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Ingé 1/ 2023-2024
Responsables :
Dr DJIHA
Dr MBIEDA
KAMDEM
Ce fascicule des Travaux Pratiques est destiné aux étudiants de première année de PrépaVogt. Son
objectif est de mettre à leur disposition un document de travail, leur permettant de s’imprégner de la
théorie exposée en cours d’électrotechnique et de faciliter la mise en pratique pendant les manipulations
expérimentales.
Dans l’enseignement du Génie électrique, les activités expérimentales et donc les mesures, occupent
une place importante. Aussi, est-il essentiel, non seulement d’acquérir les savoir -faire indispensables à
une bonne utilisation de matériel et de différents appareils de mesures employés, mais aboutir à une
bonne compréhension des méthodes mises en œuvre. C’est la raison pour laquelle la préparation des
travaux pratiques doit être considérée avec sérieux et attention par les étudiants, afin d’en tirer un
maximum de profit sans détériorer le matériel mis leur disposition.
- Les manipulations seront effectuées en binôme ou trinôme voire plus, selon le cycle de
permutation défini en début de semestre.
- La présence des étudiants est obligatoire et contrôlée. Toute absence non justifiée ou un compte-
rendu non remis entraîneront la note 0/20 qui sera prise en compte dans le calcul de la moyenne.
- Il est strictement interdit de déplacer du matériel d’un poste vers un autre, en cas de panne, ou
en présence d’un appareil défectueux, faire appel à l’enseignant.
Travail de préparation :
Les travaux pratiques d’électrotechnique doivent être considérés avec sérieux et attention. Dans ce
but le travail de préparation, avant la séance de TP, est essentiel. Il permet de se préparer, avant les
manipulations, afin de garantir un bon déroulement des activités prévues, permet de récolter et
d’utiliser les informations pour ne pas être handicapé lorsqu’il faut interpréter un résultat. Chaque
étudiant devra doc prendre impérativement du complément théorique et du document concernant le
TP à réaliser, puis utiliser la documentation disponible (cours d’électrotechnique, ouvrages spécialisés,
sites internet, etc.…). Un document comportant les rappels théoriques, les tableaux de mesures
nécessaires aux différents relevés, devra être obligatoirement montré par les membres du trinôme en
début de séance à l’enseignant (qui l’émargera), ce dernier sera pris en compte dans l’évaluation
finale du TP.
. Compte-rendu
- Il sera remis à la fin de chaque séance de aux enseignants ayant encadré le TP.
- Aucun retard ne sera toléré, tout retard non justifié entraînera une pénalité sur la note du
compte-rendu.
- Le titre de la manipulation
- La date de la séance de TP
- Les noms et prénoms des membres du binôme (ou trinôme) participants aux TP. Les absents
devront être signalés
A- Une introduction :
Elle doit être personnelle et présenter brièvement de manière claire le contexte expérimental
ainsi que les objectifs du TP, sans recopier le fascicule.
B- Manipulation :
Pour chaque manipulation, il sera nécessaire de rappeler les schémas de montage, les démarches
et méthodologies suivies, les hypothèses, ainsi que les principales équations utilisées dans le
cadre du TP.
C- Résultats et exploitation :
Les résultats expérimentaux seront présentés dans un tableau, les procédures de calcul utilisées
pour vos applications numériques devront être présentées brièvement.. Une estimation des
erreurs de mesure sera systématiquement accomplie et leurs conséquences sur les grandeurs
calculées, discutées.
Ils seront traités sur un papier millimétré ou semi log. Ne pas oublier de préciser les noms et les
unités des grandeurs représentées et les échelles. Lorsque plusieurs courbes sont tracées sur une
même figure, donner une légende claire pour chacune d’elle par des couleurs par exemple). Sous
chaque figure, indiquer explicitement sa légende complète ainsi que son numéro d’apparition
dans le compte-rendu.
Les résultats obtenus devront être discutés clairement en en essayant de rechercher leur sens
physique et de voir si les valeurs mesurées ou calculées sont cohérentes. Un résultat inattendu
n’est pas forcément un mauvais résultat, surtout s’il est reproductible. Les commentaires doivent
scientifiquement être pertinents.
