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Travaux pratiques
Electrotechnique Fondamentale 2
Machines électriques
Ce fascicule de travaux pratiques est destiné aux étudiants de deuxième année de Li-
cence du système LMD, Sciences et Technologie, option Electrotechnique. Son objectif
est mettre à leur disposition un document de travail, leur permettant de s’imprégner de
la théorie exposée en cours d’électrotechnique et de faciliter sa mise en pratique pendant
les manipulations expérimentales.
Dans l’enseignement du génie électrique, les activités expérimentales, occupent une place
importante. Aussi, est-il essentiel, non seulement d’acquérir les savoir-faire indispensables
à une bonne utilisation du matériel et des différents appareils de mesures employés, mais
également d’aboutir à une bonne compréhension des méthodes mises en œuvre.
C’est la raison pour laquelle la préparation des travaux pratiques doit être considérée avec
sérieux et attention par les étudiants, afin d’en tirer le maximum de profit sans détériorer
le matériel mis à leur disposition.
Un préambule donne des informations générales sur le déroulement des séances de travaux
pratiques, quelques recommandations relatives à la rédaction des compte-rendus de travaux
pratiques, enfin les étapes à respecter lors de l’élaboration des montages électriques et les
principales consignes de sécurité sont rappelées.
- Un rappel théorique concernant le thème concerné ayant pour but d’exposer les
aspects essentiels et suffisants à la bonne réalisation de l’activité expérimentale pro-
posée. L’étudiant devra, obligatoirement, en prendre connaissance, et éventuellement
approfondir certains points lui paraissent importants.
Chaque binôme devra obligatoirement montré en début de séance à l’enseignant chargé des
travaux pratiques, un document dont il tiendra compte dans son évaluation, comportant les
réponses aux questions de préparation, les tableaux de mesures nécessaires aux différents
relevés.
En annexe, l’étudiant trouvera un bref rappel sur le tracé d’une courbe expérimentale à
l’aide du tableur Excel, un rappel sur les principales grandeurs électriques et quelques
fiches techniques relatives relatives aux matériels employés afin de faciliter leur utilisation.
i
Déroulement des séances de travaux pratiques
• Les étudiants seront informés de la liste des travaux pratiques que l’enseignant aura
sélectionné et du calendrier de leur déroulement pendant le semestre pour chaque
groupe d’étudiant (Numéro de séance, date, titre de TP).
• La présence des étudiants est obligatoire et contrôlée. Toute absence non justifiée
ou un compte-rendu non remis entraı̂neront la note de 0/20 qui sera prise en compte
dans le calcul de la moyenne.
• En cas d’absence, une copie du justificatif doit être remise à l’enseignant au début de
la séance suivante, l’original devra être déposé au bureau du département de GEE.
• Les étudiants n’ayant pas effectué le travail de préparation se verront refuser l’accès
au laboratoire et se verront affecté la note de 0/20.
ii
Recommandations relatives à la rédaction des compte-rendus
Travail de préparation
Les travaux pratiques d’électrotechnique doivent être considérés avec sérieux et atten-
tion. Dans ce but le travail de préparation, avant la séance de TP, est essentiel. Il
permet de se préparer, avant les manipulations, afin de garantir un bon déroulement des
activités prévues, permet de récolter et d’utiliser les informations pour ne pas être handi-
capé lorsqu’il faut interpréter un résultat.
Un document comportant les réponses aux questions proposées pour le TP considéré et les
tableaux de mesures nécessaires aux différents relevés, devra être obligatoirement montré
à l’enseignant (qui l’emmargera) en début de séance , ce document sera pris en compte
dans l’évaluation finale du TP.
Compte-rendu
Pour être recevable, le compte-rendu est remis à l’enseignant ayant encadré le TP, deux
semaines après son exécution pratique, à moins d’une indication contraire de sa part.
Passé ce délai, tout retard non justifié entraı̂nera une pénalité sur la note du
compte-rendu.
La remise du compte-rendu se fait sous une reliure simple avec deux feuilles cartonnées
pour sa couverture, l’une en recto et l’autre en verso). Il sera rédigé sur feuilles A4 et
restreint à 4 ou 5 pages, les graphiques étant inclus. Il est inutile de recopier intégralement
la partie théorique fournie dans le fascicule.
• Une page de garde : Sur laquelle sera mentionné le titre du TP, la date de la séance
correspondante, la section d’appartenance, les noms et prénoms des participants au
TP, le nom et prénom du rédacteur principal.
• Une fiche de préparation : Elle devra comporter toutes les réponses aux questions
proposées pour le TP considéré. Les réponses devront être brèves et tendant à
l’essentiel.
iii
• Les graphes et courbes caractéristiques : Ils seront traités par un tableur ou
un logiciel adéquat pour les tracer (Excel ou autres). Aucun graphe ne sera accepté
sur feuille de papier millimétré (sauf indication). Ne pas oublier de préciser les noms
et les unités des grandeurs représentées sur les axes et les échelles. Lorsque plusieurs
courbes sont tracées sur une même figure, donner une légende claire pour chacune
d’elles. Sous chaque figure, indiquer explicitement sa légende complète ainsi que son
numéro par ordre d’apparition dans le compte-rendu.
Le compte-rendu se doit d’être un texte concis qui contient tout ce qui est pertinent
à l’étude. Pour la démarche scientifique et l’interprétation, il ne faut pas se contenter
d’observer seulement les phénomènes, mais il faut, si nécessaire, faire des recherches pour
pouvoir les interpréter correctement.
Il ne doit pas s’agir d’une simple collection de résultats, mais d’un véritable rapport
technique dans lequel vous donnerez des explications et des commentaires sur les résultats
obtenus.
- la prestation des étudiants : au sein d’un groupe, si l’un des étudiants effectue 80%
du travail, il est évident que la note attribuée à chaque étudiants sera différente ;
iv
Recommandations relatives à l’élaboration des montages électriques
Les étapes suivantes sont à respecter impérativement lors de l’élaboration d’un montage :
• Phase préparatoire
- Placer le schéma pratique complet et précis du montage sur le plan de travail, qui
doit être propre et rangé,
- Vérifier que la (ou les) tension(s) d’alimentation sont pré-régler sur zéro,
- Réaliser le câblage, maille par maille, fonction par fonction, un seul conducteur à la
fois en partant du générateur et allant vers le récepteur.
La longueur et la couleur des conducteurs doit être appropriées et leur section com-
patible avec les intensités mises en jeu.
- Brancher les voltmètres, les circuits tension des wattmètres (et l’oscilloscope) ;
- Eteindre les sources de tension dans l’ordre inverse de la mise sous tension,
* Effectuer la modification,
* Faire vérifier le montage avant la remise sous tension.
• Règles de sécurité
- Vérifier que les normes de mise à la terre des appareils sont respectées.
v
• A la fin des manipulations ne pas oublier :
- d’éteindre les appareils (alimentations, oscilloscopes, etc. . . ),
- de débrancher et de ranger le matériel correctement,
- de remettre les conducteurs à leur place,
- de remettre en ordre le poste de travail et de ranger les chaises correctement.
