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INTRODUCTION
0.1. DEFINITION
0.4. PREREQUIS
- une interrogation
- un TP
- un TD
- un examen
2007
1.1 TERMINOLOGIE
- Une arche : c’est une partie d’un ouvrage comprise entre deux appuis
d’un pont-voûte
- Un pont-radier : c’est un dalot avec chaussé submersible
- La berge c’est le bord d’une rivière, d’un canal. C’est la rive
- Le parapet est un mur à hauteur d’appui pour servir de garde-fou qui
repose sur le tympan
I.2. CLASSIFICATION
Suivant que leur tablier est fixe ou mobile, la plupart des ponts sont
fixes, mais il existe aussi des ponts mobiles utilisés essentiellement pour
franchir une passe navigable lorsque la voie ne peut pas être surélevé
suffisamment pour permettre le passage des bateaux. Parmi les ponts mobiles
citons :
- Les ponts levant : le tablier est équilibré par des contre-poids auxquels
il est relié par des câbles, passant au sommet de deux pilonnes placées
sur les rives.
- Les ponts tournants : le tablier pivote autour d’un axe vertical
Les ponts sont classés en ponts droits, ponts biais, ponts courbes.
Conventionnellement l’angle du biais est l’angle exprimé en grades compris
entre l’axe longitudinal de l’ouvrage et les lignes d’appui transversales.
- Pont voûte
- Pont à poutres
Pont à poutres latérales
Pont à poutres sous-chaussé
Pont à poutres droites de section constante ou variable
I.3.1.1. Le tablier
E L
P E P
E
L L
a) La dalle
b) Les entretoises
c) Les longerons
- Poutres latérales
I.3.1.2. La superstructure
a) La chaussée
- Profil en travers
Pour les ponts droits, ce profil normal est celui qui comprend deux
pentes de sens contraire de 2 à 3% raccordées par un arc parabolique sur une
largeur de 0,5 à 1,5m de part et d’autre de l’axe. Pour les ponts courbes, il
faut prévoir un devers de 2%.
- Profil à long
- Le revêtement
b) Les trottoirs
- Profil transversal
- Le revêtement
Bordure
c) Les corniches
Sous-lisse
Lisse
Barreaux
Montants principaux
e) Canalisation d’eau
Les eaux de pluie sont évacuées hors du pont par des drains
(ouvertures, orifice, tuyaux, conduite) à travers les trottoirs (conduites à
plastique, en métal, en amiante ciment).
Δ𝑙 = 𝑙. 𝜆. Δ𝑇
𝜆=coefficient de dilatation
h) Le sommier
i) La dalle de transition
Dalle de transition
- Le tablier
Poutre principale
Pièce de pont
Longerons
Entretoises
Poutre Pratt
Poutre
Warren
Travée continue
ℓ 4
Pour qu’il ait économie, il faut avoir ≈ 5. Quant à la forme, on a les
𝐿
Tablier
supérieur
Tablier inférieur
Tablier
intermédiaire
Travée continue
Membrure
inférieure en
arc
- Contreventement
- Les longerons
Ils sont parallèles à l’axe de l’ouvrage et reportent les efforts sur les
pièces de pont. Ils peuvent être en treillis ou à âme pleine.
Il s’agit des ponts dont les poutres principales sont le plus souvent
supérieur à deux et sont disposées uniformément sous le tablier.
- Les poutres
𝐻
𝑙 𝐿 𝑙
𝐻
2 3
ℓ= à 𝐿
3 4
𝐻 1 1
= 𝑒𝑡 ≈
𝐿 25 𝐿 40
- Les entretoises
II.1. INTRODUCTION
a) Largeur de la rivière
b) Le débouché linéaire
c) Le débouché superficiel
d) Le périmètre mouillé
e) Rayon hydraulique
𝑆
Il est défini par le rapport 𝑅 = 𝑃
f) Vitesse de la rivière
Elle consiste à mesurer plusieurs fois les vitesses d’un flotteur entre
plusieurs repères à l’endroit où sera érigé l’ouvrage. Il s’agit des vitesses
superficielles 𝑣. Pour déterminer la vitesse 𝑢, l’hydrologie a préconisé
quelques relations. Selon Prony : 𝑢 = 0,8𝑣
1+0,6 𝑅
Koechlin : 𝑢 = 0,82𝑣 1+0,9 𝑅
- Relation de Manning-Strickler
Selon Manning-Strickler :
1 2 1
𝑉= 𝑅3 . 𝐼 2
I= la pente
1
𝐾= est le coefficient de rugosité global
g) Le débit
𝑄 = 𝑆. 𝑉
h) Crue du projet
- Sur une route à grande circulation, la crue adoptée pour les ponts de
plus de 100m est celle de fréquence centenale tandis que pour les
ouvrages de moins de 20m la fréquence de 20 à 25ans est admise.
