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OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit tracer des croquis et des
schémas selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
▪ A partir :
- De directives spécifiques.
- De volume de références ;
- D'un dessin d'ensemble,
▪ A l'aide :
- D’éléments de machines tels que engrenages, arbre, poulies, roues
dentées. Crayons et de gabarits à symboles,
- D’instruments de mesure.
- À main levée (croquis)
▪ Méthode de travail
▪ Respect des proportions
▪ Respect de la disposition
▪ Travail propre et soigné.
▪ Relevé des dimensions et de renseignements essentiels.
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OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
PRECISIONS SUR LE CRITERES PARTICULIERS DE
COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE
A. Connaître les normes de lecture du - Respect de la technique et de la
dessin industriel Méthode de dessin.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
DUREE : 60 H
OBJECTIF STANDARD
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
SOMMAIRE
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Tracés géométriques
Traçage du point. Un point est déterminé par l’intersection de 2 droites, ou 2 arcs de cercle,
ou encore par l’intersection d’une droite et d’un arc de cercle. Le maximum de précision est
obtenu lorsque les droites ou les tangentes aux arcs de cercle aux points d’intersection
forment un angle qui se rapproche de 90° : les points A, B, C sont bien déterminés (fig. 1-1)
les points D ; E ; F (fig. 1-2) sont mal déterminés.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
2ème méthode (fig. 1-7). Elever, en un point O de la droite AB, la perpendiculaire EF. Mener
par B. une parallèle à EF. La 2ème méthode est préférable pour de plus grande précision, et
d’autant plus qu’il est indispensable de tracer en premier lieu les axes de l’épure (voir fig.
1.29à 1.33)
4° par un point P n’appartenant pas à la droite AB (fig. 1.18). Du point P comme centre ;
tracer un arc de cercle qui coupe AB en C et D. Elever, au milieu de CD, la perpendiculaire
EF qui doit passer par P.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Méthode pratique. Soit à tracer par le point A, une parallèle à CD, pour déterminer le point
A1.
a) PETITES LONGUEURS : On déplace une équerre comme sur une planche à dessin (fig.
1.22).
b) POUR GRANDE LONGUEURS : On place une règle sur CD, et on élève une
perpendiculaire ; au compas, on mesure BA, et en reporte en B1A2
. Joindre A. A2
Plus simplement, du point A comme centre ; on règle par tâtonnement, une ouverture de
compas, telle que l’arc de rayon R, soit tangent à CD (fig. 1.24). D’un point B de CD, on trace
un arc de même rayon R et on même, par A, la tangente à cet arc. (Même observation que
pour le tracé de la (fig. 1.20).
Axe rectangulaire d’une tôle ou d’une épure (trait carré des traceurs).
Cette construction est la base de tous les tracés, et elle doit être, de ce fait ; exécuter avec
beaucoup de soin et de précision.
1er méthode (fig. 1.25) : A l’aide de la réglette graduée, tracer les milieux, A et B ; des petits
côtés, et tracer le grand axe AB. Au compas, porter AC=BD=3 à 10 mm au minimum, suivant
l’épaisseur, Elever perpendiculaire EF au milieu de CD.
2ème méthode (fig. 1.26) : Tracer le grande axe AB comme ci-dessus et, à la réglette ou au
compas par tâtonnement, situer le milieu O de AB. Du point O comme centre, tracer 2 arcs, de
rayon R, qui coupe AB en C et D (il y a toujours intérêt à choisir les points C et D, comme
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
points d’épure utilisés ultérieurement). Elever la perpendiculaire EF au milieu de CD. Cette
méthode est préférable parce qu’elle donne une construction symétrique par rapport à l’axe E.
O. F.
FAUTE A EVITER :
(Fig. 1.27) (1) construction trop petite, pas de précision.
(Fig. 1.27) (2). C et D trop rapprochés, point E et F mal déterminés.
(Fig. 1.28) (1). Points E et F mal déterminés, mais construction moins mauvaise que
(Fig. 1.27) (2).
(Fig. 1.28) (2). Le point E n’est pas déterminé.
Traçage d’un rectangle au milieu d’une tôle de dimension_ grand côté : L, petit côté : l.
Tracer les axes perpendiculaires comme (fig. 1.26), mais choisir les rayons OC=OD=L/2
(Fig. 1.29). Utiliser 2 compas, et on garder un, à l’ouverture L/2. Avec le deuxième compas,
réglé à l/2, tracer des arcs de cercle de centre C, O et D ; les arcs de centre O coupe EF en K
et M (fig.1.30).
