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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

TRAVAUX PRATIQUES : INSTRUMENTATION ET METROLOGIE

Section : LEEA2 ; TIC2

Année Universitaire
2022- 2023

Avant-propos
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Ce support de Travaux Pratiques d’Instrumentation et Métrologie s’adresse aux étudiants


des sections LEEA2 ; TIC2

Les travaux pratiques d’instrumentation et métrologie sont composés de 3 manipulations.

Les travaux pratiques sont organisés par quinzaine suivant des semaines A&B. la séance dure
trois heures.

La note finale est la moyenne des notes des comptes rendus, des tests, évaluations…

La note établie est définitive (il n’y aura pas de session de rattrapage)
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Compte-rendu

Il sera remis au début de la séance suivante, à l'enseignant ayant encadré le TP.


Aucun retard ne sera toléré, tout retard non justifie entrainera une pénalité sur la note du
compte-rendu.

Comment rédiger un compte-rendu ?

Le compte-rendu d’expériences, lui, est un document qui rend compte des expériences que
vous avez réalisées, c’est une synthèse de votre travail, c’est-à-dire qu’il doit expliquer :

- pourquoi telle expérience a été réalisée,

- en quoi cette expérience consistait,

- quels sont les résultats que vous avez obtenus

- qu’est-ce que la réalisation de cette expérience vous a permis de montrer (ce que vous avez
déduit des résultats obtenus).

Si l’une de ces parties manque, ce n’est pas un bon compte-rendu !

Le compte-rendu sera rédigé sur feuilles A4.

Le compte-rendu comportera impérativement les rubriques suivantes: Une page de garde (pas
de photocopie) sur laquelle sera mentionné :

- le titre de la manipulation,

- la date de la séance du TP,

- la section d'appartenance et le numéro du groupe,

- le nom et prénom du rédacteur principal,

- les noms et prénoms des participants au TP.

Le contenu

Une introduction

Comme pour tout document, il faut une introduction. Elle n’a pas besoin d’être longue mais il
faut bien situer le problème et expliquer ce que vous allez étudier, le but de l’expérience.
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Cela ne sert à rien de recopier le fascicule : exprimez les choses avec vos propres mots….

Résultats et exploitation

Pour chaque expérience réalisée, vous devez :

Indiquer le but de cette expérience : pourquoi la faites-vous, que voulez-vous montrer.

Décrire l’expérience : faites un schéma du montage, indiquez les appareillages utilisés, les
réglages réalisés

Les graphes et courbes caractéristiques Ils seront traités par un tableur ou un logiciel adéquat
pour les tracer (Excel ou autres)… Sur chaque graphe, doivent figurer le titre, les échelles
utilisées (qui doivent être adaptées aux valeurs mesurées), les axes gradués, les grandeurs qu’ils
représentent avec leurs unités.

Les résultats obtenus seront discutés clairement, en essayant de rechercher leur sens physique
et de voir si les valeurs mesurées ou calculées sont cohérentes. Un résultat inattendu n'est pas
forcément un mauvais résultat, surtout s'il est reproductible. Les commentaires doivent être
scientifiquement pertinents. Lorsque l'on compare un résultat de mesure à un résultat de
calcul, la différence ne s'appelle pas une erreur mais un écart.
Une estimation des erreurs de mesures sera systématiquement accomplie et leurs
conséquences sur les grandeurs calculées discutées.
Conclusion générale
I1 s'agit de discuter les objectifs préalablement fixes, ont-ils été atteints ou pas, et commenter
la qualité ces résultats. Elle devra comporter une conclusion par manipulation et une
récapitulée l'ensemble des résultats expérimentaux obtenus.
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Compte-rendu
Il sera remis au début de la séance suivante, à l'enseignant ayant encadré le TP.
Aucun retard ne sera toléré, tout retard non justifie entrainera une pénalité sur la note du
compte-rendu.

Comment rédiger un compte-rendu ?

Le compte-rendu d’expériences, lui, est un document qui rend compte des expériences que
vous avez réalisées, c’est une synthèse de votre travail, c’est-à-dire qu’il doit expliquer :

- pourquoi telle expérience a été réalisée,

- en quoi cette expérience consistait,

- quels sont les résultats que vous avez obtenus

- qu’est-ce que la réalisation de cette expérience vous a permis de montrer (ce que vous avez
déduit des résultats obtenus).

Si l’une de ces parties manque, ce n’est pas un bon compte-rendu !

Le compte-rendu sera rédigé sur feuilles A4.

