Pour chaque obstacle, retracer les lignes de courant sur un papier millimétré.
2- Commentez vos résultats.
3- Quels sont les projections possibles des résultats obtenus sur les applications pratiques ?
27
TP n° : 06

Impulsion d’un jet

28
1. Introduction :
Lorsqu'un jet fluide vient frapper une surface solide, il exerce sur celle-ci une force qui
est fonction de la vitesse du jet et de la forme géométrique du solide. Les applications des jets
sont très nombreuses : turbine Pelton, propulsion d’une fusée par réaction, propulsion par
hélices, etc… Cette manipulation permet d'étudier l'impact d'un jet d'eau sur deux obstacles
différents : un hémisphère et une plaque plane. L'application des théorèmes de Bernoulli et de
la quantité de mouvement permet de prévoir la valeur théorique de la force exercée. On cherche
à vérifier si cette théorie est valable et à en déduire quelle est la forme d'obstacle la plus
intéressante dans la pratique.
2. Description de l’appareil :
La figure (1) donne le schéma de l’appareil relié au banc hydraulique par un tuyau
vertical équipé à l’une de ses extrémités d’un gicleur produisant le jet. Ce jet est envoyé sur un
auget en forme de disque ou d’hémisphère. Le gicleur et l’auget sont dans cylindre transparent.
La base de ce cylindre est équipée d’une conduite de retour débitant dans le réservoir de mesure
de débit du banc hydraulique. Comme indiqué sur la figure (1), l’auget est monté sur un levier
articulé sur lequel peut se déplacer une masse mobile. Ce levier est maintenu en position par un
ressort de raideur très faible. Le levier est mis en position zéro de la règle graduée pour ensuite
rechercher la position horizontale en manœuvrant l’écrou moleté du ressort.

Fig.1 : Schéma de l’installation.


29
La position horizontale du levier est indiquée par le repérage du levier. La force d’impact d’un
jet se mesure en déplaçant la masse mobile sur le levier jusqu’à ce que le levier revienne à sa
position initiale indiquée par le repérage.
3. Rappels théoriques :
Théorème d’Euler ou de quantité de mouvement
Les hypothèses sont les suivantes :
- les filets fluides sont suffisamment étroits pour que p, ρ et V restent constantes dans
une section droite ;
- le mouvement est permanent (indépendant du temps) ;
- le fluide est incompressible.
Considérant un auget symétrique par rapport à un axe Z comme sur le schéma de la
figure (2). Le jet d’un écoulement de débit massique Q en kg/s, de vitesse V0 en m/s et de
direction parallèle à l’axe de Z percute l’auget qui le dévie d’un angle α. Le fluide quitte l’auget
à une vitesse V1 de direction faisant un angle α par rapport à l’axe des Z.

Fig. 2 : Projections des vitesses

On négligera les variations de pression piézométrique et de niveau du fluide entre l’entrée et la


sortie de l’auget.
La quantité de mouvement du fluide à l’entrée de l’auget est d’après la figure (2) :
Q.V0 en kg.m/s2 en direction de Z suivant l’axe des Z.

La quantité de mouvement du fluide à sa sortie de l’auget est d’après la figure (2) :


Q. V1 . cos( ) en kg.m/s2 en direction de Z suivant l’axe des Z.
La force opposée au jet étant égale à la quantité de mouvement, a donc pour valeur :
Q. V1 . cos( )  Q. V0 en kg.m/s2 ou en N.

30

La force F exercée sur l’auget en direction de Z est égale et opposée à celle-ci, ainsi :
F  Q. (V0  V1. cos( )) en N (1)

Dans le cas du disque, on peut supposer que α est égal à 90°, d’où :
F p  Q.V0 en (N) (2)

quelle que soit la valeur de V1 .