F- Conclusion :
Il s’agit de discuter les objectifs préalablement fixés, ont-ils été atteints ou pas, et commenter la
qualité de ces résultats. Présenter l’intérêt de la manipulation en proposant les améliorations
possibles
Mesures et incertitudes – Chiffres significatifs : Cours Page 3
Recommandations relatives à l’élaboration des montages électriques
Les étapes suivantes sont à respecter impérativement lors de l’élaboration d’un montage :
. Phase préparatoire
- Placer le schéma complet (propre et précis) du montage sur un plan de travail, qui doit être
propre et rangé,
- Choisir les différents éléments constitutifs du montage et les disposer en respectant pour chacun
la disposition qu’indique le schéma pratique,
- Réaliser le montage point par point, maille par maille, fonction par fonction, un seul câble de
connexion à la fois en partant du générateur en allant vers le récepteur ; la longueur des câbles
de connexion doit être appropriée et leurs sections compatibles avec les intensités mise en jeu,
. Règles de sécurité
- De remettre en ordre le poste de travail et de ranger correctement les tabourets sur la paillasse
- ( pour vos brouillons , papiers, etc. une corbeille est à votre disposition dans le laboratoire )
I Introduction
La pratique des sciences fondamentales et appliquées conduit à réaliser des mesures.
Toute mesure est entachée d’erreurs aléatoires dues au matériel, aux paramètres physiques mis en
jeu, et à l’opérateur ; ces erreurs ont des valeurs inconnues et l’on peut seulement les estimer.
Les résultats de mesures peuvent être utilisés pour calculer une nouvelle grandeur : le résultat
devra être présenté avec un nombre de chiffres significatifs cohérent avec la précision des données.
La bonne estimation des erreurs doit conduire à exprimer le résultat x̂ de la mesure x d’une
grandeur X sous la forme x = x̂ x , écrit sous la forme allégée : x = x̂ x , avec x > 0.
x représente l’incertitude sur la valeur de x,
avec un niveau de confiance qui doit être précisé : sa valeur par défaut est 95% .
On peut comparer la précision de chacune des mesures données en exemple en calculant une
L
incertitude relative :
L
L 0,1
Exemple 1 : 0,012 , soit 1,2 %
L 8,2
L
Exemple 2 : …………………... soit ………...% ; cette mesure est la ………….précise.
L
On remarque que le zéro après la virgule dans (8,20) a ici de l’importance, il renseigne sur la
précision de la mesure, c’est un chiffre significatif.
Pour une éventuelle spécialisation en métrologie il faut étudier de manière approfondie ces deux
documents et un cours de spécialiste en statistiques.
Exemple :
La mesure d’une même intensité a été réalisée avec 22 multimètres identiques.
Les résultats figurent dans le tableau suivant :
I (mA)
119,5 118,6 119,9 119,5 119,2 120,3 119,9 119,2 119,2 119,4 119,9
120,0 119,0 120,1 119,8 119,4 120,5 120,1 119,4 119,4 119,5 120,1
La répartition des mesures est représentée sur l’histogramme ci-dessous : diagramme bâton
représentant l’effectif correspondant aux différentes valeurs mesurées. La courbe de Gauss est
décrite plus loin.
effectif total n = 22
moyenne I = 119,5 mA
Utiliser les fonctionnalités de la calculatrice pour obtenir l’ensemble des valeurs demandées à
droite du tableau. (liste des valeurs dans un tableau, puis calculs de statistique à 1 variable).
Calculs complémentaires :
nombre pourcentage
mesures comprises dans l’intervalle [ I - s ; I + s ]
De nombreuses situations expérimentales montrent que pour un très grand nombre de mesures
l’histogramme se rapproche d’une courbe de Gauss, associée à une loi de probabilité nommée
« loi normale ».
Remarque: les notions de statistiques utilisées ici seront étudiées de manière approfondie dans le
cours de Mathématiques.
1 . xx
2 x = valeur moyenne : c’est aussi la valeur la plus probable
p(x)
1
.e
2 σ2 = écart-type (« standard deviation » en anglais): il rend compte de
σ. 2π la dispersion des valeurs autour de la moyenne
x2
- Probabilité P( x1 x x2 ) = x1 p(x).dx = aire délimitée par la courbe , l’axe des abscisses et
les droites d’équation y = x1 et y= x2.
