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ordinateur
Module calcul de structure
Pr.Chaïmaâ HERMAMA
La simulation numérique
La simulation numérique est le processus qui permet de calculer sur
ordinateur les solutions de ces modèles et donc de simuler la réalité physique.
Définition:
Le modèle d’un système est une représentation abstraite qui peut être utilisée pour
analyser, comprendre, étudier et prévoir le comportement de ce système. Un modèle
est exploité par des simulations.
Equation de la chaleur en 1D
Diagramme contrainte-
déformation d'un matériau
ductile.
• Matérielles : par exemple une carte, une maquette ou un modèle réduis
Modèle réel
Approche expérimentale
Solution exacte à un problème réel
Au niveau du modèle mathématique: Un problème est dit très sensible ou mal conditionné si
une petite variation des données ou des paramètres entraîne une grande variation des résultats.
Cette notion de conditionnement, liée au problème mathématique, est indépendante de la
méthode numérique utilisée pour le résoudre. Pour modéliser un problème physique qui n'est
pas chaotique, on construira un modèle mathématique qui sera le mieux conditionné possible.
Au niveau de la méthode numérique: Une méthode est dite instable si elle est sujette à une
propagation importante des erreurs numériques de discrétisation et d'arrondi.
Un problème peut être bien conditionné alors que la méthode numérique choisie pour le
résoudre est instable. Dans ce cas, il est impératif de changer de méthode numérique. Par
contre, si le problème de départ est mal conditionné, aucune méthode numérique ne pourra y
remédier. Il faudra alors essayer de trouver une formulation mathématique différente du même
problème, si on sait que le problème physique sous-jacent est stable.
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Notions importantes
Un certain nombre de notion est nécessaire lors de la résolution d'équations aux
dérivées partielles (EDP) au moyen de leurs équivalents discrétisés. Les trois principales
sont la convergence, la stabilité et la consistance. Ces trois propriétés permettent de
relier la solution exacte des équations continues à la solution exacte des équations
discrétisées et à la solution numérique obtenue.
Consistance :c'est la propriété qui assure
que la solution exacte des équations
discrétisées tende vers la solution exacte
des équations continues lorsque le pas de
discrétisation (∆t et ∆x) tendent vers zéro.
Pré
traitement
Traitement
Post traitement
Données :
• Coordonnées des nœuds Vérifications :
• Définition des éléments • Visualisation du maillage
• Paramètres physiques • Questions réponses pour la
• Sollicitations vérification
• Conditions aux limites
Hypothèses
Principes et lois physiques
Sélection des
Modèle Solution variables et
mathématique numérique des points de
calcul
Hypothèses Validation
Pré analyse Principes et lois physiques et
vérification
Problème Calcul analytique
physique Données expérimentales
Sélection des
Modèle Solution variables et
mathématique numérique des points de
calcul
Hypothèses
Principes et lois physiques
permet d’isoler :
d T x
2 2
T i 1 T i 1 2 T (i ) 2 2
x (...)
4
1 2
dx i
2
dT
2
T i 1 2 T (i ) T i 1
x (...)
2
dx
2
i
x 2
représentatif de l’ordre de tous les termes tronqués
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Méthodes de discrétisation des
modèles mathématiques
Les différences finies
La relation discrète finalement obtenue s’écrit :
Elle est applicable seulement aux nœuds i=2, …, N-1 :
0 0 0 0 ... 0 0 0 T 1 0
x 2
i 2: T1 2T2 T3 f2 1 2 1 0 ... 0 0 0 T f x 2
2 2
k
k
0 0 T x
0 1 2 f
2
x 2 1 ... 0
k
i 3: T2 2T3 T4
3 3
f3
k
x 2 0 0 0 0 ... 1 2 1 T f x 2
i N 1: TN 2 2TN 1 TN k
N 1 N 1
f ( N 1)
k 0 0 0 0 ... 0 0 0 TN
0
Avantages : grande simplicité d'écriture et faible coût de calcul.
Inconvénients : limitation à des géométries simples, difficultés de prise en compte des
conditions aux limites de type Neumann.
• Le domaine de calcul.
• L’équation gouvernante.
• Les conditions aux limites (il se rajoute dans le cas dynamique les conditions
initiales).
