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ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail


DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

OFPPT
SECTEUR ELECTROTECHNIQUE

R E S U ME S D E T H E O R I E E T
T RA V A UX PRA T I Q UES

Module n° 7:
ANALYSE DE CIRCUITS A C.A.

Spécialité :

ÉLECTRICITÉ D’ENTRETIEN
INDUSTRIEL

Niveau :
Qualification

ANNÉE : 2001

i
Remerciements

La DRIF remercie les personnes qui ont participé ou permis


l’élaboration de ce Module (Analyse de circuits à c.a).

Pour la supervision

M. Mustapha ESSAGHIR : Chef de la Division Modes et Méthodes de


Formation
M. Brahim KHARBOUCH : Chef de projet marocain PRICAM-RGE
M. René LAPIERRE : Chef de projet canadien PRICAM-RGE
M. Jocelyn BERTRAND : Expert canadien

Pour l'élaboration

• Mme Najat FARHANE − Responsable CFF/Électrotechnique(ISIC)


• Mme Carmen DINCA − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• Mme Naima EL KORNO − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• Mme Meryem SKALI − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• M. A. EL YAKOUTI − Formateur au CFF/Électrotechnique(ISIC)

Les utilisateurs de ce document sont invités à


communiquer à la DRIF toutes les remarques et
suggestions afin de les prendre en considération
pour l’enrichissement et l’amélioration de ce
programme.

Mme EL ALAMI

DRIF

ii
SOMMAIRE

Présentation du module Page 4

Contenu du document Page 10

Projet synthèse
Résumés de théorie des :
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
Exercices pratiques des:
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée

iii
PRESENTATION OU PREAMBULE

L’étude du module 7 : Analyse de circuits à c.a. permet d’acquérir les savoirs, savoirs-faire
et savoirs-être nécessaires à la maîtrise de la compétence.

Ce résumé de théorie et recueil de travaux pratiques est composé des éléments suivants :

Le projet synthèse faisant état de ce que le stagiaire devra savoir-faire à la fin des
apprentissages réalisés dans ce module, est présenté en début du document afin de bien le
situer. La compréhension univoque du projet synthèse est essentielle à l’orientation des
apprentissages.

Viennent ensuite, les résumés de théorie suivis de travaux pratiques à réaliser pour chacun des
objectifs du module.

Les objectifs de second niveau (les préalables) sont identifiés par un préfixe numérique alors
que les objectifs de premier niveau (les précisions sur le comportement attendu) sont marqués
d’un préfixe alphabétique.

Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la motivation
du stagiaire, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.

Les apprentissages devraient se réaliser selon les schémas représentés aux pages qui suivent :

4
SCHÉMA D’APPRENTISSAGE D’UN OBJECTIF

Lecture du résumé de
théorie de l'objectif " n "

Réalisation du travail
pratique de l'objectif " n "

Évaluation
formative de
l'atteinte de
N
l'objectif " n "
O

Passage à l'objectif " n + 1 "

5
SCHÉMA DE LA STRATÉGIE D'APPRENTISSAGE

I ACTIVITÉ PARTICULIÈRE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

II ACTIVITÉ PARTICULIÈRE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

ACTIVITÉ GLOBALE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

ÉVALUATION SOMMATIVE ENRICHISSEMENT

6
MODULE 7 : ANALYSE DE CIRCUITS À C.A.

Code : Durée : 75 h

OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU


DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence le stagiaire doit
analyser un circuit à courant alternatif
selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.

CONDITIONS D’ÉVALUATION
• À partir :
- de directives ;
- d’un circuit comprenant une résistance, une inductance et un condensateur
raccordés en série ou en parallèle ;
- du schéma du circuit.
• À l’aide :
• d’outils et d’instruments de mesure et d’équipements appropriés.

CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE


• Respect des règles de santé et de sécurité.
• Utilisation appropriée des instruments et de l’équipement.
• Travail soigné.
• Démarche de travail structuré.
• Respect des normes d’isolation du réseau électrique.

(à suivre)

7
OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT(suite)

PRÉCISIONS SUR LE CRITÈRES PARTICULIERS


COMPORTEMENT ATTENDU DE PERFORMANCE

A. Lire le schéma d’un circuit. - Utilisation appropriée de la terminologie.


- Décodage correct des symboles et des
conventions.

B. Calculer les valeurs aux différents points - Application correcte des lois.
d’un circuit. - Exactitude des calculs.

C. Mesurer les valeurs aux différents points - Exactitude des mesures.


d’un circuit. - Respect systématique des mesures de
protection.
- Exactitude du branchement aux points de
mesure.

D. Justifier les résultats. - Calcul exact des écarts.


- Liste acceptable des causes d’écarts.

8
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR ÊTRE JUGÉS
PRÉALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER
NIVEAU, TELS QUE :

Avant d’apprendre à lire le schéma d’un circuit (A) :

1. Expliquer la production d’une onde sinusoïdale.


2. Définir les termes associés au courant alternatif.
3. Décrire les effets des inductances dans un circuit à courant alternatif.
4. Décrire les effets des condensateurs dans un circuit à courant alternatif.
5. Appliquer les lois de l’électromagnétisme.
6. Décrire les caractéristiques des transformateurs.

Avant d’apprendre à calculer les valeurs aux différents points d’un circuit (B) :

7. Décrire les caractéristiques des circuits à courant alternatif.


8. Différencier les termes résistances, réactance et impédance.
9. Dessiner des diagrammes vectoriels.
10. Calculer les valeurs de l’onde sinusoïdale.
11. Différencier les termes puissance réelle, réactive, apparente et facteur de puissance.
12. Décrire les caractéristiques des circuits résonnants, en série et en parallèle

Avant d’apprendre à mesurer les valeurs aux différents points d’un circuit (C) :

13. Vérifier l’état des composants.


14. Expliquer les mesures de sécurité à prendre avant le branchement des instruments et
la prise de mesures.
15. Utiliser les instruments de mesure à courant alternatif.
16. Interpréter les lecteurs des instruments de mesure.

Avant d’apprendre à justifier des résultats (D) :

17. Distinguer les sources possibles d’erreurs de mesure.

9
EEI MODULE : 7

PROJET SYNTHESE

A partir d’un circuit alimenté en courant alternatif, comprenant une résistance, une
inductance et un condensateur en série le stagiaire doit brancher et utiliser correctement un
ampèremètre et un voltmètre afin qu’il détermine le courant efficace dans le circuit et la tension
efficace aux bornes de chaque élément du circuit. Il doit calculer les valeurs caractéristiques de
chaque élément du circuit (résistance, réactance inductive et inductance, réactance capacitive et
capacité pour la bobine respectivement le condensateur) ainsi que le facteur de puissance et
l’impédance du circuit à partir des relevés qu’il ait pris.

Le stagiaire doit calculer en suite la fréquence de résonance du circuit et le facteur de


distorsion du circuit.

Il doit mettre en évidence la résonance des tensions suite à la modification de la capacité du


condensateur (qui sera une boite de capacité variable et étalonné).

EEI07PS
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 1,8 h

Objectif poursuivi : Expliquer la production d’une onde sinusoïdale.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend un rappel sur la loi de l’induction électromagnétique de Faraday,


le principe de fonctionnement d’un alternateur élémentaire et la production d’une tension induite
alternative.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0701RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 1,8 h

Le phénomène de l’induction électromagnétique est à la base du fonctionnement d’un grand


nombre d’appareils électronique parmi les quels on peut dénombrer comme les plus importants : les
transformateurs et les moteurs à courant alternatif. Ce phénomène fut découvert par Michel Faraday
en 1831.

La loi de l’induction électromagnétique énonce que :


a) Si le flux magnétique varié avec le temps à l’intérieur d’une spire (voire circuit électrique)
une tension appelée force électromotrice est induite entre ses bornes.

b) La valeurs de cette tension induite est proportionnelle au taux de variation du flux.

∆Φ
On obtient l’équation suivante : E= , où :
∆t

E = Tension induite, en volt [V]


∆ Φ = Variation du flux à l’intérieur de la spire ou du circuit, en weber [Wb]
∆t = Interval de temps correspondant à la variateur du flux, en seconde [s].

Production d’une onde sinusoïdale


Considérons un aimant permanent N,S tournant autour d’un axe à l’intérieur d’un
anneau de fer F fixe (voir figure 1).

Figure - Construction d’un alternateur élémentaire

Une spire métallique en forme de cadre ouverte est logée à l’intérieur de l’anneau. L’axe de la spire
est celui de l’aimant permanent tournant. Lorsque l’aimant tourne avec une vitesse uniforme, soit 1
tour/s, le flux magnétique dans la spire varié et conformément au phénomène de l’induction
électromagnétique il y induit une force électromotrice. Déterminons la valeurs et la polarité de la
tension induite pour les positions sensibles de l’aimant au cours de la rotation : 0°, 90°, 180°, 270°.
Les valeurs des angles sont exprimées par rapport à la position initiale.

EEI0701RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

- A la position 0° le flux dans la spire est nul car les lignes du champs sont parallèle avec la
surface de la spire mais la variation du flux et maximum. Les conducteur AB et CD de la
spire coupent un maximum de ligne de champ et la force électromotrice induite dans la
spire est maximum.

Figure 2

- A la position 90° le flux dans la spire est maximum car les lignes du champ sont
perpendiculaires par rapport à la surface de la spire, mais la variation du flux dans la spire
est nulle. Par conséquent la f.é.m. induite en celle-ci est nulle.

Figure3

- A la position 180° les conditions sont identique à celles de la position 0° (flux nul dans la
spire et variation de flux maximum), sauf que les conducteurs AB et CD sont coupés par
les lignes de champ d’orientation inverse. Il s’ensuit que la tension induite dans la spire
sera identique mais de polarité contraire à celle de la position 0°.

Figure 4

- A la position 270° les conditions sont identiques à celle de la position 90° et pour les
mêmes raisons la tension induite dans la spire est nulle.

Figure 5

- A la position 360° l’aimant reprend sa position initiale et le cycle reprend.

EEI0701RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

COURBE DE LA TENSION INDUITE

Lorsqu’on représente sur un graphique les valeurs que la tension induite prise pour chaque
position de l’aimant on obtient alors une courbe ondulée avec des valeurs extrêmes de même valeur
absolue.

Une tension dont la polarité alterne successivement d’une valeurs positive à une négative est appelé
alternative.
En plus la forme d’onde de la tension induite dans la spire et sinusoïdale.

Les machines qui génèrent ces tensions s’appellent alternateur ou générateur à courant
alternatif.

Forme d’onde de la tension Forme d’onde de la tension


induite en fonction de l’angle de induite en fonction de temps.
rotation.

Figure 6

EEI0701RT 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 1,9 h

- Objectif poursuivi : Expliquer la production d’une onde sinusoïdale

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer une expérience concernant la production d’une tension induite
alternative (force électromotrice) dans un alternateur élémentaire à aimant tournant; ensuite il doit
expliquer la production de force électromotrice dans un alternateur élémentaire à cadre tournant,
préciser les valeurs du flux et de la f.e.m induite pour les positions significatives du cadre et
dessines cette onde sinusoïdale.

Lieu de l’activité : Atelier d'électricité.

Liste du matériel requis :


- Maquette fonctionnelle d’un alternateur élémentaire à aimant tournant;
- Voltmètre magnéto électrique à indication de polarité.

Directives particulières :

- L'expérimente doit être effectué par chaque stagiaire : le travail doit s’effectuer par
groupe de deux stagiaires.
- Chaque stagiaire doit compléter le tableau contenant les valeurs du flux et de la f.e.m
induite dans l’alternateur élémentaire à cadre mobile.
- Chaque stagiaire doit dessiner l’onde sinusoïdale reposant sur le tableau complété.

EEI0701TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 1,9 h

A. EXPERIMENT :

L’alternateur élémentaire à aimant tournant et son fonctionnement sont décrits dans le


résumé de théorie de cet objectif. Le stagiaire doit manipuler la maquette fonctionnelle d’un tel
alternateur afin de prendre conscience directement de la production d’une tension alternative
induite.

La maquette fonctionnelle doit permettre la rotation de l’aimant et le branchement aux


bornes de la spire d’un voltmètre magnéto électrique à indication de polarité. L’expérience doit être
effectuée par chaque stagiaire en groupe de deux.

Le stagiaire doit mettre en évidence :


- L’apparition de la tension dans la spire enregistrée par le voltmètre suite à la mise en
rotation de l’aimant.
- Le changement de sens de la tension pour chaque demi-rotation de l’aimant indiqué par
l’aiguille du voltmètre.
- L’influence directe de la vitesse de rotation sur les valeurs de la tension induite.

B. INTRODUCTION :

Un alternateur élémentaire à cadre tournant est composé d’un aimant permanent fixe et d’un
cadre réalisé d’une ou plusieurs spires. L’axe du cadre est disposé perpendiculairement par rapport
aux lignes du champ magnétique. Le cadre peut tourner librement autour de son axe.
La figure au-dessus présente un tel alternateur :

Figure 1 - Alternateur élémentaire à cadre tournant

EEI0701TP 2
EXERCICE PRATIQUE

MISE EN SITUATION :

On considère que le cadre commence à tourner de la position présentée au-dessus, ce qui


correspond à l’ongle 0°.

• Analyser la valeur du flux et la valeur de la force électromotrice induite ainsi que le


sens de la f.e.m. induite pour les moments de temps correspondent aux position 0°; 90°;
180°; 270°; 360°.
• Mettre en évidence la périodicité du phénomène. Le cycle correspond à une rotation
complète du cadre (360°).
• Inscrire dans le tableau au-dessous les valeurs maximes, minimes et nulles du flux
et de la f.e.m. induite. Le stagiaire doit compléter le tableau avec les symboles suivants pour le
flux : φ max; - φ max; et 0 et avec les symboles suivants pour le f.e.m induite : E max; -E max et 0.

0° 90° 180° 270° 360°


ф
E

• Dessiner la forme d’onde de la f.e.m. induite dans le cadre en fonction de l’angle de


rotation.

E max

90 180 270 360 450 540 α [degrés

-E max

Figure 2

EEI0701TP 3
EXERCICE PRATIQUE

• Dessiner la forme d’onde de la f.e.m. induite dans le cadre en fonction du temps lorsque
la vitesse de rotation du celui-ci est uniforme ayant la valeur 0,5 tours/seconde.

Eo

E max

0,5 1 1,5 2 2,5 3 temps [ sec

-E max

Figure3

EEI0701TP 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°2 DURÉE : 1,8 h

- Objectif poursuivi : Définir les termes associés au courant alternatif.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend : Les notions élémentaires concernant les grandeurs alternatives
et les termes que leur sont associes comme : fréquence, période, alternance, amplitude, déphasage.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0702RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°2 DURÉE : 1,8 h

Dans l’objectif précédent nous avons étudié la production d’une tension induite sinusoïdale
dans un alternateur élémentaire et nous l’avons représenté dans un système de référence en
fonction. Dans les circuits électriques alimentés avec des tensions alternatives circulent des courant
alternatifs. Une large gamme de récepteurs utilise le courant alternatif ; c’est pourquoi l’étude des
grandeurs alternatives s’avère de grande importance pour l’électricien.

1 Caractéristiques d’un courant alternatif

Ce sont des courant qui change de sens dans le temps. Les courants alternatifs les plus
connus sont :
a) Sinusoïdaux (se sont les plus utilisés);
b) Carrés;
c) En dent de scie.

i i i

a) b) c)

t t t

a) signal (courant) sinusoïdal b) signal (courant) carré c) signal en dent de scie

Figure 1

Les courants alternatifs (et cela est valable pour les tension alternatives ou n’importe quel
autre signal alternatif) sont périodiques :

La Période : représente la durée minimum après laquelle une grandeur alternative reprend
les mêmes valeurs.

La période s’exprime en seconde et on la symbolise par T.

La Fréquence : représente le nombre de périodes par seconde. On désigne la fréquence par F


et on l’exprime en hertz (Hz).

La relation entre la période et la fréquence d’un courant alternatif ou n’importe quel autre
signal alternatif est :
F=1 et 1 Hz = 1
T s

EEI0702RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Un courant alternatif présente deux alternances :


• une alternance positive représentée au-dessus de l’axe du temps et qui correspond à
un certain sens du courant,
• une alternance négative, figurée au-dessous de l’axe horizontal, qui correspond au
sens opposé de circulation du courant.

Au cours d’une alternance le sens du courant alternatif reste le même.

L’Amplitude d’un courant alternatif c’est la plus grande valeur atteinte par le courant au
cours d’une période. Elle peut être positive ou négative.

2 Caractéristique d’un courant alternatif sinusoïdal

Un courant alternatif sinusoïdal se caractérise par une variation sinusoïdale en fonction du


temps. La représentation d’un courant alternatif sinusoïdal est présentée ci dessous.

alternance
Amplitude I max
négative

T/2 T temps (s)

alternance
positive

période T

Figure 2

Soit I max l’amplitude du courant alternatif sinusoïdal.


On défini pour toute onde sinusoïdale, la valeur efficace dans le cas du courant présenté
I max
I= , I est la valeur efficace du courant et I max l’amplitude.
2

La valeur efficace d’un courant alternatif et égale à la valeur du courant continu qui
provoquerait le même échauffement dans une même résistance.

EEI0702RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3- Le déphasage

Lorsqu’on a deux grandeurs alternatives sinusoïdales de même fréquence on peut mettre en


évidence le décalage entre les deux ondes qui les représentent. Ce décalage est appelé le déphasage.

Le déphasage entre deux grandeurs sinusoïdales peut être identifié facilement lorsqu’on
représente les deux grandeurs sur le même système de référence.

L’origine du déphasage peut être : - un décalage du temps ;


- un décalage d’amplitude.

i2
i1

temps (s)
t

Figure 3

EEI0702RT 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°02 DURÉE : 0,5 h

- Objectif poursuivi : Définir les termes associés au courant alternatif.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit réaliser l’exercice présenté pour définir les termes associés au courant alternatif.

- Lieu de l’activité : Atelier d’électricité.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI0702TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°02 DURÉE : 0,5 h

Dans la figure ci-dessous on a représenté deux courants alternatifs sinusoïdaux de même


fréquence :

Figure 1
• Identifier pour chaque courant les alternances positives et négatives.
• Identifier l’amplitude de chaque courant.
• Identifier la période des deux courants.
• Calculer la fréquence des deux courants.
• Calculer la valeur efficace de chaque courant.
• Indiquer le déphasage entre les deux courants.
• Représenter un courant alternatif sinusoïdale i 3 de même fréquence déphasé d’un quart
de période an avant par rapport au courant i 1, et d’amplitude I 3 max = 4 A .
• Représenter un courant alternatif sinusoïdale i 4 de même fréquence déphasé d’un quart
de période derrière le courant i 1 et d’amplitude I 4 max =8A .

Figure 2

EEI0702TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 1,8 h

Objectif poursuivi : Décrire les effets des inductances dans un circuit à courant alternatif.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend : la notion d’inductance d’une bobine, ainsi que le comportement
de celle-ci en courant alternatif.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0703RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 1,8 h

Dans cet objectif nous étudierons le comportement des bobines en courant alternatif, mais
avant nous rappellerons leurs propriétés les plus importants :

1)- L’inductance d’une bobine

Lorsqu’un courant continu passe dans une bobine, celle-ci produit un champ magnétique. Le
flux magnétique dans la bobine et le courant sont reliés par la relation :
Φ = L× I
Φ : valeur du flux en Weber (symbole Wb);
L : Inductance de la bobine en Henry (symbole H);
I : courant en Ampère (symbole A).

L’inductance de la bobine est une grandeur qui dépend de ces caractéristiques constructives.
On prend pour exemple le cas d’une bobine longue, pour laquelle l’expression de
l’inductance est :
2
N S
L=µ
l
Ou : µ : perméabilité magnétique du noyau de la bobine en Henry sur mètre (H/m);
N : nombre de spire de la bobine;
S : aire de la section de la bobine en m2;
l : longueur de la bobine en m.

2)- L’induction mutuelle

Par définition l’inductance mutuelle des deux bobines représente le rapport entre la tension
induite dans une bobine et le taux de variation du courant dans l’autre.
∆Φ
M=
∆t
Le symbole de l’induction mutuelle est M. Elle s’exprime aussi en Henry.

Lorsque deux bobines réalisent un couplage inductif, les équations du flux mutuelles Φ 1 et
Φ 2 sont :

M
I1 I2
Φ 1 = L1I 1 + M I 2
Φ 2 =L2I 2 +M I1

I 1 , I 2 : sont les courant dans les deux bobines;


L 1 , L 2 : sont les inductances des deux bobines;
M : c’est l’inductance mutuelle.

Figure 1

EEI0703RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3)- Réactance inductive

Est une bobine alimentée avec une tension alternative sinusoïdale de fréquence F. On
constate l’apparition dans la bobine d’un courant alternatif de même fréquence.