- Pour une route ou piste de desserte permanente, les petits ouvrages de
moins de vingt mètres sont dimensionnés par la crue décenale tandis que
pour les ouvrages de moins de 20m la fréquence de 20 à 25ans est
admise.
- Pour une route ou piste de desserte permanente, les petits ouvrages de
moins de vingt mètres sont dimensionnés par la crue décenale tandis que
pour les ouvrages de grandes importances, on considère la crue de
fréquence 20 à 50ans.
i) La côte naturelle
2 1
𝑄 = 𝐾. 𝑆. 𝑅3 . 𝐼 2
l) Le tirant d’air
- 1m en zone désertique
- 1,50m en zone désertique
- 2m en zone de savane
- 2,50m en zone forestière
m) Les affouillements
g) Les fondations
a) Plan de situation
b) Plan du lieu
Selon J.R. ROBINSON : « C’est par un abus de langage qu’on dit que
l’on calcul un pont ; jamais un pont n’est sorti d’un système d’équation, tel
Pallas casquée du cerveau Zeus. On ne calcule jamais que ce qu’on a projeté
𝑝 = 𝐶. 𝑘. 𝜂. 𝑞
𝑘 : coefficient du site
1. Pression dynamique 𝒒
a. Pression dynamique de base 𝒒𝟏𝟎
b. Effet de la hauteur
𝑞 + 18
= 2,5
𝑞10 + 60
c. Effet du site
d. Exemples
a. En ce qui concerne le convoi 𝐶 = 1,2 ; pour les ponts route, 𝐶 = 1,6 ;
pour les ponts rails 𝜂 = 1 et 𝑘 =voir tableau ci-haut.
b. Pour le pont en poutre à âme pleine :
- Poutres exposées au vent 𝐶 = 2,1, 𝜂 = 1, 𝑘 𝑒𝑡 𝑞 voir ci-dessus.
- Poutres sous le vent : 𝐶 = 2,1, 𝜂 = 0,4 (pour l’espacement courant de 2 à
4m), 𝑘 et 𝑞 voir ci-haut.
Les effets de la température sont pris en compte dans les calculs des
construction. Pour le pont on ne procède pas sauf cas exceptionnel à recueillir
des données car les principales dispositions à prendre sont fixées par le code.
- La pression hydrostatique
- La poussée hydrodynamique du courant
- L’action abrasive du courant
- L’affouillement général de rivière et local autour des piles de pont.
𝑄 = 𝐾. 𝑓𝑖 . 𝑏.
Où 𝑏= largeur de la pile
𝑘= coefficient de forme
- Pour 𝑓𝑖 :
1) 750KPa au moment où la glace se met en mouvement
2) 450KPa en concomitance avec le niveau le plus élevé que l’on
peut prévoir pendant la période de débâcle
- Pour 𝑘 :
1) 1 pour un avant-bec rectangulaire en plan
2) 0,9 pour un avant-bec des formes demi-cylindriques
- Il s’agit des effets dus aux surcharges. Nous allons exploiter le système
français. L’historique renseigne que le système français a débuté à 1869
par le décret du 15 Juin 1869. Dès 1869 à 1971 il a été révolutionné
8lois
b) Classe de pont
III.4.2.1. Système A
360
𝐴 𝑙 = 2,30 + 𝑙+12 𝐾𝑁/𝑚² 𝑜ù 𝑙=longueur chargée
𝑎1 . 𝐴 𝑙
𝑞 𝑙 = 𝑚𝑎𝑥 𝐾𝑁/𝑚²
4 − 0,002. 𝑙
𝑄 = 𝑛′ . 𝑉. 𝑎2 . 𝑞(𝑙)
𝑉𝑜
Avec 𝑎2 = 𝑉
D’où 𝑄 = 𝑛′ . 𝑉𝑜 . 𝑞(𝑙)
III.4.2.2. système B
a. Sous-système 𝑩𝑪
P P P P
𝑃 𝑃
2 2
avec 𝑃 = 120𝑘𝑁
𝑄 = 𝛿. 𝑏. 𝐵
c. Sous-système Br
NB :
0,4 0,6
𝛿 = 1+𝛼+𝛽 = 1+ +
1 + 0,2. 𝑙 1 + 4 𝐺
𝑆
l’ouvrage dans cette arche ou travée, et S le poids total le plus élévé des
essieux du système 𝐵 𝐵𝐶 qu’il sera possible de placer sur le tablier de
cette arche ou travée.
