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Système d’Information Géographique (S.I.

G)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université de Jijel
Faculté des Sciences et de la technologie
Département : Génie Civil et Hydraulique

Cours : 3éme Année Travaux Publique

Système d’informations
géographiques
S-I-G

Réalisé par Mr BELAABED Faris

Année Universitaire 2019-2020

Mr BELAABED . F 1
Système d’Information Géographique (S.I.G)

Chapitre I
Système d’Information Géographique (S.I.G)

I-1 Historique de SIG :


Premièrement les SIG sont parus pendant les années 60 au Canada et aux Etats Unis. Les
chercheurs de Canadian Géographique Information System (1964) sont les premiers qui ont
utilisés les SIG pour rassembler des informations relatives à l’usage du sol, et des données
concernant l’environnement, sur une grande partie du canada. Deux autres institutions
aux Etats Unis à savoir le « New York Land Use Information System (1967) » et le «
Minnesota Information System (1969) » ont aussi utilisés les SIG durant cette décade. Depuis
lors, les coûts et les difficultés techniques ont largement réduit.

I-2 Définition S.I.G :


Un système d’information géographique (SIG) est un système informatique permettant à
partir de diverses sources, de rassembler et organiser, de gérer, d’analyser et de combiner,
d’élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement contribuant
notamment à la gestion de l’espace.
Un système d’information géographique est aussi un système de gestion de base de données
pour la saisie, le stockage, l’extraction, l’interrogation, l’analyse et l’affichage de données
localisées.

 Des données repérées dans l’espace


(données numériques localisées
géographiquement)

 Des données structurées


(à l’intérieure d’un système de
traitement informatique)

 Outils d’aide à la décision


(Exploitation des données suivant des
requêtes géographiques croisées, cartes
thématiques à forte valeur ajoutées)

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C’est un ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à pouvoir en extraire
commodément des synthèses utiles à la décision.
Une définition plus technique
Un système d’information géographique, est un ensemble d’équipements informatiques, de
logiciels et de méthodologies pour la saisie, la validation, le stockage et l’exploitation de
données, dont la majorité est spatialement référencée, destinée à la simulation de
comportement d’un phénomène naturel, à la gestion et l’aide à la décision.

Un système d’information géographique peut être aussi défini par les questions auxquelles il
apporte des réponses: Où ? Quoi ? Comment ? Quand ? Et si?

Où se trouve l'échangeur ? Où ? Où cet objet, ce phénomène se trouve-t-il ?


Plus généralement, où se trouvent tous les objets
d'un même type ?

Cette interrogation permet de mettre en évidence la


répartition spatiale d'un objet.

Quel est le nom de l'autoroute ? Quoi ? Que trouve-t-on à cet endroit ?

Il s'agit de mettre en évidence tous les objets ou


phénomènes présents sur un territoire donné.

Comment est organisée la circulation? Comment ? Quelles relations existent ou non


entre les objets et les phénomènes ?

C'est la problématique de l'analyse spatiale.

Depuis quand cette bretelle est elle en service? Quand ? A quel moment des changements sont
intervenus?

Quels sont l'âge et l'évolution de tel objet ou


phénomène ?

C'est la problématique de l'analyse temporelle.


Si l'autoroute s'élargi, quelles sont les Et si ? Que se passerait-il si tel scénario d'évolution
populations qui risquent d'être le plus touchées se produisait ?
(population à moins de 300
mètres de l'autoroute) ? Quelles conséquences affecteraient les objets ou
phénomènes concernés du fait de leur localisation ?

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I-3 Fonctionnalités d’un SIG
Un SIG complet, permettra non seulement de dessiner puis tracer automatiquement le plan,
mais en outre :
- De disposer les objets dans un système de référence géographique, de les convertir d’un
système à un autre.
- De rapprocher entre elles deux cartes (deux plans) de sources différentes, de faciliter leur
superposition comme c’est illustré dans la figure I.01.

