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INTRODUCTION
0.4. PREREQUIS
G1
G2
G3 G4 G5
G1 G2
F=k. ∆ℓ
Avec F= force
k=coefficient de proportionnalité
∆ℓ = allongement
∆ℓ = 𝑙𝑓 − 𝑙𝑖
𝑜ù𝑙𝑖 = longueur initiale et
𝑙𝑓 = longueur finale
Il a présenté le résultat par le graphique suivant :
ℓ
k= tg
𝜍 = 𝐸. 𝜀
𝛽
𝜀
E=tg𝛽 est une quantité caractéristique de chaque matériau. Son unité est le
N/cm² ou N/mm²
II.1.3.Allongement ∆𝓵
𝜍 =𝐸∙𝜀
∆ℓ
𝜀= 𝐹∙ℓ
ℓ ⟹ ∆ℓ =
𝐹 𝐸∙𝑆
𝜍=
𝑆
𝑙0 est connu. Chacune de têtes est serrée fortement dans une mâchoire, l‟une
de mâchoire est fixe tandis que l‟autre peut prendre un mouvement lent et
uniforme de translation parallèle à l‟axe de l‟éprouvette (barreau).
On fait subir à la pièce un allongement proportionnel au
temps en exerçant sur la mâchoire M‟une force F proportionnelle à
l‟allongement ∆ℓ.
𝑙′
Lorsqu‟on fait croitre progressivement la force à partir de
zéro, on peut tracer la courbe représentant les variations de l‟allongement ∆ℓ
en fonction de la force F.
On obtient la courbe appelée « diagramme de déformation du
barreau de l‟acier
On porte 𝜀 en abscisse et 𝜍 en ordonnée.
𝜍 𝑒𝑛 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚²
𝐷
𝜍𝑟 = 3,6. 103
𝜍𝑒 = 2,4. 103 𝐵 𝐸
𝜍𝑝 = 2,1. 103 𝐴 𝐶
𝛽 𝛽
0,001 0,025 𝜀
𝜀𝑝
𝜀𝑒
Idéalisation du diagramme 𝝈 − 𝜺
Les grandes déformations dues au glissement permettent de
considérer le matériau comme abîmé après ce phénomène, bien qu‟il ne soit
pas encore rompu.
Ainsi la partie du diagramme au-delà du point C sera
idéalisée c‟est à dire considérée en supprimant la partie courbe AB et en la
remplaçant par les lignes droites continuant les droites OA et BC. On obtient
alors le diagramme d‟un matériau idéalement élasto-plastique.
𝜍𝑒
𝜀
II.3. Contraction transversale-coefficient de Poisson
III.1. CONTRAINTES
III.1.1 Forces
En mécanique des milieux continus, on a deux types de forces
extérieures :
- Les forces de volume (gravitationnelle, électromagnétiques, d‟inertie)
agissent sur les éléments de volume ou de masse du corps : 𝑑𝑃 =
𝐹 𝑑𝑉 𝑜ù 𝐹 = force par unite de volume ; 𝑑𝑃 = 𝜌𝑔𝑑𝑉 . ces forces reparties
d‟une façon continue dans tout le volume d‟un corps sont appelées « forces
a distance ».
- Les forces de surface (pression du vent, poussée du sol, pression
hydrostatique) agissent sur la surface libre limitant les corps. on les III.1.2
appelle « forces de contact » 𝑑𝑃 = 𝑇𝑑𝑆 𝑜ù 𝑇 = force par unité de surface.
𝑑𝐴
𝑡
𝜏
III.1.2 .2 Composantes
Dans le système (x, y, z), les déformations normales dans les directions des
axes x, y et z sont désignées par 𝜀𝑥 , 𝜀𝑦 𝑒𝑡 𝜀𝑧 , et les déformations de
cisaillement sont : 𝛾𝑥𝑦 , 𝛾𝑥𝑧 𝑒𝑡 𝛾𝑦𝑧 . En coordonnées polaires planes, les
déformations normales en direction radiale et tangentielle sont 𝜀𝑟 𝑒𝑡 𝜀𝜃 et la
déformation de cisaillement par 𝛾𝑟𝜃
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
𝑋2
𝜍22
𝜍21
𝜍23 𝜍12
𝑋1
𝜍11
𝜍32 𝜍13
𝜍31
𝜍33
𝑋3
Ainsi pour detrminer l‟etat contrainte l‟etat de contraintes autour d‟un point
M d‟une structure ,il suffit de connaitre les composantes de forces s‟exercant
sur les faces d‟un parallelepipede centré au point M et dont les aretes sont
paralleles aux axes OX1,OX2 et OX3 .
1.1.1.Equations d’équilibre
𝑋2
𝜕𝜍22
𝜍22 + 𝑑𝑥2
𝜕𝑥2
𝑑𝑥3 𝜕𝜍21
𝜍21 + 𝑑𝑥2
𝜕𝑥2
𝜕𝜍13
𝜕𝜍23 𝜍12 + 𝑑𝑥1
𝜍13 𝜍23 + 𝑑𝑥2 𝜕𝑥1 𝑋1
𝜕𝑥2
𝜍11 𝜕𝜍11
𝜕𝜍 𝜍11 + 𝑑𝑥1
𝜍12 𝜍32 + 𝜕𝑥32 𝑑𝑥3 𝜕𝜍12
𝜕𝑥1
3
𝜍12 + 𝑑𝑥1
𝜕𝜍31 𝜕𝑥1
𝑑𝑥2
𝜍31 + 𝑑𝑥3
𝜕𝑥3
𝜕𝜍33
𝜍33 + 𝑑𝑥3
𝜕𝑥3
𝑑𝑥1
𝑋3
𝜕𝜍𝑖𝑗
+ 𝐹𝑗 = 0 (8)
𝜕𝑥𝑖on aurait
En notation d‟ingénieur, :
𝜕𝜍𝑥 𝜕𝜍𝑦𝑥 𝜕𝜍𝑧𝑥
+ + + 𝐹𝑥 = 0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝜍𝑦 𝜕𝜍𝑥𝑦 𝜕𝜍𝑧𝑦
+ + + 𝐹𝑦 = 0
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧
𝜕𝜍𝑧 𝜕𝜍𝑦𝑧 𝜕𝜍𝑥𝑧
+ + + 𝐹𝑧 = 0
𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑥
Ou encore
Soit un parallélépipède élémentaire des cotés infiniment petits dx, dy et dz
découpés du solide entier autour d‟un point 0 origine d‟un système d‟axes de
coordonnées x, y, z .
𝜍𝑦 𝜍𝑧
𝑑𝑧
𝜍𝑦
𝑑𝑥
𝑧
Ce résultat exprime :
1° le principe de réciprocité des contraintes tangentielles : sur deux facettes
orthogonales à l‟arête commune sont égales et simultanément dirigées vers
cette arête ou opposée à celle-ci.
𝜏
𝜏
Dont les solutions sont les trois contraintes principales. Les coefficients de
l‟équation caractéristique valent :
𝐼𝜍 = 𝜍𝑖𝑖 = 𝜍𝑥 + 𝜍𝑦 + 𝜍𝑧 = 𝜍𝐼 +𝜍𝐼𝐼 + 𝜍𝐼𝐼𝐼 = 𝑡1 (𝜍)
1
𝐼𝐼𝜍 = 𝜍𝑖𝑖 . 𝜍𝑗𝑗 − 𝜍𝑖𝑗 𝜍𝑖𝑗 = 𝜍𝐼 𝜍𝐼𝐼 +𝜍𝐼𝐼 𝜍𝐼𝐼𝐼 + 𝜍𝐼𝐼𝐼 𝜍𝐼 = 𝑡1 𝜍 (13)
2
𝐼𝐼𝜍 = 𝜍𝑥 𝜍𝑦 +𝜍𝑦 𝜍𝑧 + 𝜍𝑧 𝜍𝑥 − 𝜏𝑥𝑦 2 − 𝜏𝑦𝑧 2 − 𝜏𝑧𝑥 2
𝐼𝐼𝐼𝜍 = 𝑑é𝑡 𝜍𝑖𝑗 = 𝜍𝐼 𝜍𝐼𝐼 𝜍𝐼𝐼𝐼
1.1.3.Tenseurs déviateur et spherique
III.2. SOLLICITATIONS
𝜍= contrainte normale
N = effort normal
S = aire de la surface de la section
𝜍 >0 si N est une traction
𝜍 < 0 si N est une compression.
IV.1.2.Principe de dimensionnement des barres tendues ou
comprimées
N N
𝜍 𝜍
N N
𝑁
En vertu de l‟équilibre, 𝑋𝑖 =0=>N +𝜍 S = 0 => 𝜍 = 𝑆
𝑛
𝛼 𝛼
⨁
𝑁
𝑆′ ⊖
𝑆
𝜌
𝜍 = 𝜌 cos 𝛼 = 𝜍1 cos² 𝛼
𝜍1
𝜏 = 𝜌 sin 𝛼 = 𝜍1 sin 𝛼 ∙ cos 𝛼 = sin 2𝛼
2
𝑛
𝛼
𝜍
- Cercle de Mohr
Les contraintes 𝜍 et 𝜏 sont représentées sur le cercle de
Mohr. Il s‟agit d‟un cercle de diamètre 𝜍𝑚𝑎𝑥 − 𝜍𝑚𝑖𝑛
En abscisse on a les contraintes 𝜍 tandis qu‟en ordonnée on
placera les contraintes𝜏.
cercle de Mohr
𝜍𝑚𝑎𝑥 − 𝜍𝑚𝑖𝑛
normales agissant sur une section oblique sont toujours inférieures aux
contraintes agissant sur la section droite.
En 45°‟ la valeur de 𝜏 vaut la moitié de la contrainte𝜍1 .
Cette position oblique nous permet donc d‟allonger un
élément tendu surtout si le matériau d‟assemblage a une résistance à la
traction inférieure à celle de l‟élément tendu mais une résistance considérable
au cisaillement.
Lorsqu‟il y a plusieurs plans parallèles à l‟axe qui sont sous
contraintes, on dit que le corps est dans un état simple (ou état plan) de
tensions.
IV.2.3. Déformations
Considérons une barre à section variable soumise à la
traction calculons son allongement.
