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structures et
résistance des
matériaux
version2008
H. FREITAS
ENSEIGNANT AU 2IE
INSTITUT INTERNATIONAL D'INGENIERIE DE L'EAU ET DE
L'ENVIRONNEMENT
27/08/2009
Table des matières
D. Etude............................................................................................13
E. Plan du cours..................................................................................16
II - Généralités 17
A. Introduction....................................................................................17
E. La loi de Hooke...............................................................................24
M. La stabilité de l'équilibre..................................................................32
3
A. Rappels de mécanique des solides.....................................................33
B. Appuis et liaisons............................................................................59
A. Définition.......................................................................................83
B. Hypothèses simplificatrices...............................................................87
A. Poutre : Géometrie..........................................................................93
D. La flexion simple.............................................................................98
E. Effort de cisaillement.....................................................................103
4
Objectifs
5
Introduction à la
I
I -
mécanique des
structures
Objectifs de la mécanique des structures 8
Outils de mécanique des structures 9
Champ d'application très vaste 9
Etude 13
Plan du cours 16
Image1image01
7
Introduction à la mécanique des structures
Image2image02
Image3image03
8
Introduction à la mécanique des structures
Lois de la mécanique
- Statique appliquée
- Mécanique du solide déformable
Caractérisation expérimentale des matériaux
Mais,
Hypothèses simplificatrices
Art de l'ingénieur
Image4image06
9
Introduction à la mécanique des structures
Image5image07
Image6image08
10
Introduction à la mécanique des structures
Image7image09
Image8image10
11
Introduction à la mécanique des structures
Image9image11
D. Etude
Etude de la résistance •
- étude des forces internes
Etude de la rigidité
- étude des déformations et des déplacements
Etude des instabilités
- étude des conditions d'équilibre liées aux caractéristiques de la matière
12
Introduction à la mécanique des structures
Image10image12
Image11image13
13
Introduction à la mécanique des structures
Image12image14
Image13image15
Etude la résistance,
lEtude de la rigidité,
Etudes des instabilités.
- Deux aspects
La vérification des structures et leur dimensionnement
14
Introduction à la mécanique des structures
- les dimensions,
- les matériaux
On calcule les forces internes, les déplacements,
On vérifie que
- ces grandeurs restent inférieures aux limites
E. Plan du cours
Introduction
Rappels mécanique des solides déformables
Définition de la sécurité structurale
- déterministe vs. probabiliste (états limites)
Schéma statique
- actions sur les structures
- appuis et liaisons
- éléments structuraux
Cas particulier : la poutre
- Définition ,Sollicitation, (élément de structure)
15
Généralités
II
II -
Introduction 17
Forces qui agissent sur les constructions 18
Un problème de résistance de matériaux est d'abord un
problème de statique 19
La déformation des corps 22
La loi de Hooke 24
Hypothèses concernant les matériaux 25
Les principales partis de la résistance des matériaux 26
Les contraintes internes 27
La détermination des contraintes internes 29
le principe de Saint Venant 30
Le principe de superposition des efforts 31
Les critères de sécurité 31
La stabilité de l'équilibre 32
A. Introduction
La résistance des matériaux étudie les effets produits par les forces qui sollicitent
une construction et détermine les conditions que doivent remplir les différentes
parties de cette construction pour qu'elle puisse supporter ces forces.
Ces conditions sont :
haque partie de la construction ne doit pas être mobile (abstraction faite
des déformations élastiques) c'est à dire qu'elle doit être liée aux parties
voisines et au sol de façon suffisante pour que sa position soit bien définie.
17
Généralités
Image14image1
Chaque partie de la construction ne doit pas se rompre (ou se détériorer)
c'est à dire que les contraintes supportées par les matériaux ne doivent pas
être trop élevées.
Enfin, l'équilibre de tous les éléments de la construction doit être stable
Image15image2
18
Généralités
Image16image3
Soit hyperstatique : si ses liaisons sont surabondantes.
Pour étudier une structure il faut connaître toutes les forces qui agissent sur elle.
Ces forces sont :
les charges appliquées, qui sont connues
les réactions d'appuis [actions des appuis (sol) sur la structure] qu'il faut
calculer.
Ces réactions d'appuis doivent équilibrer les charges appliquées à la structure. Nous
verrons plus loin que le calcul de ces réactions d'appuis est immédiat pour les
systèmes isostatiques, par contre le calcul est plus long lorsque le système est
hyperstatique.
2-La statique des système rigides et la statique des systèmes rigides
Tout corps solide soumis à des forces se déforme. Cependant, si on excepte les
19
Généralités
matériaux comme le caoutchouc (très peu employé dans les structures résistantes),
et si on suppose que les forces appliquées n'atteignent pas des valeurs excessives,
les déformations sont très petites par rapport aux dimensions du corps.