Figure I.01 : Superposition sous un SIG


- De corriger certains contours de la moins fiable en reprenant les coordonnées
correspondantes de la plus fiable.
- D’extraire tous les objets géographiques situés à une distance donnée, d’un carrefour, d’une
route ou des rives d’un lac.
- D’extraire tous les objets situés dans un périmètre donné comme c’est présenté dans la
figure I.02.
- De fusionner tous les objets ayant une caractéristique commune, par exemple les parcelles
adjacentes ayant la même densité de surface bâtie.
- De déterminer, sur un réseau, l’itinéraire le plus court pour aller d’un point à un autre.

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Figure I.02 : Exemple de sélection (Mihoubi et Abdelbaki, 2003)

I-4 Les principales composantes d’un SIG


Selon ESRI France (ESRI, 2018) un Système d’Information Géographique est composé de :
A/ Matériel informatique (hardware)
Les SIG marchent sur une très grande panoplie d’ordinateurs (pc de bureaux raccordés en
réseau ou exploités de manière autonome).
B/ Logiciels (software)
Les logiciels de SIG offrent les outils nécessaires pour sauvegarder, examiner et visualiser
l’information géographique.
C/ Données (Information Géographique)
Les données constituent la composante maîtresse des SIG. L’information géographique peut,
soit être constituée en interne, soit acquise auprès de producteurs de données.
D/ Personnel formé
Un SIG étant avant tout un outil, donc c’est à l’utilisateur « expert en SIG » de l’exploiter. Il
faut signaler que les SIG sont élaborés d’une manière qui leurs permettent d’être manipulés

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par plusieurs types d’utilisateurs, depuis ceux qui créent et maintiennent les systèmes,
jusqu’aux utilisateurs de logiciel pour le traitement de l’information géographique.
Actuellement, grâce à l’accession des SIG sur Internet, le nombre d’utilisateurs de SIG
s’agrandit de façon importante.

Figure I.03 : Les principales composantes de SIG

I-5 Domaines d’application des SIG


Les SIG peuvent être utilisés pour étudier plusieurs phénomènes, entre autres on peut citer :
Pour les grandes échelles
- La gestion foncière et cadastrale : ex. recensement des propriétés privées et le calcul de leurs
surfaces.
- La planification urbaine : ex. réalisation des cartes d’occupation des sols et plans
d’aménagement urbain.
- La gestion des réseaux : ex. réseau d’assainissement, approvisionnement en eau potable, gaz,
électricité, téléphone, etc.
- La gestion des espaces verts naturels ou urbains : ex. parcs naturels et jardins publics.
Pour les échelles moyennes et petites
- L’identification des meilleurs endroits pour l’emplacement d’une nouvelle ressource ou ce
que n’appelle carte d’aptitude
- Les études d’ingénierie routière : ex. constructions de routes ou d’autoroutes.
- Les applications liées à la prévention des risques naturels.
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I-6 Types de données dans un SIG
Généralement pour qu’un objet spatial soit bien décrit et prêt à être utilisé par un SIG, trois
informations doivent être fournies:
 sa position géographique dans l’espace
 sa relation spatiale avec les autres objets spatiaux : topologie
 son attribut, c’est à dire ce qu’est l’objet avec un caractère d’identification (code)
Les systèmes d’information géographique permettent de traiter les données spatiales et
associées (figure I.04).

Figure I.04 : Types de données dans un SIG


I-6-1 Données spatiales
Elles déterminent les caractéristiques spatiales d’une entité géographique où sont représentés
et identifiés tous les éléments graphiques:
- La localisation : coordonnées par rapport à une échelle graphique de référence.
- La forme: point, ligne, surface.
- La taille: longueur, périmètre, surface.
Les informations font référence à des objets de trois types (figure I.05):
- Point: est désigné par ses coordonnées et à la dimension spatiale la plus petite.
- Ligne: a une dimension spatiale constituée d’une succession de points proches les uns des
autres.
- Polygone (zone ou surface): est un élément de surface défini par une ligne fermée ou la ligne
qui le délimite.
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Figure I.05 : Données spatiales