En plus la tension effective est propositionnelle au courant effectif dans la bobine. Leur
rapport est une caractéristique de la bobine, la réactance inductive X L .
L’expression de la réactance inductive est :

X L = Lω , où ω = 2π F

X L : réactance inductive en Ohm ( Ω );


L : inductance de la bobine en Henry (H);
F : la fréquence en Hertz (Hz).

La loi d’Olive pour une bobine alimenté en courant alternatif prend la forme :

I= U , X L = L 2π F
XL
I : courant efficace en A;
U : tension efficace en V;
X L : réactance inductive de la bobine en Ω .

4)- Déphasage entre courant et tension

Lorsqu’on visualise à l’aide d’un oscilloscope bicourbe les graphes de tension alternative au
bornes de la bobine et du courant alternatif engendré on obtient l’oscillogramme obtenu à l’allure
suivante.

Figure 2
Les graphes mettent en évidence le déphasage d’un quart de période (T/4) de la tension en avant sur
le courant.

EEI0703RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

5)- Raccords d’inductances

A - Série : Sont deux bobines d’inductance L 1, et L 2 reliées en série. Dans un circuit de


courant alternatif l’inductance équivalente est la somme des inductances des deux bobines.
C’est à dire :

L e = L 1+L 2

On peut généralisé pour plusieurs bobines :

L e = L 1+L 2+L 3+…

B – Parallèle : Sont deux bobines d’inductance L 1 et L 2 reliées en parallèle dans un circuit


de courant alternatif. L’inverse de l’inductance équivalente est la somme des inverses des
inductance des bobines :

1 = 1 + 1
L L1 L2

Ce résultat peut être généralisé pour plusieurs bobines en parallèle.

Et 1 = 1 + 1 + 1 +…
L L1 L2 L3

EEI0703RT 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 1,2 h

- Objectif poursuivi : Décrire les effets des inductances dans un circuit à courant alternatif.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : effectuer un exercice papier repensant sur le calcul de la réactance inductive
d’une bobine alimenté en c.a. à partir de l’oscillogramme contenant le courant et la tension aux
bobines de celle-ci, ainsi qu’un autre exercice papier portant sur l’association des bobines en c.a.
En suite doit décrire le comportement de la bobine en c.a.

- Lieu de l’activité : Atelier d’électricité.

Liste du matériel requis : Oscillogramme présentant le courant et la tension aux bornes d’une
bobine alimenté en c.a.

Directives particulières : Chaque stagiaire doit résoudre indépendamment l’exercice papier.

EEI0703TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 1,2 h

A- La figure ci-dessous présente les graphes de la tension et du courant pour une bobine alimentée
en courant alternatif.
U i

30 V 1,5 A

20 V 1A

10 V 0,5 A

0,01 0,02 0,03


temps (s)

Figure 1
• Identifier le graphe qui correspond à la tension et celui qui correspond au courant, en
expliquant votre choix.
• Déterminer l’amplitude de la tension et sa valeur efficace.
• Déterminer l’amplitude du courant et sa valeur efficace.
• Déterminer la fréquence de la tension.
• Calculer la réactance inductive de la bobine.
• Calculer l’inductance de la bobine.

B- Soit trois bobines ayant les inductances : L 1 = 0,2 H ; L 2 = 0,4 H ; L 3 = 0,8 H.


Les trois bobines sont connectées en série et l’ensemble est alimenté avec une tension
alternative de valeur efficace U= 50 V et fréquence F= 50 Hz.

• Déterminer la réactance de chaque bobine.


• Déterminer la réactance de l’ensemble.
• Déterminer le courant effectif dans le circuit.
• Déterminer la tension effective pour chaque bobine.

C- Les trois bobines de l’exercice précèdent sont désormais branchés en parallèle et l’ensemble est
alimenté avec la même tension

• Déterminer la réactance de l’ensemble.


• Déterminer le courant dans chaque bobine.
• Déterminer le courant principal du circuit.

EEI0703TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N° 4 DURÉE : 1,8 h

Objectif poursuivi : Décrire les effets des condensateurs dans un circuit à courant alternatif.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend des notions élémentaires sur les condensateurs, leur
comportement en courant alternatif ainsi que leurs association série et parallèle.

Lieu de l’activité : Salle de cours.

Directives particulières :

EEI0704RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°4 DURÉE : 1,8 h

Dans ce chapitre nous étudierons le comportement des condensateurs en courant alternatif,


mais avant, nous rappellerons ces propriétés les plus importantes.

1- Constitution

Un condensateur est constitué par 2 surfaces métalliques appelées armatures séparées par
un isolant ou diélectrique. Lorsqu’il est relié à une tension électrique le condensateur se charge.

Soit Q la quantité d’électricité emmagasinée. Il y a proportionnalité entre le charge prise par


le condensateur et la tension en charge.
Q=CU U : La tension aux borne en volt, symbole (V)
C : La capacité du condensateur exprime en farad, symbole (F)
Q : Charge en coulomb (C).

Le Farad c’est une unité trop grande ; c’est pourquoi on utilise les sous-multiples suivants :

Le microfarad 1µF = 10-6 F


Le nanofarad 1nF = 10-9 F
Le picofarad 1pF = 10-12 F

2- Capacité d’une condensateur plan

La capacité d’une condensateur est proportionnelle à la surface des plaques, inversement


proportionnel à la distance entre les armatures et dépend également de la nature de l’isolement. Pour
un condensateur plan la formule de la capacité est :
C =ε S
d

Ou C : La capacité du condensateur exprimé en Farad (symbole F)


S : La surface des plaques en m2
d : La distance entre les armatures
ε : La permitivité électrique de l’isolant (une constante de l’isolant) en F/m.

3- Type de condensateur

Il y a une large gamme de condensateurs industrielles qui peuvent être classifiés d’après
la forme des armatures, la nature de l’isolant etc…En bref on trouve :
- Des condensateurs fixe :
Condensateurs au papier
Condensateurs au plastique
Condensateurs à l’huile
Condensateurs électrochimique
- Des condensateurs variable utilisant l’aire comme isolant.

EEI0704RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

4- Groupement des condensateurs

A- Série : Soit deux condensateurs de capacité C1 et C2 reliées en série. L’inverse de la


capacité équivalente Ce est égale à la somme des inverses des capacités.

1 = 1 + 1
ce c1 c2

Ce résultat peut être généralisé pour plusieurs condensateurs en série

1 = 1 + 1 1 +….
ce c1 c2 c3

B- Parallèle : La capacité équivalente des deux condensateurs en parallèle est égale à la


somme des capacités Ce = C1 + C2

Ce résultat peut être généralisé pour plusieurs condensateurs en parallèle.

Ce = C1 + C2 +C3…..

Remarque importante : Le condensateur arrête le passage du courant continu

5- Réactance capacitive :

Lorsqu’on branche aux bornes d’un condensateur une tension alternative à fréquence F
on constate l’apparition d’un courant alternatif de même fréquence. En plus la tension effective est
proportionnelle au courant effectif dans le condensateur. Leur rapport est une caractéristique du
condensateur la réactance capacitive ; symbole Xc

L’expression de la réactance capacitive est Xc = 1 ou ω = 2⋅π ⋅ F



Xc : réactance capacitive en ohm Ω
C : Capacité du condensateur en Farad (F)
F : La fréquence en Hertz (Hz)
ω : La pulsative en radian par seconde
La loi d’Ohm pour un condensateur alimenté en courant alternatif prend la forme :

I = U/Xc ; I = U.C ω

I : Le courant efficace en A
U : La tension efficace en V
Xc : La réactance capacitive en Ω

EEI0704RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

6- Déphasage entre courant et tension

Lorsqu’on visualise à l’aide d’un oscilloscope bicourbe les graphes de la tension alternative
aux bornes de la bobine et du courant alternatif dans le condensateur, on obtient l’oscillogramme
présentée ci-dessous

uc

temps

Figure 1

Les graphes mettent en évidence le déphasage du courant, en avance d’un quart de période
(T/4) sur la tension.

EEI0704RT 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°4 DURÉE : 1.2 h

Objectif poursuivi : Décrire les effets des condensateurs dans un circuit à courant alternatif.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un exercice papier repensant sur le calcul de la réactance capacitive
d’un condensateur alimenté en c.a à partir de l’oscillogramme contenant le courant et la tension aux
bornes de celui-ci, ainsi qu’un autre exercice papier portant sur l’association des condensateurs en
c.a. En suite il doit décrire le comportement du condensateur en c.a. par écrit.

Lieu de l’activité : Salle de cours.

Liste du matériel requis : Oscillogramme présentant le courant et la tension aux bornes d’une
bobine alimentée en c.a.

Directives particulières : Chaque stagiaire doit résoudre indépendamment l’exercice papier.

EEI0704TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N° 4 DURÉE : 1.2 h

A- La figure ci-dessous présente les graphes de la tension et du courant pour un


condensateur alimenté en courant alternatif.
U (V) i (A)
8
15 V
6

10 V
4

5V 2

0,02 0,04 0,06 0,08


temps (s)

Figure 1

• Identifier le graphe qui correspond à la tension et celui qui correspond au courant et


expliquer en suite votre choix.
• Déterminer l’amplitude de la tension et sa valeur efficace.
• Déterminer l’amplitude du courant et sa valeur efficace.
• Déterminer la fréquence et la période de la tension.
• Calculer la réactance capacitive des condensateurs.
• Calculer la capacité du condensateur.

B- Soit trois condensateurs ayant les capacités suivantes :


C1=0.2 µF ; C2=0.3 µF ; C3=0.6 µF. Les 3 condensateurs sont connectes en série et
l’ensemble est alimenté avec une tension effective U=60V et fréquence F=50Hz.

• Déterminer la réactance capacitive de chaque condensateur.


• Déterminer la capacité de l’ensemble et la réactance capacitive de celui-ci.
• Déterminer le courant effectif dans le circuit.
• Déterminer la tension effective aux bornes de chaque condensateur.

C- Les trois condensateurs de l’exercice précédent sont désormais branchés en parallèle et


l’ensemble est alimenté avec la même tension.

• Déterminer la capacité de l’ensemble et sa réactance capacitive.


• Déterminer le courant dans chaque condensateur.
• Déterminer le courant principal du circuit.

EEI0704TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°5 DURÉE : 1.8 h

- Objectif poursuivi : Appliquer les lois de l’électromagnétisme.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique propose un rappel sur les notions fondamentales de l’électromagnétisme :


champ magnétique, flux, FMM, induction électromagnétique et sur les lois de l’électromagnétisme :
force électromagnétique, loi de l’induction électromagnétique.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

Directives particulières :

EEI0705RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N° 5 DURÉE : 1.8 h

Dans ce chapitre nous présentons quelques phénomènes et lois importantes de


l’électromagnétisme qui sont à la base d’un grand nombre d’applications reposant sur l’utilisation
de l’énergie électrique.

1- CHAMP MAGNÉTIQUE CRÉE PAR UN COURANT ÉLECTRIQUE

Un conducteur parcouru par un courant électrique crée un champ magnétique ayant de lignes
de champ fermes autour de celui-ci.

1.1.Forme et sens du champ

On peut mètre en évidence la forme du champ en utilisant la limaille de fer saupoudré sur un
carton traversé par le conducteur parcouru par le courant. La limaille se dispose autour du
conducteur en un série de cercles concentriques révélant la présence et la forme de lignes du champ.

Figure 1
Le sens des lignes du champ peut être déterminé à l’aide d’une boussole mais il est plus
simple d’utiliser une des 2 règles suivantes :

Règle du tire-bouchon : le sens de ligne du champ est le sens de rotation du tire-bouchon qui
avance dans le sens du courant.

Règle de la main droite : on tient le conducteur dans la mais droite le pouce étant orienté
dans le sens du courant, les doits pointeront dans le sens du flux.

Figure 2

EEI0705RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1.2.Densité du flux

Lorsqu’on s’éloigne du conducteur on remarque la diminution de la densité du flux


magnétique. En effet, les lignes de force qui entourent le conducteur deviennent de plus en plus
espacées. A quelques centimètres du conducteur le champ devient si faible qu’il réussit à peine à
faire dévier l’aiguille d’une boussole.
On peut calculer la valeur de la densité du flux autour d’un conducteur rectiligne par la
− 7 I
formule B = 2 × 10 ×
d
B : la densité du flux en tesla [T]
I : courant en ampère [A]
d : distance au centre du conducteur en mètre.
2 x 10-7 : constante tenant compte des unités

1.3.Force magnétomotrice (FMM)

Le produit du courant par le nombre de spires s’appelle force magnétomotrice de la bobine.


L’unité en SI de la force magnétomotrice est l’ampère [A].

1.4.Champ d’une bobine longue

Une bobine parcourue par le courant produit un champ magnétique : à l’intérieur ayant les
lignes de force parallèles à son axe ; à l’extérieur elles se referment d’une extrémité vers l’autre.

On appelle le pôle Nord l’extrémité de la bobine par laquelle sortent les lignes de force et
pôle Sud l’extrémité par laquelle elle rentrent.

Figure 3 Champ magnétique crée par une solénoïde

Le sens des lignes de force peut être déterminé avec la règle de la main droite : lorsque les
doigts indiquera le sens du courant dans la bobine, le pouce pointé vers le pôle Nord. Par ailleurs on
peut mettre en évidence le sens des lignes du champ avec une boussole.

EEI0705RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

2- FORCE ELECTROMAGNETIQUE

Lorsqu’un conducteur parcouru par un courant est placé dans un champ magnétique, une
force appelée électromagnétique s’exerce sur celui-ci. La valeur maximale de la force
électromagnétique correspond à une orientation perpendiculaire du conducteur par rapport aux
lignes du champ. Elle est donnée par l’équation :

F = B×I ×l
ou
F : force électromagnétique agissant sur le conducteur [N]
B : densité du flux en tesla [T]
l : longueur du conducteur placé dans le champ en [m]
I : courant circulant dans le conducteur [A]

Remarque : Lorsque le conducteur est parallèle au champ, la force électromagnétique est


nul. Le sens de la force électromagnétique peut être déterminé avec la règle des trois doigts :

1-Orienter le pouce, l’index et le majeur de la main droite afin qu’ils soient à 90° l’un sur
l’autre.
2-Pointer le majeur dans la direction du flux
3-Pointer l’index dans la direction du courant
4-Le pouce indiquera le sens de la force électromagnétique

3- L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE

Le phénomène de l’induction électromagnétique fut découvert par M. Faraday en 1831. Il


consiste en l’apparition d’une tension induite appelée force électromotrice (FEM) induite dans un
circuit électrique à l’intérieur duquel le flux varié avec le temps.

La valeur de cette tension induite est proportionnelle au taux de variation du flux.


La lois de l’induction électromagnétique à pour expression l’équation suivante :
∆φ
E =
∆T

ou E = tension induite en volt


∆ φ : variation du flux à l’intérieur du circuit en (Wb)
∆T: intervalle de temps en secondes (s)

On peut facilement mettre en évidence le phénomène de l’induction électromagnétique. Il


suffit de déplacer un aimant dans l’intérieur d’une bobine aux bornes de laquelle on branche un
voltmètre. L’indication de l’appareil coïncide avec le mouvement de l’aimant, et cesse une fois
celui-ci est en état de repos.

EEI0705RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

La loi de Lenz

La polarité de la tension induite est telle quelle tend à faire circuler un courant dont le
flux s’oppose à la variation du flux inducteur à l’intérieur du circuit.

La loi de l’induction électromagnétique à un grand nombre d’application pratique la plus


part reposant sur son action génératrice.

Parmi les plus répandues ou dénombres les dynamos et les alternateurs qui transforme
l’énergie mécanique en énergie électrique.

4- TENSION INDUITE DANS UN CONDUCTEUR

Lorsqu‘on déplace un conducteur rectiligne dans un champ magnétique de façon à couper


les lignes de force, il apparaît une différence de potentiel entre ses extrémités. On dit qu’une tension
est induite dans le conducteur. La valeur de la tension induite dépend seulement du flux coupé par
seconde ; conformément à la loi de l’induction électromagnétique.

∆φ
E =
∆T

Si le conducteur rectiligne coupe les lignes du flux à l’angle droit, la valeur de la tension
induite prend la forme :
B
E =
v
car la variation du flux du a la surface balayé par le conducteur :
∆φ = B×∆ S = B×l ×v×∆T

E : tension induite en volt [V]


B : densité de flux en teslas [T]
l : longueur du conducteur dans le champ en mètre [m]
v : vitesse de déplacement en mètre/secondes [m/s]

La polarité de la tension induite peut être déterminé par une autre règle, des trois doigts (de
Fleming ) :

1- Éteindre les doigts de la main droite de sort que le pouce soit perpendiculaire aux doigts
index et majeur écartes à 90°.
2- Pointer le pouce dans la direction ou le conducteur se déplace.
3- Pointer l’index dans la direction du flux.
4- Le majeur indiquera l’extrémité (+) du conducteur.

EEI0705RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Figure 4

EEI0705RT 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°5 DURÉE : 1,8 H

Objectif poursuivi : Appliquer les lois de l’électromagnétisme.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un expérience reposant sur l’action du champ magnétique sur le courant
électrique et l’apparition de la force électromagnétique sur un conducteur parcouru par le courant
dans un champ magnétique ; en suite il doit effectuer un expérimente visant la production d’une
f.e.m. dans une bobine fermé suite à la variation d’un champ magnétique.

- Lieu de l’activité : Atelier d’électricité.

Liste du matériel requis : Dispositif pour mettre en évidence la force électromagnétique


comprenant un aimant fixe de forte induction, dispositif de suspension d’un conducteur actif
permettant son mouvement tout en assurant la continuité du circuit
- Source de tension stabilisée permettant la modification de la tension
- Bobine longue sous noyaux magnétique.
- Voltmètre de c.c. ou milliampèremètre
- Aimant permanent.
- Interrupteur unipolaire.
- Fils de liaisons.

Directives particulières : Le travail pratique s’effectue par groupe de deux stagiaires.

Les deux expériences s’effectuent en même temps : la moitié d’une classe effectue la
première expérience et la deuxième moitié l’autre. En suite on permute l’activité. Chaque groupe
réalise le montage pour la première expérience qui reste en position ouverte.

Les conclusion sur les expériences seront rédigées par écrit par chaque stagiaire en
répondant aux questions formulées à la fin de chaque présentation.

Avant chaque manipulation de l’interrupteur, le stagiaire doit appliquer la règle de


détermination du sens de la force électromagnétique.

EEI0705TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°5 DURÉE : 1,8 H

A- LA FORCE ELECTROMAGNETIQUE

1)- Réaliser le montage de l’expérience concernant la force électromagnétique.

* Utiliser les fils de liaison pour relier la source de tension stabilisée avec le
conducteur rigide suspendu à travers l’interrupteur unipolaire.

* Désactiver la source de tension et vérifier l’état d’ouverture de l’interrupteur.

2)- Faire vérifier la votre montage par le formateur.

3)- Étudier la force électromagnétique.

* L’influence de la valeur du courant sur la force électromagnétique

a- Disposer le conducteur rigide de sorte qu’il soit perpendiculaire sur les lignes du
champ magnétique.
b- Établir une tension considérée faible aux bornes de la source ; noter cette tension
U1.
c- Activer la source et fermer l’interrupteur.
d- Évaluer subjectivement la valeur de la force électromagnétique en fonction de la
vitesse de déplacement du conducteur suite à fermeture de l’interrupteur.
e- Reprendre le processus (étapes c et d) pour une tension de valeur double, donc
courant double.
f- Comparer dans le conducteur rigide ; la tension sera notifié, U2=2 U1.

* L’influence de l’orientation du conducteur par rapport aux ligne du champ

a- Disposer le conducteur rigide de sorte qu’il forme un angle d’environ 60° avec les
lignes du champ.
b- Établir la tension de valeur U1 aux bornes de la source.
c- Activer la source et fermer l’interrupteur.
d- Comparer les valeurs de la force électromagnétique exercée sur le conducteur
dans les deux situation caractérisé par : même tension d’alimentation U1 mais
orientation différente du conducteur rigide : orientation à 60° et orientation
perpendiculaire par rapport aux lignes du champ.
e- Placer le conducteur rigide parallèle avec les lignes du champ et reprendre l’action
visant la production de la force électromagnétique (activer la source et fermer
l’interrupteur).

EEI0705TP 2
EXERCICE PRATIQUE

* L’influence de l’induction ( densité du flux) magnétique sur la force électromagnétique

a- Disposer le conducteur rigide en position perpendiculaire sur les lignes du champ


magnétique.
b- Établir une tension U1 au bornes de la source.
c- Activer la source et fermer l’interrupteur.
d- Remplacer l’aimant avec un autre d’induction magnétique inférieure, et s’assurer
que le conducteur reste perpendiculaire sur ses lignes de champ.
e- Activer la source et fermer l’interrupteur.
f- Comparer les valeurs de la force électromagnétique dans les deux situations afin
de mettre en évidence l’influence de l’induction magnétique.

