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ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail


DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

OFPPT
SECTEUR ELECTROTECHNIQUE

RESUMES DE
THEORIE ET
TRAVAUX

Module n° 25:
SYSTEMES D’ALARME ET DE
SIGNALISATION

Spécialité :

ÉLECTRICITÉ D’ENTRETIEN
INDUSTRIEL

Niveau :
Qualification

ANNÉE : 2001

i
Remerciements

La DRIF remercie les personnes qui ont participé ou permis


l’élaboration de ce Module (Systèmes d’alarme et de signalisation).

Pour la supervision

ƒ M. Mustapha ESSAGHIR : Chef de la Division Modes et Méthodes de


Formation
ƒ M. Brahim KHARBOUCH : Chef de projet marocain PRICAM-RGE
ƒ M. René LAPIERRE : Chef de projet canadien PRICAM-RGE
ƒ M. Jocelyn BERTRAND : Expert canadien

Pour l'élaboration

• Mme Najat FARHANE − Responsable CFF/Électrotechnique(ISIC)


• Mme Carmen DINCA − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• Mme Naima EL KORNO − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• Mme Meryem SKALI − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• M. A. EL YAKOUTI − Formateur au CFF/Électrotechnique(ISIC)

Les utilisateurs de ce document sont invités à


communiquer à la DRIF toutes les remarques et
suggestions afin de les prendre en considération
pour l’enrichissement et l’amélioration de ce
programme.

Mme EL ALAMI

DRIF

ii
SOMMAIRE

Présentation du module Page 4

Contenu du document Page 10

ƒ Projet synthèse
ƒ Résumés de théorie des :
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
ƒ Exercices pratiques des:
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée

iii
PRESENTATION OU PREAMBULE

L’étude du module 25 : Systèmes d’alarme et de signalisation permet d’acquérir les savoirs,


savoirs-faire et savoirs-être nécessaires à la maîtrise de la compétence.

Ce résumé de théorie et recueil de travaux pratiques est composé des éléments suivants :

Le projet synthèse faisant état de ce que le stagiaire devra savoir-faire à la fin des
apprentissages réalisés dans ce module, est présenté en début du document afin de bien le
situer. La compréhension univoque du projet synthèse est essentielle à l’orientation des
apprentissages.

Viennent ensuite, les résumés de théorie suivis de travaux pratiques à réaliser pour chacun des
objectifs du module.

Les objectifs de second niveau (les préalables) sont identifiés par un préfixe numérique alors
que les objectifs de premier niveau (les précisions sur le comportement attendu) sont marqués
d’un préfixe alphabétique.

Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la motivation
du stagiaire, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.

Les apprentissages devraient se réaliser selon les schémas représentés aux pages qui suivent :

4
SCHÉMA D’APPRENTISSAGE D’UN OBJECTIF

Lecture du résumé de
théorie de l'objectif " n "

Réalisation du travail
pratique de l'objectif " n "

Évaluation
formative de
l'atteinte de
N
l'objectif " n "
O

Passage à l'objectif " n + 1 "

5
SCHÉMA DE LA STRATÉGIE D'APPRENTISSAGE

I ACTIVITÉ PARTICULIÈRE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

II ACTIVITÉ PARTICULIÈRE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

ACTIVITÉ GLOBALE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

ÉVALUATION SOMMATIVE ENRICHISSEMENT

6
MODULE 25 : SYSTEMES D’ALARME ET SIGNALISATION

Code : Durée : 60 h

OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU


DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit
installer des systèmes d’alarme et de signalisation
selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.

CONDITIONS D’ÉVALUATION
• Travail individuel.
• À partir :
- d’un plan;
- de directives;
- des normes en vigueur.
• À l’aide :
- de l’équipement, de l’outillage et du matériel appropriés.

CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE


• Respect des règles de santé et de sécurité.
• Respect des modes d’utilisation de l’équipement et de l’outillage.
• Installation conforme aux normes et au plan.
• Travail soigné et propre.
• Respect de l’environnement et de l’aménagement.

(à suivre)

7
OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT(suite)

PRÉCISIONS SUR LE CRITÈRES PARTICULIERS


COMPORTEMENT ATTENDU DE PERFORMANCE

A. Interpréter le plan. - Localisation exacte des composants.


- Traçage fiable du croquis de l’installation.

B. Planifier l’installation. - Choix juste de l’équipement, de l’outillage


et du matériel nécessaires.

C. Faire des vérifications. - Prise en considération des spécifications


de fonctionnement.

D. Préparer l’équipement, l’outillage et le - Manutention sécuritaire.


matériel. - Vérification et préparation adéquates.

E. Installer et raccorder le panneau de - Installation adéquate.


contrôle et les boîtes. - Raccordement exact.

F. Dépanner un système d’alarmes et de - Précision du diagnostic.


signalisation. - Choix judicieux du correctif à apporter.

G. Vérifier le fonctionnement. - Respect de la méthode.


- Fonctionnement correct.

H. Ranger et nettoyer. - Rangement approprié de l’outillage et de


l’équipement.
- Propreté des lieux.

I. Consigner les interventions. - Concision et pertinence de l’information


présentée.

8
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR ÊTRE JUGÉS
PRÉALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER
NIVEAU, TELS QUE :

Avant d’apprendre à interpréter le plan (A) :

1. Reconnaître les divers systèmes d’alarme et de signalisation.


2. Distinguer les divers types de commande et leurs usages.
3. Définir les divers modes de fonctionnement des systèmes d’alarmes et de
signalisation.
4. Repérer les renseignements dans les normes liées à l’installation des systèmes.
5. Déterminer les principaux symboles et composants d’un plan d’installation des
systèmes d’alarmes et de signalisation.
6. Utiliser des plans et des manuels techniques.

Avant d’apprendre à planifier l’installation (B) :

7. Utiliser les notions d’analyse de circuits c.c. et c.a. nécessaires à l’installation des
systèmes d’alarmes et de signalisation.
8. Utiliser les notions d’électronique nécessaires à l’installation des systèmes
d’alarmes et de signalisation.
9. Utiliser des notions de soudage à l’étain nécessaires à l’installation des systèmes
d’alarmes et de signalisation.
10. Appliquer des notions de logique combinatoire et séquentielle.
11. Tracer des croquis et des schémas.

Avant d’apprendre à installer le panneau de contrôle et les boîtes (E) :

12. Décrire les techniques d’installation du panneau de contrôle et des boîtes.


13. Utiliser les outils de l’électricien.

Avant d’apprendre à dépanner un système d’alarme et de signalisation (F) :

14. Décrire les techniques de dépannage des systèmes d’alarmes et de signalisation.


15. Interpréter des plans électriques.

Avant d’apprendre à vérifier le fonctionnement (G) :

16. Décrire les techniques de vérification.

Avant d’apprendre à ranger et nettoyer (H) :

17. Développer une méthode de rangement efficace et sécuritaire.

Avant d’apprendre à consigner les interventions (I) :

18. Utiliser la terminologie appropriée.

9
EEI MODULE : 25

PROJET SYNTHESE

Le stagiaire doit installer des panneaux de contrôle, des boites de câble et de conduit ainsi
que des détecteurs de mouvement à infrarouge et autre relatifs aux installations d’alarme et de
signalisation. Il doit être apte de dépanner ces installations.

EEI25PS.doc
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°01 DURÉE : 2h

- Objectif poursuivi : Reconnaître les divers systèmes d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend les divers systèmes d'alarme et d'avertissement.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2501RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°01 DURÉE : 2h

I- Système d'appel

La signalisation électrique est une transmission, à distance, de renseignements codés en


signaux électriques et traduits, au destinataire, sous forme visuelle ou sonore.

1- Différents modes de signalisation


L'appareil de signalisation doit attirer l'attention de la ou des personnes concernées.
Pour atteindre ce but, on influence la vue ou l'ouïe. On utilise la signalisation sonore (sonnerie) et la
signalisation visuelle (voyant lumineux).

2- Appareils de signalisation sonore

a- Carillon

Figure 1

a) Constitution :
1) Bobine.
2) Noyau plongeur formant marteau.
3) Ressort de rappel.
4 et 5) Plaques formant gong.

b) Fonctionnement :
Lorsque la bobine (1) est alimentée, le noyau (2) est attiré et son extrémité vient frapper le gong
(5). Lorsque l'on relâche le bouton-poussoir d'alimentation de la bobine (1), le ressort (3) ramène le
noyau qui vient frapper (4).

EEI2501RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

b- Sonnerie trembleuse

Figure 2

a) Constitution :
1) Timbre.
2) Marteau.
3) Bobine avec circuit magnétique fixe.
4) Bornes de branchement.
5) Armature mobile.
6) Vis de réglage du contact avec l'armature mobile.
7) Borne et support de l'armature mobile.

b) Fonctionnement :
Lorsque le courant traverse les bobines (3),l'armature mobile (5) est attirée et le marteau (2)
frappe le timbre (1). En même temps, le contact (6) est coupé, donc l'armature (5) est revient, le
contact (6) est établi, le courant traverse à nouveau les bobines et le cycle recommence.
Le réglage de la fréquence du son s'opère en tournant la vis (6). Elle est munie d'un contre-écrou.

c- Sonnerie à un coup
Sur la figure 2, on relie directement la borne (7) à la borne (4) sans passer par (6). Chaque fois que
les bobines sont alimentées le marteau frappe le timbre, mais une seule fois.

EEI2501RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

d) Sonneries polarisées

Figure 3

a) Constitution :
1) Aimant de polarisation.
2) Electro-aimant parcouru par le courant alternatif.
3) Armature mobile solidaire du marteau.
4) Timbres.

b) Fonctionnement :
L'armature mobile (3) est polarisée par l'aimant (1).
Le passage du courant dans l'électro-aimant (2) provoque l'attraction et la répulsion de l'armature
mobile pivotante (3) qui frappe les timbres (4).
Ce type de sonnerie est surtout utilisé en téléphonie avec appel par magnéto.

e- Sonnerie à courant alternatif

Figure 4

a) Constitution :
1) Timbre en bronze chromé.
2) Circuit magnétique.
3) Bobine.
4) Armature mobile avec marteau (5).

EEI2501RT.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

b) Fonctionnement :
L'armature mobile (4) vibre à la fréquence du courant alternatif, elle est attirée 2 fois par période,
il n'y a aucun contact électrique.
Sur le même système, il existe des ronfleurs dont le timbre est différent d'une sonnerie.

f- Appareils de signalisation visuelle

Voyant mécanique
Ce système de signalisation consiste à faire apparaître ou disparaître un disque que l'on observe à
travers un orifice.

Figure 5

a) Constitution :

1) Bobine d'appel.
2) Bobine de disparition.
3) Armature mobile.
4) Disque.
5) Orifice.
6) Axe d'articulation.

b) Fonctionnement :
Lorsque la bobine (1) est alimentée, elle fait apparaître le disque dans l'orifice (5), il reste en
position même si on cesse d'alimenter la bobine. Pour provoquer la disparition du disque, il faut
alimenter la bobine (2) pendant la durée du basculement du disque.

Voyant lumineux
Une lampe alimentée généralement en basse tension illumine un verre coloré, ou une indication
écrite ou chiffrée.

EEI2501RT.doc 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

II- Systèmes avertisseurs

g- Tableau annonciateur

TABLEAUX D'APPEL

Ces tableaux conviennent pour appels d'huissier, écoles maternelles, maisons de retraite,
hôtels, etc.
Ils sont livrés complets. Leur installation de demande que deux fils par direction et une
alimentation courant alternatif de 24 V.
Fonctionnement très simple : un poussoir suffit pour effectuer l'appel.

