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OUEDRAOGO ADAMA

THEME SIG ET BTP

SOMMAIRE
THEME SIG ET BTP

SOMMAIRE

I. Définitions d’un système informatique géographique


II. L'histoire des SIG
III. Les Principes d’un système informatique géographique
IV. Fonctionnement d’un systèmes d’information géographique
I. Les différents systèmes d’information géographique
 1 Les SIG professionnels 2D
 2 Les SIG « Grand Public
 3 Les SIG professionnels 3D
• V Le SIG dans la construction
• VI Les applications du SIG en BTP
• VII Les avantages du sig dans le BTP

. I Définitions d’un système informatique géographique

Un système d’information géographique (SIG) est un système informatique permettant à


partir de diverses sources, de rassembler et organiser, de gérer, d’analyser et de combiner,
d’élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement contribuant
notamment à la gestion de l’espace.

Un système d’information géographique est aussi un système de gestion de base de


données pour la saisie, le stockage, l’extraction, l’interrogation, l’analyse et l’affichage de
données localisées

C’est un ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à pouvoir en


extraire commodément des synthèses utiles à la décision.Un système d’information
géographique, comme le monte la figure 1.1, est un ensemble d’équipements
informatiques, de logiciels et de méthodologies pour la saisie, la validation, le stockage et
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l’exploitation de données, dont la majorité est spatialement référencée, destinée à la


simulation de comportement d’un phénomène naturel, à la gestion et l’aide à la décisio

Figure

1.1 : Composantes d’un SIG

II L'histoire des SIG


Au cours des cinq dernières décennies, les SIG ont évolué d’un concept à une science. L'évolution
phénoménale des SIG, d'un outil rudimentaire à une plateforme moderne et puissante pour comprendre et
planifier notre monde, est marquée par plusieurs étapes clés.

• La première histoire des SIG


Le domaine des systèmes d’information géographique (SIG) a débuté dans les années 1960 avec
l’émergence des ordinateurs et des premiers concepts de géographie quantitative et informatique. Les
premiers travaux sur les SIG comprenaient d'importantes recherches menées par la communauté
universitaire. Plus tard, le Centre national d’information et d’analyse géographiques, dirigé par Michael
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Goodchild, a officialisé la recherche sur des thèmes clés de la science de l’information géographique tels
que l’analyse spatiale et la visualisation. Ces efforts ont alimenté une révolution quantitative dans le
monde de la science géographique et jeté les bases du SIG.
Le domaine des systèmes d’information géographique (SIG) a débuté dans les années 1960 avec
l’émergence des ordinateurs et des premiers concepts de géographie quantitative et informatique. Les
premiers travaux sur les SIG comprenaient d'importantes recherches menées par la communauté
universitaire. Plus tard, le Centre national d’information et d’analyse géographiques, dirigé par Michael
Goodchild, a officialisé la recherche sur des thèmes clés de la science de l’information géographique tels
que l’analyse spatiale et la visualisation. Ces efforts ont alimenté une révolution quantitative dans le
monde de la science géographique et jeté les bases du SIG.
Les travaux pionniers de Roger Tomlinson pour créer, planifier et développer le système d’information
géographique du Canada ont abouti au premier SIG informatisé au monde en 1963. Le gouvernement
canadien avait chargé Tomlinson de créer un inventaire de ses ressources naturelles. Il a envisagé
d'utiliser des ordinateurs pour fusionner des données sur les ressources naturelles de toutes les provinces.
Tomlinson a créé la conception de l'informatique automatisée pour stocker et traiter de grandes quantités
de données, ce qui a permis au Canada de lancer son programme national de gestion de l'utilisation des
terres. Il a également donné son nom au SIG.

• Le laboratoire d'Harvard
Alors qu’il travaillait à la Northwestern University en 1964, Howard Fisher a créé l’un des premiers
logiciels de cartographie informatique appelé SYMAP. En 1965, il a créé le laboratoire d’Harvard pour
l’infographie. Les premiers logiciels informatiques de cartographie ont été créés et améliorés au
laboratoire, mais ils sont également devenus un centre de recherche pour l'analyse spatiale et la
visualisation. La plupart des premiers concepts de SIG et de ses applications ont été conçus au laboratoire
par une talentueuse équipe de géographes, urbanistes, informaticiens et autres spécialistes de nombreux
domaines.

