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=1
Linteau
(I, E’) H
H
h
V = 0 V
2a
2c Ie
•G1 •G2
Refend à une file d’ouvertures Refend fictif
V .H 3
La flèche de ce refend fictif est : -Charge uniformément répartie (Vent) : f =
8.E.I e
60 V .H 3
-Charge triangulaire (Séisme) : f =
11 E.I e
où : V est l’effort tranchant à la base du refend
1
Il suffit d’évaluer le déplacement horizontal, flèche, au sommet du refend à une file d’ouvertures, et
d’égaliser cette flèche avec la flèche du refend plein fictif. La flèche au sommet du refend à ouvertures
est:
• Charge uniformément répartie (vent) :
V .H 3 2.m.c 0 ( , ) V .H 3
f = +
E ( I1 + I 2 ) I 2 8.E.I
Avec :
1 1 1 sh 2 2 − 2 sh 2
0 ( , ) = + 2 (1 − )− ; 0 ( , ) = + − 2
2 ch ch 3 3
ch ch
= x/H avec : x = hauteur d’un niveau donné par rapport au niveau d’encastrement du refend.
Les principales notations utilisées sont définies comme suit :
I: inertie totale du refend. I = I1 + I 2 + 2.m.c
E’: coefficient d’élasticité réel du matériau constituant le linteau
E : coefficient d’élasticité réel du matériau constituant le refend.
m : moment statique de chacun des éléments de refend par rapport au centre de gravité de
2c
l’ensemble, m =
1 1
+
1 2
an = 11/20 + 9/20n – 1/30n2 – 1/30n3 (an est un coefficient dépendant du nombre d’étages)
i: inertie du linteau.
h : hauteur d’étage.
H : hauteur du bâtiment.
I 1 : inertie de l’élément 1. (trumeau1)
I 2 : inertie de l’élément 2. (trumeau 2)
Ω 1 : aire de section de l’élément 1.
Ω 2 : aire de section de l’élément 2.
2a : intervalle entre les deux sections d’encastrement S1 et S 2 des linteaux.
2c : distance entre les centres de gravité de deux trumeaux consécutifs.
= .H (coefficient de monolithisme exprimant le taux de participation du linteau à la déformation
de l’ensemble)
: voir paragraphe « calcul des sollicitations dues aux charges horizontales ».
2
2. REFENDS A PLUSIEURS FILES D’OUVERTURES :
H H
V V
I1 2.a1 I2 2.a 2 I3
G1 G2 G3 I = I i + 2.mi .ci
2.c1 2.c2 Refend fictif
La même méthode que pour un refend à une file d’ouvertures est utilisée pour un refend à plusieurs
files d’ouvertures.
On évalue la flèche du refend plein fictif et on l’égalise avec la flèche du refend à ouvertures.
3
II. CALCUL DU CENTRE DE MASSE ET DU CENTRE DE TORSION
2.1. Eléments de définition d’un voile :
y yi y i
i
yoi • xi
• i
Oi
Gi i
Y xi
X
j δ
O i xoi x
H
Hy Hx
4
- l’autre perpendiculaire à Ox et proportionnelle à l’inertie composée I xyi .
De même, pour toute translation du voile n°i parallèlement à Oy, on obtient deux forces de rappel :
- l’une parallèle à Oy et proportionnelle l’inertie I xi par rapport à Oi xi ;
- l’autre perpendiculaire à Oy et proportionnelle à l’inertie composée I xyi
Les inerties I xi , I yi et I xyi sont obtenues à partir des inerties principales I xi , I yi avec i = (Oi xi; Oi xi )
On obtient ainsi :
I xi = I xi cos² i + I yi sin² i
I yi = I xi sin² i + I yi cos² i I = +
I2
I xyi = ( I xi − I yi ) cos i sin i Refend incliné I1
= 0 puisque I xi et I yi sont les moments principaux d’inerties.
car I xyi
2.3 Centre de masse : est par définition le point d’application de la résultante des efforts
extérieurs (séisme).Les coordonnées (Xm ; Ym) du centre de masse par rapport au système
d’axe Oxy sont données par :
xi mi yi mi
Xm = ; Ym =
mi mi
mi - masse reprise par chaque voile (G et Q)
2.4 Centre de torsion: le centre de torsion d'une structure est le centre de gravité de
l'ensemble des voiles constituant le contreventement dans la structure. Si le centre de
torsion est excentré par rapport au centre de masse, la résultante des forces horizontales
provoque une translation parallèle à la direction de la force et une rotation des voiles due à
cette excentricité.
