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UE : RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX I (RDM I) : 4 crédits (60 heures) ; CM ; TD.

Prérequis : MMC
Enseignant : Dr. Ing Désiré AYANGMA

PROGRAMME

INTRODUCTION GÉNÉRALE

CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE 2 : THÉORIE ET STABILITÉ DES POUTRES
CHAPITRE 3 : CONTRAINTES ET DÉFORMATIONS
CHAPITRE 4 : SOLLICITATIONS SIMPLES
CHAPITRE 5 : ÉTUDES DES POUTRES DROITES ET DES ARCS ISOSTATIQUES
CHAPITRE 6 : INSTABILITÉ DES FORMES : CAS DU FLAMBEMENT
CONCLUSION GÉNÉRALE

ÉVALUATIONS
Contrôle Continu (CC) / 30
Session Normale (SN) / 70
Session de Rattrapage / 100
Références bibliographiques
Cours de Résistance des matériaux, J. Courbon
Théorie élémentaire de la stabilité élastique des poutres, S. Timoshenko
Résistance des matériaux : Théorie développée, S. Timoshenko
Flambement des poutres isostatiques, J. Courbon
Cours de Résistance des matériaux, S. Bensaada
Cours de Résistance des matériaux, Z. Harichane
Introduction à la Mécanique des solides et des structures, M. Del Pedro & J. Botsis
Cours de Dimensionnement des structures, P.A. Boucard
Calcul des barres dans le cas des sollicitations simples, D.C. Alexendru
Cours de Résistance des matériaux de base, N. Bourahla
Engineering mechanics, B.B. Muvdi & J.W. Mc Nabb
Cours de Résistance des matériaux, R. Montagner
Aide-mémoire de Résistance des matériaux, G. Pissarenko & A. Yakovlev
Essential solid mechanics, B.W. Young
Eléments fondamentaux de la Résistance des matériaux, O. Calvet
Statique des solides, O. Rahmani & S. Kebdani
Cours de Résistance des matériaux, J.L. Fanchon
Fondements de la Résistance des matériaux, S. Timoshenko

Année académique 2022 / 2023


INTRODUCTION GÉNÉRALE

La Résistance des Matériaux (RDM) est la discipline charnière qui est au cœur du
dimensionnement dans plusieurs branches des sciences technologiques. Le dimensionnement
fait appel aux calculs qui prévoient le comportement de l’objet dont la conception doit réunir
les meilleures conditions de sécurité, d’économie et d’esthétique.
Etant donné l’évolution technologique du monde, la RDM s’arrime aux exigences du
développement dans les domaines théoriques de la Mécanique des milieux continus (solides),
dans les domaines expérimentaux des sciences et de la technologie des matériaux, ainsi que
dans l’aspect numérique imposé par le progrès rapide de l’Informatique. La RDM doit aussi
répondre à un besoin de plus en plus exigeant d’une ingénierie qui se veut de plus en plus
innovante et performante.
L’objectif de cette première partie du programme de formation de RDM1 pour les
étudiants de 1ére Année BTS (Génie civil, Bâtiment et Travaux publics) est de présenter les
notions fondamentales relatives aux techniques de calculs prévisionnels de résistance de
rigidité ou de stabilité des éléments de structures au détriment d’autres aspects aussi
importants comme l’optimisation et la conception. La RDM est donc globalement réduite à
l’enseignement des méthodes de calcul du comportement des pièces d’une structure de façon
à ce qu’elles résistent en toute sécurité aux efforts / sollicitations prévus.
L’objet de la RDM est l’étude de la stabilité interne, c’est-à-dire la détermination des
contraintes et déformations à l’intérieur de la matière et les déplacements des lignes moyennes
des structures générées. Elle est basée sur les hypothèses simplificatrices vérifiées
expérimentalement. La RDM fait appel à la statique du solide qui est une branche de la
statique étudiant l’équilibre des pièces dans un mécanisme plus ou moins complexe. C’est un
maillon essentiel dans le dimensionnement des systèmes mécaniques réels.
L’objet de la statique d’une structure est d’étudier sa stabilité externe d’une part en
vérifiant qu’elle ne se comporte pas comme un mécanisme, et d’autre part de déterminer les
actions aux appuis et de liaisons.
La statique et la RDM constituent l’outil majeur et indispensable de l’ingénieur
constructeur pour concevoir et réaliser les ouvrages économiques qui ne risquent ni de
rompre, ni de se déformer excessivement sous les actions qui leur sont appliquées.
Ce support de cours de RDM1 est subdivisé en six chapitres. Il est structuré de
manière à fournir à l’étudiant dans un premier temps les bases de la statique afin que ce
dernier puisse maîtriser l’équilibre des systèmes simples, calculer les réactions aux appuis
d’une structure isostatique, rechercher l’équilibre des nœuds d’un système articulé et calculer
les efforts intérieurs dans les barres. Dans un second temps, il sera consacré à la mise en place
des hypothèses fondamentales de la RDM à travers les notions de contraintes et de
déformations ; dans le but de dimensionner de petites structures élémentaires isostatiques face
aux sollicitations simples (traction / compression, torsion, cisaillement, etc.).
« La Rigueur dans le strict respect des méthodes et des procédés est la clé de la
réussite dans tous les métiers »
L’auteur
Dr. Ing Désiré AYANGMA.
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS

Objectif : Donner les éléments fondamentaux de base du support de calculs en RDM.

