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Introduction
Introduction
Introduction
La modélisation est d’une manière générale la
représentation d’un problème physique par des équations
mathématiques.
Modèle Modèle
Modèle Modèle
mathématique Algébrique
physique informatique
(continu) (numérique)
Algorithme
Réalité physique EDP équation matricielle
informatique
Première partie I : Introduction générale à la
Modélisation par éléments finis.
Les sources d’erreurs :
Sources
d’erreurs
Structure
Thermique
Fluide
c) élasticité tridimensionnelle :
solution numérique (EF)
Première partie I : Introduction générale à la
Modélisation par éléments finis.
En résumé,
les questions essentielles auxquelles l’ingénieur
devra répondre s’il veut effectuer une analyse par un
modèle numérique dans de bonnes conditions, sont
les suivantes :
Mécanique
Dans le cas d’un milieu déformable, deux choses importantes vont changer :
la position du milieu n’est plus définie par deux vecteurs mais par une
infinité de vecteurs (on parle alors de champ de vecteurs) : il faut connaitre
à tout instant la position de chaque point matériel ;
la position n’étant plus définie par deux vecteurs mais une infinité de
vecteurs, les deux équations que donnent le principe fondamental pour les
solides indéformables ne vont plus suffirent.
=0
Première partie I : Introduction générale à la
Modélisation par éléments finis.
III. Problèmes Dynamiques?
Ce domaine concerne principalement celui de la vibration
des structures.
2) Approximation nodale
Résistance :
La pièce ou structure doit pouvoir supporter et transmettre
les charges externes qui lui sont imposées :
Rigidité :
La pièce ou structure ne doit pas subir de déformation
excessive lorsqu’elle est sollicitée :
Stabilité :
Un léger changement des conditions extérieures ne doit
pas conduire à une réponse catastrophique de la pièce ou
de la structure :
Endurance :
La pièce ou structure soumise à un chargement cyclique
(répété) doit pouvoir sans rupture supporter un nombre
important de cycles :
Exemple :
Ainsi :
==
==
II. Cinématique d’un milieu continu
A. Description Lagrangienne du mouvement ( solides)
Vecteur vitesse :
𝒅⃗𝑶 𝑴𝒐
⃗