4)- Tirer la conclusion de l’expérience en répondant aux questions suivantes :


a)- De quelle manière dépend la force électromagnétique ?
1- Du courant dans le conducteur.
2- De l’induction magnétique.
3- De la longueur du conducteur.
b)- Pour un conducteur de longueur donnée, placé dans un champ constant et
parcouru par un courant continu stable, indique :
1- L’orientation pour laquelle la force électromagnétique est maximum.
2- L’orientation pour laquelle la force électromagnétique est nulle

B- LE PHENOMENE DE L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE

1- Réaliser le montage de l’expérience concernant le phénomène de l’induction


électromagnétique.
Utiliser les fils de liaison pour relier aux bornes de la bobine l’appareil de mesure.

2- Étudier le phénomène de l’induction électromagnétique.

a- Déplacer l’aimant dans la proximité de la bobine avec une certaine vitesse et


enregistrer l’indication de l’appareil de mesure.
b- Déplacer l’aimant dans l’intérieur de la bobine plusieurs fois, avec vitesses
différentes et enregistrer chaque fois l’indication de l’appareil de mesure.
c- Répéter l’action décrite au point b) avec un deuxième aimant d’induction
sensiblement plus faible.
d- Faire fixer l’aimant et déplacer la bobine autour de l’aimant fixe et enregistrer
l’indication de l’appareil de mesure.

3- Tirer la conclusion de l’expérience en répondant aux questions suivantes :


a- Pourquoi on peut pas dire que la cause de l’apparition de la f.e.m enregistrée par
l’appareil de mesure sera le champ magnétique ?
b- En déplaçant l’aimant, on modifie son champ magnétique ou le flux dans la
bobine ?
c- La vitesse de déplacement de l’aimant détermine la variation du flux dans la
bobine ou le champ magnétique de l’aimant ?
d- Pourquoi peut-on dire que l’apparition de la f.e.m est plutôt déterminée par le
déplacement relatif entre l’aimant et la bobine que par le déplacement de l’aimant.

EEI0705TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°6 DURÉE : 1,8 H

Objectif poursuivi : Décrire les caractéristiques des transformateurs.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend les notions élémentaire sur les transformateurs : construction,
fonctionnement, rapport de transformation, polarité et isolation, ainsi que sur l’autotransformateur.

Lieu de l’activité : Salle de cours.

Directives particulières :

EEI0706RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°6 DURÉE : 1,8 H

Dans ce chapitre nous présenterons les notions élémentaires sur le transformateur qui est par ailleurs
un des plus simple et utiles appareils électriques.

Le transformateur permet de modifier les paramètres tension et courant de la puissance d’un


circuit électrique en courant alternatif.

Le transformateur permet ainsi le transport de l’énergie électrique à grande distance de façon


économique et sa distribution dans les récepteurs.

Structure élémentaire du transformateur

Les éléments constitutifs principaux d’un transformateur sont : le circuit magnétique et les 2
enroulements : l’une appelé primaire de N1 spires et l’autre secondaire de N2 spires. (voir figure ci-
dessous.

Figure 1

Lorsque l’enroulement primaire est alimenté avec une tension alternative U1, un flux
magnétique est crée par celle-ci. Le flux variable se renferme par le circuit magnétique et induit
dans l’enroulement secondaire, conformément à la loi de l’induction électromagnétique, une force
électromotrice (f.e.m.). Si on branche à ce secondaire un récepteur, un courant alternatif (ayant pour
cause la f.e.m. dans le secondaire) parcourt le circuit. La puissance électrique passe du primaire par
l’intermédiaire de la variation du flux, au circuit secondaire où elle peut être consommée par un
récepteur.

Le flux crée par le courant dans le circuit primaire peut être divisé en deux parties : un flux
mutuel Φ m 1 qui embrasse les spire du secondaire et produit la f.e.m., et un flux de fuite qui ne les
embrasse pas.

Pour obtenir une grande f.e.m., et un bon couplage entre les bobines on dispose le
secondaire par dessus de primaire. Ainsi le flux de fuite n’est plus qu’une fraction négligeable du
flux total et le flux mutuel atteint presque la valeur du flux crée par le primaire.

EEI0706RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Pour ce cas le circuit magnétique est de forme cuirassée. Les enroulements sont disposé sur
la colonne centrale et le flux se renferme à travers les deux colonnes latérales de section réduite à la
moitié par rapport à celle de la colonne centrale.

La figure ci-dessous présente les formes des tôles pour un circuit magnétique d’un
transformateur monophasé de forme cuirassée.
Couche 1 Couche 2

Figure 2

Rapport de transformation

La relation entre la tension inductrice dans le primaire et la f.e.m. induite dans le secondaire
constitue le rapport de transformation du transformateur et son expression est :

U1 = N1
U2 N2
Ou : U1 : tension inductrice au primaire en [V]
U2 : f.e.m au secondaire
N1 : le nombre de spires du primaire
N2 : le nombre de spires du secondaire

Le rapport de transformation dépend des nombres de spires et il est indépendant de la


charge.
Lorsqu’une charge est raccordé au secondaire d’un transformateur, un courant I2 s’établira
tout de suite. (voir fig. ci-dessous).

Figure 3

EEI0706RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Dans le cas d’un transformateur idéal, il n’y à aucune perte de puissance, donc les
puissances apparentes dans le primaire et secondaire sont égales :

P1=P2

Les expressions des puissances apparentes sont :

P1 =U 1 × I 1 P 2 =U 2 × I 2

U1 I 2 N1
On trouve U 1 × I 1=U 2 × I 2 ou encore = =
U 2 I1 N2
Remarque : L’épaisseur du fils de l’enroulement dépend de l’intensité du courant. Ainsi
pour un transformateur élévateur de tension, la tension primaire U1 sera inférieure à celle
secondaire, le courant primaire I1 sera supérieur à celui secondaire.

L’enroulement primaire comprendre un petit nombre de spires en fil épais et l’enroulement


secondaire, un grand nombre de spires en fil fin.

Si le transformateur est abaisseur de tension le fil sera plus gros au secondaire, mentionnons
que le transformateur est parfaitement réversible en ce sens que le primaire peut agir comme
secondaire et vice-verse.

Polarité d’un transformateur

C’est un transformateur monophasé alimenté avec la tension alternative U1 appliqué aux


bornes de l’enroulement primaire repérée par les nombre 1 et 2 aux bornes du secondaire, repérées
par 3 et 4 (voir la figure 4). On trouve la f.e.m. induite U2. Supposant qu’au moment où les tensions
atteignent leur maximum, la borne 1 sont positive par rapport à la borne 2 et que la borne 3 soit
positive par rapport à la borne 4. On dit que les bornes 1 et 3 possèdent la même polarité (voir
figure ci-dessous).

Figure 4

EEI0706RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

On indique la polarité en plaçant un point noir vis-à-vis de la borne 1 et un autre vis-à-vis de


la borne 3. Ces points sont appelés des marques de polarité.

Remarque : on pourrait aussi bien placer les marques de polarité à côté des bornes 2 et 4
également car elles deviennent à leur tour simultanément positives.

Problèmes d’isolement

Il est nécessaire de bien isoler les enroulements entre eux et par rapport à la masse. On
utilise des écrans isolants placés entre la masse et les bobinage ou entre les bobinages primaire et
secondaire.
Pour le transformateur de forme cuirassée, l’enroulement de basse tension se dispose sur la
colonne, elle étant plus facile à isoler.

L’autotransformateur

C’est un transformateur composé d’un enroulement unique sur lequel on réalise une prise
qui peut être fixe ou réglable. L’enroulement est monté sur un noyau d’acier.
La haute tension comprend tout l’enroulement et la basse tension est cueillie par une
extrémité de l’enroulement et la prise intermédiaire.
La tension induite est proportionnelle au nombre de spires. Ainsi pour une tension
d’alimentation U1 dans la primaire comprenant N1 spires et une prise C (voir figure ci-dessous),
donnant accès à une section de N2 spires, la tension induite U2 accessible dans le secondaire est :

N2
U 2= ×U 1
N1

Figure 5

Cette relation est la même que celle obtenue avec un transformateur à 2 enroulement separés
N1 et N2. Cependant l’enroulement secondaire fait partie de l’enroulement primaire. Il s’ensuit que
l’autotransformateur est plus petit, moins lourd et moins coûteux qu’un transformateur
conventionnel de même puissance.
Par contre l’absence d’isolation entre la basse tension et la haute tension peut constitue un
grand inconvénient et même d’être dangereux.

EEI0706RT 5
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°6 DURÉE : 1,2 H

Objectif poursuivi : Décrire les caractéristique des transformateurs.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un travail pratique reposant sur l’identification de la structure


élémentaire d’un transformateur monophasé et de ses caractéristiques, préciser le rôle fonctionnel
de chaque partie comparante et calculer la tension à la sortie lorsqu’on connaît le rapport de
transformation; en suite il doit différencier un transformateur monophasé d’un transformateur
triphasé.

- Lieu de l’activité : Atelier d’électricité.

Liste du matériel requis :

- Transformateur monophasé de faible puissance.


- Transformateur triphasé de faible puissance.
- Autotransformateur.

Directives particulières :
Le travail pratique s’effectue par groupe de deux stagiaire.
Chaque stagiaire doit effectuer le conquis d’un transformateur monophasé, sur lequel il identifiera
ses composants.
Chaque stagiaire doit effectuer les calcules exigés par le TP.

EEI0706TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°6 DURÉE : 1,2 H

A- TANSFORMATEUR MONOPHASE

1) Identifier la structure élémentaire du transformateur

* Le circuit magnétique :
- La forme du circuit magnétique.
- Le matériel du circuit magnétique.

* Les enroulements :
- Enroulement de basse tension.
- Enroulement de haute tension.
- Différencier les deux enroulements d’après le diamètre du fil utiliser pour leur
réalisation.
- Différencier les deux enroulement d’après le nombre de spires de chaque
enroulement.
- Pour le transformateur à circuit magnétique de forme cuirassé, différencier les
deux enroulements d’après leur disposition sur la colonne centrale.
* Les bornes:
- Repérer les bornes de l’enroulement basse tension et leur marquage s’il y en a.
- Repérage des bornes de l’enroulement haute tension et leur marquage s’il y en a.
- Repérage des marques de polarité pour chaque enroulement.

2) Exercice :

Les deux enroulement d’un transformateur monophasé compte N1=1696 spires et N2=424 spires.

1- Calculer le rapport de transformation du transformateur.


2- Calculer la tension aux bornes du secondaire lorsqu’il est utilisé comme abaisseur de
tension, et alimenté du secteur. (tension primaire 220V)
3- Calculer la tension aux bornes du secondaire lorsqu’il est utilisé comme élévateur de
tension, et alimenté du secteur. (tension primaire 220V)
4- Calculer le courant absorbé du réseau si le courant dans un récepteur branché dans le
secondaire et I2=2,5A. Dans les deux cas : transformateur abaisseur et en suite
transformateur élévateur.

B- TRANSFORMATEUR TRIPHASE

Différencier un transformateur triphasé d’un transformateur monophasé par :

- La forme du circuit magnétique.


- Le nombre de bobines qui réalisent chaque enroulement.
- Le nombre de bornes.

EEI0706TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : A DURÉE : 3h

- Objectif poursuivi : Lire le schéma d’un circuit.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente les notions de base à l’interprétation du schéma d’un circuit :
reconnaissance des composant d’après leurs symboles, l’identification de leur groupement et de
leurs paramètres ou des points de vérification.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI070ART 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : A DURÉE : 3h

Les éléments linéaires composants les circuits de courants alternatifs sont : les résistances,
les bobines et les condensateurs. Tous sont des éléments de circuit bipolaires car leur alimentations
se fait à travers 2 bornes et en même temps ils sont des composant passifs.

1- SYMBOLISATION DES COMPOSANTS

Voici les symboles et les significations pour les composants passifs :

Figure 1

Figure 2

EEI070ART 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Figure 3

2- IDENTIFICATION ET MARQUAGE DES COMPOSANTS

Le marquage des composants permet à les identifier ainsi qu’à connaître leur paramètre.

2.1-Le marquage des résistances utilisées en courants faibles se réalise soit avec un code des
couleurs soit avec un code de lettres et chiffres.

• Le code des couleurs : comprend quatre bandes de couleurs : les 3 premières représente
la valeur de la résistance, et la quatrième la tolérance.

L’analyse du marquage et l’interprétation du code s’effectue en commençant de l’extrémité


contenant une bande colorée. Les premières deux bandes colorées correspondent aux 2 chiffre
significatif, la troisième au facteur de multiplication.

Le code des couleurs est indiqué dans le tableau ci-dessous.

Couleur OR Argent Noir Brun Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc
GD SR BK BN RD OG YE GN BV VT GL WIT
Le premier - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
chiffre
significatif
Le 2ème chiffre - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
significatif
Multiplicateur 10-2 10-1 1 10 102 103 104 105 106 107 - -
Tolérance ±10 ±5% - ±1 ±2% - - ±0.5 ±0.25 ±0.1 - -
% % % % %
Coefficient de - - ±20 ±10 ±50 ±15 ±25
température 0 0
[10-6/K]

EEI070ART 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Remarque : Pour les résistance haute stabilité le marquage s’effectue avec les bandes
colorés. Les premières trois correspondent aux chiffres significatifs, la 4ème au facteur de
multiplication, la 5ème à la tolérance et la 6ème au coefficient de température.

• Le code de lettres et chiffres comprend 3 ou 4 caractères (2 ou 3 chiffres et une seule


lettre). La lettre remplace la virgule décimale, et indique un facteur de multiplication.
Pour le marquage du résistance les lettre employées sont : R, K, M, G et T pour représenter
les coefficients de multiplication : 1, 103, 106, 109, et 1012 de la valeur exprimée en ohm.
Ex : Une résistance de 2700 Ω est marquée 2K7. (2.7x103 Ω ).

Les résistances pour les circuits de courants forts sont marquées avec les paramètres
suivants :
• résistance nominale
• courant de charge maximum
• tension nominale

2.2 Le marquage de condensateurs se réalise soit avec un code de couleur, soit avec un code
de lettres et chiffres.

• Le code des couleurs se rassemble avec celui pour marquage de résistance.


Le marquage des condensateurs comprend 4 ou 5 anneaux :
- Les premières deux anneaux correspond aux premières deux chiffres significatif.
Les couleurs et leurs signification sont les mêmes que pour le marquage des
résistances.
- Le 3ème anneau correspond au facteur de multiplication.
- Le 4ème anneau correspond à la tolérance.
- Le 5ème anneau correspond aux type pour les céramiques, soit à la tension de
l’isolation.

Le code de couleurs est indiqué dans le tableau ci-dessous.

Couleur OR Argent Noir Brun Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Bleu
GD SR BK BN RD OG YE GN BL VT GR WH
Le premier - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
chiffre
significatif
Le deuxième - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
chiffre
significatif
Multiplication 10-2 10-1 1 10 100 103 104 105
Tolérance - - ±2- ±5% ±10
4
% %
Type pour Y5F Y5P NP NBO UBO N150 U220 W33 N470 N710 Y5 SL
condensateur O Y5P Y5T 0 R
céramique

EEI070ART 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Remarque : La signification du 5ème anneau dépend du type de condensateur. Dans le tableau


en haut nous avant données les types symbolisé par la couleur pour les condensateur céramiques
tabulaires.

• Le code de lettres et de chiffres utilisé 3 ou 4 caractères, 2 ou 3 chiffres et une seule


lettre. La lettre remplace la virgule décimale et indique un facteur de multiplication. Les lettres
utilisées pour le marquage des condensateurs sont : p (pico), n(nano), µ (micro), m (mili) et F,
exprimant les coefficient de multiplication de la valeur exprimée en Farad.

Exemple : Un condensateur de 13,5 µF est marqué : 13µ5.

3- GROUPEMENT DES COMPOSANTS

Un circuit de courant alternatif peut comprendre deux ou plusieurs composants passifs


associées d’une certaine façon.

3.1. Groupement série


Un ensemble de composants réalise un groupement série lorsqu’il sont branchés « en
cascade », réalisant un enchaînement où chaque pôle des composants à l’exception du premier et du
dernier, est relie avec un seul pôle du composant suivant. L’alimentation d’un groupement série
s’effectue par les deux pôles non-branchés du premier et du dernier composant.

Lorsqu’on alimente un groupement série de composant en courant alternatif, la tension se


distribue sur tous le composant de manière que le courant qui parcourt chaque composant est le
même.

La figure ci-dessous présente un circuit simple série

uL uR u C

i
L C
R
u

Figure 4

Le circuit comprend 3 composant : une bobine, une résistance et un condensateur identifiés


par les symboles : L, R et C. On remarque le courant i circulant dans les 3 composants et les
tensions différentes aux bornes de chacun, repérés par les symboles : UL, UR, UC, et la tension
d’alimentation du groupement série, repérée par le symbole u.

EEI070ART 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3.2. Groupement parallèle

Un ensemble de composant réalise un groupement parallèle lorsque un de leurs pôles sont reliés par
une liaison électrique et constituant un nœud, et leurs deuxième pôle par une autres liaison
électrique constituant un 2ème nœud. L’alimentation du groupement parallèle s’effectue par la paire
de pôles de n’importe quelle élément du groupement, donc par les deux nœuds.

Lorsqu’on alimente un groupement parallèle chaque composant est soumis à la même


tension, qui est la tension d’alimentation et parcouru par un courant qui dépend de ses
caractéristiques (résistances, inductance ou capacité).

Le courant principal de groupement c’est le courant à la sortie et en même temps à l’entrée


dans le groupement.
La figure ci-dessous présente un circuit simple parallèle.

iL L

i
i C C i
M N

i R
R
u

Figure 5

Le circuit comprend 3 composant : une bobine, un condensateur et une résistance identifiés


par les symboles : L, C et R. On remarque dans chaque branche du groupement un courant identifié
par : iL, iC et iR, et le courant principal i qui entre dans le nœud M et sort du nœud N. On vois la
tension u qui alimente le groupement parallèle, donc chaque élément du celui-ci.

Remarque : Les groupements série et parallèle sont les plus simples et facile à traiter.
Les composant qui ne sont associés ni en série ni en parallèle réalise un groupement quelconque.

EEI070ART 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : A DURÉE : 2h

Objectif poursuivi : Lire le schéma d’un circuit.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur un schéma d’un circuit comprenant
divers composant de c.a. (résistances, bobines, condensateurs) branchés en divers groupements,
exigeant l’identification des composants par leurs symboles ainsi que leur groupement.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

Directives particulières :
Chaque stagiaire doit résoudre indépendamment l’exercice proposé.
Les réponses aux exigences formulés doivent être rédigées dans un ordre présentée par écrit.

EEI070ATP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : A DURÉE : 2h

Soit le circuit représenté ci-dessous

R1 7k5 L3 7,2mH L7 5,4mH

C2 8p66 L5 1,8mH

R2 10k5 L4 3,6mH L6 3,6mH

C10 2m5

L1 0,5H R3 75M4 C3 4µ8

C5 3µ6 C7 1µ2

C1 6m3 L2 0,2H C4 1µ2


u

R7 8M55 C8 5n55 R8 12M4

R6 3R6 R5 6R6 R4 9R8

L8 1,4H L9 0,6H C11 4m5

C9 55n5 R9 15M3

Figure 1

Chaque composant symbolisé dans circuit est repéré avec une lettre : R, L ou C suivi d’un
indice. A côté se trouve son marquage.

• Identifier chaque composant du schéma et indiquer la valeur codée. (Ex : R1 une


résistance de 7,5 kΩ soit 7500 Ω).
• Identifier tous les groupements série en indiquant leurs composants.
• Identifier tous les groupements parallèle en indiquant leurs composants.
• Identifier chaque groupement série de composants de la même nature et calculer sa
valeur équivalente.
• Identifier chaque groupement parallèle de composants de la même nature et calculer sa
valeur équivalente.
• Identifier les groupes de condensateurs parcourus par le même courant.
• Redessiner le circuit en remplaçant tout groupement de composants du même type.
Marquer en suite conformément au code de lettres et chiffres les composant équivalents.

EEI070ATP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°7 DURÉE : 1h

Objectif poursuivi : Décrire les caractéristiques des circuits à c.a.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend les caractéristiques les plus importantes des circuits à c.a.
(courant, tension, puissance).

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0707RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°7 DURÉE : 1h

Dans ce chapitre nous étudierons quelques caractéristiques des circuits à courant alternatif.

On a déjà vu dans les chapitres précédentes que les composants linéaires et passifs qu’on
peut retrouver dans les circuits de courant alternatif soit : les résistances, les bobines et les
condensateurs, en plus nous avons présenté leurs caractéristiques.

Un circuit de courant alternatif peut comprendre un deux ou plusieurs composants des types
mentionnées, groupés d’une certaine façon : ou identifie l’association série et l’association parallèle
ou l’association mixte des composants.

L’alimentation d’un circuit à courant alternatif se réalise avec une tension alternative
sinusoïdale qui s’applique aux bornes du circuit.

Quelque soit la structure du circuit on peut identifier le courant principal du circuit : c’est le
courant qui sort d’une borne d’alimentation et entre dans l’autre borne d’alimentation.

Circuit à
u c.a.

