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SECTEUR ELECTROTECHNIQUE
R E S U ME S D E T H E O R I E E T
T RA V A UX PRA T I Q UES
Module n° 12:
PRINCIPES DE MOTEURS ET DE
GÉNÉRATRICES À C.C.
Spécialité :
ÉLECTRICITÉ D’ENTRETIEN
INDUSTRIEL
Niveau :
Qualification
ANNÉE : 2000
i
Remerciements
Pour la supervision
Pour l'élaboration
Mme EL ALAMI
DRIF
ii
SOMMAIRE
Projet synthèse
Résumés de théorie des :
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
Exercices pratiques des:
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
iii
PRESENTATION OU PREAMBULE
Ce résumé de théorie et recueil de travaux pratiques est composé des éléments suivants :
Le projet synthèse faisant état de ce que le stagiaire devra savoir-faire à la fin des
apprentissages réalisés dans ce module, est présenté en début du document afin de bien le
situer. La compréhension univoque du projet synthèse est essentielle à l’orientation des
apprentissages.
Viennent ensuite, les résumés de théorie suivis de travaux pratiques à réaliser pour chacun des
objectifs du module.
Les objectifs de second niveau (les préalables) sont identifiés par un préfixe numérique alors
que les objectifs de premier niveau (les précisions sur le comportement attendu) sont marqués
d’un préfixe alphabétique.
Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la motivation
du stagiaire, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.
Les apprentissages devraient se réaliser selon les schémas représentés aux pages qui suivent :
4
SCHÉMA D’APPRENTISSAGE D’UN OBJECTIF
Lecture du résumé de
théorie de l'objectif " n "
Réalisation du travail
pratique de l'objectif " n "
Évaluation
formative de
l'atteinte de
N
l'objectif " n "
O
5
SCHÉMA DE LA STRATÉGIE D'APPRENTISSAGE
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
6
MODULE 12 : PRINCIPES DE MOTEURS ET DE
GÉNÉRATRICES A C.C.
Code : Durée : 30 h
COMPORTEMENT ATTENDU
CONDITIONS D’ÉVALUATION
• Travail individuel.
• À partir de directives.
• À l’aide :
• de l’outillage;
• des instruments de mesure;
• d’un moteur et d’une génératrice c.c.;
• de l’équipement de protection individuelle;
• de la documentation technique.
(à suivre)
7
OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT (suite)
B. Établir des liens entre les conditions de - Compréhension exacte des liens.
démarrage d’un moteur c.c. et les différents
modes d’excitation.
8
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU
LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR ÊTRE JUGÉS
PRÉALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER
NIVEAU, TELS QUE :
Avant d’apprendre à établir des liens entre les conditions de démarrage d’un moteur
à c.c. et les différents modes d’excitation (B) :
9
EEI MODULE : 12
PROJET SYNTHESE
EEI12PS
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI1201RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
I/ Loi de Lenz :
Soit un flux inducteur dont la variation induit une tension dans une bobine (ou spire ou
encore conducteur).
La polarité de la tension induite est alors telle qu’elle tend à faire circuler un courant dont le
flux s’oppose à la variation du flux inducteur à l’intérieur de la bobine.
Le schéma de la figure 1 montre la loi de Lenz.
Flux inducteur
est telle
Une variation induit une tension dont la polarité qu’elle tend un créant un flux
de flux φ1 E + - à faire circuler courant φ2
qui s’oppose à
Fig. 1
EEI1201RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
II/ Sens du courant induit dans une bobine (ou spire) par induction électromagnétique :
Pour l’exemple de la figure 1, si la bobine est fermée sur une charge, la tension induite de la
bobine fait circuler un courant : c’est le courant induit qui a le même sens que la tension induite.
Déterminer le sens du courant induit revient à déterminer la polarité de la tension induite, pour ce
faire on procède ainsi :
1er : On observe la façon dont le flux inducteur φ1 varie;
2ème : On en déduit le sens du flux φ2 s’opposant à la variation de φ1;
3ème : On place la main droite à l’intérieur de la spire en orientant les doigts dans le sens de φ2 et en
appuyant la paume de la main contre la spire, le pouce pointe alors vers la borne positive ou encore
le pouce pointe le sens du courant induit.
Exemples :
Fig. 2
a) le flux inducteur φ1 décroît; afin de s’opposer à la décroissance, le flux φ2 doit agir dans
le même sens que φ1;
b) les doigts étant orientés dans le sens de φ2, le pouce indique, le long de la spire,
l’extrémité (+).
