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Prof : M GUIFFO Guy Bertrand

Tle MF/CM
Edition 2013

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Prof : M GUIFFO Guy Bertrand

L’auteur

GUIFFO guy bertrand

Professeur des collèges d’enseignement technique (PCET)

TEL : 94560075/72494882.

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Introduction

Suite aux multiples difficultés rencontrées par les candidats aux examens de brevet de technicien
en Métaux en Feuilles et Constructions Métalliques, ce support à conçu. Cela permettra d’une par
de démystifier cette discipline qui est une casse tête chinois pour les candidats et d’autre part
rendre les apprenants aptes à estimer un projet. En outre, l’utilisation de cet ouvrage comme plan
et guide du cours facilitera le développement des chapitres traités conformément au programme
d’estimation des coûts, simplifiant ainsi le rôle du professeur chargé de dispenser ce cours.

Objectifs générales :

Comprendre l’organisation de l’entreprise ;


Organisé son poste de travail ;
Déterminer le flanc capable des différentes volumes ;
Estimer le temps de travail ;
Différencier les coûts ;
Estimer le coût d’un projet avant sa réalisation.

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Chapitre

Objectifs spécifiques :

À la fin de ce chapitre, l’élève de la Tle MF/CM devrait être capable de :

 Définir et énumérer les différentes fonctions d’une entreprise ;


 énumérer et définir les différentes caractéristiques d’une entreprise ;
 énumérer et définir les différents types d’entreprises.

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LEÇON : GÉNÉRALITÉS.

I. DEFINITION
Une entreprise est une unité économique de production, qui regroupe quatre éléments fondamentaux à savoir :
La matière première ; L’outillage ; Le personnel (main d’œuvre) ; Les clients.
II. LES DIFFERENTES FONCTIONS DE BASE D’UNE ENTREPRISE.
Une entreprise a quatre fonctions de base qui sont interdépendantes à savoir :
1. Approvisionnement ;
2. Production ;
3. Vente et distribution ;
4. Investissement.
D’autres fonctions se rajoutent à ces quatre la, en fonction de la taille et du secteur d’activité de l’entreprise.
III. LES DIFFÉRENTES CARACTÉRISTIQUES DE L’ENTREPRISE.
L’entreprise est un système qui est organisé et dirigée ; finalisée ; ouvert.
1. L’entreprise est un système organisé et dirigée c’est-à-dire : il y a un organigramme.

Ex : direction générale

Sce commercial Sce technique Sce Financier

Sce Achat Sce Personnel

2. L’entreprise est un système finalisé c’est-à-dire : il y a un objectif à atteindre.


Ex : Vente – Achats = valeur ajouté pour (bénéfice) : les salariés ; les propriétaires ; le développement de
l’entreprise.
3. L’entreprise est un système ouvert c’est-à-dire : il y a une relation interactive.

Ex : - nature ENTREPRISE - banque

- Fournisseurs - ménages
- Propriétaires de capitaux
- Clients - ménages
- Salariés

IV. LES DIFFÉRENTES CATEGORIES D’ENTREPRISE.


Les entreprises sont classées selon trois principaux critères, à savoir :
Le secteur d’activité ; la taille ; le statut juridique.
a) Selon le secteur d’activité ; il existe trois types d’entreprises, à savoir :

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 Les entreprises industrielles : ils achètent les matières premières pour les transformer.
Ex : brasserie, etc.….
 Les entreprises commerciales : ils achètent pour revendre. Ex : boutique, etc.….
 Les entreprises de services : ils n’achètent rien et ne fabriquent rien, mais offrent les services. Ex : cabinet
d’avocat, agence de voyage, etc.….
b) Selon la taille ; il existe :
 Les petites et moyennes entreprises (PME) ;
 Les grandes entreprises.
c) Selon le statut juridique ; il existe :
 Les entreprises publiques ;
 Les entreprises parapubliques ;
 Les entreprises privées qui comprend : Société de personne ; société des capitaux

V. FONCTION DES DIFFERENTES SERVICE DANS UNE ENTREPRISE.


o Service technique : il s’occupe de :
- La transformation de la matière première en produit fini ;
- La fabrication et la maintenance des équipements.
o Service commercial : il s’occupe de :
- L’achat des matières premières ;
- La vente des produits finis ;
- La recherche des marchés et de la pub.
o Service de la gestion administrative et financière : il s’occupe de :
- La gestion des capitaux et des stocks ;
- Du prix de revient ;
- Les prévisions des achats et de ventes ;
- La coordination entre les services.
o Service du personnel : il s’occupe de :
- L’embauche ;
- La protection des personnes et des biens ;
- Les services sociaux.
VI. ORGANISATION TECHNIQUE D’UNE ENTREPRISE.
L’étude des travaux comporte un certain nombre de tâches successives portant sur :
- La conception des projets à réaliser ;
- La confection des dessins ;
- L’étude des conditions de réalisation de contrôles
- La préparation de la matière d’œuvre et d’outillage.
Toutes ces tâches correspondantes à des organismes désignés sous le nom des fonctions techniques. Suivant
l’importance des entreprises, certaines de ces fonctions sont assurées séparément ou simultanément par un ou
plusieurs spécialistes.
VII. FONCTION TECHNIQUE.
Direction technique : coordination entre les différents services ;
Bureau d’études : conceptions, calculs, cotation.
Bureau des méthodes : gamme, procédés de fabrication, dessin de fabrication ;
Service de préparation : étude des temps et des devis ;
Service de réparation : planification et lancement des travaux ;

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Service d’exécution : fabrication montage ;
Service de contrôle : contrôle dimensionnelle et essais ;
Service d’achat : commande de la matière et fournitures ;
Service d’études d’outillage : conception et dessin d’outillage spécial ;
Magasin d’outillage : stockage (outil), vérification, affûtage ;
Service d’entretien : révision périodique de machines, réparation du matériel, interventions inattendues.

VIII. CREATION D’UNE ENTREPRISE.

1. mobiles permettant la création d’une entreprise :


- se faire de l’argent ;
- combler un vide ;

2. formalités administratif liées à la création d’une entreprise.


Ce sont :
 la déclaration d’existence auprès des services des impôts, c’est-à-dire : l’enregistrement et inscription
aux rôles des patentes ;
 L’immatriculation au registre du crédit immobilier ;
 La déclaration d’existence à la C.N.P.S ;
 L’inscription dans le journal d’annonces l’égales ;
 L’inscription au fichier consulaire de la chambre de commerce’ d’industrie et des mines.

3. Quelques définitions :
a) Business plan :
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….
b) Honoraires du conseil : c’est la contrepartie financière versé à un membre d’une profession libéral
(avocat, expert comptable, fiscaliste, etc. ...).
c) Chèque bancaire : c’est un écrit par lequel une personne qui a des fonds déposés chez un banquier lui
donne l’ordre de payer une certaine somme.
d) Capital : c’est un montant des somme ou bien apportés à une société et leur accroissement ultérieur.
e) Charge fixes : ce sont des obligations onéreuses qui ne varient pas.