Figure 1

La figure ci-dessus présente symboliquement un circuit à courant alternatif d’une structure


quelconque alimenté avec la tension alternative de valeur effective U et parcourue par le courant
principal de valeur effective I.

L’impédance d’un circuit à c.a. par définition c’est le rapport entre la tension effective
appliquée aux bornes et le courant effectif principal de celui-ci.

L’impédance est une caractéristique très importante du circuit à c.a. Elle est symbolisé par la
lettre majuscule Z. Alors :
Z= U
I

Ou U : c’est la tension efficace en Volt.


I : c’est le courant efficace en Ampère.
Z : c’est l’impédance en Ohm (Ω).

EEI0707RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

La puissance apparente d’un circuit à courant alternatif s’exprime par le produit entre la
tension effective aux bornes du circuit et le courant effectif principal.

Le symbole de la puissance active est S donc :

S =U × I
Ou U : s’exprime en Volt (V)
I : s’exprime en Ampère (A)
S : c’est la puissance apparente en VA (Voltampère).

On remarque que l’unité de la puissance active n’est pas le Watt, par ailleurs l’unité de
mesure de la puissance. En fait la puissance apparente n’est pas la puissance consommé dans le
circuit respectif.

La puissance effective consommé dans le circuit est appelé puissance active et c’est elle qui
s ‘exprime en Watt.

Nous donnerons plus de précision sur le sujet de la puissance en courant alternatif dans un
chapitre ultérieur.

EEI0707RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°7 DURÉE : 0.5 h

- Objectif poursuivi : Décrire les caractéristiques des circuits à courant alternatif.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur le calcul des grandeurs caractéristiques
dans un circuit de courant alternatif : courant, tension, impédance ou puissance apparente d’après le
cas.

- Lieu de l’activité :

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : Chaque stagiaire doit effectuer seul l’exercice papier, et confronter en
suite se résultat avec le collègue de groupe.

EEI0707TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°7 DURÉE : 0.5h

A. Un récepteur a une impédance de valeur Z = 16Ω.


Le circuit est alimenté avec une tension alternative de valeur efficace U = 220V.

a)- Calculer le courant efficace.


b)- Calculer la puissance apparente absorbée par le récepteur.

B. On branche en parallèle avec le récepteur du point (A) un deuxième récepteur. La


tension d’alimentation de l’ensemble parallèle reste la même.
Le courant efficace dans le deuxième récepteur est I’ = 11 A.

a)- Calculer l’impédance du deuxième récepteur.


b)- Calculer la puissance apparente absorbée par le deuxième récepteur.

u Z

Figure 1 Pour l’exercice A.

i i'

u Z Z'

Figure 2 Pour l’exercice B.

EEI0707TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 1.5 h

Objectif poursuivi : Différencier les termes résistance, réactance et impédance.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente la représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdale et en suite


les vecteurs tension et courant associés à un composant idéal ou réelle permettant la mise en
évidence des différences de comportement électrique des résistances, réactances et impédances.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0708RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 1.5 h

Dans un des objectifs précédents (objectif n°2) nous avons mis en évidence l’existence d’un
déphasage entre les grandeurs tension et courant alternatif associés à un élément de circuit.

Dans le cas d’une bobine (inductance pure), la tension est déphasé de 90° en avant sur le
courant.
Dans le cas d’un condensateur (capacité pure), la tension est déphasé de 90° en arrière sur le
courant.
Dans le cas d’une résistance pure la tension et le courant sont en phase.

La plus part des récepteurs ne sont pas des éléments purs de circuit, la tension et le courant
associés sont déphasé d’un angle différent de 90°.

La grandeur qui caractérise dans ce cas le récepteur est l’impédance.


Fresnel à proposé une représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdale de la même
fréquence : le module du vecteur est proportionnel à la valeur efficace de la grandeur et l’orientation
est définie par rapport à une axe de référence des phases, et garde le sens trigonométrique positif.

La représentation vectorielle permet de mettre en évidence le déphasage entre les grandeurs


sinusoïdale de même fréquence associés à un élément ou à un circuit.

On peut voir ci-dessous la représentation des vecteurs tension et courant associés à chaque
élément idéale de circuit (résistance, inductance et capacitance) ainsi qu’a des éléments réelle
(caractérisé par l’impédance).

I U

a) b)

Figure 1

Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’une résistance pure
a) phase initiale nulle b) phase initiale ϕ > 0.

EEI0708RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

U U

I 2 U

I I

a) b) c)

Figure 2

Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’une inductance pure.
a) vecteur courant comme référence (phase nulle) ;
b) vecteur tension comme référence (phase nulle) ;
c) vecteur tension de phase ϕ > 0.

I U

U I

a) b) c)

Figure 3
Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’une capacité pure.
a) vecteur tension comme référence (phase nulle) ;
b) vecteur courant comme référence (phase nulle) ;
c)
d) vecteur tension de phase ϕ > 0.

EEI0708RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

I
I U
I
U
U

U
I

Figure 4

Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’un récepteur réel.
a) récepteur à caractère capacitif (le courant de phase ∆ ϕ < 90° en avant sur la tension),
vecteur tension comme référence (phase nulle).
b) récepteur à caractère capacitif (le courant est déphasé de ∆ ϕ < 90° en avant sur la
tension), vecteur tension de phase ϕ > 0.
c) récepteur à caractère inductif (le courant est déphasé de ∆ ϕ < 90° en arrière sur la
tension), vecteur tension comme référence (plan nulle)
d) récepteur à caractère inductif (le courant est déphasé de ∆ ϕ < 90° en arrière sur la
tension), vecteur tension de phase ϕ > 0.

Conclusion :

Le comportement des composants en courant alternatif visant le déphasage entre le courant


et la tension qui leurs sont associés, peut être mis en évidence avec la représentation vectorielle de
ceux-ci :
• Un déphasage de 0° indique que le composant est une résistance.
• Un déphasage de 90° caractérise une réactance (donc une bobine ou un
condensateur).
• Un déphasage compris entre 0° et 90° indique une impédance (donc un récepteur
réel).

EEI0708RT 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 1h

Objectif poursuivi : Différencier les termes résistance, réactance et impédance.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur plusieurs oscillogrammes comportant la
tension aux bornes et le courant dans : une résistance, une bobine, un condensateur, et un récepteur
réel en c.a. exigeant l’identification de chaque élément en analysant le déphasage des deux
grandeurs représentées.

Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

Liste du matériel requis :

Directives particulières :
- Chaque stagiaire doit effectuer seul l’exercice d’identification de composant.
- La détermination des caractéristiques des composant s’effectue à partir des données
présentés dans l’exercice.

EEI0708TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 1h

Les figures ci-dessous représentent les vecteurs tension et courants associés à divers
composant idéales ou réels de circuit de courant alternatif.

I I I
U
2 I U
3 U
2
U 6

U
I

a) b) c) d) e)

Figure 1

• Indiquer pour chaque représentation à quel type de composant ou circuit correspondra-t-elle.

• Les valeurs efficace de la tension et du courant sont U=60V et I=5A dans toutes le
représentations. Distinguer pour chaque situation s’il s’agit d’une résistance, réactance ou
impédance et en suite calculer la.

• La fréquence du courant alternatif est f = 50 Hz Pour les cas où la représentation correspond à


une réactance, calculer la capacité ou l’inductance du composant.

EEI0708TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 3h

- Objectif poursuivi : Dessiner des diagrammes vectoriels.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente la manière traçage de le diagramme vectoriel des circuits de c.a.
comprenant des associations des composant série et parallèle.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0709RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 3h

Dans cette objectif nous étudierons les combinaisons en série et en parallèle d’éléments
passifs de circuit en courant alternatif : la résistance, la bobine et le condensateur en utilisant des
diagrammes vectoriels.

1- CIRCUIT R, L, C SERIE

Soit un circuit constitue d’une résistance de valeur R, une bobine d’inductance L et un


condensateur de capacité C associés en série alimenté avec une tension alternatif de valeur efficace
U et fréquence F. Un courant alternatif de valeur efficace I s’établit dans le circuit. Les tensions aux
bornes de chaque composant seront UR, UL et UC (voir la figure ci-dessous).

u
L

i
L

R u
u R
u
C

Figure 1

Les valeurs efficaces de ces tensions ont les expressions suivantes :

UR=R I - la tension efficace aux bornes de la résistance.

UL=XL I - la tension efficace aux bornes de la bobine avec XL la réactance inductive


de la bobine, où XL=L ω , et ω =2 π F

UC=XC I - la tension efficace aux bornes du condensateur, avec XC la réactance


capacitive du condensateur, ou XC= 1 et ω =2 π F

EEI0709RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Les représentations des vecteurs tension et courant pour chaque composant


a) résistance ; b) inductance ; c) condensateur, sont présenté ci-dessous :

U
L

2
I

U I I 2
R

U
C

a) b) c)

Figure 2

Le vecteur représentant la tension U est donné par la somme vectorielle des vecteurs : UR,
UL et UC. On obtient graphiquement le vecteur U en traçant le diagramme vectoriel du circuit.
En fait le diagramme vectoriel s’obtient suite à la combinaison des représentations des vecteurs
tension et courant pour chaque composant.
On choisi le courant comme référence des phases car il est commun pour tous les
composants.
Le diagramme vectoriel est figuré ci-dessous

U
U L
C

U I
R

Figure 3

Les vecteurs tension : UR, UL et UC sont disposé de sorte qu’il réalise une ligne polygonale
(l’extrémité du UR coïncide avec l’origine du UL, l’extrémité du UL coïncide avec l’origine du UC)
tout en présentant leur déphasage sur le vecteur courant I : 0° pour UR et 90° pour UL et –90° pour
UC.

EEI0709RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Le vecteur U referme la ligne polygonale réalisée par le vecteur tension.


Le diagramme vectoriel réalisé (appelé aussi le diagramme de Fresnel) permet d’obtenir
graphiquement les phases et les modules des vecteurs représentés.
Ainsi on a marqué le déphasage ϕ entre la tension aux bornes du circuit et le courant.

2- LE TRIANGLE D’IMPEDANCE

Il est possible de tracer le diagramme de Fresnel à l’échelle des impédances. Il suffit de


diviser par I le module de chacun des vecteurs représentant les tensions aux bornes des éléments,
donc UR, UL et UC pour obtenir une représentation homologue qu’on appelle le triangle
d’impédances.

1 L
C

Z 1
L
C

R
I

Figure 4

3- CIRCUIT R, L, C. PARALLELE

Soit un circuit constitué d’une résistance R, une bobine d’inductance L et un condensateur


de capacité C associés en parallèle et alimentés avec tension alternative de valeur efficace U et
fréquence F. Les trois composants associés en parallèle sont soumis à cette même tension U. Dans
chaque composant s’établit un courant alternatif de valeur efficace IR pour la résistance IL pour la
bobine et IC pour le condensateur et I c’est la valeur efficace du courant principal dans le circuit.
(voir la figure ci-dessous
i
M
i i i
L R C

L R C
u

Figure 5

EEI0709RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Les valeurs efficace de ses courants ont les expressions suivantes :

IR= U le courant efficace par la résistance.


R
IL = U le courant efficace par la bobine ou XL c’est en réactance inductive, XL = L ω
XL
IC = U le courant efficace par le condensateur ou XC c’est en réactance capacitive, XC U
XC Cω

Les représentations des vecteurs tension et courant pour chaque composant : a) résistance, b)
bobine, c) condensateur sont présenté ci-dessous :

I
C

90°

I U 90° U U
R

I
L

Figure 6

Le vecteur I représentant le courant principal du circuit est donné par la somme vectorielle

des vecteurs IR, IL et IC.


On obtient graphiquement le vecteur I en traçant le diagramme vectoriel du circuit. On
obtient ce diagramme vectoriel en rassemblant les représentation des vecteurs tension – courant
pour chaque composant.
Il est commode de choisir le vecteur tension comme référence des phases car pour le
groupement parallèle la tension est commune pour tous les composants.
Le diagramme vectoriel est figuré ci-dessous :

I I
C

I U
R

I
L
Figure 7

EEI0709RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Les vecteurs IR, IL, et IC sont disposés de sorte qu’ils réalisent une ligne polygonale
(l’extrémité du IR coïncide avec l’origine du IL ; l’extrémité du IL coïncide avec l’origine du vecteur
IC) tout en préservant leur déphasage sur le vecteur tension U : 0 pour la résistance –90° pour la
bobine et 90° pour le condensateur.

Le vecteur I referme la ligne polygonale réalisée par les vecteurs courant.

Le diagramme vectoriel réalisé (appelé aussi le diagramme de Fresnel) permet d’obtenir


graphiquement les phases et les modules des vecteurs représentés.

L’angle marqué correspond au déphasage entre la tension aux bornes du circuit et le courant
principal.

4- LE TRIANGLE D’ADMITANCE

L’admittance représente l’inverse de l’impédance. Cette grandeur est symbolisé par Y :

Y= 1
Z

Lorsqu’on divise par U le module de chacun des vecteurs représentant les courants dans
chaque composant : IR, IL et IC on obtient une représentation homologue qu’on appelle le triangle
d’admittances.
C
1
Z 1
C
L

1
U
R

1
L

Figure 8

EEI0709RT 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 2h

Objectif poursuivi : Dessiner des diagrammes vectoriels.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer le diagramme vectoriel d’un circuit série et en suite d’un circuit parallèle
comprenant une résistance, une bobine et un condensateur en représentant les vecteurs tension et
courant pour chaque composant, et le vecteur tension du circuit série et courant principal pour le
circuit parallèle ; il doit relever le triangle d’impédance dans les 2 cas, identifier et calculer le
déphasage.

Lieu de l’activité : Salle de cours.

Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

- Chaque stagiaire doit effectuer indépendamment l’exercice.


- Il est recommandé d’effectuer les diagrammes vectoriels en respectant une échelle choisie.

EEI0709TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 2h

I
A- Un circuit de courant alternatif comprend les éléments suivants associés en série :
Deux résistances R1 et R2, deux bobines L1 et L2 et un condensateur C. Les tension relevées aux
bornes de chaque élément ont les valeurs efficaces suivantes :

UR1 = 10V ; UR2 = 30V ; UL1 = 15V ; UL2 = 25V ; UC = 10V

• Dessiner le diagramme vectoriel associé au circuit en utilisant une échelle appropriée.


• Déterminer graphiquement la tension d’alimentation du circuit.
• Indiquer le caractère du circuit (capacitif ou inductif).
• Estimer le déphasage entre le courant et la tension aux bornes du circuit.
• Pour une valeur efficace du courant principal I=4A déterminer l’impédance du circuit.
• Dessiner le triangle des impédances.

B- Considérons maintenant que le circuit décrit au point A comprend des éléments réels de
circuit : deux bobines, de résistance R1 et inductance L1 pour la première et de résistance R2 et
inductance L2 pour la deuxième, et un condensateur de capacité C et résistance négligeable. Les
valeurs efficaces des tensions sont celles indiquées en paravent.
• Redessiner le diagramme vectoriel du circuit afin de mettre en évidence la tension aux
bornes de chaque bobine.
• Déterminer graphiquement la tension aux bornes de chaque bobine.
• Indiquer et ensuite estimer le déphasage entre le courant et la tension aux borne de
chaque bobine.
• Pour une valeur efficace du courant principal I=4A déterminer l’impédance de chaque
bobine.
• Spécifier la tension d’alimentation du circuit et le déphasage entre le courant et la
tension aux bornes du circuit.

II
Un circuit de courant alternatif comprend les composants suivants associés en parallèle :
deux résistances R1 et R2, une bobine L et deux condensateurs C1 et C2.

Les courants relevés à travers chaque élément ont les valeurs efficaces suivantes :

IR1=6A ; IR2=3A ; IL=15A ; IC1=2A ; IC2=7A

• Dessiner le diagramme vectoriel associé au circuit en utilisant une échelle appropriée.


• Déterminer graphiquement le courant principal du circuit.
• Indiquer le caractère du circuit (inductif ou capacitif).
• Estimer le déphasage entre le courant principal et la tension aux bornes du circuit.
• Pour une valeur efficace de la tension d’alimentation du circuit U=50V, déterminer
l’impédance du circuit.
• Dessiner le triangle d’admittances.

EEI0709TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°10 DURÉE : 1,5 h

- Objectif poursuivi : Calculer les valeurs de l’onde sinusoïdale.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente la forme générale d’une grandeur sinusoïdale, ses caractéristiques
ainsi que sa représentation graphique en fonction du temps et de l’angle.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0710RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°10 DURÉE : 1,5 h

CARACTERISTIQUES D’UNE ONDE SINUSOÏDALE

Dans les objectifs précédents nous nous somme déjà familiarisé avec les tensions et les
courants alternatif de variation sinusoïdale. Maintenant nous apporterons quelques précisions
supplémentaires sur les grandeurs (ondes) sinusoïdales.

L’expression mathématique d’une onde (ou bien grandeur) sinusoïdale est :


a = A m sin (ω t + ϕ )
ou les symboles ont les signification suivantes :

a : valeur instantanée de la grandeur, correspondant au moment de temps quelconque t.


A m : l’amplitude, appelée aussi valeur de crête de la grandeur. C’est la plus grande valeur
que puisse atteindre l’onde sinusoïdale.
ω t + ϕ : la phase de la grandeur sinusoïdale exprimé en radian.
ϕ : la phase initiale, elle comprend à la valeur du temps t=0 ; c’est donc la phase à
l’origine du temps, au début de l’onde. La phase s’exprime en radian, symbole rad.
ω : la pulsation de l’onde sinusoïdale exprimé en radian par seconde (rad/s).

Une onde sinusoïdale est une grandeur périodique, donc chaque onde sinusoïdale à sa
période (symbole T) et sa fréquence (F).
La pulsation de l’onde sinusoïdale s’exprime en fonction de la période par la formule :


ω = 2 π T et comme F = 1 on a également ω =
T T

En plus on définit la valeur efficace (symbole A) de la grandeur sinusoïdale :

Am
A= = 0,707 A m
2

La représentation graphique d’une onde sinusoïdale peut être effective soit en fonction du
temps soit en fonction de la phase.
Prenons le cas d’une tension alternative sinusoïdale ayant l’expression :

u = 60 sin (200π t + π 3 ) (V )
La valeur de crête c’est Um = 60V.
La pulsation c’est ω = 200 π rad
La période : se calcule d’après la formule : T = 2π , donc T = 2π = 1 s
ω 200 100
La fréquence est : F = 1 = 100 Hz
Z
La phase initiale : ϕ = π 3

EEI0710RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

La représentation graphique de cette onde est présenté ci-dessous en 2 variantes :

u(V) u(V)

60 60

30 30

2 t (rad) -1/600 1/200 1/100


t(s)
3

a) en fonction de l’angle (phase). B) en fonction du temps.

Figure 1

Remarque :

La valeur efficace d’une grandeur sinusoïdale à une importance particulière pour l’étude des
circuits de courant alternatif. Souvent on la met en évidence dans l’expression de la grandeur, de la
manière suivante :
a = A 2 sin (ω t + ϕ )

A - est la valeur efficace de la grandeur alternative,


A 2 - c’est l’amplitude Am de celle-ci.

EEI0710RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°10 DURÉE : 0,7 h

- Objectif poursuivi : Calculer les valeurs de l’onde sinusoïdale.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit relever à partir d’un oscillogramme d’une onde (tension) sinusoïdale l’amplitude
et la période de celle-ci, et calculer sa valeur efficace, sa fréquence et pulsation, ainsi que la valeur
instantanée pour des moments de temps choisis.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

Directives particulières :
- Chaque stagiaire doit effectuer indépendamment l’exercice.
- Les calcules doivent être effectués sur le cahier en l’ordre exigée en utilisant les relations
présentés dans le résumé théorie

EEI0710TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°10 DURÉE : 0,7 h

A. Un courant et une tension alternative de même fréquence ont les expressions suivantes :

i =6 2 sin 100 π t ( A)
u = 70,5 sin ( 100 π t + π 2 ) (V )
• Préciser la pulsation et la phase initiale de chaque grandeur.
• Calculer la période et la fréquence des deux grandeurs.
• Spécifier la valeur effective et la valeur de crête (l’amplitude) de chaque grandeur.
• Calculer les valeurs instantanées des 2 grandeurs sinusoïdales pour les moments de
temps : t =0 t= 1 s t= 1 s
50 100

B. Dans la figure ci-dessous est présenté l’oscillogramme d’une tension alternative sinusoïdale

u(V)

t()

Figure 1

EEI0710TP 2
EXERCICE PRATIQUE

Les échelles utilisé pour la prise de l’oscillogramme sont : 100V/carreau et 4 ms/carreau.


- Calculer la valeur de crête et l’amplitude de la tension visualisée.
- Relever la période de la tension visualisée.
- Calculer la fréquence et la pulsation.
- Déterminer la valeur instantanée de la tension alternative pour t1=5ms ; t2=10ms ; t3=15ms
t4=20ms.
- Écrire l’expression de l’onde sinusoïdale correspondant à cette tension.