Il est donc naturel d'étudier l'équilibre du corps en faisant abstraction des
déformations élastiques qu'il subit c'est à dire en le considérant rigide. Cependant
cette simplification n'est pas toujours possible, comme le montre l'exemple ci-après
Image17image4
En fait, rigoureusement il faudrait décomposer P suivant a1 et b1 (a1 et b1 étant
les positions déformées de a et b, positions que l'on ne connaît pas directement).
Cependant, vu la petitesse des déformations, a1 et b1 sont très voisins de a et b et
donc, pour déterminer Ra et Rb il est licite de décomposer P suivant a et b.
Image18image5
les allongements des barres dus à l'application de la charge P, les points A, D et B
restent
alignés et la décomposition de P suivant a et b donne Ra et Rb infinies. Cette
solution n'est pas acceptable (physiquement impossible).
Or on sait par expérience que l'équilibre est possible donc Ra et Rb ne sont pas
infinies.
20
Généralités
Pour lever cette contradiction il faut tenir compte ici des allongements de barres a
et b pour calculer Ra et Rb.
La décomposition de P suivant a1 et b1 donne Ra et Rb
Image19image6
Exemple C
Image20image 7
D'où ici la considération des allongements des barres rend le problème déterminé :
le système considéré
comme rigide était indéterminé. (cf. exo. n° page ).
En résumé :
- Dans le cas a :
on peut simplifier le calcul des réactions d'appuis sans erreur
appréciable en considérant le système rigide.
21
Généralités
- Dans le cas b :
il est nécessaire pour rendre possible l'équilibre de prendre en
compte les déformations.
- Dans le cas c :
il faut prendre en compte les déformations pour rendre déterminé le
problème.
En négligeant les systèmes du type b -, qui sont à éviter en construction, nous
avons des cas où la statique des systèmes rigides
suffit pour déterminer les réactions et des cas où il faut avoir recours à la statique
des systèmes élastiques
(prise en compte des déformations) pour déterminer ces réactions.
Nous verrons plus loin que les premiers correspondent aux systèmes isostatiques,
et les seconds aux systèmes hyperstatique
Image21image8
Toutefois pour des matériaux tels que le béton, l'acier, le bois l'expérience montre
22
Généralités
Image22image8'
E. La loi de Hooke
Image23image9
Cette propriété fut énoncée par Hooke en 1678. Pour de nombreux corps, la limite
de proportionnalité coïncide avec la limite d'élasticité ;
23
Généralités
Image24image10
Image25formule1
24
Généralités
meilleurs
que le corps étudié aura un comportement se rapprochant des hypothèses faites ci-
dessus.
Par conséquent, appliquer les calculs "R.d.M." au-delà de la limite élastique est un
non sens.
Image26image11
Actuellement grâce aux ordinateurs on peut résoudre, du moins théoriquement,
tous les cas.
La théorie des plaques et des coques : elle permet l'étude des corps qui ont
une dimension très inférieure aux deux autres (corps minces)
Ceci permet de faire des hypothèses simplificatrices.
La théorie des pièces longues en voile mince.
25
Généralités
Image27image12
La théorie des poutres : elle est consacrée à l'étude des corps qui ont deux
dimensions très petites par rapport à la troisième (corps longs)
Ceci permet de faire de nouvelles hypothèses simplificatrices.
Ce cours est essentiellement consacré à la théorie des poutres.
Les recherches expérimentales (essais d'éprouvettes, études de modèles réduits,
essais en vraie grandeur) sont le complément des calculs et permettent leur
vérification.
26
Généralités
Image28image13
exerce sur lui une force df en général oblique.
Soient dfn et dft les composantes normale et tangentielle qui s'exercent sur
l'élément ds
Ces contraintes varient d'un point à un autre ; en outre en un point P donné elles
varient en fonction
de l'orientation de l'élément ds (Ce sont ces contraintes que nous cherchons).
Image29image14
27
Généralités
Image30image1-
Pour simplifier nous allons nous limiter aux poutres.
Sous l'action des forces appliquées F1,F2,F3 et G1,G2,G3, et des réactions
d'appui R et R' ,
dans la section (s) naissent des contraintes (sigma, t) .
Considérons la partie de droite de la poutre (en pointillés sur la fig. )
elle est soumise à :
F1,F2,F3,
R'
Aux contraintes (sigma, t) régnant dans la section (s) : action de la partie de
gauche sur la partie de droite. Ce tronçon de poutre étant en équilibre on peut
conclure que les contraintes (sigma, t) dans la section (s) équilibrent les forces
appliquées et la réaction.