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Chapitre

Objectifs spécifiques :

À la fin de ce chapitre, l’élève de la Tle MF/CM devrait être capable de :

 Définir (OST) ;

 Déterminer le but et l’importance de l’OST

 Définir quelques termes.

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LEÇON: GENERALITES.

I. DÉFINITION.
L’organisation scientifique du travail (OST) est une philosophie qui consiste à rechercher constamment la meilleure
façon d’utiliser avec économie la main d’œuvre et autre moyen mis en œuvre pour assurer l’efficacité de l’action
entreprise.
II. BUTS.
L’OST à pour buts :
 De définir avec précision les méthodes opératoires permettant la mise en pratique des techniques modernes de
fabrication avec un outillage et un équipement de haut rendement.
 D’arrêter en quantité et en qualité le personnel à employer.
 De repartir et de coordonner les tâches par la concentration d’une main d’œuvre spécialisée, par la mise en
ordre des opérations élémentaires et par l’installation des postes de travail.
 D’agencer convenablement les postes de travail stabilisés pour lesquels il adoptera une mécanisation de plus
en plus poussée.
III. IMPORTANCE DE L’OST.
L’OST est une nécessité vitale pour l’entreprise à cause de :
- La concurrence ;
- L’évolution rapide des techniques ;
- L’exigence des clients.
D’autre part, elle permet d’augmenter la productivité (rapport mesurable entre une production donnée et l’ensemble
des facteurs mis en œuvre).
Facteur d’une production :
- Main d’œuvre ;
- Matière d’œuvre ;
- Salaire.
La qualité : c’est l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou service qui lui confère l’aptitude à
satisfaire des besoins exprimés ou implicite.
Rendement : c’est le rapport entre le travail utile et la quantité d’énergie dépensée. C’est aussi la rentabilité des
capitaux employés dans un processus productif.
Les facteurs qui influencent le rendement :

N° FACTEURS EXPLICATIONS
1 la division du travail Cet à dire : l’éclatement des tâches complexes en opérations simples et facile
(pour une main d’œuvre spécialisée)
2 L’amélioration des Cet à dire : la simplification des méthodes opératoires pour abaisser le prix de
méthodes et moyens revient (en étudiant les gestes, les mouvements, les temps, les gaspillages au
d’exécution minimum).
3 La mécanisation Cet à dire : la modernisation des équipements et des installations afin de réduire
la fatigue de l’homme.

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VI. POSTE DE TRAVAIL.


a) Définition.

C’est le lieu ou s’accomplit une phase de travail. C’est aussi un centre d’activité comprenant tout ce qui est nécessaire
à l’exécution d’un travail nettement défini (moyens mécaniques, humains, etc. ...).

b) Les différentes étapes d’étude en vue d’améliorer le rendement à un poste de travail :


Définir et délimiter le problème posé ;
Observer les faits et les grouper éventuellement sur un tableau ;
Examiner, analyser de manière critique les faits recueillis ;
Réfléchir, élaborer une nouvelle solution ;
Expérimenter la méthode proposée et tirer les enseignements pratiques.

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Chapitre

Objectifs spécifiques :

À la fin de ce chapitre, l’élève de la Tle MF/CM devrait être capable de :

 Définir estimation ;
 Énumérer et expliquer les différentes conditions générales pour réussir une estimation ;
 Définir devis et utiliser.

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LEÇON 1 : GÉNÉRALITÉS

1. DEFINITION.

L’estimation est une opération qui consiste à évaluer (prévoir) la matière d’œuvre les moyens, le temps de réalisation
ainsi que les différente coûts pour un projet donné.

2. CONDITIONS GÉNÉRALES POUR RÉUSSIR UNE ESTIMATION.

Pour réussir une estimation, il faut surtout :

a) Posséder une bonne expérience dans le domaine concerné (ceci, c’est surtout valable pour évaluer le
temps de fabrication). Aucun estimateur sérieux n’osera se prononcer dans un domaine avec lequel il n’est pas
familier.
b) Vérifier soigneusement les prix courants des matériaux dans le marché (ceci, c’est à cause des
fluctuations du marché, qui généralement sont imprévisibles). Le prix d’hier n’est nécessairement le même
aujourd’hui.
c) Vérifier le taux de salaire à payer pour la durée du contrat (ceci, c’est surtout dans le but de s’assurer si
les augmentations de salaire sont prévues).au quel cas il faut noter quand elles se produiront et quel est leur
impact surtout lorsque le projet est de longue durée.
d) Connaitre l’importance des frais d’administrations à supporter (ceci, parce que l’évaluation des frais
d’administration ne relève généralement pas de la responsabilité de l’estimateur). On la lui présente
simplement sous forme de % qu’il suffit d’intégrer à la préparation des estimés.
e) Connaitre parfaitement la capacité de production de l’usine ou sera ; fabriqué l’objet à estimer. (ceci,
permet d’estimer avec précision le temps de fabrication, en considérant des factures comme le rendement
générale, la compétence des spécialistes, la nature de l’équipement, l’aménagement de l’usine etc...). car il
faut penser par exemple aux pertes de temps engendres ici et là.
f) Déterminer la période de validité de l’estimé. (ceci, parce que aucune entreprise ne peut soumettre un prix
de fabrication qui soit indéfiniment valable). En principe, selon le contexte la période de validité d’un estimé
s’échelonne généralement sur une période de 30 à 60 jours.
g) Employer les bonnes méthodes de travail. (ceci, parce que l’estimateur assume de lourde responsabilité, et
on lui reconnait rarement le droit de faire les erreurs). A cet effet il devra vérifier et revérifier par des moyens
différents tous les calculs dans les moindres détailles.

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Chapitre

Objectifs spécifiques :

À la fin de ce chapitre, l’élève de la Tle MF/CM devrait être capable de :

 Calculer la longueur développée des tubes, tôles et profiles plier. ;

 Calculer la longueur développée des tubes, tôles et profiles cintrer ;

 Déterminer le métal nécessaire à l’exécution du bord et du bordé.



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LEÇON 1: PLIAGE DES TÔLES.

TÖLES D’EPAISSEURS≤ 
èéeéôéé 
éôé
 
éé  Fig. 1
 
 
éé 
 ≈≥

 TÖLES D’EPAISSEURS>
èéééà Fig. 2

é
é
éà

≈
≈≥
Fig. 4
α 
 
éé   
.
 
α≠ 
α 
éé  

 
°
 
°

→ 

Fig. 3

 Fig. 5


  

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 LEÇON 2: COUDAGE DES BARRES

CALCUL DE LA LONGUEUR DEVELOPPEE DES PROFILES 
PLEINS: (CARRÉ; ROND; PLAT; ETC. …) 
  EXO
 1



éé 

= + +  =    .  


= + +( . . )= . 

