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TP Physique 1er semestre

Table des matières


Table des matières ............................................................................................ 2

Avant propos ..................................................................................................... 3

Incertitudes et Mesures .................................................................................... 5

Etude du champ électostatique créé par deux plaques parallèles

électriquement chargées ................................................................................ 11

Champ magnétique crée par une bobine plate-Bobine d’Helmholtz .............. 17

Moment magnétique de Force ........................................................................ 26

Champ magnétique à l’intérieure d’un solénoïde ....................................... 29

Equation d’état d’un gaz parfait ...................................................................... 32

Annexe ............................................................................................................. 36

Notes historiques de La "thermodynamique"................................................. 40

Notes historiques de l’électromagnétisme..................................................... 42

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Avant-propos
La science Physique est une science dont les deux aspects, expérience et théorie,
vont de pair et ne peuvent être dissociées. Parmi les hypothèses avancées par la
théorie, l’expérience tranche et impose la bonne. Cette démarche n’est pas limitée à la
seule La science Physique, mais est aussi validement utilisée dans les autres sciences
expérimentales.
A ce sujet, il est certain que les travaux pratiques constituent la meilleure formation
à la démarche scientifique. Voir les étudiants tenter une démarche pour atteindre un
objectif précis assigné par l’enseignant, avec leur vocabulaire.
Ce fascicule, consacré aux travaux pratiques de science Physique, est rédigé à
l’intention des étudiants de première année. En préparant soigneusement chaque
manipulation, les étudiants se mettront dans les dispositions les plus favorables afin de
profiter au mieux leur travail.
Les travaux pratiques de science Physique ont été conçus de manière à montrer tout
ce que l’on peut en déduire d’une expérience bien menée. Ils ne sont pas
nécessairement reliés au cours mais en constituent une extension ; aussi sont-ils
rédigés de manière autonome, formant des ensembles comprenant les bases théoriques
et leur vérification expérimentale.

I- Organisation des travaux pratiques


Les travaux pratiques de science Physique de la première année sont intégrés
dans l'enseignement fondamental de la physique. Ces travaux pratiques consistent en
une série de manipulations expérimentales manuelles ou assistées par ordinateur au
terme desquelles un compte-rendu est rédigé. Les travaux pratiques sont sanctionnés
par une note comptant pour un tiers de la note finale de science Physique.
Les étudiants sont associés en groupes de b i n ô m e , trinôme ou en
quadrinôme dès le début du premier semestre. Chaque séance de travaux pratique dure
3 heures. Les étudiants se voient remettre au début du semestre un fascicule décrivant
les manipulations à effectuer en cours de séance. Au terme de chaque séance, chaque
groupe rend un compte- rendu de manipulation.
Les travaux pratiques sont obligatoires. Les étudiants doivent effectuer toutes les
séances. Les absences doivent être justifiées auprès de l'enseignant concerné (certificat
médical, convocation, etc...).
II- Organisation du travail pour l’étudiant
Avant la séance de TP
L'étudiant dispose d’un fascicule décrivant les manipulations à effectuer, il doit donc
préparer son travail expérimental avant d'effectuer la séance :
• compréhension théorique;
• unités, calculs préliminaires;
• préparation du cahier de manipulation sur lequel il consignera ses résultats et ses
analyses et à partir duquel il rédigera le compte-rendu de manipulation;
• préparation de questions à l'enseignant.
Chaque étudiant(e) doit consulter les manuels d’utilisation des matériels, ainsi que
d’autres livres des sciences physiques, placés à la bibliothèque.

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Pendant la séance de TP
Une grande partie de la séance est consacrée à la manipulation en elle-même. Si le
travail a été bien préparé, l'étudiant est familier avec les concepts développés lors de la
manipulation. Il peut utiliser son temps au mieux en portant le plus grand soin à ses
mesures.
Il est nécessaire de gérer la séance de manière à disposer de suffisamment de temps
pour la rédaction du compte-rendu qui sera remis à l'enseignant à la fin de la séance.
Remarques: Il faut arriver à l'heure à la séance et se faire enregistrer sur la feuille de
présence par l'enseignant. L'enseignant donne souvent des explications et des précisions
importantes au début de la séance.

Matériel:
Un minimum de matériel est requis pour mener à bien les manipulations et leurs
analyses:
• calculatrice scientifique;
• règle graduée millimétrée, compas, équerre, rapporteur, etc...;
• papier millimétré;
• un cahier de manipulation qui servira pendant l’année à la prise de notes
relatives au déroulement des séances.

Compte-rendu
La rédaction du compte-rendu est effectuée en langue française sur copies doubles
ou sur feuillets mobiles dûment numérotés et agrafés.
Sur la première page du compte-rendu doit figurer:
• les noms, prénoms et sections respectives des membres du groupe étudiant;
• le nom de l'enseignant;
• le numéro de la séance;
• la date de la séance;

Après la séance
L'étudiant est encouragé à conserver ses notes de manipulation (cahier de
manipulations). En consignant scrupuleusement les éléments de l’expérience, l’étudiant
gardera une trace de son travail lui permettant plus tard de retrouver des
informations utiles qui peuvent se révéler cruciaux.

III- Notation des travaux pratiques de Science Physique


La note TP de science Physique est obtenue en prenant la moyenne des
comptes-rendus remis aux enseignants chargés des TP. Le compte-rendu est noté sur la
base d'un barème tenant compte de la bonne conduite des manipulations, de la mise en
forme des résultats (tableaux, graphiques), de leur exploitation, de leur interprétation et
de leur présentation. Toute séance non effectuée et non rattrapée par l'étudiant est
sanctionnée par la note 0 (zéro) et ce quelque soit la qualité des comptes-rendus déjà
effectués.

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Erreurs et Incertitudes des Mesures


I- Objectif
Estimer une incertitude sur les erreurs de mesure par des méthodes directes et des
méthodes indirectes
II- Définition
Une mesure est une opération expérimentale destinée à déterminer la valeur d’une
grandeur physique. Pour la réaliser, l’opérateur fait appel à une méthode de mesure qui
nécessite l'emploi d'appareils de mesures. L’opérateur, la méthode et les appareils sont à
l’origine d’erreurs de mesures.
Avant d’attribuer une valeur numérique à une grandeur physique il faut donc estimer la
qualité de la valeur trouvée en faisant l’inventaire de toutes les erreurs possibles.
Les erreurs de mesure sont liées à la nature et à la répartition probabiliste et fréquentielle
des perturbations possibles de la mesure. On distingue généralement :
1- l'erreur systématique : elle désigne un décalage entre la valeur vraie et la valeur
mesurée, ce décalage est constant ou lentement variable, c'est une erreur de très
basse fréquence comme le vieillissement ou la dérive en température ; cette erreur
entraîne un décalage constant des mesures successives d’une même grandeur, on dit
que l’appareil (ou la mesure) n’est pas juste.
2- l'erreur accidentelle : elle désigne l'ensemble des perturbations dont l'amplitude et le
signe sont aléatoires ; cette erreur entraîne une dispersion des mesures successives
d’une même grandeur, on dit que l’appareil (ou la mesure) n’est pas fidèle.
L’origine de ces erreurs est multiple :
- Erreur de lecture, la lecture de la position de l’aiguille d’un appareil ou de la trace
d’un oscilloscope est à l’appréciation de l’opérateur. Il faut diviser entre 2 graduations
successives voisines d’un millimètre environ : en 2, en 4, en 5, en 10 ?
- Erreurs d’appareils, conditions expérimentales, un appareil, même étalonné, n’est
pas parfait. Certaines de ses caractéristiques peuvent varier avec le temps et l’usure.
Ces sources d’erreurs, heureusement limitées, sont aléatoires.
- Erreurs de montage, fils trop long, mauvais masse, isolement défectueux, peuvent
avoir des conséquences imprévisibles. Il faut donc toujours bien soigner le montage.