𝑽 (𝑴 , 𝒕)=
𝒅𝒕
Dans une base cartésienne orthonormée, ses composantes
sont :
𝒅 𝜱𝒊 𝝏 𝜱𝒊
𝒗 𝒊= ( 𝑿 𝑱 , 𝐭 )= ( 𝑿 𝑱 ,𝒕)
𝒅𝒕 𝝏𝒕
Vecteur Accélération :
⃗ 𝟐⃗
𝒅 𝑽 (𝑴 , 𝒕) 𝒅 𝑶𝑴 𝒕
⃗
𝜸 (𝑴 , 𝒕)= =
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝟐
𝒅𝟐 𝜱 𝒊 𝝏 𝜱𝒊
𝜸 𝒊= 𝟐 ( 𝑿 𝑱 , 𝐭 )= 𝟐 ( 𝑿 𝑱 ,𝒕)
𝒅𝒕 𝝏𝒕
Exemple : déformation d’une balle de tennis
Vecteur déplacement :
Vecteur déplacement :
=
II. Cinématique d’un milieu continu
B. Description Eulérienne du mouvement ( fluides)
Vecteur vitesse :
𝒅⃗𝑶 𝑴𝒕
⃗
𝑽 (𝑴 , 𝒕)=
𝒅𝒕
𝒅 𝜱𝒊 𝝏 𝜱𝒊
𝒗 𝒊= ( 𝑿 𝑱 , 𝐭 )= ( ψ 𝑱 ( 𝒙 𝒌 , 𝒕 ) , 𝒕 ) =¿
𝒅𝒕 𝝏𝒕
II. Cinématique d’un milieu continu
B. Description Eulérienne du mouvement ( fluides)
Vecteur Accélération :
⃗ 𝟐⃗
𝒅 𝑽 (𝑴 , 𝒕) 𝒅 𝑶𝑴 𝒕
⃗
𝜸 (𝑴 , 𝒕)= =
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝟐
𝝏𝟐 𝜱 𝒊 𝝏𝟐 𝜱 𝒊
𝜸 𝒊= 𝟐 ( 𝑿 𝑱 , 𝒕 )= 𝟐 (ψ 𝑱 ( 𝒙 𝒌 , 𝒕 ) , 𝒕 )
𝝏𝒕 𝝏𝒕
II. Cinématique d’un milieu continu
Résumé
La transformation s’écrit :
𝟏
𝒙𝟏 = (𝟏𝟖 𝒕+𝟒 𝑿 𝟏 +𝟔 𝒕 𝑿 𝟐)
𝟒
𝜱¿
III. Notions de déformation d’un milieu continu
A. Gradient de la transformation
A. Gradient de la transformation
A. Gradient de la transformation
; ;
III. Notions de déformation d’un milieu continu
A. Gradient de la transformation
A. Gradient de la transformation
𝒙 𝒑= ⃗
⃗ 𝒙𝒒 =⃗
Φ ( 𝑿 𝑷 ,𝒕) ⃗ 𝟏
𝒙𝒒 =⃗
Φ ( 𝑿 𝑸 , 𝒕) ⃗
𝟏
Φ ( 𝑿 𝑸 , 𝒕)
𝟐 𝟐
𝒅⃗
𝒙𝟏 =⃗ 𝒙𝒑 = ⃗
𝒙𝒒 −⃗ 𝟏
𝜱 (⃗
𝑿 𝒑+ 𝒅 ⃗
𝑿𝟏, 𝒕)− ⃗
𝜱 (⃗
𝑿 𝒑 ,𝒕 )
𝒅⃗
𝒙𝟐 =⃗ 𝒙𝒑 = ⃗
𝒙𝒒 −⃗ 𝟐
𝜱 (⃗
𝑿𝒑+ 𝒅 ⃗
𝑿𝟐, 𝒕)− ⃗
𝜱 (⃗
𝑿 𝒑 ,𝒕 )
III. Notions de déformation d’un milieu continu
A. Gradient de la transformation
´𝑭 ( ⃗ 𝝏⃗
𝜱(⃗
𝑿 ,𝒕) ´ ⃗
𝑿 , 𝒕 )= = 𝒈𝒓𝒂𝒅 𝒐𝜱
⃗
𝝏𝑿
´𝑭 ( ⃗ 𝒙 (⃗
𝝏⃗ 𝑿 ,𝒕)
𝑿 , 𝒕 )=
𝝏⃗𝑿
III. Notions de déformation d’un milieu continu
A. Gradient de la transformation
[ ]
𝜕 𝑥1 𝜕 𝑥1
´ ]= 𝜕 𝑋 1
[𝐹
𝜕 𝑥2
𝜕 𝑋2
𝜕 𝑥2
=
1 2
2 0 [ 3𝑡
2+ 𝑡 ]
𝜕 𝑋1 𝜕 𝑋2
A. Gradient de la transformation
Application à faire :
.
III. Notions de déformation d’un milieu continu
𝑭´ = 𝑹
´
et
𝒙𝟏 = 𝑭´ (⃗
𝒅⃗ 𝑿 𝑷 , 𝒕 ) . 𝒅⃗
𝑿𝟏
𝒙𝟐 = 𝑭´ (⃗
𝒅⃗ 𝑿 𝑷 , 𝒕 ) . 𝒅⃗
𝑿𝟐
III. Notions de déformation d’un milieu continu
lorsqu’ils se transforment en et
Le tenseur ´ 𝑭´ 𝑻 𝑭´
𝑪= est appelé tenseur des dilatations
de Cauchy-Green droit
.
Il s’agit d’un tenseur symétrique du deuxième ordre dit
tenseur spatial car il opère sur des vecteurs spatiaux.