≠
β
éé
EXO 2
= + +  =  = °− = °
( . . )
= + + = . 
 ≈



éé
= + + + +( ) 
= + + + + = 

 LONGUEUR DEVELOPPEE DES PROFILES EN:


L; T; I et U plier.
 EXO 3
éé




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LEÇON 3: CINTRAGE DES TÔLES, TUBES ET BARRES



 LONGUEUR DÉVELOPPÉE DE TÔLES CINTRÉES


èè

 

 LONGUEUR DÉVELOPPÉE DES TUBES CINTRÉS

è
é
α
α + +  + + 1.57 
.
α≠ + +  + + ;

α 350 + 400 + (1.57 75) = 867.75 


.
α≠ 350 + 400 + = 926.62 .

 LONGUEUR DÉVELOPPÉE DES PROFILÉS PLEINS CINTRÉS. 

êééô

 LONGUEUR DÉVELOPPÉE DES PROFILES EN: L; T; I ET U CINTRÉ


 éé
éé
éé
é
 éé
 ÈÀÉ
è
éè
éè
é
 
è = . 

 É EÀ É

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

éè
éè
é
é

( ) ( )
 ( )
 ( )

( )
è ( )
= . 
( )
 ( )
= . 

 É


é
é
é
ééé

 ( )
 

 ( )
= . 

 = 

 É


é
é
é
ééé

 +  

 ( ) (
+ = .  = 
)

 É

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é
é
éé
éé
éé
éééé
  
 =  = 

 É
è1/2
é1/2
é
 
1/2
 .
= . = . 

 ééé

ééé
Fig.1
àêéé

ééééé.
àè
àèé
éééè= 
 ⇔LD= ( + )
Fig.2
Or V = = = 13.7 mm

= . { +( . )} = . 

èéè

éééè= ( − )
= . { −( . )} = . 

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LEÇON 4:BORD TOMBÉ ET BORD OUVERT


I. DEFINITION.
 éééè

 é
  éé àé

 MÉTAL NÉCESSAIRE À L’EXÉCUTION DU BORD. Fig 5; 6.
 êdésé
 èéФ
 ééé
  éФ

é àéé



ФФ

é

 é  é

   

 é  
 .
    = . 

   
Ф Ф
  +  − + + 

   

é

NOTA: jà une épaisseur ≤ 1.5 mm, on ne calcul pas l’épaisseur de la carre, on ajoute à la hauteur H, la
largeur b de la carre.

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Fig.1: bords tombés plans. Fig.2: bords tombés cylindrique et conique.

Fig.3: bord ouvert.


Fig.4: bord évasé.

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Fig.5 fig.6
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LEÇON 5 : LE BORDAGE

I. DEFINITION.
C’est une opération qui consiste à renforcer les bords des réservoirs, des viroles ou des récipients exécutés en tôle.
II. BUT.
Il à pour but de donner plus de rigidité, d’éviter qu’ils ne coupent (blessent) ou de les enjoliver.
III. LE BORDE.
C’est le nom donné au genre de bordage dans lequel le fer ou le fil rond est entièrement recouvert par la tôle.
IV. DIFFERENTS TYPE DE BORDES.
Fig1 : lorsque le fil est tout entier placé sur la face intérieure Fig.1

Ou sur la face extérieure de la tôle, le bordé est dit en cordon.


Formule : (b = 2.5 Фfil + e)
Fig 2 : si le centre du fil est situé dans le plan de symétrie de la tôle
Par rapport à son épaisseur, le bordé est dit en suage ou en soyage. Fig.2

Formule : (b = 3Фfil + e).

V. RECHERCHE DU METAL NECESSAIRE A L’EXECUTION DU BORDE.

Fig3 : on donne : H = 400 mm ; Фext =202 mm ; e = 2 mm ; Ф du fil = 6 mm ; on demande de déterminer :

 é  é


 éé 2.5Фfil + e 2.5 x 6 + 2 =17 mm
àéé
   
   
 éé  
 Фπ 2023.14 = 628 mm
 à  

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Chapitre

Objectifs spécifiques :

À la fin de ce chapitre, l’élève de la Tle MF/CM devrait être capable de :

 .déterminer le F.C des différents volumes utilisés en MF/CM ;

 Établir le débit économique puis déterminer le pourcentage de chute d’une réalisation ;

 Établir une feuille de débit.

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LEÇON 1: FLANC CAPABLE (FC) DE QUELQUES VOLUMES PARTICULIERS

I. CAS DUN CYLINDRE OBLIQUE


Définition

Les surfaces cylindriques obliques sont des surfaces


développables générées par une droite parallèle à un
axe oblique appuyée sur une courbe plane appelée directrice.
La rotation de cette droite appelée génératrice engendre
un cylindre.
La directrice peut être un cercle, une ellipse ou
Quelconque.
1. problème :
Soit l’ouvrage en forme de cylindre oblique représenté
ci-contre il est Question de déterminer le métal
nécessaire pour sa réalisation (Son flanc capable).
Règle :

la longueur développée se calcul à partir


de la section droite ;
la hauteur est égale à la plus grande
diagonale inscrit dans le PF de l’épure
2. résolution :
- Tracer le cylindre de base et son développement
en repérant les Différents paramètres de calcul ;
- Déterminer la longueur de la génératrice (G)
- Déterminer L et l dimension du rectangle capable.

Le flanc capable s’écrit sous la forme : FC = L x H x e

3. Exemple de démarche a suivre pour la résolution.

- Traçons le cylindre de base et son développement en repérant


les Différents paramètres de calcul ;
- Déterminons la longueur de la génératrice (G) :
 G = H/sinα
- Déterminer L et l dimension du rectangle capable.
 H = G + Фcos α
 L = π(ab/2 – xy/2)

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II. APPLICATION :

Soit le cylindre représenté ci-dessou , déterminer le


Métal nécessaire pour sa réalisation.

RESOLUTION :

- Traçons le cylindre de base et son développement en repérant


les Différents paramètres de calcul ;
- Déterminons la longueur de la génératrice (G) :
 G = h/sinα
AN : G = 80/sin45°
→ G =113.137 mm
- Déterminer L et l dimension du rectangle capable.
 l = G + ed or ed = Фmcosα avec Фm= 50 – 3 = 47 mm
→ed = 47 x cos45°= 33.234 mm
AN: l = 113.137 + 33.234
D’où l = 146.371 mm
 L = π(ab/2 + xy/2)

D’où le flanc capable (FC) est :

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III. CAS DU TRONC DE CÖNE

4. définition.
Un tronc de cône (ou cône tronqué) est un cône duquel a été enlevée
La partie possédant le sommet.

5. problème :
Soit l’ouvrage en forme de tronc de cône représenté ci-contre il est
Question de déterminer le métal nécessaire pour sa réalisation
(Son flanc capable).

6. résolution :
- Tracer le cône de base et son développement en repérant les
Différents paramètres de calcul ;
- Déterminer la longueur de la génératrice (G)
- Déterminer l’angle au sommet du développement α ;
- Déterminer L et l dimension du rectangle capable.