• Esri est fondée


En 1969, Jack Dangermond, membre du laboratoire d’Harvard, et son épouse Laura fondèrent
Environmental Systems Research Institute, Inc. (Esri). La société de conseil a appliqué la cartographie
informatique et l'analyse spatiale pour aider les planificateurs de l'utilisation des sols et les gestionnaires
des ressources foncières à prendre des décisions éclairées. Les premiers travaux de la société ont
démontré l’utilité des SIG pour la résolution de problèmes. Esri a ensuite développé de nombreuses
méthodes de cartographie SIG et d’analyse spatiale actuellement utilisées. Ces résultats ont suscité un
intérêt plus général pour les outils logiciels et les flux de travail de la société, qui sont désormais standard
pour les SIG.

• Le SIG devient commercial


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À mesure que l'informatique devenait plus puissante, Esri améliora ses outils logiciels. Travailler sur des
projets qui résolvent des problèmes concrets ont conduit l'entreprise à innover et à développer de solides
outils et approches SIG pouvant être largement utilisés.Les travaux d’Esri ont été reconnus par la
communauté universitaire comme une nouvelle façon de procéder à l’analyse et à la planification
spatiales. Désireux d'analyser plus efficacement un nombre croissant de projets, Esri a mis au point ARC /
INFO, le premier produit SIG commercial. La technologie a été lancée en 1981 et c’est à partir de cette
date qu’a commencé l'évolution d'Esri comme société éditrice de logiciels.

• Le SIG aujourd'hui
Les SIG permettent aux utilisateurs de créer leurs propres couches de cartes afin de résoudre des
problèmes concrets. Les SIG ont également évolué pour devenir un moyen de partage de données et de
collaboration, inspirant une vision qui devient aujourd’hui une réalité - une base de données SIG qui
couvre pratiquement tous les sujets. Aujourd'hui, des centaines de milliers d'organisations partagent leur
travail et créent des millions de cartes chaque jour pour raconter des histoires et révéler des modèles, des
tendances et des relations sur tous les sujets.
• Le futur des SIG
Avec son mouvement vers le cloud et sur le Web, son intégration à l'information en temps réel via
l'Internet des objets, le SIG est devenu une plateforme pertinente pour presque toutes les activités
humaines - un système nerveux de la planète. Alors que notre monde est confronté à des problèmes de
population croissante, d'environnement et de pollution, les SIG joueront un rôle de plus en plus important
dans la façon dont nous comprenons et traitons ces problèmes et fourniront un moyen de communiquer
des solutions en utilisant le langage commun de la cartographie

. III Les Principes d’un système informatique géographique


les sig sont des outils comportent des fonctions de saisie des données géographiques sous forme
numérique (Acquisition), de gestion de ces données (Archivage), de manipulation, de croisement et de
transformation de ces données spatiales (Analyse) et de mise en forme des résultats (Affichage). Le sig
etant un système d’information, il réalise une certaine modélisation du monde réel. Il comporte pour
cela des outils permettant cette abstraction de la réalité (Abstraction)

La fonction d’analyse qui est réduite, voire inexistante doit alors être appelés systèmes de cartographie
numérique ou de cao/dao (Conception assistée par ordinateur / Dessin assisté par ordinateur).
Cependant la distinction n’est pas facile, d’autant que le développement incessant des logiciels permet
d’intégrer de nouvelles fonctions les rapprochant de la vision idéale d’un sig.
Les fonctions liées à l’abstraction reviennent à configurer le sig pour un but donné. Le module
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d’abstraction regroupe donc essentiellement les fonctions de définition des données.


Le schéma conceptuel de données définit les classes d’objets, les attributs, les relations de construction
et les relations de composition pertinents pour l’application considérée, en tenant compte du modèle
conceptuel des données

. IV Fonctionnement d’un systèmes d’information géographique

Un SIG complet, permettra non seulement de dessiner puis tracer automatiquement le


plan, mais en outre :

•De disposer les objets dans un système de référence géographique, de les convertir d’un
système à un autre.
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De corriger certains contours de la moins fiable en reprenant les coordonnées


correspondantes de la plus fiable.