Donc la définition du domaine dans le logiciel de calcul est spécifier par le fait de
dessiner la géométrie.
Dans notre cas c’est une poutre de longueur L , qui subit le phénomène de conduction
uni axiale : donc le domaine est une ligne 1D, il est décrit comme suit : 0≤x≤L
0 L x
Dans notre cas, le principe utilisé est : le principe de conservation de l'énergie, qui
affirme que l'énergie est toujours conservée. Autrement dit, l’énergie totale d’un
système (barre) isolé reste constante.
𝜕𝑢
• 𝜕𝑡
= 𝑐∆𝑢 + 𝑓 Parabolique: équation d’évolution pouvant décrire le comportement
thermique au cours du temps d’un corps ... un modèle d’évolution dissipatif
𝜕2 𝑢
• = 𝑐 2 ∆𝑢 + 𝑓 Hyperbolique: équation d’évolution pouvant décrire le
𝜕𝑡 2
comportement vibratoire d’un corps ... un modèle d’évolution conservatif
𝑑𝑞
Flux sortie : 𝑞𝑥 + 𝑥 . ∆𝑥 +
𝑑𝑥
Flux entré : 𝑞𝑥 des termes d’ordre plus grands
𝑑2 𝑇𝑥
D’après le principe de conservation d’énergie : −𝑘 2 . ∆𝑥. ∆𝑦. ∆𝑧 − 𝑄. ∆𝑥. ∆𝑦. ∆𝑧 = 0
𝑑𝑥
Donc l’équation gouvernante de conduction thermique dans ce cas dans ce petit volume:
𝑑 2 𝑇𝑥
−𝑘 −𝑄 =0
𝑑𝑥 2
La théorie des milieux continus nous permet de généraliser cette équation sur toute la barre.
Une condition aux limites est une contrainte sur les valeurs que prennent les solutions
des équations aux dérivées partielles sur une frontière.
Dans notre cas 1D on a utilisé les conditions mixtes (mêlée) : càd on va définir deux
types de conditions aux limites dans les deux frontières du domaine (x=0 et x=L) :
𝑑𝑇
Condition de Neumann à x=L: q(L) = 𝑞𝐿 = −k 𝑑𝑥 ⎢𝑥=𝐿 (densité surfacique de
flux thermique dans la surface droite de la poutre).
Types de
a formulation du Méthodes
problème
La méthode des résidus pondérés est une méthode destinée à affaiblir un système
d'équations pour permettre sa résolution dans le cas où celui-ci présenterait des difficultés
d'ordre mathématique (discontinuités, fonction non définie, valeurs infinies ...).
𝑇 𝑥 = 𝑞𝑖 . 𝑁𝑖 (𝑥)
𝑖=0
Les composants scalaires qi deviennent les inconnues du problème et les fonctions de base
Ni(x) sont choisies a priori en fonction de la connaissance qu’on peut avoir de la forme de
la solution T recherchée.
L N 1 xi 1
... dx
0 i 1
x ... dx avec x1 0 et xN L
i
intégrale élémentaire
Pour ce, on doit faire une répartition de la géométrie initiale souvent très complexe
et dont on ne connaît pas la résolution de l’équation gouvernante à des géométries
simples dont on connaît la résolution de cette équation.
1D 2D 3D
Linéaire
Quadratique
Cubique
C'est l'élément le plus simple : il est composé de deux nœuds ayant chacun 1 ddl.
L'interpolation (des déplacements dans la mécanique ou bien des température dans la
thermique ….) sur l'élément est linéaire. Cet élément est utilisé pour traiter les
problèmes de traction-compression dans une barre.
Cet l'élément est composé de trois nœuds ayant chacun 1 ddl et l'interpolation (des
déplacements dans la mécanique ou bien des température dans la thermique ….) sur
l'élément est quadratique. Cet élément est utilisé pour traiter les problèmes de traction-
compression dans une barre.
2
Fonctions de bases: 𝑁𝑖 𝑥 = 𝑎𝑖 𝑥 + 𝑏𝑖 𝑥 + 𝑐𝑖 avec 𝑖 = 1,2,3 dans un seul élément
Le triangle linéaire a trois nœuds. La numérotation d'un élément se fait toujours dans
le sens trigonométrique positif.