III. Notions de déformation d’un milieu continu
𝟏⃗⃗ ⃗ ⃗ 𝟏⃗ ´ ⃗ ⃗ ´ ⃗
𝟐
( 𝒅 𝒙 𝟏 . 𝒅 𝒙 𝟐 − 𝒅 𝑿 𝟏 . 𝒅 𝑿 𝟐 )= ( 𝒅 𝒙 𝟏 . 𝑪 . 𝒅𝒙 𝟐 − 𝒅 𝑿 𝟏 . 𝑰 . 𝒅 𝑿 𝟐 )=𝒅 ⃗
𝟐
´ .𝒅⃗
𝑿𝟏 . 𝑬 𝑿𝟐
((
III. Notions de déformation d’un milieu continu
𝟏⃗ ⃗ 𝟏
𝟐
( 𝒅 𝒙𝟏. 𝒅 𝒙𝟐− 𝒅 ⃗ 𝑿 𝟐 )= (⃗
𝑿𝟏. 𝒅 ⃗
𝟐
𝒅 𝒙 𝟏 . 𝑰´ .⃗
𝒅𝒙 𝟐 − 𝒅 ⃗
𝒙𝟏 . 𝒃 𝒙 𝟐 )=𝒅 ⃗
´ −𝟏 . 𝒅 ⃗ ´ .𝒅⃗
𝒙𝟏 . 𝒆 𝒙𝟐
((
III. Notions de déformation d’un milieu continu
)= avec =
III. Notions de déformation d’un milieu continu
𝒅 ⃗
𝒙 𝑻
. 𝒅 ⃗
𝒙 ′
𝒙,𝒅 ⃗
𝐜𝐨𝐬 ( 𝒅 ⃗ 𝒙 )= ′
′
=𝐬𝐢𝐧𝜸
𝒅𝒙 . 𝒅 𝒙
III. Notions de déformation d’un milieu continu
Transformation directe
III. Notions de déformation d’un milieu continu
transformation inverse
III. Notions de déformation d’un milieu continu
Transport de petits vecteurs et variations des longueurs, des angles et des volumes.
III. Notions de déformation d’un milieu continu
Changement de volume
Le Jacobien de la transformation
𝑱 =𝒅𝒆𝒕 𝑭´
donne le changement de volume :
𝒅𝒗= 𝑱𝒅𝑽
III. Notions de déformation d’un milieu continu
Changement de volume
❑ ❑
∫ 𝒂 ( ⃗
𝒙 ) 𝒅 𝒗=∫ 𝒂 ( ⃗
𝒙 ( ⃗
𝑿 , 𝒕)) 𝑱 𝒅 𝑽
𝒗 𝑽
III. Notions de déformation d’un milieu continu
´𝜺= 𝟏 [ 𝒈𝒓𝒂𝒅 ⃗ 𝑼 ) ]= 𝑬= 𝑨
𝑼 +(𝒈𝒓𝒂𝒅 ⃗
𝑻
𝟐
En coordonnées cartésiennes :
(
𝜺 𝑰𝑱 = +
𝝏 𝑿𝑱 𝝏 𝑿𝑰
= ) (
𝝏 𝑼 𝑰 𝝏 𝑼 𝑱 𝟏 𝝏 𝒖𝒊 𝝏𝒖 𝒋
+
𝟐 𝝏 𝒙 𝒋 𝝏 𝒙𝒊
=𝜺𝒊𝒋 )
IV. Contraintes dans un milieu continu
Postulat de Cauchy
Soit par exemple une poutre droite circulaire sollicitée en traction simple.
IV. Contraintes dans un milieu continu
𝑭⃗
𝑻 ( 𝑴 , 𝑬 𝒙 )= 𝑬 𝒙
⃗ ⃗
𝑺
IV. Contraintes dans un milieu continu
⃗
𝑻 ( 𝑴 ,⃗
𝑬 𝞠 )=⃗
𝟎
Conclusion :
en un même point il est possible d’avoir deux vecteurs contraintes
totalement différents.