Pour vos brouillons, papiers, etc. . . , une corbeille est à votre disposition dans le laboratoire.
Consignes de sécurité
Il est impératif que les règles de sécurité soient scrupuleusement respectées vu la présence
de tension élevée. Elles seront données et discutées en début de semestre lors d’une séance
de familiarisation avec les équipements électriques utilisés.
vi
THEME 1
TRANSFORMATEUR
MONOPHASE
Rappel théorique
TP 01-a : Transformateur monophasé - Essais directs
TP 01-b : Transformateur monophasé - Essais indirects
Complément théorique 1
TRANSFORMATEUR MONOPHASE
1. Présentation
Le transformateur permet d'adapter, selon les besoins, une tension alternative sinusoïdale en l'élevant ou en
l'abaissant sans en modifier la fréquence. Il comporte deux types de circuit, le circuit magnétique et deux circuits
électriques indépendants appelés circuit primaire et circuit secondaire.
Figure 1
Figure 2
_______________________ 1
A. Mechernene & M. Loucif
Si on fait rentrer un courant par les bornes homologues, il apparaît une d d
e1 N1 e2 N 2
f.é.m. telle que la bobine se comporte comme un générateur. dt dt
Toutes les pertes sont négligées : le flux traverse donc les deux bobinages
ainsi :
i1 i2
d d V N v1
v1 e1 N1 et v2 e2 N 2 2 2 v2
dt dt V1 N1
Figure 3
Donc : V2 mV1
V2 N 2
Rapport de transformation m avec V2 et V1, tensions efficaces au primaire et au secondaire et
V1 N1
N1 et N2, nombres de spires au primaire et au secondaire.
Relation de Boucherot :
Si on suppose que le champ est sinusoïdal alors : b(t ) Bˆ sin t , donc :
v1 N1
d SBˆ sin t N 2 f
SBˆ cos t
1
dt
V1 2
f : fréquence (Hz);
ˆ
soit : V1 2 ˆ
N1 fBS et V2 4, 44 N2 fBS avec B max : valeur maximale du champ magnétique (T)
2
S : section du circuit magnétique (m )
2
4,44
V20 N 2 I1N
On a donc en valeur efficace : m Figure 4
V1N N1 I 2 N
Transfert d'impédance
Si l'on considère un transformateur parfait, avec une charge d'impédance Z2 = R2 +jX2 branchée au secondaire,
on démontre que tout se passe comme si une impédance Z’ était branchée directement aux bornes du primaire,
2
Z
telle que : Z'
m2
On dit que la charge du secondaire a été ramenée au secondaire. De même, une charge branchée au primaire
serait ramenée vers le secondaire, à l'aide de la relation suivante :
Z '' m2 Z 1
Le transformateur joue alors le rôle d'adaptateur d'impédance.
Bilan des puissances :
P1 = V1.I1.cos1 = P2 = V2.I2.cos 2 1 = 2
Q1 = Q2 = V2.I2.sin 2 S1 = V1.I1= V2.I2= S2
_______________________ 2
A. Mechernene & M. Loucif
3. Le transformateur réel
3.a. Transformateur à vide
Le transformateur n'est connecté à aucune charge au secondaire, il se comporte tel une bobine à noyau de fer.
d1 d f 1 C 0
v1 ri
1 10 N1 ri
1 10 N1
dt dt
Ni
d 1 10
d
v1 r1i10 N1 air N1 C 0
dt dt
di10 d
v1 ri
1 10 f1 N1 C 0 Figure 5
dt dt
N12
V10
air
Si l’on considère le courant sinusoïdal, ce qui n’est en toute rigueur pas le cas, on peut passer aux grandeurs
complexes.
V1 R1 I10 j f1 I10 jN1C 0 avec E10 jN1C 0 et E20 jN 2 C 0
R1 est la résistance interne de la bobine primaire, f1 est l’inductance de fuite primaire, Lµ est l’inductance
magnétisante, Rf est la résistance fictive représentant les pertes fer.
Figure 6 Figure 7
µ
qui mesuré est égal à Q10 V1I10 sin 10 .
_______________________ 3
A. Mechernene & M. Loucif
3.b. Transformateur en charge
Le transformateur est connecté au secondaire à une charge d'impédance telle que : Z2 = R2 +jX2 et cos 2.
Figure 8
Equations :
Primaire Secondaire
Flux totaux 1 f 1 C 2 f 2 C
En convention récepteur En convention générateur
d1 d 2
v1 R1i1 N1 v2 R2i2 N 2
Tensions dt dt
d f 1 dC d f 2 dC
v1 R1i1 N1 N1 v2 R2i2 N 2 N2
dt dt dt dt
N1i1 Ni N 2i2 N 2i2
Flux de fuite f1 et C 1 1 f 2 et C
air fer air fer
di d di2 d
v1 R1i1 f 1 1 N1 C v2 R2i2 f 2 N2 C
dt dt dt dt
e1 e2
Tensions et
avec e N dC N1 di1 dC
2
f.e.m.
avec e N
N 2 di2
1 1 2
dt fer dt 2 2
dt fer dt
Lm Lm
Si l’on ne néglige pas la force magnétomotrice , le bilan des d’ampères tours donne : N1i1 N2i2 . On
peut alors identifier un courant que l'on trouve d'ailleurs à vide (le courant secondaire tant nul i = i10)
N1i1 N 2i2 N1iµ , soit en complexe N1 I1 N 2 I2 N1 I µ , et donc :
I1 mI2 I µ
Schéma équivalent :
Figure 9
V2 N 2
On remarque alors que le rapport de transformation est : m
V1 N1
_______________________ 4
A. Mechernene & M. Loucif
D'où le diagramme vectoriel suivant :
Figure 10
I 0 I1 mI2
L'approximation ainsi faite revient à considérer le schéma équivalent suivant :
Figure 11
Schéma équivalent ramené au secondaire :
Le schéma équivalent vue du secondaire par la charge est obtenu en transférant les impédances du primaire vers
le secondaire. Pour ramener les impédances R1 et f1 au secondaire, il suffit d'exprimer V2 qu'en fonction des
grandeurs du secondaire, on obtient alors :
V2 V20 m2 R1 r2 j m 2 f 1 f 2 I2
R2 L2
Cela fait apparaître deux impédances, la résistance et la réactance totales vues du secondaire :
RS m2 R1 R2 et X S LS m 2 f1 f2
_______________________ 5
A. Mechernene & M. Loucif
Figure 12
V102
l'inductance de magnétisation : X µ Lµ
Q10
Chute de tension
Son expression est donnée par la relation : V2 V20 V2 , elle peut être prédéterminer à l’aide de la formule
approchée (solution algébrique) ou par la construction du diagramme de Kapp (solution graphique).
- Formule approchée :
Le schéma équivalent vue du secondaire
sous l’hypothèse de Kapp permet d’écrire :
V 20 mV 1 V 2 Rs I 2 jX s I 2
La figure ci-contre montre le diagramme
vectoriel correspondant à cette relation avec
Figure 13
I2 à l’origine des phases.