Sommaire
Introduction
I. ACTIONS MÉCANIQUES – FORCES
II. MOMENTS D’UNE FORCE – MOMENTS D’UN COUPLE DE FORCES /
TORSION
III. TORSEURS
IV. TENSEURS
Conclusion
Introduction
Ce chapitre d’entrée en matière dans le cours de RDM jette les bases fondamentales
qui vont nous permettre de traduire dans les faits l’action des efforts appliqués à un solide
matériel. La connaissance et la manipulation de l’outil vectoriel a alors une place de choix
pour parvenir à formaliser un tel objectif.
I. ACTIONS MÉCANIQUES – FORCES
I.1. Action mécanique
On appelle action mécanique toute cause susceptible de maintenir un corps au repos,
de créer ou de modifier son mouvement, ou de générer une déformation en son sein.
I.2. Force
Une force est une action mécanique qui s’exerce entre plusieurs (au moins deux)
particules élémentaires, pas forcément en contact.
Une force est toujours appliquée en un point (origine), modélisable par l’ensemble
d’un point et d’un vecteur (glisseur).
I.3. Composantes d’une force - Résultante des forces
I.3.1. Composantes d’une force
Dans la plupart des problèmes liés à l’action des forces dites planes ou spatiales, il est
avantageux de toujours décomposer une force suivant deux ou trois axes perpendiculaires.
Chacune des projections orthogonales sur chaque axe est alors appelée composante.
I.3.2. Résultante des forces
Il est toujours possible de remplacer un ensemble de forces agissantes ( ⃑ F i ) sur un
système matériel par une force unique (⃑
F R ¿ qui a les mêmes effets. Elle s’appelle résultante et

F R =∑ ⃑
s’exprime mathématiquement par : ⃑ Fi

NB : Dans un plan ou un espace donné, une force est toujours la résultante de ses
différentes composantes.

I.4. Classification des actions mécaniques


On distingue deux types d’actions mécaniques :
- Les actions mécaniques de contact (liaisons de contact entre solides, pression, etc.)
- Les actions mécaniques à distances (force de pesanteur, électromagnétiques, etc.)
I.4.1. Actions mécaniques de contact (ou surfaciques)
I.4.2. Actions mécaniques de champ (ou volumiques)

I.5. Modélisation des actions mécaniques


L’analyse des actions mécaniques ne peut se faire qu’en faisant usage des modèles de
représentation des actions et de leurs effets sur un système matériel. On distingue deux
modèles pour représenter et étudier les actions mécaniques :
- Le modèle local ;
- Le modèle global.
I.5.1. Modèle local
Ce modèle met en relief l’action et l’effet en tout point de la zone où la force s’exerce
(pression due au contact, contraintes dans les matériaux, déformations dans le solide, etc.)
I.5.2. Modèle global
Ce modèle fait disparaitre l’effet local de l’action mais rend son utilisation pratique et
facile pour l’étude de l’équilibre ou de la dynamique.

I.6. Types de charges et liaisons en Génie Civil


I.6.1. Types de charges
Les actions extérieures qui s’appliquent sur les solides sont toutes différentes d’après
leurs modélisations mathématiques.
Les efforts connus sont ceux qui modélisent : actions du poids propre des éléments de
structure, les actions climatiques, et les actions d’exploitation.
Les efforts inconnus quant à eux sont développés par les liaisons du solide étudié avec
les éléments de transfert des charges. Ces liaisons servent à bloquer certains degrés de liberté
des déplacements dans les solides.
I.6.2. Liaisons et efforts de liaisons
Les liaisons, pour bloquer les déplacements, génèrent des efforts inconnus appelés
efforts de liaison. On distingue parmi elles :
- Les appuis simples (1ddl bloqué) ;
- Les appuis élastiques (1ddl contrôlé) ;
- Les articulations (2ddl bloqués) ;
- Les encastrements (3ddl bloqués).

