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ÉNERGIE

SOLAIRE

D O C U M E N T É L A B O R É PA R M R N O U R E D D I N E H A G G O U C H I
GLOSSAIRE
• Besoin énergétique : Quantité d'énergie nécessaire pour
chauffer le volume d'eau chaude consommée dans le bâtiment
• Capteur solaire thermique : Dispositif permettant de capter le
rayonnement solaire et de le transformer en chaleur, pour chauffer
l'eau sanitaire ou alimenter un système de chauffage.
• Circuit primaire solaire : Ensemble de tuyaux et autres
composants hydrauliques qui relient les capteurs solaires à
l’échangeur de chaleur
• Échangeur de chaleur : Équipement permettant à un liquide
chaud de céder sa chaleur à un fluide plus froid.
GLOSSAIRE
• Énergie d'appoint : Énergie nécessaire pour compléter la
production solaire ou la relayer en cas d'ensoleillement insuffisant
ou nul (ce peut être le gaz, le fioul, l'électricité ou le bois).
• Équilibrage (d’un réseau hydraulique): Opération de réglage
permettant de réaliser une répartition optimale de la distribution
des débits d’eau ou de fluide antigel en intervenant sur les organes
d’équilibrage du réseau.
• Irradiation globale annuelle : Quantité d’énergie solaire
incidente sur une unité de surface horizontale pendant un temps
fixé (kWh / m² an)
• Production solaire annuelle : Quantité d'énergie fournie par
une installation solaire pendant une année (kWh / an)
GLOSSAIRE
• Productivité solaire : Quantité d'énergie fournie par une
installation solaire pendant une année par unité de surface installée
(kWh/m² · an). Formule de calcul: Productivité solaire = production
solaire annuelle / surface de capteurs solaires
• Taux de couverture solaire : Pourcentage d'énergie solaire qui
couvre les besoins de chauffage d'eau chaude sanitaire ou/et de
chauffage des locaux. Le taux de couverture solaire se définit donc
comme la part des besoins annuels en énergie couverts par
l'énergie solaire. Formule de calcul: Couverture Solaire =
production Solaire / Besoins.
GLOSSAIRE
• Température de stagnation d’un capteur solaire :
Température intérieure à laquelle le capteur atteint son équilibre
thermique, sans extraction de chaleur. La température de
stagnation se détermine généralement avec des conditions
constantes de 1000 W/m² d’irradiation solaire incidente et une
température ambiante de 30 °C.
• Thermosiphon : Circulation naturelle d’un liquide dans une
installation du fait de la variation de sa masse volumique en
fonction de la température.
INTRODUCTION
L’utilisation de l’énergie solaire pour la production d’eau
chaude sanitaire est une option simple pour réduire la
consommation d’énergies fossiles et les émissions de gaz à
effet de serre.
Au Maroc, l’énergie solaire thermique pour la production
d’eau chaude sanitaire a encore une pénétration très discrète,
très en dessous de l’énorme potentiel lié à l’ensoleillement
disponible sur l’ensemble du territoire.
RAYONNEMENT SOLAIRE PUISSANCE INCIDENTE ET RENDEMENT DES CAPTEURS

Rayonnement solaire et son utilisation


L’ÉNERGIE UTILISABLE

Le solaire est certainement la source d’énergie renouvelable la


plus importante au Maroc. Avec plus de 3000 h/an
d'ensoleillement, soit une irradiation de ~ 5 kWh/m2/jour, le Maroc
jouit d'un gisement solaire considérable.
LA DÉFINITION DE GISEMENT SOLAIRE :
Le gisement solaire permet de mettre en évidence le
rayonnement solaire brut qui s’applique sur le territoire, ce qui
peut être un facteur important de choix de site d’installation
pour un opérateur, puisqu’il qui est pris en compte dans la
rentabilité de l’installation. La valeur exprimée correspond à la
valeur d'ensoleillement en kWh liée au rayonnement direct et
diffus perçue en moyenne par an et par m² sur le territoire.
LA HAUTEUR ET L'AZIMUT
Pour repérer la position du soleil dans le ciel,
on utilise deux angles :
- l'azimut a : angle entre cette projection et la
direction du Sud : (a) est compté positivement vers
l'Ouest et négativement vers l'Est.
- la hauteur h : angle entre la direction du
soleil et sa projection sur le plan horizontal.
CHAUFFE-EAU SOLAIRE INDIVIDUEL (CESI)

1 : Capteur solaire (Générateur)


2 : Ballon de stockage
3 : Dispositif hydraulique
4 : Chauffage d’appoint
5 : Régulateur
LES TYPES DES CHAUFFE-EAU SOLAIRE INDIVIDUEL
Il existe de nombreux modèles de chauffe-eau solaire
proposés par les fabricants.
➢ Le type de chauffe-eau solaire
➢ Le type des capteurs solaire
➢ La capacité du ballon
➢ La surface des panneaux solaires
Sont les quatre caractéristiques qui varient
tellement, que le particulier qui souhaite réaliser une
installation, peut rapidement se trouver perdu, parmi
l’offre diversifiée et les nombreuses dénominations
commerciales.
LES TYPES DES CHAUFFE-EAU SOLAIRE INDIVIDUEL
Pour simplifier, disons qu’il existe six grandes familles de chauffe-eau
solaire :