_______________________ 6
A. Mechernene & M. Loucif
En projetant sur l’axe origine des phases : V20 cos V2 Rs I 2 cos 2 X s I 2 sin 2
V2 RS I 2 cos 2 X S I 2 sin 2
Donc : V2 V20 V2 V2 et comme l’angle est faible donc : cos 1
cos
On obtient : V2 V20 V2 RS I 2 cos 2 X S I 2 sin 2
Il est commode d’indiquer la chute de tension pour le courant nominal par un pourcentage de la tension à vide :
V2 V V
V 100 100 20 2
V2 V2
Sachant que l’impédance du transformateur ramenée au secondaire est : Z s Z s .e jcc avec cc arctg X s
Rs
l’expression de la chute de tension peut être alors réécrite sus la forme : V2 Zs I 2 cos 2 cc
- Diagramme de Kapp :
Les données sont : V1 , m, Rs , X s , I 2 et 2 , l’objectif est de déterminer la tension V2 , puis V2
* Etapes de construction :
- On choisit une échelle en fonction de V2 ,
- On trace I 2 sur l’axe horizontal choisit comme origine des phases,
- On trace un arc de cercle de centre O et de rayon V20 mV1 ,
- On trace (OA) Rs I 2 ,
- On trace (AB) (OA) tel que (AB) X s I 2 ,
- On trace une droite () passant par B et faisant un angle 2 avec l’horizontale,
- V2 sera donnée par le segment [BC] prise à l’échelle V2 BC .
Figure 14
En conclusion la chute de tension que l’on observe en charge peut être déterminée par la connaissance de la
charge (2), des éléments R2 et X2 déterminés lors de l’essai en court-circuit et de la phase cc obtenue par ce
même essai.
_______________________ 7
A. Mechernene & M. Loucif
par la méthode des pertes séparées : essai à vide et en court-circuit,
La figure ci-dessous montre les différentes puissance mises en jeu lors du fonctionnement en charge d’un
transformateur monophasé.
Figure 14
Figure 15
Pfer
lorsque le courant I2 vaut : I 2 opt
Rs
_______________________ 8
A. Mechernene & M. Loucif
TP 01-a
TRANSFORMATEUR MONOPHASE
ESSAIS DIRECTS
I. Objectifs
- Etudier les fonctionnements à vide et en charge d’un transformateur monophasé.
II. Préparation
1. Quel est l’intérêt des essais directs d’un transformateur ?
2. Que représentent les puissances active et réactive absorbées à vide par un transformateur ?
4. Citer les grandeurs ayant une influence sur la valeur des pertes magnétiques lors des fonction-
nements à vide et en charge d’un transformateur
- Relever les valeurs nominales indiquées sur la plaque signalétique du transformateur étudié.
- A partir de ces indications, déterminer les valeurs nominales des tensions U1N , U2N et des
courants I1N , I2N .
- Identifier les différents enroulements sur la plaque à bornes et vérifier, avec un ohmmètre, la
continuité des enroulements primaire et secondaire.
- Pour la mesure des résistances des enroulements primaire et secondaire, on utilisera la méthode
voltampèremétrique, avec une alimentation en courant continu, en se plaçant le plus près possible
des conditions nominales d’utilisation (I1N et I2N ). Proposer un schéma de montage pour chaque
enroulement.
- Réaliser trois mesures pour chacun des enroulements autour des courants nominaux respectifs
(On considérera la résistance d’un enroulement comme la moyenne des mesures).
- On considérera que les enroulements sont en fils de cuivre, que la température ambiante est de
20 ◦ C et que la température de travail des enroulements est égale à 60 ◦ C. Déterminer les valeurs
des résistances à chaud.
_______________________ 9
A. Mechernene & M. Loucif
IV. Essai à vide
Il s’agit d’étudier, à l’aide d’un essai à vide sous différentes tensions primaires, le comportement du
transformateur sans charge et de mettre en évidence les évolutions du rapport de transformation, des
pertes fer, du courant primaire et du facteur de puissance.
- Agir sur l’alimentation pour faire varier la valeur efficace de la tension primaire U10 entre 0 et
1,20.U1N ; mesurer pour six à huit points de fonctionnement les valeurs des grandeurs : U10 ,
U20 , I10 et P10 .
- Tracer les caractéristiques U20 = f (U10 ), Pf = f (U10 ), I10 = f (U10 ), cosϕ10 = f (U10 ) et
commenter leur allure.
- Pourquoi l’allure de la caractéristique I10 = f (U10 ) a t-elle l’allure d’une courbe d’aimantation ?
_______________________ 10
A. Mechernene & M. Loucif
- Au regard de ces caractéristiques, donner une première raison de ne pas faire fonctionner un
transformateur à vide.
- Pour la tension nominale primaire U10 = U1N , donner les valeurs du rapport de transformation
m0 , des pertes fer Pf , des intensités des courants actif I10a et réactif (courant magnétisant) I10r .
- Déduire les valeurs des éléments du schéma équivalent à vide, soit la résistance fictive Rf , associée
aux pertes fer, la réactance Xm = Lm .ω et son inductance magnétisante Lm correspondante.
V. Essai en charge
Il s’agit d’étudier, sous la tension primaire nominale et en fonction du courant débité par le secondaire,
le comportement en charge du transformateur et de mettre en évidence l’évolution de la tension
secondaire et du rendement sous différentes types de charge (résistive, inductive ou capacitive).
Pour ce travail, l’essai en charge sera effectué pour une charge purement résistive (cosϕ2 = 1).
- Régler la tension primaire à sa valeur nominale U1 = U1N , cette tension devra impérativement
être maintenue constante pendant tout l’essai.
- Agir sur la charge pour faire varier l’intensité du courant au secondaire entre 0 et 1, 20.I2N ;
mesurer, pour six à huit points de fonctionnement, les valeurs des grandeurs : I2 , U2 , I1 , P1 et
P2 .
_______________________ 11
A. Mechernene & M. Loucif
- Pour le régime nominal, relever l’intensité I2N , la valeur efficace de la tension secondaire U2N et
les valeurs des puissances P1 et P2 .
- Compléter le tableau de mesure ci-dessous et effectuer les calculs demandés.
- Calculer les valeurs des puissances apparentes primaire S1N et secondaire S2N . Quelle conclusion
peut-on en tirer ?
- Pour le régime nominal, compléter le tableau de mesure ci-dessous :
- Comparer les résultats obtenus avec les indications données sur la plaque signalétique.
_______________________ 12
A. Mechernene & M. Loucif
TP 01-b
TRANSFORMATEUR MONOPHASE
ESSAIS INDIRECTS
I. Objectifs
- Déterminer les différents paramètres du schéma équivalent d’un transformateur monophasé à
l’aide d’un essai à vide et d’un essai en court- circuit.
II. Préparation
1. Quel est l’intérêt des essais indirects d’un transformateur.
2. Que représente la puissance absorbée à vide par un transformateur sous sa tension nominale ?
5. Quel est l’intérêt de la méthode des pertes séparées pour la détermination du rendement d’un
transformateur ; donner brièvement son principe.
- Identifier les différents enroulements sur la plaque à bornes et vérifier, avec un ohmmètre, la
continuité des enroulements primaire et secondaire.