EEI1201RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Fig. 3
a) le flux inducteur φ1 croît; afin de s’opposer à la croissance, le flux φ2 doit agir dans le
sens inverse de φ1.
b) en orientant les doigts dans le sens de φ2 , le pouce indique l’extrémité (+).
EEI1201RT 4
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : Appliquer la loi de Lenz pour déterminer le sens du courant induit dans une
bobine, spire ou conducteur par induction électromagnétique.
- Directives particulières :
− En plus de cet activité, on pourra réaliser les montages proposer.
− Les stagiaires doivent réaliser le montage à tour de rôle.
EEI1201TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Ex 1 : Déterminer la polarité des bornes 1 et 2 ainsi que le sens du courant induit dans la spire de la
figure 1 qui entoure un flux inducteur φ1 qui décroît.
φ1
1
Résistance
R
2
Fig. 1
Ex 2 : Déterminer la polarité des bornes 1 et 2 ainsi que le sens du courant induit dans la spire de la
figure 2 qui entoure un flux inducteur φ1 qui croît.
φ1
1 2
Résistance
R
Fig. 2
EEI1201TP 2
EXERCICE PRATIQUE
3
1
A B Charge
2
4
Fig. 3
Ex 4 : Soit un aimant permanent et une bobine court circuitée par un galvanomètre qui mesure les
faibles intensités.
Pénétration Pénétration
Aimant Aimant
N permanent S permanent
S Galvanomètre N Galvanomètre
bobine bobine
Figure 4
EEI1201TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Identifier les différentes parties d’une machine à. c.c. ainsi que leurs rôles.
- Ce résumé théorique comprend la représentation des différentes parties d’une machine à. c.c. à
savoir la partie magnétique, la partie électrique et la partie mécanique ainsi que leurs rôles.
- Directives particulières :
EEI1202RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La machine à. c.c. est constituée de plusieurs organes qui peuvent être classés en 3 parties
selon leurs fonctions : - Partie magnétique.
- Partie électrique.
- Partie mécanique.
Fig. 1
EEI1202RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1- Partie magnétique
Partie magnétique
Épanouissement ou cornes Maintenir les bobines inductrices sur les
polaires. noyaux ;
Augmenter la surface offerte au passage
du flux dans l’entrefer.
2- Partie électrique
EEI1202RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3- Partie mécanique
EEI1202RT 4
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Identifier les différentes parties d’une machine à. c.c. ainsi que leurs rôles.
Le stagiaire doit : Identifier les différentes parties d’une machine à. c.c. à savoir la partie
magnétique, la partie électrique et la partie mécanique ainsi que leurs rôles.
- Directives particulières :
EEI1202TP 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Identifier les différents modes d’excitation d’une machine à. c.c.
- Directives particulières :
EEI1203RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le courant continu d’excitation nécessaire à la création du flux magnétique peut être fourni
de plusieurs manières :
1- Excitation séparée :
Le courant d’excitation est fourni par une source extérieure à la machine, dans ce cas, la
machine est dite à excitation séparée ou indépendante (voir fig. 1.a ; fig. 1.b) :
+ +
Charge
Us Ue M Us
Ue G
- -
i i
- -
-
2- Excitation shunt :
Dans ce cas l’enroulement d’excitation [principale formé par un grand nombre de spire de fil
fin] est monté en parallèle sur l’induit (voir fig. 2.a, fig. 2.b).
Us Us
G M
- -
EEI1203RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3- Excitation série :
Dans ce cas l’enroulement d’excitation [auxiliaire, formé de quelques spires de gros fil] est
placé en série avec l’induit (fig. 3.a, fig. .3.b) :
I I
+
+ -
Charge
G I M Us
-
+
I
-
4- Excitation composée :
Ce mode d’excitation est une combinaison des deux modes précédents; l’enroulement
inducteur est constitué d’un enroulement principale (grand nombre de spires de fil fin) placé en
parallèle sur l’induit et d’un enroulement auxiliaire (petit nombre de spires de gros fil) placé en
série avec l’induit (voir fig. 4.a, fig. 4.b).
Lorsque le flux produit par l’enroulement auxiliaire s’ajoute à celui produit par
l’enroulement principal la machine est dite à flux additif, dans le cas inverse la machine est dite à
flux soustractif.
G M Us
- -
EEI1203RT 3
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Identifier les différents modes d’excitation d’une machine à c.c.
Identifiez les différents modes d’excitation d’une machine à c.c. à savoir l’excitation séparée,
l’excitation shunt, l’excitation série et l’excitation composée.