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- Enfin, les conditions de mesure : température, pression, humidité doivent, en toute


rigueur, être précisées. Elles influencent les appareils mais aussi la grandeur physique
à mesurer.

En résumé, beaucoup de rigueur et de soin sont indispensables pour éviter certaines


erreurs fortuites. Mais contrairement aux erreurs systématiques qui peuvent être
éliminées, les erreurs aléatoires ne peuvent être qu’estimées.
III- De l’erreur à l’incertitude.
Soit x la grandeur à mesurer, sa valeur exacte, et é la valeur mesurée. On
définit les erreurs de mesures comme suit.
a- Erreur absolue, erreur relative.
L'erreur absolue absolue est une grandeur algébrique de même nature que x (avec les
mêmes unités) définie par : = − é Si : ≪ alors
l’erreur absolue est assimilable à une différentielle :
= − é

L’erreur relative relative est une grandeur relative sans dimensions définie par :

∆ = =

b- Incertitude de mesure.
Les erreurs aléatoires sont inconnues mais il faut estimer l’erreur totale possible
commise.
L’incertitude est une estimation du maximum de l’erreur aléatoire qui a pu être
commise sur une mesure.
On a donc deux types d'incertitude :
- l’incertitude absolue x telle que d xx

∆ dx Δx
- l’incertitude relative telle que 
x mesurée x mesurée

Ainsi

é −∆ ≤ ≤ é +∆
Evaluation des incertitudes dues aux appareils de mesure.
1- Méthode directe
Les Incertitudes des appareils à aiguille sont :

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a- Incertitude d’appareil.
La précision de l’appareil est caractérisée par sa classe. La classe d’un appareil est
un nombre C qui donne en % de la déviation maximale de l’aiguille, l’incertitude
absolue correspondant à une lecture quelconque. Soit Dmax le nombre de
divisions correspondant à l’échelle du cadran, d le nombre de divisions lues et Cal
le calibre de l’appareil :
Δ absolue de classe  C  Cal

D max
Δ relative de classe  C 
d
b- Incertitude de lecture
L’incertitude de lecture peut être chiffrée à 0.1, 0.2 ou 0.5 divisions. On prendra par
exemple 0.2 si l’on estime que l’on peut diviser, par la pensée, une division en 5
parties. On en déduit l'incertitude absolue et l'incertitude relative liées à la lecture :
Cal
Δ absolue de lecture  0.2 
D max
0.2
Δ relative de lecture 
d
Soit à mesurer une tension x voisine de 10 volts avec un appareil à aiguille de classe
1.5 ayant une échelle de 100 divisions. Les calibres disponibles sont 30V et 10 V
Les lectures pour chaque calibre sont :
Cal 10 : d=99 divisions
Cal30 : d=33divisions
Déterminer pour chaque calibre :
- La valeur mesurée x mesurée.
- Les incertitudes relatives et absolues
2- Méthodes indirectes
a- Méthode mathématique

Soit u, une grandeur à déterminer, une fonction à plusieurs variable u= f(x,y,z). La


f f f
différentielle totale de x s’écrit : du  dx  dy  dz
x y z

On écrit ensuite que l’incertitude u sur u à partir des incertitudes x, y et z :

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f f f
Δu  Δx  Δy  Δz
x y z

du f x dx f y dy f z dz
( . ) ( . ) ( . )
u x u x y u y z u z

Δu f x Δx f y Δy f z Δz
Ainsi l’incertitude s’écrit :  .  .  .
u x u x y u y z u z

Evaluation1
1- Déterminer l’incertitude sur u dans chaque cas suivant :

u x y z
u  x. y.z
x. y
u
z
u  x α . y β .z γ

2- Soit le montage suivant


L’aiguille du voltmètre indique 15
graduations dans l’échelle comportant 30
graduations .on estime de diviser la plus
petite graduation en 5. Le voltmètre est
de classe 1.5.
R1= (50.30.1) R2= (60.50.1)
a- Déterminer la tension U lorsque le calibre utilisé est 10V. Déterminer ses
incertitudes : relative et absolu
b- Déterminer l’expression de I en fonction de U, R1 et R2
c- Déterminer l’incertitude relative et absolue de I.
Evaluation2
Calcul de l’incertitude sur le volume d’un cylindre si l’on connaît la hauteur et le diamètre
avec une précision de 1 %, avec D = h = 1 m ;
1- Déterminer volume du cylindre.
2- Déterminer l’incertitude relative et absolue du volume.
b- Méthode statistique

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On se propose de mesurer une grandeur physique x (longueur, masse,…). On répétant la


mesure N fois on obtient la série de résultats x1, x2, x3 ,…,xi, xN.
1 1 N
La valeur moyenne est x  ( x 1  x 2  x 3  ...  x N )  Σ x i
N N i1
2 1 N
La variance est σ  Σ (x i  x) 2  0
N 1 1

2
L’écart quadratique moyen est σ  σ  0

L’incertitude absolue statistique est Δx  >0
N
Δx 2σ
L’incertitude relative ou précision est 
x x N

Evaluation
On se propose de déterminer la fréquence de résonance d’un circuit R, L, C série soumis
à une tension u sinusoïdal délivré par un générateur à basses fréquences (G.B.F.). Pour
cela on observe à l’oscilloscope le déphasage entre les signaux u et i (en fait tension aux
bornes de R) tout en balayant en fréquence : lorsque les signaux sont en phase, la
fréquence de résonance est atteinte. On dispose d’un fréquencemètre en parallèle et on
recommence l’expérience 10 fois : on obtient une séries de résultats :
n° d’essai 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
fréquence 1592 1596 1593 1591 1590 1591 1591 1593 1593 1591

Evaluer l’incertitude relative et absolue de la fréquence


Méthode de moindres carrés (Régression linéaire)
Soient deux séries de grandeurs xi et yi. La méthode de moindre carré tend à trouver
une relation linéaire entre les séries de mesures sous la forme y=ax+b .elle minimise le carré
de la distance séparent les point (xi, yi) et la droite formée à partir de x et y on obtient alors :
y − y = a(x − x) avec x et y sont les valeurs moyennes des x et y
La pente a est donnée par :

∑ ( − ̅ )( − )
=
∑ ( − ̅)
L’incertitude sur a est :

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1 ∑ ( − )
∆ =
− 2∑ ( − ̅)

La constante b est donnée par


b = y − ax
L’incertitude sur b est :

1 1 ̅
∆ = ( − ) +
−2 ∑ ( − ̅)

IV- Expression numérique d’un résultat, chiffres significatifs.