- Probabilité P( x [- ; + ] ) = 1 (100%)
- Variance et écart-type :
pour une densité de probabilité p(x) associée à des valeurs x réelles on définit
2
la variance : V p(x).(x x) dx et l’écart-type : V
Si on refait d’autres séries de n mesures les moyennes et les écarts-types auront des valeurs
dispersées ; on démontre dans les cours de statistiques que les meilleurs estimateurs pour les
grandeurs suivantes sont :
n
(x i x) 2
- Écart-type expérimental (sur la série de mesures) : s = n-1= n 1
i 1
n1
- Incertitude-type (= écart-type sur la moyenne) : un =
n
d’où :
- Incertitude élargie avec un niveau de confiance 95% : U = k95. un
- on peut démontrer que k95 est ici le coefficient de Student, noté aussi t95, et donné par des
tables.
n 2 3 4 5 6 7 8 9 10
t95 12,7 4,3 3,18 2,78 2,57 2,45 2,37 2,31 2,26
t99 63,7 9,93 5,84 4,6 4,03 3,71 3,5 3,36 3,25
n 12 14 16 18 20 30 50 100
t95 2,2 2,16 2,13 2,11 2,09 2,04 2,01 1,98 1,96
Exemple:
mesures d’une intensité étudiée au II 1°) :
Calculer l’incertitude-type un puis l’incertitude élargie pour un niveau de confiance 95%.
Calculer aussi l’incertitude (élargie) pour le niveau de confiance 99%.
Les incertitude-type ulecture et uconstruct , qui sont toujours des écart-types, sont calculées en
formulant une hypothèse sur la loi de distribution associée à la mesure.
La lecture sur l’instrument ou les données du constructeur permet de donner un intervalle selon :
(valeur lue) –a < (valeur lue) < (valeur lue) +a
Exemples :
lecture sur une règle graduée ou un vernier : a = moitié du plus petit intervalle
lecture sur l’échelle graduée d’un appareil analogique : a = moitié du plus petit intervalle
lecture de l’affichage appareil numérique : a = moitié du plus petit digit
affiché.
Remarques:
- Si on dispose d’un certificat d’étalonnage en cours de validité indiquant une incertitude
élargie Uconstruct et son niveau de confiance 95% pour une loi normale on peut écrire :
uconstruct = Uconstruct/2.
- Si le certificat donne une erreur maximale tolérée (EMT), c’est-à-dire une incertitude élargie
Uconstruct à un niveau de confiance 100%, on utilise uconstruct = Uconstruct/3.
( tension )
incertitude relative : 100 2,6 %, au niveau confiance 95 %
tension
Ex 2 : Mesure d’une longueur.
La mesure de la longueur L d’une petite tige métallique avec un réglet gradué au mm donne :
L = 12,2 cm.
On considèrera que la seule incertitude significative est celle due à la lecture, est qu’elle
s’applique deux fois : une pour la graduation zéro et une pour la graduation lue.
On supposera une loi de distribution de probabilité triangulaire symétrique pour calculer
l’incertitude-type uL, puis l’incertitude élargie UL.
Que devient l’incertitude si l’on estime que l’erreur de lecture n’est pas égale à ½ division , mais
à ¼ de division ?
Ex.3 : Pesée sur balance électronique.
Remarques :
- si le constructeur précise « écart-type de linéarité = 0,03 g », on écrit : u(linéarité) = 0,03 g
- s’il précise « incertitude élargie = 0,03 g », on écrit : u(linéarité) = 0,03/2 g ( hypothèse k = 2)
- si le constructeur ajoute un écart-type de répétabilité, on le prend aussi en compte dans le calcul
de u(global), toujours en additionnant des carrés.
On remarque que :
Pour une somme ou une différence les carrés des incertitudes-types s’ajoutent.
Pour un produit ou un quotient les carrés des incertitudes-types relatives s’ajoutent.
La relation générale inclut tous les cas et est indispensable lorsque la relation mathématique n’est
pas un somme ou un produit.
f
représente la dérivée partielle de la fonction f par rapport à A ; c’est la dérivée de f par
A
rapport à A lorsque B et C sont constantes.
On constate pour toutes ces distributions que la valeur k = 2 correspond à un niveau de confiance
au moins égal à 95 %.
7°) Cas de variables non indépendantes et présentation d’une ancienne méthode de calcul.
Si on sait que des variables intervenant dans le calcul d’une grandeur ne sont pas indépendantes,
ou si on le suspecte, les formules de composition des incertitudes-types précédentes ne sont plus
rigoureusement valables.
Les spécialistes de métrologie utilisent des termes supplémentaires, appelés covariances, dans les
calculs qui deviennent très complexes.
a.A .B uX u u u X A B C
X A B C
b.C X A B C X A B C
f f f f f f
X = f(A, B, C) uX .u A .u B .u C X . . A . B . C
A B C A B A
X = x U avec U = X = k.uX X = x X
Résultat
k = 2 pour 95% de confiance avec une confiance totale !