𝑁 𝑁
𝑑𝑥
𝑙
𝑁 . 𝑑𝑥
∆𝑑𝑥 =
𝑆𝐸
ℓ ℓ
1 𝑁
∆ℓ = ∆𝑑𝑥 = 𝑑𝑥
0 𝐸 0 𝑆
𝑁 ℓ
Si N et S sont constants => ∆ℓ = 𝑑𝑥
𝐸𝑆 0
𝑁. ℓ
∆ℓ =
𝐸𝑆
−𝑁
𝜍=
𝑆
−𝑁
𝑒𝑡l‟équation d‟équarrissage est ≤𝜍
𝑆
Remarque :
𝑁.ℓ
Le raccourcissement est donné par ∆ℓ = avec N= effort de
𝐸.𝑆
compression (négatif)
𝜍 = 𝐸. 𝜀 : Contrainte de compression (négative)
𝜍𝑥 𝜍𝑥
∝
𝜍𝑦
𝑢𝑛𝑖𝑡é
𝜍∝
∝
𝐴1
1. 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝜍𝑥 𝑠𝑖𝑛𝛼 ∝ 𝜏∝
x
∝ 𝐴2
𝐵2
𝜍𝑦 𝑠𝑖𝑛𝛼
1. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝜍𝑥 : 𝜍𝑥 cos 𝛼 et
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝜍𝑦 : 𝜍𝑦 sin 𝛼
car le côté oblique étant de longueur unité, les surfaces qui limitent
notre prisme sont :
1.cos 𝛼 = cos 𝛼1. sin 𝛼 = sin 𝛼 1.1 = 1
Notre corps étant en équilibre :
-somme des forces parallèles au plan oblique : 𝐹𝑢 = 0
𝐴1 = 𝜍𝑥 cos 𝛼. sin 𝛼
=> 𝜏𝛼 𝐴1+𝐴2 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐
𝐴2 = y sin 𝛼. cos 𝛼
𝜍𝑥 − 𝜍𝑦
𝜏𝛼 = sin 2𝛼
2
-Somme des forces normales au plan oblique : 𝐹 ∨ = 0
𝜍𝛼 = 𝜍𝑥 cos² 𝛼 + 𝜍𝑦 sin² 𝛼
𝜏𝛼 𝜍𝛼
𝜍𝑥 − 𝜍𝑦 cos 𝛼
𝜍𝑥 − 𝜍𝑦
𝜏𝛼 = 𝑠𝑖𝑛2𝛼
2
∝
𝜍𝛼
𝜍𝑥 − 𝜍𝑦 cos² 𝛼
𝜍𝑦 𝜍𝑥 − 𝜍𝑦
𝜍𝑥
Cas particuliers :
si𝜍𝑦 =0
Si 𝜍𝑥 = 𝜍𝑦 =±𝜍
=> 𝜍𝛼 =±𝜍 et 𝜏𝛼 = 0
On parle d‟état plan hydrostatique de tension.
Conclusion : il n‟y a pas des contraintes tangentes à aucune
section et les valeurs de contraintes normales sont égales à toutes les
sections. Le cercle de Mohr devient un point à l‟abscisse𝜍
*𝜍𝑥 = −𝜍𝑦 =𝜍
𝜍𝛼 = 𝜍 cos² 𝛼 − sin² 𝛼 = 𝜍 cos² 𝛼
𝜏∝ = 2𝜍 sin ∝. cos ∝
= 𝜍 sin 2 ∝
On constate que :
Pour ∝= 45° et 225° : 𝜍𝛼 =0 et 𝜏𝛼 =𝜍
Pour ∝=135° et 315°:𝜍𝛼 =0 et 𝜏𝛼 =-𝜍
Le corps n‟est soumis qu‟aux contraintes de cisaillement.
On parle du cisaillementpur. −𝜍
𝜏 = −𝜍 𝜏=𝜍
𝜍 𝜍
𝜏 = −𝜍
𝜏=𝜍
−𝜍
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IV.4.2. Déformation
𝜍𝑥 𝑣𝜍𝑦 1
𝜀𝑥 = − = 𝜍 − 𝜈. 𝜍𝑦
𝐸 𝐸 𝐸 𝑥
𝜍𝑦 𝑣𝜍𝑥 1
𝜀𝑦 = − = 𝜍 − 𝑣. 𝜍𝑥
𝐸 𝐸 𝐸 𝑦
- Cas particuliers
𝜍 −𝑣𝜍𝑥
𝜍𝑦 =0=> 𝜀𝑥 = 𝐸𝑥 𝑒𝑡𝜀𝑦 = 𝐸
𝜍 𝜍
=> 𝜀𝑥 = 1 − 𝑣 et 𝜀𝑥 =𝐸 1 − 𝑣
𝐸
𝜍𝑥 = 𝜍𝑦 =𝜍
𝜍
=> 𝜀𝑥 = 𝜀𝑦 =𝐸 1 + 𝑣
V.1. Définition
𝐺 𝜏𝑑𝑤
II II II
T+ 𝑆 𝜏𝑑𝑠 = 0.
T+𝜏 𝑆 𝑑𝑠 = 0 ; T+𝜏.S=0
T
𝜏=
S
𝜏
S
T
T
Cisaillement parallèle aux fibres
𝜏′
T
𝑎= 2
𝜏 𝜏
𝑏= 2 𝑏 = 2. 1 − 𝜀
𝜏 𝜏
1 1
𝑎 = 2. 1 + 𝜀
∆𝑙
On sait que 𝜀 = => ∆𝑙 = 𝜀 ∙ 𝑙
𝑙
𝑎 𝑏 1
= ²+ ²= 𝑎² + 𝑏²
2 2 2
1
h=2 2(1 + 𝜀) ² + 2(1 − 𝜀) ²
= (1 + 𝜀 2 )
∝ ∝
𝑒
tan 𝛾 = 1 ⇒𝑒 = tan 𝛾 , 𝛾 <<< 1 ⇒ tan 𝛾 = 𝛾
𝛾=𝑒
𝑎= 12 + 1 + 𝛾 2 = 12 + 12 + 2𝛾 + 𝛾 2 = 2 + 2𝛾 + 𝛾 2
2 1+𝛾 2
1 = (2) ⇒
2 1+𝜀 = 2(1 + 𝛾)
1+𝜀 = 1 + 𝛾 ⇒ 1 + 2𝜀 + 𝜀² = 1 + 𝛾
⇒ 𝛾 = 2𝜀
𝜍 En posant
𝜀= 1+𝜈
𝐸
𝐸
𝜍=𝜏 𝐺=
2(1 + 𝜈)
𝜍
𝛾 =2∙ (1 + 𝜈) 𝜏 =𝐺∙𝛾
𝐸
𝐸 G=module de coulomb ou module de cisaillement ou
𝜏= ∙𝛾
2(1 + 𝜈) encore
coefficient d‟élasticité transversal
Relation entre G et E
𝐸
𝐺=
2(1 + 𝜈)
1 1
Comme 0≤ 𝜈 ≤ 0,5 ⇒ 3 𝐸 ≤ 𝐺 ≤ 2 𝐸
Exemple :
P P
a) b)
M
a b a
0 T
+
0 - -
M +
+ + + + T=0
+ +
+ +
Flexion pure +
+
+
Flexion pure
a) Section symétrique
Considérons une barre dont la section transversale a un axe
de symétrie et le moment fléchissant agit dans le plan de symétrie de la barre.
M M
Avant déformation :
a c
𝑎𝑐=𝑒𝑓=𝑏𝑑
e f
b d
Après déformation :
a’ 𝑎′ 𝑐 ′ < 𝑎𝑐
c’
e’ 𝑒 ′ 𝑓 ′ = 𝑒𝑓
f’ 𝑏 ′ 𝑑 ′ > 𝑏𝑑
b’
d’
Traçons des lignes droites parallèles et perpendiculaires à
l‟axe de la barre droite et soumettons-la à la flexion pure.
- -les lignes parallèles se déforment mais restent perpendiculaires aux
lignes transversales même après la déformation.
- les lignes transversales restent droites même après déformation de la
barre toute fois elles ne sont plus parallèles mais forment des angles
entre elles. Ce qui correspond bien à l‟hypothèse de NAVIER : « Au cours
de la déformation d’une pièce, une section droite reste plane, identique à
elle –même et normale à la fibre moyenne déformée».
- sur les sections il n‟y a pas des contraintes de cisaillement car s‟il y en
avait le rectangle devait changer.
- les fibres parallèles à l‟axe se déforment, ce que leurs longueurs
changent : il y a donc présence des contraintes normales.
- les fibres du plan moyen dont fait partie la fibre moyenne n‟ont pas
changé, on les appelle de « fibres neutres ».
b) Conclusion
- les contraintes normales agissant sur les sections droites sont
proportionnelles à la distance y mesurée à partir de l‟axe neutre.
Le long de l‟axe neutre (y=0); la valeur de la contrainte est nulle.
A coté de l‟axe neutre dans la zone tendue, il y a des
contraintes de traction, à l‟autre côte dans la zone comprimée il y a des
contraintes de compression.
Les contraintes normales qui changent la longueur des fibres
montrent une répartition qui suit le plan et elles se repartissent elles aussi
suivant un plan.
𝜀 𝜍
y
Axe neutre
Zone tendue
Après déformation
Avant déformation
c) contraintes normales
Pour déterminer la grandeur des contraintes normales,
considérons l‟équilibre d‟une partie de la poutre fléchie :
𝑎 𝑃 𝑃 𝑎
ds
𝜍
dy y
𝜍 ∙ 𝑑𝑠 = 0
𝑦 𝑑𝑠 = 0 (1)
𝑀=0
forces intérieures agissant sur la surface 𝑑𝑠 vaut y. .ds et le moment total
sur la surface S est
𝑦 𝜍 𝑑𝑠
D‟où l‟équation :
𝑀+ 𝑦𝜍𝑑𝑠 = 0
𝑦𝜍𝑑𝑠 = −𝑀
Contrainte maximum
flexion. On le note W.
𝑀
𝜍=
𝑊
L‟unité du moment résistant est la puissance 3ème de l‟unité
de longueur .Par ex :𝑚3 , 𝑐𝑚3 , 𝑚𝑚3 .
ds
dM .ds. y
⇒ dM C.E. y .ds
2
C.E. y
⇒ le moment dM appartenant à la surface ds est proportionnel au carré de sa
distance à l‟axe neutre. Alors la hauteur sera plus grande que la base. 𝑦 2 veut
dire qu‟il faut avoir une distance trop grande. c.à.d. en choisissant la surface
de la section, il faut donc que la plus grande partie de l‟élément soit le plus
loin possible de l‟axe neutre. Ainsi les sections carrées sont défavorisées au
profit des sections rectangulaires dont h>b.
Pour le bois et le béton armé, la section est rectangulaire.
Néanmoins, pour éviter le danger de déversement, il faut que
hmax soit environ égal à 2b ou 3b.
Dans le cas de poutres en acier fléchies, on adopte la forme
standardisée des poutres « I » (IPE ou IPN) et appelée encore « double T ».
