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ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail


DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

OFPPT
SECTEUR ELECTROTECHNIQUE

R E S U ME S D E T H E O R I E E T
T RA V A UX PRA T I Q UES

Module n° 12:
PRINCIPES DE MOTEURS ET DE
GÉNÉRATRICES À C.C.

Spécialité :

ÉLECTRICITÉ D’ENTRETIEN
INDUSTRIEL

Niveau :
Qualification

ANNÉE : 2000

i
Remerciements

La DRIF remercie les personnes qui ont participé ou permis


l’élaboration de ce Module (Principes de moteurs et génératrices
c.c).

Pour la supervision

M. Mustapha ESSAGHIR : Chef de la Division Modes et Méthodes de


Formation
M. Brahim KHARBOUCH : Chef de projet marocain PRICAM-RGE
M. René LAPIERRE : Chef de projet canadien PRICAM-RGE
M. Jocelyn BERTRAND : Expert canadien

Pour l'élaboration

• Mme Najat FARHANE − Responsable CFF/Électrotechnique(ISIC)


• Mme Carmen DINCA − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• Mme Naima EL KORNO − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• Mme Meryem SKALI − Formatrice au CFF/Électrotechnique(ISIC)
• M. A. EL YAKOUTI − Formateur au CFF/Électrotechnique(ISIC)

Les utilisateurs de ce document sont invités à


communiquer à la DRIF toutes les remarques et
suggestions afin de les prendre en considération
pour l’enrichissement et l’amélioration de ce
programme.

Mme EL ALAMI

DRIF

ii
SOMMAIRE

Présentation du module Page 4

Contenu du document Page 10

Projet synthèse
Résumés de théorie des :
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
Exercices pratiques des:
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée

iii
PRESENTATION OU PREAMBULE

L’étude du module 12 : Principes de moteurs et génératrices c.c permet d’acquérir les


savoirs, savoirs-faire et savoirs-être nécessaires à la maîtrise de la compétence.

Ce résumé de théorie et recueil de travaux pratiques est composé des éléments suivants :

Le projet synthèse faisant état de ce que le stagiaire devra savoir-faire à la fin des
apprentissages réalisés dans ce module, est présenté en début du document afin de bien le
situer. La compréhension univoque du projet synthèse est essentielle à l’orientation des
apprentissages.

Viennent ensuite, les résumés de théorie suivis de travaux pratiques à réaliser pour chacun des
objectifs du module.

Les objectifs de second niveau (les préalables) sont identifiés par un préfixe numérique alors
que les objectifs de premier niveau (les précisions sur le comportement attendu) sont marqués
d’un préfixe alphabétique.

Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la motivation
du stagiaire, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.

Les apprentissages devraient se réaliser selon les schémas représentés aux pages qui suivent :

4
SCHÉMA D’APPRENTISSAGE D’UN OBJECTIF

Lecture du résumé de
théorie de l'objectif " n "

Réalisation du travail
pratique de l'objectif " n "

Évaluation
formative de
l'atteinte de
N
l'objectif " n "
O

Passage à l'objectif " n + 1 "

5
SCHÉMA DE LA STRATÉGIE D'APPRENTISSAGE

I ACTIVITÉ PARTICULIÈRE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

II ACTIVITÉ PARTICULIÈRE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

ACTIVITÉ GLOBALE ÉVALUATION FORMATIVE

ENSEIGNEMENT CORRECTIF

ÉVALUATION SOMMATIVE ENRICHISSEMENT

6
MODULE 12 : PRINCIPES DE MOTEURS ET DE
GÉNÉRATRICES A C.C.

Code : Durée : 30 h

OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU


DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit


appliquer les principes de fonctionnement de moteurs et de génératrices
à c.c.
selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.

CONDITIONS D’ÉVALUATION

• Travail individuel.
• À partir de directives.
• À l’aide :
• de l’outillage;
• des instruments de mesure;
• d’un moteur et d’une génératrice c.c.;
• de l’équipement de protection individuelle;
• de la documentation technique.

CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE

- Respect des règles de santé et de sécurité et des mesures de protection


individuelle et collective.
- Respect des directives.
• Respect des techniques de travail.
• Travail soigné et propre.
• Respect de l’environnement et de l’aménagement.

(à suivre)

7
OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT (suite)

PRÉCISIONS SUR LE CRITÈRES PARTICULIERS


COMPORTEMENT ATTENDU DE PERFORMANCE

A. Expliquer le fonctionnement d’une - Exactitude des explications.


machine à c.c.

B. Établir des liens entre les conditions de - Compréhension exacte des liens.
démarrage d’un moteur c.c. et les différents
modes d’excitation.

C. Effectuer l’essai en charge d’une - Respect de la méthode.


génératrice à c.c.

8
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR ÊTRE JUGÉS
PRÉALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER
NIVEAU, TELS QUE :

Avant d’apprendre à expliquer le fonctionnement d’une machine à c.c. (A) :

1. Expliquer la loi de Lenz.


2. Identifier les différentes parties d’une machine à c.c. ainsi que leurs rôles.
3. Identifier les différents modes d’excitation d’une machine à c.c.
4. Identifier les caractéristiques d’une génératrice à c.c.

Avant d’apprendre à établir des liens entre les conditions de démarrage d’un moteur
à c.c. et les différents modes d’excitation (B) :

5. Identifier les caractéristiques des moteurs à c.c.


6. Distinguer les conditions de démarrage d’un moteur à c.c.

Avant d’apprendre à effectuer l’essai en charge d’une génératrice à c.c.(C) :

7. Distinguer les conditions d’amorçage d’une génératrice à c.c.


8. Relever des mesures.
9. Tracer des courbes caractéristiques.

9
EEI MODULE : 12

PROJET SYNTHESE

Le stagiaire doit expliquer le principe de fonctionnement d’une génératrice à c.c. à excitation


shunt ou compound et décrire ses caractéristiques.
En réalisant un essai à vide et un essai en charge sur cette génératrice le stagiaire doit relever
des mesures et tracer des courbes caractéristiques avec respect de la méthode et vérification des
condition d’amorçage.

EEI12PS
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 60 min.

- Objectif poursuivi : Expliquer la loi de Lenz.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend l’explication de la loi de Lenz et la détermination du sens de


courant induit dans un conducteur, bobine ou dans une spire par induction électromagnétique.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1201RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 60 min.

I/ Loi de Lenz :

Soit un flux inducteur dont la variation induit une tension dans une bobine (ou spire ou
encore conducteur).
La polarité de la tension induite est alors telle qu’elle tend à faire circuler un courant dont le
flux s’oppose à la variation du flux inducteur à l’intérieur de la bobine.
Le schéma de la figure 1 montre la loi de Lenz.

Flux inducteur

Flux produit par le courant induit

est telle
Une variation induit une tension dont la polarité qu’elle tend un créant un flux
de flux φ1 E + - à faire circuler courant φ2

qui s’oppose à

Fig. 1

EEI1201RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

II/ Sens du courant induit dans une bobine (ou spire) par induction électromagnétique :

Pour l’exemple de la figure 1, si la bobine est fermée sur une charge, la tension induite de la
bobine fait circuler un courant : c’est le courant induit qui a le même sens que la tension induite.
Déterminer le sens du courant induit revient à déterminer la polarité de la tension induite, pour ce
faire on procède ainsi :
1er : On observe la façon dont le flux inducteur φ1 varie;
2ème : On en déduit le sens du flux φ2 s’opposant à la variation de φ1;
3ème : On place la main droite à l’intérieur de la spire en orientant les doigts dans le sens de φ2 et en
appuyant la paume de la main contre la spire, le pouce pointe alors vers la borne positive ou encore
le pouce pointe le sens du courant induit.

Exemples :

1- La spire de la figure 2 entoure un flux φ1 qui décroît.

Fig. 2
a) le flux inducteur φ1 décroît; afin de s’opposer à la décroissance, le flux φ2 doit agir dans
le même sens que φ1;
b) les doigts étant orientés dans le sens de φ2, le pouce indique, le long de la spire,
l’extrémité (+).

EEI1201RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

2- La spire de la figure 3 entoure un flux φ1 qui croît.

Fig. 3
a) le flux inducteur φ1 croît; afin de s’opposer à la croissance, le flux φ2 doit agir dans le
sens inverse de φ1.
b) en orientant les doigts dans le sens de φ2 , le pouce indique l’extrémité (+).

EEI1201RT 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 45 min.

- Objectif poursuivi : Expliquer la loi de Lenz.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Appliquer la loi de Lenz pour déterminer le sens du courant induit dans une
bobine, spire ou conducteur par induction électromagnétique.

- Lieu de l’activité : Salle de cours, atelier.