- Rappeler les valeurs du rapport de transformation m0 et des pertes fer Pf relevées sous la tension
nominale lors de l’essai à vide effectué lors du TP 01a.
- Dans le cas où l’essai à vide aurait été réalisé sous une tension primaire différente de la tension
nominale, comment déterminer alors la valeur nominale des pertes fer ?
_______________________ 13
A. Mechernene & M. Loucif
V. Essai en court-circuit sous tension réduite
Il s’agit ici d’abord de déterminer, à l’aide d’un essai en court-circuit sous tension réduite, les
paramètres du schéma équivalent ramené au secondaire, puis d’évaluer les pertes joules nominales.
On admettra que la résistance interne de l’ampèremètre mesurant I2cc est nulle, et donc la présence
d’un court-circuit franc au secondaire.
- Vérifier que la tension d’alimentation primaire est nulle (U1 = U1cc = 0).
- Agir sur l’alimentation pour faire varier la tension primaire depuis U1cc = 0 Volt, jusqu’à at-
teindre I1cc ≈ 1, 2.I1N et I2cc ≈ 1, 2.I2N ; mesurer pour six à huit points de fonctionnement les
valeurs des grandeurs : U1cc , I1cc , P1cc et I2cc .
I1cc
mcc = I2cc (Rapport des courants primaire et secondaire de court-circuit)
2 + R .I 2 (Pertes joules en court-circuit obtenues par le calcul)
[P1cc ]cal = R1 .I1cc 2 2cc
_______________________ 14
A. Mechernene & M. Loucif
V.3. Exploitation des résultats
- Tracer la caractéristique I1cc = f (I2cc ), en déduire la valeur du rapport mcc ; que peut-on dire
de ce rapport lors du fonctionnement en court-circuit ? Comparer sa valeur avec celle de m0
- Tracer la caractéristique U1cc = f (I2cc ) ; commenter son allure. Quelle conséquence pratique
peut-on en tirer ?
- Vérifier que la puissance absorbée lors de cet essai correspond essentiellement à de l’effet Joule
dans les enroulements en comparant les valeurs de P1cc et [P1cc ]cal calculé.
- Tracer un diagramme de Kapp unique, pour six valeurs de l’intensité du courant au secondaire
comprises entre 0 et 1,20.I2N .
- Déterminer les valeurs de la tension secondaire U2 , pour la tension primaire nominale U1 = U1N
et une charge résistive. En déduire les valeurs des chutes de tension ∆U2 et δU2 .
- Comparer les caractéristiques prédéterminées à l’aide des essais indirects avec celles obtenues
par l’essai en charge effectué lors du TP 01-a.
- Pour l’intensité nominale au secondaire I2N , calculer à l’aide de la formule approchée les valeurs
des chutes de tension. Comparer ces valeurs avec celles obtenues avec le diagramme de Kapp.
- Conclure sur la validité de l’approximation de Kapp et sur la précision de son diagramme vec-
toriel.
_______________________ 15
A. Mechernene & M. Loucif
VI.2. Caractéristique de rendement
Il s’agit de prédéterminer, la caractéristique de rendement du transformateur ηsep = f (I2 ) à l’aide
de la méthode des pertes séparées, pour la tension primaire nominale U1 = U1N et une charge résistive.
- Déterminer, dans le cas des six courants secondaires considérés, les valeurs des pertes joules
totales Pjt et de la puissance utile P2 délivrée par le transformateur, pour la tension primaire
nominale U1 = U1N et une charge résistive.
P2
avec : ηsep = P2 +Pjt +Pf
- Comparer les résultats obtenus à l’aide des essais indirects avec les indications données sur la
plaque signalétique.
_______________________ 16
A. Mechernene & M. Loucif
- Pour le régime nominal, relever l’intensité I2N , la valeur efficace de la tension secondaire U2N et
les valeurs des puissances P1 et P2 .
- Compléter le tableau de mesure ci-dessous et effectuer les calculs demandés.
- Calculer les valeurs des puissances apparentes primaire S1N et secondaire S2N . Quelle conclusion
peut-on en tirer ?
- Pour le régime nominal, compléter le tableau de mesure ci-dessous :
- Comparer les résultats obtenus avec les indications données sur la plaque signalétique.
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A. Mechernene & M. Loucif
THEME 2
TRANSFORMATEUR
TRIPHASE
Rappel théorique
TP 02-a : Couplage des enroulements et indice horaire
TP 02-b : Transformateur triphasé - Essais directs et indirects
Complément théorique 2
TRANSFORMATEUR TRIPHASE
1. Présentation
Les transformateurs triphasés sont constitués de trois principales parties : le circuit magnétique, les
enroulements, la cuve.
le circuit magnétique, il est feuilleté pour réduire les pertes magnétiques ;
les enroulements et les éléments permettant de les raccorder aux réseaux HT et BT ;
la cuve qui a pour fonction de supporter l’ensemble et protéger les enroulements.
Figure 1
Ils sont installés dans les centrales, les postes d'interconnexion et de distribution, sur les poteaux et dans les
zones de distribution.
On peut considérer pour son principe de fonctionnement qu'un transformateur triphasé est équivalent à trois
transformateurs monophasés.
Figure 2
Afin de caractériser d’une manière conventionnelle les couplages des transformateurs triphasés, le primaire est
désigné par une lettre majuscule et le secondaire par une lettre minuscule.
Les lettres employées sont les suivantes :
- Y : couplage étoile primaire ; - y : couplage étoile secondaire ;
- D : couplage triangle primaire ; - d : couplage triangle secondaire ;
- Z : couplage zig-zag primaire ; - z : couplage zig-zag secondaire.
_______________________ 18
A. Mechernene & M. Loucif
L’association d’un mode de connexion du primaire avec un mode de connexion du secondaire caractérise le
couplage du transformateur (Yz par exemple).
Les couplages usuels sont :
La présence du neutre dans les installations basse tension permet d’obtenir 2 types de tension : simple pour les
usages domestiques usuels ou composée pour l’alimentation des petits moteurs.
Il est intéressant en haute tension d’avoir un couplage qui fait apparaître le neutre. Le neutre, les parties
métalliques et magnétiques sont mises au potentiel de la terre ce qui réduit l’isolement des bobines haute tension.
On évite d’avoir le même couplage au primaire et au secondaire pour ne pas transmettre intégralement le
déséquilibre éventuel des courants. Sin le neutre est nécessaire des deux côtés alors le montage Yz ou Zy est alors
communément employé.
Notations :
Une ligne correspond aux enroulements sur un noyau. A, B, C sont les
bornes hautes tension et a, b, c les bornes basses tension. Ces bornes
correspondent aux bornes homologues.
On suppose les enroulements bobinés dans le même sens, ainsi les
tensions VA et Va sont en phases
Le rapport de transformation vu en monophasé est ici appelé rapport de
transformation interne noté :
Figure 3
N V
m 2 20
N1 V10
est égal au rapport du nombre de spires d'une bobine du secondaire sur le nombre de spires de la bobine
homologue primaire, ou du rapport de la tension apparaissant aux bornes d'une bobine secondaire sur la tension
aux bornes de la bobine homologue primaire.