I-6-2 Données associées Les données associées des entités géographiques permettent de
compléter la représentation géométrique de l’entité spatiale. Chaque élément de l’espace
reçoit un code d’identification qui peut être numérique ou littéral (figure I.06). Ce code
constitue en quelque sorte une étiquette caractérisant le point, la ligne ou le polygone. Parmi
ces données il faut distinguer :
a) Données de classification: Ces données permettent de ranger le point isolé, la ligne ouverte
ou la ligne fermée, dans une catégorie: limite administrative, contour de parcelle, bordure de
trottoir, arbre d’alignement, conduite de réseau d’eau... Souvent ces distinctions seront prises
en compte par l’organisation même du travail de saisie. Tout se passe, comme si l’on
distinguait plusieurs couches d’informations, que l’on saisit successivement.
b) Données d’identification: Ces données permettent d’individualiser chaque objet figurant
sur le plan: nom propre de l’objet, par exemple nom de la commune ou numéro permettant de
l’identifier: numéro de parcelle, numéro de vanne...

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Figure I.06 : Notion de couches de données


c) Données attributaires: Ces données viennent apporter une information supplémentaire,
propre à chaque objet identifié: le propriétaire de la parcelle, le diamètre de la conduite
d’eau...

Figure I.07 : Données associées

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Souvent ces informations sont déjà disponibles sur des fichiers informatiques, où elles sont
liées à l’identifiant de chaque objet. En général, la classe d’objet est déterminée, au moins en
partie, par le processus de digitalisation, les identifiants étant introduits souvent en bloc à la
fin.
I-7 Les avantages et les contraintes des S.I.G
I-7-1 Les avantages des S.I.G
- Capacité et fiabilité de stockage
- Rapidité de restitution des données (gain de temps)
- Intégration et combinaison de données de sources différentes
- Précision des processus cartographiques
- Facilité de mise à jour (Outils de suivi)
- Analyse des relations spatiales (Intégration, requête spatiale, Combinaison et
superposition de cartes)
- Production de cartes ( bon rapport qualité / prix )
I-7-2 Les contraintes des S.I.G
- Le manque de personnel spécialisé et compétant.
- Coût élevé et problèmes techniques pour l’acquisition des données fiables
- Non Standardisation des formats de données.
- Normes (ISO, ACNOR, ANSI, IEEE, OSF)
- Terminologie, Termes impropres.
- Contrôle de l'information et confidentialité.

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Chapitre II
L’information géographique dans les SIG

II-1 Définition de l’information géographique (IG)


L’IG est une donnée ayant une référence spatiale soit sous forme de :
1. Coordonnées géographiques
2. Nom de lieu
3. 3. L’adresse postale ou autre.

Elle peut être dupliquée sans détérioration, s'échange à haute vitesse au travers des réseaux de
web, se cumule avec différents informations en vue d'en produire de nouvelle.

L’IG est obtenue, déposée, analysée, affichée et partagée à l’aide de système d’information
géographique (SIG). C’est une information liée à un objet ou à un phénomène, décrit plus ou
moins complètement :
1. Par ses caractéristiques diverses (c.-à-d. sa nature et son aspect).
2. Par son emplacement sur la terre.
Le premier groupe de données est appelé aussi attributs, alors que le second groupe est appelé
données géométriques. Par exemple l’IG sur une route se définit par son nombre de voies, son
revêtement, son nom, sa grandeur et son positionnement sur la surface terrestre. Il faut
signaler que l’IG est de plus en plus présente dans notre vie sous une forme numérique
(Figure II.1).

Figure II.01 : Exemples de système de localisation par satellite (GPS).


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II-2 Modes d’acquisition de données
Dans la pratique, les données géographiques proviennent de sources différentes, ont des
modes d’acquisition différents, sont sus des médias différents, on dit qu’elles sont multi
sources. Certaines données sont directement mesurées sur le terrain (levés topographiques) ou
captées à distance (système de positionnement Global GPS, photos aériennes, images
satellitaires), ou saisies à partir de cartes ou de plans existants, ou récoltées par des
organismes de production de données et ensuite importées. Il s’agira d’intégrer ces données
hétérogènes, car de qualité, de fiabilité, de précision et d’extensions spatiales bien différentes.
Nous présentons dans ce qui suit les principales méthodes d’acquisition de données.
a. Numérisation
La numérisation (digitalisation ou vectorisation) permet de récupérer la géométrie des objets
disposés sur un plan ou une carte préexistante comme illustré dans la figure II.02.