Cet élément a 6 ddl qui sont les déplacements u(x,y) et v(x,y) à chacun des nœuds.
Le champ de contrainte sur cet élément est constant. Le champ (de contraint en
mécanique ou de flux en thermique) est donc discontinu sur la structure
discrétisée. Cette caractéristique fait que cet élément est très rigide. On utilise cet
élément soit dans les régions à faible gradient (de contraintes ou de flux) ou pour
raccorder des maillages de taille différente.
Le quadrangle à 4 nœuds est un élément très souvent utilisé. Son champ (de contrainte
ou bien de flux) n'est plus constant.
En calcul de structure, les tétraèdres linéaires ne sont utilisés que pour réaliser du
comparatif de solutions, mais jamais pour exploiter intrinsèquement des contraintes et
déformations.
Les tétraèdres sont couramment utilisés en calcul de structure pour le maillage de
géométries complexes, mais à cause des 4 points d'intégrations, les temps de calculs sont
assez longs.
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique
Discrétisation 3D :Les hexaèdres
Les hexaèdres sont utilisés en calcul de structure pour le maillage de géométries simples : si la
géométrie n'est pas simple à l'origine, il faut alors la fractionner en géométries élémentaires
simples maillables en hexaèdres.
Nous utilisons principalement 1 type d'hexaèdre :
• les hexaèdres à intégration réduite (C3D8R : 8 noeuds, 1 point d'intégration) : ces éléments
sont sensibles à l'Hourglass (déformation sans contrainte) : il faut alors contrôler le rapport
entre l'énergie de l'Hourglass ALLAE et l'énergie interne de la structure ALLIE : ALLAE <
ALLIE/100.
Sur chaque type d'éléments, des algorithmes peuvent être ajoutés pour la prise en compte
des types de matériaux et des contacts notamment :
• Option H pour Hybrid Formulation qui permet d'améliorer la tenue au confinement
(verrouillage volumétrique) des matériaux sensibles à ce confinement de type hyper-
élastique (élastomère)
• Option M pour Modified Formulation, permet l'équidistribution des pressions de contact
aux nœuds entre pièces.
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique
Discrétisation Les lois d'extrapolations
Les contraintes sont calculées aux points d'intégration et extrapolées aux nœuds.
Loi d'extrapolation linéaire pour les éléments linéaires.
Loi d'extrapolation parabolique pour les éléments paraboliques.
Déformations et contraintes sont maximales au niveau des nœuds les plus éloignés de la
fibre neutre.
Dans notre cas 1D, il suffit de trouver la température dans des points précis de l’axe x et
puis faire des interpolations pour trouver le reste, au lieu de chercher la température dans
tout l’axe x.
On présume que la fonction xT(x) est définit par morceaux (ces morceaux sont les 3
éléments qui répartissent le domaine), chaque élément est limité par deux points, ce qui
donne 4 points en total.
E1 E2 E3
𝑇𝐸1 𝑥 = 𝑇1 𝑁1 𝑥 + 𝑇2 𝑁2 𝑥
𝑇𝐸2 𝑥 = 𝑇2 𝑁3 𝑥 + 𝑇3 𝑁4 𝑥
𝑇𝐸3 𝑥 = 𝑇3 𝑁5 𝑥 + 𝑇4 𝑁6 𝑥
En utilisant :
𝑁𝑖 𝑥𝑗 = 0
𝑁𝑖 𝑥𝑖 = 1
Donc :
3 3 3
𝑁1 𝑥 = − 𝐿 𝑥 + 1 ; 𝑁2 𝑥 = 𝐿 𝑥 ; 𝑁3 𝑥 = − 𝐿 𝑥 + 2 ;
3 3 3
𝑁4 𝑥 = 𝐿 𝑥 − 1 ; 𝑁5 𝑥 = 𝐿 𝑥 + 3 ; 𝑁6 𝑥 = 𝐿 𝑥 − 2 ;
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique
Discrétisation
Remarque :
Les températures nodales sont les constituants fondamentaux qui définissent la
variation de la température. En fait, par exemple pour une autre valeur de T2 la
forme de xT(x) change complétement au niveau des éléments 1 et 2.