➢ Les chauffe-eau solaire monoblocs.(circuit ouvert)

➢ Les chauffe-eau solaire à thermosiphon.(circuit ouvert)

➢ Les chauffe-eau solaire à auto-vidange

➢ Les Chauffe-eau solaire à thermosiphon. (circuit fermé)

➢ Les chauffe-eau solaire à circulation forcée. (circuit fermé)

➢ Les chauffe-eau solaire instantané. (circuit fermé)


LES CHAUFFE-EAU MONOBLOCS
Ce sont les chauffe-eau les plus simples : le ballon
et le panneau solaire forme un seul ensemble
compact.

En général, le ballon est fixé en haut du panneau


solaire.

Dans un système monobloc, c’est directement


l’eau chaude sanitaire qui circule dans les
panneaux.

Réchauffée par le rayonnement solaire, l’eau


devient moins dense et monte dans le ballon.
Il n’y a donc pas besoin d’une pompe de circulation .
L’inconvénient :
➢ la proximité du ballon avec le panneau (capteur
solaire ), fait sur la toiture un ensemble peu
esthétique.

➢ De plus le dépôt du calcaire à l’interieur de


l’échangeur du panneau

➢ Risque de gel.
(si on enlève l’alimentation électrique à la résistance)
LES CHAUFFE-EAU SOLAIRE À THERMOSIPHON (CIRCUIT OUVERT)

• Pour éviter les inconvénients du


système monobloc, tout en conservant
l’avantage d’un système simple, on
peut séparer les panneaux du ballon
d’eau chaude.

• Tant que les panneaux restent plus


bas que le ballon de stockage, l’eau va
pouvoir circuler naturellement par effet
« thermosiphon ».
• Le principe du « thermosiphon » fonctionne
sur la caractéristique de l’eau chauffée, qui
devenant plus légère que l’eau froide,
monte donc vers le ballon, remplace l’eau
froide, qui, plus lourde, descend vers le bas
et passe dans le panneau solaire.

• La boucle est ainsi bouclée Là encore,


l’inconvénient vient du fait que l’eau
sanitaire circule directement dans les
capteur , donc sensible au calcaire et au
gel.
LES CHAUFFE-EAU À AUTO-VIDANGE
C’est une autre alternative
pour éviter le risque de gel.
Elle consiste à vider les
panneaux solaires en période
de nuit et le froid .
Dans ce cas, le ballon est
toujours situé plus bas que les
panneaux solaires.
Dès que le soleil ne chauffe plus,
la circulation entre les panneaux
et le ballon s’arrête et le circuit
se vidange automatiquement.