EEI0710TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°11 DURÉE : 1,5 h

Objectif poursuivi : Différencier les termes puissance réelle, réactive, apparente et facteur de
puissance.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique comprend la notion de puissance en c.a. avec ses types spécifique : active,
réactive et apparente et introduit la notion facteur de puissance d’un circuit à c.a.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0711RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°11 DURÉE : 1,5 h

Dans cet objectif nous étudierons la puissance absorbée par un récepteur dans le cas du
régime alternatif et sinusoïdale Nous introduisons les notions : puissance active, réactive et
apparente et révélerons l’importance du facteur de puissance.

Soit un récepteur réelle alimenté en courant alternatif, avec une tension efficace U et I son
courant efficace. Considérons un caractère inductif pour le récepteur. Le diagramme de vecteur
associé au circuit se présente comme ci-dessous :

U
L
U

U I
R
Figure 1

On peut multiplier par I les côtés du triangle des tensions et obtenir ainsi un triangle de
puissance :

U * I
L
U*I

U * I
R
Figure 2

Le produit UR.I exprime une puissance réelle. Elle est effectivement consommé dans le
récepteur. Pour une puissance réelle les vecteurs courant et tension, sont en phase. La puissance
active correspond à un apport net d’énergie électromagnétique. La puissance active (réelle)
s’exprime en W.
Le produit UL.I exprime une puissance réactive.
Pour une puissance réactive les vecteurs tension et courant sont déphasé de 90°, donc elle est
associée aux éléments de circuit réactives : la bobine et le condensateur.

EEI0711RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

La puissance réactive caractérise l’échange d’énergie que les éléments réactives font avec
l’extérieur.
La puissance réactive s’exprime en VAR (Volt Ampère Réactif)
Pour un déphasage de la tension sur le courant de 90° la puissance réactive est positive (le
cas de la bobine idéale).
Pour un déphasage du courant sur la tension de 90° la puissance réactive est négative (le cas
d’un condensateur idéal).

Le produit U I exprime une puissance apparente résultant d’une puissance réelle et une
puissance réactive. La puissance apparente s’exprime en volt ampère (VA).

Les puissance active,


2
réactive
2
et2 apparente sont relié entre eux par la relation :
S =P +Q

Ou S : c’est la puissance apparente en (VA)


P : la puissance active(réelle) en W
Q : la puissance réactive en VA

Le facteur de puissance cos ϕ est défini comme le rapport entre la puissance active (réelle)
et la puissance apparente :
cos ϕ = P
S
Ainsi qu’une installation fonctionne avec efficacité élevée, donc avec un maximum de
puissance active, le facteur de puissance doit être le plus proche de l’unité.

Remarque :

On peut construire le soit-dit triangle de puissances ayant les trois puissances pour côtés
pour tout récepteur, circuit ou installation en courant alternatif.
Les relations pour le calcul des puissance en fonction des grandeurs globales sont :

S = U I pour la puissance apparente ;


P = U I cos ϕ pour la puissance active ;
Q = U I sin ϕ pour la puissance réactive ;
U = tension effective aux bornes du récepteur,
S=U*I Q = U * I sin
circuit ou installation ;
I = courant effectif dans le récepteur, circuit ou
installation ;
ϕ = déphasage aux bornes entre tension U et
courant I ;
P = S cos
ou bien : P=S cos ϕ Q= S sin ϕ
P tg ϕ =Q
Figure 3

EEI0711RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°11 DURÉE : 1h

Objectif poursuivi : Différencier les termes puissance active, réactive, apparente et facteur de
puissance.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur le calcule de la puissance active,
réactive et apparente dans un circuit de courant alternatif, et mettre en évidence le triangle des
puissances et le facteur de puissance du circuit.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières : Chaque stagiaire doit effectuer le travail indépendamment après avoir
consulté attentivement les notions théoriques présenté dans le résumé de théorie.

EEI0711TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°11 DURÉE : 1h

A- Dans un circuit à courant alternatif alimenté sous une tension efficace de 220V, un
Wattmètre (le Wattmètre est un appareil de mesure pour la puissance active) indique 660W. Le
courant efficace absorbé par le circuit vaut 8A.

1- Calculer la puissance apparente absorbé par le circuit ;


2- Calculer la puissance réactive du circuit ;
3- Calculer le facteur de puissance de l’installation ;
4- Calculer la capacité d’une batterie de condensateur branché en parallèle avec
l’installation afin de compenser la puissance réactive du circuit.

B- Un circuit réalisé par une bobine et une résistance branchées en série absorbe une
puissance active P=600W et une puissance réactive Q=800VAR.

1- Déterminer le facteur de puissance du circuit ainsi que la puissance apparente ;


2- Exprimer le facteur de puissance en fonction de la résistance R et de la réactance X de la
bobine ;

Ou associé après la bobine et la résistance en parallèle :


3- Exprimer le facteur de puissance du circuit parallèle en fonction de la résistance R et de
la réactance X de la bobine ;
4- Calculer la valeur numérique du facteur de puissance du circuit parallèle.

EEI0711TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 2,5 h

- Objectif poursuivi : Décrire les caractéristiques des circuits résonnants, en série et en parallèle.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente le phénomène de la résonance d’un circuit simple de c.a. série et
parallèle ainsi que leurs caractéristiques : condition de résonances, fréquence de résonance, facteur
Q et impédance totale à la résonance.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0712RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 2,5 h

A. RESONANCE SERIE

Soit le circuit composé d’une résistance R, une bobine L et un condensateur C, associés en


série et alimenté avec un générateur basse fréquence (voir fig. ci-dessous)

oscillographe voie 1 i
L

générateur
C

u oscillographe voie 2

Figure 1

La tension efficace du générateur est maintenu constante, tout en modifiant la valeur de la


fréquence. On peut trouver alors, une fréquence particulière pour laquelle les réactances des deux
éléments réactifs sont égales : XL=XC, soit : L ω = 1 , soit : F 0 = 1
Cω 2π L C
Le diagramme de vecteurs associé au circuit pour cette situation est décrite ci-dessous :

U
U L U U
C C L

U I U I
R R
Diagramme de Fresnel pour F≠Fo Diagramme de Fresnel pour F=Fo
Figure 2

EEI0712RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Nous disons qu’a cette fréquence il y a la résonance du courant i dans le circuit R-L-C, ou
que le circuit se trouve à la résonance.

Caractéristique de la résonance série

- La tension aux borne de la résistance UR devient égale à la tension d’alimentation de


circuit R-L-C. Ces deux tensions sont en phase.
- Le caractère du circuit est résistif, le courant i et la tension u sont en phase.
- Le courant atteint un maximum dans le circuit de même que la tension UR, pour la
fréquence de résonance.
- L’impédance du circuit devienne égale à la résistance pour la fréquence de résonance :

Z=R
Alors l’impédance d’un circuit R-L-C à la résonance est minimum.

La fréquence de résonance ne dépend que des caractéristiques des éléments réactifs,

Fo = 1
2π LC

Courbe de la résonance série

Les graphiques ci-dessous présentent :


1. la variation de l’impédance d’un circuit R-L-C série en fonction de la fréquence
2. la variation de courant dans un circuit R-L-C série en fonction de la fréquence d’une tension
de valeur efficace constante.

Figure 2
Figure 3

EEI0712RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Remarque :

A la résonance des tensions la tension d’alimentation est égale à la tension aux bornes de la
résistance. Cela ne signifie pas que la bobine et le condensateur n’ont pas de tensions aux bornes.
Les tensions aux bornes des éléments réactives sont égales en valeur efficace mais déphasées de
180° une sur l’autre.

Le facteur de qualité du circuit, Q

A la résonance d’un circuit R-L-C série la tension aux bornes des éléments réactifs peuvent
même dépasser la tension d’alimentation.

On appelle le facteur de qualité du circuit, (symbole Q) le rapport entre la tension aux bornes
d’un élément réactif et la tension d’alimentation pour la fréquence de la résonance :

U LO U ω0L 1
Q= = CO = =
U U R ω 0CR
Comme ω O = 1 ou trouve :
2 π LC
Q= L et Q= 1 L
2π R LC 2π R C

B. RESSOURCE PARALLELE

Le circuit composé d’une résistance R, une bobine repéré par L et un condensateur C


associés en parallèle est alimenté avec le générateur basse fréquence. La tension du générateur est
considéré de valeur efficace constante, mais sa fréquence peut être modifiée (voir figure 4).

L R C
u u
g

Figure 4

EEI0712RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Il existe une fréquence particulière pour laquelle les réactances des deux éléments réactifs
sont égales. Alors XL = XC et L ω = 1 Fo = 1
Cω 2 π LC

La condition de résonance ainsi que l’expression de la fréquence de résonance sont les


mêmes que celles associées au circuit R-L-C série.

Les diagramme des vecteurs associés à cette situation de résonance ainsi qu’à une situation
différente, sont présentés ci-dessous.

I
I C

I U I U
R R
I
C

I I
L L

Diagramme de Fresnel pour F≠Fo diagramme de Fresnel pour F=Fo

Figure 5

On dit que pour cette fréquence, Fo il y a la résonance de la tension u ou aussi que le circuit
R-L-C se trouve à la résonance.

Caractéristique de la résonance parallèle

• Le courant principal devient le courant dans la résonance.


• Le groupement a un caractère pur résistif, et le courant total et la tension à ses bornes
sont en phase.
• Le courant total du groupement parallèle atteint un minimum pour la fréquence de
résonance.
• L’impédance du circuit devient égale à la résistance pour la fréquence de résonance
Z=R.

Alors l’impédance d’un circuit R-L-C parallèle à la résonance est minimum.


• La fréquence de résonance ne dépend que des caractéristiques des éléments réactifs :

1
Fo =
2π LC

EEI0712RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Courbe de la résonance parallèle

Les graphiques ci-dessous présentent 1)la variation de l’impédance du circuit R-L-C


parallèle en fonction de la fréquence et 2) la variation du courant dans un circuit R-L-C parallèle en
fonction de la fréquence d’une tension d’alimentation de valeur efficace constante.

Figure 6 Figure 7

Remarque :

A la résonance d’un circuit R-L-C parallèle le courant total du groupement est égal aux
courant dans cette résistance. Cela ne signifie pas que les éléments réactifs ne seraient pas parcourus
par des courants. On observe dans le diagramme vectoriel que les courants dans les éléments
réactifs sont égaux en valeur efficace, mais déphasés de 180° un sur l’autre.

EEI0712RT 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 2h

Objectif poursuivi : Décrire les caractéristiques des circuits résonnants, en série et en parallèle.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit assisté à un expériment reposant sur la mise en évidence du phénomène de la


résonance dans un circuit R-L-C, de type a) série et b) parallèle en utilisant un oscilloscope
cathodique.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

- Liste du matériel requis :


- Résistance (environ 1 Κ Ω )
- Bobine (environ 0,5 H)
- Condensateur (environ 1 µF)
- Générateur basse fréquence
- Oscilloscope cathodique bicourbe.

- Directives particulières :
- La réalisation du circuit ainsi que le branchement d’oscilloscope s’effectue par le
formateur.
- Chaque stagiaire doit dessiner sur son cahier la représentation des oscillogrammes
significatives.
- Chaque stagiaire doit effectuer les calcules exigés par l’expériment.

EEI0712TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°12 DURÉE : 2h

A.RESONANCE SERIE

1 Expériment

Le montage qui fera l’objet de l’étude comporte un bobine d’inductance L=0,5H un


condensateur de capacité C=0,1µF et une résistance R=1K Ω associés en série. Le circuit est
alimenté avec un générateur basse fréquence.

Un oscilloscope bicourbe permet d’obtenir les tensions aux bornes de la résistance uR(t) et
aux bornes du générateur u(t). (voir figure ci-dessous).

voie 1 L 0,5 H

générateur
C

u 1µF

R 1K

u voie 2
R

Figure 1

On garde le tension efficace aux bornes du générateur à une valeur constante Ugeff (choisi
par le stagiaire), tout en modifiant la fréquence de celle-ci.

On commence par accroître la fréquence tout lentement à partir d’une valeur d’environ 30
Hz jusqu’à atteindre des valeurs de l’ordre de KHz.

• Suivre la variation de la tension uR et identifier le phénomène de la résonance.


• Relever la fréquence F1 pour laquelle la tension uR atteint son maximum.
• Évaluer cette valeur maximum de la tension uR en tenant compte des échelles utilisés
pour la visualisation des courbes.
• Comparer la tension aux bornes du générateur avec cette tension maximum aux bornes
de la résistance uR
• Calculer la fréquence de résonance du circuit Fo = 1
2π LC
et comparer la avec la fréquence F1. Donner l’interprétation de la fréquence F1.
• Élaborer le graphique de variation de la tension uR en fonction de la fréquence de la
tension du générateur.

EEI0712TP 2
EXERCICE PRATIQUE

• Calculer l’impédance du circuit pour la fréquence F=50Hz à partir des valeurs des
composants.
• Déterminer l’impédance du circuit pour la fréquence F1 à partir de l’oscillogramme.
• Décrire le caractéristique du circuit présenté à la résonance.

B.RESONANCE PARALLELE

Le montage qui fera l’objet de notre étude, (présenté dans la figure ci-dessous) comporte les
mêmes éléments décrits au point A, associés désormais en parallèle.
Le groupement est alimenté avec le générateur basse fréquence, à travers un élément résistif
X de valeur supérieure à R.
Avec l’oscilloscope bicourbe on visualise les tensions ug aux bornes du générateur et u aux
bornes du groupement parallèle.(voir figure ci-dessous).
X

50 K

L R C
u u
g
0,5 H 1K 0,1 µF

Figure 2
On garde la valeur de la tension efficace de la tension ug aux bornes du générateur à une
valeur constante (valeur Ugeff choisi par le stagiaire) tout en modifiant la fréquence de celle-ci.
On commence par accroître la fréquence à partir d’une valeur de 30Hz (tout en lenteur)
jusqu’à ce-qu’elle atteint des valeurs de l’ordre de KHz.

• Suivre la variation de la tension u et identifier le phénomène de la résonance parallèle.


• Relever la valeur de la fréquence F2 pour la quelle la tension u atteint son maximum.
• Évaluer la valeur maximum de cette tension en tenant compte des échelles utilisées pour
la visualisation des courbes.
• Calculer la fréquence de résonance du circuit Fo, en fonction de ses caractéristiques
Fo = 1 et comparer la avec la fréquence F2. Donner l’interprétation de la
2π LC
fréquence F2.
• Calculer l’impédance du groupement pour les fréquences F’=50Hz ; F’’=1000Hz et F2 à
partir des valeurs des composants.
• Interpréter la valeur maximum de la tension aux bornes du groupement.
• Ebaucher le graphique de l’impédance du groupement en fonction de la fréquence.
• Décrire les caractéristiques d’un circuit R-L-C parallèle à la résonance.

EEI0712TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : B DURÉE : 3h

- Objectif poursuivi : Calculer les valeurs aux différentes points d’un circuit.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente l’étude d’un circuit simple R-L-C de c.a. branchement série et
parallèle ainsi que le calcul des grandeurs caractéristiques : impédances, courant total, facteur de
puissance etc.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI070BRT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : B DURÉE : 3h

Dans cet objectif nous compléterons l’étude des circuits simples série et parallèle en courant
alternatif avec le calcule des grandeurs caractéristiques : impédance, déphasage, facteur de
puissance, courant principal.

I- CIRCUIT R-L-C SERIE

Au cours du chapitre affecté à l’objectif n°9, nous avons présenté le circuit série R-L-C et
nous avons dessiné le diagramme de vecteur associé.

Rappelons les significations des symboles utilisé :


U : la tension efficace aux bornes du circuit
I : le courant efficace dans le circuit
Les expressions des tensions efficace aux bornes de chaque éléments sont :

UR = I R pour la résistance
UL = I XL’ pour la bobine, XL = L ω étant sa réactance inductive.
Uc = I Xc pour le condensateur ; Xc = 1 étant sa réactance capacitive

u
L

i
L

R u
u R
u
C

Figure 1

U
U L
C

U I
R

Figure 2

EEI070BRT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Dans le triangle rectangle mis en évidence (dans le diagramme de Fresnel) la tension on peut
2 2 2
appliquer le théorème de Pithagone : U = UR +(UL-UC)

Lorsqu’on remplace les tensions aux bornes des éléments par leur expressions, on trouve :
2 2 2 2 2 2 2
U =(I R) +(I XL-I XC) et U =I [R +(XL-XC) ]
D’ou valeur effective en courant dans le circuit : i = U
R + (X L − X C ) 2
2

sont également i = U
R 2 + (Lω − 1 ) 2

l’impédance du circuit R-L-C série (définie comme le rapport entre la tension et le courant aux
bornes du circuit) : Z = R 2 + (Lω − 1 ) 2

Remarque :
On pourrait déterminer l’impédance à partir du triangle d’impédance présenté au paravent et
redessiné ci-dessous.
Z = R 2 + (Lω − 1 ) 2

1 L
C

Z 1
L
C

R
I

Figure 3

L’angle de déphasage ϕ entre la tension et le courant est compris entre –90° et 90°, tel que :
Lω − 1
tg ϕ = Cω
R
Pour Lω > 1/ Cω, 90> ϕ >0 et le circuit est appelé à caractère inductif.
Pour Lω < 1/ Cω, -90> ϕ <0 et le circuit est appelé à caractère capacitif.
Pour Lω = 1/ Cω, ϕ =0, et le circuit et à résonance.

Le triangle d’impédance permet aussi l’évaluation du facteur de puissance en fonction des


caractéristiques des composants.
cos ϕ = R ou cos ϕ = R
Z
R 2 + (Lω − L ) 2

EEI070BRT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

II- CIRCUIT R.L.C. PARALLELE

Au cours du chapitre consacré à l’objectif n°9 nous avons présenté le circuit parallèle R-L-C
et nous avons dessiné le diagramme vectoriel associé à celui-ci.

Rappelons les significations des symboles utilisés :

U : la tension efficace aux bornes du circuit, et en même temps aux bornes de chaque élément.
I : le courant principal dans le circuit.

Les expressions des valeurs efficaces des courant à travers chaque élément, sont :

IR=U/R pour la résistance.


IL=U/XL pour la bobine, ou XL=L ω étant sa réactance inductive.
Ic=U/Xc pour le condensateur, ou Xc= 1 étant sa réactance capacitive.

i
M
i i i
L R C

L R C
u

Figure 4

I I
C

I U
R

I
L
Figure 5

Appliquer le théorème de Pithagore dans le triangle rectangle mis en évidence par le


2 2 2.
diagramme de Fresnel : I =IR +(Ic-IL)

EEI070BRT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Lorsqu’on remplace les courants dans les composants par leurs expressions, on obtient :
I =( U ) +( U − U ) sont également I =U [ 12 − ( 1 − 1 ) ]
2 2 2 2 2 2
R Xc X L R Xc X L

D’ou la valeur efficace du courant principal dans le circuit :


I = U 12 + ( 1 − 1 ) 2 sont I = U 12 + (Cω − 1 ) 2
R Xc X L R Lω

Et l’admittance du circuit R-L-C parallèle (définie comme le rapport entre le courant effectif et la
tension effective aux bornes du circuit)
Y = 12 + (Cω − 1 ) 2
R Lω

L’impédance du circuit, qui est l’inverse de l’admittance à pour expression :


Z= 1
1 + (Cω − 1 ) 2
R2 Lω

Remarque :

On pourrait déterminer l’admittance du circuit à partir des triangles d’admittance associés au


circuit, présenté au paravent et redessiné ci-dessous :

Y= 1 + (Cω − 1 ) 2
R2 Lω

1
U
R

1
L

Figure 6

L’angle de déphasage ϕ entre la tension et le courant est compris entre –90° et 90°,
s’exprime tel que : tg ϕ =R(C ω -1/L ω )

EEI070BRT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Pour C ω > 1 , le circuit à caractère capacitif.



Pour C ω < 1 , le circuit à caractère inductif.

Pour C ω = 1 , le circuit est à résonance.

On peut facilement déterminer aussi le facteur de puissance du circuit en fonction de ses


caractéristiques.
cos ϕ = 1 , ou cos ϕ = Z ou encore cos ϕ = 1
RY R
R 12 − (Cω − 1 ) 2
R Lω

EEI070BRT 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : B DURÉE : 2h

Objectif poursuivi : Calculer les valeurs aux différents points d’un circuit.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit calculer :

a- Les tensions aux bornes des composants d’un circuit série alimenté en c.a., l’impédance du
circuit et le facteur de puissance
b- Les courants dans chaque composant d’un circuit parallèle alimenté en c.a., le courant
principal, l’impédance et le facteur de puissance.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :
Chaque stagiaire doit résoudre indépendamment l’exercice proposé.
La rédaction des diagrammes vectorielle doit s’effectuer avec le respect d’une échelle établie.

EEI070BTP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : B DURÉE : 2h

A. Un circuit électrique comprend : une résistance R=8Ω, une bobine d’inductance L=31,8mH
et un condensateur de capacité C=800µF associés en série.

Le circuit est alimenté avec un générateur de tension alternative de fréquence variable. La


tension effective fournie par le générateur est U=60V.