IV. Contraintes dans un milieu continu
Théorème de Cauchy :
Théorème de Cauchy :
En un point M du solide, les trois facettes ayant comme normale ces trois
vecteurs unitaires subissent les contraintes respectives , ,
IV. Contraintes dans un milieu continu
⃗
𝒏=𝒏𝟏 ⃗
𝒆 𝟏+𝒏𝟐 ⃗
𝒆𝟐 +𝒏𝟑 ⃗
𝒆𝟑
On considère alors un tétraèdre de sommet M, dont 3 des 4 faces
sont normales au repère, la quatrième étant orientée selon
IV. Contraintes dans un milieu continu
⃗ 𝒏 ) 𝒅𝑺+ ⃗
𝑻 ( 𝑴′ , ⃗ 𝒆𝟏 ) 𝒅 𝑺𝟏 + ⃗
𝑻 ( 𝑴 ,− ⃗ 𝒆𝟐 ) 𝒅 𝑺𝟐 + ⃗
𝑻 ( 𝑴 ,− ⃗ 𝑻 ( 𝑴 ,− ⃗ 𝒈 𝒅𝑽 =⃗𝟎
𝒆𝟑 ) 𝒅 𝑺𝟑 +𝝆 ⃗
⃗ ′
𝒏 ) 𝒅𝑺=⃗
𝑻 ( 𝑴 ,⃗ 𝒆 𝟏 ) 𝒅 𝑺𝟏+ ⃗
𝑻 (𝑴 ,⃗ 𝒆𝟐 ) 𝒅𝑺𝟐 + ⃗
𝑻 (𝑴 ,⃗ 𝑻 ( 𝑴 ,⃗
𝒆𝟑 ) 𝒅 𝑺𝟑 − 𝝆 ⃗
𝒈 𝒅𝑽
Et d’autre part :
IV. Contraintes dans un milieu continu
Théorème de Cauchy :
{
⃗
𝑻 ( 𝑴 ,⃗
𝑬 𝟏 ) =𝝈 𝟏𝟏 ⃗
𝑬 𝟏 + 𝝈𝟏 𝟐 ⃗
𝑬 𝟐 +𝝈 𝟏 𝟑 ⃗
𝑬𝟑
𝑻 (𝑴 , ⃗
⃗ 𝑬 𝟐) =𝝈 𝟐𝟏 ⃗𝑬 𝟏 +𝝈 𝟐𝟐 ⃗𝑬 𝟐+ 𝝈𝟐𝟑 ⃗ 𝑬𝟑
𝑻 (𝑴 , ⃗
⃗ 𝑬 𝟑) =𝝈 𝟑𝟏 ⃗
𝑬 𝟏 +𝝈 𝟑𝟐 ⃗
𝑬 𝟐+ 𝝈𝟑𝟑 ⃗
𝑬𝟑
𝝈 𝒊𝒋
Premier indice i correspondant à l’indice de normale
⃗ ⃗ )= 𝝈´ 𝒏
𝑻 ( 𝑴 ,𝒏 ⃗
´ =𝝈
𝝈 ´ 𝑻 ↔ 𝝈 𝒊𝒋 =𝝈 𝒋𝒊
Cette propriété de symétrie des contraintes est aussi appelée réciprocité des
contraintes de cisaillement
Il existe une base privilégiée dite base propre (ou base principale) dans
laquelle les composantes du tenseur forment une matrice diagonale. Cette
base propre sera notée
[ ]
𝝈𝑰 𝟎 𝟎
[𝝈
´ ]⃗
( 𝑬 ,⃗
𝑰 𝑰𝑰
𝑬 )
𝑬 ,⃗
= 𝟎
𝑰𝑰𝑰
𝝈𝑰 𝑰 𝟎
𝟎 𝟎 𝝈 𝑰 𝑰𝑰
IV. Contraintes dans un milieu continu
On a les relations :
´ 𝑫 ) =𝒕𝒓 ( 𝝈
𝒕𝒓 ( 𝝈 ´ 𝑺)
𝒕𝒓 𝝈´ ´
´𝝈 𝑺=( )𝑰
𝟑
IV. Contraintes dans un milieu continu