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Il est évident que l’utilisateur doit connaitre le modèle qui se trouve derrière une
méthode numérique pour décider si celle-ci est utilisable pour la résolution de son
problème.
(5) Lien entre les inconnues principales et les grandeurs dérivées. Ce lien est
parfois de nature purement physique (les lois de la cinématique par
exemple) mais peut aussi être une loi constitutive, dépendant d’un certain
nombre de propriétés matérielles (la loi de Hooke par exemple).
(6) Les équations différentielles. Que le problème soit décrit par ses dérivées
partielles par rapport aux coordonnées spatiales, montre que l’on suppose
que le matériau est continu. La dérivée est un opérateur linéaire, ce qui
signifie que l’application de cet opérateur à une combinaison linéaire de
fonctions est égale à la combinaison linéaire de fonctions séparées.
Lorsque les forces ne dépendent que des coordonnées spatiales, le problème est
linéaire. Dans le cas contraire, il faudra généralement trouver la solution numérique de
manière itérative. Comme exemple d’équations différentielles, on présente l’équation
du mouvement d’un solide linéaire élastique.
(7) Les conditions initiales. Avec des équations d’ordre , il faut fixer
conditions aux limites le long du pourtour . Ces restrictions aux fonctions
cherchées peuvent se rapporter aux inconnues principales mêmes ou à leurs
dérivées jusqu’à l’ordre . Ainsi, on écrit :
Par la suite, il est utile de distinguer les conditions aux limites essentielles qui
se rapportent directement aux inconnues principales le long de la partie du
pourtour , des conditions aux limites naturelles, qui sont plutôt relatives aux dérivées
des inconnues principales le long de la partie du pourtour .
Dans le cas de l’élasticité linéaire, ces deux types de conditions aux limites
s’expriment comme suit :
Une barre droite de longueur et de section constante est sollicitée par des
forces volumiques dirigées suivant l’axe de la barre (direction ).
RESOLUTION
Loi de Hooke :
Loi de la cinématique :
Pour passer à la forme forte du problème posé, nous introduisons les lois de
Hooke et de la cinématique dans l’équation d’équilibre.
On trouve ainsi :
Exprimons maintenant que l’intégrale du résidu pondéré doit être nulle sur tout le
domaine de définition.
Pour présenter une solution, cette intégrale ne peut pas devenir infiniment grande.
Voilà pourquoi ces deux dérivées premières doivent être quadratiquement intégrables
d’un point de vue mathématique : les fonctions inconnues doivent de ce fait être
cherchées dans l’ensemble des fonctions .
La formulation variationnelle est également appelée forme faible parce que les
fonctions cherchées ne doivent plus qu’être une fois dérivable. Il faut de ce fait
chercher les solutions dans l’ensemble des fonctions de classe de continuité au lieu
de . Les exigences de continuité de la solution sont donc moins sévères que dans la
formulation différentielle. On constate en revanche qu’il faut également utiliser une
fonction de pondération . On verra plus loin qu’il n’est pas nécessaire de connaitre
les valeurs de la fonction de pondération : seule sa forme importe.
CONCLUSION
Il est assez évident que la solution analytique semble être la meilleure méthode,
tant sur le plan de la précision (la solution est exacte) que du point de vue de la facilité
avec la quelle on trouve la solution. Toutefois, cela n’est vrai que parce que les forces
volumiques sont deux fois intégrables.