Exemple : I = 0,121 A : 3 chiffres significatifs : les zéros « avant » ne comptent pas,
I = 1,230 A : 4 chiffres significatifs : les zéros «après» sont significatifs.
 Supposons que l’étude d’une mesure de longueur conduise au résultat L = (3,03
± 0,01) m. Cette écriture montre que :
Il est absurde d’attribuer à l’incertitude absolue plus d’un seul chiffre significatif.
Il est indispensable que la mesure et l’incertitude aient le même nombre de chiffres
après la virgule.
Si l’on n’indique rien, cela suppose que l’incertitude est d’une unité sur le dernier
chiffre (on notera alors L = 3,03 m), d’où l’importance du nombre de chiffres significatifs.
La précision courante en physique est de l’ordre de 5 % : tout résultat ne peut
comporter que 2 à 3 chiffres significatifs.

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Etude du champ électostatique créé par


deux plaques parallèles électriquement
chargées
I- Objectif

Etude d’un champs électrostatique créé par deux plaques parallèles chargées.
II- Principe

On sepropose d’étudier :
Verifier l’unformité du champs éléctrostatique entre les deux plaques
Etudier la variation du champ électrostatique en fonction :
- La tension appliquée entre les deux plaques
- La disance séparant les deux plaques

III- Eude théorique


1) Champ électrostatique créé par une charge
Charles Auguste de Coulomb (1736-1806) a effectué une série de mesures (à l’aide d’une
balance de torsion) qui lui ont permis de déterminer avec un certain degré de précision les
propriétés de la force électrostatique exercée par une charge ponctuelle q1 sur une autre
charge ponctuelle q2:
- La force est radiale, c’est à dire dirigée selon la droite qui joint les deux charges.

- Elle est proportionnelle au produit des charges : attractive si elles sont de signe opposé,
répulsive sinon ;
- Enfin, elle varie comme l’inverse du carré de la distance entre les deux charges.
L’expression mathématique moderne de la force de Coulomb et traduisant les propriétés ci-
dessus
q q
F⃗ = u⃗
4 r
Cette force peut être exprimée aussi par : F⃗ = q E ⃗(M) M

q
E ⃗(M) = u⃗ r =OM
4 r

O

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Où la constante multiplicative vaut : K = = 9. 10 SI(N. m C )




La constante 0 joue un rôle particulier et est appelée la permittivité électrique du vide


(unités : Farad/m).
2) Champ créé par un ensemble de charges
a- Distribution discrète (discontinue) de charge
On considère maintenant n particules de charges électriques qi, situées en des points Pi .
Le champ électrostatique créé par cet ensemble de charges en un point M est

q
E⃗(M) = u⃗
4 r

En pratique, cette expression est rarement utilisable puisque nous sommes la plupart du
temps amenés à considérer des matériaux comportant un nombre gigantesque de
particules. C’est simplement dû au fait que l’on ne considère que des échelles spatiales très
grandes devant les distances inter-particulaires, perdant ainsi toute possibilité de distinguer
une particule de l’autre. Il est dans ce cas plus habile d’utiliser des distributions continues de
charges.
b- Distribution continue de charge
Soit P un point quelconque d’un conducteur et dq(P) la charge élémentaire contenue en ce
point. Le champ électrostatique total créé en un point M par cette distribution de charges
est :

E⃗(M) = ∫ dE⃗ Avec dE =⃗ u⃗




Mathématiquement, tout se passe donc comme une charge ponctuelle dq était située en un

point P de la distribution, créant au point M un champ électrostatique dE⃗(M), avec r = PM et

PM⃗ = PM. u⃗ .Il s’agit évidemment d’une approximation, permettant de remplacer une
somme presque infinie par une intégrale

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P .

La densité volumique de charge est donnée par :  = 

Le champ Électrostatique créé par une telle distribution est donc

. d
E⃗(M) = u⃗
4 r

Lorsque l’une des dimensions de la distribution de charges est beaucoup plus petite que les
deux autres (ex : un plan ou une sphère creuse), on peut généralement faire une intégration
sur cette dimension.

La densité surfacique de charge est donnée par :  =

. ds
E⃗(M) = u⃗
4 r

Si deux des dimensions de la distribution sont négligeables devant la troisième (ex : un fil),

on peut définir une densité linéique de charges  =

. dl
E⃗(M) = u⃗
4 r
3) Le potentiel électrostatique

Le potentiel électrostatique V est relié au champ électrostatique E⃗ par :

E⃗ = −grad⃗(V)
La conséquence de cette définition du potentiel est dV(M) = −E.⃗ dOM⃗ pour un
déplacement infinitésimal quelconque.
La circulation du champ électrostatique le long d’une courbe allant de A vers B est :

E⃗ . dl⃗ = − dV = V(A) − V(B)

a- Potentiel créé par une charge ponctuelle en un point M de l’espace

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⃗(M)
z
M


r

O y

x 

Une charge q placée en O crée un champ électrostatique E. Le potentiel électrostatique est


alors donné par :

qu⃗. dr⃗ q. dr
dV(M) = −E.⃗ dOM⃗ = − =
4 r 4 r

Par intégration on obtient V(M) = + V




b- Le potentiel électrostatique créé par une distribution continue de charge


Le potentiel électrostatique créé par une distribution de charges continue est

1 dq
V(M) = +V
4 r

Où r=PM est la distance entre le point M et un point P quelconque de la distribution de


charges.
Pour des distributions de charges volumiques, surfaciques et linéiques, on obtient

Respectivement
1 . d
V (M) = +V
4 r
1 . ds
V(M) = +V
4 r
1 . dl
V(M) = +V
4 r
Soient deux armatures (A1) et (A2) planes parallèles infinies, orthogonales à un
même axe Ox de vecteur unitaire i et situées à une distance d = x2 − x1 l’une de l’autre.

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L’armature (A1) porte une densité surfacique de charges  et (A2), en vertu du théorème
des éléments correspondants, porte une densité - . Entre les deux armatures, le champ
électrostatique est la superposition des champs créés par ces deux plans infinis, c'est-à-dire
 − 
E⃗ = E ⃗ + E⃗ = ⃗ı + (−ı⃗) = ⃗ı
2 2 
La différence de potentielle entre les deux armatures est


U=V −V = E⃗. dx⃗ = d

IV- Manipulation
1) Montage

Réaliser le montage indiqué si dessus.


2) Dépendance du champ de la tension appliquée entre les plaques
a- Mesures
Pour une distance d=10cm, faire varier la tension appliquée entres les deux plaques et
mesurer à chaque fois le champ électrostatique E.
d= 10cm

U= V1-V2 en volt

E (KV. m-1)

b- Exploitation des résultats


 Tracer graphiquement E= f(U)

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 En déduire les paramètres caractéristiques de la courbe obtenue.


