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REPUBLIC OF CAMEROON REPUBLIQUE DU CAMEROUN

Peace -work –fatherland Paix -travail –patrie


…………………… ……………
MINESEC MINESEC
……………….
…………….
LYCEE TECHNIQUE DE BAFOUSSAM
TECHNICAL HIGH SCHOOL
.O.BOX. …. DSCHANG TEL:.. FAXBANENGO
: 33 05 10 69
BAFOUSSAM BANENGO
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……………………….
DEPARTEMENT DE GENIE
ELECTRICAL AND POWER
ELECTRIQUE
ENGINEERING DEPARTMENT
…………………………..
………………………

DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE

Intitulé du cours : Essais et Mesures

2nde F23

ESSAIS ET MESURES

2nde F23

Enseignant: M. SONFACK LIONEL LEROY (PLET ELECTROTECHNIQUE)

Année Scolaire

2013/2014
Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

Recommandations relatives à l’élaboration des montages


électriques

Les étapes suivantes sont à respecter impérativement lors de l’élaboration


d’un montage :

Phase préparatoire

• placer le schéma complet (propre et précis) du montage sur le plan de travail,


qui doit être propre et rangé,
• choisir les différents éléments constitutifs du montage et les disposer en
respectant pour chacun la disposition qu’indique le schéma pratique,
• les régler (fonction et calibres ...),
• s’assurer que tous les appareils sont sur la positon arrêt,
• vérifier que la (ou les) tension(s) d'alimentation sont régler sur zéro,
• l'oscilloscope est réglé et reste constamment sous tension.

Réalisation du câblage (fonction par fonction)

• un seul élève prend en charge la totalité du montage, un deuxième le vérifie et


en sera responsable,
• réaliser le câblage maille par maille, fonction par fonction, un seul conducteur
à la fois en partant du générateur et allant vers le récepteur ; la longueur des
conducteurs doit être appropriées et leur section compatible avec les intensités
mises en jeu.
• brancher en dernier lieu oscilloscope et voltmètres,
• prérégler les alimentations et ajuster les calibres des appareils de mesure,
• faire vérifier le montage par chaque étudiant du binôme ou trinôme,
• avant la mise sous tension, faire vérifier le montage par le professeur.
Mise sous tension
• respecter le protocole de mise sous tension des sources d’alimentation.
Modification du montage et arrêt
• éteindre les sources de tension dans l'ordre inverse de la mise sous tension, si
le fonctionnement n'est pas satisfaisant ou si une modification est nécessaire,

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Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

• effectuer la modification,
• faire vérifier le montage avant la mise sous tension
Règles de sécurité
• vérifier que les normes de mise à la terre des appareils sont respectées.
• débrancher un voltmètre ou un oscilloscope du montage et non au niveau de
l’appareil de mesure.
Ne pas oublier à la fin des manipulations
• d’éteindre les appareils (alimentations, oscilloscopes, etc...),
• de débrancher et de ranger le matériel correctement,
• de remettre les conducteurs à leur place,
• de remettre en ordre le poste de travail et de ranger les chaises correctement.

Recommandations relatives à la rédaction des comptes


rendus

Travail de préparation

Les travaux pratiques d’électrotechnique doivent être considérés avec sérieux


et attention.
Dans ce but le travail de préparation, avant la séance de TP, est essentiel. Il
permet de se préparer, avant les manipulations, afin de garantir un bon déroulement
des activités prévues, permet de récolter et d’utiliser les informations pour ne pas
être handicapé lorsqu'il faut interpréter un résultat. Chaque étudiant devra donc
impérativement prendre connaissance du complément théorique et du document
concernant le TP à réaliser, puis utiliser la documentation disponible (cours
d’électrotechnique, ouvrage spécialisés, sites internet, etc...) afin de répondre aux
questions de préparation. Un document comportant les réponses aux questions
proposées pour le TP considéré, les tableaux de mesures nécessaires aux différents
relevés, devra être obligatoirement montré par les membres du binôme en début de
séance à l’enseignant (qui l’emmargera), ce dernier sera pris en compte dans
l’évaluation finale du TP.

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Compte-rendu

• Il sera remis au début de la séance suivante, à l’enseignant ayant encadré le TP.

• Aucun retard ne sera toléré, tout retard non justifié entraînera une pénalité sur
la note du compte-rendu.
• Le compte-rendu sera rédigé sur feuilles A4 et sera restreint à 4 ou 5 pages, les
graphiques étant inclus.

Le compte-rendu comportera impérativement les rubriques suivantes :

 une page de garde sur laquelle sera mentionné :


 le titre de la manipulation,
 la date de la séance du TP,
 la section d’appartenance et le numéro du binôme (ou du trinôme),
 le nom et prénom du rédacteur principal,
 les noms et prénoms des participants au TP.

 une introduction

Elle doit être personnelle et présenter brièvement de manière claire tous les objectifs
du TP ainsi que le contexte expérimental, sans recopier le fascicule.

 un document de préparation

Il devra comporter toutes les réponses aux questions proposées pour le TP considéré,
ainsi que les tableaux de mesures relatifs aux différentes manipulations. Les réponses
devront être brèves et tendant à l’essentiel. Il est inutile de recopier intégralement la
partie théorique fournie dans le fascicule.