- Directives particulières :
EEI1203TP 1
EXERCICE PRATIQUE
a) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------
Charge
G I
-
b) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------
Rhéostat d'excitation
i I+i
+
I
+
Us
M
-
EEI1203TP 2
EXERCICE PRATIQUE
c) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------
Rhéostat d'excitation
+ I
Charge
Us
Ue G
-
i
-
d) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------
Rhéostat d'excitation
i I+i
+
I
+
M Us
-
EEI1203TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI1204RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1- La f.e.m.
Le bobinage induit de la génératrice à c.c. à vide, excitée et entraînée en rotation, coupe les
lignes de champ.
Soit :
p
Eo = x Nxnx Φ
a
Pour une machine donnée, a, N et p sont des caractéristiques de construction. On peut les
remplacer par une constante
p
K = xN
a
D’où :
Eo = K x n x Φ
EEI1204RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Rhéostat d'excitation
+ I
+ Ch
U ar
Ue G ge
-
i
-
Fig. 1
3- Puissance utile :
La puissance utile est électrique, c’est la puissance fournie par la génératrice à c.c. au circuit
extérieur. Elle est exprimée en Watts.
Pu = U x I
EEI1204RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : Identifier les caractéristiques des génératrices à c.c., à savoir la force
électromotrice, la d.d.p. aux bornes et la puissance utile en répondant à des questions.
- Directives particulières :
EEI1204TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Parmi les caractéristiques suivantes les quelles caractérisent une génératrice à c.c.
− La force électromotrice.
− La vitesse de rotation.
− La puissance utile.
− Le couple moteur.
− La puissance électromagnétique.
EEI1204TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI120ART 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- La génératrice à c.c. (ou dynamo) qui transforme une énergie mécanique en énergie électrique
sous forme de courant continu;
- Le moteur à.c.c. qui transforme une énergie électrique de forme continue en une énergie
mécanique.
1- Fonctionnement en génératrice :
- L’inducteur, aimant permanent ou électroaimant alimenté par une tension continue, produit un
champ magnétique constant.
- L’induit, entraîné en rotation par un moteur, est le siège de variation de flux au travers des
spires qui le constituent. Il en résulte la création d’une force électromotrice alternative qui est
reccueillie, redressée et transmise au circuit extérieur par l’ensemble collecteur - balais.
+ Ch
U ar
Ue G ge
-
i
-
Fig.1
EEI120ART 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
U = EC − r × I
Ce phénomène est dû à la création dans l’enroulement d’induit d’un champ magnétique dont
la direction est normale à celle du champ principal produit par l’enroulement inducteur (fig 2)
Ces deux champs se composent en un champ résultant qui est la cause d’un déséquilibre
dans l’état magnétique des cornes polaires (fig 2). Ce qui produit une diminution du flux et donc de
la f.e.m.
EEI120ART 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
a)
b)
c)
EEI120ART 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Sur chacune des lames du collecteur est soudée l’extrémité d’une des sections constitutives
de l’enroulement induit (fig. 4).
Lorsque le balai passe d’une lame à la suivante, le courant dans la section considérée
s’inverse, la section est dite commutée.
sections
Fig. 4 Commutation
EEI120ART 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
2- Fonctionnement en moteur
Tout comme pour les génératrices, la réaction d’induit se manifeste dans les moteurs,
produisant une distorsion et un affaiblissement du flux provenant des pôles, à mesure que la charge
augmente.
Les problèmes de commutation existent également, c’est pourquoi les moteurs de puissance
supérieure à 1Kw contiennent toujours des pôles de commutation.
EEI120ART 6
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Avant que l’interrupteur ne soit fermé, l’induit est immobile. Dés qu’il est fermé, la source
fait passer un courant très intense dans l’induit, car la résistance r de celui-ci est très faible (fig. 7).
Fig. 7 La rotation du moteur induit une tension Eo, appelée force contre-électromotrice
Or, le passage de ce courant dans les conducteurs de l’induit situés dans le champ
magnétique de l’inducteur, engendre une force sur chacun d’eux. L’action de ces forces produit un
couple qui fait tourner l’induit.
D’autre part, dés que l’induit se met à tourner, un autre phénomène se manifeste : l’effet
générateur ce qui donne naissance à une f.c.e.m induite.
E ' = K × n ×φ
La tension résultante agissant sur le circuit de l’induit est (U-E’) en volts, le courant absorbé
par l’induit est : (figure 7).
U − E'
I=
r
* Accélération : n Ê E’ = K x n x φ Ê (U-E’) Ì IÌ
Le moteur continue d’accélérer jusqu’à une vitesse limite. Pour la marche à vide, cette
vitesse est telle qu’elle produit une f.c.e.m. légèrement inférieur à la tension de la source.
