N.

HASSOUNET Calcul des voiles de contreventement

Chapitre IV Calcul des voiles sous les forces horizontales

I. Introduction
Plusieurs méthodes de calcul peuvent être appliquées ; elles dépendent du modèle choisi, de la forme du
bâtiment, de l’existence et la position des ouvertures et de la régularité et de la disposition des voiles.

Les voiles les plus utilisés sont les voiles à inertie constante sur toute la hauteur qui se subdivisent à leurs en
deux groupes :

- Les voiles pleins à inertie constante pouvant être assimilés à une console verticale
- Les voiles à ouvertures pour lesquels on peut appliquer la méthode approchée de M.Albigès et
J.Goulet
II. Voiles pleins à inertie constante

𝒏
𝑴 𝒙 = 𝒊=𝟏 𝑭𝒊 𝒉𝒊 et (𝑽𝒙) = 𝒏 𝒊=𝟏 𝑭𝒊
Avec Fi : force horizontale au niveau i et hi: profondeur du niveau i.

III. Voiles à une seule file d’ouvertures et à inertie constante sur toute la hauteur

III.1 Hypothèses et principe de la méthode d’Albigès et Goulet

a) Hypothèses
1- On appelle voile à ouvertures une structure assimilée de point de vue de la résistance aux efforts
horizontaux à une structure constituée par des éléments de refends liés par des linteaux
uniformément distribués sur toute la hauteur du bâtiment ;
2- Les linteaux à chaque niveau sont remplacés par une bande élastique continue fictive supposée avoir
le même effet sur la déformation d’ensemble du refend ;
3- Les efforts localisés transmis par les linteaux sont supposés répartis le long de la fibre moyenne de
chaque élément de refend

1
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4- Les éléments de refend sont considérés comme des consoles verticales encastrées à la base dont les
fibres moyennes sont parallèles donc au niveau de chaque étage les déplacements horizontaux de ces
éléments sont égaux
5- La courbe déformée de la bande élastique a sur toute la hauteur un point d’inflexion dans l’axe de la
fibre d’ouvertures ; cette hypothèse ne peut être vraie que pour les voiles à ouvertures symétriques ;
6- On admet que les linteaux ont une inertie transversale faible par rapport à celle des éléments de
refends (trumeaux)
b) Principe de la méthode
Le principe de la méthode consiste à écrire la compatibilité des déformations des éléments de refends
𝑸(𝒙)
en prenant comme inconnue l’effort tranchant 𝒕 𝒙 = produit par les forces horizontales dans
𝒉𝒆
la bande fictive ce qui nous permet de déterminer l’effort tranchant dans le linteau soit Q(x).
En connaissant cet effort tranchant, les autres sollicitations seront obtenues facilement car les
consoles verticales schématisant les trumeaux sont isostatiques.

Notations et définitions des paramètres:

A1 , A2 : Aires des sections des éléments du voile 1et 2 ; 𝑨𝒊 = 𝒆 × 𝒍𝒊
𝒍𝟑
𝒊
I1, I2 : inerties des éléments du voile ; 𝑰𝒊 =𝒆
𝟏𝟐
he: hauteur d’étage
hl : Hauteur du linteau
2c : distance entre les centres de gravite G1 et G2 des trumeaux 1 et 2
2a : portée de calcul des linteaux ; 𝟐𝒂 = 𝒍𝟎 + 𝟐𝜹 avec 𝜹 = 𝐦𝐢𝐧⁡ (𝟎. 𝟑𝟓𝒉𝒍𝒊𝒏𝒕𝒆𝒂𝒖 ; 𝟎. 𝟒𝒎)
Al : section du linteau
𝒉𝒍 𝟑
i : moment d’inertie du linteau=𝒆
𝟏𝟐