 Manipulation

Pour chaque manipulation, il sera nécessaire de rappeler les schémas de montage, les
démarches et méthodologies suivies, les hypothèses, ainsi que les principales
équations utilisées dans le cadre du TP.

 Résultats et exploitation

Les résultats expérimentaux seront présentés dans des tableaux, les procédures de

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calcul utilisées pour vos applications numériques devront être présentées brièvement.
Les résultats obtenus seront discutés clairement, en essayant de rechercher leur sens
physique et de voir si les valeurs mesurées ou calculées sont cohérentes. Un résultat
inattendu n’est pas forcément un mauvais résultat, surtout s’il est reproductible. Les
commentaires doivent être scientifiquement pertinents.

 Les graphes et courbes caractéristiques

Ils seront traités par un tableur ou un logiciel adéquat pour les tracer (Excel ou
autres). Aucun graphe ne sera accepté sur feuille de papier millimétré, à l’exception
de ceux relevés sur oscilloscope. Ne pas oublier de préciser les noms et les unités des
grandeurs représentées sur les axes et les échelles. Lorsque plusieurs courbes sont
tracées sur une même figure, donner une légende claire pour chacune d’elles (par des
couleurs par exemple). Sous chaque figure, indiquer explicitement sa légende
complète ainsi que son numéro par ordre d’apparition dans le compte-rendu.

 Conclusion générale

Il s’agit de discuter les objectifs préalablement fixés, ont-ils été atteints ou pas, et
commenter la qualité ces résultats. Elle devra comporter une conclusion par
manipulation et une récapitulée l’ensemble des résultats expérimentaux obtenus.

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TP N°1 : TEST ELECTRIQUE ET MESURES

I.1 – BUT :
Le but de ce TP est de savoir utiliser les appareils de mesures, déterminer les
erreurs et incertitudes, notion d’étalonnage.

I.2 - Les différents types :


 A aiguille (rares aujourd’hui, fragiles mais rapides et sûrs)
 Numériques (précis mais avec quelques inconvénients)

I.3- Lecture de la valeur mesurée :


Si l'aiguille déviait au maximum, la valeur mesurée serait égale au calibre.
L'échelle est le nombre total de divisions.
Si l'aiguille indique une valeur (lecture) inférieure au maximum, la valeur mesurée a
pour valeur :
Lecture × Calibre
Valeur mésurée =
Echelle

Exemple : Lecture : 75 div


Échelle : 100 div
Calibre : 10 A

I.4 Utilisation d'un appareil de mesure :


Il faut sélectionner :
 La grandeur à mesurer (ampères, volt,...)
 Le type de courant (continu ou alternatif)
 Le calibre. Celui-ci doit être supérieur à la valeur mesurée.
Lorsqu'on ne connaît pas la valeur attendue, on choisit le plus grand calibre.

I.5 Précision de la mesure :


a) Les appareils sont de qualités différentes.
Chacun porte un nombre appelé classe correspondant à l'erreur maximale
qu'il peut commettre.
Exemple : Un appareil de classe 2 peut avoir 2% d'erreur.
Pour un calibre de 10 A, l'appareil peut se tromper de : 10 x 2 = 0,2 A en plus ou en
moins !
b) Il faut choisir le calibre pour que l'aiguille dévie le plus possible.

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Explication: Soit 7,5 A à mesurer.(classe 2)


Si le calibre est de 10 A, l'erreur est de 0,2 A ; Lecture 75 div
Si le calibre est de 50 A, l'erreur est de 1 A ; Lecture 15 div
c) Lecture de l'aiguille sans erreur de parallaxe.

On ne doit pas voir l'aiguille dans le miroir.

Incertitude pour appareil analogique


• Liée à l’instrument :
classe × calibre
Incertitude absolue : ∆X inst =
100
Incertitude relative :
∆X instr classe × Echelle
δ X instr = = où X est la valeur mésurée
X 100 × Lecture
Exemple :
Une mesure de tension est réalisée à l’aide d’un voltmètre de classe 0.5%. La
mesure est faite avec 30V avec une déviation de 120 div sur l’échelle comportant 150
div.
1) calculer la valeur mesurée : U = 24V ;
0.5
2) Incertitude absolue liée à l’appareil ∆U inst = .30 = 0.15V
100
0.15
3) Incertitude relative e : δ U inst = = 0.006 = 0.6%
24
• Liée à la lecture :

1 1 calibre
Absolue : ∆X Lect = × division = ×
4 4 echelle
∆X Lect 1
Relative : δ X Lect = =
X 4 ⋅ Lecture

Incertitude absolue pour les appareils à déviation


∆X total = ∆X inst + ∆X Lect + ∆X méth Où ∆X méth est liée à la méthode de mesure.