EEI120ART 7
EXERCICE PRATIQUE
- Directives particulières :
EEI120ATP 1
EXERCICE PRATIQUE
EEI120ATP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI1205RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Cette tension est appelée force contre électromotrice f.c.e.m. E’ car sa polarité est telle
qu’elle agit contre la tension de la source qui lui a donné naissance.
Son expression est identique à celle de la f.e.m. de la génératrice à.c.c.
p
E' = xNxnxΦ
a
Ou encore :
E' = K x n x Φ
+
Ue M U
-
i
-
-
Fig. 1
EEI1205RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3- Vitesse de rotation :
V Ω A
U −r xI
n=
K xφ
tr/s const. Wb
4- La puissance électromagnétique :
C’est la puissance qui est transformée en puissance mécanique par le moteur. Son
expression est :
Pem = E '× I
Pem
Tem =
Ω
Nm rad/s
Ou encore :
Tem = K ' x φ x I
EEI1205RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : Identifier les caractéristiques des moteurs à c.c., à savoir la force contre
électromotrice, la vitesse de rotation, la puissance électromagnétique et le couple moteur en
répondant à des questions.
- Directives particulières :
EEI1205TP 1
EXERCICE PRATIQUE
- La force électromotrice.
- La vitesse de rotation.
- La puissance utile.
- Le couple moteur.
- La puissance électromagnétique.
EEI1205TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Distinguer les conditions de démarrage d’un moteur à.c.c. et établir les liens
entre ces conditions et les différents modes d’excitation.
- Directives particulières :
EEI1206BRT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
A- Condition de démarrage d’un moteur à c.c et les liens avec les modes d’excitation
Les conditions de démarrage d’un moteur à c.c dépend de son mode d’excitation.
MONTAGE
Fig. 1
- D’après n =( U-rI)/Kφ, on constate qu’une coupure de Ie réduit φ à une très faible valeur
(proportionnelle à Br). Il s’ensuit, à vide, une très forte augmentation de n avec risque
d’éclatement de l’induit : c’est l’emballement.
- Pour éviter l’emballement de la machine, toute coupure dans le circuit d’excitation doit
provoquer automatiquement l’arrêt de l’alimentation. Un relais placé dans le circuit de
l’inducteur assure une protection à minimum de courant.
EEI1206BRT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
MONTAGE
ANTI-INDUCTIF
Plaque à bornes
Fig. 2
EEI1206BRT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Fig. 3
Fig. 4
EEI1206BRT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Le rhéostat de démarrage utilisé pour limiter le courant au démarrage d’un moteur à c.c.
peut être remplacé par un variateur électronique appelé hacheur.
- On peut utiliser un hacheur série ou un hacheur parallèle.
L, R L L, R L
+ K + D
- -
Fig. 5
a)- Démarrage d’un moteur à c.c. b)- Démarrage d’un moteur à c.c.
par un hacheur série par un hacheur parallèle
L, R L L, R L
+ D +
IB IB
G
G
- -
Fig. 6
a)- Démarrage d’un moteur à c.c par b)- Démarrage d’un moteur à c.c. par
hacheur parallèle à transistor un hacheur série à transistor
EEI1206BRT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Circuit d'extinction
+ Th
IG
D
Us M (r, E' )
-
Fig. 7
EEI1206BRT 6
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Distinguer les conditions de démarrage d’un moteur à c.c. et établir les liens
entre ces conditions et les différents modes d’excitation.
Le stagiaire doit : distinguer les conditions de démarrage d’un moteur à c.c. et établir les liens
entre ces conditions et les modes d’excitation, à savoir, limitation du courant de démarrage par un
rhéostat de démarrage ou par un variateur électronique, l’emplacement du RD et Rch suivant le mode
d’excitation ainsi que leurs valeurs au démarrage, etc.
- Directives particulières :
EEI1206BTP 1
EXERCICE PRATIQUE
Associer les conditions présentées aux moteurs suivants : - moteur à excitation indépendante
– moteur shunt – moteur série – moteur compound.
b- Une coupure du courant d’excitation d’un moteur à.c.c. doit provoquer automatiquement
l’arrêt de l’alimentation.
EEI1206BTP 2
EXERCICE PRATIQUE
Excitation indépendante
Excitation shunt
Excitation série
Excitation compound
EEI1206BTP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI1207RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
On distingue les conditions d’amorçage d’une génératrice à c.c. selon le type d’auto-excitation.