Le flanc capable s’écrit sous la forme : FC = L x l x e

7. Exemple de démarche a suivre pour la résolution.

Traçons le cône de base et son développement en repérant les


Différents paramètres de calcul ;

Déterminons la longueur de la génératrice (G) :

G= or R = Dm/2 et =

Déterminer l’angle au sommet du développement ∝ :

∝= Ou ∝=

Déterminer L et l, dimension du rectangle capable :



 L = 2G

 l= + avec : = ; = − et F = ′ −

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8. application :

Pour la réalisation de la trémie d’une machine agroalimentaire,


On vous donne : Dext =200 mm ; d int =116 mm ; h =100 mm ; e =2 mm.
On vous demande :
 Tracer le cône de base et son développement en repérant les
Différents paramètres de calcul ;
 Déterminer la longueur de la génératrice (G)
 Déterminer l’angle au sommet du développement α ;
 Déterminer L et l dimension du rectangle capable.

RESOLUTION :

Traçons le cône de base et son développement en repérant les


Différents paramètres de calcul :
Déterminer la longueur de la génératrice (G) :
4e < Ri donc la fibre neutre se place au ½ e
R = / = ( − )/ =
( ) ( )

= = = . → = . °

D’où G= = . °
= .

Déterminer l’angle au sommet du développement α ;

∝= = .
= . °

Déterminer L et l dimension du rectangle capable.


∝ .
L = 2G =2x . = .

Avec : = = = . ;
. °
= − = . − . = ,
∝ .
F= ′ − = , − = . ;
→l= + = . – . = ,

D’où FC = 490.207 x 157.912 x 2

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LEÇON 2 : SURFACES ÉQUIVALENTES.

I. GENERALITE.
Pour fabriquer par retreinte ou emboutissage une pièce développable ou non développable, il faut obligatoirement
partir d’un flan.
Le flan est la surface de métal nécessaire à la réalisation de la pièce.
La surface du flan au départ doit être égale à la surface de la pièce terminée.

II. CALCUL DU FLAN DES PRINCIPAUX VOLUMES USUELS.

A. Pièce ½ sphérique
- Méthode mathématique - Méthode graphique
R2 = r 2 + r 2 XY = diamètre

R = √r + r
= rayon
R = √2r

R = √2 Corde AX = R

R = 1.414r R = rayon duRflan


= rayon du flan

B. Pièce en calotte sphérique.

- Méthode mathématique - Méthode graphique


R2 = + r = rayon de la sphère
XO = OY
R= + XY = Corde
Corde AX = R
AO flèche
R = rayon du flan

C. Pièce cylindrique
- méthode mathématique - méthode graphique

πR2 = r2 x π + 2r x π x h r = rayon du fond

R2 = + (2 x ℎ) m=

R= + (2 x ℎ) AC = R

R =rayon du flan
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LEÇON 3: LE DEBIT ECONOMIQUE

I. DÉFINITION.
C’est une opération qui consiste à rechercher la meilleure disposition permettant de déterminer le plus grand nombre
d’éléments à débiter sur un format de tôle ou une barre de profilé.
Analogie :
Le débit économique signifie encore :
 Mise en tôle ou mise en barre ;
 imbrication optimum;
 disposition économique etc.….
Exemple :
On donne un nombre de pièce à fabriquer ; on donne L=longueur du débit de la pièce ; l=largeur du débit de la pièce ;
on donne le format de tôle= 3000 x 1500.
On demande :

II. DÉTERMINATION DU DÉBIT ÉCONOMIQUE.


a) Indiquer les dimensions du flanc à débiter : L et l
b) Compléter le tableau d’aide à la recherche de disposition des flans sur le format de tôle

l L
L Dispo H l Dispo V

Format : 3000 x 1500 Disposition dans le sens H Disposition dans le sens V


Nbre de bandes 3000/L 3000/l
Nbre de pièces par bande 1500/l 1500/L
Nbre total de pièces Nbre de bandes x nbre de Nbre de bandes x nbre de pièces
pièces par bande par bande
choix La disposition offrant le plus grand nbre de pièces

III. DETERMINATION DU NOMBRE DE TOLE.

è à é
Nombre de tôles = x 100
è

IV. DETERMINATION DU POURCENTAGE DE CHUTTE.

 Pour un format de tôle :

( è è ))
%chute = x 100
ô

 pour toute la fabrication :

ô ( è )
%chute = x100
ô

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V. APPLICATION :
On veut réaliser 500 éléments en tôle de 30/10e dont le débit est de 300 x 150 ( le format de tôle disponible
est de 3000 x 1500).
A. DETERMINATION DU DEBIT ECONOMIQUE
a. dimensions du flan à débiter : L = 230 mm et l = 150 mm
b. tableau d’aide à la recherche de disposition des flans sur le format de tôle

l
L
L
l

Format : 3000 x 1500 Disposition dans le sens H Disposition dans le sens V


Nbre de bandes 13 20
Nbre de pièces par bande 10 6
Nbre total de pièces 130 120
choix dispo H =130 p

B. DETERMINATION DU NOMBRE DE TOLE

Nombre de tôles = 500/130 = 3.846 ≈ 4 tôles.

C. DETERMINATION DU POURCENTAGE DE CHUTTE


 Pour un format de tôle :

( . ) ( . . )
%chute = x100 = 0.33%
.

 pour toute la fabrication

(3 1.5 4) − (0.23 0.15 500)


%chute =
3 1.5 4
x100 = 4.166%

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LEÇON 4 : FEUILLE DE DÉBIT

I. DEFINITIONS
 Débit = brut ou flan nécessaire à la réalisation d’un élément.

Les différentes dimensions de débit :

 Pour les tôles : la longueur (L) et la largeur (l) ;


 Pour les profilés : la longueur (L) seulement
 Débitage = phase de travail qui consiste à découper le brut.
 Feuille de débit = document qui présente sous forme de tableau toutes les indications nécessaires pour le
débitage des différents éléments constitutifs d’un ouvrage.

II. PRÉSENTATION :

Feuille de débit
rep désignation section Dimension du débit Nbre d’élts Croquis du débit

III. APPLICATION :

L’ensemble représenté à la page suivante est un modèle de portillon. Il est constitué de :

1) un montant pivot en tube Ф26/34 ; 6) deux traverses en fer carré de 12 x 12 ;


2) un montant – traverse en tube Ф 26/34 ; 7) deux montants en fer carré de 12 x 12 ;
3) une traverse en tube Ф 26/34 ; 8) une traverse en fer plat de 45x5 ;
4) dix pattes en fer plat de 30 x 5 ; 9) dix rivets F/90 5 – 15 ;
5) un panneau en tôle de 15/10 ; 10) quatre vis F/90 5 – 1
Votre entreprise a reçu la commande de 100 prototypes et vous confie son étude de réalisation.

TAF :

 Calculer la longueur développée de 2 ;


 Établir la feuille de débit relative à cette commande.

RESOLUTION :
1. Calculons la longueur développée de 2.