Dès que l’ensoleillement


reprend, la circulation se remet
en route.
Dans ce cas on utilise
directement l’eau sanitaire dans
le circuit.
CHAUFFE-EAU SOLAIRE À THERMOSIPHON (CIRCUIT FERMÉ)
• Chauffe-eau solaire à thermosiphon indirect : Le chauffe-eau solaire est constitué d’un
circuit primaire (fermé) comportant un échangeur (serpentin où ballon) ou circule de
l’eau additionné à un antigel (fluide caloporteur) qui s’échauffe en circulant dans le
tubes du capteur et se dirige vers le ballon de stockage
• L’eau arrivant dans le ballon
s’échauffe au contact de
l’échangeur et le liquide
caloporteur du circuit
primaire, refroidi, repart vers
le capteur ou il s’échauffe de
nouveau.
LES CHAUFFE-EAU SOLAIRES À CIRCULATION FORCÉE
Le liquide caloporteur circulant entre les
capteurs et le ballon est mis en mouvement par
un circulateur, piloté par un régulateur.
Ce type de chauffe-eau présente l’avantage de
pouvoir être installé dans toutes les
configurations d’habitation et d’avoir de bonnes
performances.
Sens de circulation du fluide caloporteur : il
entre dans les capteurs par le bas et entre dans le
ballon par le haut. L’axe du moteur de la pompe
est horizontal (préconisation du fabriquant).
LES CHAUFFE-EAU SOLAIRES INSTANTANÉ
• Chauffe-eau solaire instantané et un chauffe-
eau solaire est constitué :
• D’un circuit primaire (fermé) comportant du
ballon accumulateur et panneaux solaire ou
circule de l’eau additionné à un antigel (fluide
caloporteur) qui s’échauffe en circulant dans
le tubes du capteur et se dirige vers le ballon
de stockage
• Et un échangeur (serpentin)
• L’eau froide sanitaire arrivant dans le
serpentin s’échauffe au contact du liquide
caloporteur du circuit primaire s’échauffe et
sorte pour l’utilisation
DÉFINITION DU CAPTEUR SOLAIRE :
Le capteur solaire est un dispositif destiné à absorber des rayons
du soleil pour les convertir en énergie solaire.
Il existe deux types de capteurs solaires :
➢ Le capteur solaire thermique qui absorbe le flux solaire
pour le convertir en énergie thermique et le transférer à un
fluide caloporteur (air, eau). Dans le capteur solaire
thermique « à eau », l'eau circule dans des tubes. Dans les
capteurs solaires thermiques « à air », c'est de l'air qui circule
et qui s'échauffe au contact des absorbeurs.
➢ Le capteur solaire photovoltaïque (appelé aussi PV), reçoit
l'énergie solaire pour la convertir en énergie électrique.
Caractéristiques techniques des capteurs solaires
Les capteurs sont caractérisés par :
• Leurs pertes optiques
• Leurs pertes thermiques
Ces pertes permettent par ailleurs de calculer le rendement global du capteur, pour une
situation de fonctionnement donnée.
Les pertes optiques :
En premier lieu, les capteurs sont caractérisés par leur rendement optique (coefficient
B).
Le rendement optique du capteur représente le pourcentage de la puissance radiative du
soleil qui sera réellement absorbée par le capteur.
Remarque : le rendement optique est parfois appelé rendement solaire. Il ne faut pas le
confondre avec le rendement global du capteur qui sera défini plus loin et qui ne peut se
calculer que dans une condition de fonctionnement donnée.
LES CAPTEURS SOLAIRE THERMIQUE
• Le rôle du capteur solaire
• Le rôle du capteur solaire, qu’on appelle aussi le panneau
solaire, est de convertir la lumière du soleil en chaleur
pour alimenter le chauffe-eau solaire thermique .
• Il existe trois types de capteurs solaires thermiques pour
le chauffe eau solaire individuel :
➢ Capteur sans vitrage
➢ Capteur à tube sous vide
➢ Capteurs plans vitrés
LES CAPTEURS SANS VITRAGE
• Chauffage des piscines
Moquette solaire pour le chauffage des piscines. Un capteur simple
adapté au basses températures, résistant et peu onéreux.
• Le capteur moquette
• Très bon rendement pour les températures proches de la
température de l’air ambiant. Ne permet pas de produire
d’eau chaude sanitaire.
• Dimensionnement : entre 1/3 et 2/3 de la surface du bassin.
LES CAPTEUR SOUS VIDE
Grâce au vide, les déperditions de chaleur par convection et par conduction thermique

sont réduites.

• Avantages : des températures de fonctionnement plus élevées qu’avec les capteurs

plans peuvent être atteintes, ce qui peut être un avantage, notamment pour l’industrie

et le refroidissement solaire. Déperditions réduites par rapport aux capteurs plans

grâce à une excellente isolation thermique.

• Inconvénients : températures de stagnation élevées, avec les contraintes

correspondantes sur tous les matériaux employés près du champ de capteurs et sur le

fluide caloporteur (formation de vapeur en stagnation). Coût plus élevé de la chaleur

solaire à température moyenne de fonctionnement (mais coût avantageux à des

températures de fonctionnement plus élevées).


TECHNOLOGIE : CAPTEUR SOUS VIDE
Modèle : - Tube sous vide à effet
thermos

Circulation directe du liquide Echange de chaleur à effet « Caloduc »


caloporteur

Réflecteur CPC

WAGNER & Co VAILLANT


LES CAPTEURS PLANS VITRÉS
Les capteurs plans vitrés sont bien adaptés à la production de
l’eau chaude sanitaire et au chauffage des bâtiments en
métropole.
• Selon les modèles, différents types de réseaux hydrauliques internes aux
capteurs existent :
CHAMP DES CAPTEURS PLANS VITRÉS
1. Le coffre
2. Joint d’étanchéité
3. Couvercle transparent
4. Isolant thermique
5. Plaque absorbante
6. Tubes
Le coffre :
• Assure la protection arrière du capteur
• Participe à sa rigidité
• Intègre les points de fixation du capteur
• Soit en métal, soit en matière plastique
• Bonne tenue à la corrosion
• Prix de revient limité
Les joints d’étanchéité :
• Assure l’étanchéité du capteur
• Doit être résistant aux UV
Le couvercle transparent :
• Doit être transparente au rayonnement de courtes longueurs d’ondes (celui provenant
de l’extérieur)
• Doit bloquer le rayonnement de grandes longueurs d’ondes (celui provenant de
l’absorbeur)
• Généralement en verre trempé de 4 mm
L’isolant thermique : (Mousse de polyuréthane ou/et de laine de
verre/roche)
• Réduit les pertes par la face arrière et par les côtés (environ 20% des
pertes totales)
• Doit résister aux hautes températures es (si contact direct avec
l’absorbeur)
• Ne doit pas absorber l’humidité provenant de condensats
Plaque absorbante :
Transforme le rayonnement solaire en chaleur, en cuivre et de couleur
sombre. Elle peut subir un traitement sélectif (chrome ou nickel noir,
peinture)
Tube : en cuivre ou inox
CALCUL D’UN CHAUFFE-EAU SOLAIRE
Consommation
En absence de données, on considérera que la consommation
d’eau chaude sanitaire représente entre 30 et 50 l/jour/personne
Volume de stockage
Le volume de stockage devra être suffisamment important pour
couvrir la consommation quotidienne. Cependant si ce volume est
trop important, les capteurs auront du mal à le monter en
température.
CALCUL D’UN CHAUFFE-EAU SOLAIRE
Surface de capteurs
La surface de capteurs dépend bien évidemment de nombreux
paramètres, notamment l’orientation des capteurs et les masques
éventuels qui font de l’ombre.
PUISSANCE INCIDENTE PI (W)
Pi est proportionnel à :
•La superficie du capteur S (m²)
•Le rayonnement énergétique G (W/m²)