- Liste du matériel requis :


− Galvanomètre, boussole, émaille de fer, papier ;
− Bobine ;
− Source de tension c.c. ;
− Aimant.

- Directives particulières :
− En plus de cet activité, on pourra réaliser les montages proposer.
− Les stagiaires doivent réaliser le montage à tour de rôle.

EEI1201TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°1 DURÉE : 45 min.

Le stagiaire doit faire les exercices suivants :

Ex 1 : Déterminer la polarité des bornes 1 et 2 ainsi que le sens du courant induit dans la spire de la
figure 1 qui entoure un flux inducteur φ1 qui décroît.
φ1

1
Résistance
R
2

Fig. 1

Ex 2 : Déterminer la polarité des bornes 1 et 2 ainsi que le sens du courant induit dans la spire de la
figure 2 qui entoure un flux inducteur φ1 qui croît.
φ1

1 2

Résistance
R

Fig. 2

EEI1201TP 2
EXERCICE PRATIQUE

Ex 3 : Déterminer la polarité de la tension induite entre les bornes de la bobine B et le sens du


courant induit par cette bobine de la figure 3 lors de la fermeture de l’interrupteur.
φ1 φ2

3
1

A B Charge

2
4

Fig. 3
Ex 4 : Soit un aimant permanent et une bobine court circuitée par un galvanomètre qui mesure les
faibles intensités.

Pénétration Pénétration

Aimant Aimant
N permanent S permanent

S Galvanomètre N Galvanomètre

bobine bobine

Figure 4

1- On introduit progressivement l’aimant permanent dans la bobine.


Déterminer le sens du courant induit et le sens de déviation du galvanomètre.
2- Que deviennent ces sens si on inverse la polarité N-S de l’aimant permanent?

EEI1201TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°2 DURÉE : 60 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les différentes parties d’une machine à. c.c. ainsi que leurs rôles.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la représentation des différentes parties d’une machine à. c.c. à
savoir la partie magnétique, la partie électrique et la partie mécanique ainsi que leurs rôles.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1202RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°2 DURÉE : 60 min.

La machine à. c.c. est constituée de plusieurs organes qui peuvent être classés en 3 parties
selon leurs fonctions : - Partie magnétique.
- Partie électrique.
- Partie mécanique.

La figure 1 présente la constitution générale d’une machine électrique tournante à. c.c.

Fig. 1

EEI1202RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1- Partie magnétique

Partie Organes appartenant à Rôle ou fonction à remplir


cette partie
Culasse. Canaliser les lignes de champ magnétique.

Noyaux des pôles Supporter les bobines inductrices et


principaux. canaliser le flux.

Partie magnétique
Épanouissement ou cornes Maintenir les bobines inductrices sur les
polaires. noyaux ;
Augmenter la surface offerte au passage
du flux dans l’entrefer.

Induit. Supporter le bobinage induit et canaliser


les lignes de champ.

2- Partie électrique

Partie Organes appartenant à Rôle ou fonction à remplir


cette partie
Bobines inductrices ou Créer une induction électromagnétique.
excitatrices.

Bobinage induit. Etre le siège d’une induction (tension


Partie électrique induite).

Plaque à bornes. Assurer la liaison électrique entre les


organes de la machine et le réseau ou le
circuit extérieur;

Collecteur et balais. Assurer la liaison électrique entre l’induit


mobile et le circuit extérieur fixe tout en
assurant la polarité nécessaire.

EEI1202RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3- Partie mécanique

Partie Organes appartenant à Rôle ou fonction à remplir


cette partie
Carcasse (ou culasse) – Soutenir les éléments d’une machine;
flasques. Enveloppe protectrice.

Arbre. Supporter les organes mobiles;


Transmission de l’énergie mécanique
Partie mécanique (couple de rotation).

Paliers. Guider la rotation de l’arbre c’est -à- dire


permettre à la partie mobile de tourner
dans de bonnes conditions.

Ventilateur. Refroidissement de la machine à.c.c.

Accouplements. Liaison mécanique entre la machine à.c.c.


et la machine entraînée ou entraînante;
Transmission de l’énergie mécanique.

EEI1202RT 4
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°2 DURÉE : 30 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les différentes parties d’une machine à. c.c. ainsi que leurs rôles.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Identifier les différentes parties d’une machine à. c.c. à savoir la partie
magnétique, la partie électrique et la partie mécanique ainsi que leurs rôles.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI1202TP 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 60 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les différents modes d’excitation d’une machine à. c.c.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la présentation de différents modes d’excitation d’une machine


à. c.c. à savoir l’excitation séparée, l’excitation shunt, l’excitation série et l’excitation composée.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1203RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 60 min.

Le courant continu d’excitation nécessaire à la création du flux magnétique peut être fourni
de plusieurs manières :

1- Excitation séparée :

Le courant d’excitation est fourni par une source extérieure à la machine, dans ce cas, la
machine est dite à excitation séparée ou indépendante (voir fig. 1.a ; fig. 1.b) :

Rhéostat d'excitation Rhéostat d'excitation


+ I + I +

+ +
Charge
Us Ue M Us
Ue G
- -
i i
- -
-

Fig. 1.a : Excitation séparée pour Fig. 1.b : Excitation séparée


une génératrice à c.c.. pour un moteur à c.c.

2- Excitation shunt :

Dans ce cas l’enroulement d’excitation [principale formé par un grand nombre de spire de fil
fin] est monté en parallèle sur l’induit (voir fig. 2.a, fig. 2.b).

Rhéostat d'excitation Rhéostat d'excitation


i I i I+i
+
I+i
I
+ +
Charge

Us Us
G M
- -

Fig. 2.a : Excitation parallèle Fig. 2.b : Excitation parallèle ou


ou dérivation ou shunt dérivation ou shunt d’un
d’une génératrice à c.c. moteur à c.c.

EEI1203RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3- Excitation série :

Dans ce cas l’enroulement d’excitation [auxiliaire, formé de quelques spires de gros fil] est
placé en série avec l’induit (fig. 3.a, fig. .3.b) :

I I
+

+ -

Charge
G I M Us
-
+

I
-

Fig. 3.a : Excitation série d’une Fig.3.b :Excitation série


génératrice à c.c. d’un moteur à c.c.

4- Excitation composée :

Ce mode d’excitation est une combinaison des deux modes précédents; l’enroulement
inducteur est constitué d’un enroulement principale (grand nombre de spires de fil fin) placé en
parallèle sur l’induit et d’un enroulement auxiliaire (petit nombre de spires de gros fil) placé en
série avec l’induit (voir fig. 4.a, fig. 4.b).
Lorsque le flux produit par l’enroulement auxiliaire s’ajoute à celui produit par
l’enroulement principal la machine est dite à flux additif, dans le cas inverse la machine est dite à
flux soustractif.

Rhéostat d'excitation Rhéostat d'excitation


i I i I+i
+
I+i I
+ +
Charge

G M Us
- -

Fig. 4.a : Excitation composée ou Fig. 4.b : Excitation composée ou


compound d’une génératrice à c.c. compound d’un moteur
à c.c.
Remarque : Dans les cas d’excitation 2, 3 et 4, on dit que la machine est auto-excitée, on a donc
une auto-excitation.

EEI1203RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 30 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les différents modes d’excitation d’une machine à c.c.

- Description sommaire de l’activité :

Identifiez les différents modes d’excitation d’une machine à c.c. à savoir l’excitation séparée,
l’excitation shunt, l’excitation série et l’excitation composée.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI1203TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°3 DURÉE : 30 min.

Identifier le mode d’excitation correspondant à chacune des figures suivantes :

a) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------

Charge
G I
-

b) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------

Rhéostat d'excitation
i I+i
+
I
+
Us
M
-

EEI1203TP 2
EXERCICE PRATIQUE

c) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------

Rhéostat d'excitation
+ I

Charge
Us
Ue G
-
i
-

d) mode d’excitation---------------------------------------------------------------------------------------------

Rhéostat d'excitation
i I+i
+
I
+
M Us
-

EEI1203TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°4 DURÉE : 60 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les caractéristiques des génératrices à c.c.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la représentation des caractéristiques des génératrices à c.c., à


savoir , la force électromotrice, la d.d.p. aux bornes, la vitesse de rotation et la puissance utile.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1204RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°4 DURÉE : 60 min.

Les grandeurs caractéristiques d’une génératrice à courant continu sont :


• La force électromotrice E.
• La différence de potentiel aux bornes U.
• La puissance utile Pu.

1- La f.e.m.

Le bobinage induit de la génératrice à c.c. à vide, excitée et entraînée en rotation, coupe les
lignes de champ.

variation de flux le bobinage est siège d’une tension induite E0


engendrée par cette variation.

Le sens de la f.e.m. induite est donné par la loi de Lenz.

