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PROJET CALCUL ET
CONCEPTION
DES
COUPOLES EN
BETON ARME
Réalisé par : Master2 : Structure
MAIZI Salaheddine
AISSAOUI Walid
BOUDOUR Zeyd
BENSHIL Salim
LAOUASSA Salim
SOMMAIRE
I.1 Définition...........................................................................................................03
I.2 Classification.....................................................................................................04
III. FABRICATION...............................................................................................................18
III.1 Coupoles à nervures..........................................................................................18
III.2 Coupole à panneaux..........................................................................................20
III.3 Coupole de grande portée.................................................................................21
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE...............................................................................23
2
CALCUL ET CONCEPTION DES COUPOLES
I.1 Définition :
On désigne par « coupole » tout système de couverture d'un espace circulaire ou proche de ce
plan, ayant un volume hémisphérique ou conique. Toutefois, l'aspect familier des dômes n'a
pu faire son apparition qu'avec l'invention des voûtes clavées, de la maçonnerie liée au
mortier et, enfin, de l'élaboration des charpentes [1].
Cependant une coupole est une construction complexe, elle nécessite des connaissances
techniques et géométriques approfondies lorsqu’on veut la construire sur un plan carré ou
rectangulaire.
Les premiers exemples de salles circulaires couvertes par une coupole font appel, comme
toutes les voûtes primitives, à la technique de l'encorbellement, procédé consistant à donner à
chaque assise une légère saillie par rapport à l'assise inférieure. Afin d'assurer l'équilibre, on
ne saurait donner trop d'importance à cette saillie, ce qui explique le grand encombrement en
hauteur des encorbellements. Les couvertures de ce type ont été en usage dans toutes les
parties du monde ignorant la voûte clavée, aussi les trouve-t-on dans l'architecture
FigI.1 : Des coupoles en béton armé et charpente métallique
3
tombes mycéniennes édifiées au XIVe siècle. Au tombeau dit d'Agamemnon ou Trésor
d'Atrée, on peut admirer une tholos couverte par une ogive d'un diamètre de base de 14,50 m
pour une hauteur de 13,20 m.
Si les Grecs et les Romains maîtrisaient parfaitement, dès le IIIe siècle, les arcs et les voûtes
clavées, il fallut attendre l'invention par les seconds de la maçonnerie.
I.2 CLASSIFICATION :
Les coupoles peuvent donc être élevées sur un plan circulaire, sur un plan hexagonal,
octogonal ou elliptique. Dans ces divers cas, la coupole conserve la forme hémisphérique en
rachetant la forme brisée du plan sur lequel elle repose au moyen de pendentifs. Ou bien elle
reproduit la forme même des constructions qui lui servent de base en présentant un certain
nombre de pans correspondants à celui de la figure géométrique de sa base.
Donc il était très difficile d’intégrer un ouvrage circulaire dans un édifice complexe à tracé
géométrique régulier (palais, basilique, mosquée ou temple). On peut classifier les coupoles
selon différents critères [2] :
4
Selon la forme de méridienne :
Circulaire, elliptique, parabolique, en ogive, conique, forme d’égale résistance [3].
- Coupole à ceinture.
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FigI.6 : coupole flexible et à ceinture
- Coupole préfabriquée.
- Coupole surhaussée.
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II.1 Principe du calcul et fonctionnement :
On considère une coque à base circulaire. Comme dans un planisphère terrestre, on découpe
la coque en méridiens et en cercles parallèles (appelés plus simplement parallèles). On isole
un élément de surface de coque (a,b,c,d), infiniment petit, délimité par 2 méridiens et par 2
parallèles très voisins (FigVI.1.a) On étudie l’équilibre de cet élément (par le calcul
différentiel), puis on étend le calcul par intégration à l’ensemble de la surface de la coque. On
détermine ainsi l’effort N φ (N phi) qui se développe dans un méridien et l’effort Nθ (N téta)
qui se développe dans un parallèle sous l’effet du poids propre de la coque (FigVI.1.b) [4].
Il faut distinguer les méthodes pratiques applicables seulement dans certains cas particuliers,
la méthode de la membrane et un calcul rigoureux tenant compte des flexions, dans ce projet
nous allons s’intéresser à la méthode de la membrane.