Incertitude pour appareil numérique

• Liée à l’instrument :
Incertitude absolue :
y % : premier terme proportionnel à la lecture
∆X inst = y % + Z ⋅ unités 
 Z : terme constant généralement1ou0.5
Gamme utilisée
unités =
nbre de pts de l ' appareil

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Incertitude relative :
∆X instr classe × Echelle
δ X instr = = où X est la valeur mésurée
X 100 × Lecture

Incertitude absolue pour les appareils numériques


∆X total = ∆X inst + ∆X méth Où ∆X méth est liée à la méthode de mesure.

Exemple : soit une mesure de tension réalisée à l’aide d’un voltmètre numérique à 3
afficheurs et possédant 300pts et représentant une précision de 0.2% ±1unité . La
mesure est faite dans la gamme 30V. La lecture relevée est de 24V.

Incertitude absolue : ∆U inst = y % + Z ⋅ unités


y % = y /100 = (0.2/100).24 = 0.048V
gamme
Z⋅ = 0.1V D’où : ∆X = 0.048 + 0.1 = 0.148 ≈ 0.15V
nbre de pts
∆U
Incertitude relative : δ U = = 0.006
U

I.6 Caractéristique des instruments de mesures

 Justesse ou précision
On dit qu’un appareil est d’autant plus juste que l’erreur qu’il commet est plus
faible, ainsi la justesse est une qualité essentielle d’un instrument de mesure.
 Fidélité
Un appareil de mesure est d’autant plus fidèle qu’il fournit des indications
plus voisines lorsque l’on effectue plusieurs mesures de la même grandeur immuable,
même si ces mesures sont éloignées dans le temps.
 Rapidité, temps de réponse
C'est l'aptitude d'un instrument de mesure à suivre les variations de la
grandeur à mesurer.

I.7 Erreur due à l'insertion :


Le fait même d'introduire un appareil dans un montage modifie les valeurs
électriques car ils consomment de l'énergie.
Pour limiter ces erreurs, il faut choisir le modèle d'appareil ainsi que la façon de les
raccorder.

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TP N°2 : Essais en courant continu (1)

A. Mesure de la tension, courant, résistance en utilisant un multimètre


analogique/numérique
I.1 – BUT :
Le but de ce TP est de savoir utiliser le multimètre analogique ou numérique
pour mesurer la tension, le courant en continu traversant une charge.
I.2- Le Multimètre :
Le multimètre est un appareil de mesures qui peut être utilisé:
 en voltmètre pour mesurer des tensions (fonction "voltmètre")
 en ampèremètre pour mesurer des intensités (fonction "ampèremètre")
 en ohmmètre pour mesurer des résistances (fonction "ohmmètre")

I.3-Mesure d’une tension avec le voltmètre /multimètre:

Le voltmètre mesure la tension aux bornes d'un composant.


 La tension se mesure en volt (symbole V):
 Un voltmètre se branche en dérivation, aux bornes d'un composant, une fois
le circuit principal terminé.
Bornes à utiliser: V et COM
Mesure d'une tension continue: Zone DCV
Mesure d'une tension alternative: Zone ACV

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I.4- Schéma de montage

Mode opératoire
 Réaliser le montage ci-contre sans
brancher le voltmètre.
 Placer le multimètre comme
l'indique le schéma.
 Régler le multimètre en fonction
"voltmètre" pour mesurer une
tension continue et placer le
sélecteur sur le calibre "20".
 Allumer le multimètre et mesurer
la valeur de la tension UAB.

Travail à faire :
1) Compléter la colonne correspondante du tableau puis les autres colonnes du
tableau.

2) Sachant que sur le calibre "20 V" le voltmètre peut mesurer des tensions comprises
entre 0V et 20 V, expliquer pourquoi le voltmètre n'affiche pas la valeur de la
tension UAB sur les deux premiers calibres.
3) Quel est le calibre le plus précis ? Pourquoi ?
4) Se placer sur le meilleur calibre et inverser les bornes du voltmètre. Quelle tension
mesure t- on ici ? Quelle relation a-t-on entre UAB et la tension mesurée ?

I.5-Mesure d’une intensité avec l’ampèremètre :

Un ampèremètre mesure l'intensité d'un courant qui le traverse.


 L'intensité s'exprime en ampère (Symbole A).
 Un ampèremètre se branche en série dans un circuit, en ouvrant le circuit.
Bornes à utiliser: A et COM.
Mesure d'une intensité continue: Zone DCA
Mesure d'une intensité alternative: Zone ACA
Direction et polarité du courant
- Si l'intensité entre par la borne A l'intensité mesurée est positive.

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- Si l'intensité entre par la borne COM l'intensité mesurée est négative.