Quand les charges à supporter sont très importantes,
l‟ingénieur peut lui-même former des sections au moyen de tôles et des
cornières
∝
Plan de 𝑀
𝑑1 𝑃
𝑑2 Plan de 𝑀2
𝑎𝑥𝑒 1
𝑎𝑥𝑒 2
𝑀1 𝑎𝑥𝑒 1
𝑀2
𝑎𝑥𝑒 2
𝑎𝑥𝑒 2
𝑀2
𝛼 étant l‟angle de déviation du plan du moment et des axes
principaux, les contraintes dans un point quelconque P sont données par :
𝑀1
-De la part de𝑀1 : 𝜍1 = ± 𝑑
𝐼1 2
𝑀2
-de la part de𝑀2 : 𝜍2 = ± 𝑑1
𝐼2
Dans les cas plus fréquents nous avons des sections symétriques
𝑦
𝑦
𝑧
𝑧
𝑀𝑧
𝑦 𝑦
𝑀𝑧
𝑥 𝑧
𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑀𝑦
𝑀𝑦
𝑀𝑧 𝑀𝑦
𝑀𝑦𝜍 = − 𝑦+ 𝑧
𝐼𝑧 𝐼𝑦
𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑀𝑧
Or 𝑴𝒛 = 𝑴𝒄𝒐𝒔𝜶𝒆𝒕𝑴𝒚 = 𝑴𝒔𝒊𝒏𝜶
𝑀𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑀 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝜍=− 𝑦+ .𝑧
𝐼𝑧 𝐼𝑦
𝑦
𝑦
−
+ −
𝑧
𝑧
+
⇒ 𝑦 = 𝑚. 𝑧où m = la pente = tg α
𝐼𝑧 𝑀𝑦
⇒ 𝑡𝑔𝛼 = − .
𝑀𝑧 𝐼𝑦
Cette tg est toujours négative car 𝑀𝑧 et 𝑀𝑦 sont toujours de
signes opposés
D‟où l‟axe neutre passe par les autres quadrants que le tracé
du plan de moment.
+ −
2 1
𝜍2
𝑥
𝑎𝑥𝑒 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒
Ex :
P P
a b a
+ +
- -
+ + + + +
Flexion Flexion
simple Flexion pure simple
a) Flexion droite
𝑀𝑧
-domaine élastique :𝜍 = − .𝑦
𝐼𝑧
𝑑𝐸
𝐻1 𝐻2
𝑑𝑥
T T
𝑇 + 𝑑𝑇
M
M
M+dM
G
𝜍1 b
𝜍2 y
𝐻1 𝐻2
𝑑𝑥
𝑑𝑀
𝜏. 𝑏. 𝑑𝑥 = 𝑦𝑑𝑠
𝐼𝑧
𝑑𝑀
Or 𝑑𝑥 = 𝑇 (𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐𝑎𝑛𝑡)
𝜏
𝜏
𝜏=0 𝜏=0
𝜏𝑚𝑎𝑥 𝜏𝑚𝑎𝑥
𝜏=0 𝜏=0
2
𝑘
𝑦
2
𝑦
𝑘= +
4 2
𝑦
=> 𝑆𝑧 = − 𝑦 . 𝑏. +
2 4 2
𝑏
= −𝑦 . +𝑦 .
2 2 2
𝑏 ²
= − 𝑦²
2 4
𝑏3
𝐼𝑥 =
12
𝑏 ²
𝑇 −𝑦²
2 4
D‟où 𝜏 = 𝑏. 3
𝑏.
12
6𝑇 ²
𝜏= − 𝑦²
𝑏3 4
On constate que 𝜏 est une équation du second degré en y.
Déterminons 𝜏𝑚𝑎𝑥
𝑑𝜏 6𝑇 12𝑇
= 3 . 2𝑦 = 3 𝑦
𝑑𝑦 𝑏 𝑏
𝑑𝜏
= 0 ⇒ 𝜏 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑎𝑥.
𝑑𝑦
𝑑𝜏
= 0𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑦 = 0
𝑑𝑦
=> 𝜏 𝑒𝑠𝑡 max. à 𝑦 = 0 𝑐à𝑑 𝑎𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 .
6𝑇 ² 3. 𝑇
3
−0 =
𝑏 4 2𝑏
𝑇
Si on appelle la contrainte tangentielle moyenne 𝜏𝑚𝑜𝑦 ,alors
𝑏
𝜏𝑚𝑎𝑥 = 1,5𝜏𝑚𝑜𝑦
Diagramme
G
𝜏𝑚𝑎𝑥
Section triangulaire
2
h-y 2
3 h
3
𝑑
𝑦
𝐺
R
y
GG
4 𝑇 𝑅² − 𝑦²
𝜏= .
3 𝜋𝑅² 𝑅²
𝜏 est max pour y=0
4 𝑇
𝜏𝑚𝑎𝑥 =
3 𝜋𝑅²
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4
𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝜏
3 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒
𝜍𝑢
𝜏𝑥𝑦 cos 𝛼
𝛼
𝜍𝑥 cos 𝛼
𝜏𝑢𝑣
𝑥
𝜏𝑦𝑥 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝜍𝑦 𝑠𝑖𝑛𝛼
Equation d‟équilibre
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1) 𝐹𝑢 = 0
1. 𝜍𝑢 − 𝜍𝑥 . cos 𝛼 . cos 𝛼 − 𝜍𝑦 . sin 𝛼 . sin 𝛼 + 𝜏𝑥𝑦 sin 𝛼 cos 𝛼
+ 𝜏𝑦𝑥 cos 𝛼 sin 𝛼 = 0
D‟après le principe de la réciprocité de cisaillement :
𝜏𝑥𝑦 = 𝜏𝑦𝑥
D‟où 𝜍𝑢 = 𝜍𝑥 𝑐𝑜𝑠²𝑎 + 𝜍𝑦 𝑠𝑖𝑛²𝛼 − 2𝜏𝑥𝑦 sin 𝛼 cos 𝛼 1 .
𝜍𝑣
𝑣
𝜏𝑣𝑢
𝜍𝑥 sin 𝛼
𝛼 𝜏𝑥𝑦 sin 𝛼
𝜏𝑦𝑥 cos 𝛼
𝜍𝑦 cos 𝛼
VI.3.Flexion Composée
𝑃
Exemple : 𝑃
𝛼 𝛼
𝑇
− −
𝑀
+ + + +
𝑃𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠é𝑒
N + +
M −
𝑀
𝐺 𝐺 𝑁 𝐺
𝑒
𝐶 𝑁
(𝑎) (𝑏)
s‟agit d‟un système déjà réduit (a), les deux éléments de réduction M et N
peuvent être remplacés par une seule force agissant à une distance « e »du
centre de gravite de la section (b). C‟est pourquoi la flexion composée est aussi
appelée traction ou compression excentrées selon qu‟il s‟agit d‟un effort
normal de traction ou de compression. Le point d‟application « c » de la force N
est appelé « centre de poussée » ou encore de passage de la force extérieure.
-contrainte de cisaillement
S‟il y a présence de l‟effort tranchant, la contrainte de
𝑇.𝑆𝑧
cisaillement est donnée par la formule :𝜏 = 𝑑.𝐼𝑧
- Contrainte normale
La contrainte normale est calculée par la superposition des
contraintes dues à l‟effort normal et au moment fléchissant.
𝑁
De l‟effort N : 𝜍 = ± 𝑆
𝑀
Du moment fléchissant ; 𝜍 = ± 𝐼𝑧𝑧 𝑦.D‟où 𝜍 = 𝜍1 + 𝜍2
𝑁 𝑀
𝜍=± ± .𝑦
𝑆 𝐼𝑧
𝑀 𝑁 𝑁.𝑒
Si on pose e=± 𝑁 => 𝜍 = ± 𝑆 ± .𝑦
𝐼𝑧
M
𝐺
𝑁 𝑀𝑧 𝑁 𝑀𝑧
𝜍=± ± 𝑦 => ± ± 𝑦 =0
𝑆 𝐼𝑧 𝑆 𝐼𝑧 0
𝑁 𝑀𝑧 𝑁 𝐼
Ex :− 𝑆 − 𝑦0 = 0 => 𝑦0 = − 𝑆 ∙ 𝑀𝑧
𝐼𝑧 𝑧
𝑀𝑧 1 𝐼𝑧
Comme 𝑒 = => 𝑦0 = − 𝑒 ∙
𝑁 𝑆
𝐼𝑧 𝒊𝟐
Or = 𝑖𝑧2 (avec𝑖𝑧 le rayon de giration) ⟹ 𝒚𝟎 = − 𝒆𝒛
𝑆
𝐺 N
y
𝑦0
𝑀
𝑃 𝑖𝑧 𝐺
𝑧
𝑦0
𝑇 𝑎. 𝑛
𝑁 𝑁 𝑁
𝑧 𝑧
𝑦 𝑧
𝑦 𝑦
𝑀𝑧
𝑀𝑦
𝑦 𝑧
𝑁
𝐼𝑧 𝐼𝑦
𝑜𝑟 = 𝑖𝑧 ² 𝑒𝑡 = 𝑖𝑦 ²
𝑆 𝑆
𝑒𝑦 𝑒𝑍
⇒ +1 + .𝑦 + .𝑧 = 0
𝑖𝑧 ² 𝑖𝑦 ²
𝑖𝑧2
− 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑧 = 0 ⟹ 𝑦0 =
𝑒𝑦
𝑖𝑦2
− 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑦 = 0 ⟹ 𝑧0 =
𝑒𝑧
𝑦0 et 𝑧0 sont les points d‟intersection de l‟axe neutre avec les axe des z et
des y.
𝑦0
𝑧
𝑒𝑦
𝐺
𝑒0 𝑧0
𝑖𝑦
𝑐𝑧 𝑖𝑦 𝑖𝑧
𝑒𝑦 𝑧
𝐶 𝐶𝑦 𝑎. 𝑛
𝑒𝑧
𝑖𝑧
On a C (𝑒𝑧 , 𝑒𝑦 )
𝐶4 𝐶3
𝐺 𝑧
𝑎𝑛3
𝐶1 𝐶2
𝑎𝑛1
𝑎𝑛4
b) Importance
c.1. Rectangle
𝑦 𝑎𝑛4
𝑎𝑛3
𝑎𝑛1
2
𝐺 𝑧
2
2 2 𝑎𝑛2
𝑖𝑧2 𝐼𝑧 ²
𝑒1𝑦 = 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑖𝑧2 = = 𝑒 = ²
𝑦𝑜 𝑆 12 1𝑦
𝑖𝑦2 𝑏 𝑏
𝑦0 = ; 𝑒1𝑦 = ; 𝑒2𝑦 = ; 𝑒3𝑧 = = ; 𝑒4𝑧 =
2 6 6 𝑧0 6 6
On constate que, par rapport à la hauteur (sur la hauteur) le
noyau central s‟étend sur un segment de longueur + 6 = 3 . Comme le noyau
6
2
𝐶2
𝐶4 𝐶3 z
𝐶5
𝐶1
2
𝑏 𝑏
2 2
𝐺 𝑧
3 4
𝑖²𝑧
𝑒1𝑦 =
𝑦𝑜
²
𝐼𝑧 𝜋𝐷4 /64 𝐷² 𝐷
𝑖 𝑧 = = = 𝑦𝑜 =
𝑆 𝜋𝐷2 /4 16 2
𝐷²
16 𝐷 𝑅 𝑅
𝑒1𝑦 = 𝐷 = = 𝑒1 = 𝑒2 = 𝑒3 = 𝑒4 =
8 4 4
2
R/4
R
C.5. Sections en I et en T
𝑦
𝑎𝑛1
𝐶2
𝐶4 𝐶3 𝑧
𝐶3
𝑏
𝑎𝑛3 𝑎𝑛4
y an 2
an 5 an 1
C4
C2 x
an 3
C1
an 4
an 5
C.6.
y
1
2
C4
h C3 z
C2
C1
t
3 b
𝑦
𝑁
𝑒
𝐺 𝑧
𝐶
𝜍1
− 𝜍2
𝑁 𝑀 𝑁 𝑁∙𝑒
𝜍=− ± 𝑧𝜍=− ± ∙𝑧
𝑆 𝐼𝑦 𝑆 𝐼𝑦
𝑁
𝑒
𝐺 𝑐
𝑎𝑥𝑒 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒
+
⊖-
𝑧𝑛
𝑁
𝑑𝑠
𝐺 𝑐
𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒
𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟é𝑒
𝜍𝑚𝑎𝑥
𝑍𝑚𝑎𝑥
𝑦 = 0 : vérifiée car il n‟y a pas des forces appliquées dans cette direction.