De ces points comme centre, avec le compas réglé à L/2, tracer 2 arcs qui coupent les
précédents aux
Points G, H, I et J, qui sont les coins du rectangle.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Traçage d’un rectangle dans le coin d’une tôle (fig.1.31 à 1.33).
Tracer le grand axe AB, en menant une parallèle au bord, à une distance égale à l/2, plus 3 à
10 mm (suivant l’épaisseur). Si le bord de la tôle est droit, et si on peut l’utiliser sans nouvelle
coupe, mener la parallèle au bord à une distance égale à l/2 + 5. Avec une équerre, vérifier
approximativement le faux- équerre éventuel et tracer le point C de façon à ménager une
coupe minimum de 3 à 10 mm (fig.1.31) en procédant comme (fig.1.30)
Division de la droite
Soit à diviser une droite AB, de 104 mm de longueur, en 8 parties égales.
Ce qu’il ne faut pas faire : calculer la longueur d’une division (104/8=13), puis régler un
compas à cette ouverture, et porter cette longueur 8 fois bout à bout (fig. 1.34).
Inconvénients ; Les erreurs s’ajoutent et leurs totaux se reporte sur la dernière division, ce qui ne
donne pas une construction symétrique.
Ce qu’il faut faire :
1° Toujours centrer la construction sur le milieu O, de AB (symétrie)
2° Eviter de porter bout à bout, une division calculée, plus de 3 fois à 5 fois au maximum.
3° Essayer de ramener la construction à la division en 2 puis encore en 2, etc…, ou à défaut
en 3, le plus loin possible.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
approchée, néanmoins préférable à la précédente, elle a l’avantage de permettre la vérification
de l’égalité des 2 divisions AO et OB.
Si on opère comme il a été conseillé plus avant, on n’a pas souvent à diviser une droite en 2,
puisqu’on doit tracer celle-ci à partir de son milieu, en portant AO=OB=AB/2 : O milieu de
AB.
Division en 4. On pourrait élever la perpendiculaire au milieu de, OA puis de OB. Il vaut
mieux opérer comme ci-dessus, par les arcs tangents pour diviser AO et OB en 2 parties
égales (fig. 1.36).
Division en 8 (fig. 1.37). Diviser AB en 2, puis AO et OB en 2, puis AC, CO, OD, et DB en
2.
Division en 16. Diviser AB en 8, comme ci-dessus, puis diviser chaque huitième en 2 (fig.
1.38).
Om peut être tenté, pour gagner du temps, de tracer un seul arc, comme il est indiqué sur la
moitié gauche de la figure 1.38. Le traçage des arcs tangents a l’avantage de vérifier la
division en cours, et en même temps, la division précédente. De plus, il met en évidence les
coups de pointeau mal situés.
Etc…
Division en 3. (Fig.1.39). Par tâtonnements, régler une ouverture de compas égale à AB/3=r.
Des points A et B comme centres, tracer 2 arcs qui coupent AB en C et D. Avec la même
ouverture de compas, r, et du point C comme centre, tracer un troisième arc qui doit être
tangent en D à l’arc
De centre B. cette vérification est indispensable, même pour un grand nombre de divisions.
Division en 12 (fig.1.40). Diviser AB en 4, (1) puis chaque quart obtenu en 3 (2).
Division en 24. Diviser en 8 (2x2x2), puis diviser chaque huitième en 3.
Etc…
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Division en un nombre quelconque.
Division en 17. Principe : on ramène à la division en 16.
Tracé symétrique (fig.1.41) (1). Diviser Ab en 2. Calculer la longueur d’une division AB/17
et, au compas, porter cette division par moitié, soit Ab/34, de part et d’autre du milieu O. on
obtient les points C et D. vérifier cette division aussi soigneusement que possible. Diviser AC
d’une part et DB d’autre part, en 8 parties égales.
AB est ainsi diviser en 17 ; s’assurer que le huitième de AC et de DB est bien égal à CD.
Cette solution est toujours préférable.
Tracé non symétrique. (Fig.1.41). (2). Calculer une division : AB/17, et la porter à partir
d’une extrémité, soit en AC. Diviser CB en 16 parties égales (à éviter).