II. MOMENTS D’UNE FORCE – MOMENTS D’UN COUPLE DE FORCES


/ TORSION
II.1. Moment d’une force
En plus de la possibilité de provoquer un mouvement de translation, une force peut
aussi
faire tourner un corps rigide autour d’un axe fixe non – parallèle à sa ligne d’action et ne
l’interceptant pas. Cette capacité de faire tourner un corps rigide est identique à l’action d’un
moment de cette force par rapport à un axe fixe donné.
II.1.1. Moment d’une force par rapport à un axe fixe
Le moment d’une force par rapport à un axe fixe Δ est proportionnel à l’intensité de
cette force et à son bras de levier (distance perpendiculaire qui sépare l’axe Δ de la ligne
d’action de cette force). On le note : M ⃑F /∆ =F . d
II.1.2. Moment scalaire (algébrique) d’une force par rapport à un point
Considérons un point O donné de l’espace, le moment d’une force par rapport à un
point est proportionnel à l’intensité de cette force et à son bras de levier (distance
perpendiculaire qui sépare le point O de la ligne d’action de cette force). On le note :
M ⃑F /O=± F .d
NB : Le caractère algébrique résulte du sens de rotation préalablement choisi ou imposé.
II.1.3. Moment vectoriel d’une force par rapport à un point
Le moment d’une force est un pseudo-vecteur (vecteur moment). A ce titre, sa
représentation vectorielle est donnée par la relation : M ⃑F /O=⃑
OA ∧ ⃑ F
¿ OA . F . sin (⃑
OA ; ⃑
F ) . n⃑
n⃑ : vecteur unitaire normal au plan formé par les vecteurs O⃑ A et ⃑F.
II.2. Moment d’un couple de forces
II.2.1. Notion de couple de forces
On appelle couple de forces, un ensemble constitué de deux forces telles que :
- Les points d’application sont distincts ;
- Les droites d’action sont parallèles ;
- Les sens sont opposés ;
- Les modules sont égaux.
II.2.2. Expression du moment d’un couple de forces
Considérons un couple de forces (⃑ F1; ⃑F 2) appliquées en deux points distincts A et B ;
et un axe fixe Δ contenu dans le plan médiateur des points A et B. Le moment de ce couple
de forces par rapport à cet axe est donné par la relation : M (⃑
F ;⃑
F )/ Δ=±(F . d + F . d )
1 2 1 1 2 2

d 1 et d 2 sont les bras de levier respectifs des forces ⃑


F 1 et ⃑
F 2 par rapport à l’axe Δ .

II.3. Moment du couple de torsion


Le moment de torsion est un moment résistant ou de rappel qui a tendance à restaurer
la stabilité lorsqu’elle est rompue. Il est proportionnel à la constante de torsion et à l’angle
balayé. On le note : M c =−C . α

III. TORSEURS
III.1. Définition
Le torseur est un outil mathématique qui regroupe en son sein en une seule écriture :
une
force ⃑R appelée résultante, et son moment vectoriel par rapport à un point O quelconque M ⃑R / O
.
Ainsi, le torseur est un système de vecteurs glissants dont le support de l’axe central

est la résultante ⃑
R et son pas le rapport des modules ‖ ‖
M ⃑R / O

R
.

III.1.1. Eléments de réduction d’un torseur en un point A


Considérons un solide S qui subit un ensemble de n forces ⃑ F i appliquées
respectivement aux points Pi de la part du milieu extérieur (∑). Cette action mécanique est
modélisable par le torseur suivant :

{

R (ext → S)=∑ ⃑
⃑ Fi
{⃑
F (ext → S) } A =

M A ( ext → S )=∑ ⃑
⃑ APi ∧ ⃑
Fi

III.1.2. Transport de torseurs


Le torseur d’une action mécanique ⃑ Q exprimé en un point I ; son transport au point K
nécessite le calcul du moment de l’effort au point K à l’aide de la relation ci-dessous :

M K ( Q )=⃑
M I (Q )+ ⃑
KI ∧ ⃑
Q

Démonstration : Considérons I et K deux points d’un solide matériel.


Q au point I est donné par : ⃑
Par définition, le moment de l’effort ⃑ M I (Q) = ⃑ ⃑
IP ∧ Q
Par analogie, au point K on aura aussi : ⃑ M K (Q) = ⃑ ⃑ , or d’après la relation de Charles,
KP ∧ Q
on peut écrire : ⃑KP =⃑ IP . Ce qui conduit alors à l’expression : ⃑
KI + ⃑ M K (Q) = (⃑
KI + ⃑ ⃑.
IP ) ∧ Q
D’où la démonstration : ⃑M K ( Q )=⃑
M I (Q )+ ⃑
KI ∧ ⃑
Q