- On suppose une machine à vide, à excitation shunt ou compound fig. 1, qui a déjà fonctionné
et qu’on entraîne à n = nN avec le rhéostat d’excitation ou de champ RCh réglé à 0 (résistance
des inducteurs Σ R = R+RCh = R)
Rch Rch Rch
Ie I=0 Ie I=0 Ie I=0
Ie Ie Ie
Uo ≅ E Uo ≅ E Uo ≅ E
G G
(R) (R) G (R)
Fig. 1
n=n
N
E A
A
E B
B
n = cte
Ie
R
=
E
E
r
I I I (A)
B A e
Fig .2
EEI1207RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le point d’intersection A est le point de fonctionnement à vide, pour RCh = 0 d’où les valeurs
EA et IA.
- On augmente maintenant RCh. Il s’ensuit E = (R + RCh). Ie. La droite des inducteurs pivote. Le
point d’intersection est en B et EB <EA.
- Il y a une limite de ΣR = R + RCh : la résistance critique Rcr pour laquelle la droite coïncide
avec la partie rectiligne de la caractéristique E = f (Ie).
Dans ce cas, le point d’intersection est mal défini, une petite augmentation de Rch suffit pour
que la machine se désamorce ou ne peut s’amorcer au démarrage. D’où la 1er condition
d’amorçage :
« Pour que la machine puisse s’amorcer, la valeur de la résistance totale du circuit inducteur
(ΣR) doit être inférieur à la valeur de la résistance critique Rcr. »
- Le mécanisme d’amorçage étant le suivant :
Br (induction rémanente) induit Er, qui produit un faible courant dans l’inducteur,
• Si ce courant est dans le bon sens, son champ renforce Br, EÊ, IeÊ etc… : la machine
s’amorce.
• Si ce courant est dans le mauvais sens, son champ diminue Br et la machine ne s’amorce
pas.
A partir de ce mécanisme on distingue deux autres conditions d’amorçage :
D’abord : « Il doit exister une induction rémanente »
De plus ; « Le sens du flux inducteur doit coïncider avec le sens du flux rémanent. En
d’autres termes, pour un sens de rotation donné, il existe un sens correspondant des connexions
entre inducteur et induit ».
- IE = I. Il s’ensuit que la génératrice ne peut fonctionner qu’en charge, d’où une autre condition
qui s’ajoute aux 3 autres conditions déjà vues : « Elle doit être en charge ».
Mais ce type d’excitation n’a pas d’intérêt industriel.
EEI1207RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : Distinguer les conditions d’amorçage d’une génératrice à c.c. en tenant compte
du type d’auto-excitation utilisé.
- Directives particulières :
EEI1207TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Parmi les conditions présentées ci-après, distinguer les conditions d’amorçage nécessaires à
chacun des 3 types d’auto-excitation suivants :
- Génératrice c.c. à auto excitation shunt.
- Génératrice c.c. à auto excitation série.
- Génératrice c.c. à auto excitation compound.
Les conditions :
d- Le sens du flux inducteur ne doit pas coïncider avec le sens du flux rémanent.
e- Pour un sens de rotation donné, il existe plusieurs sens correspondants des connexions
entre inducteur et induit.
f- Pour un sens de rotation donné, il existe un sens correspondant des connexions entre
inducteur et induit.
EEI1207TP 2
EXERCICE PRATIQUE
EEI1207TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI1208RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les relevés de mesures seront effectués sur une génératrice à c.c à excitation séparée,
fonctionnant à vide ou en charge.
I- A vide :
En fonctionnement à vide, la génératrice ne débite aucun courant dans son circuit extérieur
qui est ouvert.
M Rch
+ Ie + M
A n n
A C
+ +
Rch
Ue
Ue G V G V E
- E
-
B
- - A
Ie
Fig. 1
Ie (A 0 Ie Max
E (V)Ê
E (V)Ì
Tableau T1
à n = cte
EEI1208RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
II- En charge :
+ M I
n A
Rch
+
Ue R
V L
G
U
-
- A
Ie
Fig. 2
Pour plusieurs positions du rhéostat de charge RL, on relève la valeur de la d.d.p. aux bornes
de la génératrice U, donnée par le voltmètre, et la valeur du courant débité dans la charge I, donnée
par l’ampèremètre.
Les valeurs relevées seront inscrites dans un tableau de type T2.
Ie (A)
U (V)
Tableau T2
Ie…= A
n= = tr/min
Il faut noter également la valeur du courant d’excitation Ie qui reste constante durant les
relevés, ainsi que la vitesse de rotation.