3) Dépendance du champ de la distance séparant les plaques
a- Mesures
Pour une tension appliquée entre les armatures U= 50 V faire varier la distance entres les
deux plaques et mesurer à chaque fois le champ électrostatique E.

U=50 V

d (m)

E (KV. m-1)

b- Exploitation des résultats


 Tracer graphiquement E= f(1/d)
 En déduire les paramètres caractéristiques de la courbe obtenue.
4) Interprétation
1) En déduire l’expression du champ électrostatique E
2) Exprimer le champ électrostatique en fonction de  et 0
3) Déterminer l’expression de la capacité par unité de surface des deux plaques en supposant
qu’elles constituent un condensateur plan
Conclure

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Champ magnétique créé par une bobine


plate-Bobine d’Helmholtz
I- Objectif
Etude du champ magnétique crée par :
- Une bobine plate
- Bobine d’Helmholtz
II- Etude théorique

Nous savons que les aimants sont des sources de


champ magnétique.
L’expérience d’Oersted en 1820 a montré que les
courants électriques peuvent également créer
des champs magnétiques.
1) Loi de Biot et Savart

Soit un circuit filiforme (C) dans le vide, parcouru


par un courant électrique I(Fig.1).
L crée en un point M de l’espace un champ magnétique. Une portion de fil, de longueur dr,
parcourue par un courant électrique d’intensité I, crée un champ magnétique élémentaire
dB tel que :
 ⃗ ⃗
⃗=
4 ⃗
µ0 est la perméabilité magnétique du vide. C’est une constante universelle : µ0 =4.10-7
H.m-1.
Fig. 1
Conséquence : tout circuit électrique parcouru par un courant crée en un point
de l’espace un champ magnétique donné par :
 ⃗ ⃗
⃗=
4 ( ) ⃗

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2) Champ magnétique crée par un circuit filiforme quelconque parcouru par un courant
électrique.

La loi de Biot et Savart permet de calculer le champ magnétique crée en un point


quelconque de l’espace par un circuit filiforme quelconque parcouru par un courant
électrique.
Reprenons le conducteur rectiligne infiniment long (fig.2).
La loi de Biot et Savart donne non seulement le sens
du champ magnétique mais surtout son intensité :
La portion du fil dl crée en un point M le champ
magnétique élémentaire

 ⃗ ⃗
⃗=
4 ⃗

En intensité :

 
⃗= ⃗, ⃗ = 
4 4 Fig. 2
Mais

= + = ; =
2
D’où

⃗= 
4

D’autre part :


=  ∶ = =
  
Finalement

=  
4
Il reste à intégrer sur l’ensemble du fil :

 
=  =
4  2
Cas d’une spire circulaire : calcul sur l’axe de la spire
La spire possède un rayon R. Le point de mesure est à une distance r de la spire, la spire est
vue sous un angle  par rapport à son axe .

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r

R 1
 1 ⃗= ⃗+ ⃗
O 1 2
1

2
1
I

Avant d’effectuer le calcul, il faut remarquer que la résultante du champ B, symétrie,


sera parallèle à l’axe de la spire. En effet, deux points de la spire diamétralement opposés
ajoutent leur composante axiale mais compensent leur composante radiale.
Seule la composante suivant x est à calculer

= ⃗ 

= 
4

=  = 

Avec : angle de parcours de la spire vis-à-vis du point de calcule de B

Ainsi
 
= = ∗
4 2

Pour N spires le champ magnétique est donné par :


∗ =
2
3) Champ magnétique crée par une bobine plate

L'application de la loi de Biot et Savart à une bobine plate comprenant N spires, de


rayon R parcourue par un courant d'intensité I, donne la valeur du champ magnétique B en
un point M d’abscisse x du centre O sur l'axe de symétrie de la bobine de la bobine:

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N I R
B= ∗
2 r
Pour une direction x

r= R +x

Le champ B devient

N R
B= /
I
2(R + x )

4) Bobine d'Helmholtz

a- Objectif du montage

Obtenir un champ uniforme dans un espace accessible et de taille conséquente.

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b- Principe

Deux bobines identiques, de rayon R, de nombre de spire N sont parcourues par un courant
de même intensité I.

Elles sont séparées d'une distance d. On compte les abscisses à partir du point milieu entre
les bobines.

Le champ magnétique en un point M d’abscisse x de O est donné par


( )= /
+ /
+( + ) +( − )

On Pose

N I
B =
2R
Et
B x d
= ; = ; =
2
D’où on peut écrire :
1 1
avec y (x ) = +
(1 + (x + k) ) (1 + (x − k) )

x x x ( )
y =1+ y (0) + y (0) + ⋯ + y (0) + ⋯
1! 2! n!

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1 1 2
avec y (0) = + =
(1 + k ) (1 + k ) (1 + k )

3k 3k
y (0) = − =0
(1 + k ) (1 + k )

15k 3k 15k 3k
y (0) = − + −
(1 + k ) (1 + k ) (1 + k ) (1 + k )
30k 6k
= −
(1 + k ) (1 + k )

105k 45k 105k 45k


y (0) = − − + =0
(1 + k ) (1 + k ) (1 + k ) (1 + k )

945k 630k 45 945k 630k


y( ) (0) = − + + −
(1 + k ) (1 + k ) (1 + k ) (1 + k ) (1 + k )
45
+
(1 + k )

1890k 1260k 90
= − +
(1 + k ) (1 + k ) (1 + k )

On peut alors écrire


2 x 30k 6k
y (x ) = + −
(1 + k ) 2! (1 + k ) (1 + k )
x 1890k 1260k 90
+ − + )+⋯
4! (1 + k ) (1 + k ) (1 + k )

1
Ainsi le coef icient x s annule pour la valeur k = ± Par suite:
2

16 x 48384 32256 2304


y (x ) = ++
4! 5
− + + …
5 5 5
16 2016 1304 96
= + − + x + …
5 5 5 5

Ainsi au milieu O du segment O1O2 et pour la valeur R= d, le champ est indépendant de la


distance x du point considéré au centre au troisième ordre près

2
y (x ) =
(1 + k )
Pour k = (R = d); y (x ) = 1.431

ISSIG Ben Messaoud. F 22


TP Physique 1er semestre

III- Manipulation
1) Cas d’une bobine plate

a- Variation du champ magnétique en fonction de l’intensité de courant électrique.

 Réaliser le montage ci-dessus


 En faisant varier l’intensité du courant, mesurer à chaque fois la valeur
de B au centre de la bobine(x=0) et remplir le tableau suivant :
B (mT)
I(A)
 Tracer la courbe B=f(I)
 Interpréter la courbe B=f(I) et déterminer ses paramètres
caractéristiques
 Rappeler l’expression du champ magnétique au centre de la bobine
 Déduire le nombre N des spires
b- Etude de la variation du champ magnétique en fonction de la position en tout
point de l’axe de la bobine.