Remarque : On appelle couple, un torseur dont la résultante est nulle et dont le moment
résultant est indépendant du point de calcul choisi.
III.1.3. Quelques propriétés sur les torseurs
P1 : Nullité d’un torseur
P2 : Equivalence de deux torseurs
P3 : Somme de deux torseurs
III.2. Torseurs et forces
Soit un vecteur ⃑ V et A un point d’application, on appelle glisseur tout couple (A, ⃑
V¿
auquel on peut lui associer un torseur, il en est de même pour un système de glisseurs.
Cette définition permet donc d’associer un torseur à toute force et son point
d’application, ou à tout ensemble de forces et leurs points d’applications.
IV. TENSEURS
IV.1. Définition et types de tenseurs
IV.1.1. Définition
Le tenseur est une représentation mathématique utilisée en MMC pour décrire l’état
des
contraintes et des déformations subies par les actions appliquées à un solide matériel. Le
tenseur des contraintes et le tenseur des déformations sont à cet effet des formalismes utilisés
pour définir et traduire l’état de tension et de déformation en tout point d’un élément de
structure.
IV.1.2. Types de tenseurs
On distingue plusieurs types de tenseurs parmi lesquels :
- Le tenseur d’inertie ;
- Le tenseur des contraintes ;
- Le tenseur des déformations ;
- Le tenseur métrique, etc.
IV.2. Représentation d’un tenseur
En MMC et dans les sciences des matériaux, le tenseur des contraintes et le tenseur
des déformations sont représentés par des « matrices ».
Dans un solide S, la répartition spatiale des contraintes en tout point M est donnée
par :

( )
σ xx τ xy τ xz
σ ( M )= τ yx σ yy τ yz
τ zx τ zy σ zz
σ ii : contraintes dues aux efforts normaux (contraintes normales) ;
τ ij : contraintes dues aux efforts tranchants (contraintes tangentielles).

Théorème généralisé de Huygens : Le passage d’une matrice d’inertie définie en G (a, b, c),
centre de masse d’un solide S, à la matrice d’inertie en un point A situé sur un axe D ne
passant pas par son centre de gravité G s’écrit sous la forme tensorielle :

( )
b2 +c 2 −a . b −a . c
I D ( A , S )=I ∆ ( G , S )+ m. −a . b a2+ c 2 −b . c .
2 2
−a .c −b . c a +b
Cas particulier :

( )
b2 +c 2 0 0
I D ( A , S )=I ∆ ( G , S )+ m. 0 2
a +c
2
0
2 2
0 0 a +b

Remarques
R1 : Un solide matériel sera en équilibre ssi les contraintes tangentielles situées de part et
d’autre de la diagonale sont égales.
R2 : D’après la loi de Hooke, la relation qui lie le tenseur des contraintes et le tenseur des
déformations est écrite sous la forme : σ ( M )=C :ε (M ); où C : est le tenseur des rigidités.

Attention ! Le tenseur n’est pas une matrice au sens propre du terme, car cette
représentation ne découle pas d’une transformation rigoureuse dans un endomorphisme de
dimension 3.

Conclusion
La réduction d’un système de forces en un point consiste à remplacer ce système par
un système de forces équivalent au point de vue statique. La réduction a souvent un objectif
simplificateur.
La notion de force permet d’exprimer l’action qu’exerce un corps sur un autre. Elle
prend un sens unique s’il y a un récepteur. Elle se rapporte toujours au corps sur lequel elle
agit ; elle est à ce titre le résultat d’une action mécanique. On entend par action mécanique,
toute cause sollicitant une construction axiale, plane ou spatiale.
Ainsi, les définitions, les modélisations, et les expressions données dans ce chapitre
introductif visent à faciliter le travail sur les systèmes de forces et notamment sur les systèmes
de forces en équilibre.

CHAPITRE 2 : THÉORIE ET STABILITÉ DES POUTRES

Objectif : Construire le diagramme des efforts internes dans une poutre isostatique
Sommaire
Introduction
I. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DES SECTIONS PLANES
II. THÉORIE SUR LES POUTRES : ÉTUDE DES EFFORTS INTERNES
III. STABILITÉ DES POUTRES ISOSTATIQUES ET TREILLIS ARTICULÉS
IV. DIAGRAMME DES EFFORTS INTERNES DANS UNE POUTRE ISO
Conclusion

Introduction
Pour une sollicitation donnée (traction ou compression simple), seule l’aire A de la
section droite est nécessaire pour étudier ou vérifier la résistance d’une poutre. Pour toutes les
autres sollicitations (flexion et torsion), la forme et les dimensions de la section droite de la
poutre jouent un rôle prépondérant sur le comportement face aux sollicitations.

I. CARACTÉRISTIQUES GÉOMETRIQUES DES SECTIONS PLANES


I.1. Aire d’une section plane
I.1.a. Définition et expression

L’aire A d’une section plane ou d’un domaine Ω est définie par l’intégrale : A=∫ dA

Considérons une poutre dont la section droite est triangulaire rectangle appuyée sur b
et

( ) x
de hauteur h. La surface élémentaire est définie telle que : dA=h 1− dx . L’aire A de la
b
❑ b

section de cette poutre est donnée par la relation : A=∫ dA=∫ h (1− ) dx=
x hb
Ω 0 b 2
Remarque : Si le domaine Ω est composé, il faut le décomposer en sections usuelles, et l’aire

A de la section est alors calculée comme : A=∑ A i

I.2. Moment statique


I.2.a. Définition et expression
Le moment statique S d’une section plane par rapport à un axe Ox ou Oy est donné par
❑ ❑

les expressions suivantes : S x =∫ ydA et S y =∫ xdA .