Ceci permet en toute section (s) le calcul de la résultante des contraintes mais ne
donnent pas la répartition de ces contraintes.
Pour cette répartition on fait (c'est obligatoire) des hypothèses supplémentaires ;
(par exemple l'hypothèse de Navier Bernouilli pour les poutres, hypothèse qui
conduit à une répartition linéaire des contraintes normales dans toute section
droite).
Récapitulons : l'étude d'une poutre se conduira de la façon suivante :
- les forces Fi étant connues on détermine les réactions R
- Pour toute section (s) on calcule les éléments de réduction du torseur
{Fi+R}.
Nous verrons plus loin que pour standardiser les calculs il est intéressant
de calculer ces éléments de réduction au centre de gravité de la section.
28
Généralités
Image31image1-
Soient S de composantes N, Ty et Tz sur x, y et z la résultante générale et M de
composantes Mx, My et Mz sur x, y et z le moment résultant.
On appelle
N : effort normal
Ty et Tz : efforts tranchants
My et Mz : moments fléchissant
Mx : moment de torsion
Sachant que les contraintes (sigma, t) équilibrent S et M et moyennant des
hypothèses sur leur répartition on en déduit sigma et t en tout point de la section
(s).
29
Généralités
Image32image17
Le coefficient de sécurité s est nécessaire car :
- il existe une incertitude sur les charges appliquées
- il peut y avoir des défauts dans les matériaux
- il existe des contraintes internes (de retrait pas exemple) mal connues
- les calculs que l'on fait ne sont pas parfaits.
On peut être aussi amené à vérifier d'autres conditions, par exemples sur les
déformations (flèches < flèche admissible).
30
Généralités
La vérification à la rupture
On doit s'assurer que la construction présente une sécurité suffisante par rapport à
la rupture, c'est à dire que les forces provoquant la ruine sont supérieures ou
égales à s fois les forces appliquées, s étant le coefficient de sécurité vis à vis de la
rupture.
Donc, il faudra pour déterminer s avoir recours à l'expérimentation ; mais les
essais, exceptés pour les pièces construites en grande série, ne sont pas
envisageables car trop onéreux.
C'est pourquoi on a développé les calculs "élasto-plastiques" permettant de prévoir
la rupture avec une bonne précision. (Ces calculs ne seront pas abordés dans ce
cours).
M. La stabilité de l'équilibre
Il arrive parfois qu'une pièce, bien que les contraintes qu'elle supporte soient tout à
fait admissibles, se déforme exagérément (équilibre instable). Ces grandes
déformations ne rendent plus apte la pièce à assurer ses fonctions, d'autres part
elles amènent de nouveaux efforts qui eux provoquent la rupture.
Image33image17
31
Sécurité des
III
III -
structures
Rappels de mécanique des solides 33
Notion de sécurité structurale 37
Actions sur les structures 38
Image34image1
dF n n
T n = lim ; dA0 qui conduit à Ti = ij n j
dA
33
Sécurité des structures
Image35image2
déformations évanouissantes = déformations linéaires
a ij =
1 dui du j
2 dx j dx i
Allongement est donné par:
.
dx dx
x=
dx
contraction latérale (effet de Poisson)
.
dz dz
z =
dz
Image36image3
34
Sécurité des structures
Loi de Hooke
Image37image4
x =E x
Eacier = 210 GPa ; Ebéton = 21 GPa ; Ebois = 10 GPa
Image38image5
Contraction latérale (effet de Poisson) : avec V le coefficient de poisson
0<V<0.5
y =−V x
z =−V x
s'allonge sans se contracter exemple : le liège
Matériau incompressible exemple : le caoutchouc
35
Sécurité des structures
Image39image6
Image40image7
36
Sécurité des structures
Conception
Conception,calculs, exécution et entretien doivent garantir une sécurité
suffisante des structures contre leur mise hors service
Sécurité structurale: incertitudes
- Sollicitations en service << sollicitations de ruine
- Coefficients de sécurité = réserve + incertitudes
actions : intensité, durée, statique-dynamique, point
d'application, ...
dispersion des propriétés mécaniques :défauts, contraintes
internes, ...
modification des propriétés mécaniques avec le temps :
vieillissement, corrosion, ...
imprécisions sur les dimensions : tolérances de mise en œuvre, ...
incertitudes sur la modélisation : hypothèses simplificatrices, calculs
approchés, ...