Alimentation 50/60 Hz non polarisée par


transformateur 0,5 A, sortie 24 V~

Figure 6

EEI2501RT.doc 6
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1- Avertisseur :- Exemple "Klaxon"

Figure 7

a) Constitution :
1) Electro-aimant.
2) Armature mobile.
3) Membre recevant les vibrations de l'armature.
4) Contact de rupture.

b) Fonctionnement :
Les vibrations de l'électro-aimant alimenté en courant continu par l'intermédiaire du contact (4)
qui provoque des coupures, sont transmises à une membrane qui produit un son de notes différentes
selon sa constitution.

2- Sirène

Figure 8

Un moteur entraîne une turbine tournant à 3 000 tr/min provoque une turbulence d'air qui en
passant à travers des chicanes émet un son.
La fréquence du son vraie entre 700 et 1 4000 Hz et la portée peut atteindre jusqu'à 10 km pour
une puissance du moteur de 18 kW.

EEI2501RT.doc 7
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3- Les détecteurs

Il existe plusieurs types.

3.1- Les détecteurs périmétriques qui signalent les ouvertures des portes, fenêtres ou
trappes et les bris de vitres ou volets. Ils peuvent être :
• Magnétiques ; un aimant permanent, contenu dans un premier boîtier, attire un
contact et le maintient fermé. Ce contact situé dans un deuxième s'ouvre s'il y a
séparation des deux boîtiers (figure 9, a) ;
• A contact mécanique de feuillure ; ils contrôlent l'état d'ouverture ou de fermeture
d'une porte ou d'une fenêtre (figure 9, b) ;
• A chocs à masse mobile ; celle-ci déplace sous l'action d'un choc et coupe le circuit
(figure 9, c) ;
• A chocs munis d'un détecteur piézo-électrique qui émet un signal lorsqu'il y a un bris
de vitre, il se raccorde à un émetteur spécial.

Figure 9

3.2- Détection d'incendie


La présence d'une flamme, de fumée, une élévation anormale de la température constituent des
facteurs qui permettent de détecter un feu.
L'alarme peut aussi être donnée manuellement en cassant la vitre d'un boîtier d'alarme muni d'un
contact à ouverture.

a) Détecteur thermique
Il comporte une résistance à coefficient de température élevée (C T N ou C T P) qui provoque
l'alarme dès que la température atteint de 57 à 65°C dans les locaux.

b) Capteur thermo-vélocimétrique
Le capteur précédent risque d'agir trop tard, il est préférable de détecter la vitesse d'élévation de
la température.
L'élément sensible est, en général, une thermistance associée à un dispositif électronique qui
émet un signal lorsque la vitesse d'élévation de la température est supérieure à 7°C par minute.

EEI2501RT.doc 8
RÉSUMÉ DE THÉORIE

c) Capteur de détection de fumées


Son fonctionnement est basé sur une chambre d'analyse à ionisation, ouverte à l'air ambiant et
activité par radioélément de très faible activité. La détection est faite avant même l'apparition de
flammes.

Figure 10 - Quelques détecteurs d'incendie

d) Capteur à rayonnement infrarouge


Les rayons infrarouges émis par un foyer d'incendie sont détectés par des cellules
photoélectriques très sensibles à ce rayonnement.

e) Détecter de gaz toxiques


Lorsqu'il y a dégagement de gaz toxiques tels qu’oxyde de carbone, méthane, benzène, méthyle,
la résistivité d'une perle en céramique semi-conductrice décroît rapidement suivent la proportion du
gaz (ou des vapeurs) contenu dans l'air, c'est une gazistance (voir figure 11).

Figure 11

1) Filament en platine permettant d'élever la température à une valeur donnée en fonction du gaz
à détecter.
2) Céramique semi-conductrice dont la résistance varie avec le gaz en présence.
3) Électrode de sortie permettant la mesure de la résistance entre les bornes (b, c).

EEI2501RT.doc 9
RÉSUMÉ DE THÉORIE

f) Schéma de principe

Exemple d'alimentation d'une gazistance (voir figure 12).

Figure 12

1) Transformateur d'alimentation.
2) Gazistance.
3) Relais de sortie.
Vs : Tension de sortie.
Vf : Tension de chauffage du filament.

g) Les détecteurs volumétriques destinés à prévenir les intrusions dans un local surveillé. Ils
sont généralement à rayonnement infrarouge. Ils détectent tout mouvement à l'intérieur d'un
local surveillé par mesure des variations rapides de température (chaleur dégagée par le corps
de l'intrus).
Ils sont caractérisés par leur portée : 12 à 25 m et l'angle d'ouverture du faisceau : large 90°,
fin 10°.

h) Les détecteurs à émetteur radio qui transmettent à la centrale, par ondes hertziennes, le
changement d'état des contacts de sécurité. Ils sont placés le plus près possible des détecteurs
avec lesquels ils sont reliés, ce qui limite l'importance de la filerie.

i) Les détecteurs hyperfréquence qui fonctionnent par émission permanente d'une onde
électromagnétique.

EEI2501RT.doc 10
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°01 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Reconnaître les divers systèmes d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit reconnaître les divers systèmes d'appel et avertisseurs.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2501TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°01 DURÉE : 1h

On considère le tableau ci-dessous, reconnaître les divers éléments.

1.

2.

3.

4.

EEI2501TP.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

5.

6.

EEI2501TP.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°02 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Distinguer les divers types de commandes et leurs usages.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend les commandes à 24 V c’est à dire et les commandes c.c.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2502RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°02 DURÉE : 1h

GENERALITES

La signalisation permet de transmettre à distance des signaux ou des informations qui sont
ensuite traités par l'utilisateur. Son but est d'attirer l'attention des personnes sur un fait précis.
Un circuit de signalisation comprend :
- Une source d'alimentation.
- Une protection du circuit.
- Un ou plusieurs organes de commande.
- Un ou plusieurs récepteurs auxiliaires (éventuellement).
- Un ou plusieurs organes récepteurs.
- Une liaison électrique entre ces différents éléments.

1- Source d'alimentation

Son choix est très important car il conditionne la fiabilité de la signalisation. La tension
d'alimentation peut être :

1.1- Une tension alternative

Un transformateur BT/TBT branché sur le réseau 230 V délivre une tension de sécurité
TBT. Ce système possède un inconvénient majeur : en cas de panne E.D.F l'utilisateur ne possède
plus de signalisation.

Schéma développé

Figure 1
Légende :
F1 : Fusible de protection.
T1 : Transformateur 220 V/24 V.

Remarque :
Dans un schéma développé, la phase est toujours située à gauche ou en haut et le neutre à
droite ou en bas.
La tension 24 V permet le fonctionnement des sonneries et des carillons.

EEI2502RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1.2- Une tension continue

Dans ce cas, la source d'alimentation comprend :


a) Soit une batterie d'accumulateur ou une pile
Inconvénient :
Il faut penser à recharger la batterie d'accumulateur ou changer la pile après un temps de
fonctionnement qui dépend de la consommation du circuit de signalisation.
Schéma développé

Figure 2

Légende :
G : Batterie 9 V
F1 : Fusible de protection.

Remarque :
Dans un schéma développé, la polarité L + est toujours située à gauche ou en haut et la
polarité L - à droite ou en bas.

b) Soit une batterie d'accumulateur et un transformateur BT/TBT qui maintient à


travers un redresseur la charge de la batterie ou qui la recharge après une panne. Dans ce cas, la
signalisation n'est pas affectée par un manque de tension secteur.

Schéma développé

Figure 3

EEI2502RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Légende :
F1 : Fusible de protection.
T1 : Transformateur 220 V/10 V.
V1 : Pont de diodes.
G : Batterie 12 V.
F3, F2 : Fusible de protection du circuit batterie.

La tension alternative est redressée à travers un pont de diodes afin de maintenir la batterie
d'accumulateur à sa valeur nominale.
Pour améliorer ce redressement, un condensateur peut être branché en parallèle sur la sortie
du pont redresseur.
La tension continue permet d'alimenter les claviers des systèmes d'alarme et les détecteurs
infrarouges.

EEI2502RT.doc 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°02 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Distinguer les divers types de commandes et leurs usages.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit répondre à la question pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2502TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°02 DURÉE : 1h

Quels sont les divers types de commande des systèmes de signalisation ?

EEI2502TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°03 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Définir les divers modes de fonctionnement des systèmes d'alarme et de
signalisation.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend la mise en circuit fermé d'un circuit, en circuit ouvert d'un circuit,
impulsions électriques provenant d'un système électromagnétique ou prévenant d'un capteur
infrarouge.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2503RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°03 DURÉE : 1h

1- Principe à fermeture de circuit

a) A commande directe

Figure 1

Lorsque l'on ouvre une porte ou une fenêtre, les contacts S1 ou S2 sont actionnés et
provoquent le retentissement de la sonnerie. Dès que la porte ou la fenêtre est refermée, la sonnerie
s'arrête.

b) A commande à relais

Figure 2

Dès qu'un contact a été actionné, le relais L s'enclenche et s'auto-alimente par K2, tandis que
K1 alimente la sonnerie H. Une impulsion sur S3 (contact à clé) permet d'arrêter l'alarme.
L'inconvénient majeur de ce système est que la coupure d'un conducteur ou qu'un mauvais
contact empêche le dispositif de fonctionner sans qu'on puisse s'en apercevoir.

EEI2503RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

2- Principe à ouverture de circuit


a-

Figure 3

Un courant de garde circule en permanence dans le circuit du relais K. L'ouverture d'un


contact S1, S2... Sn, provoque le déclenchement du relais K qui, par son contact K1, excite le relais
KH qui alimente la sonnerie et s'auto-alimente par son contact KH1.
Le contact S3 à clé permet d'arrêter l'alarme, mais seulement si le circuit de K1 est établi.
En général, ce système est prévu avec deux alimentations séparées, l'une pour le circuit de
garde ou boucle de détection, l'autre pour le circuit de signalisation de l'alarme.
Ce système ne fonctionne plus si l'on court-circuit les contacts S1 à Sn.

b- Circuit à pont Wheatstone

Figure 4

Le circuit de garde est parcouru, comme précédemment, par un courant constant, le pont est
déséquilibré et aucun courant ne parcourt le relais.

EEI2503RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Si une coupure, une variation de résistance ou un court-circuit déséquilibre le pont, le relais


K est excité et ferme son contact K1 ce qui permet d'enregistrer le défaut et d'actionner la
signalisation d'alarme.
Le système est rendu plus sensible en utilisant de faibles courants et des amplificateurs à
transistors.
Les contacts sont souvent associés à des résistances et ne peuvent être court-circuités sans
provoquer l'alarme.

3- Impulsions électriques provenant d'un système électromagnétique détecté par un


circuit électronique

K1

Sirène K1

R1

Th
R3
K2

C2 C1 R2

Figure 5

th : thyristor
K1 : Bobine.
K2 : Contact.
R1, R2, R3 : Résistances
g : Gâchette
C1, C2 : Condensateurs

Le thyristor est commandé par la gâchette qui, lorsqu'elle est soumise à un certain courant
permet d'amorcer le thyristor. Lorsque celui ci est amorcé, il reste conducteur même si l'on coupe le
circuit de la gâchette. Pour le désamorcer, il faut couper le courant dans le circuit.