Ω Ω

a
()
Remarque : En faisant une translation des axes suivant le vecteur u⃑ , le moment statique
b
par rapport à Ox’ ou Oy’ est donné par les expressions : S x' =S x +b . A et S y ' =S y + a . A

I.3. Centre de gravité


I.3.a. Définition et expression
Le centre de gravité d’une section plane est le point G tels que le moment statique de
la section plane par rapport à n’importe quel axe passant par le point G est nul. C’est aussi le
point d’intersection de deux axes centraux. (On appelle axe central, l’axe pour lequel le
S S
moment statique issu de la translation est nul). On alors : x G= y et y G = x
A A
Remarque : Pour une section composée donnée, les coordonnées du centre de gravité sont
données par les expressions : S x =∑ y Gi A i et S y =∑ xGi Ai

I.4. Moment d’inertie (quadratique)


I.4.a. Définition et expression
On définit le moment quadratique d’une section plane comme étant le degré
résistance de cette section plane aux efforts extérieurs appliqués, en tenant compte de sa

forme. Le moment quadratique par rapport aux axes Ox ou Oy est donné : I xx=∫ y dA et
2



I yy=∫ x 2 dA .

Remarque : Le moment quadratique centrifuge (produit d’inertie) de la section plane par


rapport au système d’axes est donné par la relation : I xy =∫ xy dA .


I.4.b. Moment quadratique polaire


Considérons une section plane définie telle que : {x=r . cosθ
y =r . sinθ

Le moment quadratique polaire est donné par la relation : I P =∫ r dA = I xx + I yy


2

I.4.c. Variations du moment quadratique


 Translation des axes
2
I x ' x ' =I xx +2 b S x +b A
Remarque : Si le point O coïncide avec le point G centre de gravité, alors S x =S y =0
 Théorème de Huygens
Enoncé : Le moment quadratique d’une section plane par rapport à un axe quelconque D
est égal au moment quadratique de la section plane par rapport à l’axe ∆ passant par son
centre de gravité G et parallèle à D augmenté du produit de l’aire A de la section plane par
le carré de la distance d entre les deux axes.
2
I D =I ∆ G +d A
Démonstration : Il suffit de considérer D et ∆ deux axes parallèles tels que : D=t u⃑ (∆)
et ∆ passant par G.
 Rotation des axes
Soit Ω un domaine plan de section d’aire A, ses moments quadratiques dans le
système
d’axes xOy sont connus. On se propose de calculer les moments quadratiques de la section
plane d’aire A dans le système d’axes uOv qui fait un angle θ avec le système d’axes xOy.
La matrice de passage qui lie les deux systèmes de coordonnées est donnée par la
❑ ❑

relation :() (
u = cosθ sinθ . x
v −sinθ cosθ y )( )
. I uu=∫ v 2 dA et I vv =∫ u 2 dA .
Ω Ω

I + I
Remarque : uu vv xx yy P =I + I =I
I.4.d. Tenseur d’inertie
Dans un solide S, la répartition spatiale des moments quadratiques en tout point M du
domaine Ω est donnée par :

( )
I xx I xy I xz
I ( M )= I yx I yy I yz
I zx I zy I zz
I ii : moments quadratiques des axes centraux principaux ;
I ij : moments quadratiques centrifuges.
I.5. Moment de résistance
I.5.a. Définition et expression
Le moment de résistance d’une section plane est le rapport entre le moment
min I xx
quadratique axial et la distance la plus éloignée de cet axe. On les note : W x = max et
y
min I yy
W y = max
x
I.6. Rayon de giration
I.6.a. Définition et expression
Le rayon de giration d’une section plane d’aire A selon les axes Ox et Oy est donné

par la relation : i x =
√ Ix
A
et i y =
√ Iy
A

II. THÉORIE SUR LES POUTRES : ÉTUDE DES EFFORTS INTERNES


On appelle forces extérieures ou charges, les forces connues appliquées sur une
Structure donnée. Suivant le cas, ces charges peuvent être réparties avec une densité donnée
de volume ou concentrées en un certain nombre de points (linéique ou surfacique). Dans cette
catégorie de forces extérieures figurent aussi les réactions aux appuis.

