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Outils de gestion de l’espace (SIG)

appliquée aux ressources en eau

Principes généraux des SIG

bdvilles.ird.fr

Joël SIMO

www.adeus.org

Ouagadougou, BURKINA FASO Master I Maîtrise et Gestion de


Ecole Supérieure La Jeunesse l’Eau, 2023/ 2024
Qu’est-ce qu'un SIG ?
Que savez-vous sur les
Systèmes d’information
géographique ?
Définitions d’un SIG
« Système d’information »

- information organisée pour être utile et accessible.

« Géographique »

- information
• Géoréférencée par des coordonnées en (X,Y,Z) ou en
Latitude, Longitude, Altitude.
• (Géo)localisée par une adresse ou par référence d’une
entité spatiale

Définition fort centrée sur l’organisation des informations


exigées par l’informatique...

- Utilisation d’un SIG implique une modélisation (représentation simplifiée) de


l’espace géographique (objets et relations).

- Utilisation d’un SIG pour la consultation, l’exploitation et l’analyse de l’information


géographique  Outil pour l’Analyse spatiale.
Définitions d’un SIG

► Un type particulier de base de données permettant de


gérer des objets associant des données descriptives à
une entité physique localisée

► Un outil de stockage et de gestion d’informations


spatialisées

► Une application informatique permettant l’analyse et la


cartographie à partir d’une base de données
spatialisées

► Une approche intégrant un ensemble technologique


(logiciel), informatif (données géographiques) et une
méthodologie précise

► Un outil de stockage et de gestion et une application


permettant l’analyse et la cartographie à partir d’une
base de données spatialisées.
Définitions d’un SIG
Un système d’information géographique est un ensemble d’équipements
informatiques, de logiciels et de méthodologies pour la saisie, la validation, le
stockage et l’exploitation de données, dont la majorité est spatialement référencée,
destinée à la simulation de comportement d’un phénomène naturel, à la gestion et
l’aide à la décision.

http://www.afigeo.asso.fr/les-sig.html
Définitions d’un SIG
Un système d’information géographique peut être aussi défini par les questions
auxquelles il apporte des réponses: Où ? Quoi ? Comment ? Quand ? Et si?
(http://seig.ensg.ign.fr/)
Où se trouve l'échangeur ?
Où ? Où cet objet, ce phénomène se trouve-t-il ? Plus
généralement, où se trouvent tous les objets d'un même type ?
Cette interrogation permet de mettre en évidence la répartition
spatiale d'un objet.

Quel est le nom de l'autoroute ?


Quoi ? Que trouve-t-on à cet endroit ? Il s'agit de mettre en
évidence tous les objets ou phénomènes présents sur un territoire
donné.

Comment est organisée la circulation?


Comment ? Quelles relations existent ou non entre les objets et
les phénomènes ?
C'est la problématique de l'analyse spatiale.
Définitions d’un SIG
Un système d’information géographique peut être aussi défini par les questions
auxquelles il apporte des réponses: Où ? Quoi ? Comment ? Quand ? Et si?
(http://seig.ensg.ign.fr/)
Depuis quand cette bretelle est-elle en service ?

Quand ? A quel moment des changements sont intervenus?


Quels sont l'âge et l'évolution de tel objet ou phénomène ?
C'est la problématique de l'analyse temporelle.

Si l'autoroute s'élargi, quelles sont les populations qui


risquent d'être le plus touchées (population à moins de
300 mètres de l'autoroute) ?

Et si ? Que se passerait-il si tel scénario d'évolution


se produisait ?
Quelles conséquences affecteraient les objets ou
phénomènes concernés du fait de leur localisation?
Quelles sont toutes les composantes d'un
SIG ?
Les composants d’un SIG
1. Matériels
- Matériel informatique (hardware)
. De plus en plus diversifié: depuis le smart-phone jusqu’au serveur.
. Périphérie pour: la visualisation (écran), la saisie des données (tablette, scanner), l’archivage (K7,CD,DVD,...),
l’impression (imprimante, table traçante)
- Données (organisées sous forme de couches superposables)
* Géométriques: renvoie à la forme et localisation des objets et phénomènes
* Descriptives: l’ensemble des attributs descriptifs des objets et phénomènes, à l'exception de la forme et la
localisation.
* Graphiques: renvoient aux paramètres d’affichages des objets.
* Métadonnées: données sur les données.

2. Processus
- Logiciel (software)
* De plus en plus diversifié: depuis le visualiseur jusqu’à la boîte à outil la plus complète.
* 6 fonctions: : Acquisition (saisie des données géographiques sous forme numérique), Archivage (gestion de
base de données), Analyse (manipulation et interrogation des données géographiques), Affichage (mise en forme et
visualisation), Abstraction (représentation du monde réel), Anticipation (la prospective/modélisation)
Cycle de vie de l’information géographique en spirale.

3. Humain
* Savoir-faire
* Utilisateur

- Au final ces composantes déterminent aussi les limites d'un SIG


Les difficultés

► Disponibilité et actualisation des données géographiques


► Qualité et précision des données géographiques
► Difficulté d’analyse et d’exploitation (1D  2D,3D,4D)
► Fait appel à de nombreuses compétences
EXEMPLES DE SIG
EXEMPLES DE SIG
EXEMPLES DE SIG
EXEMPLES DE SIG
A chercher sur le net,

Et présenter lors de la séance prochaine.

Cadastre minier du https://


Burkina Faso: www.cadastreminier.bf/emc
Géoportail https://www.bumigeb.bf/BUMIGEB/Pages/Geoportail/
BUMIGEB: Geoportail.html
POURQUOI UTILISER UN SIG?
Principales fonctionnalités

Un SIG répond à 5 fonctionnalités (les 5A):


 Abstraction: modélisation de l’information.
 Acquisition: récupérer l’information existante, alimenter le système en données.
 Archivage: stocker les données de façon à les retrouver et les interroger facilement.
 Analyse: réponses aux requêtes, cœur même du SIG.
 Affichage: restitution graphique.

Quatre groupes de fonctionnalités au-


dessous d’une couche d’applications:
l’acquisition des données géographiques
d’origines diverses, la gestion pour le
stockage et la recherche des données,
l’analyse spatiale pour le traitement et
l’exploitation et enfin la présentation
des résultats sous forme cartographique.
Principales fonctionnalités

Un SIG complet, permettra non seulement de dessiner puis tracer automatiquement le


plan, mais en outre:

 De disposer les objets dans un système de référence géographique, de les convertir


d’un système à un autre.

De rapprocher entre elles deux cartes (deux


plans) de sources différentes, de faciliter
leur superposition.

 De corriger certains contours de la moins fiable en reprenant les coordonnées


correspondantes de la plus fiable.
 D’extraire tous les objets géographiques situés à une distance donnée, d’un
carrefour, d’une route ou des rives d’un lac.

 D’extraire tous les objets situés dans un périmètre


donné.
Principales fonctionnalités

La saisie numérique et la gestion d’information spatialisée:

► Schématisation, organisation, structuration, archivage de l’information


géographique
► Gestion de collections d’objets localisés et non localisés
► Gestion administrative (ex: cadastre) et partage de données localisées
entre utilisateurs
► Saisie et stockage numérique de plans et de cartes
► Images : géoréférencement, gestion

LCA-IRD - Bondy
Principales fonctionnalités
Calculs techniques et cartographie automatique:

► Calculs métriques (distances, surfaces, périmètres, volumes)


► Calculs techniques et d’ingénierie (visibilité, parcours optimaux,
écoulements, etc.)
► Positionnement et projections géographiques
► Cartographie automatique, cartographie statistique
Principales fonctionnalités
Analyse spatiale, statistique et géostatistique, modélisation:

► Analyse spatiale, statistique et classifications, géostatistique


► Estimation et interpolation spatiale
► Modèles numériques de terrain, géomorphologie, hydrologie
► Télédétection aérienne et spatiale, traitement d’image
► Simulation et modélisation
Principales fonctionnalités

Représenter « efficacement » des données géographiques

• De façon synthétique
• Sous « différents angles »

Effectuer des calculs plus ou moins complexes

• Aire, périmètre
• Valeur moyenne d’une variable dans une région
• Dénombrement d’événements selon des critères spatiaux etc.
• Développer des modèles statistiques spatialisés
Les données dans les SIG

Le premier aspect auquel on pense quand on évoque la notion de système


d’information géographique est celui de manipuler les données. Dès lors, un certain
nombre de questions se posent : Comment l’information contenue dans une carte peut
elle être stockée dans un ordinateur? Quelles sont les données traitées par les SIG?

Données spatiales
Généralement pour qu’un objet spatial soit bien
décrit et prêt à être utilisé par un SIG, trois
informations doivent être fournies:

- sa position géographique dans l’espace.


- sa relation spatiale avec les autres objets
spatiaux : topologie.
- Son attribut, c’est-à-dire ce qu’est l’objet avec
un caractère d’identification (code).

Les systèmes d’information géographique


permettent de traiter les données spatiales et
associées Types de données dans un SIG
Données spatiales
Elles déterminent les caractéristiques spatiales d’une entité géographique où sont
représentés et identifiés tous les éléments graphiques:
- La localisation : coordonnées par rapport à une échelle graphique de référence.
- La forme: point, ligne, surface.
- La taille: longueur, périmètre, surface.

Les informations font référence à des objets


de trois types:

- Point: est désigné par ses coordonnées et à


la dimension spatiale la plus petite.

