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L’équation aux dimensions est de la forme : = … .. qui relie une grandeur dérivée aux grandeurs
fondamentales , , , …, par conséquent qui relie l’unité dérivée aux unités fondamentales.
Activité 1 :
2 Le poids d’un corps de masse m s’écrit : = . Où est le champ de pesanteur, Déterminer la dimension de .
3 Activité 2 : on a vu en 4eme que la masse volumique d’un fluide est donnée par la relation = ; donner les
dimensions de .
4 Activité 3 : de même on sait que la pression d’un fluide est donnée par = ; où est la masse volumique de
ce corps, le champ de pesanteur et la dénivellation. Donner les dimensions de .
Résumé : il en ressort donc qu’à partir des grandeurs fondamentales, on peut créer autant de grandeurs dérivées que
possibles.
Remarque :
1- certaines grandeurs physiques n’ont pas de dimensions comme la plupart des constantes. Les fonctions
mathématiques comme sinus, cosinus, tangente, exponentielle, logarithme n’ont pas de dimensions. On écrit :
[sin]= [cos]= [tan]= [e]= [log]=1
2- Pour toutes écritures avec ces fonctions mathématiques comme par exemple sin(x), il est à noter que
l’argument x est une grandeur sans dimensions. On écrit [x]=1
3- Un angle plan n’a pas de dimension mais possède une unité dans le système international d’unités : le radian
4- L’angle solide aussi n’a pas de dimension mais possède une unité dans le système international d’unités : le
stéradian
II- NOTION D’INCERTITUDE
Activité 1 :
Considérons l’exemple simple de la mesure de la longueur d’un objet avec une règle. Supposons que cette règle soit
graduée en cm et mm, la mesure sera faite au mm près.
Quelles sont les erreurs qui peuvent être faites sur une telle mesure ?
R : Ces erreurs peuvent être de nature différente et peuvent être illustrées sur les graphiques représentant des résultats
de mesure (voir ci-dessous). Pour plus de clarté, la valeur « vraie » a été reportée sur chaque graphique. Dans la réalité,
cette valeur est souvent inconnue (sinon on ne ferait pas la mesure).
On supposera ici que sa valeur a été déterminée par ailleurs par une méthode beaucoup plus précise.
Activité 2 : considérons l’ensemble des mesures ci-dessous représentant le Résultats de plusieurs mesures d’une
longueur dont la valeur « vraie » vaut 2 cm.
= é
Naturellement, x vrai ne nous est à jamais accessible (sinon, la mesure serait inutile) et donc est toujours inconnu
: il est toujours impossible de connaître l'erreur sur une mesure.
NB : l'erreur a un signe : elle peut être positive ou négative.
3.2 Incertitude
Puisque l'erreur est à jamais inconnue, tout cela peut paraître totalement inutile. Heureusement, ce n'est pas le cas. Ce
que l'on va chercher maintenant à faire est d'encadrer l'erreur. On ne peut pas connaître la valeur précise de x mais on
va se donner le moyen de dire : pour la majorité des mesures, x est compris entre - x et + x :
erreur relative, le rapport de l’erreur absolue à la valeur exacte. et n’étant pas connues. On doit
cela que l’on se sert de l’incertitude relative pour caractériser la précision d’une mesure