𝑥 = 0 ⟹ −𝑁 + 𝜍𝑑𝑠 = 0
Divisons et multiplions l‟intégrale par z :
𝜍. 𝑧
−𝑁 + 𝑑𝑠 = 0
𝑧
𝜍 𝜍
−𝑁 + 𝑧 𝑥𝑑𝑠 = 0 𝑐𝑎𝑟 est constant.
𝑧
Or 𝑥𝑑𝑠 = 𝑆𝑛; moment statique de la section fictive par rapport à l‟axe neutre
fictive.
𝜍
⟹ −𝑁 + . 𝑆𝑛
𝑧
𝑁
𝜍= .𝑧
𝑆𝑛
𝜍=contrainte à un point quelconque de la section fictive.
z=distance mesurée à partir de l‟axe neutre
N= effort normal de compression, il est toujours négatif
𝑁
D‟où 𝜍𝑚𝑎𝑥 = 𝑆𝑛 . 𝑍𝑚𝑎𝑥 (toujours négative).
𝑁
𝜍𝑚𝑎𝑥 = 𝑧
𝑆𝑛 𝑚𝑎𝑥
* 𝑀(𝑝𝑎𝑟 rapport à l‟axe neutre)= 0.
𝑁. 𝑧𝑛 − 𝑧𝜍𝑑𝑠 = 0
𝜍
𝑁. 𝑧𝑛 − 𝑧²𝑑𝑠 = 0
𝑧
Or 𝑧²𝑑𝑠 = 𝐼𝑛 : moment d‟inertie de la section fictive par rapport à l‟axe
neutre.
𝜍
⟹ 𝑁. 𝑧𝑛 − .𝐼 = 0
𝑧 𝑛
𝑁.𝑍 𝑁.𝐼𝑛
Comme = 𝜍, on a : N.𝑍𝑛 − =0
𝑆𝑛 𝑆𝑛
𝐼
D‟où 𝑍𝑛 = 𝑆𝑛
𝑛
- Section rectangulaire
Calcul de 𝑍𝑛
𝐼𝑛
𝑍𝑛 =
𝑆𝑛
3
𝑏. 𝑍𝑛 + 𝑑
𝐼𝑛 =
3
𝑏. 𝑧𝑛 + 𝑑 ²
𝑆𝑛 =
2
2
⇒ 𝑧𝑛 = 𝑧𝑛 + 𝑑
3
=> 𝑧𝑛 = 2𝑑
𝑁
𝑧𝑛 𝑑
𝐺 𝐶 𝑏
𝜍𝑚𝑎𝑥
𝑧𝑚𝑎𝑥
𝑁
𝜍𝑚𝑎𝑥 = .𝑍
𝑆𝑛 𝑚𝑎𝑥
𝑍𝑚𝑎𝑥 = 3𝑑
1
𝑆𝑛 = 𝑍 +𝑑 ²
2 𝑛
1
= 𝑏 3𝑑 ²
2
2𝑁
⇒ 𝜍𝑚𝑎𝑥 =
3𝑏. 𝑑
NB : Ces formules sont valables pour toute section dont la section fictive est
rectangulaire car la partie au-delà de l‟axe neutre n‟intervient pas dans
le calcul.
- Section symétrique quelconque
𝑍𝑛 𝑑
𝑑
𝐶
𝜍𝑚𝑎𝑥
On détermine « d » par :
𝑑 = 𝑍𝑚𝑎𝑥 − 𝑍𝑛
𝑁
𝜍= .𝑍
𝑆𝑛 𝑚𝑎𝑥
𝐎𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 la position du centre de poussée et on demande de trouver
celle de l’axe neutre
Il faut procéder par tâtonnement en supposant
arbitrairement la position de l‟axe neutre afin de calculer In et Sn :
𝐼𝑛
Si 𝑧𝑛 = 𝑆𝑛 ⇒ la supposition est bonne
𝐼𝑛
Si 𝑧𝑛 < 𝑆𝑛 ⇒ il faut diminuer a section fictive.
𝐼𝑛
Si 𝑧𝑛 > 𝑆𝑛 ⇒augmenter la section fictive.
VII.1. INTRODUCTION
𝐺 𝐺′
𝑦 𝐴 𝐵
𝑑𝑥
𝑀 0 𝑀
𝐺
𝐺’
∆𝑙 𝐵𝐶
𝜀= =
𝑙 𝐴𝐵
𝐺 𝐺′
𝑦
𝐵 𝐶
𝐵𝐶 𝐺𝐺′ 𝐵𝐶 𝐶𝐺′
= ⇒ =
𝐺𝐺′ 𝑂𝐺′ 𝑑𝑥 𝑟
𝐵𝐶 𝐶𝐺 ′
⇒𝜀= =
𝑑𝑥 𝑟
Comme 𝐶𝐺′ est très petit alors il est assimilable à la valeur y, on a alors
𝑦
𝜀= (1). Comme nous sommes en flexion, la contrainte est donnée par
𝑟
𝑀
𝜍 = − . 𝑦 (2).
𝐼
𝑀
(1) Dans (2) ⇒ 𝜍 = − 𝐼 . 𝑟. 𝜀
Or selon Hooke 𝜍 = 𝜀. 𝐸
𝑙 𝑀
⇒ =− (3)
𝑟 𝐸𝐼
Dans (3) M=moment fléchissant
E=Module de Young
𝐼= moment d‟inertie
1
= la courbure de la poutre
𝑟
𝑟 = rayon de courbure.
On sait que la géométrie analytique exprime la courbure par :
1 𝑦′′
=
𝑟 3
1 + 𝑦′² 2
𝑦’ étant très petit, 𝑦′²est beaucoup plus petit voire négligeable et tend
1
vers zéro. ⇒ 𝑟 = 𝑦′′ (4).
𝑀
(3)dans (4) : 𝑦 ′′ =± 𝐸𝐼 . Plus clairement, on note :
𝑑2 𝑦 𝑀
= ±
𝑑𝑥 2 𝐸𝐼
C‟est l‟équation de la fibre moyenne
Pour déterminer l‟angle de rotation on intègre y‟‟ une fois, soit y‟. La
flèche y est issue d‟une double intégration de y‟‟.
NB : A chaque point il y a une déformation angulaire correspondant à la
tangente à la déformée à ce point.
- Méthode de calcul.
1) Déterminer toutes les réactions d‟appuis.
2) Déterminer les équations de moment fléchissant des différents
tronçons.
3) Intégrer pour la première fois : soit une infinité de fonctions que
différent par la constante.
𝐸𝐼 𝑦 ′′ 𝑑𝑥 = 𝐸𝑙𝑦 ′ + 𝐴
𝐸𝐼 𝑦’𝑑𝑥 = 𝐸𝑙𝑦 + 𝐵
1) Pour une poutre simple posée sur deux appuis, aux appuis la flèche
est nulle
2) Pour une poutre simple encastrée, l‟angle de rotation et la flèche sont
nuls à l‟appui.
NB : Pour l‟étude desdéplacements, nous allons considérer l‟axe des x
positivement de gauche à droite tandis que l‟axe des y sera positif de
haut à bas (sens de la flèche positive c.à.d. créée par un moment positif
pour une poutre posée sur deux appuis).
𝑃
ℓ
𝐴 𝐵
𝑥
ℓ
𝑀𝐴 = −𝑃. 𝑙 𝑒𝑡 𝑅𝐴 = 𝑃 ↑
𝑀𝑥 = 𝑅𝐴 . 𝑥 − 𝑃. 𝑙
= 𝑃. 𝑥 − 𝑃. 𝑙
𝑑²𝑦
𝐸𝐼 = −𝑃. 𝑥 + 𝑃𝑙.