- Ligne: a une dimension spatiale


constituée d’une succession de points
proches les uns des autres.

- Polygone (zone ou surface): est un élément


de surface défini par une ligne fermée ou la
ligne qui le délimite.
Données spatiales
Notion de référentiel
En chaque point de la surface irrégulière de la terre on définit une droite qui est la Verticale en ce
lieu.
Cette droite intersecte le niveau moyen des mers au point ≪ zéro ≫. L'ensemble de ces points
zéro définit une surface irrégulière nommée ≪ géoïde ≫ !
En cartographie, pour travailler, on définit une surface mathématique régulière de référence
proche du géoïde : un ellipsoïde !
Notion d’altitude
La notion d'altitude parait faussement simple, car une des grandes difficultés est de définir
correctement le niveau de base des altitudes.
C'est la surface de référence particulière, le Géoïde, qui est une équipotentielle du champ de
pesanteur terrestre, proche du niveau moyen de la mer.
Cette surface est définie précédemment :
 Mathématiquement complexe, elle dépend de la répartition des masses a l'intérieur de la Terre,
 Tel que l'eau ne s‘écoule pas car le potentiel terrestre est constant.
L‘écart par rapport a un ellipsoïde de référence varie de + ou - 100 mètres.

L'altitude d'un point est la distance qui le sépare de la surface de référence, prise comme base.
En France, l'origine des altitudes est située au marégraphe du Fort St Jean a Marseille. Ce
système est nomme IGN69.
Notion de latitude & longitude
Les coordonnées géographiques d'un point M de la surface de la Terre sont la longitude λ et la
latitude φ de la projection de M sur l'ellipsoïde suivant la normale et la distance algébrique h de
Mo a M :

 La longitude λ : c'est l'angle oriente entre le


plan méridien origine et le plan méridien
contenant le point M. Le méridien origine
international est celui de Greenwich mais de
nombreux systèmes utilisent d'autres méridiens
origines (par exemple, celui de Paris en
France).

 La latitude φ : c'est l'angle orienté entre le plan


de l‘équateur et la normale a l'ellipsoïde passant
par le point M.

 La hauteur h : c'est la distance algébrique MoM


entre le point M et l’ellipsoïde.
Référentiel cartographique
Des coordonnées ellipsoïdiques aux coordonnées rectangulaires
L'utilisation de coordonnées sur une surface de référence comme un ellipsoïde n'est pas aisée et
ne permet pas de réaliser directement des mesures de distance, d'angle ou de surface.
De plus, les cartographes désirent avoir une image graphique du monde sur un plan.

C'est pour cela que l'on représente l'ellipsoïde ou un morceau de celui-ci sur un plan ; c'est ce
qu'on appelle une représentation plane ou projection.
Les coordonnées en projection de M sont les coordonnées cartésiennes (E, N) du point m,
image de M dans le plan projection muni d'un repère orthonormé (O;e, n).
Référentiel cartographique
Référentiel cartographique
Des coordonnées ellipsoïdiques aux coordonnées rectangulaires
La projection cartographique est définie par la donnée de deux fonctions f et g telle que : E =
f(I,j) et N = g (I,j).
Toutes les projections entrainent des déformations; selon les propriétés des deux fonctions f et g,
certaines conserveront les angles et d'autres conserveront les surfaces. Les distances ne sont
jamais conservées.
Un point A est repéré sur le plan par des coordonnées rectangulaires [X, Y]

Projections cylindriques
(Mercator) & coniques
(Lambert)

Projections
stéréographiques.
(Stéréographique polaire)

En passant de l'ellipsoïde au plan les projections utilisées transforment des éléments. On


distingue :
 Les projections conformes, qui conservent les angles,
 Les projections équivalentes, qui conservent les surfaces,
 Les projections aphylactiques, qui ne conservent ni les angles ni les surfaces.
Mode de représentation des données dans un SIG
La reprise de documents cartographiques existants sur support papier en vue de les introduire
dans un SIG, pouvait recourir à des techniques différentes: la digitalisation et le balayage
électronique par exemple. La première conduit directement à des données cartographiques
numériques de type vecteurs, la seconde à des données tramées.

Modes de données dans un SIG


Mode vecteur

Ce mode répond au souci de représenter


un objet de manière aussi exacte que
possible. Pour transformer un objet réel
en une donnée à référence spatiale, on
décompose le territoire en couches
thématiques (relief, routes, bâtiments…)
structurées dans des bases de données
numériques.

Décomposition du monde réel en couches d’information

Une couche réunit généralement des


éléments géographiques de même type.
Les éléments géographiques (objets Mode vecteur
spatiaux) peuvent être représentés sur
une carte par des points, des lignes ou
des polygones.
Mode vecteur
Les avantages du mode vecteur sont:
- Une meilleure adaptation à la description des entités ponctuelles et linéaires.
- Une facilité d’extraction de détails.
- Une simplicité dans la transformation de coordonnées.

Comme inconvénient du mode vecteur sont:


- Les croisements de couches d’information sont délicats et nécessitent une topologie
parfaite.

Mode raster
Le mode trame ou raster est
également appelé modèle matriciel.
Contrairement au mode vecteur qui
ne décrit que les contours, le mode
raster décrit la totalité de la surface
Mode Raster
cartographique point par point. Il
est utilisé principalement dans les
systèmes à balayage (scanners,
capteurs en télédétection ...)
Mode raster

Les avantages du mode raster sont:


- Meilleure adaptation à la représentation des détails surfaciques.
- Acquisition des données à partir d’un scanner à balayage.
- Meilleure adaptation à certains types de traitements numériques: filtres, classifications.

Les inconvénients du mode raster sont:


- Mauvaise adaptation à la représentation des détails linéaires.
- Obligation de parcourir toute la surface pour extraire un détail
- Impossibilité de réaliser certaines opérations topologiques, la recherche du plus court chemin
dans un réseau par exemple.

Ces deux modes sont complémentaires. Le raster est mieux adapté à certains types d’applications
(télédétection) et apporte une réponse économique à certains besoins.
L’exploitant d’un réseau pourrait par exemple se contenter de scanner des fonds de plans en les
conservant au format raster et en numérisant par-dessus son réseau en mode vecteur (qui
nécessite une définition par formes géométriques). Le vecteur correspond à l’ensemble des
besoins courants en gestion de données localisées.
Les données dans les SIG
NIVEAUX D’INFORMATION THEMATIQUE

Représentation de la réalité de façon simplifiée


(modélisation) et discrète

Suppose formalisation et décomposition phénomène


à analyser en différents niveaux d’information (ou
variables)

Analyse «à travers» les différents niveaux

DES COUCHES D’INFORMATION

Dans un SIG, l’information est divisée en couches


qui se superposent les unes aux autres dans un
ordre choisi
• Contours
• Palettes de couleurs
• Effets de transparence
• Informations textuelles
Acquisition des données SIG

Les données géographiques proviennent de sources différentes, ont des


modes d’acquisition différents, sont sur des médias différents  on dit
qu’elles sont multi sources.

Certaines données sont directement mesurées sur le terrain (levés


topographiques) ou captées à distance (système de positionnement Global
GPS, photos aériennes, images satellitaires), ou saisies à partir de cartes ou
de plans existants, ou récoltées par des organismes de production de données
et ensuite importées.

Il s’agira d’intégrer ces données hétérogènes, car de qualité, de fiabilité, de précision et


d’extensions spatiales bien différentes.
Acquisition des données SIG
www.asterie-environnement.fr

Levés topographiques
C'est le domaine de la topographie ou de la
topométrie. Le lever topographique (ou levé)
implique l'utilisation d'un tachéomètre ou
théodolite. L'appareil est mis en place sur un
point connu en coordonnée. L'axe vertical de
l'appareil doit passer par le point matérialisé au
sol.

A partir de là on peut déterminer un nouveau


point par une opération simple de rayonnement
qui consiste a mesurer un angle par rapport a
une direction de référence et une distance. Et
procéder ainsi de point en point. Une fois le
travail termine l'ensemble des points est stocke
sur un ordinateur et est reporte par dessin sur un
plan.
Acquisition des données SIG
Le GPS

Le Global Positionning System est un


système de positionnement par satellite.
Une constellation de 24 satellites
opérationnels depuis 1995 qui émettent en
permanence un signal complexe. Ces
satellites disposent d'une horloge atomique
et d'une trace connue. Un récepteur GPS
qui capte simultanément les signaux de 4
satellites peut situer un point par
trilatération avec une précision d'une
quinzaine de mètres sans problèmes.
Acquisition des données SIG
La photogrammétrie
La photogrammétrie aérienne est utilisée de façon
systématique pour constituer les cartes à moyenne
échelle. Elle est retenue également dans les pays dont la
couverture cartographique et géodésique est déficiente et
utilisée pour la constitution de plans à grande échelle
pour un coût qui peut être très avantageux

Elle est une technique qui permet de restituer les


coordonnées ≪ terrain ≫ a partir d'un couple de
photographie prise a partir de positions différentes, en
utilisant la stéréoscopie.

Exemple de photos aériennes


Acquisition des données SIG
Balayage électronique (scannérisation)
Le balayage électronique (réalisé avec un scanner) est un autre
moyen de saisir un plan existant. Il est plus rapide que la
digitalisation manuelle.
En effet, il s'agit, en partant d'un document source dessine sur
papier ou sur un support polymère, de l'enregistrer en produisant
un fichier numérique maille en sortie. Chaque maille du fichier
produit va porter une information liée au document cartographique
source. Extrait d’une carte scannée

Images satellitaires (télédétection)

La télédétection est un moyen très commode de créer les


données à introduire dans les SIG. Il s’agit en effet
d’utiliser, dans des conditions particulières et rigoureuses,
soit les photographies aériennes, soit les images enregistrées
et transmises par satellite.