L’expression de cette f.e.m. dépend :


- du nombre, N, de conducteurs actifs de l’induit;
- du flux, φ, dans l’entrefer sous l’un des pôles inducteurs, donc du courant
inducteur ou d’excitation;
- du nombre, p, de paires de pôles de la machine;
- du nombre, a, de paires de voies d’enroulement de l’induit.

Soit :

p
Eo = x Nxnx Φ
a

Pour une machine donnée, a, N et p sont des caractéristiques de construction. On peut les
remplacer par une constante
p
K = xN
a
D’où :

Eo = K x n x Φ

EEI1204RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

2- La d.d.p. aux bornes :

En fonctionnement en charge, la génératrice à c.c. débite un courant I dans son circuit


extérieur (fig. 1).

Rhéostat d'excitation
+ I

+ Ch
U ar
Ue G ge

-
i
-

Fig. 1

En appliquant la convention générateur à la machine, la d.d.p. devrait avoir pour


expression :
U = EC − r × I

Avec : - U, en Volts, est la tension aux bornes de la génératrice;


- Ec, en Volts, est la f.e.m. en charge;
- r, en Ohms, est la résistance du bobinage induit;
- I, en Ampères, est le courant induit débité.

3- Puissance utile :

La puissance utile est électrique, c’est la puissance fournie par la génératrice à c.c. au circuit
extérieur. Elle est exprimée en Watts.
Pu = U x I

EEI1204RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°4 DURÉE : 30 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les caractéristiques des génératrices à c.c.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Identifier les caractéristiques des génératrices à c.c., à savoir la force
électromotrice, la d.d.p. aux bornes et la puissance utile en répondant à des questions.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI1204TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°4 DURÉE : 30 min.

Parmi les caractéristiques suivantes les quelles caractérisent une génératrice à c.c.

− La d.d.p. aux bornes U.

− La force électromotrice.

− La vitesse de rotation.

− La puissance utile.

− Le couple moteur.

− La puissance électromagnétique.

− La force contre électromotrice.

EEI1204TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF :N° A DURÉE : 120 min.

- Objectif poursuivi : Expliquer le fonctionnement des machines à c.c.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend l’explication du fonctionnement en moteur et le fonctionnement


en génératrice des machines à c.c.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI120ART 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N° A DURÉE : 120 min.

Selon la nature de l’énergie produite, on distingue deux types de machines à c.c. :

- La génératrice à c.c. (ou dynamo) qui transforme une énergie mécanique en énergie électrique
sous forme de courant continu;

- Le moteur à.c.c. qui transforme une énergie électrique de forme continue en une énergie
mécanique.

1- Fonctionnement en génératrice :

a)- Fonctionnement à vide :


Remarque : Une génératrice est à vide, si elle n’est raccordée à aucun circuit d’utilisation ou
encore si l’induit ne débite aucun courant.

Soit une machine bipolaire dont :

- L’inducteur, aimant permanent ou électroaimant alimenté par une tension continue, produit un
champ magnétique constant.

- L’induit, entraîné en rotation par un moteur, est le siège de variation de flux au travers des
spires qui le constituent. Il en résulte la création d’une force électromotrice alternative qui est
reccueillie, redressée et transmise au circuit extérieur par l’ensemble collecteur - balais.

Son expression est :


Eo = K × n ×φ o

Sa polarité est donnée par la loi de Lenz.

b)- Fonctionnement en charge :

En fonctionnement en charge, la génératrice débite un courant I dans son circuit extérieur


(fig. 1).
Rhéostat d'excitation
+ I

+ Ch
U ar
Ue G ge

-
i
-

Fig.1

EEI120ART 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

La d.d.p. réelle aux bornes est :

U = EC − r × I

Avec : - U, en Volts, est la tension aux bornes de l’induit;


- Ec, en Volts, est la f.e.m. en charge;
- r, en Ohms, est la résistance de l’induit;
- I, en Ampères, est le courant débité;

b)-1 Réaction magnétique d’induit :

Ce phénomène est dû à la création dans l’enroulement d’induit d’un champ magnétique dont
la direction est normale à celle du champ principal produit par l’enroulement inducteur (fig 2)

Ces deux champs se composent en un champ résultant qui est la cause d’un déséquilibre
dans l’état magnétique des cornes polaires (fig 2). Ce qui produit une diminution du flux et donc de
la f.e.m.

Soit EC la force électromotrice en charge (avec EC < E0)


On a :
EC = EO − ε
La d.d.p.aux bornes :
U = EO − r × I − ε
Ou encore :
U = EC − r × I

EEI120ART 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

a)

b)

c)

Fig. 2 Champ magnétique dans l’entrefer


a)- dû à l’inducteur (machine à vide);
b)- dû à l’induit, en l’absence d’excitation;
c)- résultant, quand la machine est en charge.

On remédie à la réaction magnétique d’induit par l’adjonction d’enroulements dits de


compensation placés dans les cornes polaires et alimentées par le courant induit (fig 3).

Le champ produit par ces enroulements annule pratiquement le champ dû à l’enroulement


induit. Ainsi la réaction magnétique d’induit devient négligeable.

EEI120ART 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Fig. 3 Câblage de l’enroulement de compensation


b)-2 Commutation :

Sur chacune des lames du collecteur est soudée l’extrémité d’une des sections constitutives
de l’enroulement induit (fig. 4).
Lorsque le balai passe d’une lame à la suivante, le courant dans la section considérée
s’inverse, la section est dite commutée.

sections

lames du collecteur sens de déplacement


du collecteur

Fig. 4 Commutation

Cette inversion de courant s’accompagne d’un phénomène d’auto-induction. La f.e.m


d’auto-induction qui en résulte se manifeste par la production d’étincelle entre balais et lames du
collecteur.
Pour en atténuer les effets destructifs, il suffit d’opposer à cette f.e.m de commutation une
autre f.e.m. dite de renversement dont le sens tend à établir le nouveau courant. Ceci est réalisé par
la mise en série avec l’induit de pôles auxiliaires de commutation (fig. 5).

EEI120ART 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Fig. 5 Pôles auxiliaires de commutation

2- Fonctionnement en moteur

Tout comme pour les génératrices, la réaction d’induit se manifeste dans les moteurs,
produisant une distorsion et un affaiblissement du flux provenant des pôles, à mesure que la charge
augmente.
Les problèmes de commutation existent également, c’est pourquoi les moteurs de puissance
supérieure à 1Kw contiennent toujours des pôles de commutation.

a)- Démarrage du moteur

Soit une machine dont :


- L’inducteur, aimant permanent ou électroaimant alimenté par une tension
continue, produit un champ magnétique constant.
- L’induit, de résistance r, est raccordé à une source de tension continue U (Fig. 6)

Fig. 6 Démarrage d’un moteur à courant continu

EEI120ART 6
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Avant que l’interrupteur ne soit fermé, l’induit est immobile. Dés qu’il est fermé, la source
fait passer un courant très intense dans l’induit, car la résistance r de celui-ci est très faible (fig. 7).

Fig. 7 La rotation du moteur induit une tension Eo, appelée force contre-électromotrice

Or, le passage de ce courant dans les conducteurs de l’induit situés dans le champ
magnétique de l’inducteur, engendre une force sur chacun d’eux. L’action de ces forces produit un
couple qui fait tourner l’induit.
D’autre part, dés que l’induit se met à tourner, un autre phénomène se manifeste : l’effet
générateur ce qui donne naissance à une f.c.e.m induite.

E ' = K × n ×φ

E ' O = K × nO × φ O - si le moteur est à vide;


ou :
E ' C = K × nC × φ C - si le moteur est en charge.

b)- Accélération du moteur

La tension résultante agissant sur le circuit de l’induit est (U-E’) en volts, le courant absorbé
par l’induit est : (figure 7).

U − E'
I=
r

* Au repos : n=0 E’ = 0 I = U/r est énorme au démarrage


ce courant produit un couple puissant provoquant une accélération rapide de l’induit.

* Accélération : n Ê E’ = K x n x φ Ê (U-E’) Ì IÌ
Le moteur continue d’accélérer jusqu’à une vitesse limite. Pour la marche à vide, cette
vitesse est telle qu’elle produit une f.c.e.m. légèrement inférieur à la tension de la source.

EEI120ART 7
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N° A DURÉE : 90 min.

- Objectif poursuivi : Expliquer le fonctionnement des machines à c.c.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Expliquer le fonctionnement en moteur et le fonctionnement en génératrice des


machines à c.c. avec exactitude des explications des phénomènes qui accompagnent ces
fonctionnements.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI120ATP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N° A DURÉE : 90 min.

Le stagiaire doit répondre aux questions suivantes :

1- Expliquer le fonctionnement à vide d’une génératrice à c.c.