I.6- Schéma de montage

Mode opératoire
 Réaliser le montage ci-dessus.
 Régler le multimètre en fonction "ampèremètre" pour mesurer une intensité
continue et placer le sélecteur sur le calibre "200 mA".
 Allumer le multimètre ou voltmètre et mesurer la valeur de l'intensité I qui
traverse le conducteur ohmique.
Travail à faire :
Compléter la colonne correspondante du tableau ci-dessous:

a) Compléter les autres colonnes du tableau.


b) Pourquoi l'ampèremètre n'affiche pas de valeur de l'intensité sur les deux premiers
calibres.
c) Quel est le calibre le plus précis ? Pourquoi ?
d) Se placer sur le meilleur calibre et inverser les bornes de l'ampèremètre. Pourquoi
l'intensité mesurée est telle négative ?
I.7- Caractéristique tension courant d’une Ampoule
Mode opératoire :
 Réaliser le schéma de montage ;
 Régler "ampèremètre" et
voltmètre pour mesurer une
intensité et tension continue
En choisissant les calibres appropriés.
 Régler tout à zéro
Schéma de montage
 Alimenter le montage,

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Travail à faire

a) Compléter le tableau suivant


0V 5V 10V 15V 20V 25V 30V
Tension
(div)
Calibre(V)
Courant
(div)
Calibre(A)

b) Tracer sur papier millimétré U=f(I), trouver le point de fonctionnement.


Interpréter ?

TP N°3 : Essais en courant continu (2)

I.1 – BUT :
Mesure tension, courant, et puissance dans l’association série,
parallèle en continu ; charge et décharge d’un condensateur.

I.2- Association série (diviseur de tension)


Principe : En continu, la fréquence est nulle. Les éléments se résument à des
résistances. Le même courant circule dans ces éléments.

On considère le circuit électrique suivant : (E = 12 V)

1- Calculer V2 pour R1 = R2 = 1 KΩ puis pour R1 = R2 = 100 KΩ.


2- On veut mesurer la tension V2, pour cela on branche aux bornes de R2 un
voltmètre V de résistance interne Rv.
a- donner le schéma du circuit obtenu.
b- Exprimer la résistance équivalente entre A et B en fonction de R2 et Rv.
c- Calculer V2 si Rv--→0, puis si Rv --→ ∞ .
d- Conclure.

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Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

e- Déduire la tension mesurée lorsqu’on utilise un voltmètre de résistance interne Rv


dans chacun des cas suivants :
 R1 = R2 = 1 KΩ et Rv = 100 Ω;
 R1 = R2 = 100 KΩ et Rv = 100Ω;
3- On veut mesurer le courant I, pour cela on utilise un ampèremètre de résistance
interne Ra.
a- Donner le schéma du circuit obtenu.
b- Exprimer I en fonction de E, R1, R2 et Ra.
c- Calculer I lorsque Ra--→0, puis si Ra --→ ∞ .
d- Conclure.
e- Déduire le courant mesuré dans chacun des cas suivants :
 R1 = R2 = 1 KΩ et Ra = 0.1Ω ;
 R1 = R2 = 1 KΩ et Ra = 10Ω ;

I.2.1 Méthode Voltampèremetrique

Montage Amont (Bien pour la mesure des grosses résistances) Montage Aval (Bien pour la mesure des petites résistances)

La puissance : lecture voltmètre × lecture ampèremètre


Montage amont :
Puissance mesurée : Pm = U ⋅ I r = (U a + U r ) ⋅ I r

Puissance réelle : Pr = U r ⋅ I r = Pm − ∆P

Montage aval :
Puissance mesurée : Pm = U r ⋅ I = U r (I r + I v ) ; Puissance réelle : Pr = U r ⋅ I r = Pm − ∆P

I.2.2 Méthode du wattmètre


Principe : il est monté en série (compartiment courant) et en parallèle (compartiment
tension) avec la charge. On a aussi la configuration amont ou aval.
Le wattmètre donne directement la puissance consommée par la charge.

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Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

Montage Amont (Bien pour la mesure des grosses résistances) Montage Aval (Bien pour la mesure des petites résistances)

I.2.3 Manipulation
1) Réaliser indépendamment les circuits de la méthode Voltampèremetrique
2) Varier la source de 0 à 12V (2A), relever U, I, et calculer la puissance à chaque
fois.
3) Relever la tension aux bornes de R1=1K; de R2=10K ; et vérifier que
U=U1+U2.
4) Calculer les erreurs relatives et absolues de chaque méthode ; les comparer et
conclure.
5) Répéter la même chose avec la méthode du wattmètre.

I.3. Association parallèle (diviseur de courant)

I.3.1 Manipulation
6) Réaliser indépendamment les circuits de la méthode Voltampèremetrique
7) Varier la source de 0 à 24V relever U, I, et calculer la puissance à chaque fois.
8) Relever le courant dans la résistance R1; et R2 ; et vérifier que I=I1+I2.
9) Calculer les erreurs relatives et absolues de chaque méthode ; les comparer et
conclure.
10) Répéter la même chose avec la méthode du wattmètre.

II. Étude de la charge du condensateur

II.1 But : Charge et décharge d’un condensateur à courant et tension


constante.

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Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

Principe : Lorsque le condensateur est connecté à une alimentation continue, il se


charge. Un condensateur chargé est un réservoir électrique.

4) Tracer sur papier millimétré


U=f(Ic), déterminer la constante
de temps ;

Travail à faire : 5) La comparer avec la valeur

1) Réaliser le schéma ; théorique.