Figure II.02 : Opération de digitalisation


Elle consiste à faire évoluer un curseur sur un plan posé sur une table à digitaliser et
préalablement calé en coordonnées. La table est réceptive aux signaux électriques émis par le
curseur. Elle peut localiser ces signaux sur le plan de la table avec une précision de l’ordre du
dixième de millimètre. La figure II.03 présente un exemple d’extraction des couches et la
figure II.04 présente le résultat de la digitalisation.

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Figure II.03 : Extraction des couches

Figure II.04 : Exemple de résultat de digitalisation

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b. Balayage électronique (cancérisation)
Le balayage électronique (réalisé avec un scanner) est un autre moyen de saisir un plan
existant (figure II.05). Il est plus rapide que la digitalisation manuelle.

Figure II.05 : Extrait d’une carte scannée


c. Photogrammétrie
La photogrammétrie aérienne est utilisée de façon systématique pour constituer les cartes à
moyenne échelle. Elle est retenue également dans les pays dont la couverture cartographique
et géodésique est déficiente et utilisée pour la constitution de plans à grande échelle pour un
coût qui peut être très avantageux. La figure II.06 présente un exemple de photos aériennes.

Figure II.06 : Exemple de photos aériennes.

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d. Images satellitaires (télédétection)
La télédétection est un moyen très commode de créer les données à introduire dans les SIG. Il
s’agit en effet d’utiliser, dans des conditions particulières et rigoureuses, soit les
photographies aériennes, soit les images enregistrées et transmises par satellite comme c’est
illustré dans la figure II.07.

Figure II.07 : Exemple d’image satellitaire


e. Import de fichiers
C’est une façon de réduire les coûts de saisie et de récupérer des données existantes et de les
convertir au format, au système d’unités et au système de projection souhaités comme c’est
illustré dans la figure II.08. Pour cela, on utilise des interfaces qui permettent:
- soit de transformer directement les données dans le format interne du SIG récepteur
grâce à des bibliothèques de conversions à ce format interne.
- soit de passer par l’intermédiaire d’un format d’échange reconnu, par une fonction
d’importation de données du SIG récepteur.

Figure II.08 : Exemple d’importation de fichiers vers le SIG

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II-3 Les systèmes de représentations cartographiques
Les coordonnées géographiques vous serviront à vous repérer un lieu sur la surface
terrestre.

Ces coordonnées sont des lignes imaginaires qui sont appelées parallèles et méridiens.
Elles vous permettront de définir la latitude et la longitude de n'importe quel point situé à la
surface du globe

 Les méridiens
Les méridiens sont des grands cercles de la sphère
dont le plan contient l'axe de rotation, ou axe des pôles.
Tous les méridiens sont perpendiculaires à l'équateur et
se rejoignent au pole longitude d'un point sur le globe
est d'un défini par rapport au fini méridien référence
(Greenwich, près de Londres).

 Les parallèles
Les parallèles sont des cercles concentriques
parallèles à l'équateur. L'équateur qui partage la Terre en
deux hémisphères, est le seul des parallèles qui soit un
grand cercle et dont le centre soit le centre de la terre. La
latitude d'un point sur le globe est défini par rapport au
parallèle de référence (l'équateur).

II-3-1 Coordonnées géographiques :


L’axe de rotation de la terre est la ligne PP’ qui joint les deux pôles (Nord et Sud).
Tout point "M" de la terre est définie par l’intersection d’un méridien et d’un parallèle. On
dit que le point "M" est défini par sa longitude et sa latitude.
 Définition de la longitude :
C’est l’angle (λ) formé par le méridien du point "M" et la méridienne origine (méridien
international de Greenwich). La longitude est mesurée de 0° degré à 180° est et ouest.
 Définition de la latitude :
C’est l’angle (φ) que fait la verticale du point "M" avec le plan de l’équateur. La latitude
est mesurée de 0°degré à 90° Nord et Sud.