Les températures nodales sont l’ensemble des solutions des équations gouvernantes
et les conditions aux bords.
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique
Température nodale Système des
équations
Modèle algébriques des Inverser Températures
températures le nodales
mathématique
nodales système
Post
traitement
Chaque équation algébrique
Approximation relie une température nodale T(x)
polynomiale par à ses adjacents. q(x)
morceaux de xT(x)
Formulation matricielle du système : Vecteur force :
Matrice de rigidité 𝐾 . 𝑇 = *𝑓+ conditions aux
limites et
terme source
Vecteur de températures nodales
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique
Température nodale
𝑑2 𝑇
𝑘 𝑑𝑥 2 + 𝑄 = 0
La plus utilisés est la méthode de Galerkin, on va utiliser les mêmes formes des
fonctions de bases pour les fonctions de pondérations : xwe(x) une fonction
polynomiale arbitraire par morceaux :
Approximation polynomiale
par morceaux de T(x)
𝐿
𝑑2𝑇
𝑤𝑒. 𝑘 2+𝑄 =0
0 𝑑𝑥
Dans cette partie, on va citer les grandes étapes du processus de transformation de l’équation
gouvernante vers les équations algébriques, d’après ce qui précède, on dispose de :
La forme faible de l’équation gouvernante :
𝐿 𝐿 𝐿
𝑑𝑇 𝑑𝑤 𝑒 𝑑𝑇
𝑤𝑒𝑘 − . 𝑘. . 𝑑𝑥 + 𝑤 𝑒 𝑥 . 𝑄 𝑑𝑥 = 0
𝑑𝑥 0 0 𝑑𝑥 𝑑𝑥 0
𝐿 𝑑𝑤 𝑒 𝑑𝑇
Donc : 0 𝑑𝑥
. 𝑘. 𝑑𝑥
. 𝑑𝑥 =
𝑤4 − 𝑤3 𝑇4 − 𝑇3 𝑤3 − 𝑤2 𝑇3 − 𝑇2 𝑤2 − 𝑤1 𝑇2 − 𝑇1
𝑘+ 𝑘+ 𝑘
𝑥4 − 𝑥3 2 𝑥3 − 𝑥2 2 𝑥2 − 𝑥1 2
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Processus de transformation de la forme
Equation algébrique faible aux équations algébriques
3 ème terme : on va faire un calcul numérique de cette intégrale, cette technique procède
en trois phases distinctes :
Décomposition du domaine en morceaux (un intervalle en sous-intervalles contigus) ;
Intégration approchée de la fonction sur chaque morceau, pour ce il y a plusieurs
𝑏 𝑓 𝑎 +𝑓(𝑏)
méthodes, on va utiliser la méthode des trapèzes: 𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑏 − 𝑎 . 2
Sommation des résultats numériques ainsi obtenus.
Donc :
𝐿 𝑒 1 1 1
0
𝑤 𝑥 . 𝑄 𝑑𝑥 = 𝑤2 + 𝑤1 𝑄∆𝑥 + 𝑤3 + 𝑤2 𝑄∆𝑥 + 𝑤4 + 𝑤3 𝑄∆𝑥
2 2 2
𝐾 . 𝑇 = *𝑓+
𝐾 . 𝑇 = *𝑓+
1 𝑑𝑇
𝑇3 + 𝑇4 + 𝑄∆𝑥 − 𝑘 =0
2 𝑑𝑥 4
Tandis qu’après la résolution de ce système et la détermination de toutes les températures
1 𝑑𝑇
nodales, on peut utiliser cette équation 𝑇2 + 𝑇1 + 2 𝑄∆𝑥 − 𝑘 𝑑𝑥 1
= 0 pour
déterminer le flux q1.