La puissance incidente en W est donnée par : Pi = S x G


S est la surface du capteur en m2.
Pi dépend de :
•Orientation et inclinaison des capteurs.
•Lieu et conditions météorologiques.
•Saison et heure.
RENDEMENT DES CAPTEURS
Pu (Puissance utile) est le rapport entre les apports et les
pertes Pu = B x Pi – (K x S) x ΔT
•Les apports thermiques= B x Pi
- B : facteur optique (qualité de l’absorbeur)
•Pertes thermiques = (K x S) x ΔT
- K : coefficient de transmission thermique, (W/m².K) : qualité de l’isolation.
- S : superficie du capteur (m²)
- ΔT : Température moyenne du capteur - Température Extérieure.
La puissance incidente en W est donnée par= Pi = S x G

Le Rendement :  = Pu / Pi = B - K x ΔT / G

Le rendement dépend de ΔT et de G.
Le facteur optique B (sans dimension) est le produit du coefficient
d'absorption de l'absorbeur par le coefficient de transmission du vitrage. Il
varie entre 0,5 et 0,8 suivant la nature du capteur Il correspond aussi au
rendement maximum du capteur.
•Le coefficient de déperdition K les pertes thermiques du
capteur. Il dépend de la qualité d’isolation du capteur et de la
nature de l'absorbeur. Il varie fortement en fonction du type de
capteur :
•Capteur non vitré : 20 à 25 [W/m².K]
•Capteur vitré sélectif : 4 à 6 [W/m².K]
•Capteur sous vide : 1 à 2 [W/m².K]
ORIENTATION ET INCLINAISON DES CAPTEURS
L’inclinaison doit être choisie en fonction du moment d’utilisation de
l’installation, l’inclinaison du soleil changeant suivant les saisons.
On choisit donc une inclinaison moyenne selon la période de
fonctionnement
Angle d’inclinaison à idéal entre 30° et 60°
Angle azimutal : doit être inférieur à 45° par rapport à une orientation Sud
LA DISTANCE DE SÉPARATION D’UN OBSTACLE.
Dans la pratique, lorsqu’il s’agit d’obstacles proches et de hauteur constante, on peut considérer que
l’effet sur la production énergétique est faible si la distance qui sépare l’obstacle des capteurs est
supérieure à une valeur qui peut être calculée selon la formule suivante :

d > h / tan α
• Ou bien

d>k·h
• où

k = 1/ tan α
• h est la hauteur relative de l’obstacle mesurée depuis le bord inférieur du capteur solaire

• α est l’angle de la hauteur solaire à midi solaire du solstice d’hiver


La valeur de α dépend de la latitude du lieu. Dans le tableau suivant,
sont données les valeurs α et du coefficient k pour les latitudes du
territoire marocain.
Règles d'installation solaire à respecter :
1. Toujours installer une soupape de sécurité nécessaire en cas de surchauffe

2. Ne pas oublier le remplissage d'antigel dans le réseau solaire

3. Indiquer le type d'antigel et la marque

4. Le calorifuge extérieur doit anti UV

5. Prévoir des vannes de vidange en partie basse et de purges en partie haute

6. La pose des panneaux solaires doit être légèrement en pente, pour favoriser les purges d'air

7. Ne pas oublier le disjoncteur sur la liaison du ballon avec résistance électrique

8. La sortie des canalisations en toiture doit se faire via une chatière

9. Respectez ce point pour éviter toute infiltration d'eau


REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION
Règles de sécurité
• Pas de remplissage par temps ensoleillé !
Le remplissage du circuit solaire ne doit pas être effectué
quand le soleil donne sur le capteur (prévention contre le
risque d’ébullition) ; c’est à dire que l’installation ne peut
être remplie que par ciel fortement couvert ou si les
capteurs sont recouverts !

• Pas de remplissage si risque de gel !