II.1. Définition et types de poutres


II.1.a. Définition
Une poutre est un élément de structure (horizontal ou oblique) dans le bâtiment ou
dans
les ouvrages d’art de GC qui transmet les charges au sol support par l’intermédiaire des
poteaux et des semelles.
II.1.b. Types de poutres
En fonction de la forme des sections planes, on distingue plusieurs types de poutres
parmi lesquels :
II.2. Efforts internes
Sous l’effet des charges, les forces entre les particules d’un corps en équilibre varient.
En RDM, on appelle cette variation de forces, efforts internes.
II.2.a. Effort normal
La composante N de la résultante F des forces représente la somme des projections de
toutes les forces intérieures agissant suivant la normale de la section plane ou suivant l’axe
longitudinal de l’élément de structure. L’effort normal provoque une déformation
longitudinale de l’élément. N est compté positivement par convention si elle agit en traction,
et négatif dans le sens contraire.
II.2.b. Efforts tranchants
Les forces transversales T y et T z sont les sommes des projections de toutes les forces
intérieures dans la section plane sur les axes centraux principaux de cette dernière. Ces efforts
tranchants provoquent le cisaillement des bords de la section plane respectivement dans la
direction des axes Oy et Oz. Le sens de T sur le plan est positif par convention quand il tend à
faire tourner un élément entre deux sections dans le sens des aiguilles d’une montre.
II.2.c. Moments fléchissants
Les composantes M y et M z du vecteur moment résultant représentent les sommes des
moments de toutes les forces intérieures dans la section plane, par rapport aux axes d’inertie
principaux de cette dernière suivant Oy et Oz respectivement. Le sens positif des moments
fléchissants dans le plan qui par convention tend les fibres inférieures et comprime les fibres
supérieures de la section plane.
II.2.d. Moment de torsion
Le moment de torsion M t est la somme des moments de toutes les forces intérieures
dans la section plane par rapport à l’axe Ox de la barre. Le moment de torsion est positif par
convention lorsqu’il tend à faire tourner la section plane dans le sens inverse des aiguilles
d’une montre, en regardant la section plane du côté de la normale extérieure.
III. STABILITÉ DES POUTRES ISO ET TREILLIS ARTICULÉS
La stabilité d’un élément de structure caractérise son état qui ne peut être modifié sans
apport extérieur (efforts, sollicitations, déplacements, énergie, etc…). C’est en d’autres termes
la qualité de ce qui tend à conserver sa position d’équilibre.
III.1. Niveaux de stabilité des poutres
En RDM, la stabilité d’une structure est garantie de manière globale par les conditions

générales d’équilibre (statique : ∑ ⃑
F ext = ⃑0 et ∑ M ⃑F ext
/∆ =0 ). En fonction du nombre de

barres (n) et du degré de liberté des liaisons (v), on distingue trois niveaux de stabilité à
savoir :
III.1.a. Isostatique
III.1.b. Hyperstatique
III.1.c. Hypostatique
NB : Seules les structures isostatiques feront l’objet d’une étude dans le cadre de ce cours.

III.2. Stabilité des treillis articulés


III.2.a. Définition
On appelle treillis, un assemblage de barres articulées entre elles de manière à ce que
chacune des barres ne soit sollicitée qu’en traction ou compression simple.
III.2.b. Méthodes d’étude de la stabilité

IV. DIAGRAMME DES EFFORTS INTERNES DANS UNE POUTRE


Dans la théorie des poutres, les diagrammes des efforts intérieurs désignent le tracé
des
efforts subis par la poutre en fonction de la position le long de cette dernière. Les principaux
diagrammes des efforts intérieurs sont ceux de l’effort normal N, de l’effort tranchant T, et
du moment fléchissant M. L’exploitation rigoureuse de ces diagrammes en béton armé est
utilisée pour garantir la stabilité et la sécurité des ouvrages de BTP.
IV.1. Méthode de sections (ou de coupures)

Conclusion
Compte tenu du rôle prépondérant assigné à la poutre dans la construction des
ouvrages
de BTP, et aux treillis articulés dans les constructions métalliques, il est impérieux de
s’approprier tous les concepts qui concourent à la stabilité de ces éléments de structure.
Les lois de la statique, et la construction minutieuse des efforts internes sont les outils
dont l’exploitation rigoureuse sont les gages de stabilité et de sécurité des ouvrages de BTP.
CHAPITRE 3 : CONTRAINTES ET DÉFORMATIONS
Objectif : Vérifier que les contraintes engendrées par les sollicitations extérieures ne
dépassent pas la valeur limite de la contrainte admissible par le matériau.

Sommaire
Introduction
I. NOTION DE CONTRAINTE
II. NOTION DE DÉFORMATION
Conclusion
Introduction
L’objet du présent chapitre est l’étude des effets des charges sur les éléments de
structure
des matériaux auxquels elles sont appliquées, en termes de contraintes et de déformations. Ces
dernières constituent l’outil principal de mesure de la résistance et de la rigidité de ces
éléments, bref d’évaluer la « tension » au sein du matériau. En d’autres termes contraintes et
déformations sont des quantités de base d’appréciation de l’état et du comportement des
éléments de structure des matériaux sous l’effet des charges.
Les définitions des notions de contraintes et de déformations seront d’abord
présentées, ensuite les différents états de contraintes seront examinés. Les procédés de
transformation (translation et rotation) des contraintes et des déformations seront énoncés.
Finalement les relations entre les efforts et les contraintes d’une part, et d’autre part entre ces
dernières et les déformations seront aussi établies.