Ranges: 200mV; 2V ; 20V ;200V ;600V 200mV, 2V, 20V, 200V, 600V
DC Current
AC Current
Resistance
2022-2023
en parallèle.
2- L’oscilloscope
Objectif :
Déterminer : la tension totale U, les tensions partielles U1, U2, U3, et le courant I du circuit.
Schéma :
+ +
V
VM4
VS1 10
R3 1k R2 1k R1 1k
+ + +
V V V
VM3 VM2 VM1
Matériel :
01 plaque d’expérimentation
01 résistance R1, 1 KΩ
01 résistance R3, 10 KΩ
02 multimètres
Câbles de connexion
2- Mesurer et régler la tension d’entrée (U). Puis successivement, mesure les chutes de tension
U1, U2, U3 apparaissant aux résistances R1, R2, R3.
Objectif :
Schéma :
Schéma :
2
+
+
V R1 10k R2 100k
VM1
VS1 10
Matériel :
01 plaque d’expérimentation
01 résistance R1 de 10 KΩ
02 résistances R2 de 100 KΩ
02 multimètres
Câbles de connexion
Expérimentation :
1- Réaliser le circuit par étapes successives (celles-ci sont indiquées par lignes interrompues).
R1
R2
1 1 1
RG R1 R2
5- Quelle proportion peut-on établir avec les rapports des courants partiels et des résistances
partielles (voir tableau) ?
TP N°2Utilisation de l’oscilloscope
1- Réglage automatique
L’appareil permet de configurer 5 mesures automatiques différentes sur 1 ou 2 voies. L’affichage de
ces mesures se situe dans la zone de menue
- Appuyer sur la touche ( measure ) pour afficher les 5 mesures automatiques dans la zone de
menue
- Appuyer sur la touche (F1) pour configurer la première mesure automatique.
Note : les mesures automatiques peuvent s’effectuer uniquement sur les voies 1 et 2. Il est
impossible d’effectuer les mesures automatiques sur la trace MATH
- Sélectionner la mesure en appuyant sur la touche (F3). La liste des mesures s’affiche sur l’écran,
il suffit de sélectionner la mesure souhaitée en déplaçant le curseur à l’aide su bouton (
VARIABLE ) et valider en appuyant (F3).
- Effectuer les mêmes opérations pour configurer les 4 autres mesures
élités : échelle verticale en V.div-1 et horizontale s.div-1 se fait
automatiquement
Matériel :
1-Réglages préliminaires :
a/- Avant de connecter le cordon d’alimentation à une prise de courant alternatif, vérifier que le
sélectionneur de tension sur la face arrière de l’appareil soit positionné pour une tension à courant
alternatif. Brancher l’oscilloscope eu secteur 220 V. Après vous en être assuré, positionnez les
interrupteurs et les boutons de contrôle des instruments comme décrit ci-dessous :
Expérimentation :
2-Mesure d’une tension continue : 6V
Schéma :
VF1
VG1
+
R1 1k
Choisir une voie; injecter la tension délivrée par la source de tension continue ou par une pile à
l’entrée correspondante et à la masse. Choisir la position qui permet de laisser passer les
composantes continu (DC ou =).
Qu’observez-vous :
a/- Injecter dans une des voies un signal sinusoïdal délivré par le GBF. Chercher
une courbe stable en jouant sue la vitesse de balayage, la fréquence du GBF, la synchronisation et
le LEVEL.
V=V0sin(wt+φ)
b/- Choisir au moins 2 positions du sélecteur de gain pour lesquelles la sinusoïde est nettement
appréciable à l’écran. Déterminer dans chaque cas la tension efficace du signal. Comparer vos
résultats et conclure.
c/-Mesurer la même tension au voltmètre (Veff) et comparer ces résultats obtenus à ceux obtenus à
l’oscilloscope.
4- Mesure de période :
Injecter à l’une des voies le signal carré délivré par le GBF. Chercher une courbe stable en jouant
sur la vitesse de balayage, la fréquence du GBF, la synchronisation et le Level.
- Injecter un signal sinusoïdal ; mesurer sa période ; en déduire la fréquence et comparer avec celle
affichée par le GBF. Pour mesurer les durées, on prendra soin de mettre le curseur de vitesse de
balayage à fond à droite sur la position CAL.
N.B : la période du signal s’obtient en multipliant sa longueur horizontale (en cm) par l’indication
du sélecteur de vitesse de balayage (en temps/cm).
Partie II :
Dans cette partie, l’accent sera mis sur les mesures de déphasage à l’oscilloscope à l’aide de la
méthode de l’ellipse.