•D’extraire tous les objets géographiques situés à une distance donnée, d’un carrefour,
d’une route ou des rives d’un lac.
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•De fusionner tous les objets ayant une caractéristique commune, par exemple les
parcelles adjacentes ayant la même densité de surface bâtie.
•De déterminer, sur un réseau, l’itinéraire le plus court pour aller d’un point à un autre.
S IG

M esure et
R éa lité D on n ées
o b s er va tio n

An a lyse

A c tio n C a r to g r a p h ie
M o d é li sa tio n
S im u la tio n

C o m m u n ic a tio n
D écisio n In fo rm atio n

L es S IG d e la réalité à la d écisio n. (S o u r c e : C a r l i n i )

.
.
.

.
.
.
XII. Les différents systèmes d’information géographique

Il existe 3 grands types de SIG :


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 1 Les SIG professionnels 2D


Points positifs :
SIG très puissants capables de traiter de grandes bases de données.
I. Possibilité de créer son propre SIG avec ses propres données.

Points négatifs :
SIG très chers malgré l'apparition de versions gratuites.
Utilisation complexe, nécessitant une formation.
Interface peu pédagogique.

 Les SIG « Grand Public


Points positifs :
SIG gratuits mis en ligne par des organismes publics.
Nombreuses données, utilisables à différentes échelles.

Points négatifs :
SIG souvent verrouillées et peu modulables.
Données consultables et non téléchargeable

 Les SIG professionnels 3D


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Points positifs :
SIG très puissants capables de traiter de grandes bases de données.
Possibilité de créer son propre SIG avec ses propres données.
Attractivité de la 3D

Points positifs
SIG très puissants capables de traiter de grandes bases de données.
Possibilité de créer son propre SIG avec ses propres données.
Attractivité de la 3D