Au moment du rinçage et du remplissage, il ne doit exister
aucun risque de gel car cela pourrait entraîner des
dommages pour le capteur et / ou sur le circuit solaire !
• Rinçage du circuit

▪ Par le rinçage on s’assure qu’il ne reste aucun


encrassement (par ex. aux soudures) dans le
système. Il est recommandé de ne rincer qu’avec
le liquide solaire. (sinon il y a risque de
congélation pouvant entraîner des pannes aux
capteurs, aucune garantie !)
REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION
Pompes de remplissage
Pour le rinçage et le remplissage, il faut une des pompes de remplissage suivantes :
▪ pompe de remplissage manuelle
▪ pompe pour perceuse (3 ou 4 bars)
▪ pompe d’arrosage
REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION
Remplissage pompe manuelle
➢ Effectuer plusieurs rinçages de l’installation
➢ Prévoir un dispositif de remplissage adapté
➢ Remplir le circuit primaire avec le fluide caloporteur (Mono Propylène
Glycol prêt à l ’emploi)
➢ Procéder à la mise en pression du circuit primaire (voir préconisations du
fabricant).
➢ Faire un essai d’étanchéité

Tout remplissage doit être accompagné d’un dégazage en ouvrant les bouchons
de tous les purgeurs d’air automatiques.

Attention : S’il ne s’agit pas de MPG prêt à l’emploi, le mélange eau-MPG doit
être aussi homogène que possible, sinon l’antigel risquera de s’accumuler dans
certains endroits : bien brasser l’eau et l’antigel MPG avant de faire le plein.
REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION
Remplissage pompe électrique

Le by-pass de remplissage
REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION

Remplissage pompe électrique


REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION
• Mélanger au préalable l'antigel et l'eau

• Ouvrir les robinets 1 et 2, fermer le robinet 3

• Démarrer la station et la faire fonctionner 1


3 2
jusqu'à obtenir un retour sans bulles

• Dans le cas de plusieurs champs de capteurs

parallèles, rincer et purger chaque champ

séparément

• Régler la pression de service

• Fermer les robinets 1 et 2, ouvrir le robinet 3

Remplissage pompe électrique à contre courant


REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION
CAS PARTICULIER : le CESI auto vidangeable

Bouteille de récupération : 3 conditions essentielles sont à remplir :


- Elle doit se trouver OBLIGATOIREMENT dans une zone hors-gel du circuit.
- Le point le plus haut de la bouteille doit se situer sous le point le plus bas des capteurs
-Le point le plus bas de la bouteille doit se situer au-dessus de l'entrée de l'échangeur.
-Niveau de l’eau dans les canalisations soit en deçà le circulateur pour éviter tout désamorçage.
Les liaisons hydrauliques entre le circulateur et l'entrée basse des capteurs ainsi que la sortie haute des
capteurs et la bouteille de récupération doivent obligatoirement respecter une légère pente qui
garantira la vidange totale des capteurs et des canalisations dès l'arrêt du circulateur.

Aucun coude, cintrage, contre-pente ou accidents quelconques sur la tubulure ne devront contrarier ce
libre écoulement.

En conséquence, toutes les tubulures contenant de l’eau à l’arrêt ne doivent en aucun cas craindre un
risque de gel.
REMPLISSAGE DE L’INSTALLATION
CAS PARTICULIER : le CESI thermosiphon à éléments séparés

Le point le plus haut des capteurs doit se situer sous le point le plus bas du
ballon
➢ Les canalisations ballon/capteur doivent observer une pente minimum
(généralement à partir de 5°), sans portion horizontale ou contre-pente, elles
doivent être les plus directes possibles en évitant les coudes et les réductions

➢ La longueur de la canalisation entre le collecteur supérieur du capteur et


l’entrée de l’échangeur du ballon de stockage doit respecter une longueur
maximale admissible préconisée par le fabricant (exemple : 3 m maxi)

➢ Le diamètre intérieur de ces canalisations devra être supérieur ou égal à celui


préconisé par le fabricant (exemple : 20 mm mini)
symboles utilisés
Exercices
Questions de cours
1. Donner les types de panneaux solaires ?

2. Quel le rôle du capteur solaire ?

3. Quel le rôle Le ballon de stockage ?

4. Donner les constitutions d’un capteur plan vitré ci-dessous :


Solution :

Questions de cours
1. Donner les types de panneaux solaires ?
➢ Capteur solaire thermique
➢ Panneau solaire photovoltaïque
2. Quel le rôle du capteur solaire ?
Un panneau solaire ou capteur solaire est un dispositif destiné à récupérer une partie du
rayonnement solaire pour le convertir en énergie utilisable par l'homme.
4. Quel le rôle Le ballon de stockage ?
Le ballon de stockage bien isolé maintient l’eau en température jusqu'à ce qu’elle soit utilisée.