Division en 15. On pourrait diviser en 3, puis chaque tiers en 5. Il vaut mieux ramener
Division en 18. 1er solution (fig.1.43). (1). Diviser AB en 2, puis chaque moitié en 3, puis
chaque sixième en 3 (2x3x3).
2e solution (fig.1.34). (2). Diviser AB en 2, et porter au compas de part et d’autre du milieu O,
une division calculée, soit AB/18. On obtient les points C et D. diviser AC et DB en 8
(solution préférable). Vérification. S’assurer qu’OC et OD sont bien égaux au huitième de AC
et de DB.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Division en 20. On peut diviser AB en 4 puis chaque quart en 5. Pour éviter la division en 5,
on peut opérer de 2 façons :
1er solution (fig.1.44). (1). Diviser AB en 2 et porter de part et d’autre du milieu O, une
division calculée : AB/20. On obtient les points Ce D ; diviser AC et DB en 9 (en 3, puis
chaque tiers en 3).
2e solution (fig.1.44). (2). Porter 2 divisions calculées de part et d’autre du milieu O. on
obtient les points E, C, D et F. diviser AE et FB en 8. Etc…
Exercice 1.1
1. Tracer deux droites parallèles à l’aide d’un compas.
Pour diviser un angle en parties égales, on divise un arc de cercle qui a son centre au sommet
de l’angle (arc intercepté par l’angle).
Les rayons qui joignent les points de division de l’arc, au sommet de l’angle (centre O),
divisent l’angle en un même nombre de parties égales que l’arc.
On divise les arcs de cercle suivant le même principe que la droite.
Division d’un angle AOB et d’arc AB en 2 parties égales (fig.1.45).
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Résumé de Théorie
technique
Du sommet O de l’angle comme centre, avec une ouverture de compas aussi grande que
possible, tracer un arc qui coupe les côtés de l’angle en A et B. par tâtonnements, régler un
compas à une ouverture telle que les arcs de centre AB en C. le point C divise l’arc AB en 2
parties égales, de même que le rayon OC divise l’angle AOB en 2 parties égales. La droite oc
est bissectrice de l’angle AOB.
Quand la chose est possible, il vaut toujours mieux construire l’angle α/2 de part et d’autre de
la bissectrice.
Division d’un angle AOB et d’un arc AB en 3 parties égales (fig.1.46).
Du sommet O de l’angle comme centre, tracer un arc AB, par tâtonnements, régler une
ouverture de compas à une longueur r, égale à la corde de tiers de l’arc, et des points A et B
comme centres, tracer 2 arcs qui coupent l’arc AB en C et D. vérification indispensable ; du
point C comme centre, avec la même ouverture du compas r, tracer un arc qui doit couper
l’arc AB en D. s’il y a lieu, modifier l’ouverture de compas r, pour obtenir ce résultat. Les
points C et D divisent l’arc AB en 3, et les rayons OC et OD divisent l’angle AOB, en 3
également.
Division d’un arc AB en un nombre quelconque de parties égales, soit 15 (fig. 1.47).
On applique les mêmes méthodes que pour la droite.
Diviser l’arc AB en 2 parties égales : milieu C. Mesurer la longueur L de l’arc AB, avec une
réglette souple, ou mieux, à l’aide de l’angle au centre. Calculer la longueur d’une demi-
division, soit L/30, que l’on reporte sur l’arc, à la réglette, de part d’autre de C, en CD et CE.
Diviser l’arc AE, d’une part, et l’arc DB d’autre part, en 8 parties égales (2x2x2). En joignant
les points de division de l’arc, au sommet O de l’angle AOB, on diviserait cet angle en 15
parties égales.
Division de la circonférence en parties égales.
La circonférence complète est un arc qui est intercepté par un angle de 360°.
Dans une circonférence divisée en parties égales :
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
1° si on joint les points de division au centre O, sommet de l’angle de 360°, on divise cet
angle en un même nombre de parties égales que la circonférence.
2° en joignant par une droite, les points de division voisins, on obtient un polygone régulier,
qui a autant de côtés qu’il y a de division sur la circonférence ;
3° la longueur de l’arc compris entre 2 points de division est égale à la longueur de la
circonférence, divisée par le nombre de divisions.
Division en 2 (fig. 1.48). Tracer un diamètre, en s’assurant qu’il passe bien par le centre O
(cause d’erreurs fréquentes dans la division de circonférence). Chaque angle déterminé vaut
180° (angle plat).