2- La f.e.m. de la génératrice en charge est inférieure à celle à vide. Pourquoi ? Comment y


remédier ?

3- Expliquer le phénomène de la commutation d’une génératrice à.c.c. et les problèmes qui


l’accompagnent. Comment y remédier ?

4- Expliquer le fonctionnement d’un moteur à.c.c. pendant la phase de démarrage et pendant la


phase d’accélération.

EEI120ATP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°5 DURÉE : 60 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les caractéristiques des moteurs à c.c.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la représentation des caractéristiques des moteurs à c.c., à


savoir la force contre électromotrice, la vitesse de rotation, la puissance électromagnétique et le
couple moteur.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1205RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°5 DURÉE : 60 min.

Les grandeurs caractéristiques d’un moteur à c.c. sont :


- La force contre électromotrice E’;
- La tension aux bornes du moteur U;
- La vitesse de rotation n;
- La puissance électromagnétique Pem;
- Le couple moteur ou électromagnétique Tem.

1- La force contre électromotrice :

Lorsque l’induit tourne, le phénomène de l’effet générateur se manifeste.


En effet : bobinage induit tourne Coupure des lignes de Tension
champs donc variation induite
de flux.

Cette tension est appelée force contre électromotrice f.c.e.m. E’ car sa polarité est telle
qu’elle agit contre la tension de la source qui lui a donné naissance.
Son expression est identique à celle de la f.e.m. de la génératrice à.c.c.

p
E' = xNxnxΦ
a
Ou encore :
E' = K x n x Φ

2- Tension aux bornes du moteur :

La tension aux bornes du moteur est :


U = E' + r x I
Avec : - U et E’ en Volts;
- r, résistance du bobinage induit, en Ohms;
- I, courant d’induit absorbé, en Ampères.
Rhéostat d'excitation
+ I +

+
Ue M U

-
i
-
-
Fig. 1

EEI1205RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3- Vitesse de rotation :

La vitesse de rotation d’un moteur à c.c. dépend essentiellement de la tension d’alimentation


d’induit U et du flux inducteur φ donc du courant d’excitation.

V Ω A

U −r xI
n=
K xφ

tr/s const. Wb

4- La puissance électromagnétique :

C’est la puissance qui est transformée en puissance mécanique par le moteur. Son
expression est :

Pem = E '× I

5- Couple moteur ou électromagnétique :

C’est le couple mesuré à l’arbre de rotation.


Son expression est :
W

Pem
Tem =

Nm rad/s

Ou encore :
Tem = K ' x φ x I

EEI1205RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°5 DURÉE : 30 min.

- Objectif poursuivi : Identifier les caractéristiques des moteurs à c.c.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Identifier les caractéristiques des moteurs à c.c., à savoir la force contre
électromotrice, la vitesse de rotation, la puissance électromagnétique et le couple moteur en
répondant à des questions.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI1205TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°5 DURÉE : 30 min.

Parmi les caractéristiques suivantes les quelles caractérisent un moteur à c.c.

- La d.d.p. aux bornes U.

- La force électromotrice.

- La vitesse de rotation.

- La puissance utile.

- Le couple moteur.

- La puissance électromagnétique.

- La force contre électromotrice.

EEI1205TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°6 et B DURÉE : 90 min.

- Objectif poursuivi : Distinguer les conditions de démarrage d’un moteur à.c.c. et établir les liens
entre ces conditions et les différents modes d’excitation.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la représentation des conditions de démarrage d’un moteur à


c.c. et les liens entre ces conditions et les modes d’excitation, à savoir, limitation du courant de
démarrage par un rhéostat de démarrage ou un variateur électronique, l’emplacement du RD et Rch
suivant le mode d’excitation ainsi que leurs valeurs au démarrage, etc.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1206BRT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°6 et B DURÉE : 90 min.

A- Condition de démarrage d’un moteur à c.c et les liens avec les modes d’excitation
Les conditions de démarrage d’un moteur à c.c dépend de son mode d’excitation.

I- Moteur à excitation, indépendante :

MONTAGE

Fig. 1

1.1 Nécessite d’un rhéostat de démarrage

- Au démarrage n = 0 E’ = K x n x φ = 0 ID = U/r (r faible).


Il s’ensuit que pour U = UN, ID >>IN

Par exemple : IN = 20A, r = 1A, UN = 150V ID = 150A.


Cette intensité de pointe peut être dangereuse pour la machine et nuisible pour le réseau.
- On branche en série avec l’induit un rhéostat de démarrage (à plots) dont la valeur RD est
calculée pour que ID soit de 1,5 IN à 2 IN.
Soit RD = U/ID –r

1.2 Risque d’emballement :

- D’après n =( U-rI)/Kφ, on constate qu’une coupure de Ie réduit φ à une très faible valeur
(proportionnelle à Br). Il s’ensuit, à vide, une très forte augmentation de n avec risque
d’éclatement de l’induit : c’est l’emballement.

- Aussi : au démarrage, on alimente d’abord l’inducteur, puis l’induit ; à l’arrêt, on coupe


d’abord l’induit puis l’inducteur.

- Pour éviter l’emballement de la machine, toute coupure dans le circuit d’excitation doit
provoquer automatiquement l’arrêt de l’alimentation. Un relais placé dans le circuit de
l’inducteur assure une protection à minimum de courant.

EEI1206BRT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

1.3 Couple de démarrage :


Soit ID = 2.IN (Valeur maximale admissible), théoriquement CD = K’.φ.ID = 2.K’.φ.IN =2.CN
Pratiquement φ diminue à cause de la réaction magnétique d’induit de sorte que
CN < CD < 2CN;
Au démarrage, on a intérêt à régler le rhéostat de champ au minimum (court-circuité), le φ
sera maximum et le couple de démarrage Cd sera également maximum ce qui facilitera le
lancement du moteur.

II- Moteur shunt

MONTAGE
ANTI-INDUCTIF

Plaque à bornes

Fig. 2

Le raisonnement tenu pour la machine à excitation indépendante reste valable pour le


moteur shunt puisque l’inducteur est alimenté sous la tension constante du réseau.
- Le rhéostat de démarrage est à 3 bornes, ce qui permet un montage dans lequel le circuit
de l’inducteur reste fermé quand le curseur est ramené au plot mort. Ainsi, on évite les
étincelles de rupture et les surtensions aux bornes de l’inducteur.
- Comme pour le moteur à excitation indépendante, le rhéostat de champ doit être court-
circuité pendant le démarrage.

EEI1206BRT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

III- Moteur série

Fig. 3

- Le rhéostat de démarrage est à 2 bornes.


- Le moteur est normalement utilisé sans rhéostat de champ. Lorsqu’on le prévoit, il sera
branché en parallèle avec l’inducteur.
- Au démarrage, alimenté sous tension nominale, le moteur série à vide absorbe un
courant I0 <<IN φo << φN et n = (U-rI)/Kφ0 augmenterait jusqu’à l’éclatement de
l’induit.
Ils s’ensuit que ce moteur devra être accouplé directement à la charge (pas de courroie).
Au besoin il sera équipé de protection contre les survitesses : relais centrifuge ou relais à
minimum de courant.
- Au démarrage, théoriquement pour ID = 2.IN
Cd = K’.φ.ID
et φ = K1. ID CD = K2.I2D = 4.K2.I2N = 4.CN

Pratiquement on aura 2.CN < CD < 4.CN.


Ce moteur a un excellent couple au démarrage.

IV- Moteur compound

Fig. 4

EEI1206BRT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

- Le RD est à 3 bornes comme le moteur shunt.


- Le Rch est en série avec l’inducteur principal. Il doit être court-circuité pendant le
démarrage pour la même raison que le moteur shunt.
B- Limitation du courant de démarrage par un variateur électronique :

- Le rhéostat de démarrage utilisé pour limiter le courant au démarrage d’un moteur à c.c.
peut être remplacé par un variateur électronique appelé hacheur.
- On peut utiliser un hacheur série ou un hacheur parallèle.

hacheur série hacheur paralléle

L, R L L, R L
+ K + D

Us D U M (r, E' ) Us U M (r, E' )


K

- -

Fig. 5

a)- Démarrage d’un moteur à c.c. b)- Démarrage d’un moteur à c.c.
par un hacheur série par un hacheur parallèle

- Les hacheurs peuvent être réalisés à partir :


• des transistors (hacheurs à transistor) fig. 6 : dans ce cas le commutateur K est
remplacé par un transistor de puissance fonctionnant en commutation.
- Pour fermer K, il faut saturer le transistor en faisant circuler un courant dans la
base.
- Pour ouvrir K, il faut bloquer le transistor en supprimant le courant dans la base.