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𝟐𝒄
m : moment statique du voile = 𝟏+𝟏
𝑨𝟏 𝑨𝟐
𝑰 = 𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 + 𝟐𝒎𝒄 : moment d’inertie total du voile à ouvertures
Q(x) = t(x).he : effort tranchant dans le linteau à la côte x
Tb = effort tranchant extérieur à la base du voile = 𝐹𝑖
Mx1, Mx2 : moments fléchissants à la cote x dans les éléments de refend 1et 2
Nx1, Nx2 : efforts normaux à la cote x dans les éléments de refend 1 et 2
Mb1, Mb2 : moments fléchissants à la base dans les éléments de refend 1et 2
Nb1, Nb2 : efforts normaux à la base dans les éléments de refend 1 et 2
Mb : moment extérieur à la base = 𝑛𝑖=1 𝐹𝑖 . 𝑕𝑖
Mx : moment extérieur à la cote x

Dans le refend réel considéré comme une console verticale les forces horizontales 𝐹𝑖 produisent au
niveau 𝑥 = 𝜉. 𝐻 un moment extérieur Mx et un effort tranchant Tx qui engendrent dans les éléments
du refend à ouvertures les sollicitations suivantes :
- Un effort de cisaillement t(x)qui sera distribué sur la hauteur d’un étage et devient alors l’effort
tranchant dans le linteau
𝑇𝑏 . 𝑚 .𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒
Q(x)= t(x).he= 𝑄 𝑥 = 𝑄0 . 𝜙 𝛼, 𝜉 avec 𝑄0 = …… (IV.1)
𝐼
- Un effort normal dans chaque élément de refend 𝑁𝑥1 = 𝑁𝑥2 = 𝐻 𝑥=𝑥 𝑄(𝑥) (IV.2)
- Des moments fléchissants dans les éléments de refend :
𝐼 2𝑐𝑚
𝑀𝑥1 = 𝑇𝑏 . 𝐻. 1 (𝐾 𝜉 − 𝜓(𝛼,ξ)) (IV.3)
𝐼1 +𝐼2 𝐼

𝐼2 2𝑐𝑚
𝑀𝑥2 = 𝑇𝑏 . 𝐻. (𝐾 𝜉 − 𝜓(𝛼,ξ))
𝐼1 +𝐼2 𝐼

Les fonctions 𝜙, et K() sont données par les formules suivantes ou peuvent être lues dans les
tableaux ou les abaques élaborées par M.Diver dans son livre calcul pratique des tours en béton armé :

Pour les charges rectangulaires :

𝒄𝒉𝜶(𝟏−𝝃) 𝟏 𝒔𝒉𝜶𝝃
𝝓 𝜶, 𝝃 = 𝟏 − 𝝃 − +
𝒄𝒉𝜶 𝜶 𝒄𝒉𝜶

(𝟏−𝝃)² 𝒔𝒉𝜶(𝟏−𝝃) 𝟏 𝒄𝒉𝜶𝝃

𝝍 𝜶, 𝝃 = − + (𝟏 − )
𝟐 𝜶.𝒄𝒉𝜶 𝜶𝟐 𝒄𝒉𝜶

(𝟏−𝝃)²
𝑲 𝝃 =
𝟐

Pour les charges triangulaires

𝟐 (𝜶𝟐 −𝟐) 𝒄𝒉𝜶(𝟏−𝝃) 𝟐 𝒔𝒉𝜶𝝃

𝝓 𝜶, 𝝃 = 𝟏 − 𝝃 − − +
𝜶² 𝜶² 𝒄𝒉𝜶𝝃 𝜶 𝒄𝒉𝜶

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(𝟐−𝟑𝝃+𝝃𝟑 ) 𝟐 (𝜶𝟐 −𝟐) 𝒔𝒉𝜶(𝟏−𝝃)

𝝍 𝜶, 𝝃 = + 𝝃−
𝟑 𝜶𝟐 𝜶𝟑 𝒄𝒉𝜶

(𝟐−𝟑𝝃+𝝃𝟑 )
𝑲 𝝃 =
𝟑

Les formules donnant les sollicitations M, N et Q sont valables pour les voiles à ouvertures moyennes pour
les quels le coefficient 1 ≤ α≤ 10.