EEI2503RT.doc 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°03 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Définir les divers modes de fonctionnement des systèmes d'alarme et de
signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit répondre aux questions pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2503TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°03 DURÉE : 1h

Définir le mode de fonctionnement des circuits suivants :

1- Circuit 1 :

2- Circuit 2 :

EEI2503TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°04 DURÉE : 0,5 h

- Objectif poursuivi : Repérer les renseignements dans les normes liées à l’installation des
systèmes d’alarme et de signalisation.

- Description sommaire du contenu :


Ce résumé théorique comprend les renseignements des normes NFC 45 – NFC 48.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2504RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°04 DURÉE : 0,5 h

Le formateur doit présenter la documentation concernant les normes NFC 45 et NFC 48


concernant les installations de systèmes d’alarme et signalisation.

EEI2504RT.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°04 DURÉE : 0,5 h

- Objectif poursuivi : Repérer les renseignements dans les normes liées à l'installation des
systèmes d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit répondre à la question pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2504TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°04 DURÉE : 0,5 h

Quels sont les renseignement repères sur les normes NFC 45 et 48 liées à l’installation des
systèmes d’alarme et de signalisation?

EEI2504TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°05 DURÉE : 0,5 h

- Objectif poursuivi : Déterminer les principaux symboles et composants d'un plan d'installation
des systèmes d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend des différents symboles de système d'alarmes et de signalisation.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2505RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°05 DURÉE : 0,5 h

NORMALISATION

Ce chapitre est tiré des normes NF C03202, NF C03205, NF C03206, NF C03207,


NF C03208, NF C03211.

1- Alimentation

Lettre
Désignation Symbole
repère

L Conducteur phase

N Conducteur neutre

PE Conducteur de protection

G Élément de pile ou batterie d'accumulateur

L+ Conducteur polarité positive +


L- Conducteur polarité négative -
Remarque :
Symbole d'un élément de pile ou batterie d'accumulateur :
- le trait représente la polarité positive.
- le trait court représente la polarité négative.

2- Appareil de transformation de l'énergie électrique

Lettre
Désignation Symbole
repère

Transformateur Schéma unifilaire


T monophasé à deux
enroulements Schéma développé ou
multifilaire

V Diode

EEI2505RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3- Appareil de protection

Lettre
repère Désignation Symbole

F Fusible

4- Appareil de commande

Lettre Désignation Symbole


repère
Q Interrupteur unipolaire actionné par une clé

S Commutateur deux positions

Bouton poussoir à fermeture


S
Bouton poussoir à ouverture

Contact à ouverture
K
Contact à fermeture

Contact à ouverture temporisé à l'ouverture


K. T
Contact à ouverture temporisé à la fermeture

Contact à la fermeture temporisé à l'ouverture


K.T
Contact à fermeture temporisé à la fermeture

Contact de passage fermé à l'action


K. A
Contact de passage fermé au relâchement

Contact à accrochage à ouverture


F
Contact à accrochage à fermeture

EEI2505RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Contact de position à ouverture


S
Contact de position à fermeture

à ouverture et à fermeture (1)


K Contact sensible à une
grandeur physique à fermeture et à ouverture (1)

1) Indiquer les valeurs de réglage de la grandeur pour l'ouverture et la fermeture du contact.

5- Récepteurs auxiliaires

Lettre Désignation Symbole


repère

K Bobine de relais

6- Récepteurs

Lettre Désignation Symbole


repère

H Voyant de signalisation

H Voyant de signalisation "clignotant"

Sonnerie
H
Ronfleur
H
Sirène
H

Klaxon
H

Schéma architectural
Gâche électrique
Y
Autres schémas

EEI2505RT.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Remarque :
On peut préciser la couleur du voyant par :
RD couleur rouge
YE couleur jaune
GN couleur verte
BU couleur bleue
WH couleur blanche

7- Détecteurs

Les détecteurs de grandeurs physiques sont représentés par des contacts auxquels sont
associés les symboles suivants:

Lettre
Désignation Symbole
repère
Commande par niveau de fluide

Commande par débit de fluide

Commande par débit gazeux

Commande par horloge

Commande par moteur M

Commande par came

Commande par variation brusque de vitesse


Commande par la pression P

Commande par la température

Commande par la vitesse de rotation n

Commande par compteur d'événement O

Commande par relais thermique

Commande par relais magnétique

Commande par relais magnéto-thérmique

EEI2505RT.doc 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Exemples :

Lettre
Désignation Symbole
repère

F Contact de relais thermique à fermeture

B Détecteur de pression à ouverture (1) P

B Compteur d'événement à fermeture (1) O

P Contact d'horloge à ouverture (1)

1).Indiquer les valeurs de réglage de la grandeur pour l'ouverture ou la fermeture du contact.

EEI2505RT.doc 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°05 DURÉE : 0,5 h

- Objectif poursuivi : Déterminer les principaux symboles et composants d'un plan d'installation
des systèmes d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit déterminer les principaux symboles des systèmes de signalisation et d'alarme.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2505TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°05 DURÉE : 0,5 h

On considère le tableau ci-dessous, déterminer la désignation de chaque symbole.

Symboles Désignation

EEI2505TP.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°06 DURÉE : 2h

- Objectif poursuivi : Utiliser des plans et des manuels techniques.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit utiliser les manuels techniques.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : Référence au module 8 "Plans et manuels techniques".

EEI2506TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°06 DURÉE : 2h

On considère le manuel technique suivant (voir pages suivantes).

1. Déterminer la température de fonctionnement du détecteur de chaleur et thermostatique.

2. Déterminer les caractéristiques électriques d’un détecteur pour désenfumage.

EEI2506TP.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

EEI2506TP.doc 3
EXERCICE PRATIQUE

EEI2506TP.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : A DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Interpréter le plan.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend les étapes pour interpréter le plan.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI25ART.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : A DURÉE : 1h

Les étapes importantes pour interpréter un plan sont les suivants :

- Consultation de la légende.

- Interprétation des symboles.

- Repérage des symboles et des composants sur le plan.

- Reconnaissance de l'échelle du plan.

- Localisation des composants en mesures internationales.

- Conversion des mesures à l'échelle en véritables grandeurs.

EEI25ART.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : A DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Interpréter le plan.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit interpréter le plan présenté.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI25ATP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : A DURÉE : 1h

Interpréter le plan suivant :

Figure 1

EEI25ATP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°07 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser les notions d'analyse de circuits c.c. et c.a. nécessaires à l'installation
des systèmes d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend un rappel de la formule de la loi d'Ohm pour le calcul des
dispositifs de protection et de la grosseur des conducteurs.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2507RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°07 DURÉE : 1h

1- La loi d'Ohm

U = R⋅ I

U : tension volt (V)


R : résistance en ohm (Ω)
I : courant en ampère (A)

2- Détermination de la section du conducteur

I = ρ ⋅S

S : section en mm² du conducteur


ρ : densité du courant en A/mm²

S= I
ρ

3- Détermination des dispositifs de protection

a) Coupure obligatoire au second défaut

I d =U o
Zs

I d : courant de défaut.
U o : tension nominale de l'installation.
Z s : impédance de la boucle de défaut.

La protection est efficace si I d est supérieur au courant de fonctionnement I a du dispositif


de protection I d ≥ I a

b) Non-coupure au premier défaut :

RA ≤ U L I d =U o RA =U L Z e
Id Ze Uo
I d : courant de défaut.
U o : tension nominale de l'installation
Ze : impédance entre neutre et terre.
U d : tension limite conventionnelle.
RA : résistance de la prise de terre des masses d’utilisation.

EEI2507RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

4- Exemple de section de conducteur pour alarme

EEI2507RT.doc 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°07 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser les notions d'analyse de circuits c.c. et c.a. nécessaires à l'installation
des systèmes d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit répondre à la question pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2507TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°07 DURÉE : 1h

Exercice n°1:

On considère un conducteur ayant pour : ρ = 10 A/mm2 ; I = 25 A.


Calculer la section du conducteur ?

Exercice n°2 :

Déterminer le courant de défaut sachant : U o = 220 V ; Z S = 10 Ω.

EEI2507TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°08 DURÉE : 2h

- Objectif poursuivi : Utiliser les notions d'électronique nécessaires à l'installation des systèmes
d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend des notions de bloc d'alimentation, notions d'amplificateur, notion
de capteur infrarouge.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2508RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°08 DURÉE : 2h

I- Bloc d'alimentation

1- Diode

anode cathode

La diode est un composant à deux bornes, passif et non linéaire, très important et très utile.
Elle présente la caractéristique courant-tension, voir figure 1.
La flèche de la diode (l'anode) est dirigée dans le sens su passage du courant direct. Par
exemple, si la diode est dans un circuit parcouru par un courant de 10 mA de l'anode vers la
cathode, le graphe montre que la tension de l'anode est supérieure de 0,5 V environ à celle de la
cathode ; cette tension s'appelle la "chute de tension directe". Le courant inverse, dont la mesure se
situe dans la gamme des nanoampères pour une diode d'usage général (remarquez les échelles du
graphe, différentes pour le courant direct et pour le courant inverse), n'a presque jamais de
conséquence jusqu'à ce qu'il atteigne la tension de claquage inverse (PIV, pour Peak Inverse
Voltage). La tension de claquage inverse est de 75 V pour une diode d'usage général comme la
1N914 (ou 1N4148). (Normalement, vous ne soumettrez jamais une diode à une tension
suffisamment importante pour produire un claquage inverse ; la seule exception est la diode Zener ).
Souvent aussi, la chute de tension directe de 0,5 V à 0,8 V a peu d'importance, et la diode peut être
considérée comme une bonne approximation d'un conducteur à sens unique. Il existe d'autres
caractéristiques importantes qui distinguent les centaines de types de diodes disponibles, comme le
courant direct maximal, la capacité, le courant de fuite, le temps de rétablissement inverse.

Figure 1 - Courbe courant-tension d'une diode

EEI2508RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Deux remarques avant de passer à quelques circuits à diodes :


(a) une diode n'a pas de résistance (elle n'obéit pas à la loi d'Ohm).
(b) si vous introduisez des diodes dans un circuit, vous n'aurez pas d'équivalent de Thévenin.

Figure 2 - Redresseur demi-onde ou simple alternance

2- Redressement

Un redresseur transforme le courant alternatif en courant continu ; c'est une des applications
les plus simples et les plus importantes des diodes (les diodes sont quelquefois appelées
redresseurs). Le circuit le plus simple est celui de la figure 2. Le symbole "alternatif" représente la
source de tension alternative ; dans les circuits électroniques, il s'agit habituellement d'un
transformateur alimenté par le secteur alternatif. Pour une entrée sinusoïdale beaucoup plus grande
que la tension directe, environ 0,6 V pour les diodes courantes au silicium), la tension ressemblera à
celle de la figure 3. Si vous considérez la diode comme un conducteur à sens unique, vous n'aurez
pas de peine à comprendre le fonctionnement du circuit. Ce circuit s'appelle un redresseur simple
alternance, parce qu'il n'utilise que la moitié de la forme d'onde.

Figure 3

Figure 4 - Redresseur double alternance

Ce montage montre un circuit redresseur, un redresseur en pont. La figure 5 montre la


tension aux bornes de la charge, qui utilise la totalité de la forme d'onde. Les trous à tension nulle
résultent du seuil des diodes. Dans ce circuit, deux diodes se trouvent toujours en série avec l'entrée
; tenez-en compte quand vous conservez des alimentations à faible tension.