Exemple d’image satellitaire


Acquisition des données SIG
Numérisation
La numérisation (digitalisation ou vectorisation) permet de récupérer
la géométrie des objets disposés sur un plan ou une carte préexistante.
Cette opération peut se faire a la table a numériser si l'on part d'un
document papier ou bien encore a partir d'une visualisation écran.

Opération de digitalisation

Elle consiste à faire évoluer un curseur sur un plan posé sur une
table à digitaliser et préalablement calé en coordonnées. La
table est réceptive aux signaux électriques émis par le curseur.
Extraction des couches Elle peut localiser ces signaux sur le plan de la table avec une
précision de l’ordre du dixième de millimètre.

Si on dispose d'un fichier


numérique il s'agit de transformer
un fichier maille en général
binaire en ensemble de vecteurs
linéaires références en
vectorisation automatique.
Exemple de résultat de digitalisation
Acquisition des données SIG
Import de fichiers ou BD
C’est une façon de réduire les coûts de saisie et de récupérer des données existantes et de les
convertir au format, au système d’unités et au système de projection souhaités.
Une base de données ou un fichier connue dans un format propriétaire ou dans un format
d‘échange peut être importée dans un SIG, c'est a dire traduite dans les spécificités du schéma de
donnée du SIG utilise.

Pour cela, on utilise des interfaces qui


permettent:
- soit de transformer directement les
données dans le format interne du SIG
récepteur grâce à des bibliothèques de
conversions à ce format interne.
- soit de passer par l’intermédiaire d’un
format d’échange reconnu, par une
fonction d’importation de données du
SIG récepteur.

Exemple d’importation de fichiers vers le SIG


Acquisition des données SIG

En résumé…

Acquisition de l’information par création de données


Acquisition de l’information par importation de données

► Relevés de terrain ou levés topographiques, GPS


► Enquêtes et recensements, registres administratifs, état civil
► Photographies aériennes et photogrammétrie
► Télédétection spatiale
► Cartes scannées et/ou vectorisées
► Modèles numériques de terrain

L’acquisition de données peut représenter plus de 80% du coût d’un projet SIG
Type de données dans un SIG
Données associées
Les données associées des entités
géographiques permettent de compléter la
représentation géométrique de l’entité spatiale.
Chaque élément de l’espace reçoit un code
d’identification qui peut être numérique ou
littéral. Ce code constitue en quelque sorte une
étiquette caractérisant le point, la ligne ou le
polygone.
Notion de couches de données

Parmi ces données il faut distinguer :


Données de classification: Ces données permettent de ranger le point isolé, la ligne ouverte ou la
ligne fermée, dans une catégorie: limite administrative, contour de parcelle, bordure de trottoir,
arbre d’alignement, conduite de réseau d’eau... Souvent ces distinctions seront prises en compte
par l’organisation même du travail de saisie. Tout se passe, comme si l’on distinguait plusieurs
couches d’informations, que l’on saisit successivement.
Données d’identification: Ces données permettent d’individualiser chaque objet figurant sur le
plan: nom propre de l’objet, par exemple nom de la commune ou numéro permettant de
l’identifier: numéro de parcelle, numéro de vanne...
Type de données dans un SIG
Données associées
Données attributaires: Ces données viennent apporter une information supplémentaire, propre à
chaque objet identifié: le propriétaire de la parcelle, le diamètre de la conduite d’eau...

Données associées

Souvent ces informations sont déjà disponibles sur des fichiers informatiques, où elles sont liées
à l’identifiant de chaque objet.
En général, la classe d’objet est déterminée, au moins en partie, par le processus de
digitalisation, les identifiants étant introduits souvent en bloc à la fin.
Type de données dans un SIG
Données génériques publiques & thématiques spécifiques

Les données génériques publiques


Ce sont celles pour lesquelles on doit accepter le modèle de données "tel qu'il est". Elles sont
produites par l'IGN, le Cadastre ou les grandes administrations publiques...

Les données thématiques spécifiques


Elles sont caractéristiques a une application et/ou a un usage donné.

Pour illustrer cette différence, considérons le cas d'une entreprise de transport qui gère ses
camions en temps réel sur le réseau routier burkinabé : Cette entreprise de logistique ne va pas
re-numériser pour ses besoins propre le réseau routier burkinabé voire ouest africain. Ces
données existent déjà il ≪ suffit ≫ de les acquérir.

En revanche pour que l'application soit efficace et complète, par exemple en lui permettant de
calculer des plus courts chemins, il lui faut connaitre la position de ses entrepôts, de ses garages
et le positionnement de ses clients.
Ces données correspondent a la partie thématique qu'il faut bien faire numériser par un bureau
d‘étude particulier pour avoir un SIG adapte.
Méthode d’analyse dans un SIG

► De façon générale, le SIG est essentiellement utilisé pour manipuler les


données spatialisées afin de fournir de nouveaux éléments nécessaires à une
analyse :
 Recherche d’objets dans un rayon donné
 Distances le long d’un réseau
 Agrégation et appartenance
 Distances et adjacences
 …
Méthode d’analyse dans un SIG
► Requêtes et interrogation
 Interrogation, exploration, statistique, cartographie

► Mesures et calculs métriques


 Propriétés métriques des objets : longueur ou périmètre, surface, etc.
 Relations entre objets : distance, orientation

► Transformation de données
 Création de nouveaux attributs descriptifs
 Basée sur des règles arithmétiques, logiques, géométriques

► Synthèse de l’information
 Transferts d’échelle, analyse spatiale, agrégats
 Géostatistique et interpolation
 Changements d’implantation spatiale

► Techniques d’optimisation
 Localisations optimales
 Plus courts chemins, recherche opérationnelle
Méthode d’analyse dans un SIG
Exemple : interrogation croisée
Méthode d’analyse dans un SIG
Exemples de méthode utilisant la localisation

► Sélection d'objets sur un critère de distance ou d'appartenance : création de zones


tampon (ou buffer, ou masque)
► Sélection d'objets sur un critère d'orientation ou de direction
► Mises en relation d'objets sur un critère de distance ou d'appartenance :
croisements, hiérarchie, agrégation, appartenance
► Classification par proximité : regroupement sur un critère géométrique ou
topologique (agrégats), adjacence
► Estimation liées à la proximité et au voisinage : géostatistique et interpolation
Méthode d’analyse dans un SIG
Exemple: Définition de zones tampons (buffer)
Méthode d’analyse dans un SIG
Méthodes de classification pour cartographie

► Classification descriptive (regroupement sur un critère descriptif)


 Conserver la forme de la distribution
 Conserver la dispersion : maximiser la variance interclasse
 Faire apparaître les irrégularités des séries

► Méthodes de discrétisation (exemples)


 Classes de même amplitude
 Classes d'effectifs égaux (quantiles)
 Utilisation de la moyenne et de l'écart-type (distributions
normales)
 Progression arithmétique ou géométrique
 Méthode des seuils naturels
Méthode d’analyse dans un SIG
Les changements de type d’objet géométrique
► A partir des objets point : point vers maille par interpolation, point vers zone par
influence (Voronoï) ou agrégation, point vers ligne par création de courbes
d‘isovaleur ou agrégation, point vers ligne par création de réseau.

► A partir des objets ligne : ligne vers zone par dilatation ou par agrégation (pondérée
par une distance d'interaction), ligne vers point (calcul de centroïdes), ligne vers
maille par interpolation.

► A partir des objets zone : zone vers point (centroïde), zone vers ligne
(squelettisation), zone vers maille (rastérisation).

► A partir des objets maille : maille vers zone (vectorisation), maille vers maille
(rastérisation et méthodes de ré-échantillonnage)
Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et télédétection

► Géoréférencement et mosaïques
 Transformations géométriques et photogrammétrie
 Redressement et ajustement des valeurs

► Quel objet : point ou zone ?


 Du pixel à l'objet géographique : traitement par zone ou par pixel ?
 L'utilisation des opérations de semi-jointure et agrégation

► Méthodes classiques en télédétection


 Différents types de satellites, différentes méthodes : les canaux sont des
attributs, les indices sont des méthodes
 Classifications dirigées et non dirigées
 Indices de végétation, de bâti, texture, structure, etc. Morphologie math.

► Télédétection urbaine
 Photographie aérienne et orthophotoplans
Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et statistique spatiale

► Distribution spatiale d’un semis de point


 Par rapport à une distribution aléatoire (agrégée, régulière, aléatoire)
 Distribution d’un sous-ensemble par rapport à un ensemble
 Recherche de tendance spatiale (EDS, gradient, surface polynômiale, etc.)

► Recherche d’autocorrélation spatiale d’une valeur : variogrammes, indices


(Moran, Geary…), indices locaux (Moran, Getis, …)

► La recherche d’agrégats locaux (cluster)


 Méthodes de recherche d’agrégats spatiaux
 Méthodes de recherche d’agrégats spatio-temporels

► La recherche d’une échelle spatiale significative


Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et géostatistique: estimation et interpolation

► Estimation d’une mesure à partir d’autres mesures


 Semi-variogrammes
 variables aléatoires régionalisées et Krigeage
 Méthodes déterministes
Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et géostatistique: les modèles numériques de terrain
► MNT par interpolation
 À partir de points ou de lignes par interpolation
 De nombreuses méthodes pour passer du point à la zone : plus proches voisins,
inverse distance, Splines, krigeage, etc. (méthodes déterministes vs méthodes
probabilistes), par agrégation locale…

► Les MNT et leurs méthodes


 Pente, orientation, drains, écoulements, volumes, visibilité, bassins versants,
etc. Modèles en hydrologie.