I xi xi I yi y i
X CT = ; YCT =
I xi I yi
I xi : Inertie propre réelle ou équivalente d'un refend transversal.
I yi : Inertie propre réelle ou équivalente d'un refend longitudinal.
xi : Distance algébrique d'un refend (i) transversal à l'axe Oy.
yi : Distance algébrique d'un refend (i) longitudinal à l'axe Ox.
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d yi : Distance algébrique entre le CDG du voile (i) et l'axe du CDT dans le sens Oy.
I xi ; I yi : Inerties propres ou équivalentes des voiles.
- sens transversal :
Y
ex
M y = ex H y
• X CT• •
CT • CM • CT •
= CM + CM
Hy Hy = Hy
- sens longitudinal :
M x = −ey H x
• ey X • Hx = Hx •
CT CT CT
• •
CM Hx = CM +
Fn-1 Vn −1 = Fn + Fn−1
Mn-1
Fj
V j = Fn + Fn −1 + .... + F j +1 + F j . Mj
H
Hn-1
Hj
F1 V1 = Fn + Fn −1 + ... + F j + ... + F1 M1
H1
M0
Diagramme des moments fléchissants
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- L’effort tranchant d’étage est la somme des forces agissantes au-dessus de l’étage "j" considéré.
- Le moment fléchissant en chaque niveau est égal à la somme des moments des forces extérieures (Fi)
par rapport à l’étage « j » considéré :
Mn-1= Mn + Fn h
Mo = Fn H + Fn-1 Hn-1+…. + Fj Hj + …..+ F1 H1
Principe : Le principe consiste à admettre qu’un refend présentant des ouvertures peut-être
assimilé, du point de vue de la résistance aux efforts horizontaux, à une structure
constituée par deux ou plusieurs éléments de refends liés par des linteaux
uniformément distribués sur la hauteur du bâtiment.
Hypothèses : 1- Les efforts localisés transmis par les linteaux peuvent être considérés comme
répartis le long de la fibre moyenne de chaque trumeau.
2- Les éléments du refend subissent le même déplacement horizontal au niveau
de chaque étage (si on néglige les déformations dues aux efforts normaux
dans les linteaux).
N = 8
A chaque étage on obtient:
( est la somme des efforts horizontaux à partir du sommet et jusqu'à l’étage considéré).
- Vérification :
Il est recommandé d’effectuer à la base du refend une vérification de l’équilibre extérieure:
M = M 1 + M 2 + 2 N.c
(M est le moment d’ensemble distribué au refend pris en considération).
Les valeurs de M1 , M 2 , M et N sont celles calculées à la base du refend.
H h
N N
M1 M2
V M
- Cas d'une charge uniforme, vent: -Cas d'une charge triangulaire, séisme:
Vmh
=
Vmh
( , ) ; N = = ( , ) ; N =
I I
I1 (1 − ) 2 2cm I1 (2 − 3 + 3 ) 2cm
M1 = VH − ( , ) M1 = VH − ( , )
I1 + I 2 2 I I1 + I 2 3 I
I2 (2 − 3 + 3 ) 2cm
I2 (1 − ) 2
2cm M2 = VH − ( , )
M2 = VH − ( , ) I1 + I 2 3 I
I1 + I 2 2 I
2c 3E i I c
Avec : m= ; 2 =
1 1 E ( I 1 + I 2 )m a 3 h
+
1 2
Les valeurs de , et peuvent être calculées en fonction de et comme suit :
2 2 − 2 ch (1 − ) 2 sh
Cas du séisme : ( , ) = 1 − 2 − + +
2 2 ch ch
9
1 2 2 − 2 sh (1 − ) 2 ch
( , ) = (2 − 3 + 3 ) + 2 + − 2
3 3 ch ch
sh ch (1 − )
Cas du vent : ( , ) = 1 − + −
ch sh
1 ch sh (1 + )
( , ) = (1 − ) 2 + 2 (1 − )−
ch ch
Quand α >10 on peut considérer que, pratiquement, α => .Les variations de et sont linéaires. A
la base = 1 et = Vmh(1- ) /I ; au sommet = 0 et = 0. Le refend se comporte comme un
refend plein, l’influence des ouvertures ayant un caractère local. La valeur de M 1 et M 2 est nulle.