XIII. Le SIG dans la construction


Dans le secteur de la construction, la définition d’un nouveau projet part toujours de l’importance
de l’enquête sur la zone d’intervention.Les outils de relever actuels (station totale, drone, scanner laser,
etc.) ont favorisé le traitement de données extrêmement précises et l’intégration croissante avec des
logiciels de modélisation numérique : CAO, BIM (Building Information Modeling), SIG.
En effet, dans le monde de la construction, le SIG est de plus en plus connecté à la méthodologie
BIM et cette intégration représente un grand saut évolutif dans le secteur du génie civil, notamment pour
la conception et la gestion d’ ouvrages d’infrastructure.
Avec l’utilisation croissante du BIM, l’échange d’informations numériques entre les outils BIM et
SIG augmente également. Par exemple, le BIM peut utiliser les données SIG acquises à partir des relevés
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initiaux du site aux fins de la conception et de la réalisation de l’ouvrage. De même, un relevé numérique
en tant que construction du bâtiment, géolocalise avec précision les informations géométriques, le type de
matériaux, les phases de projet, les coûts, la consommation d’énergie du bâtiment, le nombre
d’utilisateurs, etc.
Fondamentalement, les deux systèmes stockent des informations spatiales et, avec une intégration
appropriée, peuvent éviter les doublons de données.En effet, en combinant la puissance de la localisation
intelligente aux processus BIM, il est possible d’obtenir une vision plus complète et utile à la gestion
d’œuvres publiques et privées.
Le SIG contribue au développement du génie civil de la manière suivante :
planification ;
collecte de données ;
analyse ;
const
ruction.
XIV. Les applications du SIG en BTP
Le génie civil est une discipline qui couvre de nombreux domaines d’intérêt et englobe un large
éventail de compétences, y compris celles liées au développement et à la maintenance des infrastructures.
Vous travaillez avec une grande quantité de données provenant d’un large éventail de sources
d’informations et des systèmes de gestion et d’analyse des informations sont indispensables.
Le SIG soutient le génie civil en fournissant les outils nécessaires à la création, à la gestion, à
l’analyse et à la visualisation des données associées au développement et à la gestion de l’infrastructure.
En pratique, il permet de gérer les données, ce qui les rend facilement compréhensibles, analysables et
partageables avec les autres parties prenantes du secteur de la construction.
Les applications du SIG en génie civil couvrent plusieurs domaines, notamment :
 structurel – les ingénieurs civils peuvent utiliser le SIG pour inclure dans leurs projets une
multitude de données analytiques et historiques de la région. L’analyse structurelle est l’une
des applications SIG les plus utilisées. Par rapport aux données tabulaires, la cartographie
SIG présente un certain nombre d’avantages, tels que la possibilité de détecter les problèmes
dès la phase de conception à l’aide de superpositions interactives et des modélisations 3D ;
 environnement – le SIG fournit des informations environnementales sur le sol, les sources
d’eau et d’autres éléments naturels, créant tous les niveaux de chevauchement de cartes
nécessaires pour aider les ingénieurs à effectuer des analyses et des évaluations d’impact sur
l’environnement. Dans les cartes d’analyse, toutes les données sont mises en système et il est
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possible de choisir des solutions moins percutants et de prévoir les catastrophes naturelles ;
 transports – le SIG dans l’ingénierie des transports permet le chevauchement d’une énorme
quantité de données caractérisées également par un fort dynamisme ;
 eaux usées/eaux pluviales – Les données de modélisation hydraulique et hydrologique
peuvent être intégrées aux programmes SIG pour examiner et prévoir la demande et les
besoins en eau. Le SIG combine les données collectées avec les données historiques qui
peuvent être visualisées à l’aide de la cartographie 3D, qui comprend des couches de
données graphiques et numériques accessibles en un seul clic ;
 analyse du site – le SIG analyse et intègre une variété d’images et de données rapidement en
créant des chevauchements de données pertinentes sur l’activité économique, le flux de
transport et l’expansion démographique, etc., afin de restituer rapidement une image claire et
complète du site d’intérêt ;
 détection topographique – le SIG s’avère être un outil essentiel dans la détection
topographique, car des mesures précises sont nécessaires pour créer des systèmes de
cartographie précis. Les données sont sauvegardées et restent facilement accessibles pour
être utilisées dans les projets ;
 intégration BIM – l’intégration entre le BIM et le SIG génère des flux de travail capables
d’échanger des données d’un système à l’autre sans perte d’informations, en interrogeant les
données dans une seule base de données. Une approche basée sur la centralité des données
génère une vision plus approfondie de l’œuvre et du contexte urbanistique et naturaliste de
référence, permettant une prise de décision informée, une plus grande implication des parties
prenantes et des processus plus rapides et efficaces. Grâce à ce nouveau type d’approche, les
données SIG enrichissent le modèle BIM en informations et le BIM alimente à son tour les
données SIG. Appliquer systématiquement le critère du jumeau numérique également pour
les infrastructures permet de rassembler dans un seul conteneur le modèle géométrique de
l’ouvrage, les fiches techniques mais aussi les données SIG relatives au territoire où se
trouve l’infrastructure (informations sur la météo, données sismiques, etc.)

Les avantages du SIG dans le BTP


Les avantages de l’utilisation d’un système d’information géographique en génie civil
comprennent :l’amélioration de la prise de décision: prendre des décisions devient un processus plus
simple et plus éclairé, car des informations spécifiques et détaillées sont présentées ;
 l’optimisation des ressources: la réduction des coûts et l’augmentation de l’efficacité sont la
conséquence directe d’un processus bien planifié, analysé et partagé ;
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 l’amélioration de la communication: organiser les informations de manière à ce qu’elles soient


facilement visibles rend l’ensemble du processus compréhensible et facilite la communication et
l’interopérabilité entre les professionnels (experts, maîtres d’ouvrage, administrations publiques,
etc.) ;
 la base de données accessible – tous les utilisateurs autorisés peuvent facilement accéder aux
données d’une base de données de n’importe où et à tout moment.

CONCLUSION
Les SIG peuvent être des outils très complémentaire avec les conventionnelles utilises dans la
prévention et la gestion des catastrophes
Les images satellitaire donnent une vue globale et fournissent des information très utile sur l
environnement pourboire grand échelle de continent entiers aux détails de quelque

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