II.2.1 Pré-dimensionnement :
e≥ {10D ;8 cm }
D : diamètre de la coupole.
Nous avons selon Timoshenko pour une coque chargée symétriquement par rapport à l’axe :
7
d ( N φ r0 )
( 1) −N θ r 1 cosφ +Y r 1 r 0=0 ( forces suivant direction Y )
dφ
FigII.2
FigII.3
r0
En divisant (2) par r 0 r 1 on a : (r 2 = )
sinφ
Nφ Nθ
(4 ) + =−Z
r1 r2
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Soit p le poids propre par mètre carré de coupole. Si a est le rayon de la sphère :
ϕ
R=2 π ∫ a psinϕdϕ=2 πa ² p (1−cosϕ)
2
−ap
N ϕ=
1+ cosϕ
N θ=ap ( 1+cosϕ
1
−cosϕ )
Le signe (-) devant N ϕ indique une compression, les méridiens sont toujours comprimés :
Par contre les efforts selon les parallèles ne sont des compressions qu’aux petits angles φ
−ap
Pour φ=0, sommet N θ=
2
π
Pour φ= , N θ=ap .
2
N ϕ =−0,618 ap .
FigII.4
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Appelons H la composante horizontale de N ϕ :
H=2 π r 0 N ϕ cosϕ
sinϕ .cosϕ
H=2 πa ² p
1+cosϕ
' H H apcosϕ
H= = =
2 π r 0 2 πasinϕ 1+cosϕ
2 2
r +f ² r −f ²
a= , cosϕ= 2
2 rf r +f ²
D’où :
4 4
(r −f )
'
H =p
4 fr ²
H est nulle aux sommets et aux retombées et maximale pour : ϕ =51° 50'
H=1,88 a ² p
Neige
2
R=π r 0 q ,
2
−π r 0 q −qa
N ϕ= =
2 π r 0 sinϕ 2
−qa
N θ= cos 2 ϕ
2
10
−aq
Pour φ=0 : N ϕ =N θ=
2
−aq aq
Pour φ=90 ° : N ϕ = , Nθ=
2 2
2
H=2 π r 0 N ϕ cosϕ=−π a qsinϕcosϕ
' H H aqcosϕ
H= = =
2 π r 0 2 πasinϕ 2
2 2
r +f ² r −f ²
a= , cosϕ= 2
2f r +f ²
2 2
' (r −f )
H =q
4f
ϕ
R=2 π ∫ a p sinϕ dϕ +2 πPa sin ϕ 0 .
2
ϕ0
N θ=ap
( cos ϕ0 −cosϕ
sin 2
ϕ
−cosϕ + P
) sin ϕ 0
sin 2ϕ
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FigII.5
c) Coque conique :
P
Nϕ= , N =0
2 π r 0 cosα θ
S cos ψ
N ϕ=
α ¿¿
d) Coupoles ogivale :
r1 = a,
r 2=
r
sinϕ (
=a 1−
sin ϕ 0
sinϕ )
(r ¿¿ 2 :rayon de la courbure transversale)¿
−− pa
N θ= 2
si n ϕ
[ ( ϕ−ϕ0 ) sin ϕ 0−( cos ϕ 0−cosϕ ) + ( sinϕ−sin ϕ0 ) sinϕ cosϕ ] .
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II.2.2 Tableau-guide pour la construction des coupoles ogivale :
Ce tableau nous permet de calculer directement les valeurs des efforts N ϕ et N θ sans pour
autant se rendre aux équations (3) et (4).
Les constructions dont le diamètre de base d est supérieur au diamètre dmini (dernière colonne)
sont auto-stables [].