N N
V M
-Cas d'une charge uniforme, vent: -Cas d'une charge triangulaire, séisme:
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- Cas d'une charge uniforme, vent: -Cas d'une charge triangulaire, séisme:
a = = moment
absorbé par le
linteau.
Mi M Mi
Cas général Petites ouvertures Grandes ouvertures
L’examen des contraintes donne une idée du comportement du refend. On voit que les
petites ouvertures ne l’affectent pratiquement pas. L’accroissement des dimensions des ouvertures
perturbe le comportement du refend qui se sépare en deux éléments distincts quand ces ouvertures
deviennent relativement très grandes. En ce qui concerne l’effort tranchant dans les linteaux, sa
valeur diminue généralement au fur et à mesure que les ouvertures augmentent, pour devenir
négligeable quand < 1. Ne font exception à cette règle que les linteaux proches du sommet.
Au voisinage de la section d’encastrement pour 1< <10 ; on étudie le linteau le plus sollicité situé au
niveau correspondant à la valeur de d’environ 0,1 à 0,3; et on ferraille pratiquement d’une manière
identique les autres linteaux jusqu'à la base du refend.
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4.2.2.1- Cas des ouvertures moyennes (r > 25%)
La méthode utilisée pour le calcul des refends à une file d’ouvertures peut être
généralisée dans le cas des refends à plusieurs files d’ouvertures, en négligeant la déformation due aux
efforts normaux dans les éléments de refend (Trumeaux).
- On calcule d’abord = .H à partir de :
6E i1 .c12 i 2 .c 22 6E ii .ci2
2 = + + ... = 3
E.( I 1 + I 2 + I 3 + ....)h 13 23 E ( I i )h i
1 1 2 2 3 3
N1 N2 N3 N4
M1 M2 M3 M4
V
i1 .c1
1 = V.h ( , )
3 i1 .c1
2
i2 .c22
2.a1 3 + 3 + ...
a1 a2
De même on évalue 2 , 3 ,..., etc.
Les forces axiales provoquées dans chaque élément de refend par l’action de la charge horizontale sont:
N1 = 1
N 2 = 2 − 1 ,
N 3 = 3 − 2 , etc...
( 1 , 2 , 3 , etc.…, étant les sommes des efforts à partir du sommet jusqu'à l’étage
considéré).
Enfin les moments dans les éléments de refend sont évalués approximativement par :
I1 (1 − ) 2 I1 2 − 3 + 3
M1 = VH − ( , ) M 1 = VH − ( , )
I 1 + I 2 + I 3 + ... 2 I1 + I 2 + I 3 + ... 3
I2 2 − 3 + 3
I2 (1 − ) 2 M2 = VH − ( , )
M2 = VH − ( , ) I1 + I 2 + I 3 + ...
I1 + I 2 + I 3 + ... 2
3
M 3 = ............
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Comme dans le cas des refends à une file d’ouvertures, il faudra vérifier l’équilibre extérieur par la
relation :
M = M 1 + M 2 + M 3 + ... + 2.N1 (c1 + c2 + c3 + ...) + 2.N 2 (c2 + c3 + ...) + 2.N 3 (c3 + ...) + ...
Vmi h V .mi .h
i = (1 − ) i = (1 − 2 )
Ii Ii
M1 = M 2 = 0 M1 = M 2 = 0
Mi
Ni = i = Ni = i =
Mi
2ci 2ci
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L’équilibre extérieur est assuré par la relation :
M = M1 + M2 + M3 + …+ 2N1(c1 + c2 + c3 +…) + 2N2 (c2 + c3 + …) + 2N3(c3 +…) +….
(Le moment extérieur est équilibré par la somme des moments des forces axiales N par rapport à un
point quelconque).