- Quand il s’agira du tablier d’un pont à fermes latérales, métalliques ou en
BA ou précontraint, et que la couverture de ce tablier sera formée d’une
dalle continue (telle qu’une dalle en BA), la longueur 𝑙 sera la distance
entre axes des appuis sur les fermes, ou la portée de ces dernières si elle
est inférieure à la dite distance, G sera le poids total d’une section de
tablier de longueur 𝑙 et de toute largeur, tous les éléments compris,
chaussée, trottoirs, chapes, couverture longerons, pièces de pont mais à
l’exclusion des éléments des fermes principales, et S le nombre d’essieux
relatif à la longueur 𝑙. Le coefficient de majoration 𝛿 ainsi calculé
s’appliquera à tous les éléments du tablier.
IV.1. INTRODUCTION
𝑃𝑟𝑖𝑥
= 𝑘1 . 𝑙
𝑚²
2ème règle : la solution la plus économique est celle dont le prix de la travée est
égale à celui de la pile plus sa fondation.
En effet, si :
𝑃 = 2𝑃𝐶 + 𝑛 − 1 𝑃𝑝 + 𝑛. 𝑃𝑡
𝑙𝑡 2
Or 𝑃𝑡 = 𝑘. 𝑙² = 𝑘. 𝑛
𝑙²𝑡
⟹ 𝑃 = 2𝑃𝐶 + 𝑛 − 1 𝑃𝑝 + 𝑘.
𝑛
𝜕𝑃 𝑙²𝑡
= 𝑃𝑝 − 𝑘. =0
𝜕𝑛 𝑛²
𝜕𝑃
= 𝑃𝑝 − 𝑃𝑡 = 0
𝜕𝑛
⟹ 𝑃𝑝 = 𝑃𝑡
NB: Il n’y a pas que les données économiques qui déterminent l’économie. Les
relations ci-dessus ne sont valables que quand toutes autres sont
constantes.
a) Le site
b) Le but de la construction
IV.3.2. L’acier
a) Avantage
- La corrosion
- L’entretien permanent : coûteux
- La déformabilité : danger de flambement.
a) Avantages
- Pas d’entretien
- Exécution facile
b) Inconvénients
- Poids, d’où il est utilisé pour les portées faibles mais avec des
fondations massives.
- Fissuration fréquente
- Utilisation obligatoire des échafaudages, des coffrages voire même des
cintres.
a) Avantages
0 10 20 30 40 50 𝑙
𝑃𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝐵𝐴
𝑝𝑟é𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡
𝐴𝑐𝑖𝑒𝑟
𝑃𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝐵𝐴
𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝑝𝑟é𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐵𝑃
𝐴𝑐𝑖𝑒𝑟
NB :
- Lorsque le pont est continu c’est-à-dire hyperstatique, les portées
hyperstatiques économiques 𝑙 sont égales aux portées isostatiques
correspondantes majorées de 50%.
- Pour le pont en bois la portée isostatique 𝑙 est telle que :
𝑙 ≤ 10𝑚 pour les ponts à poutres
l ≤ 60m pour les ponts en treillis.
a) Généralité
- Faible portée : dalle pleine en béton armé car la charge permanente
n’est pas à craindre.
- Portée moyenne : la charge permanente commence à augmenter, il faut
alors une dalle avec trou (BP) ou poutre (BA, BP, acier).
- Grande portée : Poutre en acier, cuissons (BP ou acier) car la charge
permanente devient importante.
b) Béton armé
A exclure quand la portée est trop faible cas le métal est trop cher.