2) Varier la source de 0V à une 6) Proposer un schéma de

valeur de votre choix ; montage de la décharge du

3) Relever les lectures du condensateur.

voltmètre et ampèremètre ;

TP N°4 : Essais en courant continu (3)

I.1 BUT : Mesure par différentes méthodes la résistance des dipôles passifs.

I.2 Méthode Directe :


Il s’agit de déterminer les valeurs des deux résistances inconnues Rx1 et Rx2 à
l’aide du code des couleurs, puis par des mesures à l’ohmmètre numérique et à
déviation, enfin de comparer entre elles les précisions obtenues dans chaque cas.
• Travail à faire :

Proposer un schéma de montage à l’ohmmètre


Complétez le tableau suivant pour chacune des résistances Rx1 et Rx2.

Les résistances au carbone sont constituées d’une poudre de carbone et de


résine synthétique, leur valeur est peu stable, mais elles présentent l’avantage d’être
bon marché. Quant aux résistances à couche de métal, elles sont réalisées par un
dépôt de métal ou de carbone sur un bâtonnet de stéatite, l’ensemble étant enrobé

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Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

d’émail. Ces dernières sont très stables, mais plus onéreuses que les résistances au
carbone. La valeur et la précision de ces types de résistances est habituellement
indiquée sur le composant sous forme d'anneaux de couleurs.

I.3 Méthode Voltampèremetrique

• Schéma de montage

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Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

Mode opératoire
Pour chacune des résistances Rx1 et Rx2 :
• évaluer la puissance maximale admissible ;
• en déduire l’intensité maximale admissible ;
• calculez la valeur maximale de la tension supportable par la résistance ;
• choisir une valeur pour la tension d’alimentation en fonction du générateur
disponible et estimer les calibres du voltmètre et de l’ampèremètre ;
Ce choix doit permettre d’obtenir des déviations des appareils de mesure dans le
troisième tiers de leurs échelles ;
• déterminer le montage le mieux approprié à la mesure de la résistance
considérée ;
• réaliser le montage correspondant ;
• faire vérifier les calculs et le montage ;
• ajuster les calibres des appareils de mesure conformément aux valeurs
estimées antérieurement ;
• alimenter le montage et régler la tension d’alimentation ;
• relever les indications du voltmètre et de l’ampèremètre.
NB : Ne pas oublier de relever la classe des appareils de mesure et les informations
concernant leur résistance interne (la chute de tension pour l’ampèremètre et la
résistance spécifique pour le voltmètre).
Tableau de mesure :
Complétez le tableau suivant pour chacune des résistances Rx1 et Rx2.

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I.4 Mesure par comparaison

Il s’agit de déterminer les valeurs des deux résistances inconnues Rx1 et Rx2 à
l’aide de la méthode de comparaison puis de déterminer, pour chacune des
résistances, son incertitude.

• Schéma de montage

Mode opératoire
Pour chacune des résistances Rx1 et Rx2, connaissant son intensité maximale
admissible :
• réaliser le montage et faite le vérifier ;
• régler la tension d’alimentation V sur zéro ;
• régler le rhéostat RH de protection sur sa valeur maximale ;
• alimenter le montage et régler la tension V délivrée par l’alimentation de façon
que le courant traversant le circuit soit juste inférieur au courant maximal
admissible par les résistances ;
• choisir le calibre approprié pour le voltmètre et brancher le aux bornes de la
résistance ;
• ajuster l’alimentation pour obtenir une déviation correspondant à une
graduation du troisième tiers de son échelle ;
• relever la déviation nx de l’appareil ;
• brancher le voltmètre aux bornes de la résistance étalon Re ;
• relever la nouvelle déviation ne.

Par M. SONFACK Lionel Leroy ; année scolaire 2013/2014 Page 18


Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

• Tableau de mesure :
Complétez le tableau suivant pour chacune des résistances Rx1 et Rx2.

Travail à effectuer

• Rédiger un compte-rendu de TP dans lequel vous exposerais tous les résultats


accompagnés de leur interprétation.
• Comparer les valeurs des résistances Rx1 et Rx2 et les précisions obtenues
avec les différentes méthodes de mesure mises en œuvre.
• Donnez une conclusion à ce travail.

I.5 Méthode du pont de Wheatstone

Ce dispositif permet une mesure rapide et précise des résistances,


généralement dans le domaine des valeurs moyennes (de quelques Ω à quelques
dizaines de KΩ).
Le schéma de principe d’un tel pont est donné par

Par M. SONFACK Lionel Leroy ; année scolaire 2013/2014 Page 19


Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

Ce pont, constitué de 4 résistances et d’un galvanomètre, alimenté par une source de


tension continue E. On agit sur la résistance variable R jusqu'à obtenir l’équilibre du
pont ( i = 0 c’est
à dire UCD = 0 , Uc = Ud ), ce qui permet de déterminer la résistance inconnue Rx. En
effet, à l’équilibre du pont on peut écrire :

i1 = i2 et U AC = U AD
 ce qui donne R X R4 = R2R3
i3 = i4 et U CB = U DB
« L’équilibre du pont est réalisé quand les produits en croix des résistances sont
égaux »
Sur le plan pratique, R3 et R4 sont deux boites de résistances variantes par sauts ( 1 –
10 – 100 – 1000 Ω ) alors que R2 est une boite à 4 ou 5 décades ( x0.1 ; x1 ; x10 ; x100
;x1000Ω ).