Expérimentation :
Figure 2 : circuit déphaseur
R1 1k
VF2
VG1
+
VF1
C1 47n
Mettre le GBF en marche. Une ellipse doit apparaître sur l’écran ; Faire varier les deux sélecteurs
de gain de manière à obtenir une ellipse appréciable. Déterminer alors le déphasage entre les deux
signaux (c’est la mesure d’un déphasage par la méthode de l’ellipse).
arcsin
2- Vérifier la relation de phase entre les voies Y1 et Y2 en injectant dans les 2 voies un même
signal (sinusoïdal de 1 KHz par exemple). Le déphasage est normalement nul, mais peut être
de 180 ° sur certains oscilloscopes. Dans ce dernier cas, il faudra corriger le résultat obtenu à
l’oscilloscope en lui retranchant 180°.
3- Si le couplage est continu sur la voie Y1, éviter d’introduire une composante continue
importante qui pourrait empêcher le centrage de la courbe. Disposer alors un condensateur
de liaison dont la capacité sera choisie comme suit :
I-But : Mesure des impédances d’une capacité seule et de l’association RLC série. Mise en
évidence du phénomène de résonance.
Les résistances bobinées ou non, les bobines, les condensateurs, sont du point de vue
électrique, des dipôles passifs, c’est-à-dire en l’absence de courant électrique, il n’y a aucune
différence de potentiel (d.d.p) entre leurs extrémités. Par contre, si on applique une d.d.p entre ses
extrémités, le dipôle est linéaire. Si de plus, I ne dépend pas du signe V, on dit que le dipôle est
symétrique. Dans cette manipulation, on n’étudiera que des dipôles linéaires symétriques.
Par définition, la résistance des dipôles linéaires passifs a une valeur bien déterminée, c’est
la loi d’Ohm. Cette valeur est la même en courant continu et en courant alternatif de basse
fréquences pour les résistances non bobinées ou à petit nombre de spires. Le courant y est en phase
avec la d.d.p. Au contraire, l’impédance est une fonction de la fréquence du courant. Pour un
courant sinusoïdal de la forme I = I0cos(ωt) (ω = 2πf = pulsation, f = fréquence), l’impédance d’un
condensateur sans pertes de capacité C a pour grandeur 1/Cω, le courant étant déphasé de π /2 par
rapport à la d.d.p, tandis que l’impédance d’une bobine de résistance négligeable, d’inductance L,
a pour grandeur Lω. Le courant y est déphasé de - π /2 par rapport à la tension.
L’impédance d’un circuit comprenant une self L de résistance R et une capacité C en série est
donnée par :
1
𝑍= 𝑅 + 𝐿𝜔 −
𝐶𝜔
L’intensité du courant I dans le circuit est donné par la relation I = V/Z. On voit que le rapport
1
A (ω0 ± ∆ ω) = où 𝐴(𝜔) = 𝑍
= 𝑓(𝜔)
√
∆
Montrer que lorsque ≪ 1, on a 𝑄 = = =
∆ ∆
Matériel
AM A
+
A
L1 1m
+ AM1 +
+
+
VG1 V VG2
V
VM1 VM2
C1 4.7u
C2 4.7u
III- Expérimentation
a/- compléter le tableau ci-dessus (travailler avec des fréquences supérieures à 200 Hz)
𝐼
b/- Tracer la courbe
𝑉
= 𝑓(𝜈), où 𝜈 = fréquence. En déduire C et ∆C.
2/- Association RLC en série ; (R est la résistance de la self)
Avant toute mesure , faire varier la fréquence 𝜈 du GBF jusqu’à obtenir la résonance. Noter cette
valeur de 𝜈 = 𝜈 .
Faire varier 𝜈 dans un intervalle de longueur 300 Hz autour de 𝜈 .
Tracer sur un même repère les courbes 𝐼 = 𝑔(𝜈) et ZRLC = h(𝜈 ) en multipliant les mesures
autour de 𝜈 . En déduire :
b/- le facteur de surtension Q puis la valeur de la résistance R de la self. Mesurer cette résistance
avec un ohmmètre. Comparer les résultats obtenus.
Schéma :
Matériel utilisé :
2 multimètres
1MΩ
100k
10kΩ
1kΩ
100Ω
47Ω
Montage Aval :
Schéma :
Matériel utilisé :
1 source de tension
1M
100k
10kΩ
1kΩ
100Ω
47Ω
Conclusion : quel est le montage qui convient le mieux à la mesure des faibles
résistances ? pour fortes ? justifier.