Portée moyenne : poutrelle plus dalle en BA
Grande portée : caissons
a. Portée faible
- Pont cantilever
A hauteur constante
A hauteur variable
𝑙 𝑙
= à
10 7
Câble
(suspent)
Arc
(comprimé)
Tirant (tiré)
e. 𝒍 > 300𝑚
- Le poids propre
- Le passage du convoi
- La surcharge uniformément repartie fixe
- La surcharge uniformément reparties mobiles
𝑃
𝑒
1 2
𝑅1 𝑅2
𝑃 2𝑒 𝑃 2𝑒
𝑅1 = 1+ 𝑒𝑡 𝑅2 = 2−
2 𝑙 2 𝑙
𝑃. 𝑙 𝑎 2
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 1−
2 2𝑙
𝑃. 𝑙
𝑀𝑚𝑎𝑥 =
4
2 3
1. Dalle
2. Longeron
3. Entretoise
4. Poutre principale
Pour le calcul, on considère que la dalle est posée sur les longerons
et les longerons sur les entretoises, celles-ci sur les poutres et les poutres sur
les appuis ; les différents éléments étant considérés comme isostatiques.
- Première hypothèse
I entretoise
O
I poutre principale
Il n’y a pas de lien entre les poutres principales, ainsi, si une force
concentrée P de 2KN est appliquée à la poutre n°3, les flèches et les charges
en 1,2 et 4 sont nulles. Par contre la flèche en 3 n’est pas nulle et sa charge
vaut P=1KN.
- Deuxième hypothèse
I entretoise
∞
I poutre principale
𝑃 𝑛 + 1 − 2𝑖 𝑒
𝑅𝑖𝑗 = 1+
𝑛 𝑛² − 1 𝑑
1 2 3 4
𝑑 𝑑 𝑑
1
𝑒 = 𝑑 + 𝑑 = 1,5𝑑
2
1 3
𝑅𝑖1 = 1 + 5 − 2𝑖
4 5
7
𝑅11 =
10
4
𝑅2.1 =
10
1
𝑅3.1 =
10
−2
𝑅4.1 =
10
7 4 1 2 10
Preuve 𝑃 = Σ𝑅 ⟹ 10 + 10 + 10 − 10 = 10 = 1
2
𝑅32 =
10
1
𝑅42 =
10
𝑅=1
cas
NB: Au lieu d’appliquer la charge au droit des différentes
poutres, on peut l’appliquer à n’importe quelle section de l’axe de l’entretoise.
Le diagramme des lignes d’influences des réactions d’appuis de notre exemple
est le suivant:
−0,2 −0,2
0,1
0,1
0,25 0,25
2
0,4
3
0,4
0,7
4 0,7
a) Moment fléchissant
𝑀
𝑀𝑖 =
𝑛
b) Effort tranchent
𝑉
L’effort tranchant 𝑉𝑖 = 𝑛 . ∆𝑖
𝑑 𝑑 𝑑
−0,2
𝑑1 𝑑2
0,1
0,7
+ 0,1
+
+
0,4
0,4 + 0,1
𝑆2+ = . 3. 𝑑 𝑆2− = 0
2
NB: En pratique, pour simplifier le travail on suppose que la charge mobile
uniforme se répartie équitablement sur toute les poutres.
VI.1. PRINCIPE
NB:
1) Pour la section considérée on doit déterminer l’effort T à gauche et
l’effort T à droite.
2) On peut partir facilement du diagramme de la ligne d’influence des
réactions d’appui pour déterminer la diagramme de la ligne d’influence
des efforts tranchants.
𝑎𝑖 𝑎𝑖+1
𝐸𝑖−1 𝐸𝑖 𝐸𝑖+1
Exercices
Soit un pont de quatre poutres identiques distantes de 2,9m
d’axe en axe. Les entretoises sont distantes de 4,2m. Il a deux bandes de
roulement. Déterminer les efforts de la foule et du convoi sur une entretoise
intermédiaire.