malfaçons diverses
- pour connaître le degré réel de sécurité ... expériences grandeurs réelles
Image41image8
37
Sécurité des structures
Etats limites
Définition :
état dans lequel une structure n'est plus apte à remplir la fonction à laquelle
elle est destinée
États limites ultimes (ou de ruine) - ELU
ruine, effondrement, structure hors d'usage
États limites de service (d'utilisation) - ELS
structure inutilisable, dangereuse mais récupérable
38
Sécurité des structures
Image42image9
39
Les actions
IV
IV -
mécaniques
FORCES action mécanique 41
MOMENT d'une force: action mécanique 43
MOMENT d'une force: action mécanique 44
Notion de COUPLE: action mécanique 49
Eléments de réduction d'un système de forces et de moments
50
Recherche graphique des éléments de réduction (on se
limitera aux forces coplanaires) 53
41
Les actions mécaniques
Exemple:
a) Géométriquement
A: point d’application
AB: ligne d’action
Le sens est de A vers B (indiqué par la flèche)
La longueur AB à l’échelle représente l’intensité
Unité de force : Newton
Image43image1
b )Analytiquement
La force F est définie par les Coordonnées de son point d’application A et par ses
composantes X, Y, Z sur les axes
Ox, Oy, Oz. L’intensité de la force F est:
F = X 2Y 2Z 2
42
Les actions mécaniques
Image44image2
43
Les actions mécaniques
Image45image3
Conclusion
les effets physiques d’une Action Mécanique (A. M.) dépendent de la position:
du point d’application et
de l'orientation dans l'espace (direction et sens)
de la force F associée à cette A.M.
44
Les actions mécaniques
Image46image4
Origine : le point O
Direction : perpendiculaire au plan formé par les vecteurs
Sens : le trièdre estdirect.
o F
Norme : ∥M ∥ =∥OA∥ . ∥F ∥ . ∣sin OA ,
F ∣
∥M o F ∥ =∥OA∥ . ∥F ∥ . ∣sin OA , F ∣
On notera pour une simplification d'écriture M O
F = M o
Relation fondamentale entre les moments
Une force F appliquée au point A, et deux points quelconques O et O’.
Par rapport au point O’, le moment de F est:
MO =
' O' A F
O ' OOA F =O' O F M O (utilisation de la relation de
chasle)
Dans le plan, les vecteurs moments sont nécessairement portés par l’axe
perpendiculaire au plan d’étude.
45
Les actions mécaniques
Image47image5
= d. ∥F
M B Z F ∥ "d" est appelé bras de lévier
La longueur d sera affectée du signe plus (+) si la force tend à faire tourner le
système dans le sens positif (sens trigonométrique),
du signe moins (–) dans le cas contraire (sens horaire). C’est donc une grandeur
algébrique.
On peut alors noter le moment de la force F par rapport à l’axe OZ, comme suit:
Moz (F )
46
Les actions mécaniques
Image48image6
Δ: un axe et u son vecteur unitaire Le moment de par rapport à Δ:
m = mo . u
m/Δ : la projection de mo sur le vecteur unitaire
u (0,0,1) analytiquement, si
mo (L,M,N)
u ( alpha,beta,gama) avec 2 2 2 =1
Cas particulier où F est perpendiculaire à Δ
Image49image7
47
Les actions mécaniques
Image50image8
48
Les actions mécaniques
L
M o F B = −F. . y
2
Image51image9
Bilan des actions mécaniques (sur la croix)
Résistance des forces
F u = F A FB = F.
Z − F.
Z =
0
moment résultant par rapport au point O
M O Fu = M o FA M O FB =−F.L. y
Conclusion:
La résultante de ces deux forces est nulle. Par contre, ces mêmes deux
forces génèrent un moment que l’on appellera : un Couple.
49
Les actions mécaniques
Image52image15
S =∑ F i
M o=∑ M j∑
OA i F i
Remarque:
En un point O’ différent de O, les éléments de réduction sont : S et
M o ' =
O' O O
S M
Torseurs particuliers
- Torseur glisseur
On appelle torseur glisseur au point A, tout torseur associé à une action
mécanique dont le moment résultant est nul en ce point.
-S est different du vecteur nul
-Ma est egal au vecteur nul
- Torseur couple
On appelle torseur couple, tout torseur associé à une action mécanique
dont la résultante est nulle.
-S est egal au vecteur nul
-Ma est different du vecteur nul
Les éléments de réduction d’un torseur couple sont les mêmes en
tout point.
Automoment d'un torseur
Soient en O, S, Mo, les éléments de réduction d’un torseur. Soit O’, un point
quelconque calculons:
50
Les actions mécaniques
Image53image11
D’où S.M est un invariant du torseur; on l’appelle automoment.
Axe central d'un torseur
Image54image10
S sont les éléments de réduction d’un torseur en O. On montre qu’il existe une
droite Δ parallèle à S telle que pour tout point O' élément de delta on à Mo //S
Cette droite est appelée axe central du torseur.