Figure 5

EEI2508RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3- Filtrage d'alimentation

Les formes d'ondes précédentes ne sont pas bonnes à grand-chose telles qu'elles se
présentent. Les tensions sont continues dans le sens qu'elles ne changent pas de polarité, mais elles
présentent une forte ondulation (variation périodique de la tension autour de la valeur fixe). Une
tension ondulée doit être lissée pour devenir une véritable tension continue. C'est ce que nous
ferons en ajoutant un filtre passe-bas (voir figure 6). En fait, le résisteur en série n'est pas nécessaire
et se trouve toujours omis (même si vous voyez quelquefois une faible résistance en série pour
limiter le courant de crête du redresseur). La raison est que les diodes empêchent le courant de
"ressortir" des condensateurs, les quels fonctionnent alors plus comme des réservoirs pour le
stockage d'énergie que comme les composants d'un filtre passe-bas classique. L'énergie stockée
dans un condensateur est U = (CV2)/2. Pour C en farads et V en volts, U s'exprime en joules (watts
seconde).

Figure 6

La capacité est choisie de telle façon que R charge C>>1/ƒ (avec ƒ qui représente la fréquence
d'ondulation, ici 100 Hz) pour garantir une ondulation faible, en rendant la constante de temps de la
décharge beaucoup plus longue que la durée qui sépare deux recharges.

Figure 7 - L'ondulation d'une alimentation

Si vous vouliez effectuer les calculs sans aucune approximation, il vous faudrait appliquer la
formule exacte de la décharge exponentielle. Vous seriez mal inspiré de persévérer dans cette voie,
pour deux raisons :
a) La décharge n'est une exponentielle que si la charge est une résistance ; beaucoup de charges
n'en sont pas. En fait, la charge la plus commune, un régulateur de tension, ressemble à une
charge à courant constant.
b) Les alimentations sont construites avec des condensateurs dont la tolérance est habituellement de
20% ou plus. Pour prendre en compte les dispersions, vous calculerez en comptant avec les
valeurs du cas le plus défavorable.
Dans ce cas, considérer le début de la décharge comme une rampe est en fait parfaitement
exacte, surtout si l'ondulation est très petite, et dans tous les cas l'erreur va dans le sens du calcul
pessimiste, elle surestime l'ondulation.

EEI2508RT.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

4- Configuration de redresseurs pour alimentations

Pont à deux alternances

Une alimentation continue utilisant le circuit en pont. En pratique, vous achèterez


généralement le pont sous la forme d'un composant unique. Les plus petits supportent un courant
maximal de 1 A, avec des tensions de claquage de 100 V à 600 V ou même 1 000 V. Les ponts
redresseurs géants sont disponibles pour des courants de 25 A ou plus.

Redresseur à deux alternances à point milieu

Figure 8 - Redresseur à deux alternances avec un transformateur à point milieu

Le circuit de la figure 8 s'appelle redresseur à deux alternances à point milieu. La tension de


sortie est la moitié de ce que vous obtiendriez en utilisant un redresseur en pont. Ce n'est pas le
circuit le plus efficace en termes de conception du transformateur, parce que chaque moitié du
secondaire n'est en service que la moitié du temps. De ce fait, le courant qui parcourt le bobinage
est le double de ce qu'il serait pour un vrai redresseur en pont. L'échauffement des enroulements,
selon la loi d'Ohm, est égal à I²⋅R ; nous avons donc quatre fois plus d'échauffement, la moitié du
temps, ou en moyenne deux fois l'échauffement du circuit en pont équivalent. Vous devriez avoir
recours à un transformateur prévu pour un courant 1,4 (racine de deux) fois plus important que celui
du circuit en pont ; non seulement l'alimentation coûterait plus cher, mais elle serait aussi plus
encombrante et plus lourde.

Alimentation symétrique

Figure 9 – Alimentation symétrique

EEI2508RT.doc 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Le montage montre une variante répandue du redresseur à deux alternances à point milieu. Il
fournit une alimentation symétrique (tension positive et négative égales), comme de nombreux
circuits en réclament. Ce circuit a un bon rendement, parce que les deux moitiés de l'onde d'entrée
sont utilisées dans chaque section des enroulements.

‹ Multiplicateurs de tension

Figure 10 – Doubleur de tension

Le circuit s'appelle un doubleur de tension. Considérez-le comme l'assemblage en série de


deux redresseurs mono-alternance. C'est effectivement un redresseur à deux alternances, puisque les
deux alternances de l'onde d'entrée sont utilisées ; la fréquence d'ondulation est le double de la
fréquence du secteur (120 Hz pour les 60 Hz du secteur aux Etats Unis d'Amérique).

Il existe des versions de ce circuit, en doubleur, tripleur, quadrupleur de tension qui


permettent de raccorder à la masse une des extrémités de l'enroulement secondaire du
transformateur.

Figure 11 - Multiplicateurs de tension ; ces configurations n'ont pas besoin d'une


source de tension flottante

5- Régulateur

Le choix de condensateurs de capacité suffisamment forte vous permet de ramener les


ondulations au niveau souhaité. Ce recours à la force brutale a deux inconvénients.
a) Les condensateurs nécessaires peuvent atteindre des dimensions et un prix prohibitif.
b) Même si les ondulations sont amenées à un niveau négligeable, vous aurez toujours des
variations de tension dues à d'autres causes, par exemple la tension continue de sortie sera à peu
près proportionnelle à la tension alternative d'entrée, ce qui laissera passer des fluctuations en
fonction des fluctuations de la tension du secteur. De plus, des variations du courant de la charge
provoqueront des variations de tension, à cause des résistances internes du transformateur, de la
diode, etc. En d'autres termes, l'équivalent de Thévenin de l'alimentation a une résistance
supérieure à zéro.

EEI2508RT.doc 6
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Une meilleure conception des alimentations consiste à utiliser assez de condensateurs pour
ramener l'ondulation à un niveau assez bas (environ 10% de la tension) et à utiliser ensuite un
circuit actif à contre-réaction pour éliminer l'ondulation résiduelle. Un tel circuit "surveille" la
tension de sortie et agit sur un résisteur variable en série (en fait un transistor) de façon à maintenir
constante la tension de sortie (figure 12).

Ces régulateurs de tension sont utilisés quasi universellement comme alimentations pour les
circuits électroniques. De nos jours, des régulateurs de tensions complets se trouvent sous la forme
de circuits intégrés. Une alimentation à circuit intégré régulateur peut être rendue facilement
réglable, auto-protégée contre les surcharges et les courts-circuits, avec d'excellentes
caractéristiques comme source de tension (par exemple, une résistance interne qui se mesure en
milliohms).

Figure 12 – Alimentation continue régulée

6- Applications pratiques des diodes

Redresseur de signal ou détecteur


Il y a d’autres occasions d'utiliser une diode pour donner à une onde une polarité unique. Si
la forme de l'onde n'est pas sinusoïdale, vous ne parlerez à pas de redressement au sens de
l'alimentation. Par exemple, vous pourriez rechercher un train d'impulsions correspondant au front
montant d'un signal carré. Le moyen le plus simple consiste à redresser l'onde différentiée. Pensez
toujours à la chute de tension directe de 0,6 V (environ) dans la diode. Ce circuit, par exemple, ne
délivre pas de signal de sortie pour une onde carrée d'entrée inférieure à 0,6 V.

7- Régulateurs à trois bornes et à quatre bornes

a- Régulateurs à trois bornes

Pour la plupart des applications non critiques, le meilleur choix en matière de régulateur de
tension est le type tripode simple. Il ne comporte que trois bornes (entrée, sortie et masse) et offre
une tension de sortie fixée par la fabrication. Le type courant est la série 78 xx. La tension est
spécifiée par les deux derniers chiffres de référence, qui peuvent être : 05, 06, 08, 10, 12, 15, 18 ou
24. La figure 13 montre combien il est simple de réaliser un régulateur +5 V, par exemple, avec un
de ces circuits intégrés. le condensateur en parallèle avec la sortie améliore la réponse aux
transitoires et maintient une faible impédance à haute fréquence (un condensateur de 0,33 µF au
minimum doit être ajouté en parallèle avec l'entrée si le régulateur est placé à une distance
appréciable des condensateurs de filtrage). La série 7800 est disponible dans les mêmes boîtiers en
métal ou en plastique que les transistors de puissance.

EEI2508RT.doc 7
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Une version à faible puissance, 78 Lxx, est disponible dans les mêmes boîtiers que les transistors
pour petits signaux. La série de régulateurs négatifs 7900 fonctionne de la même façon (avec une
tension d'entrée négative, naturellement). La série 7800 peut débiter un courant de 1 A dans la
charge, elle comporte un dispositif de protection contre les sur-intensités et l'échauffement excessif
; la tension de sortie s'effondre, le circuit intégré n'est pas détruit. De plus, le circuit refuse de
fonctionner en dehors de zone de sécurité en réduisant l'intensité du courant de sortie pour les fortes
différences de tension entre l'entrée et la sortie. Ces régulateurs sont peu coûteux et faciles à utiliser
; ils facilitent la conception de systèmes avec de nombreuses platines auxquelles on distribue la
tension continue non régulée, pour la réguler sur place.

Figure 13

Les régulateurs tripodes à tension fixe ont des variantes utiles. Le LP2950 fonctionne
exactement comme le 7805, mais il ne consomme que 75 µA de courant de repos (à comparer aux 5
mA du 7805 ou aux 3 mA du 78L05) ; il régule avec seulement 0,4 V de différence de tension entre
l'entrée et la sortie (tension de déchet), à comparer aux 2 V de déchet du 7805 classique. Le
LM2931 présente aussi un faible tension de déchet, mais on pourrait le dire à milli-puissance (0,4
mA de courant de repos), par comparaison à la micro puissance du LP2950. Les régulateurs à faible
tension de déchet existent aussi en versions à fort courant, par exemple la série LT1085/4/3 de
Linear Technologie (3 A, 5 A et 7A, chaque type est disponible en + 5V et + 12V). Les régulateurs
comme le LM2984 sont des régulateurs tripodes fixes, mais avec des sorties supplémentaires pour
signaler au microcesseur que l'alimentation a disparu ou est revenue. Enfin, les régulateurs comme
le 4195 contiennent deux régulateurs de 15 V, l'un positif, l'autre négatif.

b- Régulateurs tripodes ajustables

Vous pouvez avoir besoin quelquefois d'une tension régulée non standard (comme + 9 V
pour remplacer une pile) et ne pas pouvoir utiliser un régulateur de tension fixe de la série 78xx.
Vous pouvez aussi vouloir une tension standard, mais avec précision meilleure que les ± 3%
typiques des régulateurs fixes. La figure 14 montre un régulateur ajustable.

Figure 14 -Régulateur tripode ajustable

EEI2508RT.doc 8
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Ces composants sont représentés par le LM317 de National Semiconductor. Ce régulateur


n'a pas de broche de masse ; au lieu de cela, il adapte la tension de sa broche de sortie de façon à
maintenir une tension de 1,25 V (barrière de potentiel) entre elle et une broche de "réglage". La
figure 14 illustre la façon la plus simple de l'utiliser. Le régulateur applique une tension de 1,25 V
aux bornes de R1, ce qui fait circuler un courant de 5 mA. La broche de réglage consomme un
courant minime (de 50 à 100 µA), donc la tension de sortie est simplement :

Vsortie =1,25(1+ R2 R1 ) volts


Dans ce cas, la tension de sortie est réglable entre 1,25 V et 27,3 V. Pour une application à
tension fixe, R2 ne sera variable que sur une petite plage, de façon à améliorer la précision du
réglage (utilisez un résisteur fixe en série avec le potentiomètre). Choisissez les valeurs de votre
diviseur résistif suffisamment faibles pour permettre une fluctuation du courant de réglage, avec la
température, autour des 50 µA. Comme la boucle de compensation du régulateur passe par le
condensateur de sortie, la valeur de ce dernier doit être plus grande que pour les autres types de
régulateurs. Un condensateur au tantale de 1 µF est un minimum, mais recommandons plutôt
quelque chose comme 6,8 µF.