III.2 Classification des voiles à une seule file d’ouvertures

La classification des voiles à une seule file d’ouvertures se fait en fonction du coefficient de monolithisme
α.

On remarque dans l’expression de 𝝓 𝜶, 𝝃 que lorsque 𝜶 → 𝟎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑄(𝑥) → 0 et lorsque 𝛼 → +∞

𝑻𝒃 .𝒎.𝒉𝒆
alors 𝑄 𝑥 → (𝟏 − 𝝃), de là on peut dire que :
𝑰

- Si 𝜶 ≥ 𝟏𝟎 : voile à petites ouvertures

- Si 𝟏 > 𝛼 > 10 : voile à ouvertures moyennes (cas général)
- Si 𝜶 < 1 : voile à grandes ouvertures

𝟑𝒊 𝒄 𝑰
Avec α = ω. H et 𝝎𝟐 = × × (IV.4)
𝒂𝟑 (𝑰𝟏 +𝑰𝟐 ) (𝒎.𝒉𝒆 )

III.3 Simplifications pour les voiles à petites et à grandes ouvertures

Pour les voiles à petites et à grandes ouvertures, on admet certaines simplifications.

Cas des voiles à petites ouvertures 𝜶 ≥ 𝟏𝟎

On suppose que les linteaux sont très rigides alors on peut admettre que le refend se comporte comme un
voile plein, l’influence des ouvertures n’ayant qu’un caractère local. On calcule Mx et Tx comme pour un
refend plein et pour tenir compte de la présence des linteaux, on calcule les efforts tranchants dans les
𝑻𝒃 .𝒎.𝒉𝒆
linteaux 𝑸(𝒙) = (𝟏 − 𝝃) (IV.5)
𝑰

𝐻
Et 𝑁𝑥1 = 𝑁𝑥2 = 𝑥=𝑥 𝑄(𝑥)

Cas des voiles à grandes ouvertures 𝜶 < 1

La rigidité du refend étant très faible alors les deux trumeaux se comportent comme deux refends pleins
reliés par des entretoises à chaque étage, donc les moments dans les éléments de voile sont donnés par :

𝐼1 𝐼2
𝑀𝑥1 = 𝑇𝑏 . 𝐻. 𝐾 𝜉 et 𝑀𝑥2 = 𝑇𝑏 . 𝐻. 𝐾 𝜉 et 𝑄(𝑥) → 0 (IV.6)
𝐼1 +𝐼2 𝐼1 +𝐼2

IV. Voiles à plusieurs files d’ouvertures

IV.1 Classification
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Les voiles à plusieurs files d’ouvertures se classent en fonction du taux de la surface des ouvertures :
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠
- Si 𝜌 = < 10% : voile pratiquement monolithique
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠
- Si 10% ≤ 𝜌 = ≤ 25% : voile à petites ouvertures
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟 𝑒𝑠
- Si 𝜌 = > 25% : voile à moyennes ouvertures.
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒

IV.2 Détermination des paramètres de calcul

2 6 𝑖 𝑗 .𝑐𝑗2
α = ω. H avec 𝜔 =
𝑕 𝑒 ( 𝐼𝑖 )
(
𝑎 𝑗3
(IV.7)

Les moments statiques des éléments du voile se déterminent de cette manière :

𝑚1 = 𝐴1 × 𝑑 ; 𝑚2 = 𝑚1 + 𝐴2 (𝑑 − 2𝑐1 ) ; 𝑚3 = 𝑚2 + 𝐴3 (𝑑 − 2𝑐1 − 2𝑐2 )

− 𝑑: distance entre le centre de gravité de l′ élément1 et le CDG du voile.
𝑗 −1
Soit : 𝑚𝑗 = 𝑚𝑗 −1 + 𝐴𝑗 (𝑑 − 2 𝑗 =1 𝑐𝑗 −1 ); notons que c0=0 (IV.8)
𝑛 𝑛−1
𝐼= 1 𝐼𝑖 +2 1 𝑚𝑗 . 𝑐𝑗 (IV.9)