Le rapport de transformation ou rapport de transformation externe est égal au rapport de la tension composée
secondaire sur la tension composée primaire, on le note :
U2
M
U1
Indice horaire :
Les différents couplages peuvent induire un déphasage entre les tensions homologues primaire et secondaire,
c’est à dire apparaissant entre les bornes désignées par des mêmes lettres, ce déphasage est toujours un multiple
de 30°.
On définit l’indice horaire par un nombre entier compris entre 0 et 11 caractérisant le déphasage des tensions
primaire et secondaire homologues. Il est défini comme par analogie avec les divisions d’un cadran de montre à
aiguille, on parle alors d’indice horaire du transformateur.
I I 0 I 11
30
La détermination du groupe horaire s’effectue comme suit, en supposant que A, B, C désignent les bornes des
enroulements reliées aux phases du réseau primaire : alors que a, b, c sont celles reliées aux phases du réseau
secondaire.
Les bornes homologues étant repérées par un point, on dispose au centre d’un cadran les vecteurs correspondant
aux tensions primaire et secondaire de façon à placer la borne A à 12 heures (chiffre zéro). Le groupe horaire est
fourni par l’heure de la borne a.
_______________________ 19
A. Mechernene & M. Loucif
Exemples :
- Couplage Yy
Figure 4
- Couplage Dy
Figure 5
En pratique, on peut aisément modifier l'indice horaire d'un transformateur en effectuant une permutation
circulaire des lettres affectées aux bornes :
Toute permutation correspond à une augmentation ou à une diminution de 4 de la valeur de l'indice horaire.
On pourra donc coupler en parallèle sans difficulté des transformateurs dont les indices diffèrent de ±4.
Le tableau ci-dessous donne les principaux couplages des transformateurs triphasés.
N1 N2
VA UAB
A a
Va=Uab
N2 UAB
Yd 1 B b /6
3 N1 N n
C c
Vc Vb
N n
VC VB
N1 N2/2 N2/2
VA VAN
A a -Vb
2Van Va
3 N2
Yz 11 B b /6
2 N1 N n
C c
Vc Vb
N n
VC VB
N1 N2
VA=UAB UAB
A a -Vb
Uab Va
N2
Dy 11 3 B b /6
N1 N n
C c
Vc Vb
N n
VC VB
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UAB
N1 N2
VA -Vb
A a
Uab
Va
N2 UAB
Dd 0 B b
N1 N n
C c
Vc Vb
N n
VC VB
2UAN
N2
N1/2 N1/2
VA
A a
Uab
Va=Van
2 N2 2VAN
Zy 1 B b /6
3 N1 N n
C c
Vc Vb
N n
VC VB
3. Modélisation
On raisonne comme si le transformateur triphasé était composé de trois transformateurs monophasés, où le
secondaire serait monté en étoile. On utilise alors le modèle du transformateur monophasé pour lequel la
résistance et l’inductance de fuite primaires sont ramenées au secondaire.
Le modèle ci-dessous est celui de la phase A. Les tensions secondaires Va , Vb , Vc sont modifiées lorsque le
transformateur est chargé. Pour la phase a, on considère la tension à vide phase neutre V20 ce qui permet de faire
intervenir l’indice horaire.
jI
V20 mV1 e j avec VA ,Va 0 2 I donc : V20 m e 6
V1
6
Figure 6
Les valeurs des différents paramètres sont déterminées expérimentalement à l'aide d'un essai à vide sous tension
nominale et d'un essai en court-circuit à courant nominal sous tension réduite.
Diagramme de Kapp « amplifié » :
Dans les transformateurs de bonne qualité, particulièrement les transformateurs triphasés, la chute de tension
U 2 U 20 U 2 peut être très petite devant la tension secondaire. Et donc, le tracé du diagramme vectoriel
devient laborieux et délivre des résultats erronées. Dans ce cas, il est préférable de tracer une version
amplifiée du diagramme de Kapp.
En première approximation, V2 et mV1 peuvent être considérées comme parallèles, un zoom autour du
triangle de Kapp. On constate alors que :
V2 OH = OK + KH = OK LM soit encore : V2 OLcos 2 + ALsin 2
Ainsi, la valeur de V2 aura en charge une valeur efficace de valeur :
V2 V20 V2 mV1 V2 RsI 2 cos 2 X s I 2 sin 2
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Figure 7
Enfin, la tension entre phase sera obtenue, selon le couplage des enroulements secondaire, par :
U 2 V2 3 pour le couplage étoile ou U 2 V2 pour le couplage triangle
Figure 8
P2 P2
Le rendement est calculé par la relation suivante :
P1 P2 PJ Pfer
P2 3U 2 I 2 cos 2 3U 2 cos 2
P1 3U 2 I 2 cos 2 3Rs I 22 Pfer Pfer
3U 2 cos 2 3RS I 2
I2
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5. Marche en parallèle des transformateurs
La puissance transmise par une centrale au réseau évolue au cours du temps en fonction de la consommation.
Un transformateur unique qui est capable de transmettre la pointe maximale de consommation serait en général
utilisé très en-dessous de son fonctionnement nominal, avec un rendement médiocre ou mauvais.
On préfère disposer de plusieurs transformateurs de moindre puissance fonctionnant en parallèle afin qu'ils
soient toujours au voisinage de leurs conditions nominales de marche.
Seule la quatrième condition est absolument impérative, les autres acceptent certaines tolérances fixées par les
normes ou la pratique. Les écarts entrainent cependant des courants de circulation et une répartition
défavorable des puissances transitant par les transformateurs.
De plus, pour avoir une répartition correcte des puissances entre les 2 transformateurs en charge, il faut aussi
qu’ils aient la même chute de tension donc pratiquement la même tension de court -circuit.
Deux transformateurs d’un même groupe (et de même rapport) peuvent aisément fonctionner en parallèle.
De plus, pour répartir la puissance totale entre plusieurs transformateurs, alimentés par un même réseau et
débitant sur un même circuit d'utilisation, le rapport des puissances nominales des transformateurs doit être
compris entre 0,5 et 2, ceci afin que la répartition des charges soit acceptable.
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TP 02-a
TRANSFORMATEUR TRIPHASE
COUPLAGE DES ENROULEMENTS ET INDICE HORAIRE
I. Objectifs
- Déterminer expérimentalement les valeurs du rapport de transformation d’un transformateur
triphasé pour différents couplages de ses enroulements.
- Déterminer expérimentalement les valeurs de son indice horaire pour différents couplages de ses
enroulements, par la méthode impulsionnelle et la méthode des électriciens.
II. Préparation
- Citer les avantages et les inconvénients de chacun des couplages dans le cas des transformateurs
triphasés. Dans quels cas, est-il intéressant d’utiliser le couplage zig-zag ?
- Donner les expressions des rapport de transformation, par colonne et globaux, des transforma-
teurs suivants : Yy, Yd, Yz.
- Quelles sont les conditions de couplage en parallèle de deux transformateurs triphasés ?
- Rappeler la définition de l’indice horaire. Pourquoi la connaissance de sa valeur est-elle primor-
diale pour pouvoir coupler deux transformateurs triphasé en parallèle ?