𝑑𝑥²
𝑑𝑦 𝑃. 𝑥²
⇒ 𝐸𝐼 =− + 𝑃𝑙. 𝑥 + 𝐴
𝑑𝑥 2
𝑝.𝑥 3 𝑃.𝑙.𝑥²
Et 𝐸𝐼. 𝑦 = − + + 𝐴. 𝑥 + 𝐵
6 2
Valeurs maximales
𝑀𝑥 = −𝑃. 𝑥 𝑃
⇒ 𝑦′ = 𝑥 𝟐 − 𝑙𝟐
2𝐸𝐼
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑃. 𝑥
𝑃
𝑦′ = 𝑥 3 − 3𝑙 𝟐 𝑥 + 2𝑙 3
𝑃𝑥² 6𝐸𝐼
𝐸𝐼𝑦 ′′ = +𝐴
2
𝑃
3
𝜑𝑚𝑎𝑥 = 0 − 𝑙𝟐
𝑃. 𝑥 2𝐸𝐼
𝐸𝐼𝑦 = + 𝐴. 𝑥 𝟐 + 𝐵
6
𝑃ℓ²
=
𝑃. 𝑙² 2𝐸𝐼
𝑦′(𝑥=𝑙) = 0 ⇒ 𝐴 = −
2
𝑃
𝑓𝑚𝑎𝑥 = 0 − 0 + 2𝑙 3
𝑃. 𝑙 3 𝑃. 𝑙 3 3𝐸𝐼
𝑦′(𝑥=𝑙) = 0 ⟹ 𝐵 − +
6 2
𝑃𝑙 3
=
𝑃. 𝑙 3 3𝐸𝐼
=
3
𝐵
𝐴
𝑞𝑙 2
𝑅𝐴 = 𝑞. 𝑙, 𝑀𝐴 = −
2
𝑞𝑥² 𝑞𝑙² 𝑞𝑥² 𝑞𝑙²
⟹ 𝑀𝑥 = 𝑞𝑙𝑥 − − =− + 𝑞𝑙𝑥 −
2 2 2 2
𝑞𝑥² 𝑞𝑙²
𝐸𝐼𝑦 ′′ = − − 𝑞𝑙𝑥 +
2 2
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
𝑞𝑥 3 𝑞𝑙𝑥² 𝑞𝑙²
𝐸𝐼𝑦 ′ = − − − .𝑥 +𝐴
6 2 2
𝑞𝑥 4 𝑞𝑙𝑥 3 𝑞𝑙²𝑥²
𝐸𝐼𝑦 = − − − + 𝐴𝑥 + 𝐵
2.4 6 4
𝑦′ 𝑥 =0
=0⟹𝐴=0
𝑦 𝑥=0 = 0 ⟹ 𝐵 = 0
𝑞
D‟où 𝑦′ = 6𝐸𝐼 𝑥 3 − 3𝑙𝑥² + 3𝑙²𝑥
𝑞
𝑦′ = +𝑥 4 − 4𝑙𝑥 3 + 6𝑙²𝑥²
24𝐸𝐼
Les valeurs maximales sont :
𝑞 3
𝜑𝑚𝑎𝑥 = 𝜑𝐵 = 𝑙 − 3𝑙 3 3𝑙 3
6𝐸𝐼
𝑞𝑙 3
𝜑𝑚𝑎𝑥 =
6𝐸𝐼
𝑞
𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑓𝐵 = 𝑙 4 − 4𝑙 4 + 6𝑙 4
2𝑦𝐸𝐼
𝑞𝑙 4
𝑓𝑚𝑎𝑥 =
8𝐸𝐼
𝑞
𝐴 𝐵
𝑥
ℓ
𝑞𝑙
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 =
2
𝑞𝑙 𝑞𝑥²
𝑀𝑥 = 𝑥−
2 2
𝑞
= 𝑙𝑥 − 𝑥²
2
𝑞
𝐸𝐼𝑦 ′′ = − 𝑙𝑥 − 𝑥²
2
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
𝑞 𝑙𝑥² 𝑥 3 𝑞
𝐸𝐼𝑦 ′ = − − +𝐴=− 3𝑙𝑥² − 2𝑥 3 + 𝐴
2 2 3 12
𝑞
=− 2𝑥 3 − 3𝑙𝑥 ² + 𝐴
12
𝑞 2𝑥 4 3𝑙𝑥 3
𝐸𝐼𝑦 = − + 𝐴. 𝑥 + 𝐵
12 4 3
𝑞 𝑥4
= − 𝑙𝑥 3 + 𝐴. 𝑥 + 𝐵
12 2
𝑞 4
= 𝑥 − 2𝑙𝑥 3 + 𝐴. 𝑥 + 𝐵
24
Charge concentrée
𝑃
𝑎 𝑏
𝐴 𝐵
𝑃. 𝑏 𝑃. 𝑎
𝑅𝐴 = 𝑒𝑡 𝑅𝐵 =
𝑙 𝑙
Moments fléchissant :
𝑃. 𝑙−𝑎
Entre A et C : M= .𝑥
𝑙
𝑃
Entre C et B : M= 𝑙 𝑙 − 𝑎 𝑥
𝑃𝑎𝑥 3 𝑃𝑎𝑥 2
𝐸𝐼 𝑦 = − + 𝐴𝑥 + 𝐵
6𝑙 2
𝑃𝑎𝑥 2
𝐸𝑛𝑡𝑟𝑒 𝐶 𝑒𝑡 𝐵: 𝐸𝑙𝑦′′ = − − 𝑃𝑎𝑥 + 𝐴1
2𝑙
𝑙 − 𝑎 𝑥²
𝐸𝑙𝑦 ′ = −𝑃 +𝐴
𝑙 2
𝑙−𝑎 3
𝐸𝑙𝑦 ′ = −𝑃 𝑥 + 𝐴𝑥 + 𝐵
𝑙
Ces 4 constantes sont déterminées de la manière suivante
*pour x=0, y=0⟹ 𝐵 = 0
𝑃.𝑎.𝑙² 𝑃𝑎𝑙 ²
*pour 𝑥 = 𝑙, 𝑦 = 0 ⟹ − + 𝐴𝑙 𝑙 + 𝐵𝑙 = 0 −
𝑏 2
𝑃𝑎𝑙²
− +𝐴1 𝑙 + 𝐵1 = 0
3
𝑃𝑎𝑙 2
𝐴1 𝑙 + 𝐵1 = 1
3
𝑙−𝑎 3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝑎, 𝐸𝐼𝑦 = −𝑃 𝑎 + 𝐴𝑎
6𝑙
𝑃𝑎3 𝑃𝑎4
𝐸𝐼𝑦 = − − + 𝐴𝑎
6𝑙 6𝑙
𝑃𝑎 3 𝑃𝑎 4
Et 𝐸𝐼𝑦 = − − + 𝐴1 𝑎 + 𝐵1
6𝑙 6𝑙
𝑦=𝑦
𝑃𝑥 3
+ 𝐴 − 𝐴1 𝑎 − 𝐵1 = 0
3
𝑃𝑥 3
𝐴 − 𝐴1 𝑎 − 𝐵1 = − (2)
3
𝑃𝑎 3 𝑃𝑎 2
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝑎, 𝐸𝐼𝑦 ′ = − +𝐴
𝑙 2
𝑃𝑎3 𝑃𝑎2
𝐸𝐼𝑦 ′ =
− + 𝐴1
𝑙 2
1
𝑦 ′ = 𝑦 ′ => 𝐴 − 𝐴1 = − 𝑃𝑎² (3)
2
Résolution du système formé par équation (1) ; (2) et (3) :
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
𝑃𝑎𝑙 2
𝐴1 𝑙 + 𝐵1 =
3
𝑃𝑥 3
𝐴 − 𝐴1 𝑎 − 𝐵1 = −
3
1
𝐴 − 𝐴1 = − 𝑃𝑎²
2
(3)Dans (2)
𝑃𝑎² 𝑃𝑎3 𝑃𝑎3
=> − − 𝐵1 = => 𝐵1 =
2 6 6
𝑃𝑎
𝐵1 𝑑𝑎𝑛𝑠 1 => 𝐴1 = 2𝑙 2 − 𝑎2
6𝑙
𝑃𝑎
𝐴1 𝑒𝑡 𝐵1 𝑑𝑎𝑛𝑠 2 => 𝐴 = (−3𝑎𝑙 2 + 2𝑙 − 𝑎2 )
6𝑙
On peut alors déterminer les équations des déplacements.
Charge concentrée au milieu
𝑃
ℓ/2 ℓ/2
𝐴 𝐵
Moments fléchissant :
𝑃
Entre A et C : 𝑀𝑥 = 2 𝑥
𝑃 𝑃
Entre C et B : 𝑀𝑥 = 2 𝑥 − 𝑃 = − 2 𝑥
Fibre Moyenne
𝑃
𝐸𝐼𝑦 ′′ = − 𝑥
2
𝑃
𝐸𝐼𝑦 ′ = − 𝑥 2 + 𝐴
4
𝑃
𝐸𝐼𝑦 = − 𝑥 3 + 𝐴𝑥 + 𝐵
12
Ces deux constantes sont déterminées comme suit :
- Pour x=0, y=0 => B=0
- Pour x=l/2 c'est-à-dire en C, y‟=0
𝑃𝑙 2
=> 𝐴 =
16
Par le Chef de Travaux MAPENDO KABYABU Feja, Ingenieur BTP Page 93
Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
D‟où :
𝑃
𝑦′ = 4𝑥 2 − 𝑙 2
16𝐸𝐼
𝑃
𝑦= 4𝑥 3 − 3𝑙 2 𝑥
48𝐸𝐼
Les maxima sont :
𝑃𝑙 2 𝑃𝑙 3
𝜑𝑚𝑎𝑥 = 𝜑𝐴 = 𝑒𝑡 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑓𝐶 =
16𝐸𝐼 48𝐸𝐼
Remarque :
- On peut aussi procéder de la même manière en omettant le signe
négatif de la formule de Navier. On constatera que les résultats vont
seulement différer par les signes.
- Nous avons considérer les angles de rotation positifs dans le sens
des aiguilles d‟une montre.
b) Potentiel interne
𝐴 𝑐 𝐵
𝑙
𝑙
2 𝑃². 𝑥² 𝑃². 𝑥 3 2
⇒ 𝑊𝐼 = 2 𝑑𝑥 = 1 4
0 8𝐸𝐼 3𝐸𝐼 0
3
𝑃². 𝑙
=
96𝐸𝐼
Le travail externe est :
𝑃. ∆
𝑊𝐸 =
2
𝑊𝐸 = 𝑊𝐼
𝑃. ∆ 𝑃². 𝑙²
𝑊𝐸 = =
2 96𝐸𝐼
𝑃. 𝑙 3
∆=
48𝐸𝐼
VII.2.3. Méthode de travail virtuel
𝑀𝑡 𝜕𝑀𝑡
+ . . 𝑑𝑠
𝑠 𝐺𝐼0 𝜕𝐹
Lorsque la poutre est fléchie on peut négliger les déformations dues à N,
à T , à Mt. D‟où le théorème de CASTIGLIANO :
𝜕𝑊 𝑀 𝑥 𝜕𝑀 𝑥
Δℓ = = . 𝑑𝑠
𝜕𝐹 𝑠 𝐸𝐼 𝜕𝐹
Exemples
1) 𝑃
𝑥
𝐴
ℓ
𝐿
𝑀 𝑥 𝜕𝑀 𝑥
𝑓𝐵 = . 𝑑𝑥
𝐸𝐼 𝜕𝑃
0
𝑀𝑥 = −𝑃. 𝑥
𝜕𝑀 𝑥
= −𝑥
𝜕𝑃
𝑙
𝑃. 𝑥 −𝑥
𝑓𝐵 = − 𝑑𝑥
0 𝐸𝐼
𝑙
1
𝑓𝐵 = 𝑃. 𝑥²𝑑𝑥
𝐸𝐼 0
1 𝑃. 𝑥 3
𝑓𝐵 =
𝐸𝐼 𝐸𝐼 0
𝑃. 𝑙 3
=
3𝐸𝐼
2) 𝑞
B
𝐴
𝑞𝑥² 𝜕𝑀
𝑀 𝑥 = −𝑃. 𝑥 − , = −𝑥
2 𝜕𝑃
𝜕𝑀 𝑞𝑥 3
⇒𝑀 𝑥 . = 𝑃𝑥² +
𝜕𝑃 2
ℓ
1 𝑞𝑥 3
𝑓𝐵 = lim 𝑃. 𝑥² + 𝑑𝑥
𝑃→0 𝐸𝐼 2
0
ℓ
1 𝑞𝑥 3
𝑓𝐵 = 𝑑𝑥
𝐸𝐼 2
0
𝑞ℓ4
=
8𝐸𝐼
VII.2.4. calcul des deplacements par la methode de la
poutre conjuguee
VII.2.4.1. Définition
Cette méthode consiste, pour les poutres à considérer les aires
des moments comme des charges de la poutre ; ces moments étant dus aux
charges réelles, ils sont appelés charges fictives.