Dans le cas d’une hémisphère, on peut supposer que α est égal à 180°, d’où :
Fc  Q. (V0  V1 ) en (N). (3)

Comme par hypothèses, les variations de niveau et de pression piézométrique sont négligées,
la valeur maximale de V1 sera V0 (ceci correspond à aucune perte d’énergie). La valeur
maximale possible pour l’hémisphère est donc :
Fcm  2 Q.V0 (N) (4)

4. Manipulation :
4.1. Description de l’expérience
L’appareil étant de niveau, on effectue la mise à zéro du levier comme indiqué
précédemment. L’eau est ensuite introduite dans l’appareil. On règle la vanne d’alimentation
du banc hydraulique pour obtenir le débit maximum. Pour ce débit, on relève la position
correspondante de la masse mobile sur le levier. On réduira ensuite le débit palier par palier
pour obtenir huit points de mesures régulièrement espacés.
Cette manipulation s’effectue pour le disque et pour l’hémisphère. On notera le
diamètre du gicleur, la hauteur entre l’auget et le gicleur quand le levier est à l’horizontale, la
distance entre le centre des augets et l’articulation du levier, et enfin le poids de la masse mobile.
Diamètre du gicleur………………………………………10 mm
Masse mobile……………………………………………600 kg
Distance du centre des augets à l’articulation……………15 m
Le poids de la masse mobile est donc : 5,886 N
4.2. Mode opératoire
En l'absence de jet, placer la masse au zéro de la règle et s'assurer par la vis de réglage
de l'horizontalité du levier. Pour cela, on dispose d'un cylindre solidaire du bras de levier et
possédant deux encoches. Ce cylindre traverse le couvercle du cylindre en Plexiglas et
l'horizontalité est réalisée lorsque les deux encoches se situent de part et d'autre du cylindre.
Pour connaître F lorsqu'un jet frappe l'obstacle, il suffit de déplacer la masse jusqu'à ce qu'on

31
ait à nouveau l'horizontalité. Quand cette masse est à la distance y de sa position zéro, la force
correspondante sur l’auget est donnée par la relation (Fig. 3) :
y
F mg (5)
x
Avec : x = 15 cm.

Fig. 3 : Équilibre de la balance.


La vitesse d’impact du jet sur l’auget est inférieure à la vitesse de sortie de l’injecteur
V0 en raison des effets de la gravité. La vitesse V1 se détermine de la manière suivante :
V12  V02  2 g .z (6)

Où z est la distance entre la tuyère et l'obstacle, prise égale à 35 mm pour les deux obstacles.
5. Travail demandé :
Les valeurs expérimentales et les résultats correspondants peuvent être reportés dans les
tableaux (1) et (2) respectivement pour le disque et l’hémisphère. Dans les tableaux, les valeurs
des quantités d’eau recueillis, les temps correspondants et les distances y seront déduits des
mesures. Les valeurs de V0 seront calculées à partir des débits, celles de V1 à partir de la formule
(6) et celles de F à partir de la formule (5).
Masse (kg) t(s) y(m) Q(kg/s) V0(m/s) V1(m/s) Q.V1(N) F(N)

Tableau 1 : Résultats expérimentaux dans le cas du disque.

32
Masse (kg) t(s) y(m) Q(kg/s) V0(m/s) V1(m/s) Q.V1(N) F(N)

Tableau 2 : Résultats expérimentaux dans le cas de l’hémisphère.

Pour différentes valeurs du débit et pour les deux obstacles différents :

- Tracer les courbes : F  f (Q.V1 ) de la force en fonction de la quantité de mouvement.


- Les courbes expérimentales passent-elle effectivement par l’origine ?
- Autre remarques et suggestions.

33
TP n° : 07

Pertes de charge linéaire dans les conduites

34
1. Introduction
Un fluide s’écoulant dans une conduite est objet de forces de frottement qui provoquent les
pertes d’énergies, donc des pertes de charges. En mécanique des fluides, on parle de notion de
pertes de charges linéaires.
2. Objectifs Pédagogiques
Ce banc permet d’étudier les grandeurs caractéristiques des régimes d’écoulements laminaire
et turbulent de fluides dans une conduite de faible diamètre. Il permet de mesurer également les
pertes de charges pour les deux régimes d’écoulement. H étant la perte de charge et (v) la
vitesse dans la conduite, on tracera la courbe log(H)=f(v) pour en déduire le nombre de
Reynolds Re.
On calculera la valeur du nombre de Reynolds (Re) critique et la viscosité du liquide. On
obtiendra les coefficients de frottement f d’après les équations de Darcy et de Blasius.