► La représentation par illumination, la représentation en perspective

► Les modèles de distance, les modèles d'influence, les aires d'influence


Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et optimisation

► Réseaux et graphes
 Applications de la recherche opérationnelle : chemin
optimaux
 Distances le long d’un réseau , problèmes d’accessibilité
Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et optimisation
QUELS SONT A VOTRE AVIS LES
DOMAINES D’APPLICATION DES SIG?
Domaines d’application des SIG
Les approches ont mis en évidence le fait qu’un système d’information géographique est un
outil de gestion et d’aide à la décision. C’est un outil de gestion pour le technicien qui doit au
quotidien assurer le fonctionnement d’une activité.
Le SIG doit aussi être un outil d’aide à la décision pour le décideur (directeur, administrateur)
qui doit bénéficier de sa puissance et disposer de cartes de synthèses pour prendre les
meilleures décisions. C’est cette finalité qui permet d’employer le terme de système
d’information et de donner aux SIG les domaines d’applications suivants:

Pour les grandes échelles


- La gestion foncière et cadastrale (recensement des propriétés, calcul de surfaces)
- La planification urbaine (plan d’occupation des sols et d’aménagement)
- La gestion des transports (voies de circulations, signalisation routière)
- La gestion des réseaux (assainissement, AEP, gaz, électricité, téléphone ...)
- La gestion du patrimoine (espaces verts, parcs, jardins ...)
- Les applications topographiques (travaux publics et génie civil)
Pour les échelles moyennes et petites
- Les études d’impact (implantation d’un centre commercial ou d’une école)
- Les études d’ingénierie routière (constructions de routes ou d’autoroutes)
- Les applications liées à la sécurité civile (prévention des risques naturels et
technologiques).
- La gestion des ressources naturelles (protection de l’environnement, études
géologiques, climatologiques ou hydrographiques).
Domaines d’application des SIG & cas d’étude

Agriculture de précision

Résultats: Couplage GPS - Tracteur

• Accroissement de la productivité de
30% (
The Cooney Furlong Grain Company |
Agri-Trading Supplier
).

• Diminue recouvrement entre les


passages du tracteur.

• Heure de travail indépendante de la


clarté.

• Largeur de dispersion élargie de 12 à


20 m
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Gestion des périmètres irrigués
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Agriculture: Surveillance de l’état de culture
Les plantes peuvent être attaquées par le stress à cause de plusieurs facteurs (le manque
d’eau, les carences en nutriments et la destruction des tissus provoquée par des organismes
externes comme les champignons et bactéries). Ce stress influence la production de
chlorophylle dans les feuilles. En générale lorsqu’une feuille est stressée ça signifie qu’elle
perd de la chlorophylle.
Effets de la rouille de soja (champignon Phakospora)
sur des feuilles de soja. Les parties de ces feuilles sont
devenues jaunes suite à la dégradation de la
chlorophylle.
Source: Wikimédia Commons and US Agricultural
Research

Feuille infectée par le champignon Cercospora, qui


cause également la perte de la chlorophylle et
sécheresse des feuilles.
Source: Wikimédia Commons.

La signature spectrale de ces feuilles, qui sont infectées par les champignons, sera élevée
dans le rouge (puisque la concentration en chlorophylle est diminuée) et plus basse dans
l’infrarouge (à cause de la perte et du démantèlement des parois cellulaires).
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Agriculture: Surveillance de l’état de culture

Identification de la végétation stressée sur


base de données AVIRIS (Source: US.
Geological Survey).

Cette image permet d’identifier les zones


stressées. Les parties bleues représentent
les sols nus et la végétation sèche, les
parties rouges sont les végétations
stressées par contre la végétation verte est
indiquée par le vert.

Il est possible aussi d’identifier la végétation stressée avant qu’il soit visible par l’œil humain.
Une fois que les facteurs de stress commencent à affecter la structure cellulaire des feuilles et
la concentration de chlorophylle commence à diminuer sans réflectance dans le visible, cette
affectation sera influencée sur la réflectance de la plante dans l’infrarouge. Et par la suite on
peut identifier les zones qui sont soumises à un stress.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Agriculture: Surveillance de l’état de culture

Lorsqu’il n’y a pas suffisamment de l’eau dans la plante, la température de cette dernière
augmente. Ce qui permet de détecter cette augmentation en utilisant les bandes thermiques.

Teneur en eau de parcelles agricoles


par imagerie thermique. Les pixels
bleus, verts et rouges représentent les
plantes à teneur en eau satisfaisante,
moyenne ou basse (Source:
Wikimédia Comons and US
Agricultural Research Service).

Cette image représente la


classification des teneurs en eau. Ce
qui permet par la suite d’identifier les
sols qui sont capables d’absorber de
l’eau et de la fournir aux plantes.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Agriculture: Surveillance de l’état de culture

Les SIG sont souvent utilisés pour enregistrer les données relatives d’un champ ou des zones
particulières. Par la compilation de l’estimation de rendement avec d’autres informations
comme les types de cultures, les propriétaires des champs, les propriétaires du sol et des
données historiques telles que les pratiques culturales d’année en année ou la succession des
attaques de ravageurs.

Une couche vectorielle montrant les


différents champs, superposées à une
image satellite en couleur naturelles.

Ces cartes peuvent être utilisées par


les autorités locales et nationales,
notamment pour estimer la
proportion du territoire occupée par
l’agriculture et pour estimer la
superficie cultivée totale pour
chaque type de culture.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Agriculture: Surveillance de l’état de culture

On peut identifier les types de


cultures en utilisant la télédétection
et se basant sur les tons de
l’infrarouge. En plus la réflectance
de l’infrarouge se diffère d’un type
de plante à un autre.

Le SIG est un outil qui permet d’améliorer la productivité agricole, par le suivi de l’état des
végétaux et l’utilisation des nouveaux concepts comme « l’agriculture de précision ».

Le SIG est un outil qui est intégrable dans plusieurs domaines, pas seulement dans l’agriculture,
ils servent à faciliter la prise de décision dans un temps minimal.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Environnement : contamination des sols

• Contexte :
construction de 5 villes de la taille de Southampton en 16 ans, en partie sur des
terrains industriels.
autorités locales responsables de l’identification des sols contaminés avant les
constructions.
• Objectif:
étudier utilisation des sols au cours du siècle passé pour identifier le risque d’une
contamination potentielle des sols.
• Méthode :
scanning des cartes historiques et des photographies aériennes.
cadastre actuel.
changement de projections.
superposition d’une parcelle actuelle avec utilisation ancienne.
utilisateur affecte un score selon l’usage antérieur du terrain.

• Conclusion:
SIG utiliser pour visualiser et superposer des cartes et en faciliter l’accès.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Environnement : gestion des parcs naturels

• Parc du Delta d’Okavango en Namibie


• Objectifs :
suivi des changements écologiques.
améliorer la compréhension de la dynamique du parc.
gestion du parc (déchets, routes, logements, campements, contrôle de pestes, …).

• Méthode :
interprétation visuelle d’unités paysagères à partir d’une image satellitaire prétraitées.
transects au sol (ou par avion) pour compter la faune sauvage.
tracé des routes et chemins par GPS.

• Perspectives
localisation logements et campements + lien vers des photos prises au sol.
Cartographie de la végétation à partir de l’image satellitaire.
Suivi dans le temps du parc.
Cartographie de la végétation à partir de l’image satellitaire.
Suivi dans le temps du parc.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Gestion des ressources en eau
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Gestion des ressources en eau

Les SIG pour l’aide à


l’exploitation des services de
distribution d’eau
Domaines d’application des SIG & cas d’étude

Santé: Cas maladie du sang en Afrique du Sud

• Données
utilisation des données existantes sur 10 ans
►cas localisés seulement à la ferme
►pas d’analyse statistique directe possible, mais seulement analyse de
tendance régionale

• Utilisation du SIG pour


interpolation spatiale des concentrations
interpolation spatiale du nombre de cas
analyse de corrélation entre le nombre de cas et les concentrations
Domaines d’application des SIG & cas d’étude

Santé: Cas maladie du sang en Afrique du Sud

• Résultats
corrélations positives et
significatives entre le nombre de
cas et les concentrations d’arsenic
(0.41) et d’uranium (0.57) dans
l’eau potable.