Mode opératoire :

L’exploitation du pont se fait en deux étapes :


R3
• On choisit le rapport K = de façon à avoir le maximum de chiffres
R4

significatif sur la mesure de Rx,


• On règle R2 jusqu’à obtenir l’équilibre du pont (c’est à dire i = 0),
R3
• On calcule R X = R2 = K ⋅ R2
R4

II. MESURE DE LA RESISTANCE INTERNE D’UNE PILE

II.1 BUT : Mesure de la résistance interne et la f.e.m d’une pile

1/ Mesure de « r » interne d'une pile par la méthode Voltampèremetrique :

Principe : Une pile est composée d'un générateur pur de tension E et d'une résistance interne
U = E – rI
2/ Schéma de montage :
• Lorsque K ouvert, le voltmètre vous
donne la f.e.m ;

Par M. SONFACK Lionel Leroy ; année scolaire 2013/2014 Page 20


Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

• Lorsque K fermé, le voltmètre vous l’ampèremètre le courant débité.


donne la tension de sortie U, et

3/ Mode opératoire :
• Réaliser le montage ;
• Mesurer E lorsque K ouvert ;
• Régler le rhéostat au max et fermer K
• Varier Rh et relever 3 valeurs de U, et I pour les récepteurs de résistance 60 W,
30 W, et infini.
• NB : pour chaque mesure, ouvrir K, régler Rh puis fermer avant de faire les
relevés, sinon vos résultats seront faux !!!!!!!!

4/ Tableau de relevés :

5/ Tracé de la courbe du dipole pile U = f (I)

Sur une feuille de papier millimétré,


réaliser une échelle tronquée sur l'axe
des y (U) et une échelle normale sur
l'axe des x. (I). Porter les trois points
(U;I) sur le graphique.
Relier les points correspondants à 30 et
60 W

Travail à faire :
1) Déterminer à partir du tableau de relevés E et r ;
2) Déterminer à partir du tracé sur papier millimétré (U=f (I)), E et r.

Par M. SONFACK Lionel Leroy ; année scolaire 2013/2014 Page 21


Essais et mesures ; 2nde F23 ; LTBB

TP N°5 : Essais en courant Alternatif (1)

I- BUT :
Le but du TP est la
 mesure de l’impédance et des paramètres des dipôles inductifs et capacitifs ;
 Évaluer tension, courant, puissance, différence de phase, facteur de puissance.

I.1 – Mesure de l’impédance d’une bobine par la méthode


Voltampèremetrique

Il s’agit de mesurer les paramètres (Z, φ) et (Rs, Ls) d’une bobine sans noyau
de fer par la méthode Voltampèremetrique, dite de Joubert, puis de déterminer leurs
incertitudes.

I.2- Mesure de Rs en continu.

On alimente directement la bobine par un générateur de tension continue U.


Écrire l'équation liant, de manière générale, u(t), i(t) Ls et Rs. Que devient cette
équation si u(t) et i(t) sont des grandeurs continues U et I ?
En déduire qu'on peut mesurer Rs par cette méthode.

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Manipulations : Effectuer le montage en plaçant un ampèremètre et un voltmètre


pour mesurer U et I.
• Mode opératoire : Mesure sous tension alimentation continue :
 réaliser le montage et faite le vérifier ;
 s’assurer que la tension d'alimentation est réglée sur zéro et choisir la position
DC ;
 régler la résistance RH du rhéostat de protection sur sa valeur maximale ;
 alimenter le montage et régler la tension d’alimentation sur 150 Volts ;
 ajuster la résistance RH du rhéostat pour obtenir, si possible, des déviations
correspondantes à des graduations du troisième tiers des échelles ;
 relever les indications des appareils de mesure.

Tracer la courbe U = f(I) et déterminer une première mesure de Rs.

I.3- Mesure de Rs et Ls en sinusoïdal.


On alimente maintenant la bobine par un générateur sinusoïdal u(t) de valeur
efficace U = 5 V et de fréquence variable.
Écrire alors la relation entre u et i .

En déduire la relation entre U et I, valeurs efficaces de u(t) et de i(t).


Exprimer alors Ls en fonction de Rs, U, I et ω , la pulsation de u(t).

Manipulations : Mesure sous tension alimentation sinusoïdale


Mode opératoire.
 réaliser le montage et faite le vérifier ;
 s’assurer que la tension d'alimentation est réglée sur zéro et choisir la position
AC ;
 régler, à nouveau, la résistance RH du rhéostat de protection sur sa valeur
maximale ;
 alimenter le montage et régler la tension d’alimentation sur 150 Volts ;

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 ajuster la résistance RH du rhéostat de la même manière que précédemment ;


 relever les indications des appareils de mesure.
Travail à faire :

1) mesurer la valeur efficace de i(t) : I.