4. Donner les constitutions d’un capteur plan vitré ci-dessous :


5. Donner La définition de gisement solaire ?
6. Donner les paramètres influençant sur la puissance
incidente
Est donnée par : Pi = S x G ?
7. Donner la définition du capteur solaire ?
5. Donner La définition de gisement solaire ?
Le gisement solaire permet de mettre en évidence le
rayonnement solaire brut qui s’applique sur le territoire.
6. Donner les paramètres influençant sur la puissance incidente en W
est donnée par : Pi = S x G ?
Pi dépend de :
• Orientation et inclinaison des capteurs.
• Lieu et conditions météorologiques.
• Saison et heure.
7. Donner la définition du capteur solaire ?
Le capteur solaire est un dispositif destiné à absorber des rayons
du soleil pour les convertir en énergie solaire.
8. Soit le schéma ci-dessous
a. Donner un titre à ce schéma
b. Compléter le tableau suivant le schéma ci-dessus
N0 Désignation Rôle
1
2
3
4
5
9
10
11
12
13
13
14
a. Installation d’eau chaude sanitaire solaire avec appoint électrique
b. le tableau
N0 Désignation Rôle
Capteur solaire Converti les rayons solaire en énergie
1
Sonde capteur Pour déterminer la température du capteur
2
régulateur Gere le fonctionnement de l’installation
3
Sonde eau chaude Détecter la température du ballon
4
Clapet anti retour Evite le retour de l’eau chaude vers le serpentin
5
9 résistance électrique Pour appoint électrique

10 Thermostat pour résistance Pour arrêter la résistance électrique


électrique
Entrée d’EFS Alimenter le mitigeur de l’EFS
11
Sortie de l’eau chaude Sortie de l’eau chaude sanitaire du ballon
12 sanitaire
Mitigeur thermostatique Pour mélanger l’eau froide avec l’eau chaude à une température désirée
13
13 Mitigeur thermostatique Pour mélanger l’eau froide avec l’eau chaude à une température désirée

14 Echangeur eau chaude solaire Pour chauffer l’eau chaude sanitaire du ballon
Exercice 1:
Terminer, le schéma suivant d’un CESI à circulation forcée en utilisant les symboles ci-joints :
Exercice 2:

1. Quel est le rendement optique B du capteur ci-dessous ?


Explication :
Le capteur transforme 1000 [W/m²] de rayonnement solaire en 800 [W/m²] de chaleur
pour le fluide caloporteur.
Son rendement optique B est donc de: (800 / 1000) x 100 = 80%
Les pertes thermiques :
Lorsque le fluide caloporteur qui circule dans le capteur s’échauffe, une partie de la
chaleur reçue est perdue par convection et par rayonnement vers l’extérieur.
Ces pertes sont caractérisées par un coefficient k exprimé en [W/m².°C].
Le coefficient k indique ces pertes thermiques en watts pour 1 [m²] de capteur et pour
un [°C] d’écart de température entre le fluide caloporteur et l’air extérieur.
• Les capteurs plans bien isolés ont un coefficient k de l’ordre de 3 [W/m².°C]
• Les capteurs sous vide ont un coefficient k de l’ordre de 1 [W/m².°C] ils perdent
environ 4 fois moins de puissance par convection et conduction pour un même écart
de température entre le fluide et l’air extérieur que les capteurs plans.
2. Calculezla puissance réellement récupérée sur le capteur ci-dessous, sachant
que son rendement optique est de 85% et son coefficient k de 3 [W/m²°C].
Explication :
Le flux solaire reçu est de 1000 [W/m²].
La surface du capteur est de 1 [m²]. Il reçoit donc 1000 [W].
Le rendement optique du capteur est de 85%. Donc 850 [W] sont récupérés par l’absorbeur au fond du
capteur.
Mais une partie de ces 850 [W] s’échappent vers l’extérieur du fait des pertes thermiques du capteur par
convection et rayonnement.
La surface avant du capteur est de 1 [m²]
L’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur du capteur est de 70 – 30 = 40 [°C].
Les pertes thermiques du capteur sont donc de :
P = k x S x ΔT = 3 x 1 x 40 = 120 [W]
Au final, la puissance récupérée par le capteur est de:
850 – 120 = 730 [W]
Le rendement global :
Le rendement global d’un capteur se calcule à partir des rendements optiques et thermiques dans des
conditions données de fonctionnement du capteur.

On peut définir le rendement global du capteur comme le rapport entre l'énergie récupérée pendant un
intervalle de temps donné et l’énergie solaire reçue par le capteur pendant le même intervalle de temps,
dans des conditions données de fonctionnement stable.
3. Quel est le rendement global du capteur solaire étudié dans l'exercice précédent ?
Explication :
Le capteur recevait un flux solaire de 1000 [W], mais du fait des pertes optiques et thermiques, seuls 730 [W] étaient
au final récupérés par le fluide caloporteur.
Dans ces conditions de fonctionnement, le rendement global était de 73%.
Pour 1 [m²] de capteur on peut écrire :

• Coefficient B : rendement optique


• Rayonnement solaire en [W/m²]
• Déperditions : pertes thermiques du capteur en [W/m²]