I. NOTION DE CONTRAINTE
I.1. Définition
Dans les sciences des matériaux, la contrainte est par définition une grandeur qui
caractérise l’action engendrée par un effort ou une charge par unité de surface qui s’exerce
dans le matériau.
∆ Q(M )
p ( M )= lim
∆ S →0 ∆S
En fonction de la direction de l’effort, on distingue deux types de contraintes :
N (M )
- Contraintes normales : σ ( M )= ,
S
T (M )
- Contraintes tangentielles : τ ( M )= .
S
Expérimentalement, on a défini pour chaque matériau une contrainte limite admissible
au-delà de laquelle la pièce ou le matériau subit des détériorations de ses caractéristiques
mécaniques, dimensionnelles, voire une rupture. Le calcul de la résistance des matériaux
consiste alors à vérifier que les contraintes engendrées par les sollicitations extérieures ne
dépassent pas la contrainte limite admissible par le matériau. Le calcul des contraintes sert
alors à évaluer la « tension » dans la matière.

I.2. Etat de contrainte autour d’un point


L’état de contrainte autour d’un point M quelconque est l’étude de cette contrainte
pour
toutes les orientations de l’élément de surface unitaire ds se trouvant dans un endroit précis de
la section donnée.
I.2.a. Equations de transformation de l’état de contrainte linéaire
Considérons une barre sollicitée en traction simple. La contrainte normale qui se
N
développe dans la section S est donnée par : σ = .
S
L’état de contrainte dans un plan quelconque Sα dont la normale extérieure n α coupe
N N . cosα
l’axe σ sous un angle α , la contrainte totale est donnée par : pα = = =σ . cosα .
Sα S
Les contraintes normales et tangentielles dans la section Sα sont données par :

{
σ α = p α . cosα=σ . cos 2 α ;
σ
τ α = p α . sinα = . sin ( 2 α ) .
2
Etude de l’orientation des contraintes :
- pour α =0 on a : σ 0=σ max=σ et τ 0=0
π σ
- pour α = on a : τ max=
4 2
I.2.b. Equation de l’état de contrainte plan
Les contraintes suivant une direction α par rapport aux axes x et y sont données par :

{
σ x + σ y σ x −σ y
σ α= + . cos ⁡(2 α )+τ xy .sin ⁡(2 α )
2 2
σ +σ σ −σ y
σ π= x y− x . cos ( 2 α )−τ xy . sin ⁡(2 α )
α+
2
2 2
σ x −σ y
τ α= . sin ( 2 α )+ τ xy . cos ⁡(2 α )
2
I.2.c. Les contraintes principales
En faisant varier l’angle α , les contraintes normales et tangentielles varient aussi. Pour
des raisons particulières de résistance, les valeurs maximales sont d’une grande utilité.
d σα 2. τ xy
=0 implique tan ( 2 α 0 )=
dα σ x −σ y
Pour tous les axes principaux on a : τ xy =0.

I.3. Cercle de Mohr pour les contraintes


De l’expression ci-dessus, on peut généraliser l’écriture :

{
σ x −σ y
cos ( 2 α )=
2R
où : R est le rayon du cercle de Mohr.
τ xy
sin ( 2 α )=
R

I.4. Représentation tensorielle des contraintes


Dans un solide S, la répartition spatiale des contraintes en tout point M est donnée
par :

( )
σ xx τ xy τ xz
( )
σ M = τ yx σ yy τ yz
τ zx τ zy σ zz
σ ii : contraintes dues aux efforts normaux (contraintes normales) ;
τ ij : contraintes dues aux efforts tranchants (contraintes tangentielles).
II. NOTION DE DEFORMATION
II.1. Définition
En s’appuyant sur les principes qui régissent les sciences matériaux, la déformation
est
un changement de forme ou une variation dimensionnelle résultant de l’action d’un effort ou
d’une charge sur un objet.
En fonction du comportement mécanique du matériau, on distingue deux types de
déformations à savoir : les déformations élastiques et les déformations plastiques.
I.1.a. Déformation élastique
Une déformation est dite élastique lorsque le solide reprend sa forme initiale après
arrêt de l’action des forces auxquelles il est soumis.
Aucun matériau n’est parfaitement élastique. Généralement la déformation est
élastique pour les efforts suffisamment faibles, puis devient plastique à partir d’un certain
seuil de contrainte appelé limite / seuil d’élasticité noté σ e.
NB : La limite d’élasticité est une contrainte caractéristique mécanique du matériau. Elle ne
dépend ni des dimensions de la pièce, ni des sollicitations qui lui sont appliquées.
I.1.b. Déformation plastique
Une déformation est dite plastique lorsque le solide reste déformé après arrêt de
l’action des forces qui s’exercent sur lui.
II.2. Etat de déformation
II.2.a. Equations de transformation des déformations
II.3. Déformations : extensiométrie électrique