Il est à remarquer qu'on peut considérer un refend à une ou plusieurs files d’ouvertures comme étant
pratiquement monolithique si les deux conditions suivantes sont respectées :
• Hauteur des linteaux au moins égale à 20% de la hauteur de l’étage,
• Largeur de l’ouverture (ou somme des largeurs des ouvertures) en plan horizontal au plus égale à
15% de la longueur du refend dans la même plan.
V. VOILES DE CONTREVENTEMENT:
5.1. Coffrage:
Sont considérés comme voiles les éléments satisfaisant à la condition:
L ≥ 5a avec a: épaisseur du voile
L: longueur du voile
L’épaisseur minimale est de 15 cm
De plus, l’épaisseur doit être déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage he et des conditions de
rigidité aux extrémités comme indiquées ci-dessous :
≥ 2a
a a
≥ 3a a ≥ he / 25
a
≥ 2a
a ≥ he / 22
a
a a ≥ he / 22
Pour les calculs de l’inertie des voiles, il est admis de considérer l’influence des murs perpendiculaires.
La longueur du mur pris en compte de chaque côté devrait être la plus petite des valeurs indiquées sur
la figure ci-dessous:
a
c c c
C0 et L0 : Dimensions données
L0 par l’architecte.
c c0 c0
c ≤ Min (8a ; L0 / 2 ; c0 )
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5.2. Ferraillage:
5.2.1. Ferraillage des linteaux:
La contrainte de cisaillement dans la béton est limitée comme suit:( RPA version 2003)
V
b ≤ b = 0,2 f c 28 ; b = et V = 1,4Vu calcul
z.b
b: épaisseur du linteau;
z = 0,9.h;
h: hauteur totale de la section brute.
•Aciers longitudinaux:
Les combinaisons d'actions les plus défavorables sont données par le RPA et le calcul du ferraillage
sera effectué par l'ELU de Résistance et l'ELS prévus par le BAEL.
M
Al avec : z = h − 2d
s z
d’: distance d'enrobage ; h: hauteur totale du linteau
M: moment du à l’effort tranchant ( V = 1,4Vu calcul )
•Aciers transversaux:
M ci et M cj étant les moments « résistants ultimes » des sections d’about à gauche et à droite du linteau
de portée l ij et calculés par: M c = Al . s .z avec : z = h − 2d '
M ci M cj
l ij
M ci
M cj
M ci + M cj
V1 =
l ij
Effort tranchant et moment dans le linteau
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b- Cas où : b 0,06. f c 28
Dans ce cas, il y a lieu de disposer des armatures longitudinales (supérieures et inférieures),
transversales et en zone courante (armatures de peau) suivant les minimum réglementaires. On doit
disposer des armatures supplémentaires en diagonal AD avec un ancrage Ld qui reprennent les efforts
(M, V) suivant des bielles diagonales (de compression et de traction).
Le calcul de cas armatures se fait suivant la formule:
V h − 2.d ' h
AD = avec tg = ; V = Vcalcul (sans majoration) ; Ld + 50
2. s . sin l 4
A Coupe A-A :
AD
Al
• •
Fc • •
• •
• •
6 t = 10
h Ac
• •
Ft At • •
• •
• •
• •
Al
h b
s
4
A
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5.2.2.1. Aciers verticaux:
Lorsqu’une partie du voile est tendue sous l’action des forces verticales et horizontales,
l’effort de traction doit être pris en totalité par les armatures, le pourcentage minimum des armatures
verticales sur toute la zone tendue est de 0,20 %.
Il est possible de concentrer des armatures de traction à l’extrémité du voile ou du trumeau; la section
totale des armatures verticales de la zone tendue devant rester au moins égale à 0,20 % de la section
horizontale du béton tendue.
Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres horizontaux
dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile. Si des efforts importants de
compression agissent sur l’extrémité, les barres verticales doivent respecter les conditions imposées
aux poteaux.
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure. Toutes
les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
A chaque extrémité du voile (trumeaux), l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur 1/10 de
la largeur du voile. Cet espacement doit être au plus égal à 15cm.
≥ 4HA10
S/2 S
• • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • •
L/10 L/10
L
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BIBLIOGRAPHIE
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