EEI1208RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : Relever des mesures sur une génératrice à c.c. fonctionnant à vide ou en change
en effectuant un essai à vide et un essai en charge sur une génératrice à.c.c. à excitation séparée.
Un convertisseur AC/DC
- Un groupe formé par une génératrice à c.c. entraînée par un moteur synchrone ou asynchrone;
- Un rhéostat d’excitation de IN ≥ IeN de la génératrice;
- 1 Ampèremètre magnétoélectrique multicalibres;
- 1 Ampèremètre magnétoélectrique, éventuellement avec shunt;
- 1 Voltmètre magnétoélectrique multicalibres;
- 1 Tachymètre;
- 2 Discontacteurs.
- Directives particulières :
- Le travail doit se faire en équipe de deux à 4 stagiaires selon les postes de travail disponibles.
- Le rôle des formateurs est d’aider les stagiaires à atteindre les critères généraux et particuliers
de performance.
EEI1208TP 1
EXERCICE PRATIQUE
K
n A1
n
3 x 380 V M(s) 2 V R
G
3 r L
Ie
A2 K ouvert - à vide
K fermé - en charge
220 V
Ue
AC R
Alternostat Redresseur
Rch
Fig. 1
2- K ouvert :
Ie (A) 0 Ie Max
E (V)Ê
E (V)Ì
Tableau T1
n = tr/min
EEI1208TP 2
EXERCICE PRATIQUE
Ie (A 0 5/4 IN
U (V)
Tableau T2
Ie = = A
n= = tr/min
Remarque : Les valeurs nominales UN, IN, nN se trouvent sur la plaque signalétique de la
génératrice choisie pour le T.P.
- Si le moteur d’entraînement utilisé est synchrone la vitesse reste constante.
- Si le moteur d’entraînement utilisé est asynchrone, la vitesse de rotation varie avec la charge, il
faut donc noter pour chaque couple de valeur (U, I) la vitesse correspondante et faire une correction
de la tension mesurée par la relation :
U = (n/n’).U’.
Le tableau sera donc modèle T 2.
I (A)
U’ (V) mesurée
n’
U = (n/n’).U’
Tableau T 2
EEI1208TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI1209RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En utilisant les relevés du tableau donnée par l’essai à vide, on peut tracer la courbe
représentant la f.e.m. E en fonction du courant d’excitation Ie. Cette courbe est appelée
caractéristique à vide ou caractéristique interne.
Exemple :
A 1000 tr/min, les relevés de mesure de la caractéristique à vide d’une génératrice à c.c. à
excitation indépendante figurent dans le tableau ci dessous :
Pour tracer la courbe caractéristique E = f(Ie) à 1000 tr/min, il faut d’abord se fixer une
échelle. Soit, par exemple :
1A ⇒ 5cm
10V ⇒ 1cm
E(V)
133
1 Ie(A)
EEI1209RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En utilisant les relevés du tableau donné par l’essai en charge d’une génératrice à c.c, on
peut tracer la courbe représentant la d.d.p aux bornes U en fonction du courant de charge débite I.
Cette courbe est appelée caractéristique en charge ou caractéristique externe.
Exemples
a- Un essai en charge, en génératrice à excitation séparée, effectué à courant d’excitation constant
et à la vitesse constante de 1500tr/min a permis de relever la tension U aux bornes de l’induit en
fonction du courant débité I.
U(V)
110
n = cte
Ie = cte
EEI1209RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
b- A 1150 tr/min, les relevés de mesures de la caractéristique en charge d’une génératrice c.c. à
excitation composée de 15KW/125V figurent dans le tableau suivant :
On trace U = f (I)
Échelle : 2cm ⇒ 25A
1cm ⇒ 20V
U (V)
n = cte
Ie = cte
I(A)
25 50 75
La chute de tension due à r et à la réaction magnétique est compensée par une augmentation
de E (génératrice à flux additif).
La mesure d’une puissance mécanique demande un équipement spécial alors que la mesure
d’une puissance électrique est plus facile, d’où la méthode des pertes séparées qui consiste à
mesurer la puissance électrique (Pu pour une génératrice) et déduire la puissance mécanique (Pa
pour une génératrice) en utilisant l’expression : Pa = Pu + Σ pertes ou encore Pa = Pet + Pc.
La figure 1 représente le bilan énergétique d’une génératrice à.c.c.
EEI1209RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Puissance absorbée
Pa = Pm + Pex
Puissance électromagnétique :
ou électrique total.