Le compte-rendu comportera impérativement les rubriques suivantes: Une page de garde (pas
de photocopie) sur laquelle sera mentionné :

- le titre de la manipulation,

- la date de la séance du TP,

- la section d'appartenance et le numéro du groupe,

- le nom et prénom du rédacteur principal,

- les noms et prénoms des participants au TP.

Le contenu

Une introduction

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Travaux pratiques : Instrumentation et métrologie ; LEEA2 ; TIC2
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Comme pour tout document, il faut une introduction. Elle n’a pas besoin d’être longue mais il
faut bien situer le problème et expliquer ce que vous allez étudier, le but de l’expérience.

Cela ne sert à rien de recopier le fascicule : exprimez les choses avec vos propres mots….

Résultats et exploitation

Pour chaque expérience réalisée, vous devez :

Indiquer le but de cette expérience : pourquoi la faites-vous, que voulez-vous montrer.

Décrire l’expérience : faites un schéma du montage, indiquez les appareillages utilisés, les
réglages réalisés

Les graphes et courbes caractéristiques Ils seront traités par un tableur ou un logiciel adéquat
pour les tracer (Excel ou autres)… Sur chaque graphe, doivent figurer le titre, les échelles
utilisées (qui doivent être adaptées aux valeurs mesurées), les axes gradués, les grandeurs qu’ils
représentent avec leurs unités.

Les résultats obtenus seront discutés clairement, en essayant de rechercher leur sens
physique et de voir si les valeurs mesurées ou calculées sont cohérentes. Un résultat inattendu
n'est pas forcément un mauvais résultat, surtout s'il est reproductible. Les commentaires
doivent être scientifiquement pertinents. Lorsque l'on compare un résultat de mesure à un
résultat de calcul, la différence ne s'appelle pas une erreur mais un écart.
Une estimation des erreurs de mesures sera systématiquement accomplie et leurs
conséquences sur les grandeurs calculées discutées.
Conclusion générale
I1 s'agit de discuter les objectifs préalablement fixes, ont-ils été atteints ou pas, et commenter
la qualité ces résultats. Elle devra comporter une conclusion par manipulation et une
récapitulée l'ensemble des résultats expérimentaux obtenus.

Donc faire un compte-rendu ne consiste pas à répondre aux questions posées dans le
fascicule : ces questions sont uniquement destinées à vous aider pendant la séance de TP.

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TP N°1 : Mesures électriques


I- Introduction
La mesure joue un rôle de plus en plus important dans les domaines électriques et
électroniques .On mesure avec pour but la vérification expérimentale d’un circuit, la
modélisation, la mise en point ou le dépannage d’un montage, la certification d’un procédé ou
d’un produit, dans le domaine industriel et la maintenance ou la réparation d’un dispositif
électrique ou électronique.

Afin de déterminer la validation des mesures expérimentales, toute mesure s’affecte d’une
erreur ou d’incertitude due à la précision limitée de l’appareil de mesure ou de lecture.

L’objectif de ce TP est de calculer les incertitudes et les erreurs reliées aux différents
montages utilisés et de comparer les résultats de mesures.

II- Rappel théoriques


1- Les incertitudes
Aucune mesure n'est parfaite. Quel que soit le soin apporté à sa mise en œuvre, la précision de
l'appareil, la compétence de l'opérateur, le respect des règles de manipulation et de contrôle
sévère de tous les paramètres d'influence, il restera toujours une incertitude sur la mesure,
aussi infinie soit-elle. C'est pourquoi toute mesure, pour être complète, doit comporter la
valeur mesurée et les limites de l'erreur possible sur la valeur donnée.
Donc on ne possède jamais la valeur exacte d’une grandeur physique. En effet le résultat doit
être donné sous la forme suivante :
𝑋 = 𝑥 ± ∆𝑥 (1)
Avec X est une grandeur physique (masse, longueur, intensité, résistance….) à déterminer
expérimentalement ; x est la valeur lue ; ∆𝑥 est l’incertitude absolue.
L’incertitude absolue X, exprimée dans la même unité que la grandeur mesurée
L'incertitude relative (X/X), exprimée généralement en pourcentage (%).
L'incertitude relative représente l’importance de l’erreur par rapport à la grandeur mesurée.
Il existe trois origines d’incertitudes :

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- Incertitude absolue instrumentale : L'incertitude instrumentale est l'incertitude due à


l'appareil de mesure. Elle est fonction de la précision de l'appareil. Elle est présentée de la
manière suivante :
Pour un appareil à déviation
CLASSE. CALIBRE
∆XIns= (2)
100

L'incertitude relative peut s'écrire sous la forme :