Pour une fréquence F=50Hz de cette tension :

1. Effectuer le diagramme de vecteurs associé au circuit.


2. Calculer les réactance des composants et indiquer le caractère du circuit.
3. Déterminer l’impédance du circuit et le courant effectif.
4. Calculer le déphasage entre la tension et le courant aux bornes du circuit.
5. Évaluer le facteur de puissance du circuit.
6. Calculer la puissance active, réactive et apparente absorbé par le circuit.
7. Déterminer le type de composant réactif branché dans le circuit ainsi que la
valeur caractéristique afin de compenser la puissance réactive (le facteur de
puissance du circuit après le branchement du nouvel élément est nul).
8. Pour le circuit R-L-C initial évaluer la fréquence de résonance Fo.
9. Lorsque le générateur alimente le circuit avec une tension de même valeur
effective U=60V, mais de fréquence Fo (celle déterminée au point n°8), calculer
le courant dans le circuit, la tension aux bornes de chaque composant,
l’impédance, la puissance active absorbée et le facteur Q.

B. Un circuit électrique comprend une résistance R=1,2KΩ une bobine d’inductance L=0,5H et
un condensateur de capacité C=330nF associés en parallèle.
Le circuit est alimenté avec une tension alternative sinusoïdale ayant l’expression :
u = 40 2 sin 1000 π t

1. Effectuer les diagrammes de vecteurs associés au circuit.


2. Calculer les réactances des composants et indiquer le caractère du circuit.
3. Déterminer l’admittance et en suite l’impédance du circuit.
4. Calculer les courants dans chaque élément et le courant principal du circuit.
5. Déterminer le facteur de puissance du circuit.
6. Évaluer la puissance active, réactive et apparente absorbé par le circuit.
7. Déterminer la fréquence de résonance du circuit.

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RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°13 DURÉE : 2,5 h

- Objectif poursuivi : Vérifier l’état des composants d’un circuit.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente en bref le multimètre analogique et son utilisation en mode


ohmmètre ainsi que les différences entre un ohmmètre série et parallèle, et en suite leur utilisation
pour la vérification des composants de circuit de c.a. : résistance, inductance, condensateur et des
transformateurs.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0713RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°13 DURÉE : 2,5 h

Dans ce chapitre nous présenterons les procédures de vérification des composants de circuit
de courant alternative : bobine, résistance, condensateur ainsi que les transformateurs. Les appareils
utilisés dans ce but sont : le multimètre et le mesureur de tension d’isolement. Une courte
présentation de ces appareils ainsi que quelques conseils sur leur utilisations n’avèrent non
seulement utiles mais aussi nécessaires.

1)- LE MULTIMETRE ANALOGIQUE

1.1 Présentation sommaires

Sur le terrain ou dans un atelier il s’impose fréquemment le besoin de déterminer, d’évaluer


rapidement les résultats d’un test. Un multimètre analogique peut répondre parfaitement à cette
atteinte.
Le multimètre analogique est construit à partir d’un appareil de mesure de type
magnétoélectrique. Muni d’un dispositif de redressement (couplé automatiquement suite à une
sélection convenable effectuer avec le commutateur rotatif de gamme) il permet d’effectuer des
mesures à courant alternatif ou continu des courants et tensions ainsi que des mesures de résistance.

1.2- Utilisation comme ohmmètre

L’ohmmètre c’est un appareil de mesure pour les résistances. Un multimètre peut être utilisé
comme ohmmètre ; pour cela il faut choisir le mode de fonctionnement ohmmètre à l’aide d’un
commutateur rotatif.

2)- UTILISATION D’UN OHMMETRE

L’ohmmètre est une appareil avec lecture directe pour la mesure des résistances. Leur
fonctionnement est basé sur la loi d’Ohm. Bien qu’il a une grande variété d’ohmmètres
analogiques, on peut les réduire à deux variantes : ohmmètre série et ohmmètre parallèle
(dérivation).

2.1- Ohmmètre série

Une ohmmètre série est caractérisée par une échelle inversement graduée et très non
uniforme.
Les valeurs extrêmes de l’échelle sont : ∞, pour les bornes de l’ohmmètre a vide et 0, pour
les pointes du touches en court-circuit.
L’ohmmètre série est utilisé pour la mesure des résistance de grandes valeurs. Un
multimètre est muni d’au moins deux domaines de mesures qu’on peut choisir avec le
commentateur rotatif.

Ex : Le domaine de mesure est indiqué par un facteur de multiplication : x 1 K Ω


ou x 100 K Ω .
La valeur de la résistance mesurée s’obtient suite à la multiplication de la lecture avec le
facteur de multiplication indiqué par le commutateur rotatif.

EEI0713RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Réglage de l’ohmmètre

Un problème particulier des ohmmètres est leur alimentation par des batteries, celles-ci
vieillissent ce qui conduit à des indications erronées. Pour éviter la diminution de la précision avant
de l’utilisation il est nécessaire d’effectuer le réglage des indications des extrémités de l’échelle.
Le réglage de l’indication pour résistance ∞ (l’ohmmètre à vide), s’effectue à l’aide du
correcteur de zéro du multimètre.
Le réglage de l’indication pour résistance 0 (pointe de touche de l’ohmmètre en court-
circuit) s’effectue à l’aide d’un potentiomètre rotatif placé sur le boîtier de l’appareil.

2.2- Ohmmètre dérivation

Les multimètres modernes et performants permettent aussi la mesure des résistances de


valeurs réduites avec assez de précision. A cette fin les multimètres peuvent fonctionner en mode
ohmmètre dérivation.
L’échelle d’un ohmmètre parallèle est normale (le 0 à gauche de l’échelle) et à la base non
uniforme.
En utilisation des dispositifs adéquates on a réalisé des multimètres avec des échelle
linéaires et de calibre finis.

Ex : Le multimètre MX 430 a 2 gamme linéaires de mesure pour les résistance de calibre


50Ω et 500Ω.

La valeur de la résistance mesurée correspond à la lecture effective sur l’échelle marque


avec le symbole Ω ayant 50 graduation, lorsque le calibre utilisé est 50Ω. Lorsque le calibre utilisé
est 500Ω il faut multiplier par 10 la lecture relevée en utilisant la même échelle.

Réglage de l’ohmmètre dérivation

Le réglage de l’indication pour la résistance à mesurer 0 (pointes de touche de l’ohmmètre


en court-circuit) s’effectue à l’aide du correcteur zéro du multimètre.

Remarque : Pour les ohmmètres dérivation ayant la plage de mesure infini, le réglage de
l’indication correspondant a cette extrémité de l’échelle s’effectue en laissant les bornes à vide et en
utilisant le potentiomètre rotatif placé sur le boîtier de l’appareil.

Lorsque la plage en mode ohmmètre est limité (ex le multimètre MX 430 de calibre 50Ω et
500Ω) ce réglage est plus faisable.

Remarque : Après avoir effectuer le mesure avec l’ohmmètre dérivation, il faut changer la
position du commutateur sur un position différente, autrement le circuit reste alimenté et la batterie
se consomme inutilement.

EEI0713RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3)- LE MEGOHMMETRE

Ce sont des appareils à lecture directe destinés à mesurer des résistances de très grande
valeurs (de l’ordre de MEGAOHMS). Les Mégohmmètre fonctionnement d’après le même principe
que l’ohmmètres.
Une Mégohmmètre (ou bien contrôleur d’isolation exemple MX 435 Métrix) permet : la
mesure d’isolement, de continuité.
Avant d’effectuer une mesure avec le Mégohmmètre il faut faire le réglage de l’appareil.
(appelé aux tarage).
Le réglage de l’indication 0 s’effectue en agissant sur un potentiomètre rotatif, les bornes de
l’appareil en court circuit, se qu’on peut également réaliser suite à l’introduction d’une fiche banane
dans une douille de tarage, (extrémité droite de l’échelle).
Le réglage de l’indication maximum de l’aiguille (extrémité gauche de l’échelle) s’effectue
avec le correcteur de zéro de l’appareil.

4)- VERIFICATION DE COMPOSANT

Les résistances, bobines et condensateurs comme tout autres composants, peut être
endommager ou déclasser suite à une utilisation abusive impliquant le non-respect des paramètres
nominaux : puissance maximum et tension nominale pour les résistances, tension nominale pour les
bobines et les condensateurs.
La vérification d’un composant s’avère nécessaire dans tout activité pratique, de
maintenance. En outre on peut faire une certaine différence entre la vérification d’un composant et
la mesure d’un paramètre du composant.

4.1- Vérification des résistances

S’effectue avec un multimètre fonctionnent en mode ohmmètre.


Une résistance en état de défaut ne permet plus le passage du courant électrique. Elle
présente une interruption dans sa continuité et sa résistance est infinie ou au moins très grande.
Cette résistance infinie mise en évidence avec le multimètre, équivalente à l’interruption de
la résistance dans sa structure relève d’un composant défectueux.

Remarque : Avant de faire une vérification avec l’appareil de mesure de résistance, on peut
faire une vérification visuelle. Une résistance défectueuse peut montrer des déformations de sa
forme, des traces noire du fumée ce qui témoigne d’un possible état défectueux.

4.2- Vérification des bobines

S’effectue avec un multimètre fonctionnant en mode ohmmètre.


Les bobines ont une résistance très faible (ex : les bobines d’un moteur triphasé de 4,5 CV
ont une résistance qui ne dépasse pas un ohm). Cette résistance peut être assimilée avec une valeur
zéro même pour un multimètre de sensibilité élevé.
Une bobine défectueuse présente une interruption qui augmente beaucoup sa résistance.
On peut voir la vérification de l’état d’une bobine comme une vérification de sa continuité
prouvée par l’indication «0 » d’un multimètre en mode ohmmètre.

EEI0713RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Remarque : Avant de faire la vérification avec l’ohmmètre il est recommandé de faire une
vérification visuelle. Une bobine défectueuse peut présenté des déformations, des traces de brûlures
on fumée, etc.

4.3- Vérification des condensateurs

Le condensateur bloque le passage du courant continue. La vérification avec un ohmmètre


se base sur cet aspect. Lorsqu’on branche les pointes de touche du multimètre en mode ohmmètre,
aux bornes d’un condensateur DECHARGE. On enregistre un mouvement de l’aiguille d’une valeur
presque « 0 », vers l’infini qui traduit sa charge progressive. Une fois chargé, l’ohmmètre indique
« absence de continuité » ou résistance infini.

Un condensateur défectueux ne se charge pas, il présente toujours la résistance infini, et


l’aiguille ne bouge au cours de la vérification.

Remarque : Il ne faut pas oublier à décharger le condensateur en courcircuitant ses


armatures avant d’effectuer la vérification.

Remarque : Avant la vérification avec l’ohmmètre il est recommandé d’effectuer une


vérification visuelle afin d’identifier l’état physique du composant ainsi que des traces de brûlure ou
fumée.

4.4- Vérification des transformateurs

La vérification des bobines des transformateurs à été présenté au paragraphe 4.2.

Pour la vérification de la résistance d’isolement on utilise un contrôleur de tension


d’isolement ou encore en Mégohmmètre. La valeur de cette résistance d’isolement dépasse en
6
générale l’ordre des Mégohms (10 Ω).

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EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°13 DURÉE : 1,2 h

Objectif poursuivi : Vérifier l’état des composant d’un circuit.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un travail pratique reposant sur la vérification : des composants de
circuit de c.a. : bobines, condensateurs et résistances, et des transformateurs à l’aide des appareils
de mesure appropriés un multimètre et un mesureur de résistance d’isolement.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

Liste du matériel requis :

- Bobines ;
- Condensateur de divers types ;
- Résistance de divers types ;
- Multimètre ;
- Mesureur de résistance d’isolement (Mégohmmètre) ;
- Transformateur monophasé ;
- Transformateur triphasé de faible puissance.

Directives particulières :

- Le TP s’effectue par groupe de 4 stagiaires.


- Chaque stagiaire doit effectuer au moins une vérification pour chaque types de composant,
ainsi qu’une vérification de transformateur et de la résistance d’isolement.
- L’état du composant vérifié sera consigné par écrit dans un tableau de vérification établie au
paravent.

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EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°13 DURÉE : 1,2 h

Ayant à sa disposition un multimètre analogique avec les cordons de liaisons munis de leurs
pointes de touche, le stagiaire doit vérifier l’état des composants.

A)- Vérifier l’état des résistance

- Brancher les cordons de liaison aux bornes du multimètre afin de l’utiliser comme
ohmmètre.
- Régler l’ohmmètre en fonction de son type : série ou parallèle ( la procédure de réglage est
présentée dans le résumé de théorie de cet objectif).
- Choisir (à l’aide de la clé rotative) le mode ohmmètre pour le multimètre et un calibre (ou
facteur de multiplication) élevé.
- Connecter fermement les pointes de touche des cordons aux bornes de la résistance.
- S’il y a le cas s’assurer de la correctitude du résultat en répétant la manipulation pour un
autre calibre (Exemple : Pour la résistance défective, sa résistance est infini se que l’aiguille
montre pour tout calibre).
- Conclure sur l’état de la résistance.

B)- Vérifier l’état des bobines

- Brancher les cordons de liaison aux bornes du multimètre afin de l’utiliser comme
ohmmètre.
- Régler l’ohmmètre en fonction de son type (série ou parallèle).
- Choisir (à l’aide du commutateur rotatif) le mode ohmmètre pour le multimètre et un calibre
moyen.
- Connecter fermement les pointes de touche des cordons aux bornes de la bobine à vérifier.
- S’il y a le cas s’assurer de la correctitude du résultat en répétant la manipulation pour un
autre calibre (Exemple : Pour une bobine la résistance est très faible, se qu’on peut mettre en
évidence pour tout calibre).
- Conclure sur l’état de la bobine.

C)- Vérifier l’état des condensateur de faible capacité

- Brancher les cordons de liaison aux bornes du multimètre afin de l’utiliser comme
ohmmètre.
- Régler l’ohmmètre en fonction de son type (série ou parallèle).
- Choisir (à l’aide du commutateur rotatif) le mode de fonctionnement Ohmmètre pour le
multimètre et un calibre (ou facteur de multiplication) élevé.
- Court-circuité les armatures du condensateur à vérifier avec un condensateur isolé.
- Connecter fermement les pointes de touche des cordons aux bornes( broches) de
raccordement.
- Analyser l’indication de l’aiguille et conclure sur l’état du condensateur.

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EXERCICE PRATIQUE

D)- Vérifier l’état d’un transformateur monophasé

I. Vérifier l’état des deux enroulement

- Identifier les bornes de la bobine basse tension.


- Appliquer la procédure de vérification des bobines présentées au point B.
- Identifier les bornes de la bobine de haute tension.
- Appliquer la procédure de vérification des bobines présentées au point B

II- Vérifier la résistance d’isolement

1)- Résistance d’isolement par rapport à la masse

- Brancher les cordons de liaison aux bornes du mesureur de résistance d’isolement


(mégohmmètre).
- Choisir le calibre désiré à l’aide du commentateur (on commence par choisir un grand
calibre).
- Effectuer le tarage de l’appareil (en introduisant la fiche banane dans le borne de tarage et
ajustant la position 0 de l’aiguille à l’aide de bouton de réglage).
- Relier une pointe de touche (soit : sonde, fiche banane ou pinces) à masse du transformateur
(circuit magnétique) et l’autre à une borne de l’enroulement.
- Effectuer la lecture en appuyant sur la touche qui équipe la sonde de mesure.
- S’il a le cas s’assurer de la correctitude du résultat en répétant la manipulation après avoir
changer le calibre utilisé pour le mesure (Exemple : diminuer le calibre lorsque l’indication
ne dépasse pas le premier quart de l’échelle).
- Conclure sur l’état de l’isolement.
- Pour vérifier la résistance d’isolement par rapport à la masse du deuxième enroulement il
suffit de délier la pointe de touche reliée à la borne de l’enroulement et la relier en suite à
une borne de celle-ci.

2)- Résistance d’isolement entre les enroulements

La procédure de vérification de la résistance d’isolement entre les enroulements est


identique à celle présentée pour la vérification de la résistance d’isolement par rapport à la masse
avec la seule différence que les pointes de touche seront reliées de la manière suivante : une pointe
de touche à une borne de l’enroulement de basse tension, et l’autre pointe de touche à une borne de
l’enroulement de haute tension.

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RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1,5 h

- Objectif poursuivi : Expliquer les mesure de sécurité à prendre avant le branchement des
instruments et la prise de mesures.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente quelques activités fréquentes liées au procédure de mesure,


(dénudation et coupage des fils, branchement des appareils) ainsi que des mesures de sécurité à
prendre afin de faire de la prise de mesure une opération non-dangereuse.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0714RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1,5 h

Dans cet objectif nous apporterons des précisions sur les activités liées à la prise de mesures
et sur les mesures de sécurité qui les concernent.

1- MONTAGE

1.1- Utilisation sécuritaire des outils

Bien qu’absolument nécessaire dans tout activité industrielle ou domestique, l’utilisation des
outils à main peut devenir dangereuse lorsqu’elle est faite de façon négligente. Il est donc nécessaire
pour le stagiaire de respecté les méthodes de travail assurant sécurité complète. Voir les règles de
base sur la sécurité propre aux outils.

a) outils de traçage

• Ne pas transporter dans les poches de des traceurs ou pointes à tracer.


• Couvrir les pointes d’outils pointus.
• Enlever les bavures et arrêtés vives avant de tracer sur une pièce.

b)- Tournevis – pinces - clés

• Réparer ou remplacer vis à tête émoussée.


• Adapter la lame ou pointe de tournevis à la tête de la vis.
• Utiliser les tournevis isolé pour travailler sur un circuit électrique alimenté.
• Utiliser les outils conformément à leur destination : ex :serrer avec les clés pas
avec la pince.
• Adapter la grosseur de la pièce à coupé à la capacité de la pince coupante, et la
capacité de la clé à la dimension de l’écrou.
• Ne pas frapper les clés avec le marteau et ne prolonger pas leurs bras.

c)- Limes

• Utiliser seulement les limes avec manchon au poignée.


• Nettoyer la lime avec une brosse cadre.
• Ne pas frapper ou utiliser comme levier une lime, car elle est trop fragile.

d)- Outils de sciage

• Enlever les bavures formées par le scié avec cette lime pas avec la main.
• Vérifier que la lame de scié sont bien tendue pour éviter qu’elle se devise en
sciant.
• Porter des verres protecteurs lorsqu’on utilise une scie électrique.
• Ne pas vérifier l’acuité de la lame de scié avec ses doigts.
• Ne pas laisser ses moin près des pièces en mouvement.

EEI0714RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1.2- Dénudation de fils

Lorsqu’on veut assurer la continuité électrique, on est souvent obligé a enlever sur une
certaine longueur l’isolant que recouvre le conducteur. On effectue la dénudation du fils conducteur
avec divers outils selon le type du câble ou conducteur à utiliser.

a)- Conducteurs

Pour un conducteur seul on utilise le couteau tout en évitant son endommagement et en


prenant soigne de ses doigts.
On peut utiliser un dénudeur manuel ou automatique plus rapide et plus pratique et moins
dangereux en même temps

Figure 1 Dénudage avec couteau

Figure 2 Dénudeur manuel

Figure 3 Dénudeur automatique

EEI0714RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

b)- Câbles

Pour les câbles à enveloppe non métallique on pourra utilisée le couteau pour fendre
l’enveloppe et en suite utiliser un dégaineur ou un dénudeur pour enlever l’isolant du conducteur.
On peut utiliser avec efficacité à la place du couteau un dégaineur manuel de toute sécurité.

1.3- Coupage de fils nus

Lorsqu’on installe un câble ou un conducteur dans une boite, ou lorsqu’il faut faire
l’épissage des conducteurs il faut les couper après les avoir dénudés. L’opération de coupure des fils
se réalise avec les pinces coupantes. La capacité du pince doit être adapter à la section des fils. La
pince doit être soutenue perpendiculairement sur le fil. La pince coupante doit être soutenue
correctement afin de profiter de la longueur de ses bras.

Les conducteurs massifs doivent être coupés à l’aide des sciés manuel ou électriques.

2- BRANCHEMENT DES INSTRUMENTS

Certaine règles de prévention doivent être suivis au cours du branchement des instruments.
Leur respect assure en même temps la sécurité des personnes et la protection de l’équipement.

2.1- L’isolation du secteur

Les règles du câblage de la source d’énergie vers le récepteur en essai, exigée l’isolation du
secteur.
- Câbler d’abord le circuit série de puissance (intensité) puis en suite les circuits dérivation
(de tension).
- Prévoir les sections de conducteurs conformes aux normes industrielles en tenir compte de
leur isolement.
- Vérifier le serrage des connexions (cosses, fiches, connecteurs) et leur état d’isolement pour
la sécurité de l’opération et la protection des contacts aux borniers.
- S’assurer de l’existence des dispositifs de protection de surcharge (fusible) correctement
calibré.
- Remplacer les fusibles défectueux avec des fusibles calibrés de valeurs appropriés et ne pas
essayer de les « refaire ».