Le 317 existe en différents boîtiers : le boîtier de puissance, en plastique (TO-220) ou


métallique (TO-3), et le boîtier de petit transistor (métal, TO-5, ou plastique, TO-92). En boîtier de
puissance, il peut débiter 1,5 A, avec un refroidissement adéquat. Comme il ne "voit" pas la masse,
il peut être utilisé pour des régulateurs à haute tension, tant que la différence de potentiel entre
l'entrée et la sortie ne dépasse pas le maximum autorisé de 40 V (60 V pour la version à haute
tension LM317HV).

II- Amplificateurs

Amplificateurs opérationnels
La majeure partie de note travail avec la rétroaction nécessitera des amplificateurs
opérationnels, des amplificateurs différentiels couplés en continu, à très grand gain, avec des sorties
asymétriques. Pensez à la "paire à longue queue" classique avec ses deux entrées et son unique
sortie comme à un prototype, bien que les véritables amplificateurs opérationnels aient un gain bien
supérieur (en général 105 à 106) et une impédance de sortie inférieure ; ils permettent d'avoir une
excursion de sortie sur presque toute la plage d'alimentation (habituellement, nous utilisons une
alimentation double, la plupart du temps ±15 V). Maintenant, les types d'amplificateurs
opérationnels disponibles se comptent, littéralement, par centaines.

Figure 15

Leur symbole universel est représenté sur la figure 15, les entrées (+) et (-) agissent comme
prévu : la sortie est positive lorsque l'entrée non-inversée (+) est plus positive que l'entrée inversée

EEI2508RT.doc 9
RÉSUMÉ DE THÉORIE

(-), et vice versa. Les symboles (+) et (-) ne signifient pas que vous devez maintenir une entrée
positive par rapport à l'autre, ou quelque chose comme cela ; ils vous indiquent seulement la phase
relative de la sortie (importante pour que la rétroaction négative reste négative). Nous utilisons les
adjectifs "non-inverseur" et "inverseur" plutôt que "plus" et "moins" pour éviter une confusion.
Souvent, les raccordements à l'alimentation ne sont pas représentés, et il n'y a pas de borne de terre.
Les amplificateurs opérationnels ont un gain en tension et ils ne sont jamais utilisés sans
rétroaction. Considérez l'amplificateur opérationnel comme du "matériau" pour rétroaction. Le gain
en boucle ouverte est si grand que pour tout gain raisonnable en boucle fermée, les caractéristiques
ne dépendent que du réseau de rétroaction.

Des centaines d'amplificateurs opérationnels différents sont disponibles. Un très bon acteur
complet est le LF411 vulgaris ("411" en abrégé), présenté à l'origine par National Semi-conductor.
Comme tous les amplificateurs opérationnels, c'est une toute petite bête emballée dans un boîtier dit
DIP (dual in- line package), voir figure 16.

Figure 16 - Circuit intégré mini-DIP

Cet amplificateur opérationnel est bon marché et facile à mettre en oeuvre ; il est disponible
dans une version améliorée (LF411 A) et aussi sous la forme d'un boîtier mini-DIP contenant deux
amplificateurs opérationnels indépendants (LF412, appelé amplificateur opérationnel "double").
Le morceau de silicium à l'intérieur du LF411 contient 24 transistors (21 transistors
bipolaires, 3 FET), 11 résisteurs et 1 condensateur.

Amplificateur non-inverseur

Figure 17 - Amplificateur non-inverseur

EEI2508RT.doc 10
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Examinons le montage. Comme précédemment, son analyse est des plus simples :
V A =V entrée

Mais la tension VA est fournie par un diviseur de tension :

VA =Vsortie R1 (R1 + R2 )

Comme VA =Ventrée , vous obtenez :

gain =Vsortie Ventrée =1+ R2 R1

C'est un amplificateur non-inverseur. Dans l'approximation que nous utilisons, l'impédance


d'entrée et infinie (avec le 411, ce serait 1012 Ω ou plus ; en général, un amplificateur opérationnel
bipolaire ne dépassera pas 108 Ω). L'impédance de sortie est toujours une fraction d'ohm.

Nous avons un amplificateur à courant continu. Si la source de signal est couplée en


alternatif, il faut fournir un chemin de retour à la masse pour le (très faible) courant d'entrée,
comme sur la figure 18. Les valeurs des composants indiquées permettent d'obtenir un gain en
tension de 10 et une fréquence inférieure de coupure (3 dB) de 16 Hz.

Figure 18

Amplificateur à courant alternatif

Si seuls des signaux alternatifs doivent être amplifiés, il est souvent conseillé de "ramener"
le gain en continu à l'unité, en particulier si l'amplificateur a un gain en tension important, afin de
diminuer les effets de la "tension finie de décalage d'entrée". Le circuit de la figure 19 a fréquence
inférieure de coupure (3 dB) de 17 Hz, fréquence à laquelle l'impédance du condensateur est égale à
2 KΩ. Remarquez la forte capacité nécessaire. Pour les amplificateurs non-inverseurs avec un gain
élevé, le condensateur dans cette configuration d'amplificateur à courant alternatif peut être trop
gros. Dans ce cas, il est préférable d'omettre le condensateur et d'annuler la tension de décalage.
Une autre solution est d'augmenter les résistances R1 et R2 ; utilisez éventuellement un
réseau en T pour R2.

EEI2508RT.doc 11
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Figure 19

EEI2508RT.doc 12
RÉSUMÉ DE THÉORIE

III- Capteur infrarouge

EEI2508RT.doc 13
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2508RT.doc 14
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°08 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser les notions d'électronique nécessaires à l'installation des systèmes
d'alarme et de signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit répondre à la question pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2508TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°08 DURÉE : 1h

1. Qu'est-ce qu'un amplificateur non inverseur ?

2. Qu'est-ce qu'une alimentation continue régulée ?

EEI2508TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°09 DURÉE : 0,5 h

- Objectif poursuivi : Utiliser des notions de soudage à l’étain nécessaires à l’installation des
systèmes d’alarme et de signalisation.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend un rappel du module 15 «Soudage à l’étain » que le formateur


doit préparer.

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Directives particulières :

EEI2509RT.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°09 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser des notions de soudage à l’étain nécessaires à l’installation des
systèmes d’alarme et de signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit réaliser les exercices proposés par le formateur comme rappel au module 15
« Soudage à l’étain ».

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : L’exercice doit être réaliser sous la forme d’un exercice de synthèse.

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RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°10 DURÉE : 0,5 h

- Objectif poursuivi : Appliquer des notions de logique combinatoire et séquentielle.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend un rappel du module 23 «Logique combinatoire» et module 24


«Logique séquentielle» que le formateur doit préparer.

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Directives particulières :

EEI2510RT.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°10 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Appliquer des notions de logique combinatoire et séquentielle.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit réaliser les exercices proposés par le formateur comme rappel au module 23
«Logique combinatoire» et module 24 «Logique séquentielle».

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : L’exercice doit être réaliser sous la forme d’un exercice de synthèse.

EEI1405TP 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°11 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Tracer des croquis et des schémas.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend un rappel du module 4 «Traçage de croquis et de schémas» que


le formateur doit préparer.

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Directives particulières :

EEI2511RT.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°11 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Tracer des croquis et des schémas.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit réaliser les exercices proposés par le formateur comme rappel au module 4
«Traçage de croquis et de schémas».

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : L’exercice doit être réaliser sous la forme d’un exercice de synthèse.

EEI1405TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°11 DURÉE : 1h

On considère l’installation suivant :

Figure 1

1. Tracer le schéma développé de cette installation;

2. Tracer le schéma multifilaire de cette installation.

EEI1405TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : B DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Planifier l'installation.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend les étapes importantes de la procédure de la planification de


l'installation.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI25BRT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : B DURÉE : 1h

Les étapes importantes de la procédure de la planification de l'installation sont :

- Consulter les directives et le plan.

- Déterminer les caractéristiques :


• Le type de système.
• Le nombre de circuits d'entrée.

- Consulter les normes en vigueur.

- Effectuer les calculs nécessaires :


• Section des conducteurs.
• Circuits de protection.

- Consulter la documentation pertinente.

- Choisir le matériel, l'équipement et l'outillage nécessaires.

- Communiquer adéquatement avec ses supérieurs, le magasinier et ses collègues.

- Déterminer le point de raccordement idéal.

- Rédiger un rapport de planification contenant la liste du matériel, de l'outillage et de


l'équipement nécessaire.

EEI25BRT.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : B DURÉE : 2h

- Objectif poursuivi : Planifier l'installation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : planifier l'installation présentée.

- Lieu de l’activité : salle du cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI25BTP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : B DURÉE : 2h

On considère l'installation suivante, planifier cette installation.

Installation de cinq sonneries dans un atelier de construction mécanique, celles-ci doivent


retentir pour le début et la fin du travail et sont commandées par un bouton-poussoir situé dans un
bureau (alimentation en B. T)

Figure 1

EEI25BTP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : C DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Faire des vérifications.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend l'examen visuel et le test des composants.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI25CRT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : C DURÉE : 1h

I- L’examen visuel permet de s’assurer de l'intégralité mécanique des composants, des


éléments de fixation, des bornes de raccordement.

II- État de fonctionnement des composants

1. Méthodes de test

Pour diagnostiquer un défaut, on doit mesurer les tensions et intensités à différents endroits du
circuit en panne, ces endroits étant judicieusement choisis. Quelques informations supplémentaires
- élévation anormale de température, forme d'un signal de sortie - permettront alors de maîtriser la
panne. L'outil essentiel pour le diagnostic est un bon multimètre. Celui-ci doit présenter une
résistance minimum de 20 000 Ω par volt. Cette résistance interne est un paramètre important ; une
résistance interne trop faible conduit à des résultats erronés, car le voltmètre ajoute en parallèle une
charge résistée sur le circuit mesuré. Si ce dernier présente une résistance très élevée, on doit
prendre des précautions lors de l'interprétation de la mesure.

On peut utiliser à la place du multimètre à galvanomètre à cadre mobile un multimètre


digital portatif. Un affichage à plusieurs digits donne la valeur "en clair" du paramètre mesuré (R, I,
V). La précision de ces appareils est définie par le nombre de digits affichés. Leur résistance
d'entrée est l'ordre de 10 MΩ, ce qui signifie que la mesure ne perturbe pratiquement pas le circuit
testé. Ce genre d'appareil devrait bientôt l'emporter sur le multimètre à cadre mobile mais, pour ce
qui nous concerne, les mesures lues ci-après ont été faites au moyen d'un multimètre conventionnel
à aiguille, courant sur le marché.

L'oscilloscope est d'une très grande utilité pour la recherche des pannes en électronique. On
mesure au moyen de cet appareil des tensions continues et alternatives, des débits, des déphasages,
des fréquences, des périodes, des formes de signal et bien d'autres paramètres. La précision des
mesures effectuées avec cet appareil dépend de sa calibration. Les oscilloscopes actuels sont munis
d'une source de signaux de référence pour effectuer cette calibration. L'impédance d'entrée de ces
appareils est typiquement de 1 MΩ en parallèle sur 20 pF. Cette impédance d'entrée peut être
augmentée en utilisant une sonde spéciale, qui comporte un circuit intermédiaire, actif ou passif,
placé ente le point de mesure et l'entrée de l'oscilloscope. La sonde la plus simple est un diviseur de
tension.