Résolution
4,2𝑚 4,2𝑚
𝐸1 𝐸2
𝐸3
Convoi
Sous système 𝐵𝐶
Première position
𝑃 𝑃
1,5
1
4,2𝑚 4,2𝑚
𝑦 1 2,7
= ⟹𝑦= = 0,64
4,2 − 1,5 4,2 4,2
𝑅 = 𝑃. 𝑦 + 𝑃. 1 = 1,64𝑃
Ou encore
𝑃 𝑃
2,7 1,5
4,2 4,2
2,7
𝑅 = 𝑃 + 𝑃. = 1,64𝑃
4,2
Deuxième position
𝑃 𝑃
0,75 0,75
4,2 4,2
𝑦 1
=
4,2 − 0,75 4,2
3,45
⟹𝑦= = 0,82
4,2
𝑅 = 0,82𝑃 × 2 = 1,64𝑃
𝑅 = 1,64.2. 𝛿
393,6. 𝛿
𝑅= = 98,4𝛿
4
Convoi 𝐵𝑡
4,2 − 1,35
𝑦= = 0,68
4,2
𝑅 = 1,68𝑃. 𝑏. 𝛿
= 1,68.80.0,9. 𝛿
= 120,96. 𝛿
𝑃 𝑃
1,35
4,2 4,2
b) Foule
8,4.1
𝑆= = 4,2
2
4𝐾𝑁
𝑅= = 4,2𝑚 = 16,8𝐾𝑁/𝑚
𝑚2
4,2𝑚 4,2𝑚
2. Moment fléchissant
1 2 3 4
0,7 2,9
0,4 0,3
𝑀 = 0,4.2,9 = 1,6
𝑃 = 1 𝑒𝑛 3 ⟹ 𝑅13 = 0,1
1 4 + 1 − 2.1 𝑒 1 3 𝑒
𝑅1𝑗 = 1+6 . = 1 + 3. .
4 4² − 1 2,9 4 5 2,9
1
= 1 + 0,62𝑒
4
0,87
0,58
𝑑2 𝑑3
𝑑1
0,29 𝑑4
1,16
𝑑1 2,9 − 𝑑1
=
0,87 1,16
= 2,523 − 0,87𝑑1
𝑑1 = 1,24
𝑑2 = 2,9 − 1,24
= 1,66
𝑑4 2,9 − 𝑑4
=
0,58 0,29
𝑑4 = 1,93
0,87.1,24 0,58.1,93
𝑆2− = + = 1,099
2 2
𝑃 = 1 𝑒𝑛 3 ⟹ 𝑒 = −1,45
𝑀2 = 0,725 − 0,298.1,45
= 0,29
Moment dû à la surcharge A
Moment dû au convoi
𝑥1 𝑥4
𝑥3
𝑥2 0,29
𝑥1 1,16
= ⟹ 𝑥1 = 0,181
0,26 1,66
𝑥2 0,29
= ⟹ 𝑥2 = 0,49
3,27 1,93
𝑥3 0,29
= ⟹ 𝑥3 = 0,34
2,27 1,93
𝑥4 0,29
= ⟹ 𝑥4 = 0,04
0,27 1,93
𝑥 + = 1,051
𝑅 = 120,96. 𝛿
𝑀 = 120,96. 𝛿. 1,051
= 127,12. 𝛿. 𝐾𝑁𝑚
1 2 3 4
- Charge unité en 1
2,9 2,9
𝑀0 = 0,7 − 1 . 2,9 + + 0,4. = −0,725
2 2
- Charge unité en 2
𝑅12 = 0,4, 𝑅22 = 0,3, 𝑅32 = 0,2, 𝑅42 = 0,1
- Charge unité en 3
- Charge unité en 3
- Charge unité en 0
1
𝑅10 = 𝑅20 = 𝑅30 = 𝑅40 = = 0,25
4
0,725
1,45 0,725
0,725
- Charge unité en 1
0,9
𝑅11 = 0,7 𝑀𝑂′ = 0,7 − 1 = −0,435
2
- Charge unité en 2
- Charge unité en 3
- Charge unité en 4
- Charge unité en O’
1 4 + 1 − 2.1 2,9 1 18
𝑅10 ′ = 1+4 . = 1+ = 0,55
4 4² − 1 2,9 4 15
0,435 0,29
0,114
0,58
3. L’effort tranchant
𝑅11 = 0,7
𝑅21 = 0,4
𝑅31 = 0,1
𝑅41 = −0,2
- Charge unité en 1
𝑇1 = 0,7
- Charge unité en 2
𝑇1 = 0,4
- Charge unité en 3
𝑇1 = 0,1
- Charge unité en 4
𝑇1 = 0,2
𝑑1
𝑑2
0,1
0,4
0,7
𝑑1 2,9 − 𝑑1
=
0,1 0,2
0,1.2,9
𝑑1 = = 0,96
0,1 + 92
0,2 × 0,96
𝑆1− = = 0,096
2
+
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑅. 2,709 = 16,8.2,709 = 45,511
𝑇max 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑢𝑙𝑒 =
−
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑅. 0,096 = 16,8.0,096 = 1,612
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
𝑑1
𝑥4
𝑥3
𝑥2
𝑥1 0,1
0,4
1. GENERALITE
A. Rôle
Les tablier des ponts reposent en général sur les appuis (pile et
culées) par l’intermédiaire d’appareils d’appui, conçus pour transmettre des
efforts essentiellement verticaux, ou, à la fois des efforts verticaux et des
