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M.M.

C (sommaire)
TAGHI

LE ROLE DE MMC

La mécanique des milieux continus (M.M.C) permet de connaitre l’évolution des milieux (gazeux,
liquide ou solide) en fonction des efforts extérieurs appliqués sur eux, mais elle s’assure aussi que le
domaine sera suffisamment résistant et que la durée de vie initialement prévue sera respectée. Les
calculs de dimensionnement passent par la connaissance des déformations et la répartition des
efforts à l’intérieur du domaine étudié, qui se diffère des milieux indéformables. Ceci conduit à la
notion des contraintes que nous allons démontrer ultérieurement son utilité pour valider la bonne
tenue du système.

Après avoir suivi cet enseignement, les futurs ingénieurs seront en capacité de comprendre et
d’appliquer les formules utilisées dans les codes de calculs de structure, pour dimensionner des
éléments simples en travaillant dans le domaine élastique et même au-delà.

Vue l’importance de ce module en génie civil, les futurs ingénieurs doivent commencer à prédire une
solution approchée d’un problème bien posé. Une fois les bases de M.M.C sont bien acquises; les
modules pratiques qui suivent; comme R.D.M, Calcul des structures, Béton armé, Charpentes
métalliques…; seront plus faciles à maitriser.

Au départ, on imagine que ce module est trop compliqué au niveau de la compréhension, comme
exemple, de ne pas avoir la solution directement à partir des calculs. Mais généralement, cette
dernière est presque impossible de l’avoir exacte mathématiquement parlant.

Pour mieux faciliter la compréhension de ce module, les connaissances en mathématique et


mécanique du solide indéformable (statique et dynamique) sont primordiales : algèbre linéaire,
analyse vectorielle, équations différentielles du second ordre…A cet effet, le chapitre I se base sur des
notions mathématiques et physiques qui vont nous permettre à manipuler les formules écrites d’une
façon simple.

La M.M.C propose plusieurs méthodes de résolution. Tout dépend de la nature du problème à étudier
(conditions limites, la géométrie du système, les axes de symétries géométriques et mécanique...).
Elle s’appuie sur des principes ou des lois qu’ils seront traités dans les chapitres. Toute méthode
découlera une solution approchée qui se voisine à la solution exacte confirmée par des tests aux
laboratoires.

Comme les milieux se déforment à cause de la présence des efforts extérieurs, l’étude s’effectue
localement qui se diffère de l’étude des milieux indéformables. Pour cause, chaque point matériel (CH
II) se déplace et se déforme différemment des autres points, sous effet des efforts intérieurs qui
agissent sur la frontière de ce point. Ainsi, pour chaque point matériel, nous devons trouver ses
déplacements, ses déformations et ses efforts intérieurs (les inconnus du problème). Afin de
parvenir, nous choisissons un des deux méthodes (méthode des déplacements ou méthode des forces
CH IV) ; tout dépend du type de problème.

Malheureusement pour trouver ces efforts intérieurs de ce point ; est très compliqué. Du fait, ils
dépendent de l’orientation de chaque facette qui l’entoure. Donc, l’introduction du tenseur des
contraintes citée auparavant, est imposée pour faciliter la résolution. Ce tenseur et les forces
surfaciques (intérieures) sont liés par le vecteur normal à la facette (chapitre II). Ce chapitre va nous

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permettre à trouver la loi fondamentale de la dynamique écrite localement en fonction des


contraintes au lieu des forces intérieures.

Par contre le chapitre qui suit, rétablira les relations de comptabilité linéarisées entre les
déformations et les déplacements.

Comme différents matériaux présentent des réponses différentes aux sollicitations. Les équations
constitutives (la loi de comportement) qui décrivent le comportement des matériaux doivent d’une
part obéir à certains principes généraux et d’autre part, refléter la diversité du comportement réel de
ces matériaux, le chapitre IV détaillera ceci mais en s’intéressant en particulier, aux milieux
homogènes, isotropes, élastiques linéaires et petites déformations (E.L.H.I, h.p.p).

Une fois les équations obtenues via les chapitres précédents, le chapitre V nous conduit à avoir des
équations différentielles tant souhaitées, écrites soit en fonction des déplacements (Equations de
NAVIER) ou soit en fonction des contraintes (Equations de BELTRAMI). Le premier cas est flexible, du
fait, une fois les déplacements sont prédits, il suffit de vérifier Navier et ensuite découler les
déformations et à la fin les contraintes. Par contre le deuxième cas, même les contraintes sont
trouvées, nous devons passer par plusieurs étapes (satisfaire la loi fondamentale de la dynamiques,
les équations de compatibilités et intégrer ces dernières pour trouver les déplacements).

Alors à la fin, nous pourrons facilement trouver toute force surfacique de chaque facette (vecteur de
contraintes) grâce aux cercles de MOHR (Chapitre VI). Ces cercles nous permettent d’envisager si
notre système est encore dans l’état élastique ou il a perdu sa rigidité initiale. Mais le plus
intéressant, ils vont nous aider à dimensionner le domaine grâce aux charges critiques données
dépendant de la nature du matériau.

Donc il nous suffit de trouver la solution de chaque type de chargement (traction-compression,


torsion et flexion…………). Comme prononcé antérieurement, les chapitres (VII, VIII et CH IX) vont
s’appuyer sur des principes ou des lois afin d’établir la solution.

Malheureusement, la loi fondamentale de la dynamique est insuffisante pour trouver la solution pour
des problèmes compliqués (élasticité non linéaire, grands déplacements, plasticité...). Dans ces cas-là,
la méthode numérique s’intervient ; qui est issue de la méthode énergétique (Ch. X).

L’intérêt de l’étude au-delà du domaine élastique, surtout pour les gros ouvrages, émane à optimiser
le dimensionnement de la structure. Le gain au niveau de la quantité des matériaux sera
considérable si on approche l’étude au comportement réel du système. Mais, cette étude nécessite
recourt à la méthode numérique qui peut nous résoudre le problème, du fait, plusieurs paramètres
non linéaires interviennent dans les équations dont il est difficile à trouver la solution
analytiquement. Comme à l’heure actuelle, nous nous disposons pas mal des logiciels qui nous
permettent à trouver les inconnus du problème dans le cas même de non linéarité, pourquoi alors, se
limiter au domaine élastique, qui nous amène à sur dimensionner les ossatures de notre structure
(CH. XI).

En résumé, ce manuel est un outil de travail, accessible à tout étudiant – ingénieur et à tout étudiant
du master en mécanique. Il est plus simplifié, contenant des ingrédients nécessaires, une fois abordés
les modules pratiques. Par contre, d’autres ouvrages sont plus détaillés et en plus, ils traitent la non
linéarité, grands déplacements, dynamique, anisotropie…Surtout, ils sont destinés aux pré-
doctorants.

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LES OUTILS DE SOUTIEN

• MMC. GERMAIN P. Paris, Masson, 1973

• MMC. DUVAUT G. Paris, Masson, 1990

• Mécanique de l’ingénieur II. BAMBERGER Y. Paris, Hermann, 1981

• Cours d’élasticité. BELLET D. et BARRAU J.J. Cepadues-Éditions, 1990

LA TABLE DES MATIÈRES

I. Rappels et compléments mathématiques

II. Lois fondamentales

III. Déformations des milieux continus

IV. Loi de comportement

V. Équations générales et théorèmes généraux

VI. Propriétés locales du tenseur des contraintes

VII. Torsion et flexion

VIII. Problèmes plans

IX. Théorie des plaques

X. Principes énergétiques

XI. Critères de plasticité

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