.
LD = ab + bc + cd or bc = → bc = = 178.98 mm
D’où LD = 652 + 769 + 178.98 = 1599.98 mm
→ LD ≈1600 mm

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IV. EXERCICE DE CONSOLIDATION :

Établir la feuille de débit ci- dessous relative à une commande pour la réalisation de 100 manchettes d’aspirateur
représenté ci-dessous :

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Chapitre

Objectifs spécifiques :

À la fin de ce chapitre, l’élève de la Tle MF/CM devrait être capable de :

 Déterminer les coûts de fabrication ;

 Déterminer le prix de revient ;

 Établir undevis

 Établir une facture

 Établir une facture

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LEÇON 1: LA RÉPARTITION DES COÛTS

A. Principe
Comme principe général, on peut affirmer que les coûts de fabrication son habituellement repartis en trois
catégories :
Matériaux ;
Les salaires ;
L’administration.

Dans leurs fonctionnements, les entreprises arrivent à établir un rapport relativement constant entre chacune de ces
trois catégories de coûts. Ainsi, dans la fabrication d’objets simples en acier, le rapport se situe en moyenne à environ
40% pour matériaux, 35% pour les salaires et 25% pour les frais d’administration.

Pour plusieurs raisons possibles, il faut toutefois reconnaître que ce rapport peut varier considérablement.

B. Facteurs à considérer.
Pour établir la répartition des coûts, il est nécessaire de considérer plusieurs facteurs. Citons les plus
importants.
Nature des travaux à exécuter.

Sachant que le coût d’un matériau est basé sur son poids et que, d’autre part, le temps de fabrication n’est pas
nécessairement lié au poids de l’objet à fabriqué, il en résulte que le rapport matériau / temps est surtout déterminer
par la nature des travaux à exécuter. Ainsi, avec une même quantité de métal, il est possible de fabriquer un objet très
complexe nécessitant plusieurs heures de travail, tout comme un objet très simple ne nécessitant que quelques heures
de travail.

Coût des matériaux.

Il faut toujours surveiller soigneusement les fluctuations des prix des matériaux sur le marché. De plus, l’utilisation de
matériaux de coûts différents pour la fabrication d’un même objet entraîne une modification sensible du rapport
matériau / salaire.

Salaires.

Dans une grande entreprise ou les conditions de travail sont régies par une convention collective, les salaires sont
souvent supérieurs à ceux qui sont payés dans une petite entreprise ou les employés ne sont pas syndiqués.les prix des
matériaux étant cependant les mêmes dans les deux cas, il en résulte une autre variation dans le rapport matériau /
salaire.

Nature des matériaux dont on dispose.

En comparant une entreprise peu équipée avec une entreprise dont l’équipement est à la fine pointe de la technologie,
on constate évidemment entre elles des différences importantes de temps de production. Ce qui introduit une autre
variation du rapport matériau / salaire.

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LEÇON 2 : LE COÛT DES MATÉRIAUX.

Les matériaux se vendent au kilogramme. Aussi, avant de déterminer le prix il faut déterminer le poids.

I. les différents paramètres pour établir le poids d’une pièce de métal.

Pour établir le poids d’une pièce de métal, on a besoin essentiellement de :

a) Les dimensions de la pièce (longueur ; largeur ; épaisseur).


b) La nature du métal (densité).

II. les différentes méthodes pour déterminer le poids d’une pièce de métal.

IL existe:

a) La méthode des tables : Ce sont des tableaux au moyen desquelles, il est facile de déterminer le poids d’un
métal en fonction des dimensions précises.
 Pour les profilés : P= L x masse linéique (kg/m).
 Pour les tôles : P =S x masse linéique (kg/m2).
b) La méthode mathématique : Elle est basée sur le calcul des volumes, ce-à-dire :

P = v x (volume x masse volumique) ou P = V x d x (volume x densités x masse volumique de l’eau)


avec V= S x e ou, V= L x l x e et d = / ⇔ =

Exemple : Calculer le poids d’un morceau d’acier de 40m x 250mm x 4mm

Soit en kg/cm3 ; calculons le volume en cm3 : V= (40 100) = 40000

Volume en litre 40000/1000 = 40 litres ;

Poids en égal volume d’eau = 40 kg

Poids du morceau d’acier = 40 x 7.835(densité) = 313.4 kg

III. les différentes catégories de pois du métal.


a) Le poids unitaire : il indique le poids par unité de comptage (barre ou feuille de métal).
b) Le poids net PN : c’est le poids de la pièce fabriquée. il s’obtient par calcul, et est équivalent à celui qu’on
obtiendrait par pesée sur une balance.
c) Le poids brut PB : c’est le poids de tout le matériel requis pour la fabrication, y compris les chutes.
d) Le pourcentage de perte : il indique la proportion de chutes ou de perte pour une fabrication donnée.

% de perte = x 100

IV. Les variation de prix.

En plus de l’élément poids, qui est directement relié à la densité du métal le prix des métaux dépend de trois facteurs.

La nature du métal ;
Les fluctuations du marché ;
L’épaisseur de la pièce achetée ;
La quantité requise

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V. Comment établir le coût total.

À moins de cas très spéciaux ou spécifications contraires, il est nécessaire d’évaluer le prix unitaire de chacun des
pièces apparaissant sur les plans. On calcule le plutôt le poids total, par natures et épaisseurs, des tôles requises pour
l’ensemble du contrat. Dans le cas des tubes et des profilés, la base de calcul n’est plus l’épaisseur mais les
dimensions de la section.

En suivant cette méthode, les risques d’erreurs sont moindres et les opérations mathématiques sont simplifiées. De
plus, elle permet d’obtenir un estimé qui contient toutes les indications requises pour préparer les commandes.

VI. Exercice de consolidation.


Soit la manchette représentée à la page34
On demande de déterminer pour la réalisation de 100 pièces :
1) Le poids unitaire PU ou poids d’une barre ;
2) Le poids net PN ou poids des 100 pièces fabriquées ;
3) Le poids brut PB ou poids du nombre de tôle nécessaires pour toute la fabrication ;
4) Le % de perte ou proportion de chutes pour toute la fabrication.
NB : l’étude est basé sur les pièces suivantes : 2, 3, 4, 5, 6.
 Le poids unitaire PU :……………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………….…………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
 Le poids net PN :…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
 Le poids brut PB :…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..
 Le % de perte :………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………….

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LEÇON : LE COÛT DES SALAIRES.

Dans la répartition des coûts, les salaires représentent une partie qui peut varier sensiblement d’une entreprise à
l’autre, mais qui demeure toujours très importante.

Suivant la nature des travaux réalisés, ce secteur représente généralement de 25% à 40% du montant total d’un
estimé.

De cette somme globale, une partie d’environ 2/3 (25% de l’estimé) est versée en salaires directs aux employés et une
autre partie d’environ 1/3 (11% de l’estimé) sert à couvrir les bénéfices marginaux accordés aux employés.

I. Les salaires directs (25% de l’estimé).

La partie des salaires directs est celle qui se traduit sur les chèques de paye des employés.

Plusieurs facteurs peuvent faire varier les salaires payés. Parmi les principaux facteurs, on peut signaler deux.