Remarque: Sur l’axe central, est minimum;
(conséquence de S.M= constante).
51
Les actions mécaniques
Image55image11
Composantes d'un vecteur: par projection sur les axe
Image56image12
52
Les actions mécaniques
Image57image13
Addition analytique de vecteurs
Image58image14
53
Les actions mécaniques
54
Liaisons et
V
V -
réactions d'appui
Introduction Schéma statique 55
Appuis et liaisons 59
Image59image1
55
Liaisons et réactions d'appui
Image60image2
Image61image3
56
Liaisons et réactions d'appui
Image62image4
Image63image5
57
Liaisons et réactions d'appui
Image64image6
B. Appuis et liaisons
Introduction
La recherche des tensions internes dans un élément quelconque d'une construction
nécessite la connaissance
de toutes les forces qui agissent sur lui.
En particulier des forces de liaisons appelées:
réactions d'appui (ou liaisons extérieures)
Milieu extérieur (sol en général)
réactions internes (ou liaisons internes).
Liaisons entre éléments de construction
sont les réactions d'appuis (action du sol sur l'arc)
58
Liaisons et réactions d'appui
Image65image7
Ha, Va, Ma, Hb,Vb,Mb sont les réactions d'appuis (action du sol sur l'arc)
Image66image8
Hc, Vc,Mc, Hd ,Vd, Md sont les réactions d'appuis ( action de l'arc sur le tirant)
Équilibre entre les charges appliquées etles réactions d’appui
59
Liaisons et réactions d'appui
Image67image9
Appui simple :
La translation suivant y est impossible
La réaction en A comprend un paramètre,
la force R dirigée suivant y.
Image68image10
60
Liaisons et réactions d'appui
Image69image11
2-Liaison double
empêche deux mouvements
Exemple: articulation et rotule
Image70image16
L’appui ne peut se déplacer mais peut
61
Liaisons et réactions d'appui
tourner
La réaction d’appui passe par le centre
articulation
elle comporte deux inconnues, H et V
Image71image14
L’articulation permet la libre rotation en un point
Image72image16
3-liaison triple
62
Liaisons et réactions d'appui
Image73image16
63
Liaisons et réactions d'appui
Image74image17
L'encastrement bloque tous les mouvements.Il bloque tous les degrés de liberté
Image75image18
Exemple:
Poteaux encastrés (scellés) en fondation prêts à recevoir l’ossature de la
couverture.
64
Liaisons et réactions d'appui
Image76image19
Remarque:
En pratique les liaisons sont rarement parfait
- frottement dans les axes
- « jeu » dans les connexions
- tassement d’appui
Résumé :
Réactions de liaisons dans le plan
65
Liaisons et réactions d'appui
Image77image20
66
Liaisons et réactions d'appui
Image78image22
Image79image22
Équation d'équilibre
67
Liaisons et réactions d'appui
Image80image22'
Attention: charges particulières
Image81image23
Barre AB en équilibre :
∑ M p i /A =0
i
Remarque:
Système constitué d’un seul corps:
Syst. statiquement déterminé (Syst. isostatique)
Syst. statiquement déterminé (Syst. hyperstatique)
Exemple d'un auvent
68
Liaisons et réactions d'appui
Image82image24
Image83imag25
Isostatique - hyperstaticité
Pour un système isostatique, les conditions d’équilibre déterminent les réactions
d’appui.
Système statiquement déterminé
69
Liaisons et réactions d'appui
Image84image26
Système hyperstatique, les conditions d’équilibre laissent indéterminés les réactions
d’appui.
Système statiquement déterminé
Image85image27
Organes de liaison:
Dispositifs qui assurent la connexion de structures composées de plusieurs solides
Forces de liaison
Forces qui s’ exercent d’ un solide à l’ autre
Extériorisées par le principe de la coupe
70
Liaisons et réactions d'appui
Image86image28
71
Liaisons et réactions d'appui
Image87image29
II. Systèmes hyperstatiques
On ne peut remplacer les charges par leurs résultante . Les réactions dépendent
des déformations
72
Liaisons et réactions d'appui
Image88image30
Un système est hyperstatique si,
ses liaisons avec le sol sont surabondantes,
Hyperstatisme extérieur
les liaisons (internes) entre différentes parties sont trop nombreux.
Hyperstatisme intérieur
NB : Un système peut être à la fois hyperstatique extérieur et intérieur.
Image89image31
73
Liaisons et réactions d'appui
Image90image32
Les consoles
Image91image33
74
Liaisons et réactions d'appui
Image92image34
Cas particulier
Poutre est horizontale et les charges verticales
- Charges ponctuelles:( Résolution classique)
Image93image35
- Charge répartie:(Faire une intégration)
75
Liaisons et réactions d'appui
Image94image36
l l
1 1
Va =
l
∫ l− x dx Vb =
l
∫ q.x dx
0 0
Repères de calculs (Conventions de signes)
Pour chaque force (appliquées ou réaction), choisir un sens positif (repère local);
idem pour les moments.