efforts horizontaux, et de permettre le mouvement de rotation (dû aux charges
d’exploitations ou aux déformations imposées) les appareils d’appui reposent
sur les culées des travées indépendantes, sur les culée et les piles des ponts
continus et leur transmettent les charges supportées par les poutres On
distingue deux sortes d’appareils d’appuis :
-les appareils d’appui fixes qui assurent l’immobilité de la section
qui repose sur aux mais permettent les rotations
-les appareils d’appui mobiles qui permettent à la poutre une
libre dilatation. Ces appareils doivent être simples et tels que la réaction
d’appui mutuelle passe dans l’axe de la section d’appui.
Ils sont constitués par deux plaques en acier moulé l’une fixée à
la culée, l’autre à la poutre et qui devaient glisser l’une sur l’autre .Ce genre
d’appareil n’existent plus car ils fonctionnent mal:
-Si les plaques en contact ont une grande surface, elles ne
transmettent pas les rotations.
-Si les surfaces sont faibles, les forces de frottement sont élevés et
les déplacements se font avec grippage des plaques
-la rouille qui augmente le coefficient de frottement et peut même
empêcher le fonctionnement.
POUTRE
SABOT
SUPERIEUR
ERGOT DE
trou pour boulon SOLIDARISATION
de fixation
sabot inférieur
Pour la distorsion on a :
Distorsion d1 dûe à la variation de longueur ∆𝑙 des poutres
est égal à ∆𝑙 et doit être inférieur à 0,5 e avec e=l’épaisseur
du néoprène.
La distorsion d2 dûe au freinage est donnée par
l’expression.
𝐹.𝑒
d2=𝐺.𝑆
𝐺
𝛼= 𝑎 . ∝𝑡
2 𝑏 ²
∝
Avec ∝𝑡 = 𝑛𝑇 ou ∝ 𝑇 =angle de rotation totale
N=nombre de feuilles
-contrainte de cisaillement dûe à l’effort horizontal
𝜏𝐻 = 𝐺. 𝑡𝑔 𝛾
Avec 𝛾=l’angle de distorsion.
car la poutre étant posée sur deux appuis, chaque appareil d’appui est
influencé par la moitié de la portée.
⇒D1=12.106.2000.40=0,96cm.
d’appui :.
5000 .3,6
d2 = = 1,5𝑐𝑚
10 .1200
Prédimensionnement
a) Types de culées
Type 1
5
3
4
≥ 0,8
1 à 2𝑚
0,4 1𝑚 0,5
0,6 0,5
1
4 à 6𝑚
1. Semelle
2. Mur de front
3. Mur garde-grève
4. Dalle flottante ou dalle de transition
5. Tablier
Type 2
Voile intermédiaire
Mur ou contrefort
Semelle
Type 3
1m
Culée continue
b) Vérification de la stabilité
q=10KN/m2
V
H1
P3
H4
P1
P4 H3
P2
H2
𝑃1 = Poids de la culée
𝑃2 = Poids de terres
𝑃3 = Poids de terres
𝑃4 = Poids de la surcharge
𝐻3 = poussée de terres
𝐹𝑉 . 𝑐𝑜𝑒𝑓 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
≥ 1,5
𝐹𝐻
1. DEFINITION
2. ROLE
3. FORME
Du point de vue
Fut on a les piles avec murs plein ; caissons (voile), colonne avec ou
sans chevêtre.