• Conclusion
étude à élargir à de plus vastes
zones.
prendre mesures pour assainir
eau potable dans les zones
identifiées.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Suivi et localisation de flotte de véhicules en ville : exemple Danois
• Contexte
améliorer les transports publics pour diminuer la congestion des centres
urbains liées au trafic automobile
améliorer la ponctualité des transports et l’information aux voyageurs

• Système de localisation automatique de véhicule


suivi en temps réel de la flotte de bus ou de train
basé sur un système de plaques installées en ville et lues par un
détecteur localisé dans le véhicule
identifiant de la plaque communiquée à un système central de suivi des
véhicules
entre deux plaques, position dérivée de la vitesse du véhicule

• Possibilités
collecte d’information d’un équipement ou d’un détecteur à bord du
véhicule (ex : vente de ticket, lecteur de carte identifiant le conducteur,
carburant, vitesse, …) pour la gestion de la flotte
affichage pour informer les passagers (départ et arrivée des véhicules)
demande pour un passage prioritaire au feu de signalisation
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Adaptation intelligente de la vitesse au volant en Suède
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Cartographie de l’évolution de l’occupation des sols
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Analyse de la consommation d’espace bâti à et autour de Bruxelles

Interprétation visuelle assistée par


ordinateur
Orthophotographies 1997
Extrait centré sur Beersel –
Linkebeek (chaussée d’Alsemberg)
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Etude de cas au Burkina Faso

gis_africa_fr.pdf
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Etude de cas au Burkina Faso

gis_africa_fr.pdf
Des domaines d’applications très variés

► Génie civil
► Gestion de l’environnement et aménagement du territoire
► Cartographie statistique
► Urbanisation et gestion urbaine, cadastres
► Gestion côtière
► Océanographie
► Santé
► Télécommunications
► Risques naturels
► Gestion des réseau d’AEP
► etc..
Historique des SIG
Les SIG: Historique
Les années 1960-1970 : les débuts
Dr Roger Tomlinson appelé le père des SIG, était le premier à avoir conçu un système d’information géographique
fonctionnel. Ce premier système avait comme but de planifier la grande richesse naturelle du Canada.

Cette période, peut être considérée comme étant une période de jettes des principes (des idées), où le
côté théorique et les algorithmes ainsi que le niveau technologique (ordinateurs à faibles processeur et
capacité de stockage) ont été très limités. A cette époque (années 60 et 70), la grande majorité des
systèmes développés relevés plus de la cartographie automatisée (CAO : conception assistée par
ordinateur). Néanmoins, avec l’arrivée et le développement rapide de la télédétection, au début des
années 70, un véritable coup de pousse a été donné à l’infographie.

► Applications militaires, études des ressources naturelles, systèmes


d’information urbains
► Développement de systèmes en mode raster
► Développement de la géométrie algorithmique
► Montée en puissance des ordinateurs
► Systèmes de dessin industriel en mode vecteur
► Développement de systèmes de cartographie automatique
► Développement de la télédétection spatiale
www.capcomespace.co
m
Les SIG: Historique
Les années 1980 : la consolidation

Les outils informatiques deviennent beaucoup plus performants (plus de capacités de stockage et de
calculs), les systèmes de gestion à schéma relationnel (gestion de base de données) sont plus
structurés et plus rigoureux. Néanmoins, les théories permettant de spatialiser les entités
géographiques restent absentes (pas de gestion de données multidimensionnelles). Certes la théorie
n’est pas au point encore, mais une réelle prise de conscience de l’importance du sujet ; ainsi de
nombreuses études ont été engagées afin d’étendre le modèle relationnel aux données géographiques
(Dangermond J. 1981 ; Franck A, 1981).

Cette époque est celle de la consolidation sur les plans théorique et technique, et tenant compte du
coût du matériel informatique dans les années 80, les outils SIG à cette époque restent loin d’être à
portée du grand public.

Le premier SIG commercial est le Mapping Display


and Analysis System (MIDAS) développé sous DOS.
Ce dernier n’est qu’autre le logiciel utilisé sous
Windows, et rebaptisé en 1990, MapInfo à l’occasion.
www.visionfutur
Les SIG: Historique
Les années 1990 : la diffusion

La large diffusion des outils informatiques est reliée directement à la baisse du prix du matériel
informatique (micro-ordinateur, accessoires graphiques) et l’augmentation de leur capacité (stockage
et processeur). Les offres commerciales des logiciels SIG sont de plus en plus nombreuses et de plus
en plus accessible, par leur prix et leur convivialité (simple voir trop simple). Cette période est une
période de démocratisation des SIG, mais pas vraiment de développement théorique et
méthodologique, dont on a continué à utiliser les mêmes méthodes développées dans les années 80
(Worboys M. F, 1995).

► Industrialisation et diffusion de la technologie SIG

► Les micro-ordinateurs remplacent les stations de travail

► Développement du matériel graphique à bas prix


www.geosoft-gps.de

► Intégration de données de sources différentes (télédétection aérienne et


spatiale, GPS)

► Applications dans tous les domaines ayant des liens avec la localisation,
dont la santé
Les SIG: Historique
Aujourd’hui : logiciels et matériels

Actuellement, le cadre théorique est bien posé, les SIG évoluent à grands pas. Avec le système Open
Source les solutions aux différents problèmes sont rapidement trouvées. Avec l’arrivée d’internet
l’utilisation des SIG devient encore plus accessible, dont l’utilisation de la donnée localisée sur internet
fait partie intégrante de notre quotidien, les offres, sur le net, d’applications de cartographie et de
logiciels gratuits se banalisent également. L’évolution des SIG 3D (reconstruction 3D, animation) est
étroitement liée à l’évolution du matériel (carte graphique) et de technique (présentation et
d’animations) informatiques. Sans oublier l’intégration, dans les logiciels de SIG, des outils capables de
réaliser des traitements géostatistiques.
► Logiciels légers sur ordinateurs personnels : cartographie
► Représentation de la connaissance et schématisation du
statistique, systèmes raster, cartographie automatique
monde réel
élémentaire
► SIG 3D, gestion du temps
► Systèmes plus sophistiqués plutôt dédiés à l’édition
► Animations graphiques, simulations et modélisations
cartographique (Intergraph, MicroStation, Autocad...)
► SIG et Internet : consultation
► SIG généralistes (Mapinfo, ArcGIS, SavGIS,
► SIG et Internet : diffusion de données, métadonnées,
svSIG,qGIS...)
gratuiciels
► Logiciels spécialisés dans un domaine (géologie,
► Open source
hydrologie, océanographie, télédétection...)
Les SIG: Historique
Logiciels et liens utiles

Logiciels orientés Raster


► IDRISI TAIGA (http://www.clarklabs.org/)
► ER MAPPER 2011 V 11.0.3 (http://www.ermapper.com/)
► ERDAS IMAGINE 2011 (http://www.ermapper.com/)
► GRASS System Logiciel libre V 6.4 (http://www.grass.fbk.eu/)

Logiciels orientés Vecteur


► ESRI ARCGIS DESKTOP V 10 (http://www.esrifrance.fr/)
► MapInfo Professional.V 11 (http://www.pbinsight.com/)
► GeoConcept 7.0 (http://www.geoconcept.com/)
► QuantumGIS 1.7.2 Logiciel libre (http://www.qgis.org)
► GvSIG 1.11 Logiciel Libre (http://www.gvsig.org/)
Mise en place d’un projet SIG
Mise en place d’un projet SIG
Introduction

L'acquisition, la gestion et l'analyse des informations sont au centre des


outils d'aide à la décision dans des secteurs d'activité variés autant privés que
publics ( Jérôme 1997).
Cependant, chaque projet est unique et spécifique quelque soit le métier, le
SIG aide à:
 Répondre à des requêtes pour savoir analyser un phénomène pour agir,
 Calculer et corréler pour anticiper,
 Simuler pour prospecter,
 Vérifier pour comprendre les idées,
 Editer pour justifier des décisions.
…en bref, aider à prendre des décisions en toute connaissance du territoire.

Il s'avère essentiel de maîtriser les concepts de base de gestion et de


conduite d'un projet SIG afin d'exploiter efficacement le potentiel de
l'information géo spatiale et par conséquent, une bonne intégration des SIG
dans le processus organisationnels d'une entreprise.
Mise en place d’un projet SIG
Composante d’un projet SIG
Dans un projet SIG:
 On peut considérer que 70% des investissements en temps et en argent
sont consacrés à l'acquisition des données et au développement des
solutions technologiques.
 Pourtant, la probabilité d'échec d'un projet SIG est fortement lié aux
dimensions organisationnelles et humaines.
Un projet SIG est articulé essentiellement autour de composantes suivantes:

 Aspects organisationnels (services, inter-organisationnels, niveau


d'implication et stratégies des acteurs, caractéristiques des organisations
concernées, etc).
 Aspects humains (experts, consultants, chefs de projet, etc).
 Aspects technologique (matériels et logiciels).
 Les données alphanumérique et géographiques (découpages administratifs,
Mise en place d’un projet SIG
Gestion, cycle de vie et phase d’un projet SIG
Qu’est ce qu’on entend par gestion d’un projet SIG?
La gestion d'un projet est l'application de connaissances, de compétences, d'outils et de
techniques aux activités du projet afin d'en respecter les exigences.
L'objectif est d'obtenir un résultat conforme à des normes de qualité et de performances
prédéfinies, pour le moindre coût et dans le meilleur délai possible.
Lorsque la gestion de projet porte sur un ensemble de projets concourant à un même
objectif, on parle de gestion de programme ( OFPPT, 2102).

Qu’est ce qu’on entend par cycle de vie d’un projet SIG?