∆XIns 𝐶𝐿𝐴𝑆𝑆𝐸. 𝐶𝐴𝐿𝐼𝐵𝑅𝐸
= (3)
𝑥 100.𝑥

Or le rapport (Calibre /X) est égal au quotient du nombre total de divisions de la graduation
par le nombre de division correspondant à la lecture, d'où l'expression :
∆XIns 𝐶𝐿𝐴𝑆𝑆𝐸. 𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒
= (4)
𝑥 100. 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒

Pour les appareils à affichage numérique, la notion de classe n'est pas définie, mais les
constructeurs fournissent une indication sur la précision qui nous permet de calculer
l'incertitude totale sur la mesure. L'incertitude est très souvent donnée en % de la lecture plus
ou moins une constante exprimée en unités ou en digits de la manière suivante :
∆X=y%+ UR (5)

Remarque : Pour les appareils à affichage numérique, il n'est pas tenu de calculer
L’incertitude sur la lecture due à l’opérateur, cette incertitude est déjà prise en considération
dans la précision de l'appareil. Il faut tenir compte des nombres affichés par l’appareil utilisé.
- Incertitude absolue due la lecture : Cette incertitude est due à la lecture de l'opérateur
- incertitude systématique : cette incertitude est due aux montages utilisés lors de l’expérience
Afin de minimiser les incertitudes, il faut que l’appareil de mesure doit être correctement
choisie et bien adaptée à la mesure.
2- Mesures électrique

Dans le domaine électrique et électronique, on utilise plusieurs types d’appareils de mesure,


tels que les voltmètres (analogique et numérique) pour mesurer des tensions, les
ampèremètres pour mesurer des intensités, les wattmètres pour des puissances et les
ohmmètres pour mesurer des résistances etc.…

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Tableau 1 unité de base dans le système international

Tous ces appareils peuvent être regroupés dans un seul appareil dit multimètre permet de
mesurer la tension, la résistance, l’intensité …
Dans ce TP nous nous intéressons à la mesure des résistances.

Figure 1. Différentes résistances

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Il existe deux types de mesures :


- mesure directe
- mesure indirecte.
2-1 Mesures directe :
La mesure directe est prise directement avec l'outil de mesure sans autre processus.
Pour mesurer une résistance, on peut utiliser les codes couleurs. C’est une méthode de
mesure directe.

Figure 2. Exemple de résistance à code couleur


Pour connaitre la valeur d'une résistance, il faut identifier les couleurs présentes sur la
résistance et l'associer au code universel des couleurs e utilisant le tableau 2.

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Figure 3. Exemple d’identification de la valeur d’une résistance avec le code des


couleurs

Tableau 2 Code couleur des résistances

La méthode de mesure d’une résistance dépend de la précision avec laquelle on veut la


connaitre, mais surtout de son ordre de grandeur. Il en découle un classement approximatif
mais pratique partageant les résistances
On peut classer les résistances comme suit :

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Figure 4. Classification des résistances selon leur ordre de grandeur

Très faibles : R≤ 0.01Ω


Faible : 0.01Ω ≤ 𝑅 ≤ 10Ω
Moyenne : 10Ω ≤ 𝑅 ≤ 10𝐾Ω
Grande : 10𝐾Ω ≤ 𝑅 ≤ 10𝑀Ω
Très grande R> 10MΩ
Une autre méthode de mesure directe pour mesurer les résistances. On peut utiliser un
ohmmètre analogique ou numérique ou un multimètre sur la fonction ohmmètre.

Figure 5. Présentation modèles de multimètres

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Afin d’effectuer une mesure correcte, les différentes étapes à respecter sont :

- placer le commutateur sur la position « ohmmètre » et sélectionner la plus petite gamme de


mesure,

- brancher la résistance à mesurer entre les bornes de l’appareil, généralement notées

[COM] et [Ω]

- après usage, ne pas oublier d'éteindre l'appareil.

2-2 Mesure indirecte


Il s’agit d’évaluer rapidement et avec des moyens simples, la valeur d’une résistance passive,
par l’application de la loi d’Ohm. Nous utilisons la méthode Volt-Ampère.

Cette méthode consiste à :

• Mesurer à l’aide d’un Ampèremètre le courant parcourant la résistance inconnue.

• Mesurer à l’aide d’un Voltmètre la tension appliquée à la résistance inconnue.

La résistance mesurée est alors le rapport de la tension mesurée par l’intensité mesurée du
courant,
𝑈𝑚𝑒𝑠
soit: 𝑅𝑚𝑒𝑠 = (7)
𝐼𝑚𝑒𝑠

Il existe deux types de montage, suivant la position du voltmètre par rapport à l’ampèremètre :
le montage “ amont ” ou longue dérivation et le montage “ aval ” ou courte dérivation. -
L’ampèremètre et le voltmètre possèdent chacun une résistance interne qui varie suivant le
calibre utilisé : on les notera respectivement rA et rv.