Le flux q1 nous permet de faire un check de l’équilibre énergétique et on nomme la quantité
‘’ q1 .A’’ la réaction : 𝐴. 𝑞1 + 𝑄. 𝑉 = 𝐴. 𝑞4
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Forme matricielle des équations algébriques
Equation algébrique
Remarque : la condition dans le bord x=0 de Dirichelet permet de diminuer le nombre des
équations algébrique car on sait déjà la valeur de 𝑇1 = 𝑇0 . Le système algébrique à
résoudre devient :
𝑇2 + 𝑇1 + 𝑇3 + 𝑄∆𝑥 = 0
𝑇2 + 𝑇3 + 𝑇4 + 𝑄∆𝑥 = 0
1 𝑑𝑇
𝑇3 + 𝑇4 + 𝑄∆𝑥 − 𝑘 =0
2 𝑑𝑥 4
Tandis qu’après la résolution de ce système et la détermination de toutes les températures
1 𝑑𝑇
nodales, on peut utiliser cette équation 𝑇2 + 𝑇1 + 2 𝑄∆𝑥 − 𝑘 𝑑𝑥 1
= 0 pour
déterminer le flux q1.
Le flux q1 nous permet de faire un check de l’équilibre énergétique et on nomme la quantité
‘’ q1 .A’’ la réaction : 𝐴. 𝑞1 + 𝑄. 𝑉 = 𝐴. 𝑞4
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Forme matricielle des équations algébriques
Equation algébrique
Notion d’élément de référence
Chaque intégrale « élémentaire » est définie par des bornes distinctes, d’où :
Des fonctions d’approximation N1 et N2 différentes d’un élément à un autre.
𝑥𝑖+1 𝐿𝑒 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑥𝑖
… . 𝑑𝑥 = 0
(… . ) 𝑑𝑠 avec 𝑥 𝑠 = 𝑠 + 𝑥𝑖 d’où 𝑑𝑠 = 1
𝑑𝑠
Les fonctions d’approximation sur l’élément de référence sont linéaires et définies par :
𝑠
𝑁1 0 = 1 𝑁2 0 = 0 𝑁1 𝑠 = 1 − 𝑒
𝐿
𝑁1 𝐿𝑒 = 0 et : 𝑁2 𝐿𝑒 = 1 𝑠
𝑁2 𝑠 = 𝑒
𝐿
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Forme matricielle des équations algébriques
Equation algébrique Notion d’élément de référence
Le calcul des matrices et vecteurs « élémentaires » pour l’élément de référence suit la
démarche suivante :
𝐿𝑒 (𝑁1 ′ )2 𝑁1 ′ 𝑁2 ′ 𝑇1
= 0
𝑤1 𝑤2 𝑘 ′ ′ ′ 2 𝑇 𝑑𝑠
𝑁1 𝑁2 (𝑁2 ) 2
𝐿𝑒 (1/𝐿𝑒 )2 −(1/𝐿𝑒 )2 𝑇1
= 0 𝑤1 𝑤2 𝑘 𝑑𝑠
−(1/𝐿𝑒 )2 (1/𝐿𝑒 )2 𝑇2
𝑘 1 −1 𝑇1
= 𝑤1 𝑤2 𝐿
−1 1 𝑇2
𝐿
𝑑𝑇 𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝑒
𝑤 𝑘 = 𝑤4𝑒 . 𝑘. − 𝑤1𝑒 . 𝑘.
𝑑𝑥 0
𝑑𝑥 4
𝑑𝑥 1
𝑇1 2
< 𝑤1 … … … 𝑤2 > 𝐾 … − 𝐹 − 𝑅 =0
1
𝑇𝑁
𝑁×𝑁 𝑁×1
1 2 3 4
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Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Forme matricielle des équations algébriques
Equation algébrique Phase d’assemblage
Assemblage
par extension
Techniques
d’assemblage
Assemblage
par projection
𝐿(2) 𝐿(3)
𝑄 𝑄
2 2
𝐿(2) 𝐿(3)
𝑄 𝑄
2 2
Démarche générale :
Retour de boucle
1 2
conec 2 3 N° ligne = numéro de l’élément (ici c’est l’élément 2)
3 4
Contenu des colonnes = liste des nœuds de l’élément (pour l’élément 2 ce sont
les nœuds 2 et 3)
= liste des lignes et colonnes matrice globale !
E1 𝐿𝑒
= 𝑄
2
E3 = 𝐿𝑒
𝑄
2
𝐿
𝑑𝑇 𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝑒
𝑤 𝑘 = 𝑤4𝑒 . 𝑘. − 𝑤1𝑒 . 𝑘.