L, R L L, R L
+ D +

IB IB

Us M (r, E' ) Us D M (r, E' )


R R

G
G

- -

Fig. 6

a)- Démarrage d’un moteur à c.c par b)- Démarrage d’un moteur à c.c. par
hacheur parallèle à transistor un hacheur série à transistor

EEI1206BRT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

• Des thyristors (hacheurs à thyristor) fig. 7 : dans ce cas le commutateur est un


thyristor, mais sa commande est relativement complexe.
Il faut prévoir un dispositif d’extinction du thyristor.

Circuit d'extinction

+ Th

IG
D
Us M (r, E' )

-
Fig. 7

EEI1206BRT 6
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°6 et B DURÉE : 45 min.

- Objectif poursuivi : Distinguer les conditions de démarrage d’un moteur à c.c. et établir les liens
entre ces conditions et les différents modes d’excitation.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : distinguer les conditions de démarrage d’un moteur à c.c. et établir les liens
entre ces conditions et les modes d’excitation, à savoir, limitation du courant de démarrage par un
rhéostat de démarrage ou par un variateur électronique, l’emplacement du RD et Rch suivant le mode
d’excitation ainsi que leurs valeurs au démarrage, etc.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI1206BTP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°6et B DURÉE : 45 min.

Associer les conditions présentées aux moteurs suivants : - moteur à excitation indépendante
– moteur shunt – moteur série – moteur compound.

a- Limitation du courant de démarrage par un rhéostat incorporée dans le circuit de l’induit.

b- Une coupure du courant d’excitation d’un moteur à.c.c. doit provoquer automatiquement
l’arrêt de l’alimentation.

c- Limitation du courant de démarrage par un rhéostat incorporé dans le circuit inducteur.

d- Le rhéostat d’excitation (ou de champ) doit être au maximum pendant le démarrage.

e- Limitation du courant de démarrage par un variateur électronique.

f- Le moteur doit être en charge au démarrage.

g- Au démarrage, on alimente l’induit puis l’inducteur.

h- Le rhéostat de champ doit être court-circuité pendant le démarrage.

i- Au démarrage, on alimente l’inducteur puis l’induit.

j- Branchement du rhéostat de champ en amont du rhéostat de démarrage.

k- Branchement du rhéostat de champ en aval du rhéostat de démarrage.

EEI1206BTP 2
EXERCICE PRATIQUE

Inscrire les conditions dans un tableau suivant :

Type d’excitation du moteur à c.c. Conditions de démarrage correspondantes

Excitation indépendante

Excitation shunt

Excitation série

Excitation compound

EEI1206BTP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N° 7 DURÉE : 90 min.

- Objectif poursuivi : Distinguer les conditions d’amorçage d’une génératrice à c.c.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la représentation des conditions d’amorçage d’une génératrice à


c.c. en tenant compte du type d’auto-excitation utilisé.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1207RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N° 7 DURÉE : 90 min.

On distingue les conditions d’amorçage d’une génératrice à c.c. selon le type d’auto-excitation.

1- Génératrice à c.c. à auto-excitation shunt au compound

- On suppose une machine à vide, à excitation shunt ou compound fig. 1, qui a déjà fonctionné
et qu’on entraîne à n = nN avec le rhéostat d’excitation ou de champ RCh réglé à 0 (résistance
des inducteurs Σ R = R+RCh = R)
Rch Rch Rch
Ie I=0 Ie I=0 Ie I=0

Ie Ie Ie

Uo ≅ E Uo ≅ E Uo ≅ E
G G
(R) (R) G (R)

Fig. 1

a)- Excitation shunt b)- Excitation compound c)- Excitation compound


longue dérivation courte dérivation
E augmente progressivement : la machine s’amorce. On peut tracer 2 caractéristiques (induit
et inducteur en parallèle) :
• Celle du dipôle actif, «l’induit» : E = f(Ie) relevée en excitation séparé.
• Celle du diplôme passif, «l’inducteur», E = R.Ie, appelée droite des inducteurs.
Voir fig. 2.
E(V)

n=n
N
E A
A

E B
B
n = cte
Ie
R
=
E

E
r

I I I (A)
B A e
Fig .2

EEI1207RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Le point d’intersection A est le point de fonctionnement à vide, pour RCh = 0 d’où les valeurs
EA et IA.
- On augmente maintenant RCh. Il s’ensuit E = (R + RCh). Ie. La droite des inducteurs pivote. Le
point d’intersection est en B et EB <EA.
- Il y a une limite de ΣR = R + RCh : la résistance critique Rcr pour laquelle la droite coïncide
avec la partie rectiligne de la caractéristique E = f (Ie).
Dans ce cas, le point d’intersection est mal défini, une petite augmentation de Rch suffit pour
que la machine se désamorce ou ne peut s’amorcer au démarrage. D’où la 1er condition
d’amorçage :
« Pour que la machine puisse s’amorcer, la valeur de la résistance totale du circuit inducteur
(ΣR) doit être inférieur à la valeur de la résistance critique Rcr. »
- Le mécanisme d’amorçage étant le suivant :
Br (induction rémanente) induit Er, qui produit un faible courant dans l’inducteur,
• Si ce courant est dans le bon sens, son champ renforce Br, EÊ, IeÊ etc… : la machine
s’amorce.
• Si ce courant est dans le mauvais sens, son champ diminue Br et la machine ne s’amorce
pas.
A partir de ce mécanisme on distingue deux autres conditions d’amorçage :
D’abord : « Il doit exister une induction rémanente »
De plus ; « Le sens du flux inducteur doit coïncider avec le sens du flux rémanent. En
d’autres termes, pour un sens de rotation donné, il existe un sens correspondant des connexions
entre inducteur et induit ».

2- Génératrice à c.c. à auto-excitation série : (Fig. 3)

- IE = I. Il s’ensuit que la génératrice ne peut fonctionner qu’en charge, d’où une autre condition
qui s’ajoute aux 3 autres conditions déjà vues : « Elle doit être en charge ».
Mais ce type d’excitation n’a pas d’intérêt industriel.

EEI1207RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N° 7 DURÉE : 45 min.

- Objectif poursuivi : Distinguer les conditions d’amorçage d’une génératrice à c.c.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Distinguer les conditions d’amorçage d’une génératrice à c.c. en tenant compte
du type d’auto-excitation utilisé.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

EEI1207TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N° 7 DURÉE : 45 min.

Parmi les conditions présentées ci-après, distinguer les conditions d’amorçage nécessaires à
chacun des 3 types d’auto-excitation suivants :
- Génératrice c.c. à auto excitation shunt.
- Génératrice c.c. à auto excitation série.
- Génératrice c.c. à auto excitation compound.

Les conditions :

a- La valeur de la résistance des inducteurs doit être inférieure à la valeur de la résistance


critique.

b- La valeur de la résistance des inducteurs doit être supérieure à la valeur de la résistance


critique.

c- Le sens du flux inducteur doit coïncider avec le sens du flux rémanent.

d- Le sens du flux inducteur ne doit pas coïncider avec le sens du flux rémanent.

e- Pour un sens de rotation donné, il existe plusieurs sens correspondants des connexions
entre inducteur et induit.

f- Pour un sens de rotation donné, il existe un sens correspondant des connexions entre
inducteur et induit.

g- Il doit exister un champ rémanent.

h- L’existence d’un circuit de charge alimenté par la génératrice.

i- L’existence d’un champ rémanent n’est pas nécessaire.

j- La génératrice doit être en charge.

EEI1207TP 2
EXERCICE PRATIQUE

Les réponses seront inscrites dans un tableau modèle ci dessous :

Type d’auto excitation Conditions d’amorçage

EEI1207TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 90 min.

- Objectif poursuivi : Relever des mesures.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la représentation de la méthode à utiliser pour relever des


mesures sur une génératrice à c.c. fonctionnant à vide ou en charge.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Directives particulières :

EEI1208RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 90 min.

Les relevés de mesures seront effectués sur une génératrice à c.c à excitation séparée,
fonctionnant à vide ou en charge.

I- A vide :

En fonctionnement à vide, la génératrice ne débite aucun courant dans son circuit extérieur
qui est ouvert.

1.1 But de l’essai à vide :

Relever les variations de la f.e.m. d’une génératrice à excitation indépendante en fonction de


l’intensité d’excitation à vitesse constante.

1.2 Schéma explicatif :

M Rch
+ Ie + M
A n n
A C
+ +
Rch
Ue
Ue G V G V E
- E
-
B
- - A
Ie

Fig. 1

1.3 Relevé des mesures :

On entraîne la génératrice à la vitesse de régime en alimentant les inducteurs sous tension


variable à l’aide d’un potentiomètre ou à l’aide d’un rhéostat de champ.
On fait varier ainsi Ie depuis zéro jusqu’à une valeur maximale (IeN +30%) et de cette valeur
jusqu’à zéro sans jamais couper le courant.
Les valeurs relevés seront inscrites dans un tableau de type T1 :

Ie (A 0 Ie Max
E (V)Ê
E (V)Ì

Tableau T1
à n = cte

EEI1208RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

II- En charge :

La génératrice débite un courant I dans son circuit extérieur.