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Dans toutes les équations les fonctions 𝜙, et K(𝝃) ont les mêmes expressions que pour les voiles
à une seule file d’ouvertures

IV.3 Sollicitations internes

IV.3.1 Efforts tranchants dans les linteaux

1) Voile monolithique : 𝜌 < 10%

𝑻𝒃. 𝒎𝒋 .𝒉é𝒕𝒂𝒈𝒆
𝑸𝒋 𝒙 = 𝟏−𝝃 (IV.10)
𝑰

2) Voile à petites ouvertures10% ≤ 𝜌 ≤ 25%

𝑇𝑏 . .𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑗
Calculer 𝑄0𝑗 =
𝐼 𝑐2
𝑗
2𝑎 𝑗3
𝑎3
𝑗

puis 𝑄𝑗 𝑥 (1) = 𝑄0𝑗 . 𝜙(𝛼, 𝜉)

𝑇𝑏 . 𝑚 𝑗 𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒
Ensuite 𝑄𝑗 𝑥 2 = 1−𝜉
𝐼

𝑄𝑗 𝑥 1 +𝑄𝑗 𝑥 (2)
Enfin 𝑄𝑗 𝑥 = . (IV.11)
2

3) Voile à moyennes ouvertures

𝑇𝑏 . .𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑗
Calculer 𝑄0𝑗 = puis 𝑄𝑗 𝑥 = 𝑄0𝑗 . 𝜙 𝛼, 𝜉 (IV.12)
𝐼 𝑐2
𝑗
2𝑎 𝑗3
𝑎3
𝑗

IV.3.2 Les efforts normaux dans les éléments de voile :

𝐻
𝑁1 𝑥 = 𝑥=𝑥 𝑄1 𝑥
𝐻 𝐻
𝑁2 𝑥 =- 𝑥=𝑥 𝑄1 𝑥 + 𝑥=𝑥 𝑄2 𝑥 (IV.13)
𝐻 𝐻
𝑁3 𝑥 =- 𝑥=𝑥 𝑄2 𝑥 + 𝑥=𝑥 𝑄3 𝑥 ……….etc.
IV.3.3 Les moments dans les éléments de voile

Pour les voiles à petites ouvertures et à ouvertures moyennes uniquement :

𝐼𝑖
𝑀𝑖 = 𝑇𝑏 . 𝐻. (𝐾 𝜉 − 𝜓(𝛼,ξ)) (IV.14)
𝐼𝑖

Pour les voiles monolithiques 𝜌 < 10% :

Ils seront calculés comme des voiles pleins

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V. Notion d’inertie équivalente

La notion d’inertie équivalente permet d’assimiler le voile à ouvertures à un voile plein pour la
répartition des efforts horizontaux de niveau. Par définition nous appelons inertie équivalente Ie
du voile considéré, l’inertie d’un voile plein fictif qui soumis aux mêmes efforts horizontaux
présenterait une flèche au sommet égale à celle du voile à ouvertures.
La flèche de ce refend fictif est :
𝑻𝒃 𝑯𝟑
- Force type vent : 𝒇 =
𝟖𝑬𝑰𝒆
On démontre aisément que la flèche d’un refend à une seule file d’ouvertures au sommet s’il est
soumis à force horizontale rectangulaire uniforme est :
𝑻𝒃 𝑯𝟑 𝟐𝒎𝒄 𝑻𝒃 𝑯 𝟑
𝒇= 𝝍 𝜶, 𝝃 = 𝟎 +
𝑬 𝑰𝟏 +𝑰𝟐 𝜶𝟐 𝟖𝑬𝑰