Le cycle de vie est l'ensemble, généralement séquentiel, des phases du projet, dont le
nom et le nombre sont déterminés en fonction des besoins de maîtrise d'œuvre par
l'organisation ou les organisations impliquées dans le projet.
Les phase d’un projet SIG
 Phase d'initiation
 Phase de planification
 Phase d'exécution
 Phase de suivi et contrôle
 Phase de clôture d'un projet.
Mise en place d’un projet SIG
Conduite d’un projet SIG

Conduire un projet, c'est prendre toutes les mesures nécessaires pour


faire en sorte que le projet atteigne ses objectifs, notamment sur quatre
axes principaux:

 le respect des objectifs de qualité des livrables.


 le respect des délais.
 le respect des coûts.
 la satisfaction du client.
Mise en place d’un projet SIG
Acteurs d’un projet SIG
Dans un projet au sens professionnel du terme, l'expression du besoin et la
satisfaction de ce besoin sont portés par des acteurs généralement distincts.
Le maître d'œuvre est l'entité retenue par le
maître d'ouvrage pour réaliser un projet, dans les
conditions de délais, de qualité et de coût fixées
par ce dernier conformément à un contrat.

La relation entre Maîtrise d'ouvrage et Maître


d'œuvre est généralement définie par un cahier
des charges, qui précise les engagements de
chacune des parties.
D'autres acteurs peuvent être amenées à
participer au projet.

Le maître d'ouvrage est l'entité porteuse du


besoin, définissant l'objectif du projet, son
calendrier et le budget consacré à ce projet. Le
résultat attendu du projet est la réalisation d'un
produit, appelé ouvrage.
Exemples: commanditaire, client, comité
directeur.
Mise en place d’un projet SIG
Etude d’opportunité
Elle se déroule sous forme d'une enquête auprès des utilisateurs afin d'identifier le
besoin. Les résultats de cette enquête, par questionnaire, (auquel plusieurs organismes,
utilisateurs de l'information géographique vont répondre) vont ressortir les aspects
suivants :
 Le besoin en information géographique (ex. identifier et arrêter le nombre des couches
d'information à intégrer dans un SIG).
 Les produits disponibles sur le marché sont ils adaptés aux besoins des utilisateurs?
 L'information géographique disponible est-elle à jour et appropriée aux applications
des utilisateurs ?

Le livrable de cette phase devra être sous forme d'un rapport dénommé étude
d'opportunité qui va valider ou non le bien-fondé de votre projet.

 Contexte général et objectif du projet.


 Périmètres de l'étude d'opportunité.
Le document doit être découpé  Analyse des besoins.
en plusieurs parties  Scénarios d'implémentation du projet.
 Synthèse de l'étude d'Opportunité et résultats.
 Proposition de lancement du projet.
Mise en place d’un projet SIG
Etude de faisabilité
L'objectif essentiel d'une étude de faisabilité est de déterminer la pertinence d'un
projet, ainsi que de décider si les dépenses et moyens mis en œuvre pour le mener à
bien sont justifiés.

Faisabilité technique Démontrer la faisabilité technique du projet à travers la


réalisation d'un prototype. La génération de prototypes a
pour objectif, d'une part, de balayer autant que possible les
cas de figures susceptibles d'être rencontrés dans la
production effective et, d'autre part, d'évaluer le temps de
développement d'un projet SIG.
Faisabilité financière Vérifier si la technologie et les équipements informatiques ou
matériel qui permettront de mener à bien le projet sont bien
disponibles sur le marché et à des coûts réalistes.
Faisabilité Il s'agit d'étudier les aspects réglementaires et
organisationnelle organisationnels afin de les intégrer dans le planning du
déroulement du projet.

Le livrable de cette phase devra être sous forme d'un rapport dénommé étude de
faisabilité et qui permet de présenter les aspects techniques, organisationnels et
financières de votre projet SIG.
Mise en place d’un projet SIG
Etude détaillée

L'objectif de l'étude de faisabilité est l'élaboration d'un cahier de charge : un document


qui permet de définir le besoins indépendamment de toute solution technique.
Le cahier des charges permet à la maîtrise d'ouvrage d'exprimer son besoin de manière
fonctionnelle, ainsi que de clarifier les contraintes imposées à la maîtrise d'œuvre. Le
cahier des charges fonctionnel constitue donc un document contractuel entre le maître
d'œuvre et le maître d'ouvrage.

 Contexte du projet, finalité du projet, les enjeux,


etc.;
 Objectifs généraux à atteindre, y compris le livrable
principal;
Généralement les cahiers de  Organisation du déroulement de l'étude;
charge permettent de décrire  Critères d'évaluation du livrable et des autres
les éléments suivants objectifs;
 Délai d'exécution;
 Profils des experts;
 Contraintes principales;
 etc.
Mise en place d’un projet SIG
Préparation

Avant de se lancer dans la réalisation d'un projet, il est nécessaire de prendre le temps
de découper le projet en tâches afin de planifier l'exécution de ces tâches et de définir
les ressources à mobiliser.

Les outils et méthodes suivantes sont généralement utilisés:

 Une liste des tâches permettant de découper un projet en plusieurs étapes.


 La méthode Pert permet d'organiser les tâches pour optimiser leur enchaînement,
 Le tableau GANTT permet de réaliser une représentation graphique du déroulement
d'un projet et de rendre compte de son avancement.
 L'élaboration des procédures de suivi et contrôle afin de garantir la qualité du projet.

Le livrable de cette phase devra être sous forme d'une note méthodologique et un
calendrier d'exécution du projet.
Mise en place d’un projet SIG
Suivi et contrôle de qualité

Il s'agit de proposer des procédures et méthodes pour le suivi et le contrôle de qualité


d'un projet SIG. L'adoption de cette démarche doit amener à une meilleure maîtrise de
la qualité des données, des coûts et de la durée du projet.

Il est important aussi de souligner que l'une des tâches vitale d'un projet SIG réside
dans la fiabilité des données et des informations, le succès de l'étude, sa viabilité et sa
durabilité en dépendent.

 Élaborer des procédures et outils de vérification de la qualité des données


géographiques (topologiques, exhaustivité, précision géométrique, cohérence
logique, etc);
 Comparer de cartes produites du SIG avec des sources analogues;
 Contrôle de la qualité de l'output (édition de cartes, etc.);
 Etc.
Mise en place d’un projet SIG
Validation

Lorsque le projet est réalisé, il convient que le maître d'œuvre s'assure qu'il réponde au
cahier des charges.

On parle de tests unitaires pour désigner la validation par le maître d'œuvre de la


conformité du produit à chacune des clauses du cahier des charges:

 Les nouveaux besoins, les modifications d'organisation pour faire évoluer et adapter
l'application.
 Suivre les évolutions de l'outil, des nouvelles technologies pour garantir efficacement
son utilisation.
Mise en place d’un projet SIG
Quelques logiciels pour élaboration d’un diagramme de GANT

GanttProject (logiciel libre);


OpenProj (logiciel libre);
Microsoft Project;
Planner (logiciel libre);
TaskJuggler (logiciel libre)
Système de positionnement global (GPS)
Système de positionnement global (GPS)
Définition
Le système américain GPS (Global Positionning System) est un système de radio
positionnement par satellites. Il a été développé par l’armée américaine (US navv) à
partir de 1973 pour ses propres besoins. Il remplace le système TRANSIT qui fut
développé à la fin des années 50 et opérationnel jusqu’au milieu des années 80.

Intérêts du GPS
 Il apporte une solution à presque tous les besoins de positionnement et de
navigation, sa technologie militaire le rend simple d’emploi, robuste et fiable.

 Le GPS a apporté une révolution en géodésie. Aujourd’hui, l’ensemble des réseaux


est réalisé par technique spatiales et plus particulièrement par GPS. L’avenir est aux
réseaux permanents dont les bornes sont remplacées par des récepteurs GPS qui
enregistrent via des lignes de télécommunications à haut débit vers des centres de
données.
 La localisation avec une précision submétrique, difficilement réalisable par des
mesures terrestres, est largement facilité par le GPS et de nombreuses applications
apparaissent entre autres dans le domaine des SIG, de l’agriculture de précision et
des transports.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS

Nous présenterons le GPS sous la forme de trois secteurs:


 Le secteur spatial;
 Le secteur de contrôle;
 Le secteur utilisateur.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur spatial
La constellation GPS
La constellation compte aujourd'hui 29 satellites du block II.
Ce sont des satellites qui ont été lancés entre 1989 et 2001.
Ils ont une durée de vie nominale comprise entre 7,5 ans et
10 ans.
Constellation GPS vue
La future génération sera constituée des satellites du block
du Pôle Nord
IIF. Beaucoup plus performants, ils peuvent dialoguer entre
eux afin de réduire la transmission de données à partir des
stations sol et sont équipés pour recevoir la seconde
fréquence civile. Ils auront une durée de vie nominale de 15
ans et la durée moyenne de leur mission est prévue de 12,7
ans.

Les orbites de références sont:


 Quasi-circulaire;
 De rayon 26500 km; Satellite GPS
 De période égale à environ 11 heures 58 minutes
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur spatial
La numérotation des satellites GPS

Plusieurs numérotations des satellites GPS cohabitent:

 La numérotation du type Space Vehicule (SV) qui correspond à l’ordre de


lancement des satellite;
 Le numéro PRN (Pseudo Range Noise), celui que contient le message de
navigation, est le plus souvent utilisé par les récepteurs et les logiciels de calculs;
 La numérotation du catalogue de la NASA;
 La numérotation internationale.

Consultez le site de l’USNO (United States Naval Observatory) pour connaître l’état de
la constellation GPS, à l'adresse suivante : http : //tycho.usno.navy.mil/gpscurr.html.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur spatial
La constellation finale, trace des satellites

La trace d'un satellite correspond au report sur la carte des points de passage du
satellite au zénith.
Voici la trace de la constellation finale sur l'ensemble de la Terre, pour une période de 24
heures.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur spatial
Visibilité des satellites GPS au Pôle et à l’Equateur

Voici en projection stéréographique la demi sphère représentant le ciel au-dessus du


Pôle Nord et de l'Equateur et le passage des satellites durant 24 heures.