2.1 But de l’essai :

Relever les variations de la tension aux bornes de l’induit de la génératrice en fonction du


courant débité dans une charge. Durant les relevés, l’intensité d’excitation et la vitesse de rotation
restent constantes.

2.2 Schéma explicatif :

+ M I
n A
Rch

+
Ue R
V L
G
U
-

- A
Ie

Fig. 2

2.3 Relevé des mesures U = f (I) à n =…… Tr/min et Ie = ……A :

Pour plusieurs positions du rhéostat de charge RL, on relève la valeur de la d.d.p. aux bornes
de la génératrice U, donnée par le voltmètre, et la valeur du courant débité dans la charge I, donnée
par l’ampèremètre.
Les valeurs relevées seront inscrites dans un tableau de type T2.

Ie (A)
U (V)

Tableau T2
Ie…= A
n= = tr/min

Il faut noter également la valeur du courant d’excitation Ie qui reste constante durant les
relevés, ainsi que la vitesse de rotation.

EEI1208RT 3
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 210 min.

- Objectif poursuivi : Relever des mesures.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Relever des mesures sur une génératrice à c.c. fonctionnant à vide ou en change
en effectuant un essai à vide et un essai en charge sur une génératrice à.c.c. à excitation séparée.

- Lieu de l’activité : Atelier d’Électricité.

- Liste du matériel requis :

- Source AC : 220V, 50Hz;


- Source triphasée 3x380V, 50Hz ; Alternostat 0 à UNV - Un pont redresseur;

Un convertisseur AC/DC
- Un groupe formé par une génératrice à c.c. entraînée par un moteur synchrone ou asynchrone;
- Un rhéostat d’excitation de IN ≥ IeN de la génératrice;
- 1 Ampèremètre magnétoélectrique multicalibres;
- 1 Ampèremètre magnétoélectrique, éventuellement avec shunt;
- 1 Voltmètre magnétoélectrique multicalibres;
- 1 Tachymètre;
- 2 Discontacteurs.

- Directives particulières :

- Le travail doit se faire en équipe de deux à 4 stagiaires selon les postes de travail disponibles.
- Le rôle des formateurs est d’aider les stagiaires à atteindre les critères généraux et particuliers
de performance.

EEI1208TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°8 DURÉE : 210 min.

1- Réaliser le schéma de la fig. 1

K
n A1

n
3 x 380 V M(s) 2 V R
G
3 r L

Ie
A2 K ouvert - à vide

K fermé - en charge

220 V
Ue
AC R

Alternostat Redresseur

Rch
Fig. 1
2- K ouvert :

- Entraîner la génératrice et Rch = 0, magnétiser et démagnétiser plusieurs fois le circuit


magnétique en variant l’alternostat. Observer la valeur maximale de Ie (IeM).
- Relever la valeur de la vitesse d’entraînement à l’aide d’un tachymètre.
- Couper le circuit d’excitation et relever Er dû à Br (induction rémanente).
- Alternostat à zéro, fermer le circuit d’excitation; relever ensuite une dizaine de couples de
valeurs, croissantes et régulièrement espacées,
(Er, 0) ≤ (E, Ie) ≤ (EM, IeM). Attention : Ne jamais revenir en arrière (Hystérésis).
- En suite relever, pour les mêmes valeurs de Ie, mais décroissantes, les f.e.m. correspondantes.
Même remarque que précédemment.
- Consigner les valeurs dans un tableau, T1.

Ie (A) 0 Ie Max
E (V)Ê
E (V)Ì

Tableau T1

n = tr/min

EEI1208TP 2
EXERCICE PRATIQUE

3- Régler la tension du convertisseur AC/DC à UeN.


- Régler Rch pour avoir à vide U0 = UN, noter Ie correspondant.
- RL au maximum de résistance, fermer le circuit de charge et relever si possible, une dizaine de
couples de valeurs (U, I) comprises entre (Uo, 0) et (U, 1.25.IN) en particulier (U, IN).
- Consigner ces mesures dans un tableau T2.
- Il ne faut pas oublier de relever également la valeur de la vitesse d’entrainement de la
génératrice à l’aide d’un tachymètre.

Ie (A 0 5/4 IN
U (V)

Tableau T2

Ie = = A
n= = tr/min

Remarque : Les valeurs nominales UN, IN, nN se trouvent sur la plaque signalétique de la
génératrice choisie pour le T.P.
- Si le moteur d’entraînement utilisé est synchrone la vitesse reste constante.
- Si le moteur d’entraînement utilisé est asynchrone, la vitesse de rotation varie avec la charge, il
faut donc noter pour chaque couple de valeur (U, I) la vitesse correspondante et faire une correction
de la tension mesurée par la relation :
U = (n/n’).U’.
Le tableau sera donc modèle T 2.

I (A)
U’ (V) mesurée
n’
U = (n/n’).U’

Tableau T 2

avec n = nN donnée sur la plaque signalétique.

EEI1208TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 90 min.

- Objectif poursuivi : Tracer des courbes caractéristiques.

- Description sommaire du contenu :

- Ce résumé théorique comprend la représentation des principes de traçage des courbes


caractéristiques d’une génératrice à c.c, à savoir, la caractéristique à vide, celle en charge et la
courbe de rendement.

- Lieu de l’activité : Salle de cours

- Directives particulières :

EEI1209RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 90 min.

1- Traçage de la courbe caractéristique à vide :

En utilisant les relevés du tableau donnée par l’essai à vide, on peut tracer la courbe
représentant la f.e.m. E en fonction du courant d’excitation Ie. Cette courbe est appelée
caractéristique à vide ou caractéristique interne.

Exemple :
A 1000 tr/min, les relevés de mesure de la caractéristique à vide d’une génératrice à c.c. à
excitation indépendante figurent dans le tableau ci dessous :

Ie (A) 0,25 0,50 0,80 1,00 1,40 1,70 2,00


E (V) 50 94 122 133 144 151 155

Pour tracer la courbe caractéristique E = f(Ie) à 1000 tr/min, il faut d’abord se fixer une
échelle. Soit, par exemple :
1A ⇒ 5cm
10V ⇒ 1cm

E(V)

133

1 Ie(A)

C’est une caractéristique semblable à la courbe d’aimantation du circuit magnétique.


Pour Ie = 0, la f.e.m. n’est pas nulle car l’aimantation rémanente des pôles maintient un
faible flux dans la machine.
Après une partie sensiblement linéaire la courbe présente un coude et s’incurve de plus en
plus, ce phénomène est dû à la saturation du circuit magnétique.
Remarque : cette caractéristique est toujours tracée à excitation séparée quel que soit le
mode d’excitation réel de la machine.

EEI1209RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE

2- Traçage de la courbe caractéristique en charge :

En utilisant les relevés du tableau donné par l’essai en charge d’une génératrice à c.c, on
peut tracer la courbe représentant la d.d.p aux bornes U en fonction du courant de charge débite I.
Cette courbe est appelée caractéristique en charge ou caractéristique externe.

Exemples
a- Un essai en charge, en génératrice à excitation séparée, effectué à courant d’excitation constant
et à la vitesse constante de 1500tr/min a permis de relever la tension U aux bornes de l’induit en
fonction du courant débité I.

I (A) 0 25 50 75 100 125


U (V) 110 107 103,5 100 96 89,5

On trace la caractéristique en charge de cette génératrice à excitation séparée.


Échelle : 2cm ⇒ 25 A
1cm ⇒ 20 V

U(V)

110
n = cte

Ie = cte

25 50 75 100 125 I(A)

- Pour I = 0 : U0 = E (correspondant aux valeurs de Ie et n);


- Pour I ≠ 0 il y a chute de tension ∆U = E - U, due à la réaction magnétique d’induit ( Σ ) et
à la résistance de l’induit (rI);
- Une faible variation de n ou de Ie produit une translation de la caractéristique externe
U = f(I).

EEI1209RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE

b- A 1150 tr/min, les relevés de mesures de la caractéristique en charge d’une génératrice c.c. à
excitation composée de 15KW/125V figurent dans le tableau suivant :

I (A) 0 60 96 117 150


U (V) 113 123 124 122 119

On trace U = f (I)
Échelle : 2cm ⇒ 25A
1cm ⇒ 20V
U (V)

n = cte
Ie = cte

I(A)
25 50 75

La chute de tension due à r et à la réaction magnétique est compensée par une augmentation
de E (génératrice à flux additif).