2) Déterminer alors une première mesure de Ls en prenant pour Rs la valeur
trouvée au a).

3) Déterminer la puissance

NB : Le courant est en retard sur la tension d’où un angle de déphasage positif, plus
la résistance sera faible, et donc plus la bobine est inductive, plus le déphasage
tendra vers 90° (quadrature arrière).
Facteur de puissance : cos ϕ

II. Mesure de la capacité d’un condensateur par la méthode


Voltampèremetrique

Il s’agit de mesurer la capacité Cx d’un condensateur à l’aide du multimètre


numérique et par la méthode Voltampèremetrique, puis de déterminer son
incertitude.

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Mode opératoire
 Mesurer la capacité Cx du condensateur à l’aide du multimètre numérique ;
 Déterminer l’incertitude liée à la mesure ;
 Consigner les résultats obtenus dans un tableau ;
 réaliser le montage correspondant à la méthode Voltampèremetrique (sans
rhéostat) ;
 faire le vérifier le montage ;
 s’assurer que la tension d'alimentation est réglée sur zéro et choisir la position
AC ;
 alimenter le montage et régler la tension d’alimentation sur environ 60 Volts ;
 puis ajuster la valeur de la tension pour obtenir des déviations maximales ;
 relever les indications des appareils de mesure.
Tableau de mesure :
Complétez le tableau suivant.

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Travail à effectuer

 Rédiger un compte-rendu de TP dans lequel vous exposerais tous les résultats


accompagnés de leur interprétation.
 Pour la bobine et le condensateur étudiés, comparer les valeurs des
paramètres, ainsi que les précisions, obtenues pour les différentes méthodes
de mesure mises en œuvre.
 Donnez une conclusion à ce travail.

TP N°6 : Utilisation de l’oscilloscope

I.UTILISATION DU GBF ET DE L’OSCILOOSCOPE :


I-1-L’oscilloscope:
C’est un appareil qui permet de visualiser les signaux (et non de les mesurer !)
Il est toujours constitué de 4 blocs :
 le système de balayage horizontal.
 le système de balayage vertical.
 le choix des fonctions pour la visualisation.
 le système de synchronisation (en anglais : trigger).

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I-2-Le Générateur de fonctions (GBF)


Cet appareil délivre divers types de signaux périodiques dans une gamme de
fréquences dite
« Basse fréquence ».
A l’aide du document notice fourni par le constructeur, ou en branchant
directement le GBF sur l’oscilloscope, donner le nom du (ou des) bouton qui se
trouve sur la face avant de l’appareil et qui assure les fonctions suivantes :
a) type de signaux : quels sont les différents types de signaux que peut délivrer
le GBF ?
b) gamme de fréquences : quelles sont les fréquences maximale et minimale que
peut délivrer le GBF ? A quelles périodes cela correspond-il ?
c) variation de l’amplitude du signal de sortie : entre quelles valeurs limites
d’après le constructeur ? et en pratique ?
d) Ajout d’une tension de décalage (en anglais : DC offset) : avec ce bouton, que
peut-on ajouter au signal de sortie ? Quelle est la condition pour que ce
bouton soit actif ?

II- BUT
Le but de ce TP est de savoir utiliser un oscilloscope pour mesurer des
grandeurs physiques telles que tension, période, fréquence et déphasage.

II.1- ETUDE PRATIQUE :


II-1.1- Mesure d’une tension continue :
a) réaliser le montage suivant :

La valeur de la tension continue est 5 V.

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b) régler la sensibilité verticale de l’oscilloscope pour obtenir une image nette sur
l’écran.
c) Donner la valeur mesurée Vm.

II-1.2- Étude de l’étage d’entrée de l’oscilloscope :


a) réaliser le montage suivant :

On donne U = 5 V.
b) Calculer la valeur théorique de la tension V2 pour R1 = R2 = 1 KΩ puis pour R1
= R2 = 1 MΩ.
c) mesurer la tension V2 par l’oscilloscope pour R1 = R2 = 1 KΩ puis pour R1 = R2
= 1 MΩ.
d) comparer les valeurs théoriques et pratiques pour R1 = R2 = 1 KΩ puis pour R1
= R2 = 1 MΩ.
e) conclure.
II-1.3- Mesure de la fréquence et de la période :
1
On rappelle que la fréquence f = ,où T est la période du signal.
T
a) réaliser le montage suivant :

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b) A partir du GBF, choisir un signal sinusoïdal sans offset d’amplitude 2 V, puis


remplir le tableau suivant :

II-1.4- Mesure de déphasage entre deux signaux :


a) réaliser le montage suivant :

b) régler le GBF de façon qu’il délivre une tension sinusoïdale de fréquence 1


KHz et d’amplitude 2 V.
c) Observer sur l’oscilloscope les deux tensions Ve(t) et Vs(t).
d) Mesurer le décalage ∆t entre les deux courbes puis déduire le déphasage ϕ

∆t
entre les deux signaux Ve et Vs en utilisant la relation suivante : ϕ = ⋅ 3600
T
e) Calculer la valeur théorique du déphasage ϕ entre les deux signaux Ve et Vs

 1 
en utilisant la relation suivante : ϕ = tan−1  
 2π f ⋅ R ⋅ C 
f) Conclure.