Pet = Ec. I = Pa – Pjex – Pc
En excitation séparée :
Pem = UI + rI2
En auto excitation :
Pem = U(I=Ie)+r(I+Ie)2
Pertes joule
Induit :
Pjin =rI2 ou r (I+Ie)2
Puissance utile : Pu = UI
EEI1209RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Quelque soit le mode d’excitation retenu, le rendement d’une génératrice c.c. a pour
expression :
Pu Pu
η = ou encore η =
Pu +Pjin +Pjex +Pc Pet +Pc
Elles sont mesurées par un essai en moteur à excitation indépendante fonctionnant à vide,
dans les mêmes conditions de flux et de vitesse que la génératrice à.c.c. en charge c’est à dire même
f.e.m..
La tension appliquée aux bornes du moteur est U1 et la puissance absorbée par l’induit :
P0 = U1. I0 représente les pertes constantes à rI02 (faible) près.
Finalement, en admet : Pc = P0 = U1I0.
La courbe de rendement est celle qui représente η = f(I) à vitesse constante ce traçage sera
traiter sur un exemple.
Exemple 1 :
Soit une génératrice à.c.c. à excitation séparée dont le courant d’excitation est environ 2,5 A
avec une F.e.m. à vide de 110V et une vitesse de rotation de 1500 tr/min.
Les résistances, mesurées à chaud sont :
r = 0,1 Ω entre balais pour l’induit.
ΣR = 44Ω pour les enroulements inducteurs.
L’essai à vide en moteur à excitation séparée a donné la puissance absorbée par l’induit P0 = 900W.
Les relevés de l’essai en charge sont inscrits dans le tableau ci dessous :
EEI1209RT 6
RÉSUMÉ DE THÉORIE
η %
η à n=1500tr/min
I(A)
0 25 50 75 100 125
EEI1209RT 7
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : Tracer des courbes caractéristiques à partir des tableaux de relevés obtenus en
travail pratique de l’objectif 8.
- Directives particulières :
EEI1209TP 1
EXERCICE PRATIQUE
EEI1209TP 2
EXERCICE PRATIQUE
3- Tracer la courbe de rendement d’une génératrice à c.c. à excitation séparée en utilisant les
résultats des relevés inscrits dans le tableauT3 ci dessous.
EEI1209TP 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : Effectuer l’essai en charge d’une génératrice à c.c. à excitation shunt ou
compound, relever des mesures, tracer des courbes caractéristiques et rédiger un compte rendu.
- Un groupe formé par une génératrice à c.c. type shunt entraînée par un moteur synchrone ou
asynchrone;
- Un rhéostat de champs (IN ≥ IeN);
- Un discontacteur;
- Un Ampèremètre magnétoéléctrique éventuellement avec shunt (A1) de calibre ≥ IN;
- Un Ampéremètre magnétoéléctrique de calibre ≥ IeN;
- Un voltmètre magnétoéléctrique de calibre ≥ UN;
- Un ou plusieurs rhéostats de charge RL;
- Un tachymètre;
- Une alimentation triphasée 3X380V, 50Hz;
- Une alimentation DC telle que Vn = UN;
- Une source de tension redressée réglable : Alternostat+pont de Graetz;
- Un thermomètre.
- Directives particulières :
- Le travail doit se faire en équipe de deux à 4 stagiaires selon les postes de travail disponibles.
- Le rôle des formateurs est d’aider les stagiaires à atteindre les critères généraux et particuliers
de performance.
EEI120CTP 1
EXERCICE PRATIQUE
E
G V RL
(R) r
Fig. 1
EEI120CTP 2
EXERCICE PRATIQUE
U (V)
E n > nN
UN n =nN
ΣR = cte
n = cte
I (A)
IN
r'
R
ch K
A2 A1
E
G RL
R r
n
3x380V n
M(s)
3
Fig. 3
- Un groupe formé par une génératrice à c.c. type compound ou shunt entraînée par un moteur
synchrone, à défaut asynchrone.
- Un rhéostat de champ (IN ≥ IeN)
- Un discontacteur
- Un Ampèremètre magnétoéléctrique éventuellement avec shunt (A1) de calibre ≥ IN.
- Un Ampèremètre magnétoéléctrique de calibre ≥ IeN.
- Un ou plusieurs rhéostat de charge RL.
- Un tachymètre si on a un moteur asynchrone.
EEI120CTP 3
EXERCICE PRATIQUE
• But : Relever U = f(I) pour une même valeur de ΣR telle que U0 = E = UN.
- En fonctionnement shunt : l’inducteur principal seul est branché.
