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2-Symbole de Kronecker
5-Scalaire
6-Vecteur
7-Tenseur d’ordre 2
Nous étudions ici en détail les tenseurs d’ordre 2 compte tenu de leur importance en mécanique des
milieux continus.
es dans
8-2 Tenseur symétrique et antisymétrique
NB :
1-
2-
3-
4-
5-
Exercice 2
1-
2-
Exercice 3
Chapitre2: Cinématique du milieu continu
2- Configuration
5- Description d'Euler
6- Trajectoire
7- Vitesse
NB:
8- Ligne de courant
9- Tube de courant
Transformation uniforme
Mouvement uni-axial, illustration des dérivées temporelles eulérienne et la-
grangienne.
Exercice1
Exercice 2
Exercice 3
Chapitre3: Étude des déformations d’un milieu continu
Soit un milieu matériel subissant l’action de forces extérieures par opposition au
mouvement de solide rigide, on entend par déformation un changement de forme
du milieu continu résultant d’une variation des distances relatives des points
matériels au cours du temps. Cette variation de forme peut se traduit par une
variation de longueur ou d’angle.
1. Tenseur gradient de transformation
En posant
On a
Posons :
et
On a
Illustrations
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Chapitre4: Equations générales de la mécanique des
milieux continus
En mécanique des milieux continus lors du mouvement d’un domaine matériel,
certaines grandeurs physiques comme la masse, la quantité de mouvement et
l’énergie se conservent. Ainsi les lois fondamentales en mécanique des milieux
continus fondées sur le principe de conservation sont applicables pour tous les
milieux continus sans faire appel à leur propriété rhéologique. Ces lois peuvent
s’écrire sous une forme intégrale (globale) rapportée à l’ensemble du domaine
matériel ou différentielle (locale) en un point du domaine.
Énoncé
Si deux contraintes principales sont égales, le tricercle de Mohr se réduit à un cercle unique. Si le
tenseur est sphérique, c’est-à-dire, si les trois contraintes principales sont égales, le tricercle de
Mohr se réduit à un point.
5-6 Cas particuliers de tenseur des contraintes
Homogénéité :
Un milieu continu est dit homogène si en tout point matériel il possède les
mêmes propriétés. Ceci signifie que la loi de comportement est la même pour
tout point matériel.
Isotropie :
Un milieu continu sera dit isotrope si ses propriétés sont invariantes dans une
rotation par rapport aux directions matérielles. Autrement dit la loi de
comportement est indépendante de toute direction.
Elasticité :
Un milieu continu est dit élastique s’il recouvre son état initial aussitôt que l’action
des efforts extérieurs est supprimée.
Viscosité
Un milieu continu est dit visqueux s’il se déforme en fonction du temps.
Viscoélasticité
Un milieu continu est dit viscoélastique s’il manifeste simultanément les
propriétés d’un fluide visqueux et d’un solide élastique lorsqu’il se déforme sous
l’action des forces extérieures.
Le milieu viscoélastique dissipe de l’énergie au cours de la déformation et ne
recouvre sa forme initiale après suppression des efforts extérieurs.
Lorsqu’un corps solide est soumis à des forces extérieures, il peut se déplacer et /ou se déformer.
Un solide sera dit élastique si, conformément à l’intuition, il reprend spontanément sa forme de
départ lorsque les contraintes extérieures sont supprimées. Ainsi, les déformations des solides
élastiques sont par définition réversibles. Dans ce qui suit, nous admettrons en outre que l’état
naturel d’un solide élastique, c’est-à-dire son état en l’absence de toute force extérieure, est
caractérisé par une forme bien déterminée ainsi que par l’annulation de toutes les contraintes
internes.
L’objet de la théorie de l’élasticité classique est l’étude des déformations de ces solides élastiques
sous l’effet de forces extérieures. Dans ce cours, nous nous limiterons à l’étude de l’élasticité
linéaire caractérisée par le fait que les configurations du système déformé restent toujours « voisines
» d’une configuration de référence qui est un état naturel du système, c’est-à-dire un état d’équilibre
dans lequel toutes les contraintes s’annulent. Dans ce contexte, on pourra donc faire l’hypothèse des
petites perturbations (HPP) et confondre les descriptions eulérienne et lagrangienne.
Soulignons aussi que dans le cadre de cette première approche de l’élasticité, nous nous attacherons
principalement à décrire les effets mécaniques (déformations, tensions) se produisant dans les
solides en déformation en nous préoccupant assez peu des phénomènes thermiques qui peuvent se
produire simultanément. De manière plus précise, nous allons supposer que la température n’influe
pas sur les relations entre tensions et déformations dans le solide. Dans ces conditions, nous
décrirons les déformations des solides élastiques au moyen de la seule équation (mécanique) de
conservation de la quantité de mouvement car elle est tout à fait découplée de l’équation
(thermique) de conservation de l’énergie. Cette équation de l’énergie permettrait, si on le voulait,
d’étudier en plus le champ de température au sein du matériau. Evidemment, cette hypothèse
simplificatrice a pour conséquence que le modèle que nous allons développer ne permet pas de
rendre compte de certains phénomènes bien réels de couplage entre effets thermiques et mécaniques
dans les solides en déformation. Par exemple, on ne pourra pas décrire les variations de volume des
corps que l’on chauffe à pression constante, ni l’apparition de tensions dans les corps chauffés à
volume constant. On ne pourra pas non plus rendre compte des augmentations de température qui
apparaissent habituellement dans les solides comprimés adiabatiquement.