2. Tests portant sur les composants élémentaires

Lorsqu'un appareil "passe" en maintenance et que les contrôles relèvent une défectuosité
quelconque, il faut confirmer le défaut diagnostiqué. Lorsq'un composant est soupçonné, son
remplacement permet de lever le doute. Il est encore meilleur de pousser l'investigation plus loin et
de savoir de quelle façon le composant est tombé en panne. Cela permet notamment d'établir des
statistiques sur la fiabilité du composant concerné, et de classer les défaillances observées.
Celles-ci peuvent relever d'une mauvaise méthode de fabrication, d'une erreur de conception
ou d’un vieillissement précoce. S’il s’avère par exemple que le même composant tombe souvent en
panne par coupure, le fabriquant doit en être informé afin de modifier son processus de fabrication.

EEI25CRT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Un test de continuité électrique peut s'effectuer rapidement au moyen du multimètre en


position ohmmètre, mais il est prudent de dessouder une des bornes du composant, pour éviter que
le circuit dans lequel il est monté ne soit en parallèle lors du test. Une autre méthode consiste à
mettre en parallèle sur le composant douteux un composant de même type réputé bon, et à tester le
fonctionnement d'ensemble du circuit.

Les capacités qui présentent des fuites peuvent aussi être testées à l'ohmmètre, après avoir
isolé du circuit l'une de leurs extrémités. Un condensateur électrochimique présente une résistance
faible pendant qu'il se charge, puis sa résistance devient rapidement infinie s'il est de bonne qualité.
Les capacités "coupées" sont très facilement testées par mise en parallèle d'une capacité identique et
vérification du fonctionnement du circuit. On peut aussi extraire la capacité suspecte et la mesurer
avec le montage simple représenté sur la figure 1
a) Utilisant un générateur BF à 1 kHz et deux multimètres. La capacité Cr = ½ π.V, peut être
mesurée avec une précision meilleure que 10% pour les valeurs de 1 000 pF à 1 µ F. Une méthode
encore meilleure consiste à utiliser un pont en alternatif comme le montre la figure 1 b). afin
d’effectuer une mesure par comparaison avec une capacité de référence.

Cr

Générateur 1 kHz V I
basse impédance

Figure 1 a) - Montage de laboratoire simple pour mesurer les capacités

Capacité
étalon CS Cx

Boite à ac
décades Détecteur

R2 R1

Oscillateur audio fréquence

Figure 1 b) - Pont de mesure pour capacités. Le détecteur peut être constitué par un casque, un
oscilloscope ou un voltmètre alternatif sensible

A l'équilibre : C x = R2 Cs
R1

EEI25CRT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Les diodes, transistors et autres composants à semi-conducteurs peuvent être, de même,


vérifiés à l'ohmmètre. Il convient auparavant de déterminer la polarité des cordons du multimètre.
Généralement, le cordon noir correspond au + de la batterie, en position ohmmètre. Pour en être sûr,
on teste une diode de polarité connue (et dont on est sûr qu'elle n'est pas en panne !) ; le cordon " +"
est celui qui est au contact de l'anode de la diode (figure 3).

Maintenant, on est à même de tester un transistor et d'apprendre quantité de choses sur lui.
D'abords à identifier ses bornes, si l'on n'est pas sûr de son brochage. On recherche d'abord entre
quelles bornes on observe une résistance importante dans les deux sens (1 000 kΩ et plus) ; on aura
ainsi déterminé l'émetteur et le collecteur (si le transistor n'est pas claqué), donc la base. On mesure
maintenant la résistance base-émetteur et base-collecteur ; celle-ci est faible dans le sens direct
(1 kΩ) et importante en inverse (100 kΩ). Si l'on obtient la valeur faible avec la base au pôle + de la
plie d’ohmmètre, s'il s'agit d'un transistor npn ; dans le cas contraire, c'est un transistor pnp.

Figure 3 - On utilise une diode pour vérifier la polarité d'un multimètre lorsqu'il est en
gamme "ohmmètre". Le multimètre indique un faible résistance, ce qui signifie que le fil noir est
relié ai pôle plus de la pile.

Le test précédent permet de s'assurer que les jonctions base-émetteur et base-collecteur sont
bonnes. Si l'une des jonctions présente une résistance élevée en direct comme inverse, c'est qu'elle
est ouverte ; si la résistance mesurée est faible, la jonction est claquée.

Lors du test de composants tels que les transistors courants, les FETS et les circuits intégrés,
on observera toujours les conseils suivants :
1. Vérifier l'arrivée de l'alimentation sur les composants testés.

EEI25CRT.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

2. Ne pas utiliser de sonde de dimensions trop importantes, risquant de provoquer des


courts-circuits.
3. Eviter le chauffage excessif du composant que l'on dessoude ; couper l'alimentation, du
circuit avant cette opération.
4. Ne pas débrancher ou brancher un appareil avant d’avoir coupé le circuit d’alimentation,
ceci évite des transitoires souvent pénibles pour les composants

Figure 4 a) Figure 4 b)
- Mesure de la résistance de jonction - Polarisation directe
d'un transistor npn avec un multimètre, collecteur-base, on
polarisation directe base-émetteur. doit relever une
Une résistance faible (moins de 1 kΩ) résistance faible
doit être mesurée. (moins de 1 kΩ)

EEI25CRT.doc 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Figure 4 c) Figure 4 d)
- Polarisation inverse émetteur-base. - Polarisation inverse
Une résistance supérieure à 100 kΩ doit collecteur-base. Une
être relevé. résistance supérieure
à 100 kΩ doit être
relevée.

EEI25CRT.doc 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : C DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Faire des vérifications.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit vérifier l'état de fonctionnement des composants :


- Détecteur d'incendie.
- Source autonome de courant

- Lieu de l’activité : atelier.

- Liste du matériel requis :


- Détecteur d'incendie.
- Source autonome de courant

- Directives particulières :

OBJECTIF : C DURÉE : 1h

EEI25CTP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

Vérifier le fonctionnement :

- D'un détecteur d'incendie.

- D'une source autonome de courant.

EEI25CTP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : D DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Préparer l’équipement, l’outillage et le matériel.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend : La procédure de préparation de l’équipement, l’outillage et le


matériel.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI25DRT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : D DURÉE : 1h

La procédure à suivre pour préparer l'équipement, l'outillage et le matériel est la suivante :

1- Communication adéquate pour l'organisation de la manutention, de l'entretien et des


vérifications :
• Choix d'un chef de manœuvre, selon la situation.
• Organisation de la manutention.
• Détermination des parcours.
• Distribution des responsabilités.

2- Vérification de l'outillage :
• L'état des cordons d'alimentation des outils électriques.
• L'état général de fonctionnement.
• L'état des piles des instruments.

3- Entretien des outils manuels :


• Aiguisages.
• Changement des lames.
• Lu fabrication.

4- Préparation de l'équipement, de l'outillage et du matériel :


• Assemblage des accessoires aux outillages.
• Installation des extensions de câblage pour alimenter les outils électriques.
• Installation des échafaudages, escabeaux ou échelles selon le besoin.

5- Manutention sécuritaire du matériel, de l'équipement :

EEI25DRT.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : D DURÉE : 2h

- Objectif poursuivi : Préparer l'équipement, l'outillage et le matériel.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit préparer l'équipement, l'outillage et le matériel.

- Lieu de l’activité : Atelier.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI25DTP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : D DURÉE : 2h

Avant la réalisation d'une installation donnée rédiger un rapport sur les préparatifs de
l'équipement, l'outillage et le matériel.

EEI25DTP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Décrire les techniques d’installation du panneau de contrôle et des boîtes.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend les techniques d’installation du panneau de contrôle et des boîtes.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI2512RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 1h

EEI2512RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2512RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2512RT.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1. Description

CARACTERISTIQUES DU PANNEAU STANDARD

Le panneau de commande d’alarme incendie à 2 zones 6602, ou à 4 zones 6604 est un


panneau de surveillance de 24 V c.c., disposant d’options à choisir sur place, afin d’adapter le
système aux diverses configurations de fonctionnement. Le panneau de commande est classé ULC
et satisfait à toutes les exigences de performance et de fonctionnement selon la norme ULC S527.

Le panneau est fourni complet avec un boîtier de fond, une porte à charnières amovible, les
interrupteurs de commande, les témoins DEL, l’alimentation primaire et les batteries d’alimentation
secondaire. La garniture pour montage encastré, le module de poste à distance ou l’adaptateur de
classe A en option doivent être commandés séparément.

Le panneau tel que fourni a les caractéristiques suivantes :

• Connexions pour 2/4 circuits de réception d’alarme de classe B.


• Connexion pour un circuit d’appareil de signalisation de 24 V.c.c., 2 ampères, classe B ou
classe A.
• Commutateur zone déconnectée/essai par circuit de réception d’alarme.
• Chargeur de batterie intégré de 24 V, pour capacité de batterie jusqu’à 6 ampères/heures.
• Dispositif de détection de batterie, faible/déchargée – un ensemble alarme auxiliaire et
contacts d’incident.
• Dispositif de protection contre l’inversion des fils de batterie.
• Détecteur de fuite à la terre DEL.
• Témoins DEL d’alarme, d’incident, de marche et d’alarme silencieuse.
• Interrupteur de réarmement du système.
• Interrupteur de coupure des signaux d’alarme et d’incident.
• Interrupteur d’essai des témoins.

CARACTERISTIQUES A CHOISIR SUR PLACE

• Rythme de signalisation continu ou de 120 modulation/mn-zone de surveillance ou zone de


réception d’alarme (zone 1 seulement)
• Arrêt de signalisation automatique (30 minutes)
• Blocage d’arrêt d’alarme (1minute)
• Vérification d’alarme (zone 2 seulement)
• Vérification de l’installation.

MODULES EN OPTION

• Numéro de catalogue 6602-C102 classe A module adaptateur.


• Numéro de catalogue 6604-C102 classe A module adaptateur
• Numéro de catalogue 6602-C701 classe A module de poste à distance.

EEI2512RT.doc 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

DEBALLAGE ET INSPECTION

Déballer soigneusement le panneau de commande, et examiner toutes les pièces pour savoir
si elles ont subi le moindre dommage lors de l’expédition. S’il y a des dommages aviser
immédiatement le représentant local de la compagnie de transports. S’assurer que toutes les
instructions pour l’installation ne soient pas jetées avec les matériaux d’emballage.

METHODE D’INSTALLATION

AVERTISSEMNT
NE PAS BRANCHER L4AMIMENTATION C.A. OU LA BATTERIE AU PANNEAU AVANT
DE RECEVOIRCETTE INDICATION

INSTALLATION DU PANNEAU
Le panneau de commande est expédié avec la batterie maintenue par un support pour lui
éviter tout dommage pendant le transport. Il est recommandé de retirer la batterie pour simplifier les
opérations d’installation du panneau.
Pour retirer la batterie :
1. Retirer le support de maintien de la batterie.
2. Centrer la batterie comme indiqué sur la figure 1.
3. Soulever la batterie et
4. Incliner le bas de la batterie pour la sortir.
Pour remettre la batterie, procéder en sens inverse.

Remarque : il n’est pas nécessaire de remettre le support de la batterie.