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3-2 Systèmes de projection :

Les méthodes de projection varient par les surfaces développables. Elles définissent les
formes de projection. Les exemples les plus courants sont: les cônes, les cylindres et les plans
(Figure II.09). On parle de :

- Projection conique ‘’Lambert’’


- Projection cylindrique ‘’U.T.M (Universel Transverse Mercator)’’
- Projection planaire ‘’ Azimutal’’

Figure II.09 : Types de projection

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Caractéristiques de l’UTM :
- Divise le monde en 60 fuseaux
- Chaque fuseau couvre 6°de longitude
-Territoire Algérien : fuseaux 29 à32

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Coordonnées planes Coordonnées géographiques

A B

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Exercice :

Soit la figure ci-après liée au référentiel (X,Y), déterminer :


 Les coordonnées du point A en deg, min et sec.
 Les coordonnées du point B en Km.

507 Km

508 Km
2° 20'

2° 25'
4041 Km 4041 Km
50

36° 25' 36° 25'

36° 20' 36° 20'

60
4040 Km 4040 Km
508 Km
507 Km

2° 20'

2° 25'

Solution :

 Les coordonnées géographiques système géographique du point A.


- X= 02° 22΄ 12΄΄
- Y= 36° 23΄ 34,8΄΄
 Les coordonnées géographiques système Lambert du point B.
- X= 507,62 Km
- Y= 4040,37 Km

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I-4 Principaux modes de SIG
La reprise de documents cartographiques existants sur support papier en vue de les introduire
dans un SIG, pouvait recourir à des techniques différentes: la digitalisation et le balayage
électronique par exemple. Le premier conduit directement, comme c’est illustré à la figure
II.10, à des données cartographiques numériques de type vecteur, la seconde à des données
tramées.

Figure II.10 : Modes de données dans un SIG


II-4-1 Mode vecteur
Ce mode répond au souci de représenter un objet de manière aussi exacte que possible. Pour
transformer un objet réel en une donnée à référence spatiale, on décompose le territoire en
couches thématiques (figure II.11) (relief, routes, bâtiments…) structurées dans des bases de
données numériques.

Figure II.11 : Décomposition du monde réel en couches d’information


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Une couche réunit généralement des éléments géographiques de même type.


Les éléments géographiques (objets spatiaux) peuvent être représentés sur une carte par des
points, des lignes ou des polygones (figure II.12).

Figure II.12 : Mode vecteur

Les avantages du mode vecteur sont:


- Une meilleure adaptation à la description des entités ponctuelles et linéaires.
- Une facilité d’extraction de détails.
- Une simplicité dans la transformation de coordonnées.
Les inconvénients du mode vecteur sont:
- Les croisements de couches d’information sont délicats et nécessitent une topologie parfaite.
II-4-2 Mode raster
Le mode trame ou raster est également appelé modèle matriciel. Contrairement au mode
vecteur qui ne décrit que les contours, le mode raster décrit la totalité de la surface
cartographique point par point (Figure II.13). Il est utilisé principalement dans les systèmes à
balayage (scanners, capteurs en télédétection ...)

Figure II.13 : Mode Raster

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Les avantages du mode raster sont:
- Meilleure adaptation à la représentation des détails surfaciques.
- Acquisition des données à partir d’un scanner à balayage.
- Meilleure adaptation à certains types de traitements numériques: filtres, classifications.

Les inconvénients du mode raster sont:


- Mauvaise adaptation à la représentation des détails linéaires.
- Obligation de parcourir toute la surface pour extraire un détail
- Impossibilité de réaliser certaines opérations topologiques, la recherche du plus court
chemin dans un réseau par exemple.

Ces deux modes sont complémentaires. Le raster est mieux adapté à certains types
d’applications (télédétection) et apporte une réponse économique à certains besoins.
L’exploitant d’un réseau pourrait par exemple se contenter de scanner des fonds de plans en
les conservant au format raster et on numérisant par-dessus son réseau en mode vecteur (qui
nécessite une définition par formes géométriques). Le vecteur correspond à l’ensemble des
besoins courants en gestion de données localisées.

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