4. En utilisant la formule de calcul du rendement, pour un


rayonnement solaire de 1000 [W/m²], un rendement optique de 85%
et un coefficient k de 3 [W/m²°C], calculez le rendement global du
capteur défini dans le 1er exercice ci-dessus.
Exercice 3 :
Une installation solaire de production d’eau chaude sanitaire par accumulation pour un
immeuble composé de 16 logements, le volume du ballon de stockage correspond à 2
fois la consommation moyenne journalière des logements.
L’immeuble se trouve dans la ville de Marrakech où l’insolation moyenne est de
10KWh/jour/m²
Consommation : moy / jour par logement : 150 litres
Température de distribution : 55°C
Température de distribution réseau : 15°C
Rendement du capteur : 68 %
La capacité thermique massique de l’eau liquide : Cp de l’eau = 4,18 Kj/Kg. °C
La masse volumique de l’eau liquide : ρ = 1000 kg/m3
1. Calculer le volume du ballon de stockage.

2. Calculer l’énergie nécessaire pour la préparation de l’eau chaude sanitaire en kWh.

3. Calculer la surface totale de captage nécessaire pour assurer les besoins de

l’immeuble.
1.Calculer le volume du ballon de stockage.
V = Cjx 16 x 2 = 150 x 16 x 2 = 4800 litres
2. Calculer l’énergie nécessaire pour la préparation de
l’eau chaude sanitaire en kWh.
Q = V x ρ x Cp x Δθ = 4800 x 1 X 4,18 x 40 =
802560 KJ = 222,93 KWh
3. Calculer la surface totale de captage nécessaire pour
assurer les besoins de l’immeuble
Sc = Q/ 10 x 0,68 = 222,93 / 10 x 0,68
SC = 32,8 m²
Exercice 4 :

Pour installer le chauffage de l’eau nécessaire pour assurer les besoins d’une maison
située dans la région Rabat/Salé. Le système de chauffage sera composé de chauffage
solaire.
Données de l’étude :
Ville : Rabat/Salé (5,3 KWh/jour/m²)
Nombre de personne : 5
Consommation. moy / jour : 50L /j /personne
Température de distribution : 65°C
Température de distribution réseau : 16°C
Rendement du capteur : 77 %
Travail demandé :
1. Calculer la consommation d’énergie journalière du logement en Kwh
2.Calculer la surface globale des capteurs solaires en m².
1.Q ecs=  (1,16. Vecs.  T. Np)
Q ecs =La consommation d’énergie journalière de chaque logement (Wh).
V ecs = volume d’eau chaude en litres par jour par occupant= 50L/j/p
T = différence de température en Kilven = 65 – 16 = 49 °K
Np = nombre des personnes dans le logement = 5
Q ecs=  (1,16. Vecs.  T. Np) = 14210 Wh = 14,21 KWh
2. Puissance de sortie = G. S. η
G : Gisement solaire = 5,3 KWh/jour/m²
η : Rendement du capteur : 77 %
S : Surface utile en m²
S= PU /G. η= 3,5 m²
Exercice 5 :
Calculer la surface de captage nécessaire pour assurer les
besoins d’une maison.
Donner :
ville : Rabat (5,3 KWh/jour/m²)
Nombre de personne : 4
Consommation. moy / jour : 50L /j /personne
Température de distribution : 55°C
Température de distribution réseau : 16°C
Rendement du capteur : 67 %
S = PU / G. η = 3,48m²
Q ecs = PU
Q ecs=  (1,16. Vecs.  T. Np)
Q ecs =La consommation d’énergie journalière de chaque logement (Wh).
V ecs = volume d’eau chaude en litres par jour par occupant= 50L/j/p
T = différence de température en Kilven = 55 – 16 = 39 °K
Np = nombre des personnes dans le logement = 4
Q ecs=  (1,16. Vecs.  T. Np) = 9048 Wh = 9,048 KWh

Puissance de sortie = G. S. η
G : Gisement solaire = 5,3 KWh/jour/m²
η : Rendement du capteur : 67 %
S : Surface utile en m²

S = Q ecs/ G. η = 2,54m²
Exercice 6 :

Dimensionnement
ville : Casablanca (5KWh/jour/m²)
Nombre de personne : 400 (hôtel)
Consommation : moy / jour : 50L /j /personne
Température de distribution : 55°C
Température de distribution réseau : 16°C
Rendement du capteur : 65 %
Calculer la surface de captage nécessaire pour assurer les
besoins de l’hôtel.
Puissance de sortie (en W) = G (en W/m²). Surface utile (en m²). Η

Pu = Q ecs=  (1,16 .Vecs .  T . Np)


Q ecs =La consommation d’énergie journalière de chaque logement (Wh).
V ecs = volume d’eau chaude en litres par jour par occupant= 50L/j/p
T = différence de température en Kilven = 55 – 16 = 39 °K
Np = nombre des personnes dans le logement = 400

Pu = Q ecs=  (1,16.Vecs.  T. Np) = 904800 Wh = 904,8 KWh


Pi = G : l’éclairement = 5KWh/jour/m²
η : Rendement du capteur : 65 %

La surface de captage :