Visibilité des satellites GPS au dessus du Pôle Nord Visibilité des satellites GPS au dessus de l’équateur
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur de contrôle
Le secteur de contrôle dépend de l'armée américaine et doit maintenir en permanence
le système GPS opérationnel. Pour cela 5 stations de poursuites observent 24h/24h les
satellites GPS, contrôlent et modifient si besoin leur trajectoire et leur transmettent les
informations qui seront diffusées par le message de navigation.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur utilisateur
Types de service
Le secteur utilisateur représente l'ensemble des utilisateurs du système GPS. En mode
navigation (souvent appelé « mode naturel ») , on distingue deux types de service:

 Le service SPS (Standart Positionning Service).

Tous les utilisateurs disposant d’un récepteur GPS y ont accès. Ce mode est gratuit et
anonyme, les Américains n'ont actuellement aucune possibilité de connaître le nombre
d'utilisateurs ni de les identifier.

 Le service PPS (Precise Positionning Service).


Il est réservé aux militaires américains et leurs alliés. Pour l'utiliser, il faut des clés de
décodage permettant d'éliminer les dégradations volontaires.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur utilisateur
Les récepteurs
Il existe aujourd'hui de nombreux constructeurs de récepteur de navigation. Leur prix
n'a cessé de baisser et leur encombrement de se réduire. Aujourd'hui il est possible de
trouver des appareils d'entrée de gamme à environ 150 euros.
En revanche, le marché des récepteurs destinés à des applications centimétriques est
beaucoup plus restreint et la liste des principaux constructeurs de ce type de récepteurs
est la suivants:
Constructeurs Adresses Internet Produits
ASHTECH (USA)
Thales Navigation (France) http://www.dsnp.com
JAVAD (USA) http://www.orbitica.com/gps/javad
ROGUE (USA) http://rogueweb.jpl.nasa.gov/
TRIMBLE (USA) http://www.trimble.com
NOVATEL (Canada) http://www.novatel.ca/
LEICA-WILD (Suisse) http://www.leica.com
Télédétection et traitement d’image
Télédétection et traitement d’image
Définition
La télédétection est un domaine scientifique et technique dont le but est l’acquisition
d’informations sur l’environnement terrestre par le biais de mesures du rayonnement
électromagnétique provenant des objets.

La télédétection est une technique qui, à l’aide d’un ou plusieurs capteurs, permet
d’acquérir de l’information sur un objet, surface ou phénomène sans contact direct avec
l’objet, la surface ou le phénomène investigués.
La télédétection est la technique qui, par l'acquisition d'images, permet d'obtenir de
l'information sur la surface de la Terre sans contact direct avec celle-ci. La télédétection
englobe tout le processus qui consiste à capter et à enregistrer l'énergie d'un
rayonnement électromagnétique émis ou réfléchi, à traiter et à analyser l'information,
pour ensuite mettre en application cette information.

L’œil humain est un capteur qui intercepte le rayonnement visible réfléchi. Ce rayonnement, transformé
en impulsions électriques par des cellules photo- réceptrices spécialisées, est envoyé et reçu par le
cerveau qui l’interprète et en tire de l’information .

Dans la plupart des cas, la télédétection implique une interaction entre l'énergie
incidente et les cibles. Notons cependant que la télédétection peut également impliquer
l'énergie émise et utiliser des capteurs non-imageurs.
Télédétection et traitement d’image
Principe de la télédétection des surfaces naturelles
Des capteurs embarqués sur des plates-formes (vecteurs) satellitaires, aéroportées,
ballons ou au sol permettent de mesurer le rayonnement en provenance des surfaces
concernées. Ce rayonnement est soit réfléchi directement par ces surfaces soit émis.
Les données de télédétection sont le plus souvent en forme d’images.

Le rayonnement est réfléchi dans le Le rayonnement est émis principalement


visible et l’infrarouge proche et moyen. dans l’infrarouge thermique.
Télédétection et traitement d’image
Principe de la télédétection des surfaces naturelles
1. Source d’énergie ou d’illumination (A):
À l'origine de tout processus de
télédétection se trouve nécessairement
une source d'énergie pour illuminer la
cible. En télédétection dite passive, le
soleil constitue la principale source
d’énergie. En télédétection dite active, la
source est fabriquée par l’homme.

2. Rayonnement et atmosphère (B):


Durant son parcours entre la source
d'énergie et la cible, le rayonnement
interagit avec l'atmosphère. Une
seconde interaction se produit lors du
trajet entre la cible et le capteur.
Interactions entre le rayonnement et
l’atmosphère tout au long du trajet
source cible et cible-capteur (B).
Télédétection et traitement d’image
Principe de la télédétection des surfaces naturelles
3. Interaction avec la cible (C):
Une fois parvenue à la cible, l'énergie
interagit avec la surface de celle-ci. La
nature de cette interaction dépend des
caractéristiques du rayonnement et des
propriétés de la surface. Ces interactions
sont de trois types : la transmission, la
réflexion et l’absorption. L’émission est à
considérer comme un phénomène à
part.

4. Enregistrement de l’énergie (signal)


par le capteur (D):
Une fois l'énergie diffusée ou émise par
la cible, elle doit être captée à distance
(par un capteur qui n'est pas en contact
avec la cible) pour être enfin enregistrée:
Le capteur enregistre le signal reçu.
Télédétection et traitement d’image
Principe de la télédétection des surfaces naturelles
5. Transmission, réception et traitement
(E):
L'énergie enregistrée par le capteur est
transmise, souvent par des moyens
électroniques, à une station de réception
où l'information est transformée en
images (numériques ou
photographiques). Le satellite transmet les
signaux vers des stations de réception au sol ou
à des satellites relais. Au niveau de ces stations,
les informations sont décodées et enregistrées
sous forme d’images ou de photographies.
6. Traitement, interprétation et analyse
(F):
Les traitements se basent sur des
théories et techniques souvent
complexes et servent à extraire les
informations utiles. Une interprétation
visuelle et/ou numérique de l'image
traitée est ensuite nécessaire pour
extraire l'information que l'on désire
obtenir sur la cible.
Télédétection et traitement d’image
Principe de la télédétection des surfaces naturelles
7. Application (G):
La dernière étape du processus consiste
à utiliser l'information extraite de l'image
pour mieux comprendre la cible, pour
nous en faire découvrir de nouveaux
aspects ou pour aider à résoudre un
problème particulier.
Télédétection et traitement d’image
Base physique de la télédétection
Le rayonnement électromagnétique