3- Traçage de la courbe de rendement :

3-a) Principe de la méthode des pertes séparées :

L’expression du rendement est : η = Pu/Pa quelque soit le mode d’excitation retenu.


Pu : puissance électrique.
Pa : puissance mécanique + puissance d’excitation dans le cas d’une excitation séparée uniquement.

La mesure d’une puissance mécanique demande un équipement spécial alors que la mesure
d’une puissance électrique est plus facile, d’où la méthode des pertes séparées qui consiste à
mesurer la puissance électrique (Pu pour une génératrice) et déduire la puissance mécanique (Pa
pour une génératrice) en utilisant l’expression : Pa = Pu + Σ pertes ou encore Pa = Pet + Pc.
La figure 1 représente le bilan énergétique d’une génératrice à.c.c.

EEI1209RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE

Puissance du moteur Puissance électrique


d’entraînement Pm d’excitation Pex = RI2e = Ue.Ie
(1)

Puissance absorbée
Pa = Pm + Pex

Pertes constantes Pertes joule inducteur


Pc = PF + Pm Pjex = RI2e = Ue. Ie

Puissance électromagnétique :
ou électrique total.
Pet = Ec. I = Pa – Pjex – Pc
En excitation séparée :
Pem = UI + rI2
En auto excitation :
Pem = U(I=Ie)+r(I+Ie)2

Pertes joule
Induit :
Pjin =rI2 ou r (I+Ie)2
Puissance utile : Pu = UI

(1) Pour la génératrice à excitation indépendante uniquement.

Fig. 1 : Bilan énergétique de la génératrice

EEI1209RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE

3-b) Expression du rendement :

Quelque soit le mode d’excitation retenu, le rendement d’une génératrice c.c. a pour
expression :

Pu Pu
η = ou encore η =
Pu +Pjin +Pjex +Pc Pet +Pc

3-c) Pertes constantes :

Elles sont mesurées par un essai en moteur à excitation indépendante fonctionnant à vide,
dans les mêmes conditions de flux et de vitesse que la génératrice à.c.c. en charge c’est à dire même
f.e.m..
La tension appliquée aux bornes du moteur est U1 et la puissance absorbée par l’induit :
P0 = U1. I0 représente les pertes constantes à rI02 (faible) près.
Finalement, en admet : Pc = P0 = U1I0.

3-d) Traçage de la courbe de rendement :

La courbe de rendement est celle qui représente η = f(I) à vitesse constante ce traçage sera
traiter sur un exemple.
Exemple 1 :
Soit une génératrice à.c.c. à excitation séparée dont le courant d’excitation est environ 2,5 A
avec une F.e.m. à vide de 110V et une vitesse de rotation de 1500 tr/min.
Les résistances, mesurées à chaud sont :
r = 0,1 Ω entre balais pour l’induit.
ΣR = 44Ω pour les enroulements inducteurs.
L’essai à vide en moteur à excitation séparée a donné la puissance absorbée par l’induit P0 = 900W.
Les relevés de l’essai en charge sont inscrits dans le tableau ci dessous :

I(A) 0 25 50 75 100 125


U(V) 110 107 103,5 100 96 89,5
Ie = 2,5A n =1500tr/min
Avant de tracer la courbe de rendement, on doit d’abord compléter le tableau comme suit :

I(A) 0 25 50 75 100 125


U(V) 110 107 103,5 100 96 89,5
Pjin=rI2(W) 0 62,5 250 562,5 1000 1562,5275
Pjex=ΣR.I2e (W) 275 275 275 275 275 275
Pc (W) 900 900 900 900 900 900
Pu (W) 0 2675 5175 7500 9600 11187,5
Pa=Pu+Pjin+Pjex+Pc (W) 1175 3912,5 6600 9237,5 11775 13925
η = Pu / Pa 0 0,6837 0,784 0,8119 0,815 0,80

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RÉSUMÉ DE THÉORIE

Échelle : 2cm ⇒ 25A


1cm ⇒ 10% de η

η %
η à n=1500tr/min

I(A)
0 25 50 75 100 125

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EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 90 min.

- Objectif poursuivi : Tracer des courbes caractéristiques.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Tracer des courbes caractéristiques à partir des tableaux de relevés obtenus en
travail pratique de l’objectif 8.

- Lieu de l’activité : Salle de cours.

- Liste du matériel requis :

- Directives particulières :

− Utilisation des relevés du TP de l’objectif 8.


− Le travail doit être individuel.

EEI1209TP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N°9 DURÉE : 90 min.

1- Tracer la courbe caractéristique à vide de la génératrice à c.c. à excitation séparée essayée au


cours du TP de l’objectif 8. Ceci en utilisant les résultats des relevés inscrits dans le tableauT1.

2- Tracer la courbe caractéristique en charge de la génératrice à c.c. à excitation séparée essayée au


cours du TP de l’objectif 8. Ceci en utilisant les résultats des relevés inscrits dans le tableauT2.

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EXERCICE PRATIQUE

3- Tracer la courbe de rendement d’une génératrice à c.c. à excitation séparée en utilisant les
résultats des relevés inscrits dans le tableauT3 ci dessous.

I(A) 0 25 50 75 100 125


η % 0 68,4 78,4 81 81,5 80

à n = 1500 tr/min et Ie = 2,5A.

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EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N° C DURÉE : 285 min.

- Objectif poursuivi : Effectuer l’essai en charge d’une génératrice à c.c.

- Description sommaire de l’activité :

Le stagiaire doit : Effectuer l’essai en charge d’une génératrice à c.c. à excitation shunt ou
compound, relever des mesures, tracer des courbes caractéristiques et rédiger un compte rendu.

- Lieu de l’activité : Atelier d’électricité.

- Liste du matériel requis :

- Un groupe formé par une génératrice à c.c. type shunt entraînée par un moteur synchrone ou
asynchrone;
- Un rhéostat de champs (IN ≥ IeN);
- Un discontacteur;
- Un Ampèremètre magnétoéléctrique éventuellement avec shunt (A1) de calibre ≥ IN;
- Un Ampéremètre magnétoéléctrique de calibre ≥ IeN;
- Un voltmètre magnétoéléctrique de calibre ≥ UN;
- Un ou plusieurs rhéostats de charge RL;
- Un tachymètre;
- Une alimentation triphasée 3X380V, 50Hz;
- Une alimentation DC telle que Vn = UN;
- Une source de tension redressée réglable : Alternostat+pont de Graetz;
- Un thermomètre.

- Directives particulières :

- Le travail doit se faire en équipe de deux à 4 stagiaires selon les postes de travail disponibles.
- Le rôle des formateurs est d’aider les stagiaires à atteindre les critères généraux et particuliers
de performance.

EEI120CTP 1
EXERCICE PRATIQUE

OBJECTIF : N° C DURÉE : 285 min.

I- Relevé de la caractéristique externe U = f(I) de la dynamo auto-excitée type shunt et


compound (fig. 1)

1.1 Amorçage et fonctionnement à vide de la dynamo

- A vide, les dynamos précitées sont équivalentes.


En effet, dans ces conditions, le courant dans l’inducteur auxiliaire en série avec l’induit, est nul
ou négligeable. Il en est de même pour le flux produit par cet inducteur.
- La branche «inducteur shunt + Rch », dipôle passif, d’équation U = ΣR.Ie est branchée en
dérivation à l’induit, dipôle actif (E,r),d’équation E= f(Ie).
- Les conditions d’amorçage nécessaire à satisfaire pour que la dynamo shunt ou compound
produise une tension à vide sont :
- L’existence d’une induction rémanente Br suffisante.
- Concordance entre le sens de rotation et le branchement de l’inducteur principal.
- La valeur de la résistance des inducteurs doit être inférieure à la valeur de la résistance
critique.
r'
R
ch K

E
G V RL
(R) r

Fig. 1

1.2 Critères de réglage : (Fig. 2)

En auto-excitation, chaque caractéristique U= f(I) correspond à un couple de valeurs n et ΣR.


La variation de l’un ou de l’autre de ces paramètres produit une translation de cette
caractéristique.

EEI120CTP 2
EXERCICE PRATIQUE

U (V)

E n > nN

UN n =nN

ΣR = cte
n = cte

I (A)
IN

Fig. 2 : Translation de la caractéristique U = f(I) pour une


génératrice à excitation shunt.