Division en 8 (fig. 1.50). Diviser en 4, puis chaque arc AC, cb, bd, et da en 2, par des arcs qui
se coupent sue la circonférence en e, f, g et h. Angles au centre : 45°. Longueur d’une division
D x 3, 14/8 = R x 3, 14 /4 Octogone inscrit : 8 côtés.
Division en 16 (fig. 1.51). Diviser en 8, puis chaque huitième en 2. Angle de 22°30’ (360/16)
Polygone régulier à 16 côtés.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Division en 32, 64, etc…diviser en 16, puis chaque division en 2 (32 divisions), puis chaque
nouvelle division en 2 (64 divisions), etc…
Division en 6 (fig. 1.52). Diviser en 2, en ab. Des points ont et b comme centres, avec une
ouverture de compas égale au rayon R, tracer 2 arcs qui coupent la circonférence aux points c,
e, d, et f, qui sont les points de division cherchés.
Vérification indispensable. S’assurer que les longueurs Ed et ef sont bien égales aux autres
divisions, soit R.
Angle de 60°___ Hexagone inscrit ___ longueur d’une division arc AC = D x 3, 14 /6 = R x 3,
14 /3.
Division en 3 (fig. 1.53). Diviser en 6, comme précédemment (ceci à titre de vérification de la
longueur des arcs) et joindre ad, df et fa __ Angle de 120°__ Triangle équilatéral inscrit __
longueur d’une division : arc ad = D x 3, 14 /3
Division en 12. ___ 1ère méthode. On peut diviser en 6 puis chaque sixième en 2.
2e méthode, (à préférer). Diviser en 4, et des points a. b. c. et d. comme centres (fig. 1. 54), avec
une ouverture de compas égale au rayon de la circonférence, tracer des arcs qui coupent la
circonférence aux points cherchés. Angles de 30°. Polygone régulier à 12 côtés. Longueur
d’une division :
D x 3, 14/12 = R x 3, 14 /6
Division en 24, 48, etc… --- Diviser en 12, puis chaque division en 2 (24 divisions), puis
chaque division en 2 (48 divisions), etc…
Division d’une circonférence en un nombre quelconque de parties égales. Soit 13 (fig. 1.
55)
Diviser en 2, en ab. La longueur d’une division est égale à D x 3, 14/13 ___ calculer la
longueur de cette division et la reporter, à la réglette souple, par moitié, de part et d’autre de b
ou mieux encore, construire l’angle 360/26, de part et d’autre de O. b ; on obtient les points c
et d. Diviser les arcs AC et ad en 6 parties égales. Vérifier si cd a bien même valeur que les
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
autres divisions. Les angles valent 360/13 et, en joignant les points de division ; on obtiendrait
un polygone régulier à 13 côtés.
Calcul de la longueur d’un arc intercepté par un angle donné : soit 17°.
Lorsque l’angle vaut 360°, l’arc a pour longueur celle de la circonférence : D x3, 14. Pour un
degré, l’arc mesure, la longueur de la circonférence divisée par 36, soit : D x 3, 14/360, et
pour 17° ; 17 fois plus, ou D x 3, 14 x 17 /360.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
b) Angle de 85° (fig.1.59). Diviser un angle de 90°, AOB en 3 (30°) par OC et OD, puis
l’arc BD en 3 (10°) par OE et OF et enfin l’arc BF en 2 (5°) par OG. Tracer AOG, angle
de 85°.
En définitive, on divise en 3 l’un des angles de 90°, puis l’un des 3 angles de 30°
obtenus, pour construire l’angle voulu. Si l’angle à construire sur Ob (fig. 1. 61) (2) est
compris entre 0 et 90°, on divise l’un des angles 1, 2, et 3 ; entre 90° et 180° l’un des
angles 4, 5, et 6 ; entre 180° et 270° l’un des angles 7, 8, et 9, et entre 270° et 360° l’un
des angles 10, 11, et 12.
Il n’est pas nécessaire pour construire un angle, d’avoir étudié la trigonométrie. Il suffit
de savoir lire sur une table, la tangente d’un angle donné, entre 0 et 45°.
Construction d’un angle de 0 à 45°, de sommet O, est sur le côté Ox (fig.1. 61) (1).
Porter en OA une longueur arrondie L : 100, 200, 300, etc…, aussi grande que possible.