Forces connues (charges appliquées, Fi),
choisir des sens donnant des intensités positives (F>0);
de même pour les moments connus
Forces et moments inconnus (réactions, Ri), choisir un sens
arbitraire. Après résolution des équations d'équilibre
- Ri > 0, Ri est dans le sens positif
- Ri < 0, Ri est dans le sens négatif
Nota: Dans le cas Ri < 0, changer le sens de Ri pour la suite des calculs
Repère général
76
Liaisons et réactions d'appui
Image95image37
Remarque
Pour d’un solide soumis à 2 forces soit en équilibre, il faut et il suffit que ces 2
forces :
aient même ligne d’action (M=0)
soient égales et opposées (S=0)
Pour d’un solide soumis à 3 forces soit en équilibre, il faut et il suffit que ces 3
forces :
soient concourantes (M=0)
que leur polygone des forces soit fermé (S=0)
Pour plus de 3 forces appliquées on ne peut énoncer de règles aussi simples.
2. Les poutres hyperstatiques: (plus de 3 liaisons avec le sol)
Image96image38
77
Liaisons et réactions d'appui
Image97image38'
- Liaisons internes (entre barres)
Image98image39
Calcul du degré d’hyperstatisme (H)
78
Liaisons et réactions d'appui
79
Système triangulé,
VI
VI -
Une application
directe de l'effort
normal
81
Système triangulé, Une application directe de l'effort normal
Définition 83
Hypothèses simplificatrices 87
A. Définition
Un système articulé ou treillis articulé est un des plus importants types de
constructions métalliques en génie civil.
Un treillis est constitué de barres droites (profilés en L, T ou I) articulés les unes
aux autres et formant des triangles juxtaposés.
Les barres sont reliées entre elles par leurs extrémités. Les joints de liaison des
barres sont appelés noeuds.
Image99image1
noeud = points de rencontre des barres
Les noeuds sont des assemblages de soudés, rivés ou boulonnés
Exemples de Treillis plans
82
Système triangulé, Une application directe de l'effort normal
Image100image2
Exemples de treillis spatiaux
Image101image3
triangle = cellule de base du treillis
treillis carré est instable
83
Système triangulé, Une application directe de l'effort normal
Image102image4
Image103image5
B. Hypothèses simplificatrices
On suppose que les barres sont articulées sans frottement aux noeuds: chaque
barre est une bielle articulée à ses extrémités
On néglige le poids propre des barres Les forces extérieures (charges) sont
appliquées aux noeuds
Les forces appliquées sont situées dans le plan du système Les treillis sont
84
Système triangulé, Une application directe de l'effort normal
Image104image6
Remarque:
Si les éléments d’un système de barres travaillent principalement en flexion ou en
torsion, le système est appelé cadre
Image105image7
Quelques noeuds particuliers
85
Système triangulé, Une application directe de l'effort normal
Image106image8
86
Caractéristiques
VII -
géométrique et
mécanique des
sections
87
Caractéristiques géométrique et mécanique des sections
Image107image1
88
Efforts et
VIII
VIII -
contraintes
89
Efforts et contraintes
Poutre : Géometrie 93
Les efforts (ou sollicitations) – en 3D 94
Traction ou compression: effort normal 94
La flexion simple 98
Effort de cisaillement 103
A. Poutre : Géometrie
Image108image1
Volume engendré par la section droite A en se déplaçant le long de la fibre (ou axe)
moyenne.
La section droite A est constamment normale à la fibre moyenne;
La section A varie de façon lente et progressive;
Si la fibre moyenne est droite, la poutre est dite prismatique
90
Efforts et contraintes
Image109image2
Image110image3
Sigma x est la contrainte normale sur l’élément de surface dA
La contrainte normale sur la section (A) est définie par:
Image111image4
Déformations
Sous l’effet de la contrainte normale, deux sections voisines distantes
de dx, auront un déplacement relatif suivant l’axe ox de delta dx.
Le déplacement des deux sections voisines se déduit du diagramme de la loi de
91
Efforts et contraintes
Hooke.
Déformation correspondante est
. dx
x = x , y =
dx
delta dx: l’allongement et dx : la longueur initiale.
D’où la contrainte et la déformation dues à l’effort
normal sont uniformes sur toutes les sections et valent
N N
x = et x =
A EA
Quelques modules d’élasticité E et limites d’élasticité (ou contraintes de
rupture )
Image112image5
Nota : Les contraintes admissibles sont en général égales aux 2/3 de la limite
d'élasticité.