3- PRISE DE MESURES

Effectuer avec le respect des certaines consignes la prise de mesure assure l’utilisation
correcte de l’appareil de mesure et conduit à des déterminations exactes et sécuritaires des
grandeurs électriques.

- Une bonne posture de travail permet une manipulation correcte des appareils de mesure, et
une lecture exacte de leurs indications.

EEI0714RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

- S’assurer de fonction correcte de l’appareil utiliser pour la prise de mesure et approprié à la


grandeur visée. Le choix convenable de la gamme de mesure est un impératif qu’il faut
envisager toujours pour ne pas mettre en danger le fonctionnement des appareils de mesure.
- S’assurer que le calibre choisie pour la l’appareil au cours d’une mesure est suffisamment
grand par rapport à la grandeur à mesurer.
- Lorsqu’on n’a pas une idée de la valeur de la grandeur à mesurer, choisir toujours le plus
grand calibre de l’appareil utilisé.
- Choisir pour la lecture des indications des appareils l’échelle approprié.
Exemple : Pour une appareil de mesure permettant des mesures en c.a. et en c.c. les échelles
peuvent être différente. Utiliser dont l’échelle correspondante au type du courant.
- Manipuler de façon sécuritaire les sondes utilisé lorsqu’il y a le cas et des pointes de touche.
- Vérifier la mise à la terre en un seul point.

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EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1,2 h

Objectif poursuivi :Expliquer les mesures de sécurité à prendre avant le branchement des
instruments de mesure et la prise de mesures.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit brancher deux appareils de mesure : une ampèremètre et une voltmètre de
courant alternatif, dans un circuit à courant alternatif comprenant une association série d’une
résistance, une bobine et un condensateur, et mettre en situation les mesures de sécurité appropriées.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

Liste du matériel requis :

- Une résistance ou une boite à résistances ;


- Condensateur ou boite à condensateurs ;
- Bobine
- Ampèremètre à c.a.
- Voltmètre à c.a.
- Cordons de raccordement.

- Directives particulières :

Le travail pratique sera effectué en groupe de deux stagiaires.


Un stagiaire doit effectuer en première le circuit série contenant les trois composants du circuit
associé en série.
Le deuxième stagiaire doit branché dans le circuit analysé les 2 appareils de mesure.

EEI0714TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°14 DURÉE : 1,2 h

Le stagiaire doit réaliser un circuit simple comprenant une association série de trois
éléments : (une résistance, un condensateur et une bobine).

En suite il doit effectuer le branchement correct des deux appareils de mesures de courant
alternatif : un ampèremètre pour pouvoir déterminer le courant dans le circuit et un voltmètre pour
déterminer la tension au borne du circuit.

A- REALISER LE CIRCUIT SERIE

• Repérer les composants du circuit à réaliser dans le schéma du circuit.


• Choisir correctement les composants afin de réaliser le montage.
• Vérifier l’état des composants.
• Isoler le secteur et s’assurer de l’absence de tension aux bornes de la source utilisée.
• Vérifier l’état des fils de raccordement, la présence de cosses et leur attache fermer aux
fils. Les fils suspectée de présenter de morsures contacts ou une fixation défectueuse des
cosses ainsi que l’endommagement de l’isolation seront écartées de toute utilisation.
• Vérifier l’état des bornes de raccordement des appareils de mesure et des composants.
• S’assurer de la mis en place des dispositifs de protection.
• Réaliser le montage avec les composants, et les fils de raccordement en suivant le
schéma du circuit.

R L C

source de
courant
alternatif

Figure 1 Schéma du circuit série à réaliser

EEI0714TP 2
EXERCICE PRATIQUE

B- BRANCHEMENT DES INSTRUMENTS

• Repérer les instruments de mesure à brancher.


• Choisir les instruments de mesure appropriés.
• Introduire en série l’ampèremètre à c.a. dans le circuit réalisé en paravent.
• Brancher la voltmètre en aval dans le circuit.
• Effectuer la mise à zéro des deux appareil de mesure.
• Choisir les calibres les plus grandes des appareils de mesure afin d’assurer leur
protection.

R L C

source de
courant V
alternatif

Figure 2

EEI0714TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°15 DURÉE : 1,5 h

Objectif poursuivi : Utiliser les instruments de mesure à courant alternatif.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente les appareils de mesure analogiques utilisé en c.a. : voltmètre et
ampèremètre ferromagnétique et électromagnétique, leurs particularités et leurs propriétés.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

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RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°15 DURÉE : 1,5 h

En courant alternatif on utilise : les ampèremètres de c.a. pour mesurer les courants
alternatifs et les voltmètres de c.a. pour mesurer les tensions alternatives.
Les plus utilisés appareils analogiques de courant alternatif sont des types suivants :
1) magnétoélectrique
2) ferromagnétique
3) électromagnétique.

1.1- L’ampèremètre magnétoélectrique, et le voltmètre magnétoélectrique

Symbole :

Figure 1

Ils sont réalisés ayant comme élément central un appareil magnétoélectrique, et à l’absence
des dispositifs supplémentaires on peut l’utiliser seulement pour la mesure en courant continu.
Muni d’un dispositif de redressement l’ampèremètre ou voltmètre peut mesurer aussi en courant
alternatif. Le couplage du dispositif de redressement à l’appareil magnétoélectrique est réaliser à
l’aide d’un bouton ou d’un commutateur situé sur le boîtier de l’appareil. C’est le sélecteur du type
du courant à mesure.

Remarque importante
Lorsqu’on effectue une mesure avec un ampèremètre ou voltmètre magnétoélectrique en c.a.
et le type du courant n’a pas été correctement sélecté, on constate que l’aiguille indicateur montre la
graduation 0 pendant que le courant dans l’appareil n’est pas nul. Ce-la est due au fait que
l’équipage mobile de l’appareil ne peut pas suivre les changements de sens du couple actif
correspondant aux changement du sens du courant. Il est possible que le courant soit plus grand
même que le calibre utilisé ce qui n’est pas évident d’après l’absence d’indication de l’appareil; la
conséquence peut être l’endommagement de l’appareil.

Il est évident combien il est important de sélecter correctement le type de courant lorsqu’on
fait une mesure de courant. Un ampèremètre ou voltmètre magnétoélectrique fonctionnent aussi en
c.a. présente d’habitude des échelles différentes correspondant au type du courant.

Il faut choisir correctement l’échelle à utiliser d’après le type du courant.


La présence du dispositif de redressement influence de façon négative la précision de
l’appareil. Souvent on peut voir marqué sur le cadran de l’ampèremètre magnétoélectrique deux
classes de précisions différentes, correspondant au type du courant : celle en c.a. est toujours plus
grande que celle en c.c.
Les bornes de secondement de l’ampèremètre et voltmètre magnétoélectrique ainsi que les
calibres (sauf de rares exception), restent les mêmes en c.c. qu’au c.a.

EEI0715RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1.2- L’ampèremètre et voltmètre ferromagnétique

Symbole

Figure 2

Sont réalisés autour d’un appareil ferromagnétique et peuvent fonctionner en même temps
en courant continu ainsi qu’au courant alternatif sans un dispositif supplémentaire comme dans le
cas d’un appareil magnétoélectrique.
A cause de courants de Foucault induits dans les pièces ferromagnétique, les indicateurs en
c.a. sont inférieur de 1÷2% par rapport à celle en c.c.
Les erreurs de mesure augmentent avec la fréquence ce qui limite leur fonctionnement
jusqu’à quelque centaines de hertz.
Ce sont des appareils à performances réduites mais robustes, simple et au coût réduit.
On l’utilise comme appareil de tableau. Les ampèremètre ferromagnétique peuvent mesurer
directement des courants allant jusqu’à 1A ou même 5A, sans avoir de shunts dans leurs
construction.

1.3- L’ampèremètre électromagnétique

Symbole

Figure 3

Ils sont utilisés malgré leurs sensibilité élevée, leur fonctionnement aussi en c.c. qu’en c.a.
Leur construction est très compliqué se qui augmente leur coût ; et ils sont très sensible aux
surcharges.

En guise de conclusion on rappelle que le branchement de l’ampèremètre dans le circuit


s’effectue en série dans le circuit. Le branchement en parallèle peut conduire à son
endommagement (à cause de sa faible résistance un courant de forte intensité traversait l’appareil) ;
c’est pourquoi ce branchement défectueux est considéré une grave erreur dans la technologique des
mesures.
Quant aux branchement du voltmètre il se fait en parallèle sur le circuit entre les deux points
entre lesquelles on veut déterminer la tension. Le branchement incorrecte du voltmètre, c’est à dire
en série, conduit à une chute brutale du courant dans le circuit, a cause de sa grande résistance, mais
ne conduit pas à l’endommagement de l’appareil.

EEI0715RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°15 DURÉE : 1,2 h

Objectif poursuivi : Utiliser les instruments de mesure à courant alternatif.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit alimenter le circuit de c.a. (qu’il a réalisé au cours du TP14, et dans lequel il a
déjà branché les appareils de mesure) et utiliser les appareils de mesure en choisissant correctement
les échelles et calibres afin de prendre des mesures de courant et tension.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

Liste du matériel requis :

- Boite à résistances ;
- Condensateur ou boite de condensateurs ;
- Bobine ;
- Ampèremètre de c.a. à plusieurs calibres ;
- Voltmètre de c.a. à plusieurs calibres ;
- Cordons de raccordements.

Directives particulières :

- Le travail pratique sera effectué en groupe de deux stagiaires.


- L’alimentation du circuit à c.a. sera effectuée seulement avec l’accord du formateur.
- Le tableau d’enregistrement sera rédigé avant de commencer le TP.
- Chaque stagiaire doit effectuer la manipulation des appareils de mesure en respectant les
règles de sécurité mentionnées, et leur lecture.
- L’inscription des relevés des obtenus suite à la prisé de mesure ne doit pas être effectué par le
stagiaire qui manipule les appareils et effectue la lecture.
- Sur le même montage travail à tour de rôle, plusieurs groupes modifiés la valeur des composants
ou de la tension d’alimentation après chaque série de prise de mesure.

EEI0715TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°15 DURÉE : 1,2 h

Le stagiaire doit déterminer en utilisant des instruments de mesures appropriés la tension et


le courant dans un circuit de c.a. Il s’agit du circuit réalisé au cours du TP effectuée au paravent et
concernant l’objectif n°14.

Le schéma du montage est repensé ci-dessous :

R L C

source de
courant V
alternatif

Figure 1

Avant de commencer la prise de mesure,


• Vérifier que le commutateur du type du courant est sur la position C.A.
• Faire vérifier votre montage par le formateur.
• Vérifier si les calibres choisis des appareils ont les valeurs les plus grandes pour assurer
leur protection.
• Effectuer la mis à zéro des aiguilles des appareils de mesure en agissant sur leur
« correcteur de zéro ».

N Ampèremètre Voltmètre

Calibre Échelle Coef. Lecture Intensité Calibre Echelle Coef. Lecture Intensité
[A] C [grd] E [A/grd] [grd] [A] [V] [grd] [V/grd] [grd] [V]
K=C/E L i=K.L C E K=C/E L U=K.L

1
2
3

¤ Rédiger un tableau d’enregistrement pour des lectures des appareils, avec l’entête présenté
ci-dessus.

EEI0715TP 2
EXERCICE PRATIQUE

Prise de mesure :

• Alimenter le circuit avec une tension alternative de valeur efficace faible, fourni par la
source de c.a.
• Choisir l’échelle à utiliser en fonction du calibre et l’inscrire dans le tableau
d’enregistrement.
• Effectuer la lecture des deux appareils de mesure et inscrire les résultats dans le tableau
d’enregistrement.
• Si l’indication de l’appareil reste dans le premier tière de l’échelle, commuter sur le
calibre inférieur.
• Choisir l’échelle à utiliser en fonction du nouveau calibre et l’inscrire dans le tableau
d’enregistrement.
• Effectuer une nouvelle mesure et inscrire les lectures des appareils dans le tableau
d’enregistrement.

Le processus est accompli lorsque la plus exacte mesure a été prise ; cela correspond au
choix du calibre le plus approprié à la valeur de la grandeur mesurée : c’est le calibre supérieur le plus
proche de la valeur de la grandeur.

EEI0715TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1,8 h

Objectif poursuivi : Interpréter les lectures des instruments de mesure.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente la manière de faire les lectures des appareils de mesure et convertir
la lecture en valeur de la grandeur mesurée, et l’utilisation correcte des échelles et des calibres des
appareils de mesure analogiques.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0716RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1,8 h

Dans cet objectif nous présenterons deux caractéristiques essentiels pour toute les appareils
de mesure analogique : les échelles et les gammes.

L’échelle

Représente un ensemble de graduation sur le cadran de l’appareil. Avec l’aiguille, elle


réalise le dispositif de lecture de l’appareil de mesure.

La lecture d’un appareil de mesure au cours d’une mesure ne représente (dans la plus part
des cas) directement la valeur mesurée. On effectue d’habitude cette lecture comme un nombre de
graduation et suite à un calcule simple (qui sera expliqué et présenté au cours de cet objectif). On
obtient la valeur de la grandeur mesurée.

Pour la plus part des appareils de mesure on remarque la présence de plusieurs échelle sur le
cordon, chaque échelle ayant se destination précise.

Exemple :

* Un ampèremètre magnétoélectrique réalise de manière à effectuer de mesures aussi en c.c.


qu’au c.a. présente deux échelles différentes correspondant aux types du courant.
* Un multimètre capable de mesurer le courant, la tension et les résistances comprend des
échelles appropriées aux types de grandeurs mesurées.

Gammes

La gamme de mesure d’un appareil de mesure représente l’intervalle constitué par les
valeurs qui peuvent être mesurées par celui-ci. Pour la plus part des appareils de mesure une gamme
commence de zéro. Sa limite supérieur représente le calibre. Pour une grandeur ayant la valeur
égale au calibre l’aiguille de l’appareil dérive de toutes ses graduations.

Les appareils de mesure actuelles (ampèremètre, voltmètre, wattmètre, ohmmètre) se réalise


avec plusieurs gammes de mesure, donc avec plusieurs calibres.

Choisir un certain calibre c’est accéder à une gamme de valeurs mesurables. Un appareil à
plusieurs gammes est plus performant et plus efficace.

Adapter la gamme de mesure (le calibre) à la grandeur mesurée, permet de bénéficier de la


qualité de l’appareil reflétée par sa classe de précision.

Adapter le calibre à la grandeur mesurée c’est utiliser le calibre qui assure la plus grande
précision à la mesure.

EEI0716RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Prenons un exemple afin de bien comprendre cet aspect très important visant l’utilisation des
appareils de mesure.

Supposant que les résultats obtenus suite à la mesure de deux courant effectuer avec un
ampèremètre de classe de précision C=1,5 sont I1=0,85A et I2=3,65A.
Le calibre utilisé pour les mesures aurait été Cal=5A.

5x1,5
L’incertitude absolue est donné par la relation ∆I = CxCae ∆I = = 0,075A
100 100
L’incertitude relative qui exprime la précision de la mesure est déterminé par la relation :

∆I r = ∆I x100
I
0,075
Pour le premier courant ∆I1 = x100=8,82%
0,85

0,075
Pour le deuxième courant ∆I 2 = x100= 2,06%
3,65

La qualité de la deuxième mesure est nettement plus élevée, et cette masure est plus précisé
que la première. On peut dire que le calibre utilisé n’a pas été adapté correctement. Un calibre
approprié à la grandeur mesurée c’est celui qui permet d’obtenir des déviations dans le dernier tiers
(voir deuxième moitié) de l’échelle de lecture. C’est dont le plus petit calibre supérieur à la
grandeur mesurée.
Ce n’est qu’en utilisant les calibres approprié au cours des mesures qu’on bénéficie des
qualités des appareils de mesure afin d’obtenir de mesure de bonne précision.

Interprétation des lectures des appareils de mesure

Lorsqu’on effectue une mesure, on utilise évidemment un calibre (que se soit celui
approprié) symbolisé C. L’aiguille prendra une position exprimée par un certain nombre de
graduation lu par le manipulateur, L. Cette lecture est effectué sur une échelle comportant un certain
nombre de graduation, E.

On définie le coefficient de lecture, K de l’appareil, comme le rapport :


K= calibre soit avec la relation faite K = C
nombre de graduation de l' échelles E

La valeur de la grandeur mesurée avec son unité (qui est celle du calibre) est alors égale aux
produit du coefficient K par la lecture L.
Donc : V = K.L, ou V c’est la valeur de la grandeur mesuré.
L’échelle peut être uniforme (c’est le cas des appareils magnétoélectrique) ou nonuniforme
(c’est le cas des appareils ferromagnétique ou électrodynamique).
Des solutions constructifs convenable peuvent rendre uniforme l’échelle graduée des
appareils moderne, à l’exception des premiers graduations.

EEI0716RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1,2 h

- Objectif poursuivi : Interpréter les lectures des instruments de mesure.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit calculer les valeurs des grandeurs électriques mesurées (tension et courant) au
cours du TP 15 à partir des données contenues dans le tableau d’enregistrement complété pendant le
dit TP et compléter ce tableau avec les résultats des calcules effectue.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

- Chaque stagiaire doit le rédiger on tableau d’enregistrement.


- Les calcules nécessaires pour compléter le tableau d’enregistrement doivent être effectués
individuellement.
- Les stagiaires du même groupe, doivent se comparer les résultats obtenues et d’identifier la
source d’une différence apparue entre ceux-ci.

EEI0716TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°16 DURÉE : 1,2 h

Le stagiaire doit traiter correctement l’ensemble de données compris dans le tableau


d’enregistrement, et déterminer les valeurs des grandeurs mesurées (courant et tension dans le
circuit présenté) au cours du TP présenté à l’objectif n°15.
Le travail à effectuer d’après les étapes qui s’ensuivent :

¤ Calculer pour chaque mesure effectuer avec un appareil de mesure le coefficient K :


K= calibre
nombre de graduation de l' échelles
ou en utilisant les symboles du tableau d’enregistrement
K= C
E
Le coefficient K exprime la valeur de la grandeur mesuré qui produit une déviation d’une
graduation.

Ex : Pour une ampèremètre ayant le coefficient V = 0,2A/grd, un courant de 0,1A produit


une déviation d’une seul graduation. Autrement dit à chaque graduation il correspond 0,2A.

¤ Compléter dans le tableau d’enregistrement les valeurs des coefficients K pour chaque
mesure effectuée.

¤ Calculer pour chaque mesure effectuée, la valeur de la grandeur mesurée : courant ou


tension, en utilisant les résultats de la mesure inscrits dans la colonne lecture, et symbolisé par la
lettre L, et le coefficient K y correspondant.

Le courant vaut : I=K.L


Où :
K : coefficient en A/grd
L : lecture en graduation [grd].

La tension vaut : U = K.L

K : coefficient tenant compte du calibre et de l’échelle en volt sur graduation (V/grd).


L : lecture en graduation [grd]

Compléter le tableau d’enregistrement avec les valeurs calculées.

EEI0716TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : C DURÉE : 3h

- Objectif poursuivi : Mesurer les valeurs aux différents points d’un circuit.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente la manière de mesurer dans un circuit de c.a. des tensions et des
courants, la rédaction d’un tableau d’enregistrement des mesures et la conversion des lectures des
appareils de mesure en valeurs des grandeurs mesurées.

Lieu de l’activité : Salle de cours.

Directives particulières :

EEI070CRT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : C DURÉE : 3h

Dans ce résumé de théorie nous ferons une synthèse sur les mesures en c.a. des courants et
des tensions.

Mesure des courants alternatifs

Lorsqu’on veut mesurer des courants alternatifs dans un circuit, il faut utilisé un
ampèremètre convenable (voir résumé théorie n°15). Sur son cadran il doit être marqué le symbole
«alternatif », « ~ », qui exprime sa capacité d’être utilisé pour les mesures en c.a. L’ampèremètre
doit être branché en série dans le circuit ou on veut déterminer le courant alternatif. Il faut que le
courant à mesurer passe à travers de l’appareil.

Le point d’insertion de l’ampèremètre doit être convenablement choisi afin de ne pas nuire à
l’intégrité du circuit et de pouvoir assurer sa continuité après le branchement et en suite après
l’enlèvement de l’ampèremètre.

Brancher l’ampèremètre seulement dans le circuit hors d’alimentation.

Les ampèremètre ayant de faibles résistances sont des appareils très sensibles.

Le branchement incorrecte en parallèle, peut aboutir à l’endossement de l’ampèremètre.


Avant de commencer la mesure vérifier si le commutateur qui réalise la sélection du type du courant
à la position correcte, (fonctionnement en c.a.).

Le choix incorrect du type du courant représente une autre erreur grave de manipulation car
elle peut conduire de même à l’endommagement de l’appareil.

Le choix du calibre est aussi très important. Il faut s’assurer que le calibre est suffisamment
grand pour permettre la mesure, c’est à dire il est supérieur à la valeur du courant. Il est
recommandé de commencer la mesure en choisissant un calibre élevé, et l’adapté convenablement
en suite et à petit pas au courant à mesurer. De cette manière on évite le déplacement brutale de
l’équipage mobile suite auquel l’aiguille peut se déformer ou même se briser en frappant l’arrêt de
fin d’échelle.