𝐼
Donc 𝐼𝑒 = 16𝑚 ×𝑐 ×𝝍 𝜶,𝝃=𝟎 (IV.15)
+1
(𝐼 1 +𝐼 2) 𝛼²

𝐼
- Force triangulaire : 𝐼𝑒 = 60 2𝑚 ×𝑐 ×𝝍 𝜶,𝝃=𝟎 (IV.16)
+1
11 (𝐼 1 +𝐼 2) 𝛼²
- Voiles à plusieurs files d’ouvertures soumis à une charge rectangulaire
𝐼
𝐼𝑒 = 8𝐼 ×𝝍 𝜶,𝝃=𝟎 (IV.17)
+1
( 𝑛
1 𝐼𝑖 ) 𝛼²
- Voiles à plusieurs files d’ouvertures soumis à une charge triangulaire :
𝐼
𝐼𝑒 = 60 𝐼 ×𝝍 𝜶,𝝃=𝟎 (IV.18)
+1
11 ( 𝑛 𝐼
1 𝑖 ) 𝛼²

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Organigramme : Calcul des voiles à une seule file d’ouvertures

Données :
𝑒, 𝑙1 , 𝑙2 , 𝑙0 , 𝑕é𝑡𝑎𝑔𝑒 , 𝑕𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 , 𝑙𝑒𝑠𝐹𝑖, 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ é𝑡𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑛

2𝑐 𝑒.𝑙 13 𝑒.𝑙 23
Calculer:𝐴1 = 𝑒. 𝑙1 , 𝐴2 = 𝑒. 𝑙2 , 𝑚 = 1 1 , 𝐼1 = , 𝐼2 = ., 𝐼 =
+ 12 12
𝐴1 𝐴2
3
𝑒.𝑕 𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢
𝐼1+ 𝐼2 + 2𝑚𝑐, 𝑖 = , 𝛿 = min⁡(0.35𝑕𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 ; 0.4𝑚), 2𝑎 = 𝑙0 + 2𝛿
12

2
(3. 𝐸 ′ . 𝑖) 𝑐 𝐼
𝜔 =
(𝑎3 . 𝐸) (𝐼1 + 𝐼2) (𝑚. 𝑕é𝑡𝑎𝑔𝑒 )

𝛼 = 𝜔. 𝐻

1 ≤ 𝛼 ≤ 10

𝛼 > 10 → Voile à
𝛼 < 1 →Voile à 𝑥 petites ouvertures
Lire 𝜙(𝛼, 𝜉) et ψ(𝛼, 𝜉) avec 𝜉 =
grandes ouvertures 𝐻

𝑇𝑏 . 𝑚 .𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑛
Calculer 𝑄0 =
𝐼
𝑇𝑏 = 𝐹𝑖
puis 𝑄 𝑥 = 𝑄0 . 𝜙(𝛼, 𝜉) 𝑖=1

𝑁1 𝑥 = 𝑁2 𝑥 = 𝑄(𝑥)
𝑥=0

𝐼𝑖 2𝑐𝑚
𝑀𝑖 = 𝑇𝑏 . 𝐻. (𝐾 𝜉 − 𝜓(𝛼,ξ))
𝐼1 +𝐼2 𝐼

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Calcul des voiles à grandes ouvertures : 𝜶 < 1

- L’effort tranchant dans les linteaux : 𝑸 𝒙 → 𝟎 et ceci en référence au livre « Calcul pratique des
tours en béton armé » de Marius DIVER
- Les moments fléchissants dans les trumeaux sont donnés par les expressions suivantes :
𝑰 𝑰
𝑴𝟏 = 𝟏 𝑻𝒃 . 𝑯. 𝑲 𝝃 et 𝑴𝟐 = 𝟐 𝑻𝒃 . 𝑯. 𝑲 𝝃
𝑰𝟏 +𝑰𝟐 𝑰𝟏 +𝑰𝟐
Calcul des voiles à petites ouvertures: 𝜶 > 1𝟎
- L’effort tranchant dans les linteaux se déterminent par :
𝑻𝒃 .𝒎.𝒉é𝒕𝒂𝒈𝒆
𝑸 𝒙 = (𝟏 − 𝝃)
𝑰

- Les linteaux étant très rigides donc on peut admettre que le voile se comporte comme un voile
plein et on calcule T(x) et M(x) comme pour un voile plein.