Elever en A, une perpendiculaire AC sur OA. Chercher sur la table, la tangente de
l’angle à construire, et multiplier cette tangente par L. Porter le résultat obtenu en AC.
Joindre OC : AOC angle cherché.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Application : Construire sur OX un angle de 35° (fig.1.61) (1). Porter OA =300 mm
par exemple et élever la perpendiculaire AC. Chercher sur la table, la tangente de 35° :
0.70021. Multiplier 300 par 0.0021 = 210.06. Porter cette longueur en AC, et joindre OC.
Angle de 71° à construire sur OA (fig.1. 63). On construit l’angle complémentaire, soit
90°- 71° = 19°, sur OB perpendiculaire à OA.
BC = L x tg 19° = L x 0.34433.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
On retranche 90° de 107° : 107° - 90 = 17° ; et on construit l’angle de 17°sur OB
Angle de 144° sur OA (fig.1. 65). On construit sur OD, l’angle supplémentaire : 180° -
144° = 36°.
On construit, avec beaucoup de soin, sur une tôle passée à la peinture blanche, un
rapporteur de grandes dimensions que l’on conserve dans l’atelier. Sur l’épure, on relève
avec une fausse équerre, l’angle à mesurer que l’on présente sur le rapporteur.
C’est l’opération inverse de la construction de l’angle. Soit à mesurer l’angle XOY (entre
0° et 45°) de la figure 1.66 (1).
Porter sur Ox, en OA (2), une longueur arrondie L : (100, 200, 300, mm, etc…,) aussi
grande que possible, et élever en A, la perpendiculaire AC sur OA. Mesurer AC = (l), et
diviser par L : l/L. Le résultat obtenu est la tangente de l’angle correspondant.
Si l’angle est plus grand que 45°, on opère comme pour la construction de la fig. 1.62,
mais en sens inverse. On détermine ainsi la valeur de l’angle βque l’on ajoute à, ou que
l’on retranche de 90°, 180°, 270°, ou 360°.
1° à l’aide de la réglette souple. Soit l’arc AB à mesurer (fig.1. 67). On cintre une réglette
en acier très mince, en le faisant coïncider le mieux possible avec la courbe. Pour les
petits rayons, on commence à mesurer sur la réglette, à 100 MM.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Lorsque le rayon est très faible, on utilise la petite bande d’aluminium.
Cette méthode simple, mais peut mathématiquement, appliquée avec soin, suffit dans
bien des cas.
Si l’arc est intercepté par un angle de plus de 45°, on diminue la longueur à mesurer à la
réglette, en opérant comme fig. 1. 68 et 1. 69.
Dans la figure. 1. 69, l’arc se rapproche de 180°. Calculer l’arc AC (demi circonférence)
= R x3, 14 et retrancher BC mesuré à la réglette.
2° cas : l’angle α n’est pas connu. On le détermine par l’une des méthodes qui viennent
d’être indiquées (fig. 1. 62 te 1. 66) et on calcule la longueur de l’arc.
Bissectrice d’un angle dont le sommet est hors de l’épure. (Fig. 1. 70)
Mener aux 2 côtés xx’ et yy’, de l’angle, des parallèles à un distance quelconque r, ces
parallèles se coupent en O qui un point de la bissectrice. Du point O comme centre,
tracer un arc AB que l’on divise en 2, en C ; joindre OC.
2° tangente passant par un point A extérieur à la circonférence (fig. 1. 72). Joindre OA, et
tracer une demi circonférence de diamètre OA, qui coupe la circonférence de centre O,
en T. AT tangente cherchée.
Pratiquement, avec du soin et des traits fins, tracer la tangente AT, à l’aide d’une
réglette (fig. 1. 73). Pour obtenir le point de tangence T, Elever du centre O, une
perpendiculaire sur la tangente (fig. 1. 74).
3° tangente parallèle à une droite donnée (D) (fig. 1. 75). Du point O comme centre,
élever sur la droite (D) une perpendiculaire qui coupe, la circonférence en T, et la droite
(D), en E. mener à la droite (D), une parallèle à une distance r, égale à ET.
Raccordement
b) Les deux droites (D) et (D1) forment un angle quelconque (fig. 1. 79). Mener à chaque
droite, une parallèle à une distance égale au rayon r, ces parallèles se coupent en O,
centre cherché. Les points de tangence sont obtenus en élevant de O, les
perpendiculaires sur (D) et (D1).