Par cette méthode on démontre que la ligne élastique est une
équation différentielle de la forme :
𝑑²𝑦
𝐸𝐼 = −𝑀
𝑑𝑥²
La flèche de la poutre en un point K est déterminée par
𝜇𝑘
𝑦𝑘 =
𝐸𝐼
Avec 𝜇𝑘 le moment en K engendré par les forces fictives.
Le moment 𝜇𝑘 étant une fonction de x on peut considérer
𝜇𝑘
l‟expression 𝑦𝑘 = comme une équation de la courbe élastique.
𝐸𝐼
𝑑𝑦𝑘 1 𝑑𝜇𝑘 𝜏𝑘
𝜑𝑘 = = =
𝑑𝑥 𝐸𝐼 𝑑𝑥 𝐸𝐼
𝜏𝑘
𝜑𝑘 =
𝐸𝐼
Avec 𝜏𝑘 =l‟effort tranchant dans la section k provoqué par les
forces fictives.
𝑀
Dans certains livres on considère directement le quotient 𝐸𝐼
Par le Chef de Travaux MAPENDO KABYABU Feja, Ingenieur BTP Page 100
Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
𝑀
conjuguée », soumise à une charge . La poutre conjuguée est isostatique et
𝐸𝐼
seront placées sur la poutre conjuguée de façon à agir vers le bas. Dans
le cas contraire elle agit vers le haut.
- Dans la poutre conjuguée, un effort tranchant positif correspondra à une
rotation dans le sens des aiguilles d‟une montre dans la poutre réelle.
Par contre un effort tranchant négatif correspondra à une rotation dans
le sens anti-horlogique dans la poutre réelle.
- Un moment positif dans la poutre conjuguée correspondra à une flèche
vers le bas dans la poutre réelle et un moment négatif correspondra à
une flèche vers le haut dans la poutre réelle.
Par le Chef de Travaux MAPENDO KABYABU Feja, Ingenieur BTP Page 101
Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
𝑀
tranchant et le moment fléchissant de la charge sans changer les conditions
𝐸𝐼
aux appuis.
- Une console
Poutre conjuguée
Poutre réelle
- Rotule interne
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
a) Exemples
a) Poutre simple reposant sur deux appuis et soumises à une charge locale
𝑃
𝐴 𝐶 𝐵
𝑎 𝑏
𝑃𝑎𝑏
𝑙 𝑞=
𝐸𝐼𝑙
𝑀
𝐸𝐼
𝐴 𝐵
𝐴𝑓 𝐵𝑓
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
Ils sont affectés des signes selon les conventions dépendant des
différents auteurs. Si 𝜑𝐴 est négatif, 𝜑𝐵 est positif. Pour une section située
𝑃𝑏𝑥 (ℓ2 −𝑏 2 −𝑥 2 )
avant P, la flèche est : 𝑦 = et sous la charge P la flèche vaut
6𝐸𝐼ℓ
𝑃𝑎²𝑏²
𝑓𝑐 = 𝑦𝑐 = .
3𝐸𝐼ℓ
b) Poutre simple sur deux appuis chargée au milieu par une force P.
C‟est un cas particulier du cas précédent.
ℓ 𝑃𝑙² 𝑃𝑙 3
𝑎 = 𝑏 = 2 ; 𝜑𝐴 = 𝜑𝐵 = 16𝐸𝐼 ; 𝑦𝑐 = 48𝐸𝐼
P
c) Porte-à-faux chargé à l‟extrémité libre
B A
𝜇𝐵
𝐵
𝑃𝑙
2
𝑃𝑙 𝑙 𝑃𝑙 𝐵𝑓 𝐸𝐼
𝜑𝐵 = 𝐵𝑓 = . = 𝑀
𝐸𝐼 2 2𝐸𝐼
𝐸𝐼
𝑃𝑙² 2𝑙 𝑃𝑙 3
𝑓𝐵 = 𝜇𝐵 = . =
2𝐸𝐼 3 3𝐸𝐼
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
B C
D
⟹ A
A
D
B C
A
B C
D
D ⟹
𝑀
A La procédure consiste à dessiner le diagramme de pour les cadres
𝐸𝐼
𝐴 𝐵 𝐶
4,5𝑚
6𝑚 3𝑚
𝐴 𝐵
𝐶
Par le Chef de Travaux MAPENDO KABYABU Feja, Ingenieur BTP Page 105
Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
𝐴
6𝑚 𝐵 𝐶 4,5𝑚 𝐷
3𝑚
𝐴𝑓 𝐷𝑓
A C
B
6𝑚 3𝑚
27 6 6 3 2.3
𝐴𝑓 = +3 + .
9𝐸𝐼 2 3 2 3
27 27.18
= 3 2+5 =
9𝐸𝐼 9𝐸𝐼
54
⟹ 𝐴𝑓 = ↑
𝐸𝐼
27 9 54 67,5
𝐶𝑓 = . − = ↑
𝐸𝐼 2 𝐸𝐼 𝐸𝐼
Poutre CD
67,5 𝜇𝐷
𝐸𝐼
𝐷
𝐶 4,5𝑚 𝐷𝑓
67,5 303,75 3
𝐷𝑓 = . 4,5 = 𝑡𝑚
𝐸𝐼 𝐸𝐼
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
27 6 6 27.6 162 3
𝜇𝐵 = 𝐴𝑓 . 6 − . . = = 𝑡𝑚
𝐸𝐼 2 3 𝐸𝐼 𝐸𝐼
En regardant le diagramme des moments de la poutre AC.
162.10 3 .10 6 𝑘𝑔 𝑐𝑚 3
𝜇𝐵 = 2,1.10 6 .84.10 3 𝑘𝑔 𝑐𝑚 3 = 0,9183𝑐𝑚 𝑡𝑚3 vers le bas
−303,75.10 3
En 𝐷. ℳ𝐷 = 2,1.10 6 .84.10 3 𝑐𝑚 = −1,7219𝑐𝑚
b) La pente au point C
67,5.10 7
𝜑𝐶 = 𝐶𝑓 = 84.10 3 .2,1.10 6 = 0,3826. 10−2 = 0,004 rad
𝑃𝐴 𝑃𝐵
𝐵 𝐴
∆𝐵𝐴 ∆𝐴𝐵
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𝑃 𝑃
𝑚 𝑛
ℓ
𝑦
𝑎 𝑏
Sous l‟action de la charge P on a la situation (b) pour laquelle
le moment par rapport à l‟axe des x, au sommet à l‟extrémité libre vaut 𝑀 =
𝑀 = 𝛿. 𝑃. En une section quelconque (m-m) située à la distance x de
l‟encastrement le moment vaut :
𝑀 =𝑃 𝛿−𝑦
L‟équation différentielle de la déformée s‟écrit :
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𝑑²𝑦
𝐸𝐼. =𝑃 𝛿−𝑦
𝑑𝑥²
L‟extrémité supérieure étant libre, le flambement de la barre
se produit dans le plan de plus faible rigidité de flexion caractérisée par le
𝑃
produit EI. En posant 𝑘² = 𝐸𝐼 , l‟équation devient :
𝑑²𝑦
− 𝑘² 𝛿 − 𝑦 = 0
𝑑𝑥²
La solution générale de cette équation différentielle est :
𝑦 = 𝑐1 . 𝑐𝑜𝑠𝑘𝑥 + 𝑐2 sin 𝑘𝑥 + 𝛿
Déterminons les constantes :
𝑑𝑦
𝑦 𝑥=0 = 0 1 𝑒𝑡 = 0 (2)
𝑑𝑥 𝑥=0
De 1 ⇒ 𝑐1 = −𝛿
De 2 ⇒ 𝑐2 = 0
D‟où 𝑦 = 𝛿 1 − cos 𝑘𝑥
La condition à l‟extrémité supérieure s‟exprime par :
par 𝑦 𝑥=ℓ = 𝛿
⇒ 𝛿 1 − cos 𝑘. 𝑙 = 𝛿
⇒ cos 𝑘𝑙 = 0
Cette dernière équation trigonométrique admet comme
solution :
𝜋 𝜋
𝑘. 𝑙 = 2𝑛 + 1 avec n= nombre entier. La plus petite valeur de 𝑘. 𝑙 =
2 2
𝑃 𝜋
ℓ. =
𝐸𝐼 2
𝜋². 𝐸. 𝐼
𝑃=
4. 𝑙²
C‟est la charge critique
𝜋². 𝐸. 𝐼
d’où 𝑃𝑐𝑟 =
4. 𝑙²
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𝑃 𝑃
𝑙
2
𝑙
2
𝑃 𝑃
D‟où
𝜋². 𝐸. 𝐼
𝑃𝑐𝑟 =
𝑙²
Ce cas de la barre bi-articulée est rare dans les applications
pratiques on l‟appelle « cas fondamental de flambage ».
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c) Barre bi-encastrée
𝑀0
𝑙0
𝑀0
D‟où
4𝜋². 𝐸. 𝐼
𝑃𝑐𝑟 =
𝑙²
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-Longueur réduite
On a considéré dans l‟étude précédente, que la barre est très
élancée de sorte que la flexion qui se produit reste en dessous de la limite de
proportionnalité. Considérons la charge critique du cas fondamental :
𝜋². 𝐸. 𝐼
𝑃𝑐𝑟 =
𝑙²
Divisions les deux membres par l‟aire S de la section de la
barre :
𝑃𝑐𝑟 𝜋². 𝐸. 𝐼 𝑙
= 𝑜𝑟 = 𝑖²
𝑆 𝑆. 𝑙² 𝑆
²
𝑖
𝜍𝑐𝑟 = 𝐸. 𝜋².
𝑙
C‟est la contrainte critique 𝜍𝑐𝑟 , i est le rayon de giration. Le
rayon de giration caractérise l‟élancement de la barre. Etant donné le module
de Young E et la contrainte critique 𝜍𝑐𝑟 pour un matériau, on pourra
facilement obtenir, pour chaque cas, la valeur limite de « i ». De la même
manière que précédemment on trouve :
2° Barre bi-encastrée
2
𝑖
𝜍𝑐𝑟 = 𝐸. 𝜋² 𝑙
2
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par le symbole 𝜆.
𝑙𝑓
𝜆=
𝑖
Selon les différentes conditions aux extrémités, on a :
1° Pour une barre bi-articulée : 𝑙𝑓 = 1
1
2° Pour une barre bi-encastrée : 𝑙𝑓 = 2 𝑙
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IX.1. DEFINITION.