Remarque concernant l'hypothèse de Navier Bernouilli
Section extrême du poteau chargée uniformémentcette hypothèse est exacte pour
toutes sections du poteau.
92
Efforts et contraintes
Image113image6
Par contre pour le poteau ci-contre chargé ponctuellement, au voisinage du point
d’application de cette charge concentrée
cette hypothèse n’est pas exacte. On admettre (théorie de l’élasticité) qu’à partir de
la section S3,
grosso modo à la distance a de So l'hypothèse de Navier Bernouilli est vérifiée.
C'est le principe de Saint-Venant
93
Efforts et contraintes
Image114image7
Allongement de la poutre
On calcule cet allongement en intégrant le long de la poutre les déformations
s = x
Cas d'une poutre droite
Image115image9
94
Efforts et contraintes
l
N x Nl
l =∫ dx Si N(x) et S(x) sont constantes alors l =
0 E.S x ES
D. La flexion simple
Image116image9
On remarque que sous l’effet de Mz, la section plane initialement, subit une rotation
autour de l’axe z mais reste toujours plane.
C’est l’hypothèse de Navier Bernouilli
Convention Mathématiques
95
Efforts et contraintes
Image117image10
Image118image11
Conséquence:
- Existence de contraintes sigma x proportionnelles à la hauteur y,
- Les contraintes sont antisymétriques par rapport à l'axe Ox
- La fibre à l'origine des axes (y=0) ne subit aucune déformation.
En ce point (y=0), sigma x est nulle
Expression de la contrainte:
96
Efforts et contraintes
Image119image12
d'ou
Mz
x y = . y C’est l’expression de la contrainte à la hauteur y. de la loi de
Iz
hooke on a : z =−V x
En portant l'expression de sigma x ci-dessus dedans on tire:
M
x = .y
E.I
Les contraintes sont donc proportionnelles à y
Avec la convention adoptée on a:
sigma x > 0 pour une contrainte de traction
epsilon > 0 pour un allongement
Image120image13
Conditions de résistance. Module de résistance
97
Efforts et contraintes
Image121image14
Formes les mieux adaptées pour la flexion droite: Rendement d’une section
La quantité de matière étant proportionnelle à la section S, uneforme est bien
adaptée pour résister à la flexion droite si
w et w’ sont grands par rapport à S ; on mesure ceci par le rendement de la
section :
2
I
e = = avec ≤rayon de giration
S.v.v ' v.v '
Image122image15
Déplacement relatif de 2 sections voisines
98
Efforts et contraintes
Image123image16
Le déplacement relatif de 2 sections distantes de dx est donc une rotation autour
de Gz de :
M
d = dx
EI
La rotation unitaire, rotation par unité de longueur est donc :
M
=
EI
La poutre s'incurve avec un rayon de courbure de :
dx EI 1
r = =
d M
Cas des poutres droites:
Image124image17
E. Effort de cisaillement
Définition
Lorsqu’une poutre est sollicitée dans le plan d’une section, par 2 efforts ponctuels
égaux et directement opposés, dirigés l’un vers l’autre, de
direction perpendiculaire à la ligne moyenne, on dit qu’elle est soumise à un
cisaillement simple
99
Efforts et contraintes
Image125image18
Convention de signes
Image126image19
100
Efforts et contraintes
Image127image20
dM x
= T x
dx
Image128image21
dT x
= px
dx
Le cisaillement simple: conditions idéales:
En réalité, il est pratiquement impossible d’exercer les efforts F rigoureusement
dans le même plan . Ces 2 efforts seront toujours à
une distance εtrès petite et que l’on s’efforcera de réduire au minimum.
Contrainte tangentielle de cisaillement:
101
Efforts et contraintes
Image129image22
Image130image23
loi de Hooke
Image131image24
102
Efforts et contraintes
Image132image35
Image133image26
Considérons une poutre constituée d’un empilage de lames minces ( fig a).
Lorsqu’on soumet cette poutre à une flexion, on constate une
déformation de courbure et un glissement relatif des lames les unes par rapport
aux autres. ( fig b )
Dans une poutre monolithique, ce glissement est empêché par des forces
intérieures dues à la cohésion de la matière ( fig c).
Ces efforts intérieurs de cohésion entraînent le développement decontraintes de
cisaillement longitudinales orientées dans l’axe de la
poutre.