Le point de tangence se trouve sur la ligne des centres O.O1. Joindre OT (fig. 1. 80).
Prolonger et porter TO1 = r ; centre cherché O.O1 = R + r.
1er cas. Tracé extérieur : (fig. 1. 82) Du point O comme centre, décrire un arc de cercle de
rayon égal à R +R2, et du point O1 comme centre, un arc de cercle de rayon R1 +R2. Ces
deux arcs se coupent en O2, centre cherché. Joindre O.O2 et O1.O2. Pour obtenir les
points de tangence T et T1.
2° cas. Tracé intérieur : (fig.1. 83). Des points O et O1 comme centres, tracer des arcs
ayant pour valeur la différence des rayons : R2 –R et R2 – R1. ; T et T sont sur les lignes
des centres.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
4° raccorder une circonférence O, de rayon R, et une droite (D) par un arc de rayon
R1 (fig.1. 84).
Du centre O, tracer un arc de rayon = R + R1. Mener la droite (D), et à une distance R1,
une parallèle qui coupe l’arc précèdent en O1, centre cherché. Joindre O.O1 et élever de
O1, la perpendiculaire sur (D) pour obtenir les points de tangence T et T1.
Grand axe AB, petit axe CD. Joindre AO et porter CF = OA – OC (demi grand axe
moins demis petit axe). Graphiquement : du centre O, tracer un arc de rayon R1 = OA
qui coupe DC en E ; du centre O, tracer un arc de rayon r1 = OA – OC, qui coupe AC en
F.
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
La courbe obtenue n’est pas une ellipse. Mais elle peut remplacer celle- ci pour tracer
les trous d’homme, les fonds de récipients ovales, bassines, arrosoirs, etc.
Traçage par point d’un arc de cercle dont le centre est inaccessible (fig. 1. 86).
L’arc est déterminé par la corde AB et la flèche CD. Mener DE, parallèle à AB, et BF,
parallèle à CD. Joindre DB et élever en B, sur DB, une perpendiculaire qui coupe DE en
E. Diviser en un même nombre de parties égales : CB, DE et BF. Numéroter dans l’ordre
indiqué par le croquis et joindre 1.1a, 2.2a, 3.3a, puis D.1a ; D.2a et D.3a. Les lignes de
même numéro se coupent sur l’arc.
118
8
A
594 1
27
840
Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
0, 9 9 7 9 2 0
Les échelles :
Lorsque les objets sont grands (maisons, voitures) ou petits (stylos), il est nécessaire de faire
des réductions ou des agrandissements de leurs dimensions pour pouvoir les dessiner.
Exemple d’échelles :
Vraie grandeur : 1 :1
Exercice : On désire dessiner un carré de 2 mètres de côté à l’échelle 1 : 20. Quelle sera sa
dimension après réduction ?
2/ 20 = 0.1 m = 10 cm
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Le cartouche :
Le cartouche contient toutes les inscriptions pour identifier et utiliser le dessin. C’est la carte
d’identité du dessin. Il se place généralement dans la partie basse de la feuille.
5)La
nomenclature :
C’est la liste complète des éléments qui constituent le mécanisme dessiné.
Chaque élément du dessin est répertorié, numéroté, classé, et tous les renseignements le
concernant (nombre, désignation normalisée, …) sont indiqués dans la nomenclature. Voir
polycopié.
Exemple de cartouche
Les traits :
En dessin technique on utilise un ensemble de traits qui possèdent chacun un sens particulier.
29
Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
d) Espacement.
- l'intervalle à laisser entre les lettres : a = 0.2 h ;
- Entre les mots laisser une largeur égale à la hauteur nominale.
e) Disposition.
- Interligne minimale : b= 1.4 h ;
31
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technique
EXERCICE PRATIQUE
1. A partir du model figure 1, sur une feuille de papier, tracer 2 traits fins espaces
de h =10 mm pour les majuscules et de c = 7 mm pour les minuscules.
A l’aide d'un té et d'une équerre, tracer des perpendiculaires aux traits horizontales
déjà tracées pour délimiter l'espace de l'écriture.
2. Sur une feuille de papier à l'aide d'un té, des équerres et d'un crayon tracer quelques
traits à 90°, 60° ,45°, et 30°.
3. A l'aide d'un gabarit tracer sur une feuille des carrés, des triangles, des hexagones, des
cercles des dimensions différentes.