- Déterminer la valeur des indices horaires des transformateurs représentés ci-dessous.
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A. Mechernene & M. Loucif
IV. Etude du couplage Etoile-Etoile (Yy)
- Alimenter l’enroulement primaire sous une tension triphasée de telle sorte que U1 = U1N .
- Mesurer les valeurs des tensions primaires UAB et VA et des tensions secondaires Uab et Va .
- Fixer la tension de l’alimentation stabilisée à environ 1 Volt, puis envoyer une impulsion sur le
primaire au niveau des bornes A et B.
- Observer les déviations du voltmètre au secondaire au niveau des bornes ab, ac et cb.
- Alimenter l’enroulement primaire sous une tension triphasée de telle sorte que UAB = 50 Volts.
Pour ce type de couplage, il s’agit de déterminer la tension Va , puis de déduire la valeur du déphasage
entre les tensions homologues VA et Va .
- Alimenter l’enroulement primaire sous une tension triphasée de telle sorte que U1 = U1N .
- Faire les mesures nécessaires et calculer les valeurs des rapports de transformation par colonne
m0 et global M0 .
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A. Mechernene & M. Loucif
V.3. Détermination de l’indice horaire par la méthode des électriciens
- Alimenter l’enroulement primaire sous une tension triphasée de telle sorte que UAB = 50 Volts.
Pour ce type de couplage, il s’agit de déterminer la tension composée Uab = Va − Vb , dans une première
étape et de tracer le triangle des tensions Uab , Ubc et Uca . Dans une seconde étape, il faut déduire la
tension simple Va et par la suite la valeur du déphasage entre les tensions homologues VA et Va .
- Alimenter l’enroulement primaire sous une tension triphasée de telle sorte que U1 = U1N .
- Faire les mesures nécessaires et calculer les valeurs des rapports de transformation par colonne
m0 et global M0 .
- Le secondaire du transformateur étant couplé en zig-zag, il possède donc un point neutre, rac-
corder le point neutre du primaire avec celui du secondaire.
- Alimenter l’enroulement primaire sous une tension triphasée de telle sorte que UAB = 50 Volts.
- Comparer les résultats obtenus par calcul avec les résultats théoriques.
- Conclure sur l’aspect pratique de chacune des méthodes utilisées pour la détermination de l’indice
horaire.
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TP 02-b
TRANSFORMATEUR TRIPHASE
ESSAIS DIRECTS ET INDIRECTS
I. Objectifs
- Etudier le fonctionnement en charge d’un transformateur triphasé.
- Déterminer les caractéristiques externe de tension et de rendement à l’aide de la méthode directe.
- Déterminer les valeurs des paramètres du schéma équivalent à l’aide des essais indirects.
- Prédéterminer les caractéristiques externe de tension et de rendement à l’aide de la méthode des
pertes séparées.
II. Préparation
1. Rappeler les expressions des résistances apparentes raY et ra∆ , c’est à dire mesurée entre deux
phases en courant continu, pour un récepteur triphasé équilibré couplé en étoile, puis en triangle.
2. Rappeler l’expression de la puissance dissipée par effet Joule dans un récepteur triphasé équilibré
en fonction de la résistance mesurée entre deux phases, sachant que son couplage est inconnu.
3. Donner le schéma de branchement pour la mesure de la puissance absorbée par un récepteur
triphasé à l’aide de la méthode des deux wattmètres. Ecrire les expressions des puissances
active, réactive et du facteur de puissance. Discuter de la nature du récepteur (inductif, résistif
ou capacitif) en fonction des indications des wattmètres.
4. Dans le cas où l’on ne dispose pas pour l’essai à vide, d’une alimentation triphasée capable
de délivrer la tension nominale du transformateur, donner les étapes d’une méthode indirecte
permettant la détermination des valeurs du rapport de transformation et des pertes fer nominales.
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A. Mechernene & M. Loucif
(a) Mesure de la résistance apparente du primaire (b) Mesure de la résistance apparente du secondaire
Pour ce travail, l’essai sera effectué pour une charge purement résistive (cosϕ2 = 1).
- Régler la tension primaire à sa valeur nominale U1 = U1N , cette tension devra être impérativement
maintenue constante pendant tout l’essai.
- Agir sur la charge pour faire varier l’intensité du courant au secondaire entre 0 et 1,20.I2N ;
mesurer, pour six à huit points de fonctionnement, les valeurs des grandeurs U2 , I1 , I2 , P1a , P1b ,
P2a et P2b .
- Pour le régime nominal, relever l’intensité I2N , la valeur efficace de la tension secondaire U2N et
les valeurs des puissances P1a , P1b , P2a et P2b .
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Essai en charge: U1 = U1N = . . . V cosϕ2 = . . . Pf = . . . W f = 50 Hz
Mesures
U2 V
I1 A
I2 A
P1 W
P2 W
Calculs
∆U2 V
δU2 %
cosϕ1 /
ηdir %
Pj1 W
Pj2 W
Pjt W
avec :
Pj1 = 32 .ra1 .I12 et Pj2 = 23 .ra2 .I22 (Pertes joules primaires et secondaires)
- Tracer les caractéristiques de rendement ηdir = f (I2 ) et de pertes, Pjt = f (I2 ) et Pf = f (I2 ),
sur un même repère.
- Pour quelle condition la valeur du rendement est-elle maximale ? En déduire la valeur maximale
du rendement ηbdir et l’intensité I2b
η correspondante. Comparer l’intensité du courant I2b
η avec
celle du courant nominal secondaire.
- Comparer les résultats obtenus avec les indications données sur la plaque signalétique.
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A. Mechernene & M. Loucif
V. Essai à vide
Il s’agit de déterminer, à l’aide d’un essai à vide sous la tension primaire nominale, les valeurs du
rapport de transformation m0 et des pertes fer Pf nominales.
- Constater l’égalité des valeurs efficaces des tensions mesurées aux bornes (2U1-2V1), (2V1-2W1)
et (2W1-2V1) de l’enroulement secondaire.
- Mesurer les valeurs des grandeurs U10 , U20 , I10 , P10a et P10b .
- Constater que les pertes joules à vide Pj10 sont toujours négligeables devant P10 .
- Quel est le sens des déviations des wattmètres P10a et P10b ? Commenter.
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A. Mechernene & M. Loucif
VI. Essai en court-circuit sous tension réduite
Il s’agit ici d’abord de déterminer, à l’aide d’un essai en court-circuit sous tension réduite, les
paramètres du schéma équivalent ramené au secondaire, puis d’évaluer les pertes joules nominales.
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A. Mechernene & M. Loucif
- Tracer un diagramme de Kapp amplifié unique, pour six valeurs de l’intensité du courant au
secondaire comprises entre 0 et 1,20.I2N .
- Déterminer les valeurs de la tension secondaire U2 , pour la tension primaire nominale U1 = U1N
et une charge résistive. En déduire les valeurs des chutes de tension ∆U2 et δU2 .
- Comparer les caractéristiques prédéterminées à l’aide des essais indirects avec celles obtenues
par l’essai en charge.