Mise en évidence de l'effort rasant
103
Efforts et contraintes
Image134image27
104
TRAVAUX DIRIGES
IX
IX -
1 :Exercices de
mécanique des
structures
Auteur
Hippolyte FREITAS
Description
Il vous est demandé de réaliser des d’exercices proposés dans le document «
Exercices commentés de mécanique de structure »
Le travail est à faire en équipe
Durée
Une semaine
Texte expositif
Vous devez d’abord lire le cours et mis à votre disposition et les ressources
complémentaires qui vous sont conseillées. Ils vous aideront à comprendre les
concepts et notions utiles pour la résolution de ces travaux dirigés
Dans le cahier d’exercices intitulé « Exercices commentés de mécanique de
structure « mis à votre disposition sur la plateforme il vous demandé de réaliser les
activités portant sur le chapitre suivant :
1. Généralités
2. Forces et moments
Il vous est particulièrement demandé de résoudre les exercices suivants :
exercices 1 et 3 (page 8) ; 5 (page 13) ; 2 (page 22) ; 6 (page 26) ; 9 (page 32) ;
14 (page 33).
Les solutions des exercices 1 et 3 (page 8) ; 2 (page 22) ; 6 (page 26) ; 14 (page
33) seront organisées dans un fichier unique Word n°1. Ce fichier sera déposé dans
le forum groupe, par un représentant de l’équipe.
Les solutions des exercices 5 (page 13) et 9 (page 32) seront organisées dans un
fichier unique Word n°2. Ce fichier sera déposé dans l’espace « déposer les devoirs
semaine 1 », par un représentant de l’équipe.
Travail attendu
Le résultat qu'on attend de vous à l'issue de cette semaine est :
2 documents Word comprenant chacun les solutions des exercices suscités
Critères d’évaluation
- Document Word n°1 /7
Document Word n°2 /10
- Présentation et respect délai /3
105
TRAVAUX DIRIGES
X
X -
2 :Exercices de
mécanique des
structures
Auteur
Hippolyte FREITAS
Description
Il vous est demandé de réaliser des d’exercices proposés dans le document «
Exercices commentés de mécanique de structure »
Le travail est à faire en équipe
Durée
Une semaine
Texte expositif
Vous devez d’abord les productions des autres équipes au cours de l’étape
précédente et éventuellement les feedbacks des tuteurs
Dans le cahier d’exercices intitulé « Exercices commentés de mécanique de
structure « mis à votre disposition sur la plateforme il vous demandé de réaliser les
activités portant sur le chapitre suivant :
• Liaisons et réaction d’appui
Il vous est particulièrement demandé de résoudre les exercices suivants :
exercices 1 (page 40) ; 2 (page 46) ; 8c (page 63) ; 14 (page 64)
Les solutions des exercices 1 (page 40) ; 2 (page 46) ; 14 (page 64) seront
organisées dans un fichier unique Word n°3. Ce fichier sera déposé dans le forum
groupe, par un représentant de l’équipe.
La solution de l’exercice 8c (page 63) sera organisée dans un fichier unique Word n
°4. Ce fichier sera déposé dans l’espace « déposer les devoirs semaine 2 », par un
représentant de l’équipe.
Travail attendu
Le résultat qu'on attend de vous à l'issue de cette semaine est :
2 documents Word comprenant chacun les solutions des exercices suscités
Critères d’évaluation
- Document Word n°3 /7
- Document Word n°4 /10
- Présentation et respect délai /3
107
TRAVAUX DIRIGES
XI
XI -
3 :Exercices de
mécanique des
structures
Auteur
Hippolyte FREITAS
Description
Il vous est demandé de réaliser des d’exercices proposés dans le document «
Exercices commentés de mécanique de structure »
Le travail est à faire en équipe
Durée
Une semaine
Texte expositif
Vous devez d’abord les productions des autres équipes au cours de l’étape
précédente et éventuellement les feedbacks des tuteurs
Dans le cahier d’exercices intitulé « Exercices commentés de mécanique de
structure « mis à votre disposition sur la plateforme il vous demandé de réaliser les
activités portant sur le chapitre suivant :
1. Caractéristiques géométrique et mécanique des sections
Il vous est particulièrement demandé de résoudre les exercices suivants :
2 au choix parmi les exercices 1 (page 76) à 9 (page 94) ; 10 (page 98)
Les solutions des 2 exercices au choix seront organisées dans un fichier unique
Word n°5. Ce fichier sera déposé dans le forum groupe, par un représentant de
l’équipe.
La solution de l’exercice 10 (page 98) sera organisée dans un fichier unique Word n
°6. Ce fichier sera déposé dans l’espace « déposer les devoirs semaine 3 », par un
représentant de l’équipe.
Travail attendu
Le résultat qu'on attend de vous à l'issue de cette semaine est :
2 documents Word comprenant chacun les solutions des exercices suscités
Critères d’évaluation
- Document Word n°5 /7
- Document Word n°6 /10
- Présentation et respect délai /3
109