Si l’on ne considère pas le couplage des effets thermiques et mécaniques, les équations de
l’élasticité linéaire isotrope sont :
En élasto-statique, les dérivations partielles par rapport au temps s'annulent et les équations de
conservation de la quantité de mouvement prennent la forme d’équations d’équilibre.
Cette approche consiste à choisir le champ de déplacement comme inconnue principale. Dans la
pratique, on se donne une certaine forme pour ce champ, et on cherche à vérifier toutes les
équations du problème. Ce champ doit satisfaire les conditions limites en déplacement. Ensuite, à
partir de ce champ on calcule les déformations à partir de la relation de compatibilité puis les
contraintes à partir de la loi de comportement. Il ne reste plus qu’à vérifier si ces contraintes sont en
équilibre sur le volume et satisfont les conditions limites en contrainte.
Cela revient à éliminer les inconnues tenseur de contrainte et tenseur de déformation infinitésimale
et à garder que l’inconnue en déplacement.
Ces trois équations sont appelées les équations de Lamé-Navier. En se servant de la formule du
Laplacien , ces équations peuvent aussi être écrites sous la forme :
Cette forme est avantageuse pour la résolution lorsque l’on sait que le champ de déplacement
est irrotationnel ( rotu = 0).
Le processus de résolution avec l’approche en déplacement est donc :
– postuler la forme du champ de déplacement ;
– vérifier les conditions limites en déplacements ;
– vérifier les équations dites de Lamé-Navier, ;
– calculer les déformations, puis les contraintes ;
– vérifier les conditions limites en contrainte.
L’approche en contrainte consiste à partir d’un champ de contrainte vérifiant les équations
d’équilibre. La relation de comportement inversée permet de trouver les déformations en
fonction des contraintes.
Ces déformations doivent ensuite être intégrées pour obtenir les déplacements.
Si une distribution de forces de contact agissant sur une portion de surface d’un corps élastique est
remplacée par une distribution de forces différente, mais statiquement équivalente à la première, les
effets des deux distributions sont essentiellement les mêmes à une distance suffisamment grande de
la zone d’application.
L’utilisation de ce principe est justifiée par un très bon accord avec les résultats expérimentaux.
Rappelons aussi que l’on dit que deux systèmes de forces sont statiquement équivalents si les forces
résultantes et les moments résultants par rapport à un point fixé sont égaux. Dans le cas de la
torsion, par exemple, quel que soit le mode d’application du couple de torsion, les déplacements et
les contraintes seront les mêmes à une distance de la section terminale égale à quelques diamètres.
Dans le même ordre d’idées, il arrive également que l’on s’autorise à introduire une certaine
souplesse dans l’écriture des conditions aux limites portant sur les déplacements. Par exemple
lorsqu’une partie de la surface extérieure d’un corps est « encastrée », on n’exprimera pas
l’annulation des tous les déplacements sur cette surface mais on se contentera d’annuler le
déplacement et la rotation en un point de cette surface. De même que ci-dessus, c’est la
comparaison avec l’expérience des résultats déduits de cette simplification qui a permis de
valider la démarche.
-Traction/compression :
-Cisaillement
-Critère de Von Mises : Le critère de Von Mises est utilisé pour déterminer si un matériau isotrope
subit une plastification
-Critère de Tsai-Wu : Le critère de Von Mises ne peut s'appliquer qu'à des matériaux isotropes.
Dans le cas de composites ou du bois, les contraintes admissibles dépendent non seulement de la
direction de sollicitation mais également du sens de traction ou compression.
Le critère de Tsai-Wu généralise le critère de Von Mises à des matériaux orthotropes.
L'analyse du flambement généralisé doit porter sur l'ensemble de la structure pour la détermination
des modes de flambement {u} et des coefficients d'amplification des charges l. Toutefois, sans
ordinateur, ce calcul devient vite hors de portée même pour un assemblage de quelques poutres.
Pour pallier cette difficulté, les règles (CM66, CB71, Eurocodes...) définissent des critères de
flambements locaux qui sont applicables poutre par poutre. Ces critères réduisent l'étude d'une
poutre prise dans un assemblage à des poutres équivalentes de longueur l K dont les extrémités sont
articulées (extrémités maintenues vis-à-vis du mouvement latéral, mais libres de tourner) pour
l'étude du flambement ou bien à des poutres de longueur l D dont les extrémités sont maintenues
latéralement (encastrées contre le mouvement latéral, encastrement contre la rotation suivant l'axe
longitudinal, libre de tourner dans le plan) pour l'étude du déversement:
-Longueurs de flambement
-Flambement par compression : Une poutre en compression devient brutalement instable bien
avant que la limite d'élasticité ne soit atteinte, c'est à dire avoir σ<σe et assister une grande
déformation de la poutre entraînant sa ruine. Il s'agit du phénomène de flambement étudié par Euler.
Des études plus complètes ont été conduites par Dutheil et ont été adoptées par les règles CM66
pour des chargements complexes combinant .
-Compression et flexion
-Voilement : Le voilement d'une plaque rectangulaire apparaît lorsque cette plaque est soumise à
une compression uniforme sur deux côtés opposés, parallèlement à son plan moyen; la plaque se
déforme transversalement. Le phénomène de voilement se manifeste par des ondulations, qui ne
sont pas sans rappeler le phénomène de flambement pour des pièces à une dimension, à la
différence près que le voilement se développe plus progressivement, les grandes déformations
n'apparaissant pas brutalement et ne conduisant généralement pas à la ruine de la pièce. Un effort de
cisaillement peut aussi provoquer le voilement.
Exercice1
Soit le massif rectangulaire de grande longueur représenté sur la figure
suivante :
Exercice 2