Pour la mesure il faut rédiger toujours un tableau d’enregistrement dans lequel on spécifie le
calibre utilisé pour la mesure et l’échelle.

Le tableau comprendra une colonne pour le coefficient de lecture, K, une pour inscrire le
résultat de la lecture et une dernière pour inscrire la valeur de la grandeur mesurée.

N’oublier jamais à inscrire dans chaque colonne l’unité de mesure :

EEI070CRT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Tableau d’enregistrement pour la mesure d’un courant

Calibre [A] Echelle [grd] Coef. K[A/grd] Lecture [grd] Intensité [A]
C E K=C/E L I

Les calculs associés aux processus de mesure sont élémentaires :


• Calculer le coefficient de la lecture K = C , exprimé en A/grd pour une mesure de
E
courant.
• Calculer la valeur du courant : I = L.K.

Mesurer des tensions alternative

Lorsqu’on veut mesurer une tension alternative (une différence de potentiel) aux bornes d’un
composant ou entre deux points d’un circuit électrique il faut utiliser un voltmètre convenable (voir
RT 15). Le marquage pour le type du courant alternatif doit figurer sur son cadran, cela prouvant
l’utilisation de l’appareil en c.a.
Le voltmètre se branche en parallèle avec le composant aux bornes duquel on veut déterminer
la tension, ou directement aux points entre lesquelles on veut mesurer la différence de potentiel :
Avant de commencer le processus de mesure, s’assurer de la correcte sélection du type de
courant. Le choix incorrect du type de courant peut conduire à de fausses conclusions sur la mesure, et
mettre en danger l’appareil.
Le branchement incorrect (en série) ne conduit pas à l’endommagement du voltmètre, à cause
de sa grande résistance, mais diminue fortement le courant dans le circuit.
Commencer le processus de mesure en utilisant un grand calibre, qu’on adaptera en suite à la
valeur de la tension afin d’éviter la détérioration de l’aiguille comme on l’a présenté pour
l’ampèremètre.
Le tableau d’enregistrement comprendra les mêmes 5 colonnes et le calcule associés aux
processus de mesure sont analogues à ceux présenté pour la mesure de courants.

Tableau d’enregistrement pour la mesure d’une tension

Calibre [V] Echelle [grd] Coef. K[V/grd] Lecture [grd] Intensité [V]
C E K=C/E L U

Remarque :

Au cours d’un processus de mesure il faut se préoccuper seulement de la correcte


manipulation de l’appareil et de l’inscription des conditions de travail (calibre et échelle utilisé) et
du résultat de la mesure, c’est à dire la lecture de l’appareil. Une fois le processus de mesure achevé
on peut tranquillement s’occuper de calculs, simples d’ailleurs aboutissant à la valeur de la grandeur
mesurée (courant, tension, puissance).

EEI070CRT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : C DURÉE : 3h

Objectif poursuivi : Mesurer les valeurs aux différents points d’un circuit.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit brancher les appareils de mesure de courant alternatif suivants un ampèremètre et
un voltmètre, dans un circuit de c.a. comprenant un groupement parallèle afin de mesurer le courant
et la tension pour chaque élément du circuit.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

- Liste du matériel requis :


- Ampèremètre de c.a. magnétoélectrique à plusieurs calibres.
- Voltmètre de c.a. magnétoélectrique à plusieurs calibres.
- Deux résistances de valeurs de l’ordre des K Ω .
- Une bobine d’inductance 0,5H.
- Un condensateur de capacité de l’ordre des micro Coulombs ( 6 µ C ).
- fils de raccordements.

- Directives particulières :
- Le travail s’effectue en groupe de 2 stagiaires.
- Chaque stagiaire doit brancher les appareils de mesure dans le circuit.
- Chaque stagiaire doit rédiger un tableau d’enregistrement qu’il complétera au cours du TP.
- Le traitement des donnés doit être effectuer séparément par chaque stagiaire.
- Pour personnaliser les tableau d’enregistrement il est nécessaire soit de modifier la tension
d’alimentation pour chaque groupe de stagiaires, soit modifier les valeurs de composants si on
utilise à la place de la résistance du condensateur, une boite à résistance et une boite à
condensateurs.

EEI070CTP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : C DURÉE : 3h

Le stagiaire doit mesurer la tension et le courant pour tous les éléments d’un circuit simple,
comportant un ensemble parallèle et alimenté en c.a.

Le schéma du circuit à étudier est présenté ci-dessous :


R2
P2

R1 L
P1

source de P3
courant
alternatif

Figure 1 Schéma du circuit à étudier

Le circuit peut être soit réalisé par le groupe de stagiaire, soit seulement vérifié pour la
situation dans laquelle le circuit sera réalisé par le groupe de stagiaire, on suivra toutes les étapes
présentées dans la section A) du TP 14.
Le tableau d’enregistrement dans lequel seront inscrites les lectures des appareils de mesure
est présenté ci-dessous :

Amètremètre Voltmètre
Calibre Echelle Coef. Lecture Intensité Calibre Echelle Coef. Lecture Tension
[A] [grd] K[A/grd] [grd] [A] [V] [grd] K[V/grd] [grd] [V]
N° E E K=C/E L I=K.L C E K=C/E L U=K.L
Résistance 1
R1 2
3
Bobine 1
L 2
3
Résistance 1
R2 2
3
Condensateur 1
C 2
3
Valeur globale 1
du circuit 2
3

EEI070CTP 2
EXERCICE PRATIQUE

Remarque : Il n’est pas nécessaire d’effectuer deux série de mesure pour la même grandeur.

Le travail pratique se déroule en deux étapes :


A) mesurer la tension aux bornes de chaque élément, et compléter le tableau
d’enregistrement avec les relevés prises, ainsi qu’avec les données caractérisant la prise de mesure :
calibre et échelle utilisés.
B) mesurer le courant dans chaque élément et compléter le tableau d’enregistrement avec les
relevés prises sans oublier à inscrire aussi les conditions dans lesquelles la mesure aété effectué :
calibre et échelle utilisés.

A)- Mesurer la tension aux bornes de chaque élément

Avant d’alimenter le circuit en c.a. :


• Vérifier que le commutateur du type du courant du voltmètre est sur la position C.A.
• Choisir un grand calibre (même le plus grand) pour l’appareil de mesure en ce cas le
voltmètre.
• Effectuer la mise à zéro de l’aiguille de l’appareil utilisé en agissant sur son
correcteur de zéro.

Mesurer en suite la tension pour chaque élément en suivant les étapes :

• Brancher le voltmètre aux bornes de l’élément, donc en dérivation avec celle-ci.


• Alimenter le circuit.
• Prendre la mesure et inscrire dans le tableau d’enregistrement dans les colonnes
correspondantes à l’élément en cause, le calibre et l’échelle utilisés ainsi que l’indication
en graduation du voltmètre.
• Si l’indication reste dans le premier tiers de l’échelle, effectuer une nouvelle mesure
pour un calibre inférieur.
• Couper l’alimentation du circuit.

Remarque : L’alimentation du circuit se fait avec une tension alternative de préférence de


valeur efficace réduite (30 ÷ 50V qu’on gardera constante au cours du TP) avec le consentement du
formateur ou responsable qui devrait l’avoir vérifier au paravent.

B)- Mesurer le courant dans chaque élément

Avant d’alimenter le circuit en c.a. :


• Vérifier que le commutateur du type du courant de l’ampèremètre est sur la position
C.A.
• Choisir un grand calibre (même le plus grand) pour l’ampèremètre.
• Effectuer la mise à zéro de l’aiguille de l’ampèremètre en agissant sur le correcteur de
zéro (seulement s’il y a le cas).

EEI070CTP 3
EXERCICE PRATIQUE

Mesurer en suite le courant à travers chaque élément du circuit en suivant les étapes :

• Brancher l’ampèremètre dans le circuit en P1 premièrement (en P2 et P3 en suite), donc


en série avec l’élément où on veut mesurer le courant.
• Alimenter le circuit.
• Prendre la mesure et inscrire dans le tableau d’enregistrement dans les colonnes
correspondantes à l’élément en situation, le calibre et l’échelle utilisés ainsi que
l’indication en graduation de l’ampèremètre.
• Si l’indication reste dans le premier tiers de l’échelle effectuer une nouvelle mesure pour
un calibre inférieur.
• Après avoir effectué la mesure la plus exacte couper l’alimentation, et passer au
branchement suivant de l’ampèremètre

Attention : Le branchement de l’ampèremètre s’effectue seulement dans le circuit hors de


tension. La continuité du circuit doit être refaite après l’enlèvement de l’ampèremètre et son
emplacement en vue d’une nouvelle mesure.

C)- Interpréter les lectures des appareils de mesure

• Calculer pour chaque prise de mesure le coefficient de lecture K de l’appareil utilisé en


utilisant la formule connue : K=C/E.
La valeur K ainsi calculé sera inscrite dans le tableau dans la position appropriée.
• Calculer pour chaque mesure effectuée la valeur de la grandeur mesurée : courant ou
tension, en utilisant les données du tableau : lecture inscrite et coefficient K (calculer au
paravent)
Le courant vaut : I=K.L
La tension vaut : U=K.L

ou K : c’est le coefficient K correspondant à la mesure.


L : c’est la valeur lue en graduation au cours de la mesure.

• Compléter le tableau d’enregistrement avec les valeurs calculées.

Remarque : Les valeurs globale : courant et tension du circuit seront mesuré au cours du TP
pendant que l’impédance du circuit sera calculé à l’aide d’eux.

EEI070CTP 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1,8 h

- Objectif poursuivi : Distinguer les sources possibles d’erreur de mesure.

- Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente la notion d’erreur de mesure, les types et les causes des erreurs de
mesure ainsi que les caractéristiques fondamentales des appareils de mesure : la sensibilité, la
précision et la classe de précision.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI0717RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1,8 h

1)- ERREURS, DEFINITIONS

Une grandeur à mesurer à sa valeur réelle. Le résultat obtenu pour la valeur de cette
grandeur suite à un processus de mesure peut différer plus ou moins de sa valeur réelle et cela en
dépit des moyens et méthodes de mesure utilisés, ou encore du soin de la manipulation.

Soit Xo la valeur de référence de la grandeur et Xm la valeur obtenue pour la grandeur suite


à la mesure.

L’erreur absolue, est considéré la différence : ε = Xm-Xo

¤ L’erreur absolue exprimé de combien on c’est « trompé » lors de la mesure, mais elle ne
donne pas des informations sur la précision de la mesure.

¤ L’erreur relative, ε s’exprime par le pourcentage définie comme il s’ensuit :


r

ε 100 X m − X 0
εr= ⋅ ⋅ 100 [%]
X0 X0
L’erreur relative permet d’apprécier la précision d’une mesure.

2)- TYPES D’ERREURS

D’après les causes qui les produisent, les erreurs sont :

¤ Erreurs subjectives : dues au manipulation et produites par son attention, son habilité et
son acuité visuelle.

Les erreurs subjectives les plus fréquentes, sont :


• La mauvaise appréciation des fractions des graduation de l’échelle.
• Le choix incorrecte de l’échelle de lecture.
• Le défaut de parallaxe (l’axe de la visée n’est pas perpendiculaire sur aiguille et
le cadran en même temps lorsqu’on fait la lecture).

¤ Erreurs objectives : dues aux imperfections des appareils de mesure, aux influence de
l’environnement ou encore à la méthode utilisée.

EEI0717RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3)- CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES DES APPAREILS DE MESURE

Les appareils de mesure sont définies par des caractéristiques qui sont en fait les critères de
qualités des ceux-ci. Ces caractéristiques font l’objet des vérifications périodiques dans le but de
leur confirmation car l’utilisation et le vieillissement ont pour conséquence une possible diminution
de leurs qualités.

- La sensibilité d’un appareil de mesure exprime le rapport entre la variation de la grandeur à


la sortie de l’appareil (l’angle balayé par l’aiguille qui peut être exprimé en graduation) et la
variation de la grandeur à l’entrée (qu’est la grandeur à mesurer).

- La résolution de l’appareil, appelée aussi le seuil de sensibilité caractérise correctement la


sensibilité : c’est la plus petite variation de la grandeur à mesurer qui peut être saisie par l’appareil ;
elle détermine une variation perceptible de l’aiguille de l’appareil.

La résolution de l’appareil de mesure est caractéristique pour chacun de son calibre. On peut
accepter pour résolution d’un appareil la valeur qui correspond à une graduation (la plus petite)
d’une gamme de mesure.
Exemple : Soit un voltmètre ayant une échelle avec N=120 graduation. Lorsqu’on utilise une
gamme de valeur supérieur 60V, la résolution de l’appareil est égale à : 60/120 = 0,5V.

- La précision d’un appareil de mesure est un caractéristique globale de celui-ci. Elle


exprime la propriété de l’appareil de mesure de donner des indications le plus rapprochés possible
de la valeur de la grandeur à mesurer.

La précision d’un appareil de mesure est caractérisé par la classe de précision.

Remarque : La classe de précision caractérise l’appareil et pas la mesure. Pour obtenir une
bonne précision de la mesure il faut utilisé l’appareil de manière que l’indication obtenue suite à la
mesure soit dans la deuxième partie de l’échelle, (donc la plus grand possible).

La précision d’un appareil de mesure impliqué deux autres caractéristiques pour celui-ci :
- fidélité (la propriété de l’appareil de donné des indications rapprochés lorsqu’on répète la
mesure dans les mêmes conditions)
- justesse (la propriété de l’appareil de donner des indications rapprochées de la vrais valeur
de la grandeur à mesurer).

Les valeurs utilisées pour la classe de précision des appareils de mesure sont :

- 0,05 ; 0,1 ; 0,2 pour les appareils de laboratoire.


- 0,5 ; 1 ; 1,5 pour les appareils techniques.
- 0,5 ; 1 ; 1,5 ; 2,5 ; 5 pour les appareils de tableau.

EEI0717RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1,2 h

Objectif poursuivi : Distinguer les sources possibles d’erreurs de mesure.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un exercice ,papier reposant sur le calcul de l’erreur relative et absolue
d’une mesure et sur l’erreur instrumentale tolérée d’un appareil de mesure.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

- Liste du matériel requis :

Directives particulières : Chaque stagiaire doit effectuer indépendamment l’exercice proposé sur
son cahier.

EEI0717TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°17 DURÉE : 1,2 h

A- Lorsqu’on effectue la mesure d’une tension ayant la valeur de référence U01=24,4V. La


valeur obtenue est Um1=22,8V. Suite à un autre mesure, la valeur obtenue pour la tension de
valeur de référence Uo2=9,8V est Um2=9,2V.

- Calculer les erreurs absolues pour les deux mesures.


- Calculer les erreurs relatives pour les deux mesures.
- Préciser quelle des deux mesures à été plus exacte.

B- Un voltmètre magnétoélectrique à cinq calibres de valeur suivantes :


C1=500V ; C2=250V ; C3=120V ; C4=15V ; C5=5V.

La classe de précision de l’appareil est Cp=2,5 pour les mesures en c.a. et


Cp’=1,5 pour les mesures en c.c.

Déterminer l’incertitude absolue dans le cas de chaque calibre pour l’utilisation en courant
alternatif ainsi que pour l’utilisation en c.c.
On mesure une tension alternative de 3,5V avec cet appareil en utilisant les 5 calibres à tours
de rôle.
Évaluer l’incertitude relative pour chaque mesure et indiqué la mesure la plus précise.

EEI0717TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : D DURÉE : 3h

Objectif poursuivi : Justifier des résultats.

Description sommaire du contenu :

Ce résumé théorique présente les notions liés à la prise d’une mesure ; incertitude absolue ;
incertitude relative, et le calcul d’incertitude pour une mesure

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

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RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : D DURÉE : 3h

¤ Erreur des appareils de mesure :

A cause de leurs imperfection inévitable lors d’une mise de mesure, un appareil de mesure
indique une valeur différente de celle qui en réalité correspondait à la valeur de la grandeur à
mesurer.

Soit am l’indication réel de l’appareil, et a l’indication idéale, celle qui devrait correspondre
à la valeur de la grandeur à mesurer.

L’erreur instrumentale est par définition la différence ε i = am − a

¤ L’erreur instrumentale tolérée : représente la valeur maximum admissible de l’erreur


instrumentale d’un appareil de mesure.

L’erreur instrumentale tolérée est, caractéristique pour chaque appareil de mesure et doit être
établie par l’agent de production de l’appareil.

Exemple : Un voltmètre de calibre 250V, peut avoir une erreur instrumentale tolérée de
2.,V. Cela veut dire que l’écart d’une tension mesuré sur la tension réel ne dépasse pas 2,5V.

L’erreur instrumentale tolérée montre le taux d’erreurs de l’appareil, mais elle ne donne une
information claire sur la précision de l’appareil de mesure.

¤ L’erreur rapporté tolérée : est le rapport entre l’erreur instrumentale tolérée et la valeur
maximum que l’appareil peut indiqué au cours de la mesure (donc le calibre) exprimé en
pourcentage.

Cette erreur rapportée tolérée c’est la classe de précision de l’appareil.

Max (ε i ) × 100 [ % ]
C p =
C

Ou C p: classe de précision de l’appareil exprimé en pourcentage.


Max ( ε i ) : l’erreur instrumentale tolérée.
C: le calibre de l’appareil lors de la mesure.

Sur le cadran d’un appareil de mesure un marquage obligatoire c’est celui de la classe de
précision.

Lorsqu’on connaît la classe de précision ; on peut calculer l’incertitude absolue pour une
prise de mesure. L’incertitude absolue, c’est l’erreur instrumentale tolérée.

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RÉSUMÉ DE THÉORIE

Exemple : Avec un voltmètre de classe de précision C p = 2,5V on effectue la mesure de tension, en


utilisant un calibre 60V. Le résultat trouvé est une tension de 32,3V. Déterminer l’incertitude
absolue.

C p×C 2,5 × 60
- L’incertitude absolue est : ∆ u = ; ∆u= = 1,5V
100 100

- Le résultat de la mesure est : U=32,3 ± 1,5V soit U ∈ [30,8 ; 33,8V]

L’intervalle définie représente le domaine dans lequel se trouve la valeur réel de la tension
mesuré.

∆u 1,5
L’incertitude relative vaut : × 100 , ou encore ; × 100 = 4,61 %
U 32,3

Remarque :

L’incertitude relative exprime la précision de la mesure. Elle s’exprime par le rapport entre
l’incertitude absolue et la valeur de la grandeur mesurée, en pourcentage. L’incertitude relative est
toujours inférieure à la classe de précision indiquée sur le cadran de l’appareil. Plus les indications
de l’appareil sont grandes, plus l’incertitude relative diminue, et la précision de la mesure est
grande.

Le calcul d’incertitude est indispensable quant à l’appréciation d’une mesure.

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EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : D DURÉE : 2h

Objectif poursuivi : Justifier des résultats.

Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit effectuer un exercice papier à partir d’un tableau d’enregistrement comprenant les
lectures relevées au cours d’un processus de mesure exécuté avec des appareils de mesure
analogique de classe de précision connue, portant sur le calcule d’incertitude associé.

- Lieu de l’activité : Laboratoire d’électricité.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

- Chaque stagiaire doit effectuer indépendamment le travail exigé.


- Le formateur doit vérifier si les stagiaire ont effectué correctement le calcule d’incertitude.

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EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : D DURÉE : 2h

Le travail à effectuer portera sur les données comprises dans le tableau d’enregistrement
rédigé et complété au cours du travail pratique correspondant à précision C.

On a mesuré chaque grandeur (tension et courant) plusieurs fois avec la même appareil mais
utilisant des calibres différentes.

A)- Calcule d’incertitude pour chaque mesure effectuer.

• Établir l’incertitude absolus en fonction du calibre et classe de précision de l’appareil.


C.Cp
∆ε = [en unités dont le calibre est exprimé]
100
• Établir l’intervalle d’incertitude de la grandeur mesurer.
• Indiquer la plus exacte de mesure de chaque série concernant la détermination d’une
grandeur.

B)- Calcul d’incertitude pour une grandeur déterminée indirectement.

• Calculer l’impédance du circuit


Z=U/I
Z : impédance en ohm.
U : tension aux bornes du circuit en V (valeur présenté dans le tableau).
I : courant principal du circuit en A (valeur présenté dans le tableau).
• Établir l’intervalle d’incertitude de l’impédance.

L’incertitude de l’impédance est due aux appareils.


On a alors : ∆Z = ∆U + ∆I
Z U I
Les incertitude relatives pour les valeurs (tension et courant) étant détermines auparavent, on
trouve :
∆Z=Z( ∆U + ∆I ) ;
U I
et l’intervalle d’incertitude Z ∈ [Z min. ; Z max.],
Où : Zmin. = Z-∆Z, et Zmax = Z+∆Z.

C)- Calculer l’erreur absolue et relative pour l’impédance et comparer-la avec la tolérance
de sa valeur.

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