13
14
II.3 Armatures et coffrage :
FigII.6
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II.3.2 Construction coffrage :
Il est important d’insister sur l’importance de la forme précise du coffrage qui doit respecter
au mieux les cotes théorique : un écart, même minime produit un excentrement des efforts
amenant des flexions, donc des tractions et pouvant être à l’ origine d’un voilement prématuré
Admettons une erreur de 15 mm sur la cote d’altitude d’un point du coffrage, une épaisseur de
6 mm et un N de 5000 daN .m
Contrainte correspondante :
' 6 ×7500
σb e = 2
100 ×6
Si N est une traction σb e ' peut s’ajouter, selon le sens de l’erreur de coffrage a la contrainte
de traction due a N :
' 6 ×7500
σb e = 2
+12.5=20.8 bars
100 ×6
C’est la une contrainte élevée pour les coupoles aplaties, un seul coffrage inférieure est
utile .mais si le surbaissement est important, il faut prévoir un contre –coffrage vers les
retombées .un contre –coffrage est nécessaire lorsque le plan tangent fait avec le plan
horizontale un angle supérieure a 35 ou 45°
Poids :
P = 270 dan/m2
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Surcharge du lanterneau : p = 800 dan/m.
Au bord inférieur :
Nθ = 25.00 x 270 (
0.993−0.851 800 x 0.120
2
−0.851¿+ 2
0.518 0.518
Au bord supérieur :
800
Nφ = - = - 6680 daN/m,
0.120
800
Nθ = - 25.00 x 270 x 0.993 + = - 6710 + 6680
0.120
= - 30 daN/m.
6680
σ b’ = = 11.2 bars.
6 x 100
20.00
T = 3380 x = 33800 daN.
2
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Armatures :
33800
A = 1600 = 21.1 cm2, 8 ϕ 20 = 25 cm2.
6+12
35 x 35 + x 50 = 1675 cm2.
2
33800
σb= = 16.5 bars.
1675+15 x 25
III. FABRICATION :
On préfabrique alors des nervures méridiennes et des nervures parallèles elles sont
assemblées sur place sur un échafaudage comportant des étais périphériques et des étais
centraux. Les nervures méridiennes se fixe au sommet sur place .le remplissage entre les
deux cours de nervures orthogonales peut se faire soit par dal lettes préfabriquées, soit par
dalle bétonnée sur place, soit par tout autre moyen classique de couverture.
18
Deux modes de calcul sont possibles :
-- soit en coupole vraie, les efforts étant concentrés dans les nervures ; il faut alors prendre
garde aux transmissions d’effort d’un tronçon à l’autre et prévoir les dispositifs nécessaire
notamment s’il s’agit de, traction ;
--soit en arcs méridiens indépendant et en poutres courbes parallèles ce qui est plus onéreux,
mais simplifie beaucoup les assemblages
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III.2 Coupole à panneaux :
Ces panneaux en dalle nervurées peuvent être de formes diverses en plan : - en trapèze, soit
complets soit partiels
La figure ci-dessous donne les dessins d’une coupole construire en U.R.S.S sur panneaux
trapézoïdaux (Cotes en mm)
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III.3 Coupole de grande portée :
Dans les coupoles de grandes portées, les déformations horizontales dues au retrait st aux
variations de température peuvent être importantes. Il y a intérêt à prévoir des ceintures
dilatables, car dans le cas contraire, si la dilatation est gênée, il en résulte des efforts
horizontaux importants pouvant désorganiser ceinture sur ses appuis par le moyen d’appareils
de dilatation. On utilise alors soit des rouleaux d’acier permettant le roulement, soit des
plaques plastiques néoprènes par exemple :
Il arrive que ces coupoles de grandes portée descendent presque jusqu’au sol par
l’intermédiaire de supports ajourés pouvant avoir différents aspects :
Biquilles en V inclinées
Biquiles en Y inclinées
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III.3.1 Calotte :
On appelle calottes des coupoles tronquées par des plans verticaux, elles comportent donc une
coque à double courbure et des arcs de rives aboutissant à des appuis disposées sur un plan
polygonal, généralement rectangulaire et le plus souvent carré
2) Les arcs en tympans de rive ne résistent qu’à des efforts situés dans leur plan (plan
vertical)
4) Les charges sont répartie et symétriques par rapport aux axes du rectangle de base
5) La surface de la calotte est symétrique par rapport aux plans verticaux passant par ces
axes
z=f (x , y )
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE :
[1] : https://www.universalis.fr/encyclopedie/coupole/
[4] : André TIRET Stabilité des coupoles en pierres sèches édifiées sans cintre, P 35, 36.
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