On fixe l'intensité du courant à environ 2 A


On fera varier x : distance entre le centre de la bobine et l'extrémité du Tesla
mètre.

ISSIG Ben Messaoud. F 23


TP Physique 1er semestre

 Remplir le tableau de mesure suivant


B (mT)
X (cm)
 Tracer la courbe B=f(x) en tenant compte de la symétrie de B(x)
 Rappeler l’expression de B(x)
 Déterminer B (0)
 En déduire le nombre N des spires.
2) Cas des Bobines d’Helmholtz

On fixe d=R

Soit O le milieu de O1O2 l’origine des abscisses


 Fixer la valeur de I = 2A
 Remplir le tableau de mesure suivant

B (mT)
X (cm)

 Tracer la courbe B=f(x)


 Refaire les mêmes opérations en inversant le sens du courant
 Refaire les mêmes opérations B=f(x) pour d>R et d<R lorsque le courant
dans les deux bobines circule dans le même sens
 Conclure

ISSIG Ben Messaoud. F 24


TP Physique 1er semestre

Moment magnétique de Force


I- Objectif
Etude de moment magnétique de force créé par un champ magnétique uniforme sur une
boucle parcourue par un courant électrique continue.
II- Principe
On se propose d’étudier le moment de force en fonction :
- L’intensité du courant traversant la boucle fermée.
- L’intensité du champ magnétique uniforme

- De l’angle qui fait le vecteur B⃗ avec le vecteur surface S⃗


- Du nombre des boucles parcourues par le courant électrique

III- Etude théorique


On dispose d’une boucle fermée parcourue par un courant d’intensité I plongée dans un

champ magnétique B⃗ uniforme. Le moment magnétique noté m⃗ est défini par :


1
m⃗ = I r⃗dr⃗ = I d⃗
2

S est l’air de surface limitée par le contour fermé C . Le moment magnétique de force noté T⃗
est donnée par :

T⃗ = m⃗  B⃗
Dans le cas où le contour fermé est plan circulaire, de diamètres d et comportant N boucles,
le moment magnétique est :

m⃗ = I. N. S⃗ ; ‖m⃗‖ = I. N.  ( )

Où S⃗ = S. n⃗ ; n⃗ et le vecteur unitaire normal à la surface S

T⃗ = c. I. N. S⃗ . I . sin  Où  est l’angle qui fait le vecteur B⃗ avec le vecteur surface S⃗ et


c est la constante de bobine d’Helmholtz.

ISSIG Ben Messaoud. F 25


TP Physique 1er semestre

IV- Manipulation
1) Montage
Pour assurer un champ magnétique
on réalise un montage de bobine
d’Helmholtz (d = R)
2) Etude force en fonction du
champ magnétique extérieur.

- Réaliser le montage ci-dessus.


- Fixer l’intensité du courant I à 3A
- Faire varier le champ magnétique et
calculer à chaque fois le moment de
force T⃗ .

NB : Pour faire varier l’intensité du champ magnétique on doit varier l’intensité du


courant circulant dans les deux bobines d’Helmholtz (voir TP bobine d’Helmholtz).
- Remplir le tableau suivant :
I (A)

T⃗ 10(N. m)

- Tracer la courbe T⃗ = f(I’)


- Déterminer les paramètres caractéristiques de la courbe.

- En déduire l’expression de T⃗ en fonction de I′


3) Etude force en fonction de l’intensité de courant traversant la boucle fermée.
- Faire varier le l’intensité de courant traversant la boucle fermée et calculer à chaque fois le

moment de force T⃗ .
- Remplir le tableau suivant :
I(A)

T⃗ (N. m)

- Tracer la courbe T⃗ = f(I)


- Déterminer les paramètres caractéristiques de la courbe.

- En déduire l’expression de T⃗ en fonction de I.

ISSIG Ben Messaoud. F 26


TP Physique 1er semestre

4) Etude force en fonction de l’angle qui fait le vecteur B⃗ avec le vecteur surface S⃗
- Faire varier l’angle et calculer à chaque fois le moment de force .

- Remplir le tableau suivant :

- Tracer la courbe =f( )

- Déterminer les paramètres caractéristiques de la courbe.


- En déduire l’expression de en fonction de .

5) Etude force en fonction du nombre de boucles fermées


- Faire varier le nombre n des boucles et calculer à chaque fois le moment de force .

- Remplir le tableau suivant :


N

- Tracer la courbe = f (N )

- Déterminer les paramètres caractéristiques de la courbe.


- En déduire l’expression de en fonction de N

6) Conclusion
En déduire l’expression de en fonction , I, et n

ISSIG Ben Messaoud. F 27


TP Physique 1er semestre

Champ magnétique à l’intérieure d’un


solénoïde
I- Objectif
Etude d’un champ magnétique créé par un courant électrique à l’intérieur d’un solénoïde.

II- Rappel théorique


Rappelons que le champ magnétique crée par une spire est donné par :

Pour calculer le champ sur l’axe d’un solénoïde de longueur L et


comportant N spires de rayon R et parcouru par un courant électrique
d’intensité I, on considère une “bobine plate infinitésimale” d’épaisseur M

dx et comportant spires. Le champ magnétique


infinitésimal créé à un point de l’axe d’abscisse x de cette bobine est :

En faisant l’intégration entre et on obtient :

Au centre le champ magnétique devient :

N désigne le nombre de spires par unité de longueur :

Lorsque le solénoïde est infiniment long (la longueur L est très important devant le rayon du
solénoïde) l’expression du champ magnétique devient :

ISSIG Ben Messaoud. F 28


TP Physique 1er semestre

III- Manipulation
1) Montage

2) Supports
 Papier millimétré
 Excel ou autre logiciel graphique
3) Étude du champ magnétique à l’intérieur d’une bobine longue (solénoïde) parcourue par
un courant continu

a- Réaliser un montage permettant de régler l’intensité d’un courant continu dans


le solénoïde et de mesurer son intensité.
b- Faire un schéma du montage
c- En observant le montage réalisé, quels sont, à votre avis, les facteurs

susceptibles d’influencer à la valeur de B ?
d- Pour différentes valeurs de I comprises entre 0 et 1 A, relever la valeur du
champ magnétique B. Compléter le tableau suivant:

I(A)

B (T)

 Tracer le graphe donnant la variation de B en fonction de I


 Déduire l’expression de B en fonction de I
 En déduire la valeur de perméabilité magnétique µ0
 Conclure

ISSIG Ben Messaoud. F 29


TP Physique 1er semestre


4) Variation du la valeur de B en tout point de l’axe du solénoïde

On maintiendra l’intensité dans le circuit égale à 2A. Pour différents solénoïdes faire varier la
position de la sonde sur l’axe du solénoïde et mesurer à chaque fois le champ magnétique.
a- Remplir le tableau suivant :

X(m)

B (T)

b- Tracer la courbe B = f(x) où x est la distance entre le centre du solénoïde et la


sonde à Hall.
c- Pour quelles valeurs de x peut-on considérer que B est constant ?
d- Conclure quant à la validité de l’expression précédente

ISSIG Ben Messaoud. F 30


TP Physique 1er semestre

Equation d’état d’un gaz parfait


I- Objectif
La vérification expérimentale de l’équation d’état reliant les différents paramètres d’état
d’un gaz parfait.
II- Principe
 Vérification de la loi de Mariotte à partir de la variation de pression en fonction de du
volume du gaz lorsque le système thermodynamique est menu à une température constante.
 Vérification de la loi de Gay-Lussac à partir de la variation du volume du gaz en fonction de
température lorsque le système thermodynamique est menu à une pression constante.
 Vérification de la loi de Charles à partir de la variation de la pression du gaz en fonction de
température lorsque le système thermodynamique est menu à un volume constant.