Figure 1

EEI2512RT.doc 6
RÉSUMÉ DE THÉORIE

2. Montage

POUR UN MONTAGE APPARENT marquer les positions des quatre trous de montage
selon les dimensions A et B indiquées sur la figure 2. Monter le panneau en surface, en utilisant les
crochets de fixation convenables.

POUR UN MONTAGE ENCASTRE UTILISANT LA GANITURE DE TYPE ENCASTRE


6602-A601. Voir figure 2.
Noter les dimensions extérieures C et D du boîtier du fond pour prévoir la découpe du mur.
Remarquez également la dimension E pour la profondeur d’installation requise. Enlever
soigneusement la porte du panneau de commande et les plaques de charnière présentes. Installer la
garniture encastrée 6602-A601 à l’aide des huit vis fournies. Poser la porte sur la garniture
encastrée et la fixer aux languettes de charnière du haut et du bas qui se trouvent sur la garniture.
(Jeter les rondelles d’écartement et les plaques de charnières.)

Les instructions détaillées de montage sont fournies sur le croquis A46000-0737 qui accompagne la
garniture de type encastré et dans l’Appendice.

Figure 2

EEI2512RT.doc 7
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Décrire les techniques d’installation du panneau de contrôle et des boîtes

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit répondre à la question pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2512TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 1h

Décrire les techniques d’installation du panneau de contrôle.

EEI2512TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°13 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser les outils d’électricien.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend un rappel du module 5 «Utilisation des outils de l’électricien»


que le formateur doit préparer.

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Directives particulières :

EEI2513RT.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°13 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser les outils d’électricien.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit réaliser les exercices proposés par le formateur comme rappel au module 5
«Utilisation des outils de l’électricien».

- Lieu de l’activité : Salle et atelier.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : L’exercice doit être réaliser sous la forme d’un exercice de synthèse.

EEI1405TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : E DURÉE : 3h

- Objectif poursuivi : Installer et raccorder le panneau de contrôle et les boîtes.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : installer et raccorder le panneau de contrôle et les boîtes.

- Lieu de l’activité : Atelier.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI25ETP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : E DURÉE : 3h

Installer et raccorder le panneau de contrôle du système d’alarme incendie.

EEI25ETP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Décrire les techniques de dépannage des systèmes d’alarme et de


signalisation.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend les étapes que comporte les techniques de dépannage des
systèmes d’alarmes et de signalisation.

- Lieu de l’activité : Salle du cours

- Directives particulières :

EEI2514RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1h

La technique de dépannage des systèmes d’alarme et de signalisation comporte les étapes


suivantes :

1- Localisation des composants ;


2- S’assuré que les circuits de liaison sont intégrés ;
3- S’assuré que l’alimentation du système est correcte :
• Source du courant autonome fonctionnelle ;
• Fixation correcte et solide des composants sur le socle ;
• Liaison électrique correcte aux bornes des composants, pas de mauvais contact.
4- Analyse de l’état réel de chaque composant ;
5- Vérification fonctionnelle de chaque composant du système :
• Détecteur ;
• Avertisseur ;
• Contrôle d’alarme.
6- Identification du composant défectueux ;
7- Réparation ou remplacement du composant défectueux selon le cas ;
8- Vérification du système après le dépannage en simulant une situation de réaction du système
d’alarme et de signalisation ;
9- Remettre fonctionnelle le système d’alarme et signalisation.

Défaillances des composants

La fiabilité des composants actuels est extrêmement grande : les résistances que l’on fabrique
aujourd’hui, en particulier, sont très faibles.
On peut dire qu’un composant est défectueux lorsque l’une de ses caractéristiques sort de ces
tolérances spécifiques.
Le tableau énumère les pannes les plus probables pour divers types de composants
électroniques.

Tableau

Composant Panne courante


Résistance Valeur très grande ou nulle.
Résistance variable Rupture ou contact intermittent résultant d’une fatigue mécanique.
Capacité Court circuit ou circuit ouvert.
Inductance (et Circuit ouvert. Court circuit inter-spires. Court-circuit à la carcasse
transformateurs) (type à noyau)
Tube électronique Rupture du filament. Court-circuit inter-électrodes (cathodes-grille),
pompage du filament.
Semi-conducteurs Circuit ouvert ou court-circuit entre bornes.
Diodes, transistors,
FET, Redresseurs...

Il est sans doute facile de comprendre certaines pannes provoquées par des composants
défectueux ou des surcharges, mais pourquoi un composant cesse-t-il brutalement de remplir sa

EEI2514RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

fonction ? En fait, tout composant «vieillit» sous l’action des contraintes qui lui sont appliquées.
Ces contraintes sont de deux types : les contraintes fonctionnelles liées à sa nature et les contraintes
d’environnement dépendant des conditions dans lesquelles on l’utilise. Les contraintes
fonctionnelles peuvent être réduites en faisant appel à des composants dont les limites de
fonctionnement sont largement au – delà des conditions d’emploi : autrement dit, on
«surdimensionne» les composants. Les contraintes d’environnement dépendant des conditions de
température, d’humidité, de choc et vibrations, de pression, de corrosion, d’empoussièrement et
d’agressivité en général du milieu dans lequel fonctionne le circuit. L’ensemble des contraintes
d’environnement affectent les composants et provoquent une dérive de ses caractéristiques
conduisent à la panne finale. Considérons, par exemple, un composant soumis continuellement à
des cycles chaud-froid, le matériau dont il est constitué risque fort de se craqueler, et un choc un
peu violent peut provoquer une coupure franche (circuit ouvert).
Les effets des contraintes d’environnement peuvent en général être atténués en soignant la
conception de l’ensemble électronique concerné. Cela est d’autant plus recommandé si l’ensemble
en question doit être le maillon d’une chaîne de contrôle de processus industriel et fonctionner dans
une ambiance où les vibrations et les échauffements sont importants.

DANS LES ALIMENTATIONS

Primaire ou secondaire du transformateur Pas de tension continue. Résistance très élevée


coupé. du primaire ou du secondaire.
Spires en court-circuit sur le primaire ou le Deux possibilités :
secondaire du transformateur. a) fusible secteur coupé.
ou b) faible tension continue de sortie et
surchauffe du transformateur à cause du débit
important.
Court-circuit entre le bobinage du Fusibles coupés. Faibles résistance entre
transformateur et l’écran ou la carcasse. enroulement et masse.
Diode coupée dans le pont redresseur. Le circuit se comporte comme un redresseur
demi-onde. Sortie continue faible avec mauvaise
régulation. Ondulation résiduelle renforcée à 50
Hz au lieu de 100 Hz.
Diodes court-circuitées dans le pont redresseur Fusible secteur coupé, car le transformateur est
en court-circuit une alternance sur deux . Un
contrôle de résistance de chaque branche du
pont est nécessaire dans le sens direct et inverse.
Capacité réservoir coupée. Faible tension continue de sortie avec arches
importantes d’ondulation résiduelle.
Capacité réservoir en court-circuit Fusibles coupés. La résistance du circuit non
stabilisé est très faible quel que soit le sens de
mesure.
Amplificateur d’erreur coupé. Forte tension continue de sortie non régulée. Pas
de signal de commande ballast.
Transistor ballast avec circuit base émetteur Pas de tension continue de sortie. La tension
ouvert. continue non stabilisée sera légèrement plus
forte que le normal car il n’y a pas de débit.
Diode zener de référence en court-circuit. Faible tension de sortie. Possibilité d’une
surchauffe du ballast.

EEI2514RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

AMPLIFICATEURS SIGNAUX FAIBLES


PANNES DANS LES AMPLIFICATEURS

Panne Symptômes
Polarisation défectueuse. Déplacement du point de repos jusqu’à la
Résistance coupée ou trop élevée. coupure du transistor signal distordu ou pas de
signal de tout.
Court-circuit des capacités de couplage ou de Déplacement du point de repos sur débit des
découplage transistors. Sortie grossièrement distordue.
Court-circuit des capacités de couplage en Pas de signal transmis d’un étage au suivant.
circuit ouvert. Polarisation normale. Pas de signal de sortie.
Capacité de découplage en circuit ouvert. Faible gain par suite de l’introduction d’une
contre-réaction supplémentaire.
Découplage d’alimentation en circuit ouvert Net accroissement du niveau de ronflement à
100 Hz en sortie de l’amplificateur. Le premier
étage d’un préamplificateur est usuellement
alimenté par une ligne spécialement découplée.
Contre-réaction coupée. Gain excessif, accrochages.
Transistor ou résistance d’entrée bruyants. Faible rapport signal sur bruit (contrôler
toujours les étages de tête en premier lieu).
Diminution des valeurs des capacités de Réduction de la bande passante mauvaise
découplage. réponse en basse fréquence.

AMPLIFICATEURS DE PUISSANCE.

Panne Symptômes
Résistance de polarisation coupée ou de valeur Sur les amplis de classe B, largement répandus,
très grande. on révèle de la distorsion de passage à zéro.
Capacités de sortie en court-circuit. Les fusibles de sortie ont sauté ou les transistors
chauffent exagérément. On contrôle la
résistance du circuit de sortie pour caractériser
le défaut.

EEI2514RT.doc 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Décrire les techniques de dépannage des systèmes d’alarme et de


signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : répondre à la question pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : salle du cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2514TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1h

Décrire les techniques de dépannage des systèmes d’alarmes et de signalisation.

EEI2514TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°15 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Interpréter des plans électriques.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend un rappel du module 6 «Plans électriques » que le formateur


doit préparer.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Directives particulières :

EEI2515RT.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°15 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Interpréter des plans électriques.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : interpréter un plan électrique.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : Référence au module 6 «Plans électriques».

EEI2515TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°15 DURÉE : 1h

Interpréter le plan suivant :

Figure 1

EEI2515TP.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : F DURÉE : 4h

- Objectif poursuivi : Dépanner un système d’alarme et de signalisation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : dépanner un système d’alarmes et de signalisation.

- Lieu de l’activité : Atelier.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : Le formateur doit réaliser une panne sur :


¾ L’installation du système d’alarme incendie;
¾ Le système d’alarme intrusion.

EEI25FTP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : F DURÉE : 4h

1. On considère le schéma d’un système d’alarme incendie.


Le système ne fonctionne pas, chercher la panne.

Dispositif magnétique

5K6
Détecteur de fumée

L1 out 5K6

L1 in L2

5K6

5K6 5K6 5K6 5K6 5K6

+ - - + + + - + - + - + - + - + -
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
24 V

boucle 1

boucle 2

boucle 1

boucle 2

boucle 1

boucle 2
1 et 2
Sortie

Zone 1

Zone 1

Zone 2

Zone 2

Zone 3

Zone 3

+ - + - PE L N

2. On considère le schéma suivant.


L’installation ne fonctionne pas, chercher la panne.