4. Avec un compas tracer des rayons de cercle pour relier quelques traits de l'exercice 2.
Représentation orthogonale
Les projections orthogonales sont des projections en deux dimensions d’un volume selon trois
points de vue (vue de face ou de l’arrière, vue de gauche ou de droite, vue de dessus ou de
dessous).
La représentation graphique d’une pièce permet d’identifier et de comprendre le volume d’une pièce en
la représentant par ses projections. Elle permet également d’identifier et de comprendre l’espace à l’intérieur
duquel un volume est projeté, et de savoir repérer les différentes dimensions : largeur, hauteur, profondeur .
Disposition des vues
La vue de face
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Résumé de Théorie
technique
La vue de face représente la face principale de la pièce. Elle est déterminée en regardant la
pièce en suivant la flèche A.
Les autres directions d’observation forment avec celle-ci et entre elles des angles de 90° ou
des multiples de 90°
Vue de la pièce
Une pièce est définie complètement et sans ambiguïté par un nombre minimal de vues.
On choisit les vues les plus représentatives, celles qui comportent le moins de parties cachées.
Dans l’exemple ci-dessous se sont les vues A, B, et D.
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technique
Méthode de représentation
Méthode européenne
Elle est repérée par le symbole E comme sur
le dessin ci-dessous et est placé dans le
cartouche à côté de la désignation de l’échelle.
Méthode américaine
Elle est repérée par un symbole inverse au
précédent (voir ci-dessous). Dans cette
méthode la vue C se mettre à la place de la
vue D et réciproquement.
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Résumé de Théorie
technique
La cotation
Pour qu’un objet soit réalisable à partir d’un dessin, il faut à la fois une description
graphique complète et précise des formes et contours (c’est le rôle des vues en
projection orthogonale normalisée) et une description détaillée et chiffrée des
dimensions essentielles : c’est le rôle de la cotation.
Si les principes de cotation sont partout les mêmes, par contre, les inscriptions (lignes de
cote, position du texte, symbole) peuvent parfois légèrement varier d’un pays à l’autre.
La côte.
La plupart des dimensions (longueurs, largeurs, hauteurs, angles, etc.) sont indiquées sous
forme de côtes. Une cote se compose des quatre éléments principaux suivants :
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Résumé de Théorie
technique
- Une ligne de cote, en trait fin.
- Deux lignes de rappel, d’attache ou d’extension, en
trait continu fin.
- Deux flèches, précisant les limites de la ligne de cote.
- Un texte au milieu et au-dessus de la ligne de cote
pour les cotes horizontales. Au milieu, sur le côté
gauche et de bas en haut pour les cotes verticales.
La cotation multiple :
L’emploi de la minute et la seconde est admis pour les écarts des dimensions angulaires en
degrés.
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Résumé de Théorie
technique
Symboles :
Diamètre :
Rayon : R
Rayon sphère : Sphère
R
Diamètre sphère :
Sphère
Sur-plat d’un carré :
A B C D E
5 3 5 8 3
X 6 6 15 32 45
Y 6 20 16 10 16
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Résumé de Théorie
technique
Une bonne organisation générale et le respect des règles normalisées facilitent la lecture, la
compréhension, et évitent les erreurs d’interprétation des différents intervenants.
• Règles d’organisation générale :
- L’échelle du dessin est la première indication à inscrire.
- N’indiquer que les cotes et les dimensions nécessaires. Eviter la surabondance.
- Toutes les dimensions, cotes et tolérances, doivent être écrites à partir de la même
unité. En construction mécanique, les unités normalisées sont le millimètre (mm)
et le degré.
- Une même cote ne doit apparaître qu’une seule fois dans tout le dessin. Eviter de
répéter la même cote dans des vues différentes.
- Organiser la disposition de l’ensemble des côtes. Penser à faire des cotations
multiples lorsque cela est possible.
- Pour les perçages ou cylindres, coter le diamètre plutôt que le rayon.
• Règles de tracés :
- Les lignes de rappel ne doivent pas couper les lignes de cote, mais elles peuvent
se couper entre elles
- Placer de préférence les cotes en dehors des vues.
- Faire démarrer les lignes de rappel à partir à partir des traits continus forts, ou des
traits d’axe. Eviter de coter à partir des contours cachés, ou traits interrompus
courts.