3. Théorie des pertes de charges linéaires dans les conduites


Il existe plusieurs lois de frottement qui s’appliquent aux écoulements laminaires et turbulents
dans les conduites circulaires. Pour un fluide de masse volumique , s’écoulant dans une
conduite circulaire, l’expression de la perte de charge unitaire pour l’écoulement laminaire est
donnée par l’équation de Poiseuille suivante :

H 32 v
i 
L gD 2
On obtient :
64

Re D
Avec :
 : Coefficient de viscosité dynamique du fluide [Pa.sec]
v : Vitesse d’écoulement du fluide [m/s]
D : Diamètre de la conduite [m]
 : Masse volumique du fluide [kg/m3]
 : Coefficient de pertes de charge unitaire (coeff. de frottement).
Dans les cas des écoulements turbulents, on calcule la perte de charge par l’équation de Darcy :

H 2 .v ²
i 
L gD
La turbulence, dans ce cas, devient telle que les forces de viscosité sont négligeables par rapport
aux effets de la turbulence. Le coefficient de frottement  est constant. La perte de charge est
donc proportionnelle au carré de la vitesse.
35
4. Description du banc
Le banc se compose d’une conduite circulaire droite de diamètre (D=3 mm) et de longueur
(L=524 mm) et une aire de section (A=7,06 mm) dans laquelle on fait circuler de l’eau, à l’aide
d’un bac en charge (réservoir à niveau constant) pour le régime laminaire et grâce à une pompe
pour le régime turbulent de l’écoulement. Des tubes piézométriques en amont et en aval de la
conduite sont utilisés pour mesurer les pertes de charge en (mmH2O) et ce en fonction de la
vitesse d’écoulement. Cette disposition des prises de pression amont et aval à pour effet de
réduire au maximum les perturbations d’écoulement entre l’entrée et la sortie de conduite. Sur
le banc d’expérimentation, deux manomètres à tubes piézométriques sont installés. Pour le
régime d’écoulement laminaire, le manomètre utilisé est celui à eau et pour le régime turbulent,
c’est le manomètre à mercure qui est utilisé. Aussi, un robinet situé au niveau de la prise de
pression aval permet l’isolation du manomètre à eau. La variation du débit de la conduite est
assurée par une vanne à injecteur placée à la sortie de la conduite. Le débit (faible) peut être
mesuré par chronométrage du volume d’eau recueilli dans un vers gradué.
5. Expérimentation
Le banc est placé à niveau sur un banc hydraulique.

Figure 1 : Banc d’expérimentation : pertes de charge dans une conduite.

36
5.1. Mesure des pertes de charges en régime laminaire

a) Mettre le robinet du manomètre à eau en position ouverte (perpendiculaire à la conduite) ;

b) ouvrir la vanne d’alimentation du banc hydraulique jusqu’à l’obtention d’un écoulement


stationnaire dans le tuyau de trop plein du réservoir à niveau constant ;

c) Ouvrir partiellement la vanne à injecteur ;

d) Eliminer les bulles d’air en remuant les tuyaux flexibles ;

e) Les prises de pression doivent être au préalable soigneusement purgées ;

f) Fermer la vanne à injecteur : les niveaux de hauteurs dans les deux branches du manomètre
doivent être équivalentes et stables ;

Remarque : Si les dits niveaux sont différents ou sont instables, vérifier que la vanne à injecteur
est bien fermée, les prises de pression sont convenablement purgés et que les tubes ne
présentent pas de fuites.

g) Régler la hauteur d’eau dans le manomètre en faisons échapper de l’air ou en l’introduisant


à l’aide d’une pompe manuelle.
La procédure des mesures (Hauteurs manométriques, débits) est comme suite :

h) Ouvrir complètement la vanne à injecteur pour avoir un débit maximal (Qmax) et par
conséquent une hauteur différentielle maximale (Hmax 400 ml).

i) Recueillir l’eau sortante par le tuyau relié à la vanne à injecteur, dans un verre gradué en
chronométrant le temps de remplissage d’un volume égale à 50 ml pour le régime laminaire ;
1- le tuyau de sortie ne plonge pas dans l’eau recueillie dans le verre gradué ;
2- le verre gradué doit être placé en dessous du banc d’expérimentation.

j) Relever également les hauteurs H1 et H2 du manomètre à eau ;

k) Le débit est ensuite réduit en fermant par palier la vanne à injecteur ;

l) Toutes les mesures relevées sur le banc sont considérées à température d’eau constante.

Remarque : Il est conseillé de varier le débit par palier de sorte à obtenir un bon nombre de
point expérimentaux suffisant à tracer la courbe H=f(Q) et pouvoir déduire la pente de la
droite correspondante aux écoulements laminaires.