- En fonctionnement compound additif : l’inducteur auxiliaire, branché en série avec
l’induit, produit un flux de même sens que celui produit par l’inducteur principal. φ
augmente, de même E et les chutes internes se trouvent ainsi compensées. La d.d.p. aux
bornes U = cte.
- En fonctionnement compound soustractif : par inversion du branchement de l’inducteur
série, les 2 flux sont en opposition. φ diminue et E ainsi que la d.d.p. aux bornes.
• Déroulement :
- Démarrer le groupe, dont la génératrice est câblée en shunt.
- Vérifier si la machine s’amorce et chercher le cas échéant pourquoi elle ne s’amorce pas.
- Régler Rch pour que, à vide, U0 = E = UN et calculer ΣR = U0/Ie.
- RL au maximum, fermer le circuit et relever ensuite une dizaine de couples de valeurs
(U0, 0) < (U, I) ≤ (U, 5/4 IN) en particulier (U, IN).
- Recommencer le même essai avec la dynamo câblée en compound à flux additif, puis en
compound à flux soustractif. En ce dernier cas, on se donnera les valeurs de U de 20V en
20V et on notera les valeurs correspondantes de I.
- Consignes chaque série de mesures dans un tableau modèle T1.
I(A) 0 IN 1.25. IN
U(V)
Tableau T1
1.5 Graphes :
EEI120CTP 4
EXERCICE PRATIQUE
2.2 But :
- Tracer ɳ = f(I) pour une d.d.p aux bornes constantes.
Pour avoir une tension constante quel que soit le courant absorbé par la charge, il faut modifier
le réglage de l’excitation en agissant sur le rhéostat de champ. Ceci revient à relever une
caractéristique qu’on appelle caractéristique de réglage : I = f(Ie) à U =Cte.
En plus, il faut mesurer les pertes constantes et la résistance de l’induit.
b- Déroulement :
- Définition du paramètre U :
Rch = 0, charger la dynamo pour que I =IN et noter U correspondant. On relèvera la
caractéristique I = f(Ie) pour la valeur de U donnée par le voltmètre.
- Relever, dans ces conditions, au moins 5 couples de valeurs
(0, Ie1) ≤ (I, Ie) ≤ (IN, Ie2) : tableau T2.
I(A) 0 IN
Ie(A)
Tableau T2
Remarque :
Cette caractéristique ne sera pas tracer, elle est relevée seulement pour pouvoir calculer le
rendement.
2.4 Mesure des pertes constantes (fig. 4)
a- Montage et matériel.
EEI120CTP 5
EXERCICE PRATIQUE
A1
Pont de Rch
Alternostat
Graetz
U V M U
eN
AC
A2
Fig. 4
b- Déroulement :
EEI120CTP 6
EXERCICE PRATIQUE
A Pont
redresseur Alternostat
G U
V V AC
Fig. 5
b- Déroulement :
- A l’aide d’un ohmmètre, mesurer la valeur de la résistance de l’induit r pour connaître l’ordre de
grandeur.
- Choisir entre le montage Amont ou Aval selon la valeur de r donnée par l’ohmmètre.
- A limiter le courant à une valeur ≤ 10%.IN, afin d’éviter l’échauffement de l’enroulement.
- Pour 3 valeurs du courant, préalablement choisies, mesurer la tension correspondante.
- Consigner les mesures dans le tableau ci-dessous et compléter le par les calcules nécessaires.
I (A)
U (V)
rmes = V/I
rf = r moy
Tableau T3
2.6 Calculs :
Calculer le rendement, en se basant sur les relevés de l’essai de réglage, mesure des pertes
constantes et mesure de la résistance de l’induit pour 4 valeurs de I : 0.25IN, 0.5IN, 0.75IN, IN. Ces
calculs seront consignés dans le tableau T4 ci-dessus.
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EXERCICE PRATIQUE
A A V W W W W %
U = ….( V) = cte
Tableau T4
La caractéristique sera représentée sur une feuille de papier millimétrique à une échelle
convenablement choisie.
Il comprendra
- Les caractéristiques nominales de la machine.
- Les schémas de montage et la liste du matériel utilisé pour les montages avec ses principales
caractéristiques.
- Les tableaux de relevés et de calculs ainsi que tous les calculs complémentaires demandés.
- Les caractéristiques correspondantes (de charge et de rendement).
- Interprétation correcte des relevés.
- Interprétation correcte des caractéristiques.
Remarque :
On se contentera d’effectuer l’essai en charge sur une génératrice à c.c de type shunt. La
méthode reste la même pour les autres types d’auto-excitation.
NB : Il faut commencer par la mesure de la résistance de l’induit à froid avant d’effectuer l’essai.
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