- Pour l’intensité nominale au secondaire I2N , calculer à l’aide de la formule approchée les valeurs
des chutes de tension. Comparer ces valeurs avec celles obtenues avec le diagramme de Kapp.
- Conclure sur la validité de l’approximation de Kapp et sur la précision de son diagramme vec-
toriel.
- Déterminer, dans le cas des six courants secondaires considérés, les valeurs des pertes joules
totales Pjt et de la puissance utile P2 délivrée par le transformateur, pour la tension primaire
nominale U1 = U1N et une charge résistive.
avec :
P2
ηsep = P2 +Pjt +Pf (Rendement déterminé par la méthode des pertes séparées))
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A. Mechernene & M. Loucif
- Comparer la caractéristique de rendement et la valeur maximale du rendement prédéterminées
à l’aide des essais indirects et la méthode des pertes séparées avec les résultats obtenus par la
méthode directe et l’essai en charge.
- Comparer les résultats obtenus à l’aide des essais indirects avec les indications données sur la
plaque signalétique.
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A. Mechernene & M. Loucif
THEME 3
GENERATRICES
A COURANT CONTINU
Rappel théorique
TP 03-a : Génératrice à courant continu à excitation indépendante
TP 03-b : Génératrice à courant continu à excitation en dérivation
Complément théorique 3
1. Présentation
La machine à courant continu comporte trois éléments essentiels :
L’inducteur : C’est la partie fixe du moteur, dont la fonction consiste à créer le champ magnétique
d’excitation. Il est constitué, soit par un aimant permanent, soit par un électro-aimant dont les enroulements
sont parcourus par le courant continu d’excitation.
L’induit : C’est la partie mobile, qui comporte une ou plusieurs bobines tournant dans le champ
magnétique. Il est le siège d’une f.e.m induite alternative.
Le collecteur : Il est également mobile, son le rôle est de transformer le courant alternatif present dans
l’induit en courant unidirectionnel à l’aide de balais fixe.
Figure 1
Le circuit électrique de l’inducteur est constitué de bobines branchées en série, il est alimenté en courant continu.
Les bobines enroulées autour des noyaux polaires sont la source du champ magnétique. Suivant le nombre de
bobines inductrices, on obtient :
- soit une machine bipolaire où l’on distingue l’axe des pôles et la droite perpendiculaire à l’axe des pôles qui est
appelée ligne neutre,
- soit une machine multipolaire comportant 2p pôles (p pôles Nord et p pôles Sud).
Dans certaines machines de faible puissance, on utilise des aimants permanents à base de ferrites ou de terres
rares, comme sources de champ magnétique, et donc comme inducteur.
Figure 2
L’enroulement du rotor, plus complexe, est formé de conducteurs logés dans des encoches aménagées sur la
surface extérieure de la carcasse cylindrique formant le circuit magnétique rotorique. Ce sont ces conducteurs
solidaires du cylindre soumis aux forces de Laplace, qui vont entraîner celui-ci dans leur mouvement de rotation.
On relie ensemble deux conducteurs presque diamétralement opposés, pour constituer une spire dont les
extrémités sont soudées à deux lames voisines d’un collecteur, solidaire de l’arbre.
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A. Mechernene & M. Loucif
Le collecteur est constitué de lames de cuivre isolées les unes des autres. Sur ce collecteur frottent des balais fixes
en carbone et de ces balais partent les conducteurs qui assurent la liaison électrique entre le rotor et l’extérieur de
la machine.
Selon la nature de la conversion énergétique réalisée, deux types de machines sont distingués :
- la génératrice à courant continu, elle transforme une énergie mécanique en énergie électrique sous forme de
courant continu.
- le moteur à courant continu, il transforme une énergie électrique de forme continue en une énergie
mécanique.
La machine à courant continu possède la propriété de réversibilité, elle peut en effet fonctionner indifféremment
en génératrice ou en moteur. C’est un convertisseur d’énergie réversible : la génératrice transforme l’énergie
mécanique qu’elle reçoit en énergie électrique, alors que le moteur effectue la transformation inverse. Ces
transformations s’accompagnent inévitablement de pertes.
Fonctionnement en mode génératrice :
L’inducteur est alimenté par une tension continue et produit un champ magnétique constant. L’induit est
entraîné en rotation par un système d’entrainement. Il est le siège de variation de flux au travers de spires
qui le constituent. Ils en résultent la création d’une f.e.m alternative qui est redressée et transmise au circuit
extérieur par l’ensemble collecteur-balais.
Fonctionnement en mode moteur :
L’inducteur est également alimenté par une tension continue et produit un champ magnétique constant. Par
contre, l’induit est alimenté par une source de courant continu. Le champ inducteur agit sur ses conducteurs
de l’induit en leur appliquant des forces électromagnétiques. Ces forces électromagnétiques produisent un
couple moteur qui entraîne le rotor en rotation.
U E Ra I a
U et E : tension et f.e.m en Volts,
Ra : résistance de l’induit en Ohms,
Ia : courant d’induit en ampères.
La convention récepteur appliquée à l’inducteur donne :
U ex Rex I ex
Uex: tension en Volts, Rex : résistance de l’inducteur en
Figure 3
Ohms et Iex : courant d’inducteur en ampères.
_______________________ 35
A. Mechernene & M. Loucif
Puissance électromagnétique
La puissance électromagnétique, notée Pem, est la portion de la puissance absorbée sous forme mécanique
qui est convertie dans l’entrefer en énergie électrique :
2p
Pem EI a NnI a UI Ra I a2
2a
Couple électromagnétique (résistant)
Selon le principe de Laplace, un conducteur parcouru par un courant électrique et placé dans un champ
magnétique est soumis à une force électromagnétique. Sur ce principe, le rotor de la machine est soumis à
un couple électromagnétique qui, dans le cas du fonctionnement en génératrice, s’oppose au couple fourni
par le dispositif d’entrainement (couple résistant) :
Pem EI a 2 p NnI a 2 p N I a
Cem KcI a
2a 2 a 2
Cem : couple électromagnétique en m.N), Ω : vitesse de rotation en rad.s-1, avec : Kc 2 p N
2a 2
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A. Mechernene & M. Loucif
2p 2p 2p 2p
en charge elle devient : Ech Nnch Nn v Nnv Nn
2a 2a 2a 2a
d’où : avec : 2p
Ech Ev hm hm Nn
2a
hm : représentant la chute de tension due à la réaction magnétique d’induit, v : le flux produit par le courant
d’inducteur, ch : le flux causé par l’action conjuguée des courants d’inducteur et d’induit.
En tenant compte de la résistance de l’enroulement d’induit, la tension délivrée ses bornes peut alors être
réécrite sous la forme :
U Ech Ra I a Ev hm Ra I a Ev ht
hm : représentant la chute totale de tension : ht hm Ra I a Ev U
Caractéristique interne
C’est la courbe Ev = f (Iex) relevée à vide à vitesse n = constante.
C’est une courbe de magnétisation, en effet elle a la même allure que
celle de l’induction B = f (H), et :
- de O à A, la caractéristique est linéaire, Ev = Ev .Iex ;
- de A à B le matériau ferromagnétique commence à saturer ;
- après B, le matériau est saturé, le f.é.m. n’augmente presque plus.