37
Les résultats expérimentaux, correspondants à cette série de mesure, seront reportés
dans le tableau suivant :

Volume Temps Débit V Re H1 H2 H=(H1- H2) H H


i log
(ml) (s) (ml/s) (m/s) (mmH2O) (mmH2O) (mmH2O) L L log V 

Les valeurs de i en régime laminaire sont calculées à partir de la relation suivante :

H
i
L

5.2. Mesure des pertes de charges en régime turbulent

Les hauteurs différentielles à mesurer étant plus importantes, donc le manomètre à mercure est
utilisé.
1) Tourner le robinet d’isolation du manomètre à eau vers la droite (position fermée) ;
2) Brancher l’appareil directement au banc hydraulique (ne pas utiliser le réservoir
surélevé) ;
3) Ouvrir partiellement la vanne à injecteur ;
4) Ouvrir complètement la vanne du banc hydraulique ;
5) Remplir en eau, les tubes reliant les prises de pression au manomètre à mercure ;
6) Fermer la vanne à injecteur : le mercure dans les deux branches du manomètre doit être
au même niveau.
7) Le débit étant à sa valeur maximale, relever la hauteur différentielle correspondante H1
et H2, ainsi que le débit sortant par la vanne à injecteur.

Les résultats expérimentaux, correspondants à cette série de mesure, seront


reportés dans le tableau suivant :

38
Volume Temps Débit Vitesse Re H1 H2 H=(H1- H H
i log
(ml) (s) (ml/s) (m/s) (mmH2O) (mmH2O) H2) L L log V 
(mmH2O)

Les valeurs de i en régime turbulent sont calculées à partir de la relation suivante :


H
i
L
Mais en prenant les hauteurs manométriques (H1 et H2) en mmH2O.

6. Questions
Pour pouvoir répondre aux questions, il est conseillé de regrouper tous les résultats dans un seul
tableau.
1) Tracer le graphe de perte de charge linéaire i en fonction de la vitesse v, i= f(v) le long
de la conduite ;
2) Tracer le graphe : Log i = g (Log V)
3) Déterminer le point critique de l’écoulement
4) En pratique, il est montré que :
- pour les écoulements laminaires, i est fonction de v ;
- pour les écoulements turbulents, i est fonction de vn.
Sur ce qui a été initié, déduire la fonction i=f(v) pour les deux régimes d’écoulement considérés.
5) Déduire le coefficient de viscosité du fluide de l’équation de poiseuille en utilisant une
valeur (i/v) tirée du graphe.
6) Calculer le nombre de Reynolds critique Recr.
7) A partir des valeurs de v et de i, pour le régime turbulent, calculer les valeurs de  à
partir de l’équation de Weisbach et calculer les valeurs correspondantes ReD.

8) Quelle conclusion pouvez-vous faire sur la base de votre étude expérimentale sur les
pertes de charges par frottement dans les conduites ?

39
TP n° : 08

Etude de l’influence du champ de pression sur un


palier hydrodynamique

40
1. Introduction
Les paliers hydrodynamiques sont des organes de machine tournante soumis à des conditions
de fonctionnement de plus en plus sévères, qui conduisent à la diminution d'épaisseur
minimale du film lubrifiant. Pour mieux prédire le comportement du palier, une étude
expérimentale est menée sur un dispositif expérimental conçu d'un palier multi couche. Ce
travail met en évidence l'effet de la vitesse, la viscosité sur la répartition du champ de pression
et de comparer les résultats expérimentaux avec ceux qui prévoit la théorie hydrodynamique.
2. Technique expérimentale
L’étude de l’influence du champ de pression sur un palier hydrodynamique est effectuée au
moyen d’un appareil d’étude et de démonstration du coin d’hile dans un coussinet TM280
(Figure 1) qui montre la variation de pression sur la circonférence du coussinet en fonction de
la vitesse

1 manomètre à tubes, 2 réservoir d’huile, 3 poids, 4 appareil d’affichage et de commande pour


la régulation de la vitesse de rotation, 5 tuyaux de mesure, 6 palier lisse avec entraînement.
Fig.1 Appareil d’étude et de démonstration du coin d’huile TM280

3. Description de l’appareil
Le dispositif expérimental réalisé pour permettent ou de démontrer le coin d'huile dans un
coussinet, l'effet de la vitesse ainsi de la viscosité de lubrifiant sur le champ de pression, figure
2. Cet appareil comprend essentiellement un coussinet en plexiglas monté librement sur un
arbre en acier, ce dernier est accouplé directement à l'arbre moteur. La vitesse de rotation de
l'arbre de moteur est contrôlée avec précision au moyen d'un variateur de vitesse monté à l'avant
du bâti. Un tachymètre électrique lecture directe, permet de mesurer avec précision les vitesses
dans la gamme 500 à 3000 tr/min.
41
Le coussinet est pourvu de 12 prises de pression équidistantes le long de sa circonférence et de
4 prises supplémentaires le long de sa génératrice supérieure.