𝑒𝑝 = 80 à 100𝑐𝑚
0,6 0,4
1𝑚
Cette famille des piles est celles dont les éléments sont de type
poteau. Les poteaux (ou colonnes) peuvent être libres à tête s’ils sont placés
au droit des poutres par l’intermédiaire des appareils d’appui ou liés par un
chevêtre dans le cas contraire.
Lorsque les poteaux sont libres à tête, on les solidarise à pied par
l’intermédiaire d’un voile émergeant du sol d’une hauteur de 1,50m environ.
Au contraire ils sont solidarise en tête par un chevêtre.
80 à 100𝑐𝑚
80 à 100𝑐𝑚
0,4(0,5)
0,6(0,5)
2 à 4m
2 à 4m
Choix de la morphologie,
Répartition à l’intérieur de l’enveloppe générale et recherche des
proportions,
Choix d’une forme,
Eventuellement la recherche des couleurs et de texture. Quand les
conditions mécaniques ne posent pas de problème, la morphologie peut
être choisie sur base des critères économiques ou d’aspect. Le tablier large
pose des problèmes d’aspect les plus délicats car il faut éviter l’effet de
foret produit par un grand nombre de colonnes ou de poteaux rapprochés,
ou, au contraire l’effet de produit par un allongement excessif d’un voile
unique. Concernant la forme, les épaisseurs des éléments sont choisies en
fonction de la hauteur vue de la pile, de l’épaisseur vue du tablier (y
compris la corniche) et de la portée des travées.
4𝐻 + 𝐿
𝐸 𝑚 = 𝑆𝑢𝑝 0,5 𝑚 ; + 0,1 𝑚
100
avec 𝐻 et 𝐿 en mètres.
Dans le pieux 1 : 𝐹1 = 𝑅1
𝑅2 𝑀
Dans le pieux 3 : 𝐹3 = −
2 𝑑
avec 𝑀 = 𝑅. 𝑒
X.1. GENERALITES
𝑓
D’où le surbaissement vaut :2𝑎
2
𝑅−𝑓 + 𝑎² = 𝑅²
𝑎2 + 𝑓 2
=> 𝑅 =
2𝑓
S’il s’agit d’un arc parabolique ou d’un arc elliptique on peut
construire la ligne de l’intrados soit d’une façon précise à partir de l’équation
de la courbe, soit d’une façon approchée en traçant l’arc de cercle qui s’en
approche.
b) Types de voûte
C’est la valeur du surbaissement qui donne le type de voûte.
Type de voute Plein Voûte Voûte Voûte peu Voûte très
cintre surbaissée surbaissée surbaissée surbaisse
surbaissement 1/2 > 1/2 < 1/2 0,30 < 0,15
X.2. LA SUPERSTRUCTURE
b) Le couronnement
C’est la partie supérieure du tympan , il se compose d’une assise
appelée plinthe reposant sur le tympan qui supporte le parapet ou garde
corps. Elle est en pierre de taille, en béton ou en béton armé .Sa hauteur varie
de 0,20 à 0,60 m et sa largeur de 0,80 à 0,60m et sa largeur de 0,80 à 150m
.La partie en vue saillie le long de l’extrades joue le rôle des corniches.
c) Les parapets
Il s’agit des murs à hauteur d’appui servant de garde-corps qui reposent sur
le tympan. Leur utilisation est conteuse car elle oblige une augmentation de la
largeur de l’ouvrage.
a) Epaisseur à la clef.
Formule de CROISETIE-DESNOYERS.
Surbaissement Pont-voutes Pont rail
a) Voutes en plein cintre (est le rayon de
l’intrados)
½ 𝒆𝒐 = 𝟎, 𝟏𝟓 + 𝟎, 𝟏𝟓 𝟐 𝑹 𝒆𝒐 = 𝟎, 𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟏𝟕 𝟐𝑹
b) Voûte en arc de cercle (R est le rayon de
l’intrados
N/4 𝑒𝑜 = 0,15 + 0,15 2𝑅 𝑒𝑜 = 0,20 + 0,17 2𝑅
N/6 𝑒𝑜 = 0,15 + 0,14 2𝑅 𝑒𝑜 = 0,20 + 0,15 2𝑅
N/8 𝑒𝑜 = 0,15 + 0,13 2𝑅 𝑒𝑜 = 0,20 + 0,15 2𝑅
N/10
𝑒𝑜 = 0,15 + 0,12 2𝑅 𝑒𝑜 = 0,20 + 0,14 2𝑅
1/12
𝑒𝑜 = 0,15 + 0,11 2𝑅 𝑒𝑜 = 0,20 + 0,13 2𝑅
C) voute en arc d’ellipse
LR est le rayon de l’arc d’ellipse la même ouverture
et le même surbaissement que l’arc d’ellipse
𝑒𝑜 = 0,15 + 0,15 2𝑅 𝑒𝑜 = 020 + 0,17 2𝑅
Λ M Séjourné conseille de prendre la formule 𝑒1 =
1
λ𝑒𝑜 Avec λ:- Voûte plein autreλ=2
naissances.