La nature de la tâche à accomplir.

En chaudronnerie comme dans les autres domaines, il existe une variété de tâches.ces tâches sont rémunérer selon les
connaissances et l’habileté requises.

Par exemple, il existe un grand écart entre un estimateur et un traceur.

L’expérience.

Il est bien évident qu’un débutant ne peut produire autant et si bien qu’un spécialiste expérimenté. Aussi le débutant
commence généralement au salaire de base, lequel devrait normalement augmenter progressivement, pour atteindre le
maximum prévu.

II. les bénéfices marginaux (environ 11% de l’estimé).

On appelle bénéfices marginaux les obligations d’un employeur envers ses employés qui son autre que les salaires
directs. Elles peuvent être classées en trois catégories :

les obligations générales établies par les lois gouvernementales.


Ex : assurance maladie ; congés payés ; etc. …

Les obligations découlant de la signature d’une convention collective.


Ex : prime de nuit ou d’éloignement ; participation à un fond de pension enregistrée ; etc. …

La participation volontaire à des activités qui agrémentent les relations de travail.

Ex : fête de noël pour les enfants des employés ; réunion sociales ; etc. …

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LEÇON : LE PRIX DE REVIENT

I. GÉNÉRALITÉ.

Le prix de revient peut être établi à partir de différentes hypothèses de fabrication dans se cas, c’est un prix de revient
avant l’exécution du travail : le devis base de l’offre à faire au client.

Le prix de revient réel, lui, ne peut être connu qu’à partir du moment où le produit fini entre au magasin d’expédition.
Ce prix de revient, majoré d’un certain pourcentage, devient prix de vente. Le pourcentage représente le bénéfice
.mais il peut arriver que le prix de revient dépasse le prix fait au client il y a perte. L’examen détaillé du prix de
revient permet d’en trouver les raisons.

Un service des prix de revient est indispensable dans toute entreprise qui veut prospérer ;il en est la boussole.

II. ÉLÉMENTS DU PRIX DE REVIENT.

a. Les dépenses directs.


1. Les approvisionnements :
 Matières premières : objets et substances plus ou moins élaborés, destinés à entrer dans la
composition des produits traités ou fabriqués ; EX : tôle, etc. …
 Matières consommables : objets et substances plus ou moins élaborés consommés au premier usage
ou rapidement ; EX : gaz, etc. …
 Marchandises : tout ce que l’entreprise achète pour revendre en l’état (sans transformation).
2. La main – d’œuvre directe (de fabrication) = coût de l’heure directe x temps passé au poste.
Le temps passé au poste comprend :
 Le temps de préparation,
 Le temps de travail utile,
 Le temps de manipulation.
La durée confortable : est la période de temps qu’il est raisonnable d’envisager pour se donner le
temps d’accomplir une tâche, sans bousculade, dans les conditions, de perturbations normales.
b. Les dépenses indirects.

 appointements et salaires indirects ;


 charges sociales y compris congés payés ;
 impôts et taxes ;
 loyer et charges locatives ;
 entretient et réparations ;
 petit outillage ;
 SONEL ;
 Primes d’assurance ;
 Transport et déplacement ;
 Publicité et propagande ;

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 Charges financières ;
 Dotation aux amortissements.

Coût de revient de l’heure = coût de l’heure indirecte + coût de l’heure directe

III. CALCUL DU PRIX DE REVIENT.

Soit :

S : salaire horaire de l’exécutant + charge social ;

S1 : frais directement engagés pour la commande (l’outillage en particulier) ;

S2 : frais généraux permanents de l’usine ;

S3 : frais généraux proportionnels à la durée de la fabrication ;

L’heure productive P dans une entreprise travaillant N heures nécessaires pour la production ressort à :
( )
= + +

b : nombre de pièce de la série ;

a : nombre de pièces produites par heures.

P.A : prix de revient atelier = matière première + main d’œuvre + dépenses (outillage répartie) ;

P.U : prix de revient usine = P.A + % de (S2 + S3) ;

P.C : prix de revient commercial = P.U x 0.25 (si frais commerciaux = 25%) ;

P.V : prix de vente = P.C x 0.15 (si bénéfice = 15%).

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LEÇON 2 : LE DEVIS.

I. DEFINITION.

C’est une description des pièces, des matériaux et des opérations nécessaires pour réaliser une production, une
construction, une installation ou une réparation avec l’estimation des prix.

II. LES DIFFERENTS TYPES DE DEVIS.

1. Le devis descriptif : c’est une description détaillée à des dégrées plus ou moins étendus d’un projet de
réalisation.
2. Le devis quantitatif : c’est un document qui établit les quantités ou tonnage de matériaux nécessaires à une
réalisation et permet de chiffrer une partie des postes du devis estimatif
3. Le devis estimatif : c’est un document qui indique le coût d’ensemble d’un projet, par chiffrage des
différentes parties qui le composent.

III. PRESANTATION.

 DEVIS QUANTITATIF :

N° Désignation Matériaux Débit Nbre Qté de barre ; OBS


tôles ou pièces
1 gousset Tôle S135 de 300 x 1500 230 x 150 500 03
ép 20/10è

 DEVIS QUANTITATIF :

N° Désignation U Qté PU PT OBS


1 Tôle S135 de 300 x 1500 feuille 03 15500 46500
ép 20/10è

Total matériel 46500


Main d’œuvre 15000
Accessoires divers 5000
total 66500

IV. APPLICATION :
Votre entreprise vous demande de Dresser un devis estimatif pour la réalisation de 500 trémies de remplissage
(tableau ci après) en considérant :
La tôle est vendue en feuille de 2000x1000 et 1kg d’acier coûte 475frs.
La peinture est vendue en pot de 2kg à raison de 4800 frs le kg.
Le minium est vendu en pot de 3kgs à raison de 3500frs le kg.
Le diluant coûte 975frs le litre.
Les électrodes sont vendues en paquet de 150 à raison de 6500frs le paquet.
Frais de transport : 12% du matériel requis.
Main d’œuvre : 35% du matériel requis.
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Risque et divers : 10% du matériel requis.
TVA: 19.25% du prix HT.
La cadence de production est de 4 trémies par journée de 06heures de travail effectif.

N° DESIGNATION U QTE PU PT OBS


01 Tôle de
2000x1000x2
02 Peinture

03 Minium

04 Diluant

05 Electrodes

TOTAL MATERIEL

Main d’œuvre

Transport

Risques divers

TOTAL HT

TVA

TOTAL TTC

Durée d’exécution : en heures = ……………………………….. ; En jours =……………………………


Arrêté le présent devis à la somme de :…………......................................................................................................

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LEÇON 3 : LE B0N DE COMMANDE.