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Organigramme : Voiles à plusieurs files d’ouvertures

Données :
𝑇𝑎𝑝𝑒𝑧 𝑢𝑛𝑒 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑐𝑖.
𝑒, 𝑙𝑖 , 𝑙0𝑗 , 𝑕é𝑡𝑎𝑔𝑒 , 𝑕𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 , 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑛 − 1, 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ é𝑡𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑛
′

𝑒.𝑙 𝑖3 3
𝑒.𝑕 𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢
Calculer:𝐴𝑖 = 𝑒. 𝑙𝑖 , , 𝐼𝑖 = , 𝑖𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 = , 𝛿 ≤ min⁡(0.35𝑕𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 ; 0.4𝑚),
12 12
2𝑎𝑗 = 𝑙0𝑗 + 2𝛿 ; 𝛿 ≤ min⁡
(0.35𝑕𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 ;40 cm) 𝑚1 = 𝐴1 × 𝑑; 𝑚2 = 𝑚1 +
𝐴2 𝑑 − 2𝑐1 ; 𝑚3 = 𝑚2 + 𝐴3 𝑑 − 2𝑐1 − 2𝑐2 … . . ; 𝐼 = 𝐼𝑖 + 2 𝑚𝑗 . 𝑐𝑗

′
2 6𝐸 .𝑖 𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑐𝑖2
𝜔 = ; 𝛼 = 𝜔. 𝐻
𝐸.𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒 . 𝐼𝑖 𝑎 𝑖3

𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠

Calculer 𝜌% = ∗ 100
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒

𝜌 > 25% Voile à 10% ≤ 𝜌 ≤ 25% Voile à petites 𝜌 < 10% Voile monolithique
ouvertures moyennes ouvertures

𝑇𝑏 . .𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑗 𝑇𝑏. 𝑚𝑗 . 𝑕é𝑡𝑎𝑔𝑒

Calculer 𝑄0𝑗 = 𝑄𝑗 𝑥 = (1 − 𝜉)
𝐼 𝑐2
2𝑎 𝑗3
𝑗 𝐼
𝑎3
𝑗

puis 𝑄𝑗 𝑥 = 𝑄0𝑗 . 𝜙(𝛼, 𝜉)

𝑇𝑏 . .𝑕 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑗
𝐻 Calculer 𝑄0𝑗 =
𝐼 𝑐2
𝑗
𝑁1 𝑥 = 𝑄1 𝑥 2𝑎 𝑗3
𝑎3
𝑗
𝑥=𝑥
puis 𝑄𝑗 𝑥 (1) = 𝑄0𝑗 . 𝜙(𝛼, 𝜉)
𝑁2 𝑥 =- 𝐻 𝑥=𝑥 𝑄1 𝑥 +
𝐻
𝑥=𝑥 𝑄2 𝑥
ensuite
𝑇𝑏. 𝑚𝑗 . 𝑕é𝑡𝑎𝑔𝑒
𝑄𝑗 𝑥 (2) = (1 − 𝜉)
𝐼
𝑄𝑗 𝑥 1 +𝑄𝑗 𝑥 (2)
enfin 𝑄𝑗 𝑥 =
2

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N.HASSOUNET Calcul des voiles de contreventement

Les efforts normaux dans les éléments de voile à plusieurs files d’ouvertures :

𝑁1 𝑥 = 𝑄1 𝑥
𝑥=𝑥
𝐻 𝐻
𝑁2 𝑥 =- 𝑥=𝑥 𝑄1 𝑥 + 𝑥=𝑥 𝑄2 𝑥
𝐻 𝐻
𝑁3 𝑥 =- 𝑥=𝑥 𝑄2 𝑥 + 𝑥=𝑥 𝑄3 𝑥 ……….etc.
Les moments dans les éléments de voile

Pour les voiles à petites ouvertures et à ouvertures moyennes uniquement :

𝐼𝑖
𝑀𝑖 = 𝑇𝑏 . 𝐻. (𝐾 𝜉 − 𝜓(𝛼,ξ))
𝐼1 +𝐼2

Pour les voiles monolithiques 𝜌 < 10% :

Ils seront calculés comme des voiles pleins

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