Fig.2 Distribution des prises de pression


Lorsque le coussinet est dans sa position normale, le curseur qui est fixé à la partie arrière du
coussinet est aligné avec le repère gravé sur le bâti. Cette opération est réalisée à l'aide des
masses, ajoutée et placée sur les deux barres, les pressions sont lues en hauteur d’huile
directement sur les manomètres.
4. Principe de mesure
Augmenter la vitesse jusqu’ à 1500 tr/min laisser l’appareil pendant 60 min pour avoir
l’équilibre du coussinet puis réduire cette vitesse à la vitesse désirée ; des poids doivent être
ajoutés aux deux barres d’équilibrage durant l’essai pour maintenir le coussinet dans sa
position d’équilibre au moment de lecture. Les pressions sont lues en hauteur d’huile,
directement sur les manomètres à 16 tubes de 180 cm. On répète le même principe de mesure
en variant la vitesse de rotation.
5. Travail demandé
1- Relever les pressions en cm d’huile pour les vitesses 1500, 2000 et 2500 tr/min.
P (cm d’huile)
Vitesse P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12 P13 P14 P15 P16
(Tr/min)
0º 0º 0º 0º 0º 30º 60º 90º 120º 150º 180º 210º 240º 300º 330º 360º
1500
2000
2500

42
2- Relever la valeur de pression d’alimentation et calculer la pression au-dessous de la pression
D’alimentation.
P-Ps (cm d’huile)
Vitesse P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12 P13 P14 P15 P16
(Tr/min)
0º 0º 0º 0º 0º 30º 60º 90º 120º 150º 180º 210º 240º 300º 330º 360º
1500
2000
2500

3- tracer la distribution de la pression (P - Ps) suivant la circonférentielle du palier en fonction


de la vitesse de rotation de 1500, 2000 et 2500 tr/min.
4- Commenter votre graphe et donner la conclusion

43
TP_09

Effet de l’inclinaison d’un patin plan sur la


distribution de la pression

44
Objectif du TP :
Etudier l’effet de l’inclinaison d’un patin lisse plan sur la distribution de la pression.

1. Description de l’appareil

L’appareil d’étude d’un palier Mitchell à patin plan TE99 consiste essentiellement en un patin
plan en aluminium (A), DE 10 cm², que l’on peut positionner de manière précise par rapport à
une courroie (B) en mouvement portant un épais film d’huile. Le corps de la machine est une
pièce en aluminium moulé qui porte deux tambours (C) en acier qui porte à leur tour cette
courroie. Un moteur (D) à courant alternateur à vitesse variable entraine un des tambours. Un
moteur (D) à courant alternateur à vitesse variable entraine un des tambours. L’appareil est
placé dans une cuve en plastique (E) qui est remplie d’huile de façons à recouvrir la partie
inférieure de la courroie. Le patin plan est disposé sur deux axes à excentrique (F) menus de
volant (G) qui sont eux même positionnés dans des flasques latéraux boulonnés sur le cadre de
l’appareil. Le jeu entre le patin est la courroie en mouvement est mesuré à l’aide de deux
micromètre (H) aligné dans l’axe de la courroie et disposés respectivement sur les bords
d’attaque et de patin. Treize tubes gradués (I) fixés sur le patin indique la pression crée entre le
patin et la courroie.

Figure 1. Appareil d’étude d’un palier Mitchell à patin glissant


45
2. Manipulation
Une série d’essais doit comprendre l’enregistrement des hauteurs de treize colonnes d’huile ; à
une vitesse constante de la courroie et pour différents rapports d’épaisseur (k) c’est-à-dire
différentes inclinaisons du patin, en conservant l’épaisseur au h2 au bord de fuite constante et
en augmentant progressivement l’épaisseur au bord d’attaque h1, cet essais met en évidence
l’influence du rapport d’épaisseur sur la variation de la pression qui agit sur le patin.