EEI25FTP.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

PE L N

Carte
PL1 Advisor
JP1 CD4300
16-20
Vac Retour Autoprotection
usine

autoprotection
SW1

Clavier
Boucle

extérieur

Batterie
12 V cc
intérieur

Sirène

Sortie
Sirène
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6 A B C D
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
+ - + - + - + -

+ - + -
A B C D

Contact Batterie
Clavier
entrée-sortie + -
1 2 3 4

1 2 Sirène
-- + N.B. : Toutes les
Détecteur de
3 4 5 6 7 8 mouvement résistances 4K7

EEI25FTP.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Décrire les techniques de vérification.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend les étapes que comporte une technique de vérification.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Directives particulières :

EEI2516RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1h

A- La technique de vérification comporte :

- Détermination de la condition de la continuité au repos du circuit :


• Fermé
• Ouvert
• Résistif
- Assurance que le circuit n’est pas alimenté électriquement ;
- Raccord d’un ohmmètre déjà calibré aux extrémités des conducteurs près du panneau ;
- Lecture de la valeur résistive et comparaison avec l’état de repos normal du circuit
• Fermé = 0 ohms
• Ouvert = nombre infini d’ohms
• Résistif = la valeur de la résistance
- Vérification si la ligne de continuité est bonne selon que les comparaisons sont identiques
(seuls les détecteurs du type interrupteur peuvent être vérifiés dans un circuit non alimenté) ;
- activation de chaque détecteur, vérification du changement de continuité et comparaison
avec les différentes possibilités (ohms) :
• De 0 ohm à infini ;
• D’infini à 0 ;
• De résistif à 0 ;
• De résistif à infini.
- Vérification si le détecteur est bon qu’il y ait changement de continuité.

B- Procédure de vérification du système

1. INFORMATIONS GÉNÉRALES

La procédure de vérification du système consiste en essais de base de l’alarme et d’incident


pour vérifier le bon fonctionnement du panneau et des dispositifs de signalisation après
l’installation. Ces essais ne doivent pas être effectués que par le PERSONNEL
D’ENTRETIEN EDWARDS ou par le personnel qualifié du service d’alarme d’incendie.
Aviser l’état-major des pompiers et les occupants de l’édifice avant de commencer les essais
et à la fin des essais.

2. ESSAI PRÉLIMINAIRE
Après avoir branché le courant alternatif et le courant de la batterie du système, s’assurer que
seul le témoin DEL de courant alternatif est allumé. S’il existe des indications d’incident,
corriger les défauts avant de continuer.

EEI2516RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3. VÉRIFICATION DE L’INSTALLATION

Allumer l’interrupteur de vérification du système puis l’interrupteur de réarmement. Le


système se met en mode de vérification de l’installation. Ceci va provoquer un signal
d’incident non-neutralisable. En mode vérification, l’activation d’un dispositif d’amorçage
réarmables entraînera les résultats suivants :
1. La DEL de zone concernée s’allumera.
2. Le circuit de sortie d’alarme fonctionnera avec un code correspondant au numéro de
zone de réception d’alarme.
c.à.d. Si l’on essaie un appareil connecté à la zone de réception d’alarme 3, les signaux
retentiront 3 fois (0,25 sec de fonctionnement, 0,25 sec d’arrêt).

Le panneau de commande se réarmera automatiquement après que le dispositif ayant


déclenché l’alarme aura été réarmé.

Si l’on cause un défaut provisoire dans le câblage de réception d’alarme ou de sortie d’alarme,
les signaux fonctionneront pendant 3 secondes. L’opération de vérification de l’alarme peut
être utilisée pour vérifier les entrées d’alarme de la zone 1 à la zone 4 et les entrées d’incident
de la zone 1 à la zone 4, ainsi que le circuit de signal et les défauts de mise à la terre.

Pour remettre le système en mode de surveillance :


1- Remettre l’interrupteur de vérification en position NORMAL
et
2- Actionner l’interrupteur de réarmement du système (RESET).

4. ESSAI D’ALARME

4-1 Initialiser l’alarme – Faire fonctionner le dispositif réarmables en zone 1 et vérifier


ce qui suit :
a) Tous les signaux sonnent selon le rythme sélectionné (continu ou à 120
modulations/minute) ;
b) Le contact de relais d’alarme auxiliaire se transfère pour commander les fonctions
auxiliaires selon le cas ;
c) Pour les systèmes avec un poste à distance, s’assurer que l’état-major des
pompiers ou le poste à distance ont bien reçu d’alarme.
Recommencer la même chose pour toutes les zones de déclenchement d’alarme.

4-2 Réarmer le système --- réarmer le dispositif d’initialisation, actionner le bouton


RESET. Vérifier que :
a) Tous les signaux sont arrêtés ;
b) La tonalité audible se fait entendre pendant le réarment ;
c) Les témoins DEL d’incident et d’alarme pour la zone concernée sont éteints ;
d) Les contacts du relais d’alarme auxiliaire, du module de poste à distance et du
relais d’incident sont réarmés.

EEI2516RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

4-3 Essai de déconnexion du poste à distance (uniquement pour les systèmes avec
connexion de poste à distance). Mettre le disjoncteur du poste à distance en position
hors circuit. Vérifier ce qui suit :
a) La tonalité audible sur le panneau pulse et la DEL TROUBLE (INCIDENT)
clignote sur le tableau de commande et sur le poste à distance (le cas échéant) ;
b) La tonalité audible s’arrête lorsqu’on actionne l’interrupteur SILENCE
(COUPURE DU SIGNAL).
Déclencher une alarme et vérifier que :
c) Le poste à distance n’a pas reçu l’alarme.
Remettre le disjoncteur du poste à distance en position normale. Réarmer le dispositif
qui a déclenché l’alarme et actionner l’interrupteur RESET (RÉARMENT).
Vérifier que :
d) Le système se réarme comme indiqué au paragraphe 2.
e) Pour les systèmes connectés au poste à distance, le signal d’incident est arrêté.

4-4 Essai des autres appareils réarmables --- Recommencer l’essai d’alarme comme
indiqué au point 1 et 2 pour les autres appareils réarmables jusqu’à ce que toutes le s
zones aient été essayées. Pour les systèmes avec un module Pompiers, placer le
disjoncteur en position en position HORS-CIRCUIT pour tous les autres essais et le
remettre en position NORMAL après la fin des essais.

5. ESSAIS D’INCIDENT

5-1 Vérifier les indications d’incident


Vérifier que la tonalité audible au tableau émet des pulsations et que le témoin DEL
clignote. Lorsque l’on utilise les contacts du relais d’incident auxiliaire, vérifier
l’activation des fonctions à distance.

5-2 Coupure du signal d’incident


Actionner l’interrupteur de coupure pendant que sonne le signal d’incident audible,
vérifier que le signal d’audible s’arrête et que le témoin DEL d’incident continu de
clignoter.

5-3 Essai de ligne ouverte


Essayer chaque circuit de déclenchement et d’alarme pour que le tableau fonctionne
correctement avec un circuit à ligne ouverte. Pour les circuits de déclenchement et
d’alarme de classe B, débrancher la résistance de fin de ligne dans le circuit. Pour les
circuits de déclenchement et d’alarme de classe A, débrancher chaque ligne de terre
connectée au tableau de commande.
a) Vérifier les indications d’incident ;
b) Arrêter le signal d’incident.

EEI2516RT.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

5-4 Essai d’alarme avec une ligne ouverte (Classe A seulement)

Le circuit étant ouvert, faire les essais d’alarme comme indiqué au point 4.1 et vérifier
que tout se passe comme indiqué à l’exception du signal d’incident qui est muet et des
contacts du relais d’incident auxiliaire qui reviennent en position normale. Réarmer le
système comme indiqué au paragraphe 4.2.
Vérifier que :
a) Tous les signaux sont arrêtés ;
b) Les DEL d’alarme pour les zones concernées s’éteignent ;
c) Les contacts du relais d’alarme auxiliaire se réarment.

EEI2516RT.doc 5
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Décrire les techniques de vérification.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : répondre à la question pour déterminer sa compétence.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2516TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1h

Décrire la technique de vérification d’un système d’alarme et signalisation.

EEI2516TP.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : G DURÉE : 4h

- Objectif poursuivi : Vérifier le fonctionnement.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : vérifier le fonctionnement d’un système d’alarme incendie.

- Lieu de l’activité : Atelier

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI25GTP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : G DURÉE : 4h

Vérifier le fonctionnement du système d’alarme incendie présenté dans l’objectif F.

EEI25GTP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Développer une méthode de rangement efficace et sécuritaire.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend les étapes que doit comporte la méthode de rangement.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Directives particulières :

EEI2517RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1h

La méthode de rangement efficace et sécuritaire comporte :

• Nettoyer les outils après leur utilisation ;

• Vérifier et entretenir l’équipement et les outils avant leurs rangements ;

• Grouper les outils selon leurs catégories et leurs grosseurs ;

• Classer les outils selon leur usage, dans les coffrets ;

• Utiliser des coffrets compartimentés pour le rangement de petits outils comme les forêts ;

• Ranger le matériel toujours au même endroit, afin d’en faciliter le repérage.

EEI2517RT.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Développer une méthode de rangement efficace et sécuritaire.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : montrer qu’il maîtrise les méthodes de rangement.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2517TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1h

A la fin de dépannage d’un système d’alarme et de signalisation, développer une méthode de


rangement efficace et sécuritaire.

EEI2517TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : H DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Ranger et nettoyer.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend les avantages et la procédure à suivre pour ranger et nettoyer.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Directives particulières :

EEI25HRT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : H DURÉE : 1h

Lorsque le travail demandé est terminé, on doit ranger le matériel et l’outillage et on doit
nettoyer le poste du travail. Cela à pour avantage de :

• Réduction des risques d’accidents ;

• Diminution des pertes de temps ;

• Tâches plus faciles et plus agréables ;

• Création de bonnes habitudes de travail ;

• Simplification de l’inventaire des matériaux.

La procédure à utiliser est la suivante :

¾ Évacuation des rebuts au fur et à mesure ;

¾ Libération des passages de tout obstacle à la circulation ;

¾ Nettoyage des outils après leur utilisation ;

¾ Vérification et entretien de l’équipement et des outils avant leur rangement ;

¾ Groupement des outils selon leur catégorie et leur grosseur ;

¾ Classement dans les coffrets des outils et des outillages selon leur usage ;

¾ Rangement du matériel au même endroit afin d’en faciliter le repérage.

EEI25HRT.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : H DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Ranger et nettoyer.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : ranger l’outillage et matériel et nettoyer son poste de travail.

- Lieu de l’activité : Atelier

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI25HTP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : H DURÉE : 1h

A la fin d’un travail pratique donné, le stagiaire doit ranger l’outillage et le matériel et
nettoyer son poste de travail.

EEI25HTP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°18 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser la terminologie appropriée.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend les termes techniques et les caractéristiques des composants et
des dispositifs.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Directives particulières :

EEI2518RT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°18 DURÉE : 1h

ƒ Les termes techniques et les caractéristiques des composants et dispositifs

EEI2518RT.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2518RT.doc 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2518RT.doc 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2518RT.doc 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2518RT.doc 6
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2518RT.doc 7
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2518RT.doc 8
RÉSUMÉ DE THÉORIE

EEI2518RT.doc 9
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°18 DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Utiliser la terminologie approprie.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : utiliser les termes techniques et les caractéristiques des composants et des
dispositifs.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI2518TP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°18 DURÉE : 1h

Déterminer la terminologie et les caractéristiques des détecteurs.

EEI2518TP.doc 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : I DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Consigner les interventions.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend le formulaire de consignation.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Directives particulières :

EEI25IRT.doc 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : I DURÉE : 1h

Formulaire de consignation

Identification Type Temps mis à Identifications des


Localisation Symptômes
de l’équipement d’intervention l’intervention interconnexions

EEI25IRT.doc 2
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : I DURÉE : 1h

- Objectif poursuivi : Consigner les interventions.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : établir un formulaire de consignation.

- Lieu de l’activité : Salle du cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI25ITP.doc 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : I DURÉE : 1h

Établir un formulaire de consignation relative à l’exercice pratique de l’objectif F.

EEI25ITP.doc 2

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