III- Manipulation
1) Montage

2) Supports
 Papier millimétré

ISSIG Ben Messaoud. F 31


TP Physique 1er semestre

 Excel ou autre logiciel graphique


3) Variation de pression en fonction de du volume à température constante (Loi de
Mariotte).

Cette loi a été découverte en 1662 par Robert Boyle et plus tard (1679) par l’abbé Edme
Mariotte. La Loi de Boyle Mariotte exprime une relation générale entre la pression et le
volume d’une quantité fixée de gaz à une température constante.
a- Mode opératoire
Durant l’expérience la température doit rester constante. La pression au cours de mesures
varie par variation de la hauteur h entre les deux surfaces libres de mercures. La variation
de la hauteur provoque automatiquement une variation de la longueur l de la partie du tube
occupée par l’air.
Sachant que la surface extérieure du mercure est soumise à une pression atmosphérique Pa,
la pression au point de contact avec le gaz est alors :

Le volume du gaz emprisonné dans le tube est :

VR : volume de la partie colorée marron du tube contenant de l’air.


Rq : et sont exprimées en mm.
b- Mesure
Faire varier la pression et déterminer à chaque fois le volume de l’air dans le tube
Remplir le tableau de masure :
(mm)

1
(10 )

ISSIG Ben Messaoud. F 32


TP Physique 1er semestre

c- Exploitation dés résultats

 Tracer la courbe )
 Déduire l’expression de p en fonction de

 En déduire la loi de Mariotte


 déterminer l’expression du coefficient de compressibilité isotherme en

fonction de p et v0, sachant qu’il est donné par :

4) Variation de volume en fonction de température à pression constante (Loi de Gay-


Lussac (1802)).
a- Mode opératoire
L’élévation de la température de gaz est assurée par l’eau chaude, issue du bain,
circulant au voisinage du tube contenant le gaz.
Pour maintenir la pression constante, on doit garder toujours, une même hauteur entre
les deux surfaces de mercure, au cours des différentes mesures de volume.
b- Mesure
Faire varier la température et déterminer à chaque fois la pression de l’air dans le tube
Remplir le tableau de masure :

(mm)

Rq T(k)= T (°C) +273.15


c- Exploitation dés résultats

 Tracer la courbe )

 Déduire l’expression de en fonction de

 En déduire la loi de Gay-Lussac


 Calculer La valeur du coefficient de dilatation isobare sachant que son

expression est donnée par :

5) Variation de pression en fonction de température à volume constant (Loi de


Charles(1787))
a- Mode opératoire

ISSIG Ben Messaoud. F 33


TP Physique 1er semestre

L’élévation de la température de gaz est assurée par l’eau chaude, issue du bain,
circulant au voisinage du tube contenant le gaz.
Pour maintenir le volume constant, on doit garder toujours, une même longueur de la
partie du tube contenant le gaz au cours des différentes mesures de pression tout en
mesurant à chaque fois la hauteur .
b- Mesure
Faire varier la température et déterminer à chaque fois le volume de l’air dans le tube
Remplir le tableau de masure :

(mm)

Rq T(k)= T (°C) +273.15


c- Exploitation dés résultats
 Tracer la courbe )

 Déduire l’expression de en fonction de

 En déduire la loi de Charles


 Calculer que le coefficient de compressibilité isochore sachant que son

expression est donnée par : = ( ) ,

6) Conclusion
En exploitant les trois lois, déduire :
 l’équation d’état d’un gaz parfait
 une relation entre

Remarque
Il existe une autre loi de gaz parfait appelée Loi d’Avogadro Ampère (1811) qui affirme que
des volumes égaux de gaz différents, pris dans les mêmes conditions de température et de
pression, contiennent le même nombre de molécules.

ISSIG Ben Messaoud. F 34


TP Physique 1er semestre

Annexe : Utilisation du logiciel Cobra


Après installation du Logiciel Cobra, il apparait sur le burau du Pc un raccrouci

Pour commencer une mesure, suivre les étapes suivantes :


1) Agir sur le raccourci

Il apparait automatiquement l’écran suivant

Agir sur le bouton


Il s’ouvre une fenêtre comportant les variables à mesurer (Champ, intensité,
distances…)Suivant les modules des entrées.
 Pour choisir le variable de l ‘axe des abscisses (intensité par exemple) on agit sur la fenêtre
notée X data.
 Cocher le bouton noté sorted pour trier les mesures par ordre croissant.

ISSIG Ben Messaoud. F 35


TP Physique 1er semestre

 Pour effectuer une mesure rapide on choisit :fast measurement.


 Pour effectuer une mesure normale on choisit : Normal measurement.
 Choisir le mode de l’enregistrement des valeurs qui peut être :
- Automatique (Cocher le bouton every), dans ce cas il faut choisir l’intervalle de
temps séparant deux mesures successives.
- Manuelle (Cocher le bouton On key press), dans ce cas il faut agir sur l’un des
boutons du clavier après chaque mesure.
 Choisir, suivant la tache à réaliser, les paramètres à afficher sur l’écran en cochant les cases
display

ISSIG Ben Messaoud. F 36


TP Physique 1er semestre

 Pour étalonner les mesures, agir sur le bouton Option, une nouvelle fenêtre s’ouvre
indiquant les paramètres à étalonner, choix des unités…

ISSIG Ben Messaoud. F 37


TP Physique 1er semestre

 On agissant sur continue, les différents paramètres à mesurer s’affiche sur l’écran.

ISSIG Ben Messaoud. F 38


TP Physique 1er semestre

 Commencer alors les mesures et n’oublier pas de cliquer à chaque fois sur un bouton de
clavier, si le mode enregistrement est On key press.
 Une fois les mesures sont affectées, agir sur Save value pour enregistrer les valeurs prises au
cours de l’expérience.
 En agissant Sur close, il apparait automatiquement le graphe désiré

Pour afficher le tableau des mesures, agir sur le bouton

 Recopier le tableau de mesure pour l’exploiter sur un papier millimétré ou de l’imprimer


ainsi que le graph et rendez les avec le compte rendu.