IX.2. EXPERIENCES
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Angle de torsion
𝑥 𝑥
𝐵 𝜃
𝐴 𝐵′
∝
𝑀𝑡 . 𝑙
𝜃=
𝐼0 . 𝐺
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1) Poutre en porte-à-faux
𝐴
𝐵 𝑃
𝑀𝑡 = 𝑃. 𝑎
𝑎
𝐴
𝐵
𝑥
2) Poutre bi-encastrée
𝑎 𝑃
𝐴 𝐵
𝑙1 𝑙2
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𝑙2
Dans la partie AC : 𝑀𝑡 = 𝑃. 𝑎
𝑙
𝑙1
Dans la partie BC : 𝑀𝑡 = 𝑃. 𝑎 𝑙
𝐴 𝐵
𝐶 𝑥
𝑙
𝑃𝑎
On a le moment maximum en A et B et vaut 𝑀𝑡 = 2
1 𝑥
A une distance x de l‟appui B, 𝑀𝑡 = 𝑃. 𝑎(2 − 𝑙 )
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X.1. GENERALITES
En Statique Appliquée, nous avons étudié les poutres pour les quelles la
détermination des réactions d‟appui était facile car le nombre
d‟inconnues des réactions était égal au nombre d‟équations d‟équilibre.
Ces structures sont appelées «structuresisostatiques ».
Contrairement à la partie précédente, la partie du cours que nous allons
étudier sera consacrée aux structures pour les quelles le nombre
d‟inconnues de réaction d‟appui est supérieur au nombre d‟équations
d‟équilibre.
Il s‟agit des structures hyperstatiques.
𝐴 𝐵
ℓ
𝑇
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𝑃1 𝑃2 𝑃3
𝑃1 𝑃3
𝑃2
𝑃1 𝑃3
𝑃2
𝑃2
𝑃3
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𝑃1 𝑃2
𝐴 1
𝑃1
𝑃2
𝐵′ 𝐵′ 2
𝜑𝐴
𝑃1 𝑃2
𝑀
𝐴′′
𝐵′′ 3
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𝐴′′
𝐵′′
𝜑𝐴′′ 𝜑𝐵′′
𝑀𝐴
𝐴′′
𝐵
ℓ
𝑀. 𝑙
𝜑𝐴′′ =
3𝐸𝐼
Comme nous avions introduit M pour contre balancer l‟angle 𝜑𝐴′ dû au
chargement extérieur, pour que nous retrouvions le système de départ, il
𝑀.𝑙
faut que : 𝜑𝐴′ + 3𝐸𝐼 = 0
D‟où
𝜑𝐴′ ∙ 3𝐸𝐼
𝑀=−
𝑙
C‟est la première réaction (moment).
Pour déterminer les forces de réaction, on résoudre la poutre :
𝜑𝐴′ . 𝑏𝐸𝐼
𝑀=
ℓ 𝑃1 𝑃2
A d‟autre terme :
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𝐴
𝐵
ℓ ℓ
2 2
𝑀𝐴
𝐴
𝐵
ℓ ℓ
2 2
𝑃. 𝑙 ² 𝑀𝐴. . 𝑙
𝜑𝐴′ = , 𝜑𝐴′′ =
16 𝐸𝐼 3𝐸𝐼
𝑀𝐴 . 𝑙 𝑃. 𝑙²
𝜑𝐴′ + 𝜑𝐴′′ = 0 ⇒ + =0
3𝐸𝐼 16𝐸𝐼
16𝑀𝐴 + 3𝑃. 𝑙 = 0
𝑃
3
𝑀= 𝑃. ℓ
16
ℓ ℓ
2 2
3
𝑀𝐴 = − 𝑃𝑙
16
11𝑃 5
𝑅𝐴 = , 𝑅𝐵 = .𝑃
16 16
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2) 𝑞
𝐴
𝐵
ℓ
3
𝑞𝑙 𝑀𝐴 . 𝑙
𝜑𝐴′ = , 𝜑𝐴′′ =
24𝐸𝐼 3𝐸𝐼
𝜑𝐴′ + 𝜑𝐴′′ = 0
𝑞 𝑙3 𝑀𝐴 . 𝑙
⇒ 𝜑𝐴′ = , 𝜑𝐴′′ =
24𝐸𝐼 3𝐸𝐼
8𝑀𝐴 + 𝑞𝑙² = 0
𝑞𝑙²
𝑀𝐴 = −
8
𝑞𝑙²
𝑀𝐴 =
8
𝑞𝑙 𝑀𝐴 𝑞𝑙 𝑞𝑙 3 5
𝑅𝐴 = + = + = 𝑞𝑙
2 𝑙 2 8 8
𝑞𝑙 𝑀𝐴 3𝑞𝑙
𝑅𝐵 = − =
2 𝑙 8
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Exemple :
𝐴 𝐵
𝑎 𝑏
𝑃
𝑀𝐴 𝑀𝐵
𝑎 𝑏
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𝐴 𝐵
ℓ
𝑀𝐴 𝑞
𝑀𝐵
ℓ
Si 𝜑′′𝐵 − 𝜑𝐵′′ = 0
𝑀𝐴
⇒ 𝑀𝐵 =
2
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i) Exemples
a) Poutre bi-encastrée et chargée d’une charge uniformément repartie q.
𝑞 𝑀𝐴 𝑀𝐵
𝐴 𝐵
𝐴 𝐵
𝑙 𝑙
𝑎 𝐴𝑓1 𝐵𝑓1
𝑞𝑙 3
= 𝑞𝑙 3
24𝐸𝐼 =
𝑀𝐴 24𝐸𝐼
𝑀𝐴 𝑙
𝑏 𝐴𝑓2 = 𝑀𝐴 𝑙
3𝐸𝐼 𝐵𝑓2 =
6𝐸𝐼
𝑀𝐵
𝑐
𝑀𝐵 𝑙
𝐴𝑓3 =
6𝐸𝐼
𝑀𝐵 𝑙
𝐵𝑓3 =
3𝐸𝐼
𝑞𝑙 3 𝑀𝐴 𝑙 𝑀𝐴 𝑙
𝜑𝐴 = − − =0 𝑞𝑙² − 8𝑀𝐴 − 4𝑀𝐵 = 0 (1)
24𝐸𝐼 3𝐸𝐼 6𝐸𝐼 𝑙²
⟹ 𝑞𝑙² − 4𝑀𝐴 − 8𝑀𝐵 = 0 ⟹ 𝑀𝐵 = 𝑞
(2) 12
𝑞𝑙 3 𝑀𝐴 𝑙 𝑀𝐵 𝑙 −𝑞𝑙 2 + 12𝑀𝐵 = 0
𝜑𝐵 = − − =0
24𝐸𝐼 6𝐸𝐼 3𝐸𝐼
𝑞𝑙²
⟹ 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 =
12
𝑙² 𝑙² 𝑙² 𝑙²
𝑀=𝑞 −𝑞 −𝑞 =𝑞
4 8 12 24
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𝑀𝐴
𝑀𝐵
𝐵
𝐴
𝑀𝐴 𝑙 𝑀𝐴 𝑙
𝐴𝑓1 = 𝐵𝑓1 =
3𝐸𝐼 6𝐸𝐼
𝑀𝐴
𝐸𝐼
𝑀𝐵
𝐸𝐼
𝑀𝐵 𝑙 𝑀𝐵 𝑙
𝐴𝑓2 = 𝐵𝑓2 =
6𝐸𝐼 6𝐸𝐼
𝑀𝐴 . 𝑙 𝑀𝐵 . 𝑙
𝜑𝐴 = − =0
6𝐸𝐼 3𝐸𝐼
𝑀𝐴
𝑀𝐵 =
2
Comme le résultat est positif, le sens donné au moment 𝑀𝐵 est
correct. Le moment requis pour faire subir une rotation 𝜑𝐴 à l‟appui A est
déterminé de la manière suivante :
𝑀𝐴 .𝑙 𝑀𝐵 .𝑙 𝑀𝐴
En A, 𝜑𝐴 = − or 𝑀𝐵 =
3𝐸𝐼 6𝐸𝐼 2
𝑀𝐴 . 𝑙 𝑀𝐴 . 𝑙 3𝑀𝐴 . 𝑙 𝑀𝐴 . 𝑙
𝜑𝐴 = − = =
3𝐸𝐼 12𝐸𝐼 12𝐸𝐼 4𝐸𝐼
𝑀𝐴 . 𝑙 4𝐸𝐼 𝜑𝐴
𝜑𝐴 = ⟹ 𝑀𝐴 =
4𝐸𝐼 𝑙
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𝐴 𝑀𝐵
𝐵
∆
𝑀𝐴
𝐴′
𝑀𝐴 𝑙 𝑙 𝑀𝐵 𝑙 2𝑙
∆= . . + : .
𝐸𝐼 2 2 𝐸𝐼 2 3
𝑀𝐴 𝑙² 𝑀𝐵 . 𝑙²
∆= − +
6𝐸𝐼 3𝐸𝐼
𝑀𝐴 𝑙² − 2𝑀𝐵 . 𝑙²
∆=
6𝐸𝐼
𝑙²
∆= 𝑀 − 2𝑀𝐵
6𝐸𝐼 𝐴
Or 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵
𝑀𝐴 . 𝑙²
⟹ ∆=
6𝐸𝐼
6𝐸𝐼Δ
D‟où 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = 𝑙²
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𝐴 𝐵 1
𝐴 𝐵
2
𝑅𝐵
ℓ
𝐴 𝐵
𝑓′𝐵
3
ℓ
𝐴
𝑅𝐵 4
𝑓′′𝐵 5
𝐴 𝐵
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Exemple :
𝐴 𝐵
ℓ ℓ
2 2
𝐴 𝐵
ℓ ℓ ℓ
6 3 2
𝑃. ℓ
2𝐸𝐼
𝐵
𝐴
𝑃. 𝑙 𝑙 1 𝑙 𝑙
⇒ 𝑓′𝐵 = . . +
2𝐸𝐼 2 2 3 2
𝑃. 𝑙² 5𝑙
= .
8𝐸𝐼 6
5𝑃𝑙 3
=
48𝐸𝐼
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ℓ 𝑅𝐵
ℓ 2
ℓ
3 3
𝑅𝐵 . 𝑙 1 2
𝑓𝐵 = − . 𝑙. . . 𝑙
𝐸𝐼 2 3
𝑅𝐵 . 𝑙 3
=−
3𝐸𝐼
𝑓′𝐵 + 𝑓′′𝐵 = 0
5𝑃. 𝑙 3 𝑅𝐵 . 𝑙 3
⇒ − =0
48𝐸𝐼 3𝐸𝐼
5𝑃 𝑅𝐵
− =0
48 3
5𝑃
D‟où 𝑅𝐵 = 16
𝑀𝐴 𝑃
ℓ ℓ
𝑅𝐴 2 2 𝑅𝐵
5
𝑅𝐵 = 𝑃
16
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Exemple :
1)
𝑞𝑥²
𝑀𝑥 = 𝑅𝐵 . 𝑥 −
2
𝜕𝑀
= −𝑥
𝜕𝑅𝐵
𝜕𝑀 𝑞. 𝑥 2 𝜕𝑀 𝑅𝐵 . 𝑙 3 𝑞. 𝑙 4
𝑀. = 𝑅𝐵 . 𝑥 − −𝑥 =− +
𝜕𝑅 2 𝜕𝑅𝐵 3 8
𝑞. 𝑥 3 𝜕𝑊
= −𝑅𝐵 . 𝑥² + =0
2 𝜕𝑅𝐵
𝜕𝑀 1 𝑙
𝜕𝑀 𝑅𝐵 . 𝑙 3 𝑞. 𝑙 4
= 𝑀. 𝑑𝑥 ⇒− + =0
𝜕𝑅𝐵 𝐸𝐼 0 𝜕𝑅𝐵 3 8
𝑙 3
1 3
𝑞. 𝑥 3 𝑅𝐵 = 𝑞. 𝑙
= 𝑅𝐵 . 𝑥 + 𝑑𝑥 8
𝐸𝐼 0 2
ℓ
1 −𝑅𝐵 . 𝑥 3 𝑞. 𝑥 4
= +
𝐸𝐼 3 8 0
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X.5.1. Définition
- On appelle poutre continue, toute poutre reposant sur les appuis au
nombre supérieur à deux.