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Figure 6. Montages de la méthode voltampèremétrique


➢ Pour le montage longue dérivation :
𝐼𝑚𝑒𝑠 : Intensité du courant mesurée dans l’ensemble R+ra

𝑈𝑚𝑒𝑠 : Tension aux bornes de l’ensemble R+ra

Le résultat de la mesure représente donc la résistance R+ra

On commet donc une erreur lors de cette procédure de mesure.

L’erreur relative est définie :


𝑅𝑚𝑒𝑠 −𝑅
∆𝑅 = (8)
𝑅

➢ Pour le montage courte dérivation :


𝐼𝑚𝑒𝑠 : Intensité du courant mesurée dans l’ensemble R // rv

𝑈𝑚𝑒𝑠 : Tension aux bornes de l’ensemble R // rv

Le résultat de la mesure représente donc la résistance R // rv

D’où l’expression de Rmes en fonction de R et rv est donnée par :


1 𝑅
= (1 + 𝑟 ) (9)
𝑅𝑚𝑒𝑠 𝑣

3- Mesure d’une inductance :

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Dans cette partie nous nous intéressons à la mesure d’une inductance dans un circuit RLC en
régime sinusoïdal.

Le circuit est constitué des éléments suivants liés en série :

Une bobine d’inductance L et de résistance r (négligeable)

Un condensateur de capacité C

Un conducteur ohmique de résistance R

Figure 7. Circuit RLC lié en série


Soit la tension d’entrée :

e(t) = E cos (𝜔t) (10)

Cette étude va nous permettre d’étudier le comportement du circuit en fonction de la


fréquence et du déphasage de la tension du générateur par rapport à l’intensité.

L’impédance complexe du circuit s’écrit :


1
𝑍 = 𝑅 + 𝑗𝐿𝜔 + jCω (11)

Donc une impédance réelle (module de l’impédance complexe) s’écrit :

1
𝑍 = √𝑅² + (𝐿𝜔 − 𝐶𝜔 )² (12)

1 1
A la résonance 𝜔 = 𝜔0 d’où 𝜔 = et 𝑓 = 2𝜋√𝐿𝐶
√𝐿𝐶

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III- Partie pratique


1. Mesure directe d’une résistance
Matériels utilisés :

Plaque à essai :

Trois résistances :

Multimètres : Analogique à affichage numérique CADI -2


Numérique PROTEC 506
1) Déterminer les valeurs des résistances en utilisant les codes couleurs.
2) Remplir le tableau suivant :
3) Quel type d’erreur s’agit-il ?

R1 R2 R3

Ohmmètre

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Précision

Valeur lue

Incertitude

Valeur
mesurée
2. Mesure indirecte d’une résistance
✓ Matériels utilisés :
✓ Deux résistances
✓ Calibrateur de terrain
✓ Ampèrmètre ou CADI-2 utilisé en ampèremètre (bronché en dérivation- borne COM
et mA)
✓ Voltmètre ou PROTEC 506 utilisé en voltmètre (bronché en dérivation- borne COM et
V)
1) Remplir les tableaux ci-dessous
2) Déterminer la valeur de la résistance pour chaque montage.
Tableau 3. Valeur de résistances R1 mesurée

Montages Courte dérivation Longue dérivation

Mesures Intensité Tension Intensité Tension

Précision

Valeur lue

Incertitude absolue

Valeur mesurée

Incertitude relative

Résistance calculée

Tableau 4.Valeur de résistances R2 mesurée

Montages Courte dérivation Longue dérivation

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Mesures Intensité Tension Intensité Tension

Précision

Valeur lue

Incertitude absolue

Valeur mesurée

Incertitude relative

Résistance calculée

3. Détermination de la valeur d’une inductance


Matériels utilisés
Un GBF,

Un oscilloscope

Un condensateur de capacité

Une résistance

Une bobine d’induction inconnue L et de résistance interne r négligeable

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1) Réaliser le montage du circuit RLC (le montage de la figure 7)


2) Brancher l’oscilloscope de la manière suivante :
- Sur la chaine 1 : la tension d’entrée aux bornes du GBF

- Sur la chaine 2 : la tension de sortie aux bornes de la résistance

On observe l’oscillogramme suivant :

Figure 8. Oscillogramme

3) Etudier les variations de l’amplitude en fonction de la fréquence I=f(f).