ISSIG Ben Messaoud. F 39


TP Physique 1er semestre

Notes historiques de
La "thermodynamique"
La "thermodynamique" est la partie de la physique qui traite des relations permettant
de déterminer formellement les échanges (variations) d'énergie sous forme de travail
mécanique et de chaleur dans le cadre de l'étude de transformations des 4 états de la matière
(mais principalement des gaz parfaits dans le cadre scolaire) sous la base d'hypothèses
simplificatrices entre un système (isolé, ouvert ou fermé) et son environnement extérieur.
La thermodynamique C’est une science qui naît à la fin du XVIIème siècle. D. Papin
(physicien français, 1647-1714) imagine alors l’ancêtre des machines à vapeur. L’essentiel
était à l’époque de construire les machines indispensables à l’industrie naissante.
On dit que Denis Papin eut l'idée de construire une machine utilisant la vapeur d'eau en
regardant bouillir de l'eau dans une marmite. La vapeur soulevant le couvercle, elle pouvait
donc aussi repousser un piston et ainsi fournir du travail. La motivation initiale était donc
de répondre à un besoin industriel essentiel à l'époque : trouver les conditions optimales
pour « transformer » la « chaleur » en « travail ». On trouve dans cette phrase les trois mots
fondateurs de la thermodynamique. Le nom même donné à cette théorie emprunte à son
histoire: il vient du grec et ils signifient chaleur et force.
Entre le travail de D. Papin et la thermodynamique moderne telle qu’elle est enseignée
aujourd’hui plusieurs étapes importantes vont marquer son histoire :
• en 1824, Nicolas Léonard Sadi Carnot (physicien français, 1796-1832) développe les
premières réflexions sur « la puissance motrice du feu et des machines propres à développer
cette puissance ». Ces machines servent alors de support expérimental à une réflexion
scientifique et à une ébauche de théorie. En 1831, Carnot propose que la chaleur se conserve:
un moteur thermique ne peut fournir du travail que s’il emprunte de la chaleur à la source
chaude et en restitue à la source froide.
• en 1860 : une nouvelle étape importante est franchie par James Prescott Joule (physicien et
industriel anglais, 1818-1889). Il énonce le principe fondateur de la thermodynamique «
L’énergie se conserve, c’est-à-dire que tout travail peut être intégralement transformé en
chaleur ». Voilà énoncé le premier principe de la thermodynamique qui ne fait
qu’exprimer un postulat maintenant accepté par tous : la conservation de l’énergie. L’énergie
devient alors la grandeur importante de la thermodynamique et en particulier l’énergie
propre au système : l’énergie interne U.
• en 1865 : Rudolph Clausius (physicien allemand, 1822-1888) précise que l’on ne peut pas
faire n’importe quoi même si l’énergie se conserve. Il énonce le second principe de la
thermodynamique qui permettra de définir la température thermodynamique (T) et
une grandeur bien difficile à comprendre par cette approche, l’entropie (S).
Ainsi, la thermodynamique du XIXème siècle est la science des transformations. De plus,
le concept d’atome est loin d’être acceptée à cette époque. La version historique de
la thermodynamique repose donc essentiellement sur des postulats, appelés principes,
sans référence à la physique à l’échelle atomique. Ces différents postulats constituent un
ensemble cohérent pour introduire la thermodynamique, mais cependant très peu abordable. Il
est difficile de faire le lien entre l’expérience sur laquelle reposent les raisonnements, le
fonctionnement d’une machine à vapeur, et de nombreuses applications modernes de la
thermodynamique. Ceci est d’autant plus évident que la plupart de ces applications ne
mettent pas en jeu l’étude de transformations. Depuis le début du XXème siècle, nous

ISSIG Ben Messaoud. F 40


TP Physique 1er semestre

savons que l’objet premier de la thermodynamique est l’étude de l'état d'équilibre d’un
système, situation particulière dans laquelle celui-ci se trouve avant ou après une
transformation.
1875 : les travaux de Ludwig Boltzmann (physicien autrichien, 1844-1906) démontrent que la
thermodynamique qui traite avant tout de phénomènes macroscopiques peut être comprise au
niveau microscopique : les atomes existent ! Il introduit la célèbre relation définissant l’entropie
d’un système : S = kBln(Ω). Dès lors, il est possible de donner un sens physique aux
différentes grandeurs comme l’entropie ou la température, grâce au passage de l'échelle
atomique (ou microscopique) à la description macroscopique d'un système.
• en 1880 : Josiah Williard Gibbs (physicien américain, 1839-1903) généralise le raisonnement
de Boltzmann et définit les fonctions d’état énergie libre (F), enthalpie libre (G)… décrivant
un état d’équilibre; les notions de chaleur et de travail deviennent alors secondaires.
Ainsi, une nouvelle présentation de la thermodynamique se met progressivement en place à la
croisée des XIXème et XXème siècles. Cette nouvelle approche, qui s’appuie essentiellement
sur la description de l’atome, se verra renforcée par les travaux de Max Planck (1900) et
Albert Einstein (1905) qui définissent les bases de la théorie de l’atome que l’on appelle la
mécanique quantique.
Les objectifs principaux de la thermodynamique sont:
Avec un minimum de variables de pouvoir déterminer l'état et les échanges énergétiques d'un
système sous des contraintes prédéfinies et souvent considérées comme idéales... (Il y à peu
près une différence de 5% entre les valeurs théoriques et celles mesurées)
De trouver les "variables d'état", telles que ces différentes informations puissent être
obtenues en ne connaissant dans l'idéal que l'état final et initial du système.
De se débrouiller à ramener les équations toujours à une forme mettant en évidence des
variables (variations) facilement mesurables dans la pratique.

Tout système peut au point de vue énergétique être décrit par:


- Son volume, sa masse, sa pression, sa température,...
- Son énergie potentielle, son énergie cinétique, son potentiel chimique,...
- Ses propriétés physiques comme la capacité à absorber la chaleur, à irradier, ...