1.3 Montage et matériel : (fig. 3)

r'
R
ch K
A2 A1

E
G RL
R r

n
3x380V n
M(s)
3

Fig. 3

- Un groupe formé par une génératrice à c.c. type compound ou shunt entraînée par un moteur
synchrone, à défaut asynchrone.
- Un rhéostat de champ (IN ≥ IeN)
- Un discontacteur
- Un Ampèremètre magnétoéléctrique éventuellement avec shunt (A1) de calibre ≥ IN.
- Un Ampèremètre magnétoéléctrique de calibre ≥ IeN.
- Un ou plusieurs rhéostat de charge RL.
- Un tachymètre si on a un moteur asynchrone.

EEI120CTP 3
EXERCICE PRATIQUE

- Un voltmètre magnétoéléctrique de calibre ≥ UN.

1.4 But et déroulement :

• But : Relever U = f(I) pour une même valeur de ΣR telle que U0 = E = UN.
- En fonctionnement shunt : l’inducteur principal seul est branché.
- En fonctionnement compound additif : l’inducteur auxiliaire, branché en série avec
l’induit, produit un flux de même sens que celui produit par l’inducteur principal. φ
augmente, de même E et les chutes internes se trouvent ainsi compensées. La d.d.p. aux
bornes U = cte.
- En fonctionnement compound soustractif : par inversion du branchement de l’inducteur
série, les 2 flux sont en opposition. φ diminue et E ainsi que la d.d.p. aux bornes.

• Déroulement :
- Démarrer le groupe, dont la génératrice est câblée en shunt.
- Vérifier si la machine s’amorce et chercher le cas échéant pourquoi elle ne s’amorce pas.
- Régler Rch pour que, à vide, U0 = E = UN et calculer ΣR = U0/Ie.
- RL au maximum, fermer le circuit et relever ensuite une dizaine de couples de valeurs
(U0, 0) < (U, I) ≤ (U, 5/4 IN) en particulier (U, IN).
- Recommencer le même essai avec la dynamo câblée en compound à flux additif, puis en
compound à flux soustractif. En ce dernier cas, on se donnera les valeurs de U de 20V en
20V et on notera les valeurs correspondantes de I.
- Consignes chaque série de mesures dans un tableau modèle T1.

I(A) 0 IN 1.25. IN
U(V)

Tableau T1

1.5 Graphes :

Représenter sur une feuille de papier millimétrique :


La caractéristique externe U = f(I) pour les 3 montages de la génératrice auto-excitée.

II- Caractéristique de rendement : (Application à la dynamo shunt)

2.1 Principes : ɳ = Pu/Pa = Pu / (Pu+Σp )= Pu / (Pet+Pc)


- On a : Pa = Pu + Σp = Ec (I+Ie) + Pc.
Avec : Pc = Pf + Pm : pertes fer et mécaniques, pratiquement constantes dans le cas de la
dynamo shunt.
Ec (I + Ie) = Pet : puissance électrique totale produite par l’induit.
- Les Pc se mesurent par un essai en fonctionnement moteur à excitation indépendante,
fonctionnant à vide, dans les mêmes conditions de vitesse et de flux que la dynamo.
Pc = U.I0

EEI120CTP 4
EXERCICE PRATIQUE

I0 : courant d’induit à vide.


U : tension d’alimentation du moteur.

2.2 But :
- Tracer ɳ = f(I) pour une d.d.p aux bornes constantes.
Pour avoir une tension constante quel que soit le courant absorbé par la charge, il faut modifier
le réglage de l’excitation en agissant sur le rhéostat de champ. Ceci revient à relever une
caractéristique qu’on appelle caractéristique de réglage : I = f(Ie) à U =Cte.
En plus, il faut mesurer les pertes constantes et la résistance de l’induit.

2.3 Relevé de la caractéristique de réglage :

a- Montage et matériel : (fig. 3)

L’un et l’autre sont identiques à l’essai précédent.

b- Déroulement :

- Définition du paramètre U :
Rch = 0, charger la dynamo pour que I =IN et noter U correspondant. On relèvera la
caractéristique I = f(Ie) pour la valeur de U donnée par le voltmètre.
- Relever, dans ces conditions, au moins 5 couples de valeurs
(0, Ie1) ≤ (I, Ie) ≤ (IN, Ie2) : tableau T2.

I(A) 0 IN
Ie(A)

Tableau T2

Remarque :

Cette caractéristique ne sera pas tracer, elle est relevée seulement pour pouvoir calculer le
rendement.
2.4 Mesure des pertes constantes (fig. 4)

a- Montage et matériel.

Le circuit inducteur comprend :


- Une alimentation en DC telle que VN = UeN ;
- Un Amperemètre magnétoéléctrique de contrôle du courant d’excitation Ie.
- Un rhéostat de champ Rch (IN ≥ IeN)
Le circuit induit est constitué de :
- Une source de tension redressée réglable : Alternostat + pont de Graetz.
- Un Amperemètre magnétoélectique de calibre adapté à la valeur à mesurer I0.
- Un Voltmètre magnétoélectrique de calibre ≥ UN.

EEI120CTP 5
EXERCICE PRATIQUE

A1
Pont de Rch
Alternostat
Graetz

U V M U
eN
AC

A2

Fig. 4

b- Déroulement :

- Désaccoupler le moteur d’entrainement.


- L’alimentation de l’induit sous la d.d.p réglable permet de se passer du rhéostat de démarrage.
- Rch au minimum (φ max), alimenter le circuit d’excitation par sa tension nominale.
NB :Vérifier soigneusement toutes les connexions de la maille d’excitation.
- Appliquer très progressivement la d.d.p aux bornes de l’inducteur jusqu’à U1 = U, valeur
retenue pour l’essai de réglage.
- Corriger la vitesse pour que n = nN en agissant sur Rch.
- Noter I0 et calculer Pc = U.I0.

2.5 Mesure de la résistance d’induit :

On distingue la résistance à froid mesurée lorsque les enroulements sont à la température


ambiante et la résistance à chaud mesurée après un fonctionnement en charge.
Pour le calcul des pertes et du rendement, seule la résistance à chaud sera prise en
considération.
Avant d’effectuer l’essai sur la machine, on commence d’abord par mesurer la résistance à
froid et on déduit la valeur de la résistance à chaud par : rc = rfx1,16

a- Montage et matériel : (Fig. 5)

On utilise la méthode volt-ampèremètique.


Le circuit comprend :
- Un convertisseur AC/DC : Alternostat + pond de Graetz.
- Un Ampèremètre magnétoélectrique multicalibres ou un milliampèremètre.
- Un Voltmètre magnétoélectrique multicalibres.

EEI120CTP 6
EXERCICE PRATIQUE

A Pont
redresseur Alternostat

G U
V V AC

Fig. 5

b- Déroulement :

- A l’aide d’un ohmmètre, mesurer la valeur de la résistance de l’induit r pour connaître l’ordre de
grandeur.
- Choisir entre le montage Amont ou Aval selon la valeur de r donnée par l’ohmmètre.
- A limiter le courant à une valeur ≤ 10%.IN, afin d’éviter l’échauffement de l’enroulement.
- Pour 3 valeurs du courant, préalablement choisies, mesurer la tension correspondante.
- Consigner les mesures dans le tableau ci-dessous et compléter le par les calcules nécessaires.

I (A)
U (V)
rmes = V/I
rf = r moy

Tableau T3

- Mesurer la température du milieu à l’aide d’un thermomètre.


- Déduire la valeur de la résistance à chaud : rc = rf.1,16.

2.6 Calculs :

Calculer le rendement, en se basant sur les relevés de l’essai de réglage, mesure des pertes
constantes et mesure de la résistance de l’induit pour 4 valeurs de I : 0.25IN, 0.5IN, 0.75IN, IN. Ces
calculs seront consignés dans le tableau T4 ci-dessus.

EEI120CTP 7
EXERCICE PRATIQUE

Conditions de fonctionnement Calculs


(tableau T2)
I Ie Ec = U+r(I+Ie) Pu = UI Pc Pet = Ec (I+Ie) Pa = Pet-Pc ɳ=Pu/Pa

A A V W W W W %

U = ….( V) = cte

Tableau T4

2.7 Graphe ɳ = f(I) pour U =…..(V) :

La caractéristique sera représentée sur une feuille de papier millimétrique à une échelle
convenablement choisie.

III- Compte rendu :

Il comprendra
- Les caractéristiques nominales de la machine.
- Les schémas de montage et la liste du matériel utilisé pour les montages avec ses principales
caractéristiques.
- Les tableaux de relevés et de calculs ainsi que tous les calculs complémentaires demandés.
- Les caractéristiques correspondantes (de charge et de rendement).
- Interprétation correcte des relevés.
- Interprétation correcte des caractéristiques.

Remarque :

On se contentera d’effectuer l’essai en charge sur une génératrice à c.c de type shunt. La
méthode reste la même pour les autres types d’auto-excitation.

NB : Il faut commencer par la mesure de la résistance de l’induit à froid avant d’effectuer l’essai.

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