III. RELATION ENTRE CONTRAINTES ET DEFORMATIONS


Considérons une barre parallélépipédique constituée d’un matériau homogène et
isotrope, sollicitée par des forces axiales. En supposant l’hypothèse de Navier-Bernoulli (les
sections planes et perpendiculaires à la ligne moyenne avant la déformation demeurent
droites après la déformation) valable, alors toutes les fibres d’un élément de longueur L
∆L
s’allongent d’une longueur ∆ L et leurs allongements relatifs ε sont définis par : ε = =Cte.
L
La relation contrainte – déformation est définie par la loi de Hooke qui traduit dans
son comportement élastique la dépendance linéaire des déformations par rapport aux
contraintes :
σ N
ε= = ou σ=E . ε
E E. S
où : E est le module d’élasticité de Young (propre à chaque matériau)
Etant donné que la contrainte σ x conduit à l’apparition de la déformation relative ε x , il
en est de même pour la contrainte tangentielle τ xy qui engendre la déformation relative γ xy. Si
l’on considère maintenant un élément de volume unitaire soumis à l’action de la contrainte τ xy
, le déplacement de la facette x le long de l’axe y provoque une distorsion des facettes z,
faisant ainsi varier l’angle droit de γ xy.
La relation entre la contrainte tangentielle τ xy et la déformation relative γ xy est
exprimée dans le comportement élastique du matériau par la loi de Hooke pour le cisaillement
τ
par : γ xy = xy ou τ xy =G . γ xy où : G est le module d’élasticité transversal.
G
III.1. Loi de Hooke généralisée
La loi de Hooke généralisée dans le comportement élastique du matériau traduit les
relations linéaires entre les contraintes et les déformations dans le cas tridimensionnel. La
déformation relative suivant chaque axe est la somme de la déformation relative due à la
contrainte suivant cet axe et celles provoquées par les contraintes selon les deux autres axes

{
1. [ σ x −ν .(σ y + σ z) ]
εx=
E
1. [ σ y −ν .(σ x +σ z ) ]
perpendiculaires. D’où : ε y = où : ν est le coefficient de Poisson.
E
1. [ σ z −ν .(σ x +σ y ) ]
εz =
E
La variation relative du volume total de la plaque dans l’espace tridimensionnel est
∆V
donnée par la relation : =ε x +ε y + ε z .
V
Par ailleurs tout allongement relatif entraine une variation de température dans le
matériau selon la loi : L=L0 ( 1+α ∆ T ) . D’où : ε =α ∆ T
NB : Il faut noter que les contraintes tangentielles ne provoquent qu’une seule distorsion
τ
angulaire : γ xy = xy .
G
Ces équations représentent la loi de Hooke généralisée caractérisée par les constantes
élastiques E, G et ν . Un matériau homogène élastique, isotrope est complètement défini par E
E
et ν car il existe une relation entre les trois coefficients qui est définie par : G=
2.(1+ ν)
NB : Le module de Young est un coefficient qui caractérise la rigidité mécanique du
matériau. Il représente par ailleurs sa capacité à s’opposer à la déformation.
III.2. Applications
Considérons la barre cylindrique en acier de longueur L sollicitée en traction simple
schématisée par la figure-dessous :
1. Calculer les contraintes axiales au niveau de chaque section.
2. En déduire l’allongement total de la barre et les allongements relatifs sur chaque
section engendrée par ces contraintes.

Une plaque parallélépipédique (Lxbxh) en acier 800x400x20mm3 est sollicitée


exclusivement par des contraintes normales.
Les allongements relatifs engendrés par ces contraintes principales sur chaque axe sont
donnés par : ε x =3 , 27.10−4 ;ε y =−1 , 80.10−4 et ε z =−6 , 30.10−5.
Données numériques utiles requises : E = 2.105MPa ; ν=0 , 30 et α =12. 10−12 /℃.
1. Déterminer la variation du volume de cette plaque.
2. Calculer les contraintes principales, puis écrire son tenseur.
3. En déduire le module de la force axiale qui engendrerait la compression simple de la
plaque sur toute sa longueur.
4. On suppose les allongements relatifs (uniformes) quel que soit la direction, égaux à
−4
ε =3 , 27.10 .
Calculer la variation de température supposée constante dans cette plaque.
5. Qu’adviendrait-il pour le cas d’une tige cylindrique ?

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