ÉPREUVE DES MATHÉMATIQUES

Date : Lundi 22 janvier 2024

Date Correction en ligne : Mercredi 24 janvier 2024

Thème : géométrie du plan et de l’espace ; espaces vectoriels.

‘Ceux qui ne font rien ne se trompent jamais.’ Théodore de Banville

PARTIE A : Questions du cours (10 points)

Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗ , 𝑗⃗)

A. Questions à choix multiples (Q.C.M) (3*1pt)

Consigne : parmi les réponses proposées, choisir la(les) bonne(s) réponse(s). Aucune justification n’est
demandée.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, 𝑨𝑪
1. Soit A, B et C trois points non alignés et I le milieu de [BC]. Dans le repère (𝑨, 𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
a) AB = AC = BC = 1
b) (AB) et (BC) sont perpendiculaires.
c) (AI) est la médiatrice du segment [BC].
d) AI = ½
e) Aucune réponse juste.
2. Concernant les similitudes du plan,

a) Le composé de deux similitudes indirectes est une similitude indirecte.

b) Si S est une similitude (directe ou indirecte) de rapport k alors S-1 est une similitude de rapport 1/K.
c) L’inverse d’une similitude indirecte est une similitude directe.
d) Toute similitude indirecte s’écrit comme composé d’une similitude directe et d’une symétrie orthogonale.
e) Aucune réponse juste.

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3. Si ABC est un triangle inscrit dans un cercle de centre O et on appelle A’ le milieu de l’arc de corde [BC]
ne contenant pas A, B’ le milieu de l’arc de corde [AC] ne contenant pas B et C’ le milieu de l’arc de
corde [AB] ne contenant pas C alors les droites (AA’) , (BB’) et (CC’) sont concourantes.
a) Vrai
b) Faux

B. Déterminer les expressions analytiques des applications suivantes : (0,5 pt *10 )

1. La translation de vecteur (a, b) où a et b sont des réels.

1
2. L’homothétie de rapport , 𝑘 ≠ 0 et de centre A(x0, y0).
𝑘
3. La symétrie de centre A (xA, yA).

𝑂𝑛 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒 (𝐷) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 𝑒𝑡 (𝐷’) : 𝑎’𝑥 + 𝑏’𝑦 + 𝑐’ = 0 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑠é𝑐𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑎𝑛.

4. La projection d’axe (D) et de direction (D’).

5. La projection orthogonale d’axe (D).
6. L’affinité d’axe (D), de direction (D’) et de rapport k.
7. La symétrie d’axe (D) et de direction (D’).
8. La symétrie orthogonale d’axe (D).
9. La rotation de centre A (0 ;0) et d’angle α.
10. La symétrie glissée d’axe (D) et de vecteur (d,d’).
C. Parmi les applications de la question A, repérer les isométries et déterminer les écritures complexes qui
correspondent à chaque isométrie repérée. (2 pts)

PARTIE B : Problèmes (10 points)

Problème 1 : (Puissance d’un point par rapport à un cercle) (4 pts)

Soit 𝒞 un cercle et P un point du plan.

Soit (D) une droite passant par P et interceptant le cercle en deux points A et B.

1) Montrer que la quantité ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

𝑃𝐴 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐵 = ̅̅̅̅
𝑃𝐵 ∙ ̅̅̅̅
𝑃𝐴 ne dépend pas de la droite choisie. On l’appelle la puissance
du point P par rapport au cercle 𝒞, et on la note 𝑃𝒞 (𝑃). 1pt
2) Avec les mêmes notations, si P est à l’extérieur du cercle et (D) est tangente au cercle en T, montrer que
𝑃𝒞 (𝑃) = 𝑃𝑇 2 . 0,5 pt
3) Montrer que 𝑃𝒞 (𝑃) vaut 𝑂𝑃2 − 𝑟 2, où r est le rayon du cercle. 0,5 pt
4) Soit 𝜆𝜖ℝ. Déterminer l’ensemble des points dont la puissance par rapport au cercle vaut 𝜆. 1 pt
5) Réciproquement, soient (AB) et (CD) deux droites se coupant en P. On suppose que 𝑃𝐴 ̅̅̅̅ ∙ 𝑃𝐵
̅̅̅̅ = 𝑃𝐶
̅̅̅̅ ∙ 𝑃𝐷
̅̅̅̅ .
Montrer qu’ABCD est inscriptible. 1 pt