I. DEFINITIONS :
A. La commande :
C’est un engagement que prend un client envers son fournisseur de lui acheter une marchandise à un prix
déterminé.
B. Le bon de commande :
C’est un document établi par le client et adressé à son fournisseur pour passer une commande.
II. PRESENTATION :
Pour passer une commande, certaines informations sont importantes :
 L’identification des parties (acheteur et vendeur) ;
 La date et le lieu d’émission du document ;
 La quantité commandée et éventuellement les prix ;
 L’adresse et modalités de livraison ;
 Le délai et le mode de règlement.
III. APPLICATION :
Les établissements MF/CM- IYUNESSI BP : 3342 douala ; RC 050/42-2 ; CCB 0 321 305 BICEC ;
Tél : 33 23 03 40 46
Adresse le 06 janvier 2014 à son fournisseur, la société KWG BP : 7180 douala ; Tél : 34 22 10 13 la commande des
articles suivants :
- 15 tôles S135 DE 2000 x 1000 x 3 à 22500frs la feuille ;
- 16 tubes carrés de 25 x 25 x 1.5, longueur 6000mm à 4800frs la barre ;
- 30 tubes ronds 33/42, longueur 6000mmm à 8500frs la barre ;
- 8 fers carrés de 12 x 12, longueur 6000mm à 3400frs la barre ;
- 3 paquets d’électrodes Ф3.15 à 8000frs le paquet ;
- 5 pots de 2 kg de peinture à 6000frs le pot ;
- 10 litres de diluant à 1100frs le litre.
T.A.F :
- Sachant que les articles sont livrés par voiture chez le client avec un délai 03 jours et que le payement
s’effectuera par chèque à 30 jours fin du mois de livraison ;
- Présenter le bon de commande N°50 établi par les Ets MF/CM- IYUNESSI à son fournisseur la société KWG

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Adresse du client

IV. BP : 3342 DOUALA Tél : 33 23 03 40 46


RC 050/42-2 CCB 0 321 305 BICEC

Nous vous passons commande des fournitures indiquées Adresse du fournisseur


au tableau ci-dessous aux conditions suivantes :
Délais de livraison : 03jours
Mode d’expédition : voiture
Mode de payement : chèque bancaire 30 jours fin du
mois livraison
BP : 7180 DOUALA Tél : 34 22 10 13

BON DE COMMANDE N° 50
REF DESIGNATION UNITE DE QUANTITE PRIX MONTANT OBSERVATION
COMPTAGE UNITAIRE
Tôle S135 de feuille 15 22 500 337 500
2000x1000x3
tubes carrés de barre 30 8 500 255 000
25 x 25 x 1,5
lg 6000mm
tubes rond 33/42 barre 16 4 800 76 800
lg 6000mm
Fers carrés de barre 08 3 400 27 200
12 x 12 lg 6000mm
électrode Ф3.15 paquet 03 8000 24 000
peinture pot 05 600 30 000
diluant litre 10 1 100 1 1000

Nom ou cachet et signature du fournisseur

LEÇON 2 : FACTURE.

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1. DEFINITION :
C’est un document établi par le fournisseur et adressé à son client, qui indique les détails des marchandises, les
conditions, de vente, les accessoires de vente et le montant net à payer.
2. PRESENTATION :
Quelque soit la présentation en fonction de l’activité de l’entreprise, la facture est un document normalisée sur lequel
les informations suivantes doivent figurées :
 L’identification des parties (nom et adresse du client et du fournisseur) ;
 Le N° ; la date et le lieu d’établissement de la facture ;
 La description des marchandises vendues des services rendus ;
 La quantité et montant des marchandises vendues ou services rendus ;
 Le décompte du net à payer (réduction, taxe…)

3. APPLICATION :
La société KWG BP : 7180 DOUALA ; RC 260/49-2 ; CCB 0 341 385 CCA Tél : 34 22 10 13
Adresse une facture le 06 janvier 2014 à son client :
Les établissements MF/CM- IYUNESSI BP : 3342 DOUALA ; RC 050/42-2 ; CCB 0 321 305 BICEC ;
Tél : 33 23 03 40 46

La suite des achats suivants :

- 15 tôles S135 DE 2000 x 1000 x 3 à 22500frs la feuille ;


- 16 tubes carrés de 25 x 25 x 1.5, longueur 6000mm à 4800frs la barre ;
- 30 tubes ronds 33/42, longueur 6000mmm à 8500frs la barre ;
- 8 fers carrés de 12 x 12, longueur 6000mm à 3400frs la barre ;
- 3 paquets d’électrodes Ф3.15 à 8000frs le paquet ;
- 5 pots de 2 kg de peinture à 6000frs le pot ;
- 10 litres de diluant à 1100frs le litre.

T.A.F :

- Sachant que les articles sont livrés par voiture chez le client ce même jours au coût de 10% du prix du
matériel et que le payement s’effectuera au comptant avec 19.25% de T VA incluse ;
- Présenter N°40 établie par la société KWG à son client Ets MF/CM- IYUNESSI.

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Adresse du fournisseur

BP : 7180 DOUALA Tél : 34 22 10 13

RC 260/49-2 ; CCB 0 341 385 CCA

Nous vous adressons la facture des fournitures indiquées Adresse du client


au tableau ci-dessous aux conditions suivantes :
Délais de livraison : 01jours
Mode d’expédition : voiture
Mode de payement : comptant
BP : 3342 DOUALA Tél : 33 23 03 40 46
RC 050/42-2 CCB 0 321 305 BICEC

LA FACTURE N° 40
REF DESIGNATION UNITE DE QUANTITE PRIX MONTANT OBSERVATION
COMPTAGE UNITAIRE
Tôle S135 de feuille 15 22 500 337 500
2000x1000x3
tubes carrés de barre 30 8 500 255 000
25 x 25 x 1,5
lg 6000mm
tubes rond 33/42 barre 16 4 800 76 800
lg 6000mm
Fers carrés de barre 08 3 400 27 200
12 x 12 lg 6000mm
électrode Ф3.15 paquet 03 8000 24 000
peinture pot 05 600 30 000
diluant litre 10 1 100 1 1000

Nom ou cachet et signature du client Nom ou cachet et signature du fournisseur

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EPREUVE D’ESTIMATION DES COUTS

PRESENTATION DU SUJET :

Le dessin de la page représente une trémie de machine réalisé en 500 exemplaires.


Elle est constituée des éléments I, II, III en tôle de 20/10 pliée et soudée.
L’ensemble est recouvert d’une couche de minium et de peinture moyennement diluée.