ISSIG Ben Messaoud. F 41


TP Physique 1er semestre

Notes historiques de
l’électromagnétisme
Les phénomènes électriques et magnétiques sont connus depuis l’antiquité. On savait que
l’ambre frotté attirait les corps légers et que certaines pierres étaient attirées par les objets en fer.
Mais les connaissances de l’époque ne permettaient pas de différencier ces deux phénomènes.
C’est William Gilbert (1544-1603) médecin anglais à la cour d’Elisabeth Ière qui le premier, par ses
expériences, différencie ces deux forces mystérieuses. De 1600 à 1740, l’expérimentation n’est que
qualitative mais les savants de l’époque ont réussi à mettre au point des générateurs fournissant des
tensions de 50 à 70 000 V.
Des expériences spectaculaires, mettant en jeu les phénomènes électriques, sont montrées dans les
salons.
En 1777 Charles Augustin Coulomb habile expérimentateur, montra que la valeur de la force
électrostatique exercée par une sphère électrisée sur une autre était inversement proportionnelle au
carré de la distance entre les deux sphères.
Lorsque, en 1820, un professeur de physique de l’université de Copenhague, Hans Christian
Œrsted, annonça qu’il venait d’observer qu’un fil parcouru par un courant électrique provoquait la
déviation d’une aiguille aimantée placée à proximité, il ne se doutait probablement pas qu’il ouvrait
ainsi la voie à l’électromagnétisme, qui allait devenir l'un des piliers de la physique du XIXe siècle.
Certes, on soupçonnait déjà qu'existait une relation de cousinage entre les phénomènes électriques et
magnétiques, ne serait-ce que parce que l’on savait qu’un orage, dont la nature électrique avait été
établie par Benjamin Franklin pouvait perturber le fonctionnement des boussoles. Mais une telle
influence n’avait jamais pu être mesurée de façon rigoureuse et reproductible.
Au début du XIXe siècle, l'édifice théorique de cette branche de la physique était constitué de
deux piliers bien séparés : l’électrostatique d'une part, la magnétostatique d'autre part.
L’électrostatique décrivait les interactions entre corps chargés électriquement, la
magnétostatique celles entre corps aimantés. Les deux domaines présentaient bien certaines
similitudes, par exemple la propriété pour les objets étudiés de se repousser ou de s’attirer,
mais ils semblaient recouvrir des phénomènes de natures distinctes : un aimant et un corps
électrisé ne s’attirent pas ; un corps électrisé est soit chargé positivement, soit chargé
négativement, tandis qu’un aimant contient toujours deux pôles inséparables, même lorsqu’on
le casse en deux.
Une semaine après l’exposé d’Œrsted, André Marie Ampère donna l'explication de ce que celui-ci
avait observé. Il prit comme objet élémentaire le fil conducteur parcouru par un courant électrique
(ou, plus exactement, une portion infime de ce fil) et ramena le problème du magnétisme à celui de
l’interaction entre fils électriques. Si un fil est susceptible d’agir sur un aimant, c’est parce qu'un
aimant est au fond lui-même équivalent à une multitude de boucles de courants élémentaires. Ampère
trouvait ainsi la clé de l’ensemble des phénomènes magnétiques observés, mettant le doigt sur
l’origine commune des phénomènes magnétiques et électriques : le magnétisme résulte simplement de
la présence de courants électriques, c’est-à-dire de déplacements de charges électriques.
La compréhension de ce lien entre électricité et magnétisme fut renforcée par les travaux de
Michael Faraday. Fasciné par l’expérience d’Œrsted, celui-ci n’eut de cesse de démontrer l’effet
inverse, c'est-à-dire l'induction par un aimant d’un courant électrique au sein d’un fil conducteur. Il y
parvint en 1831, découvrant que l’effet ne se produit que si l’aimant est animé d’un mouvement par
rapport au fil. Ce nouveau phénomène, l'induction électromagnétique, allait jouer un rôle
considérable dans le développement de l’électricité industrielle.
Faraday réveilla ensuite un vieux débat de la physique : la question de l'action instantanée à
distance. L’idée que l’interaction entre deux corps ne dépend que de leur nature propre et de la
distance qui les sépare, non du milieu qui les sépare, heurte le sens commun puisqu'elle ne dit rien sur
la façon dont l’interaction se propage d’un corps à l’autre. Faraday croyait à l’idée d’une

ISSIG Ben Messaoud. F 42


TP Physique 1er semestre

propagation " de proche en proche ". Cette conception était étayée par un fait expérimental qu’il
contribua à élucider : les quantités de charges qui s’accumulent à la surface de deux conducteurs
placés en regard l’un de l’autre et séparés par un milieu diélectrique, c’est-à-dire isolant, dépendent
non seulement de la distance séparant les deux conducteurs, mais aussi de la nature du milieu
intermédiaire.
Mais Faraday, peu à l'aise en mathématiques, ne parvint pas à formaliser de façon rigoureuse son
intuition. Cette tâche fut accomplie par William Thomson (le futur Lord Kelvin) et surtout James Clerk
Maxwell. Dans le but de décrire l’influence dans l'espace environnant de la présence de charges
électriques fixes ou en mouvement, ce dernier précisa les concepts de champ électrique et de champ
magnétique, qui caractérisent en quelque sorte " l’état électromagnétique " d'un point quelconque de
l’espace. En 1864, il obtint neuf équations fondamentales (qu’on est depuis parvenu à réduire à
quatre). Cette théorie très élégante permettait – résultat capital – de calculer la vitesse de
propagation des phénomènes électriques et magnétiques, si grande que l'on n'avait pas pu la mesurer
jusqu'alors.
Ce fut un jeune Allemand, Heinrich Hertz, élève de l’un des grands physiciens de l’époque,
Hermann Von Helmholtz, qui paracheva le triomphe de la théorie de Maxwell. Ensuite, il vérifia
expérimentalement la prédiction fondamentale de la théorie de
Maxwell, c'est-à-dire que les ondes électromagnétiques se propagent à la vitesse de la lumière. A
l’aide d’un dispositif électrique qu’il avait mis au point, il produisit en 1887 des ondes
électromagnétiques de grande longueur d’onde, les ondes hertziennes, dont il put mesurer la vitesse
de propagation et vérifier qu’elle s’identifiait bien avec celle de la lumière. Après qu’il eut démontré
expérimentalement que ces ondes pouvaient être réfléchies ou réfractées, tout comme la lumière il
devint clair que celle-ci ne se distinguait plus en rien de celles-là : la nature électromagnétique de la
lumière était établie, jetant un éclairage nouveau sur les équations de Maxwell. Au moyen de quatre
équations relativement simples, on unifiait non seulement l’électricité et le magnétisme, mais on
ramenait à la nouvelle branche ainsi formée l’ensemble de l’optique. Jamais, dans l’histoire de la
physique, un ensemble aussi restreint de lois n’avait suffi à rendre compte d’une telle diversité de
phénomènes.
La théorie fut encore améliorée en 1895 par le physicien hollandais Hendrik Antoon Lorentz,
après qu’on eut découvert la particule porteuse de la charge électrique (négative)
élémentaire : l’électron.
La théorie de Maxwell demeure la théorie de base du champ d’applications le plus fécond
qu’elle ait ouvert : celui des télécommunications hertziennes. Inauguré par la découverte des
ondes du même nom, ce domaine se développa rapidement, à la fin du XIXe siècle, grâce à la
mise au point d’émetteurs et de récepteurs de plus en plus perfectionnés. En 1895, le Russe
Aleksander Popov réalisa en laboratoire la première transmission de signaux Morse par voie
hertzienne. La télégraphie sans fil (T S.F) était née. Six ans plus tard, l’Italien Guglielmo
Marconi reliait par cette même voie le continent européen au continent américain. Grâce aux
progrès technologiques de la première moitié du XXe siècle (en particulier à l’apparition et
au développement des tubes électroniques), il devint bientôt possible de transporter à distance
le son, puis l’image. La capacité des ondes hertziennes à se réfléchir lorsqu’elles rencontrent
un obstacle fut pour sa part à l’origine de l’invention dans les années 30 d’un moyen de
détection très efficace : le radar.

D’après "Le Trésor, dictionnaire des sciences" © Flammarion 1997.

ISSIG Ben Messaoud. F 43

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