_______________________ 37
A. Mechernene & M. Loucif
Caractéristique externe
C’est la courbe U = f (I) relevée en charge, en maintenant
constantes la vitesse n et le courant d’excitation Iex.
Lorsque le courant I croit la tension aux bornes de la charge
diminue, la caractéristique est donc décroissante et s’incurve
de plus en plus à cause des chutes de tension ohmique et de
réaction magnétique de l’induit.
Les différentes caractéristiques de chute de tension ht = f (I),
hm = f (I), = f (I) peuvent être déduite par une méthode
graphique ou à l’aide de calcul.
Figure 6
Bilan des puissances et rendement
La valeur du rendement est déterminée soit :
- par la méthode directe par un essai en charge,
- par la méthode des pertes séparées.
Les différentes puissance mises en jeu lors du fonctionnement en charge de la génératrice à excitation
indépendante sont :
- Puissance utile : Pu UI
- Puissance absorbée par le circuit d’excitation : Pex U ex I ex
- Puissance mécanique : Pm
- Puissance absorbée : Pabs Pm Pex
- Pertes supplémentaires (magnétiques, frottement, ventilation, …) : pméca
Ev : Force électromotrice,
Ra : Résistance de l’enroulement induit, I : Courant circulant dans la charge,
Ia : Courant d’induit, Rch : Résistance de la charge.
_______________________ 38
A. Mechernene & M. Loucif
A vide, la tension aux bornes de l’induit étant appliquée au circuit d’excitation, d’où :
Ev
U 0 U ex 0 Ev et Ia0 Id avec Id
Rd Rhd
U
En charge, il vient : U U ex et I Ia Id avec Id
Rd Rhd
Problème de l’amorçage
La génératrice est dite amorcée si elle délivre une tension de l’ordre de sa tension nominale. La génératrice
shunt ne s’amorce que sous certaines conditions.
La machine est entrainée à vide à sa vitesse nominale et excitée par un courant faible d’excitation.
L’interrupteur étant ouvert : Id = 0 Evr << Un (Evr désignant la f.e.m rémanente), à la fermeture de
l’interrupteur, deux situations peuvent se présenter :
Ev
- soit : Ev ↑ I d ↑ ↑ Ev ↑ la génératrice s’amorce ;
Rd Rhd
Ev
- soit : Ev ↓ I d ↓ ↓ Ev ↓ la génératrice ne s’amorce pas.
Rd Rhd
Dans ce dernier cas, pour amorcer la génératrice, il suffit d’inverser soit, le sens de rotation, soit le courant
d’excitation en permutant les connections entre l’induit et ‘inducteur. j
Par conséquent, les conditions d’amorçage sont :
- la vitesse de rotation suffisante (par exemple la vitesse nominale),
- l’existence de la f.e.m rémanente,
- le flux inducteur v doit agir dans le même sens que le flux rémanent Evr.
Caractéristique interne
La caractéristique Ev = f (Iex) ne dépend pas du mode d’excitation, car elle représente la courbe d’aimantation
du circuit magnétique. Elle est toujours relevée à vide en génératrice à excitation séparée
A vide, la tension aux bornes de l’induit est : U0 Rd Rhd I d Ev .
_______________________ 39
A. Mechernene & M. Loucif
Action sur la vitesse de rotation n :
- Si on diminue la vitesse n, la caractéristique va se
déplacer par affinité vers le bas et le point de
fonctionnement P0 va se descendre vers le bas sur la
droite des inducteurs.
- A la limite pour une vitesse critique n = ncr, le point de
fonctionnement n’est plus défini et la génératrice se
désamorce.
Il faut aussi noter que pour une valeur de la résistance du
rhéostat correspond une valeur critique de la vitesse de
rotation.
La valeur critique de la vitesse peut également être Figure 9
déterminer dans la zone linéaire.
Caractéristique externe
C’est la courbe U = f (I) relevée en charge, en maintenant
constantes la vitesse n et la valeur du rhéostat d’excitation
Rhd.
La caractéristique externe d’une génératrice excitée en
dérivation est plus tombante que celle relevée pour
l’excitation indépendante.
En effet, contrairement à l’excitation séparée, le courant
d’excitation n’est plus constant, il décroit en même temps
que la valeur de U, d’où la baisse plus accentuée de la
tension. Figure 10
En conséquence les chutes de tension magnétique et totales ne peuvent plus être déterminées par les
relations définies précédemment, le courant d’excitation changeant avec la charge, la f.e.m à vide sera
également modifiée.
Construction de Picou
Les caractéristiques de chute de tension ht = f (I) et hm = f (I), peuvent être déduite par la construction
graphique de Picou.
A partir des caractéristiques Ev = f (Iex), U = f (I) à n = cste et à Rhd = cste, relevées à la même vitesse, tracées
à la mémé échelle de part et d’autre de l’axe des tensions et la droite des inducteurs ; on peut prédéterminer
Figure 10
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A. Mechernene & M. Loucif
la courbe de chute de tension totale pour le fonctionnement en mode dérivation.
La marche à suivre est la suivante :
Pour un courant I1 correspondant à un régime de fonctionnement noté (1) :
- Le courant I1 le point M1 sur la caractéristique U = f(I) le point M2 sur l’axe des tensions
donne U1 le point M2 ;
- le point M2 le point M3 sur la droite des inducteurs ;
- le point M3 le point M4 permet d’obtenir l’intensité du courant d’excitation Id1 ;
- le point M4 le point M5 sur la caractéristique interne Ev = f (Iex) ;
- point M5 le point M6 sur l’axe des f.e.m(s) donne Ev1.
Et donc : hm1 M2M6 Ev1 U1 , en reportant sur l’axe des tensions hm1 M2M6 OM7 , on obtient le
point de la caractéristique ht = f (I) pour le courant I1 de charge considéré.
On refait cette construction pour plusieurs courants afin d’obtient les chutes de tension correspondantes.
Connaissant la résistance de l’induit, on trace la courbe de chute ohmique = f (I) et on en déduit la
caractéristique hm = f (I) de la chute de tension due à la réaction magnétique d’induit par la relation :
hm ht Ra I a .
Pu Pu Pu
Pa Pu pertes Pu Pjex Pja pm
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TP 03-a
GENERATRICE A COURANT CONTINU
A EXCITATION INDEPENDANTE
I. Objectifs
- Etudier une génératrice à courant continu à excitation indépendante à vide et en charge.
- Déduire sa caractéristique de réglage à partir des résultats obtenus lors des essais.
II. Préparation
1. Expliquer comment maintenir constante la tension délivrée aux bornes d’une génératrice à
courant continu à excitation indépendante, lorsque sa charge est modifiée ou si sa vitesse varie.
2. Donner le rôle du rhéostat de champ, comment le choisir afin de rendre possible le réglage du
courant d’excitation entre 20% et 120% de sa valeur nominale ?
4. Expliquer pour quelle raison le relevé de la caractéristique interne se fait suivant les valeurs
croissantes, puis décroissantes du courant d’excitation, sans jamais revenir en arrière ?
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