Cette épreuve comporte:


A- ORGANISATION ET GESTION D’ENTREPRISE. ___________ /20pts
B- ETUDE DIMENSIONNELLE : __________________________/10pts
C- ETUDE DE FAISABILITE :____________________________/08pts
D- EVALUATION DE LA MATIERE. ______________________/22pts
E- EVALUATION DU COUT.____________________________ /20pts
80pts

TRAVAIL DEMANDE

F- ORGANISATION ET GESTION D’ENTREPRISE. ___________ /20pts

1. l’organisation scientifique du travail est une nécessité vitale pour l’entreprise à cause de : 02.5pts
 ……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
 ……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
 ……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

2. Énumérer et expliquer trois facteurs qui influencent le rendement d’une entreprise. 07.5pts

FACTEURS EXPLICATIONS
01

02

03

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3. Vous avez été désigné dans votre entreprise pour mener une étude en vue d’améliorer le rendement à un
poste de travail : très sommairement énumérer les étapes de ce travail. …………10pts
 ………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
 ………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
 ………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
 ………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
 ………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

B- ETUDE DIMENSIONNELLE : _______/10pts


B.1- calculer la capacité en litre de cette trémie. ……..02.5pts
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

B.2- faire le développement des différents éléments constitutifs et déterminer le gabarit coté de traçage ainsi
que le débit de chaque élément……..07.5pts
élts développement débit

II

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III

C- ETUDE DE FAISABILITE :________/08pts


C.1- les plis sons réalisés sur une plieuse à sommier. A laide du schéma, expliquer le principe de ce procédé.

Schéma principe
01.5pt 02pts

C.2- concevoir des gabarits cotés pour le formage de différents éléments…..04.5pts

élément I élément II élément III

D- EVALUATION DE LA MATIERE. ________/22pts

D.1- A l’aide des schémas, déterminer la disposition pour un débit économique ainsi que le nombre de tôle
pour chaque élément. (Format de tôle disponible: 2000 x1000)……06pts

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élts Schémas Nbre de pièces Nbre de tôles


Disposition H
=

I Disposition V =
=

Disposition H
=

II Disposition V =
=

Disposition H
=

III Disposition V =
=

D.2- Calculer le poids utile PU pour toute la réalisation……..04pts


…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..........................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................

D.3- calculer le poids brut pour toute la fabrication…….03pts


…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………

D.4- déterminer le pourcentage de perte %P……02.5pts


…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

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D.5- déterminer la quantité de peinture et de minium, ainsi que le diluant à acheter, sachant que le revêtement
est intérieur et extérieur. Un kilogramme de peinture ou de minium couvre 1.5m2 ; et il faut 2 litres de diluant
pour 1kg de peinture ou minium…..04.5pts

*Qté de peinture
=………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………
*Qté de minium
=………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………
*Qté de diluant
=………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
D.6- déterminer la quantité d’électrodes à utiliser s’il faut une électrode pour 10 cm de soudure…..02pts
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
N.B : pour la tôle de 20/10, la masse surfacique est de 15,6kg/m2.

E- EVALUATION DU COUT.______________20pts

Dresser un devis estimatif (tableau ci après) en considérant que:


La tôle est vendue en feuille de 2000x1000 et 1kg d’acier coûte 475frs.
La peinture est vendue en pot de 2kg à raison de 4800 frs le kg.
Le minium est vendu en pot de 3kgs à raison de 3500frs le kg.
Le diluant coûte 975frs le litre.
Les électrodes sont vendues en paquet de 150 à raison de 6500frs le paquet.
Frais de transport : 12% du matériel requis.
Main d’œuvre : 35% du matériel requis.
Risque et divers : 10% du matériel requis.
TVA: 19.25% du prix HT.
La cadence de production est de 4 trémies par journée de 06heures de travail effectif.

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N° DESIGNATION U QTE PU PT PTS


01 Tôle de 2000x1000x2
………/2
02 Peinture
………/2
03 Minium
………/2
04 Diluant
………/2
05 Electrodes
………/1
TOTAL MATERIEL
………/1
Main d’œuvre
………/1
Transport
………/1
Risques divers
………/1
TOTAL HT
………/1
TVA
………/1
TOTAL TTC
………/1

Durée d’exécution : en heures = ……………………………….. ; En jours =………………………………. /1x2pts


Arrêté le présent devis à la somme de :…………..............................................................................

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EPREUVE D’ESTIMATION DES COUTS


Cette épreuve compte deux parties obligatoires et indépendantes.

PREMIERE PARTIE

1. Définir :

Entreprise : …………………………………………………………………………………….....................

………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………1pt
charges fixes :
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………1pt
business plan :
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………1pt
honoraires du conseil :
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………. ………………………. 1pt

2. Citer deux mobiles qui peuvent susciter en nous la création d’une entreprise.
- …………………………………………………………………………………………………………1pt
- ………………………………………………………………………………………………………1pt
3. En vue de créer votre entreprise de construction métallique et métaux en feuille :
a- Citer dans l’ordre chronologique trois (03) grandes phases de réflexion qui doit vous permettre de
réaliser ce projet.
- ………………………………………………………………………………………………………………1pt
- ………………………………………………………………………………………………………………1pt
- ………………………………………………………………………………………………………………1pt
b- Quels sont les formalités administratives liées à la création de cette entreprise? Citer en trois.
- ……………………………………………………………………………………………………………1pt
- ……………………………………………………………………………………………………………1pt
- ……………………………………………………………………………………………………………1pt
c- Quelles sont-les critères de choix de sa forme juridique ?
- ……………………………………………………………………………………………1pt
- …………………………………………………………………………………………….1pt

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d- Quelles sont-les matières premières que vous auriez à utiliser ?
- ………………………………………………………………………………………………………………1pt
- ………………………………………………………………………………………………………………1pt
- ………………………………………………………………………………………………………………1pt
e- Citer 03(trois) secteurs industriels où vous pourriez offrir vos services.
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DEUXIEME PARTIE

Le dessin de la page représente un conduit de machine réalisé en 1000 exemplaires.


Elle est constituée des éléments I, II, en tôle de 20/10 et III en tôle de 60/10 coupée, pliée et soudée.
TRAVAIL DEMANDE

1) Déterminer le matériel requis pour une production de 500 pièces, la bride circulaire 3
étant réalisée à partir d’un plat de 200 x 200 x 6 et qu’on utilise la tôle de
2000 x 1000 épaisseur 60/10.

élt débit surface

2a

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2b

2d
Et
2c

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2) Déterminer le pourcentage de perte pour 2d.


………………………..………………………..………………………..…………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….

BAREME DE CORRECTION
 FC de 1……………………………………………………………………………………../5
 FC de 2a……………………………………………………………………………………/4
 FC de 2b et 2c ………………………………………………………………………..……/3
 FC de 2d…………………………………………………………………..………………../4
 FC de 3……………………………………………………………………………………../1
 Dispo économique de 1……………………………………………………………………../2
 Dispo économique de 2……………………………………………………………………../1
 mise en barre de 3………………………………………………………..…………………/1
 nombre de tôles total………………………………………………………………………../1
 nombre de barres……………………………..……………………………………………../1
 pourcentage de perte pour 2d……………………………………………………………/6

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FORMULAIRE DE SURFACES ET VOLUMES
1 SURFACES

TRIANGLE TRAPÈZE DISQUE COURONNE SECTEUR CIRCULAIRE

ELLIPSE CYLINDRE CÔNE SPHÈRE ZONE SPHÉRIQUE

2 - VOLUMES

CUBE PAVÉ CYLINDRE SPHÈRE TÉTRAÈDRE

CÔNE TONNEAU PRISMES DROITS TRONC DE CÔNE

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