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Problème 2 : Espaces vectoriels et applications linéaires. (6 pts)
Soit E2 un plan vectoriel muni d’une base B = (𝑖⃗, 𝑗⃗). Pour tout couple (a, b) de ℝ∗ × ℝ∗ , on considère
𝑎 𝑏
l’endomorphisme 𝜑(𝑎,𝑏) dont la matrice dans la base (𝑖⃗, 𝑗⃗), est 𝑀 = ( ).
3𝑏 𝑎 + 2𝑏
1) Démontrer que 𝜑(𝑎,𝑏) est bijectif si et seulement si (𝑎 − 𝑏)(𝑎 + 3𝑏) ≠ 0. 0,5 pt
2) Soit 𝑢⃗⃗ un vecteur de E2. Donner, dans la base B les coordonnées de 𝜑(𝑎,𝑏) (𝑢 ⃗⃗) en fonction de celles de 𝑢
⃗⃗.
0,25 pt
Discutez, suivant les valeurs de a et b, la nature du noyau 𝐾𝑒𝑟𝜑(𝑎,𝑏) et de l’image 𝐼𝑚𝜑(𝑎,𝑏) . 0,75 pt
Donner dans chaque cas, une base de Ker 𝜑(𝑎,𝑏) et une base de Im 𝜑(𝑎,𝑏) . 0,5 pt
3) Déterminer l’ensemble des couples (a, b) tels que 𝜑(𝑎,𝑏) soit une homothétie vectorielle de E2. 1 pt
1
4) On suppose 𝑎 = 𝑏 = 4 et on pose 𝜑 = 𝜑(1,1) .
44
a) Démontrer que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗
𝑒1 = −𝑖⃗ + 𝑗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
𝑒2 = 𝑖⃗ + 3𝑗⃗ forment une base de E2 et écrire la matrice de 𝜑
dans cette base. 0,5 pt
b) Démontrer que 𝜑 𝑜 𝜑 = 𝜑. 0,25 pt
Déterminer les ensembles 𝐸1′ = 𝐾𝑒𝑟 𝜑 et 𝐸2′ = {𝑢
⃗⃗ ∈ 𝐸2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝜑(𝑢
⃗⃗) = 𝑢
⃗⃗}. 0,5 pt
c) Démontrer que Im 𝜑 = 𝐸2′ . (𝝋 est appelé projection vectorielle sur 𝑬′𝟐 de direction 𝑬′𝟏 ). 0, 25 pt
5) On suppose 𝑎 = 2 𝑒𝑡 𝑏 = 1. Soit k un réel.
a) Pour quelles valeurs de k peut-on trouver au moins un vecteur non nul 𝑢 ⃗⃗ de E2 qui vérifie
𝜑(2,1) (𝑢
⃗⃗) = 𝑘𝑢⃗⃗ ? 0,5 pt
b) Démontrer que les ensembles :
𝐸1′′ = {𝑢⃗⃗ ∈ 𝐸2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝜑(2,1) (𝑢 ⃗⃗} et 𝐸2′′ = {𝑢
⃗⃗) = 𝑢 ⃗⃗ ∈ 𝐸2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝜑(2,1) (𝑢
⃗⃗) = 5𝑢⃗⃗} sont des droites
vectorielles de E2. 0,5 pt
c) Donner une base ⃗⃗⃗⃗⃗𝑒 ′′ de 𝐸1′′ et une base ⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑒 ′′ , puis écrire la matrice de 𝜑(2,1) dans la base (𝑒
2
⃗⃗⃗⃗⃗
′′ ⃗⃗⃗⃗⃗
1, 𝑒 ′′ ). 0,5 pt
2

Proposée par
➢ Flavien DONFACK
➢ OLA MVONDO EMILE

« Il suffit d’écrire ».

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