𝑑𝑥 0
𝑑𝑥 4
𝑑𝑥 1
Donc 𝑇4 − 𝑇3 = 𝑞𝐿 . 𝐿𝑒
𝐿𝑒
𝑇1 𝑄
1 −1 0 0 2
𝑘 −1 2 −1 0 𝑇2 𝑄𝐿𝑒
=
𝐿𝑒 0 −1 2 −1 𝑇3 𝑄𝐿𝑒
0 0 −1 1 𝑇4 𝐿𝑒
𝑄 − 𝑞𝐿 . 𝐿𝑒
2
24/10/2020 EMI 2020/2021 98
Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Forme matricielle des équations algébriques
Equation algébrique Phase d’assemblage: Condition de Dirichelet
Assemblage par projection
Flux de convection :
𝑒
𝑑𝑇
𝑤4 . 𝑘. = 𝑤4𝑒 . (𝑇𝐿 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 )
𝑑𝑠 4
𝑘 𝑘
− 0 0
𝐿𝑒 𝐿𝑒 𝐿𝑒
𝑘 𝑘 𝑘 0 𝑇1 𝑄
2
− 2 − 0
𝐿𝑒 𝐿𝑒 𝐿𝑒 𝑘 𝑇2 𝑄𝐿𝑒
=
𝑘 −𝐿 𝑇3 𝑄𝐿𝑒
0 𝑘 2 𝑒
𝑇4 𝐿𝑒
− 𝐿𝑒 𝑘
0 𝐿𝑒 𝑄 + 𝑇𝑒𝑥𝑡 .
𝑘𝐿 + 2
0 0 − 𝑒
𝐿𝑒
24/10/2020 EMI 2020/2021 102
Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Forme matricielle des équations algébriques
Equation algébrique Phase d’assemblage: cas particuliers
Liste des nœuds non consécutives
Technique : on « dispatche » en conservant les
Exemple : conec(e, [1 2]) = [ 1 3]
positions relatives respectives !
k k
Le
K Le
e
1 2 3 4
k k
Le Le 1
2
K
3
4
24/10/2020 EMI 2020/2021 103
Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
La solution numérique Forme matricielle des équations algébriques
Equation algébrique Phase d’assemblage: cas particuliers
Liste des nœuds inversée
Technique : on « dispatche » en inversant
les lignes et les colonnes !
Exemple : conec(e, [1 2]) = [ 4 2]
k k
Le
K Le
e
1 2 3 4
k k
Le Le 1
2
K
3
4
24/10/2020 EMI 2020/2021 104
Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
Les résultats de résolution du système algébrique
Graphe de température
On trace ici la température en fonction de la distance obtenue par la méthode
analytique et la méthode numérique :
Erreur
𝑞2,𝑜𝑢𝑡 𝑞2,𝑖𝑛
Si l’énergie est conservée dans l’élément 2 on aura :
𝑞2,𝑖𝑛 . 𝐴 + 𝑄. 𝐴. ∆𝑥 = 𝑞2,𝑜𝑢𝑡 . 𝐴 alors que dans le
graphe on a : 𝑞2,𝑖𝑛 . 𝐴 = 𝑞2,𝑜𝑢𝑡 . 𝐴.
Le terme 𝑄. 𝐴. ∆𝑥 se transmis à l’élément adjacent
donc : 𝑞2,𝑜𝑢𝑡 . 𝐴 + 𝑄. 𝐴. ∆𝑥 = 𝑞1,𝑜𝑢𝑡
24/10/2020 EMI 2020/2021 107
Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
Les résultats de résolution du système algébrique
Réaction
La réduction de cette erreur nécessite, soit raffiner la répartition du domaine d’étude, soit
l’amélioration de l’approximation polynomiale de la solution.
• La solution numérique qui utilise 6 éléments correspond converge plus vers la solution
analytique. On remarque aussi qu’il y a une diminution de l’erreur entre la solution
numérique et analytique de la dérivée de température.
24/10/2020 EMI 2020/2021 112
Introduction à la méthode des éléments
finis : Etude de cas
Les résultats de résolution du système algébrique
Erreur de réduction Effet des méthodes de correction des erreurs de discrétisation