II-2- Utilisation de l’oscilloscope en mode XY :


II-2-1- Mesure de déphasage entre deux signaux (méthode de lissajoux) :

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a) garder le montage de la figure précédente et placer l’oscilloscope en mode XY


en appuyant sur le bouton N° 8.
b) Régler correctement le zéro au centre de l’écran de l’oscilloscope.
c) Appliquer sur la voie CHI le signal Ve et sur CHII le signal Vs. Observer la
figure obtenu puis calculer le déphasage entre les deux signaux pour f = 1
KHz puis pour f = 10 KHz en utilisant la méthode de Lissajoux.
NB : On rappelle que le calcul de phase entre les tensions d’entrée X et Y par la
méthode de Lissajoux consiste à mesurer les distances a et b puis calculer le
déphasage en utilisant les relations suivantes :

II-2-2- Tracé de la caractéristique d’un composant :


On considère le montage suivant :

La masse du GBF et celle de l’oscilloscope sont en général reliées par l’intermédiaire


des prises de terre des cordons d’alimentations. La résistance R se trouve court-circuitée. Pour
utiliser ce montage, il faut supprimer la connexion du fil de terre de l’oscilloscope ou du
GBF.
a) Le GBF Délivre une tension sinusoïdale de fréquence f = 1 KHz et d’amplitude 2 V.
Ce montage permet le tracé de la caractéristique de quel composant. Justifier.
b) Réaliser le montage précédent et visualiser Ve et Vs. Mesurer le déphasage entre Ve
et Vs. Conclure.
c) Remplacer le condensateur C par une diode LED et donner l’allure de sa
caractéristique tension / courant.

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TP N°7 : Semi-conducteurs

I. But :
Tracer la caractéristique du dipôle constitué d'une diode à jonction.
Déterminer le seuil de conduction et la résistance dynamique interne.

I.1 Schéma de montage pour mesurer I et U diode:


U entrée

Figure 1 : Polarisation directe Figure 2 : Polarisation inverse

I.1.1 Mode opératoire:

 Réaliser indépendamment les schémas de montage


 Mesure de U diode et de l'intensité pour 5 valeurs de I comprises entre 1 et 100
mA.
 La variation de I est obtenue grâce à la modification de U alim montage
(générateur à tension variable).
 Calcul de R limite : U max 20 V et I max 120 mA
R limite = _______________
NB : ne pas dépasser la tension inverse répétitive de la diode à jonction
 Compléter les tableaux suivants

I.1.2 Tableau de relevés :

U(entreé) (V)
Ud (V)
Id(V)

U(entreé) (V)
Uinv (V)
Iinv(V)

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I.1.3 Tracé de la courbe du dipôle diode I = f(U)

 Polarisation directe et polarisation inverse


Sur papier millimétré.
Échelle :
x = 2 cm = 0,1 V
y = 2 cm = 10 mA

I.1.4 Calcul de rd interne et tension de seuil :

Détermination de rd :

∆U
Calcul de r dynamique : rd = pour environ 100 mA et 20 mA
∆I
rd =

Détermination de la tension de seuil:


 Tracer une droite passant par ces 2 points et coupant l'axe x.
 La valeur de U à l'intersection de cette droite et de l'axe des x est la tension de
seuil Useuil.
 Calculer la puissance de la diode à jonction.

II . BUT
 Tracer la caractéristique inverse d'une diode zener.
 Déterminer son seuil de conduction inverse et sa résistance interne inverse.
Caractéristique inverse :
C'est la courbe - I = f (-U) de la diode zéner.
II.1 Schéma de montage pour mesurer Iz et Uz diode:

I.1.1 Mode opératoire:

 Réaliser le schéma de montage

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 Mesure de Uz diode et de l'intensité pour 5 valeurs de Iz comprises entre 1 et


15 mA.
 La variation de I est obtenue grâce à la modification de U alim montage
(générateur à tension variable).
Umax : 20 V ; P zéner max : 1/4 W
Seuil théorique zéner de 12 V.
NB : ne pas dépasser la tension inverse répétitive de la diode à jonction
Compléter les tableaux suivants

I.1.2 Tableau de relevés :

U(entreé)
(V)
Uz (V)
Iz(V)

I.1.3Tracé de la courbe du dipôle diode I = f(U)


Sur papier millimétré.
Échelle :
x = 2 cm = 0,1 V
y = 2 cm = 10 mA
I.1.4 Calcul de rZ interne inverse et tension de seuil inverse :

Détermination de rZ :

∆U
Calcul de r dynamique : rZ = pour environ 100 mA et 20 mA
∆I
rZ =

Détermination de la tension de seuil inverse:


 Tracer une droite passant par ces 2 points et coupant l'axe x.
 La valeur de U à l'intersection de cette droite et de l'axe des x est la tension de
seuil Useuil.
 Calculer la puissance de la diode zener.

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