- Si l’espace entre deux lignes de rappel est insuffisant, prolonger la ligne de cote,
inverser les flèches, et placer le texte sur le côté.
- Si plusieurs cotes se succèdent en série, faire une cotation continue.
- Si plusieurs cotes se superposent, les placer à intervalles réguliers.
Sauf cas particuliers, le texte de la cote doit être parfaitement centré entre les deux flèches.
Coupes et sections
des formes et contours extérieurs. Dans le cas de pièces creuses, il n’en est pas de même, les
formes intérieures décrites à partir de traits interrompus courts sont souvent difficile à
définir. Pour améliorer la définition et la lecture, on dispose des vues en coupe (coupes et
section).
Les coupes :
• Principe :
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Les sections permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on désire
préciser. Dans ce mode de représentation, l’objet est coupé (analogie avec un fruit coupé au
L’observateur, le regard tourné vers le plan de coupe, dessine l’ensemble du morceau choisit
suivant les règles habituelles de dessin.
L’intérieur, devenu visible, apparaît clairement en traits forts.
• Règles de représentation normalisée :
- Le plan de coupe :
- Indiqué sur la vue adjacente,
le plan de coupe est
matérialisé par un trait mixte
fin (trait d’axe) renforcé aux
extrémités.
- Le sens d’observation est
indiqué par deux flèches.
- Au-dessus des flèches
apparaissent deux lettres, qui
servent à la fois à repérer le
plan de coupe et la vue
coupée correspondante.
Les hachures :
Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence la section d’une pièce. Elles apparaissent
là où la matière a été coupée. Elles sont le plus souvent tracées en trait continu fin et inclinées
de 45°.
Elles ne traversent pas ou ne coupent pas de traits continus forts, et ne s’arrêtent pas sur un
trait interrompu.
Les motifs des hachures peuvent varier en fonction de la nature du matériau coupé.
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technique
- On ne coupe jamais des nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur
plus grande surface. La règle est la même avec des bras de poulie, de volant de roue,
…
- Des pièces ou des objets différents appartenant à un même ensemble en coupe doivent
avoir des hachures différentes : inclinaison différente et au besoin motifs différents.
Les demi-coupes :
Les vues en demi-coupe sont particulièrement intéressantes dans le cas de pièces
symétriques.
Dans ce mode de représentation, la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir
les formes et contours intérieurs, alors que l’autre moitié reste en mode de représentation
normal pour décrire les formes et contours extérieurs.
L’intérêt majeur des vues en demi-coupe est que l’on peut avoir l’extérieur et l’intérieur de la
pièce sur une seule vue.
Les règles de dessin sont les mêmes que pour les vues en coupe. On remarque tout de
même une particularité : les deux demis vus ne sont pas séparés par un trait continu
(contours extérieurs) mais par un trait mixte fin (trait d’axe).
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Lecture et interprétation des plans et documents
Résumé de Théorie
technique
Les coupes partielles
Lorsque l’on a besoin de définir uniquement un seul détail (un perçage, une forme
particulière, etc.) d’un contour intérieur. Il est donc intéressant d’utiliser une coupe
partielle plutôt qu’une coupe complète, pour éviter les tracés inutiles.
Elles sont utilisées pour les pièces ayant des formes intérieures relativement
complexes. Elles apportent un grand nombre de renseignements et évitent l’emploi de
plusieurs coupes normales. Le plan de coupe brisé est construit à partir de plans de
coupes habituels.
On peut les considérer comme des vues complémentaires. Elles se présentent comme
une variante simplifiée des vues en coupe, et permettent de définir avec exactitude
une forme, un contour, un profil, en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, …
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Résumé de Théorie
technique
Dans une coupe normale, toutes les parties visibles en arrière du plan de coupe sont
dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est
réellement coupée).
La section sortie
La section rabattue
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technique
Elles sont dessinées dans la pièce Méthode :
- Comme pour la section sortie, repérer le plan coupant.
- N’indiquer le plan coupant que s’il peut y avoir confusion.
- Faire une rotation de 90° autour de l’axe de section.
- Dessiner en trait continu fin la surface de la pièce contenue dans le
plan sécant.
- Hachurer la section.
. Il faut éviter ce mode de représentation car il surcharge le dessin de la
pièce.
EXERCICE PRATIQUE
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Résumé de Théorie
technique
b) …………………………..
c)………………………………
d)………………………………
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technique
e) ………………………………
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technique
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