- Une travée est la partie de la poutre comprise entre deux appuis
successifs. Pour unepoutre à n travées on numérote les appuis de 0 à n.
X.5.2. Notation
𝐴0 𝐴1 𝐴𝑖 − 1 𝐴𝑖 𝐴𝑖 + 1
ℓ1 ℓ𝑖 ℓ𝑖 + 1
Les réactions aux appuis seront munies de mêmes indices que les appuis
respectifs. Il en est de même pour les angles de rotation et les moments.
La travée sera désignée par les appuis qui la délimitent ou par l‟indice du
deuxième appui :
Exemple :
La travée 𝐴𝑖−1 𝐴𝑖 ou travée i a comme portée 𝑙𝑖 et est comprise entre les
appuis 𝐴𝑖−1 et𝐴𝑖 . Les grandeurs relatives à une travée sont affectées de
l‟indice de l‟appui de droite de cette travée.
Ex : 𝑅0 , 𝑅1 , 𝑅𝑘−1 ,…
𝜑0 , 𝜑1 , 𝜑𝑘−1 ,…
𝑀0 , 𝑀1 , 𝑀𝑘−1 ,…
Lorsque la poutre a des porte-à-faux, le porte-à-faux de gauche à une
longueur munie de l‟indice du 1er appui 𝑙0 et celui de la droite 𝑙𝑛+1
𝐴0 𝐴1 𝐴𝑛 − 1 𝐴𝑛
ℓ0 𝐴𝑛 + 1
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NB : Dans cette expression, 𝜑𝑖𝑒 est négatif et 𝜑𝑖𝑤 positif, càd on a opté
pour la convention qui considère positivement les rotations dans le sens
trigonométrique. Quand les deux travées ont la même rigidité càd le
produit 𝐸𝑖 . 𝐼𝑖 est constant, l‟équation devient :
𝑀𝑖−1 . 𝑙𝑖 + 2𝑀𝑖 𝑙𝑖 + 𝑙𝑖+1 + 𝑀𝑖+1 . 𝑙𝑖+1 = 6𝐸𝐼 𝜑𝑖𝑒 − 𝜑𝑖𝑤
En considérant toujours deux travées consécutives de la première à la
dernière, on obtient un système de n équations à n inconnues, ces
inconnues étant les moments aux différents appuis. Après avoir
déterminé les moments, ceux-ci et les charges nous permettent de
calculer les réactions aux appuis de chaque travée isolée : La réaction à
un appui de la poutre continue est égale à la somme des réactions à cet
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𝐴0 𝐴1 𝐴2
ℓ1 ℓ2
𝑎𝑣𝑒𝑐 ℓ1 = ℓ2 = ℓ
𝑞𝑙 𝑞𝑙 2
𝑅0 = −
2 8𝑙
𝑞𝑙 𝑞𝑙 3
= − = 𝑞𝑙
2 8𝑙 8
3
𝑅1𝑤 = 𝑞. 𝑙 − 𝑞𝑙
8
5
= 𝑞𝑙
8
Par symétrie, on a 𝑅1𝑒 = 𝑅1𝑤 et 𝑅0 = 𝑅2
D‟où
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5 8
𝑅1 = 𝑅1𝑤 + 𝑅1𝑒 = 2. 𝑞𝑙 = 𝑞𝑙
8 4
𝑅1 = 1,25𝑞𝑙
𝐴0 𝐴1 𝐴2
ℓ0 ℓ1 ℓ2 ℓ3
𝑞. 𝑙²0 𝑞. 𝑙3²
𝑀0 = − 𝑒𝑡 𝑀2 = −
2 2
c) Cas de l’encastrement
L‟effet d‟un encastrement est pris en compte en créant une travée fictive
de longueur 𝑙 ∗ , non chargée .On applique le théorème de Clapeyron à la
structure modifiée puis, une fois la résolution effectuée, on fait tendre
𝑙 ∗ 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑧é𝑟𝑜. A d‟autre terme, ou remplace l‟encastrement par deux appuis
écartés du distance 𝑙 ∗ très petite que l‟on fait égale à 0 après avoir établi
les équations de CLAPEYRON.
Ou encore : Un bout encastré est une travée appuyée de longueur
𝑙 ∗ = 0 𝑒𝑡 𝑑𝑒 moment d‟inertie tendant vers l‟infini.
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Exemple :
𝑞
𝐴 𝐵
𝐶 𝐷
𝐴 𝐵
ℓ𝐴 ℓ𝐷
ℓ
𝑀𝑐 . 𝑙𝐴 𝑙𝐴 𝑙 𝑀𝐵. 𝑙
+ 2𝑀𝐴 + + = 6 𝜑𝑎𝑑 − 𝜑𝐴𝑔
𝐼𝐴 𝐼𝐴 𝐼 𝐼
𝑀𝐴. 𝑙 𝑙 𝑙𝐵
+ 2𝑀2 + = 6 𝜑𝐵𝑑 + 𝜑𝐵𝑔
𝐼 𝐼 𝐼𝐵
2𝑀𝐴.1 𝑀𝐵. 𝑙
0+ + = 6𝜑𝐴𝑑
𝐼 𝐼
𝑀𝐴 2𝑀𝐵 𝑙
+ + 0 = −6𝜑𝐵𝑔
𝐼 𝐼
−𝑝𝑙 3 𝑃𝑙 2
Avec 𝜑𝐴𝑑 = 𝑒𝑡 𝜑𝐵𝑔 = 24𝐸𝐼 (1)
24𝐸𝐼
𝑝𝑙 2
2𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = − (1)
4
𝑝𝑙 2
𝑀𝐴 + 2𝑀𝐵 = − (2)
4
2𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = 𝑀𝐴 + 2𝑀𝐵 => 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 (3)
𝑝𝑙 ²
(3) dans (1) : 3𝑀𝐴 = − 4
𝑝𝑙 2
𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = −
12
Remarque générale
Comme les signes des angles de rotation dépendent du signe⊖ ou⨁de la
𝑀
formule de Navier 𝜍 = ± 𝑦, pour simplifier l‟équation de trois moments,
𝐼
on y exprime les angles en fonction des réactions de charge fictive et en
valeur absolue de la manière suivante :
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𝑀𝐴 𝑘
𝑀𝐵
𝐴 𝐵
𝑥
ℓ
𝑀𝐵 − 𝑀𝐴
𝑀𝑥 = 𝜇 + 𝑀𝐵 + ∙𝑥
𝑙
dM
Quant à l‟effort dans cette section, comme T=
dX
𝑀𝐵 − 𝑀𝐴
𝑇𝑥 = 𝜇 + 𝑀𝐵 + ∙𝑥 ′
𝑙
𝑀𝐵 − 𝑀𝐴
𝑇𝑥 = 𝜇′ + 𝑀′ 𝐵 + ∙𝑥 ′
𝑙
𝑀𝐵 − 𝑀𝐴
𝑇𝑥 = 𝜇′ +
𝑙
d
Si on pose =t, avec l‟effort tranchant dans la section K de la poutre
dX
associée.
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𝑀𝐵 − 𝑀𝐴
𝑇𝑥 = 𝑡 +
𝑙
𝐴 𝐵
𝑞𝑙 ²
On vu précédemment que 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = − 2
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III.3.2. Méthode de dimensionnement basée sur l’état limite et sur les théories
probabilités ........................................................................................................... 25
QUATRIEME CHAPITRE : TRACTION SIMPLE ET COMPRESSION SIMPLE .. 26
IV.1. Notion Générale ............................................................................................................ 26
IV.1.1.Signe de l’effort normal N et de la contrainte normale 𝜍 .............................. 26
IV.1.2.Principe de dimensionnement des barres tendues ou comprimées .............. 26
IV.2. Traction Simple ou Traction Pure ................................................................................. 27
IV.2.1. Contrainte en une section droite ................................................................ 27
IV.2.2. Contrainte sur une section oblique ............................................................. 27
IV.2.3. Déformations.............................................................................................. 30
IV.3. Compression Simple...................................................................................................... 31
IV.4. Traction (ou Compression) en Deux Directions............................................................ 32
IV.4.1.Contrainte sur une section oblique. ............................................................. 33
IV.4.2. Déformation ............................................................................................... 36
CINQUIEME CHAPITRE : LE CISAILLEMENT ............................................... 37
V.1. Définition ........................................................................................................................ 37
V.2. Contraintes sur une section droite .................................................................................. 38
V.3. Condition de stabilité ...................................................................................................... 39
V.5. Déformations dues au cisaillement ................................................................................. 40
SIXIEME CHAPITRE : LA FLEXION .............................................................. 43
VI.1. Flexion Pure .................................................................................................................. 43
VI.1.1. Flexion pure dans le domaine élastique ..................................................... 44
VI.1.1.1. Flexion droite .......................................................................................................... 44
VI.1.1.2. Flexion déviée ......................................................................................................... 51
VI.2. Flexion Simple .............................................................................................................. 54
VI.2.1. Contraintes normales ................................................................................. 56
VI.2.2. Contrainte de cisaillement dans les barres aux sections symétriques ....... 56
VI.3.Flexion Composée .......................................................................................................... 65
VI.3.1. Flexion composée dans le domaine élastique ............................................. 66
VI.3.2. Compression excentrée dans le cas où le matériau n’a pas une résistance à
la traction .............................................................................................................. 78
SEPTIEME CHAPITRE :CALCUL DES DEPLACEMENTS ............................... 85
VII.1. INTRODUCTION ....................................................................................................... 85
VII.2. DETERMINATION DES DEPLACEMENTS ........................................................... 85
VII.2.1. Méthode de la courbe élastique ou de double intégration .......................... 85
VII.2.2. Méthode du travail énergie ....................................................................... 94
VII.2.3. Méthode de travail virtuel ......................................................................... 96
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Cours de résistance des matériaux destiné aux étudiants de G2 BTP et GC
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