𝑒𝑜
𝑒𝑜′ =
𝑠𝑖𝑛𝛼
a) Culées
𝑏 + 0,25 2𝑎 × 0,865 2𝑎
𝐸 = 0,60 + 0,162 2𝑎
𝐻 × 0,25 2𝑎 + 𝑒𝑜
2𝑎 × 𝑏
𝐸 = 0,33 + 0,212 2𝑎
𝐻 × 𝑓 + 𝑒𝑜
b) Piles
On fera une distinction entre les piles basses et les piles hautes.
1 1
𝐸′ = 𝑒
à 𝑑𝑒 2𝑎
8 10𝑒
Si « 𝐻 » = 2,5(2𝑎)
2𝑎
𝐸′ = + 0,04𝐻
10
Si 𝐻 < 2,5(2𝑎)
2𝑎
𝐸′ = + 0,04𝐻
8
Toutefois si la portée (2𝑎) des arches est faible, (2𝑎) < 8𝑚 , il sera
préférable de prendre pour E’, la formule suivante, quelle que soit la hauteur
H de l’ouvrage.
𝐸 ′ = 0,40 + 0,15(2𝑎)
Sommaire
0.1. DEFINITION ........................................................................................................................... 1
0.2. OBJECTIFS DU COURS ........................................................................................................... 1
0.3. CONDITIONS DE REUSSITE .................................................................................................... 1
0.4. PREREQUIS ........................................................................................................................... 2
0.6. CONTENU PREVISIONNEL ..................................................................................................... 2
0.7. ORGNISATION PRATIQUE DU COURS .................................................................................... 3
0.8. ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................. 3
CHAP.I. TERMINOLOGIE,CLASSIFICATION ET ELEMENTS CONSTITUTIFS DE PONT.............................. 4
I.2. CLASSIFICATION .......................................................................................................................... 5
I.3. ELEMENTS CONSTITUTIFS DES PONTS ......................................................................................... 8
I.3.1. Ponts en béton arme ............................................................................................................ 8
I.3.1.1. Le tablier ........................................................................................................................... 8
I.3.1.2. La superstructure .............................................................................................................10
I.3.2. Ponts métalliques ................................................................................................................18
I.3.2.1. Pont à poutres latérales ...................................................................................................18
I.3.2.2. Pont à poutres sous-chaussée ..........................................................................................22
I.3.3. Ponts en maçonnerie ...........................................................................................................24
CHAP II. PROJET SUR LE PONT..............................................................................................................25
II.1. INTRODUCTION.........................................................................................................................25
II.2. RECONNAISSANCE DE LA RIVIERE ET DU TERRAIN .....................................................................25
II.2.1. Reconnaissance de la rivière ...............................................................................................25
II.2.2. Reconnaissance du terrain..................................................................................................30
II.3. ETABLISSEMENT DE L’AVANT-PROJET........................................................................................31
II.4. EXECUTION DU PROJET .............................................................................................................32
II.4.1. Dessins et plans ..................................................................................................................32
II.4.2. Notes de calcul ...................................................................................................................33
CHAP III. EVALUATION DES ACTIONS ...................................................................................................35
III.1. CHARGE PERMANENTE ............................................................................................................35
III.2. ACTIONS D’ORIGINE CLIMATIQUE ............................................................................................36
III.2.1. Actions dues au vent .........................................................................................................36
III.2.2. Actions thermiques............................................................................................................37
III.2.3. Actions dues à la neige ......................................................................................................38
III.3. ACTIONS DUES A EAU ET A LA GLACE .......................................................................................38