S = Q ecs/ G. η = Pu/ (η x Pi) = 278,4m² soit 278m2


Exercice 7 :
Dimensionner un capteur solaire.
ville : Casablanca (5KWh/jour/m²)
Nombre de personne : 80 (maison d'hôte)
Consommation : moy / jour : 60L / j / personne
Température de distribution : 55°C
Température de distribution réseau : 15°C
Rendement du capteur : 56 %
Calculer la surface de captage nécessaire pour assurer les
besoins de la maison d'hôte.
Consommation de l’eau chaude
journalière :
C=80x60 = 4800 L/j
Pu = 4800x 1,16 x (55-15) x10-3
Pu = 222.72 KWh/j
La surface de captage :
S = Pu/ ( η x Pi) = 222,72/(0,56x5)
S = 79,5 m 2 soit 80 m2
Exercice 8 :
Dimensionner un capteur solaire.
ville : Casablanca (5KWh/jour/m²)
Nombre de personne : 500 (hôtel)
Consommation : moy / jour : 45L / j / personne
Température de distribution : 55°C
Température de distribution réseau : 16°C
Rendement du capteur : 55 %
Calculer la surface de captage nécessaire pour
assurer les besoins de l’hôtel.
Consommation de l’eau chaude
journalière :
Pu = 500x45x 1,16 x (55-16) x10 -3

Pu = 1018 KWh/j
La surface de captage :
S = Pu/ ( η x Pi) = 1018/(0,55x5)
S = 370 m 2
Exercice 9 :
Pour installer le chauffage de l’eau d’une piscine de dimensions 2 m x 5 m et d’une profondeur
moyenne de 2, 5 m située dans la région Rabat/Salé. Le système de chauffage sera composé de
chauffage solaire.
Données de l’étude :
Température initiale de l’eau de la piscine 16°C
Température finale de l’eau de la piscine 32°C
Chaleur massique de l’eau Cp = 4,18 kJ/kg.°C
Masse volumique de l’eau à 16 °C est ρ = 1 000 Kg/m3
Le chauffage est assuré par quatre (2) échangeurs à plaques
Le flux solaire moyen pour la région Rabat/Salé (5,3 KWh/jour/m²)
La durée d’insolation journalière est en moyenne de 8 heures.
Le rendement du capteur solaire est égal à 80%.
Travail demandé :
1. Calculer le Volume du bassin en m3.
2. Calculer la masse de la quantité d’eau dans le bassin du piscine en Kg
3. Calculer puissance à installer pour le chauffage en Kw par jour
4. Calculer la surface globale des capteurs solaires en m².
1. Volume du bassin : V = 5 x 2 x 2, 5 = 25 m3
2. Soit un masse d’eau M = V x ρeau = 25 x 1000 =25 000 kg.
3.Pch = (M x Cp x Δθ) /Jour
Δθ = 32 – 16 = 16°C ; et Cp = 4,18 Kj/kg°C. donc :
Pch = (M x Cp x Δθ) / 24 x 3600 = (25 000 x 4,18 x 16) / 3600 x24 = 19,35 KW.
4. Surface de captation solaire avec rendement 0,80.
η= 0,80
G : Gisement solaire
G = Le flux solaire / La durée d’insolation journalière
G = 5,3 / 8 = 0,662 Kw/m²
Q ecs = Pch x 2= 19,35 x 2 = 38,7 Kw

S = Q ecs/ G. η
S = 38,7 / 0,662 x 0,80 = 73 m².
Exercice 10 :

L’eau chaude de certains foyers est ainsi obtenue en utilisant des panneaux thermiques
solaires.
1. Schématiser les transferts et conversions d’énergie dans un panneau thermique
solaire.
Le débit du fluide caloporteur (ici, l’eau) circulant à l’intérieur des tuyaux est
D=50L/h L’eau entre à la température θe = 18°C et sort à la température θs = 54°C .
2. Calculer l’énergie reçue par l’eau pendant une durée d’une heure. En déduire la
puissance fournie par le panneau.
Données : pour élever de 1°C la température de 1kg (donc 1L) d’eau, il faut fournir une
énergie de 4,21 KJ dans les conditions d’utilisation du panneau.
3. Le panneau thermique solaire a pour surface S=2,6 m². Calculer le rendement de ce
panneau pour une puissance lumineuse reçue de 1000 W/m2.
Diagramme de conversions et transferts d’énergie pour un panneau thermique solaire

2) En 1 heure de temps, 50 L d’eau circulent dans le circuit sous le panneau, et


reçoivent l’énergie du soleil par rayonnement. L’élévation de température de l’eau
est

L’énergie reçue par l’eau pendant une durée d’une heure est donc :
La puissance fournie par le panneau est P=E/3600 (car 1 W
correspond à 1J/s) .

3) Le panneau solaire reçoit une puissance égale au produit de


sa surface par la puissance lumineuse reçue, soit

Le rendement est défini par le rapport entre la


puissance fournie et la puissance

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