Pour cela il faut maintenir la tension d’entrée constante. Pour différente valeur de la résistance
R, faire varie la fréquence et noter les valeurs correspondantes de l’intensité. Remplir le

tableau suivant :

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f (Hz)
R1=…
I mA
R2=…
I mA
R3=…
I mA

4) Déterminer la valeur de l’inductance inconnue à la résonance.

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TP 2 : Conception et Réalisation D’appareils De mesures Electriques

I- Introduction
En physique et science de l’ingénieur mesurer c’est comparer. C’est-à-dire, pour déterminer la
valeur de la grandeur mesurée, il faut comparer cette grandeur à une grandeur de référence. Le
système qui sert à réaliser ces mesures est appelé appareil de mesure ou instrument de mesure.

Le but de ce TP consiste en la réalisation d'un ampèremètre et d'un voltmètre à travers un


galvanomètre.

II- Rappel théorique


Qu’est-ce qu’une mesure ?

Effectuer une mesure, c’est rechercher la valeur d’une grandeur physique.

La valeur d’une grandeur physique est le produit d’un nombre et d’une unité.

Valeur d’une grandeur = Nombre × Unité

Remarque: Exprimer la valeur d'une grandeur physique sans unité n’a aucune signification.

Comment déterminer la valeur de la grandeur mesurée ?


La comparaison se fait à l’aide de l’instrument de mesure ou appareil de mesure.
Un appareil de mesure est un système qui traduit un phénomène physique en un autre
phénomène pouvant être visualisé et estimé.
Il existe deux grandes classes d'appareils:
- Les appareils à déviation: par leur principe de fonctionnement, donne théoriquement une
valeur de la grandeur à mesurer exactement proportionnelle à cette grandeur.

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- Les appareils de mesures numériques: ils donnent une valeur représentant la grandeur à
mesurer au pas de quantification prés. Cette valeur est donnée sous une forme de nombre
(affichage numérique).
On s'intéressera dans ce qui suit à l'étude des appareils analogiques à déviation
Les appareils de mesure électriques analogiques sont en général conçus à partir du
galvanomètre à cadre mobile qui utilise l'effet magnétique du courant.
Un galvanomètre (figure 1) est un instrument qui sert essentiellement à mesurer l’intensité
du courant électrique et qui peut prendre divers formes. Cependant, peu importe leur forme,
tous les galvanomètres se basent sur le principe d’un courant électrique circulant dans un
conducteur produit un champ magnétique. Il est alors possible d’utiliser ce champ magnétique
pour déplacer une aiguille aimanté. Plus l’intensité du courant est élevée, plus l’intensité de
champ magnétique le sera aussi. Ainsi, plus le courant mesuré à l’aide du galvanomètre sera
élevé, plus le déplacement de l’aiguille sera important.

Figure 1 Un galvanomètre
III- Partie pratique
Matériels utilisé

Galvanomètre

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Générateur de tension continu

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Résistance variable

Ampèremètre

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Voltmètre

Travail demandé :

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1- Mesure de la résistance interne du Galvanomètre


On considère le montage suivant :

E : tension continu de 1.5 V

A : Ampèrmètre analogique

R : résistance variable

G : galvanomètre

1) Brancher le voltmètre au borne de générateur pour vérifier que E=1.5V


2) Faire varier R jusqu’avoir un déplacement maximal de l’aiguille du galvanomètre ;
Donner la valeur de R.

Donner la valeur Imax donnée par l’ampèrmètre.

3) En utilisant la loi de maille, déterminer la valeur de la résistance interne du


galvanomètre RG.

2- Réalisation d’un ampèrmètre

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Cette partie consiste à étalonner un ampèremètre qui est constitué d’un galvanomètre non
gradué et de plusieurs résistances shunts R sh en parallèle, comme présenté dans le montage
suivant :

1) Mettre à chaque fois un shunt parallèle au galvanomètre


Faire varier la résistance R de façon à déplacer l’aiguille du galvanomètre au
maximum.
Noter la valeur de l’intensité mesurée à l’aide de l’ampèremètre A (ceci va
correspondre à un calibre)
2) Vérifier la valeur de chaque résistance shunt par le calcul

3- Réalisation d’un voltmètre


Un voltmètre est constitué par un galvanomètre G et une résistance shunts en série Rsh . Le
voltmètre ainsi constitué n’est pas étalonné, nous nous proposons dans la suite de l’étalonner.

1) Soit le montage suivant :

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2) Faire varier la résistance R de façon à déplacer l’aiguille de galvanomètre au


maximum,
Relever la valeur de R ainsi de Rsh ainsi la tension U donnée par le voltmètre.

3) conclure

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