2.1 Calcul du rapport d’épaisseur (k) :


Le rapport d’épaisseur (k) est calculé en conservant l’épaisseur ai bort de fuite h 2
constante (0,5 mm) et en variant l’épaisseur au bord d’attaque h1 (voir figure 2), en utilisant
la relation suivante :


=

Figure 2. Contours du patin de Mitchell

Tableau 1 : Variation du rapport d’épaisseur (k) en fonction de l’épaisseur du film (h)

h1(mm)
h2(mm) 0.5 0.5 0.5
k 1.25 2.25 2.5

2.2 Calcul de la pression


Afin d’obtenir les pressions expérimentales ; il est nécessaire de relever les niveaux (h)
millimètres d’huile dans les tubes des manomètres au-dessus du niveau de la surface de la
courroie, et variant également le rapport de d’épaisseur (k), avec une durée de 10 rotations de
la courroie d’une longueur de 120 mm, qui correspond à une vitesse de glissement U=0,4 m/s
en revanche la viscosité de l’huile à la température ambiante est de =120 cSt (SAE20).
46
Les valeurs relevées sur les manomètres H en mm sont portées dans l’équation suivante donne
la pression adimensionnelle :

. .ℎ
=
. .

Avec, h2 = 0,5 mm ; U = 0,4 m/s ;  =120.10-6 m²/s; L = B =100 mm

2.3 Positionnement des prises de pression


Les treize prises de pression sont réparties suivant les deux axes longitudinal et transversal
du patin (Figure 3.).

Figure 3. Positionnement des prises de pression

Tableau 2 : Les hauteurs manométriques (h) et les valeurs adimensionnelles de la pression

Rapport 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
k
H (mm)
P
H (mm)
P
H (mm)
P

47
3. Travail demandé

1- Relevez les hauteurs d’huile en (mm)


2- Calculer la pression adimensionnelle
3- Tracez la courbe de la variation de la pression suivant l’axe longitudinal en fonction
de la longueur du patin pour les trois rapports d’épaisseur
4- Tracez la courbe de la variation de la pression suivant l’axe transversal en fonction du
largueur du patin pour les trois rapports d’épaisseur
5- Commentez vos graphe et conclure

48
Références bibliographiques

[1] Manuel d’Utilisation, Viscosimètre à chute de bille, H410, TecQuipment Ltd 2012

[2] Manuel d’utilisation, Etalonnage de débitmètres H40, TecQuipment Ltd 2011.

[3] Manuel d’utilisation, Etude d’un venturi H5, TecQuipment Ltd 2011(traduit en 2013).

[5] Manuel d’Utilisation, Appareil d’Etude du Centre de Poussée H11, TecQuipment Ltd

[6] Habib Ahmari and Shah Md Imran Kabir, Applied Fluid Mechanics Lab Manual MAVS
OPEN PRESS, University of Texas, Arlington.

[6] Manuel d’Utilisation, Appareil d’Etude des Pertes de Charges dans une Conduite, REF H7,
TecQuipment Ltd 2011.

[7] Manuel d’utilisation, Ecoulement à travers un orifice, H4, TecQuipment Ltd 2010

[10] Instruction pour expérience, équipements pédagogiques pour les sciences de l’ingénieur,
appareil d’analyse de l’impact d’un jet, HM 150.08

[11] Instruction pour expérience, équipements pédagogiques pour les sciences de l’ingénieur,
banc expérimental 86x300x2500mm, HM 160

[12] Instruction pour expérience, équipements pédagogiques pour les sciences de l’ingénieur,
pertes de charge dans les coudes et les raccords, HM 150.29

[13] Instruction pour expérience, équipements pédagogiques pour les sciences de l’ingénieur,
appareil de démonstration de la loi de Bernoulli, HM 150.07

[14] Allen, W. H., and Henry, Z. A. (1974). Use of Hydrostatic Pressure in Development of
Stress Strain Information for Tomato Skins. Trans. ASAE. 787-789.

[15] Chen, P., Studer, H. E., and Lam, S. (1977). A Bulk Compressibility Tester for Agricultural
Products. Trans. ASAE. 976-978.

[16] Bendaoud Nadia, Polycopié TP: Mécanique des Fluides, Transfer de Chaleur, Moteur à
essence –Diesel- Boite de vitesse, Université des Sciences et de technologie d’Oran.

49

View publication stats

Vous aimerez peut-être aussi