Premièrement, une source d'énergie sous


forme de rayonnement électromagnétique
est nécessaire pour illuminer la cible, à
moins que la cible ne produise elle-même
cette énergie.
Selon la théorie des ondes, tout
rayonnement électromagnétique possède
des propriétés fondamentales et se
comporte de façon prévisible. Le
rayonnement électromagnétique est
composé d'un champ électrique (E) et d'un
champ magnétique (M). Le champ
électrique varie en grandeur et est orienté
de façon perpendiculaire à la direction de
propagation du rayonnement. Le champ
magnétique est orienté de façon
perpendiculaire au champ électrique. Les
deux champs se déplacent à la vitesse de
la lumière (c).
Base physique de la télédétection
Le rayonnement électromagnétique
Pour comprendre la télédétection, il est indispensable de saisir les deux composantes
du rayonnement électromagnétique que sont la longueur d'onde et la fréquence.
La longueur d'onde équivaut à la
longueur d'un cycle d’une onde, ce qui
correspond à la distance entre deux
crêtes successives d'une onde. La
longueur d'onde est représentée
habituellement par la lettre grecque
lambda (λ), et est mesurée en mètres ou
l'un de ses sous-multiples tels que les
nanomètres (nm, 10-9 mètre),
micromètres (μm, 10-6 mètre) ou
centimètres (cm, 10-2 mètre).
La fréquence représente le nombre
d'oscillations par unité de temps. La
fréquence est normalement mesurée en
Hertz (Hz) (c.-à-d. en oscillations par
seconde) ou en multiples de Hertz.
La longueur d'onde et la fréquence sont donc inversement proportionnelles, c'est-à dire
que plus la longueur d'onde est petite, plus la fréquence est élevée, et plus la longueur
d'onde est grande, plus la fréquence est basse.
Base physique de la télédétection
Le spectre électromagnétique
Afin de comprendre l'information tirée des données de télédétection, il est essentiel de
bien saisir les caractéristiques du rayonnement électromagnétique. Nous examinerons
maintenant la classification du rayonnement électromagnétique.
La répartition des longueurs d’ondes (ou fréquences) définit le spectre
électromagnétique. Le spectre électromagnétique s'étend des courtes longueurs
d'onde (dont font partie les rayons gamma et les rayons X) aux grandes longueurs
d'onde (micro ondes et ondes radio). La télédétection utilise plusieurs régions du
spectre électromagnétique.
Télédétection et traitement d’image
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Equation de Stephan-Boltzman : exprime la quantité d’énergie émise par un corps
complètement absorbant, dit corps noir.
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Interaction REM et atmosphère: fenêtre atmosphérique
Avant que le rayonnement utilisé pour la télédétection n'atteigne la surface de la Terre,
celui-ci doit traverser une certaine épaisseur d'atmosphère. Les particules et les gaz
dans l'atmosphère peuvent dévier ou bloquer le rayonnement incident. Ces effets sont
causés par les mécanismes de diffusion et d'absorption.
La diffusion se produit lors de l'interaction entre le rayonnement incident et les
particules ou les grosses molécules de gaz présentes dans l'atmosphère. Les particules
dévient le rayonnement de sa trajectoire initiale. Le niveau de diffusion dépend de
plusieurs facteurs comme la longueur d'onde, la densité de particules et de molécules,
et l'épaisseur de l'atmosphère que le rayonnement doit franchir. Il existe trois types de
diffusion :
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Interaction REM et atmosphère: fenêtre atmosphérique
La diffusion de Rayleigh se produit lorsque la taille des particules est inférieure à la
longueur d'onde du rayonnement. Celles-ci peuvent être soit des particules de
poussière ou des molécules d'azote ou d'oxygène. La diffusion de Rayleigh disperse et
dévie de façon plus importante les courtes longueurs d'onde que les grandes longueurs
d'onde.
Cette forme de diffusion est prédominante dans les couches supérieures de
l'atmosphère. Ce phénomène explique pourquoi nous percevons un ciel bleu durant la
journée.
Comme la lumière du Soleil traverse
l'atmosphère, les courtes longueurs d'onde
(correspondant au bleu) du spectre visible
sont dispersées et déviées de façon plus
importante que les grandes longueurs
d'onde. Au coucher et au lever du Soleil, le
rayonnement doit parcourir une plus grande
distance à travers l'atmosphère qu'au milieu
de la journée. La diffusion des courtes
longueurs d'onde est plus importante. Ce
phénomène permet à une plus grande
proportion de grandes longueurs d'onde de
pénétrer l'atmosphère.
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Interaction REM et atmosphère: fenêtre atmosphérique
On parle de diffusion de Mie lorsque les particules sont presque aussi grandes que la
longueur d'onde du rayonnement. Ce type de diffusion est souvent produite par la
poussière, le pollen, la fumée et l'eau. Ce genre de diffusion affecte les plus grandes
longueurs d'onde et se produit surtout dans les couches inférieures de l'atmosphère où
les grosses particules sont plus abondantes. Ce processus domine quand le ciel est
ennuagé.
Le troisième type de diffusion est celui de la
diffusion non-sélective. Ce genre de diffusion
se produit lorsque les particules (les gouttes
d'eau et les grosses particules de poussière) sont
beaucoup plus grosses que la longueur d'onde
du rayonnement. Nous appelons ce genre de
diffusion "non-sélective", car toutes les
longueurs d'onde sont dispersées.
Les gouttes d'eau de l'atmosphère dispersent le
bleu, le vert, et le rouge de façon presque égale,
ce qui produit un rayonnement blanc (lumière
bleue + verte + rouge = lumière blanche). C'est
pourquoi le brouillard et les nuages nous
paraissent blancs.
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Interaction REM et atmosphère: fenêtre atmosphérique
L'absorption survient lorsque les grosses molécules de l'atmosphère (ozone, bioxyde
de carbone et vapeur d'eau) absorbent l'énergie de diverses longueurs d'onde.
L'ozone absorbe les rayons ultraviolets qui sont
néfastes aux êtres vivants. Sans cette couche de
protection dans l'atmosphère, notre peau
brûlerait lorsqu'elle est exposée au Soleil
Vous avez peut-être entendu dire que le dioxyde
de carbone est un gaz qui contribue à l'effet de
serre. Ce gaz absorbe beaucoup de
rayonnement dans la portion infrarouge
thermique du spectre et emprisonne la chaleur
dans l'atmosphère.

La vapeur d'eau dans l'atmosphère absorbe une bonne partie du rayonnement


infrarouge de grandes longueurs d'onde et des hyperfréquences de petites longueurs
d'onde qui entrent dans l'atmosphère (entre 22μm et 1m). La présence d'eau dans la
partie inférieure de l'atmosphère varie grandement d'un endroit à l'autre et d'un moment
à l'autre de l'année. Par exemple, une masse d'air au-dessus d'un désert contient très
peu de vapeur d'eau pouvant absorber de l'énergie, tandis qu'une masse d'air au-
dessus des tropiques contient une forte concentration de vapeur d'eau.
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Interaction REM et atmosphère: fenêtre atmosphérique

Parce que ces gaz et ces particules absorbent


l'énergie électromagnétique dans des régions
spécifiques du spectre, ils influencent le choix de
longueurs d'onde utilisées en télédétection. Les
régions du spectre qui ne sont pas influencées de
façon importante par l'absorption atmosphérique, et
qui sont donc utiles pour la télédétection, sont
appelées les fenêtres atmosphériques.
En comparant les caractéristiques des deux sources
d'énergie les plus communes (le Soleil et la Terre)
avec les fenêtres atmosphériques disponibles, nous
pouvons identifier les longueurs d'onde les plus
utiles pour la télédétection. La portion visible du
spectre correspond à une fenêtre et au niveau
maximal d'énergie solaire. Notez aussi que l'énergie
thermique émise par la Terre correspond à une
fenêtre située à près de 10 mm dans la partie de
l'infrarouge thermique du spectre. Dans la partie des
hyperfréquences, il existe une grande fenêtre qui
correspond aux longueurs d'onde de plus de 1 mm.
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Interaction REM et cible
Maintenant que nous comprenons comment l'énergie électromagnétique se rend de sa source à la
surface de la Terre (et nous pouvons constater que c'est un voyage difficile), nous allons examiner ce
qu'il advient du rayonnement une fois qu'il atteint la surface.
Lorsque l'énergie atteint la cible, la surface
peut absorber (A) l'énergie, la transmettre (T)
ou réfléchir (R) l'énergie incidente. L'énergie
incidente totale interagira avec la surface
selon l'une ou l'autre de ces trois modes
d'interaction ou selon leur combinaison. La
proportion de chaque interaction dépendra de
la longueur d'onde de l'énergie, ainsi que de
la nature et des conditions de la surface.
L'absorption (A) se produit lorsque l'énergie
du rayonnement est absorbée par la cible, la
transmission (T) lorsque l'énergie du
rayonnement passe à travers la cible et la
réflexion (R) lorsque la cible redirige
l'énergie du rayonnement. En télédétection,
nous mesurons le rayonnement réfléchi par
une cible. La réflexion spéculaire et la
réflexion diffuse représentent deux modes
limites de réflexion de l'énergie.
Sources du rayonnement électromagnétique: le soleil
Interaction REM et cible
Une surface lisse produit une réflexion spéculaire, c'est-à-dire que toute l'énergie est
redirigée dans une même direction (comme c'est le cas d'un miroir). La réflexion diffuse
se produit quand la surface est rugueuse, ce qui redirige l'énergie uniformément dans
toutes les directions. La plupart des objets de la surface terrestre se situent entre ces
deux extrêmes. La façon dont une cible réfléchit le rayonnement dépend de l'amplitude
de la rugosité de la surface par rapport à la longueur d'onde du rayonnement incident.
Si la longueur d'onde du rayonnement est beaucoup plus petite que la rugosité de la
surface ou que la grosseur des particules qui composent la surface, la réflexion diffuse
domine. Par exemple, un sable fin paraît uniforme aux rayonnements à grandes
longueurs d'onde, mais rugueux aux longueurs d'onde visibles.
Examinons quelques exemples de cibles de la surface de la Terre et
voyons comment l'énergie aux longueurs d'onde visible et infrarouge
interagit avec celles-ci.
Examinons quelques exemples de cibles de la surface de la Terre et voyons
comment l'énergie aux longueurs d'onde visible et infrarouge interagit avec
celles-ci.
Les feuilles : la chlorophylle, une molécule que nous retrouvons à l'intérieur des feuilles,
absorbe fortement le rayonnement aux longueurs d'onde du rouge et du bleu, mais réfléchit
le vert. Les feuilles, qui contiennent un maximum de chlorophylle en été, sont donc plus
vertes pendant cette saison. En automne, les feuilles qui contiennent alors moins de
chlorophylle, absorbent moins de rouge, et paraissent donc rouges ou jaunes (le jaune est
une combinaison des longueurs d'onde du vert et du rouge). La structure interne des feuilles
en santé agit comme un excellent réflecteur diffus pour les longueurs d'onde de l'infrarouge.
Si nos yeux pouvaient percevoir l'infrarouge, les feuilles paraîtraient très éclatantes sous ces
longueurs d'onde. Les scientifiques utilisent d'ailleurs l'infrarouge pour déterminer l'état de
santé de la végétation.
L'eau : l'eau absorbe davantage les
grandes longueurs d'onde du
rayonnement visible et du proche
infrarouge. Ainsi, l'eau paraît
généralement bleue ou bleu-vert car elle
réfléchit davantage les petites longueurs
d'onde, elle paraît encore plus foncée si
elle est observée sous les longueurs
d'onde du rouge ou du proche infrarouge.
Lorsque les couches supérieures de l'eau
contiennent des sédiments en suspension,
la transmission diminue, la réflexion
augmente et l'eau paraît plus brillante.

La couleur de l'eau se déplacera légèrement vers les plus grandes longueurs d'onde. Nous
confondons parfois l'eau qui contient des sédiments en suspension avec l'eau peu
profonde et claire, car ces deux phénomènes paraissent très semblables. La chlorophylle
dans les algues absorbe plus de bleu et réfléchit plus de vert. L'eau paraît donc plus verte
quand elle contient des algues. L'état de la surface de l’eau (rugueuse, lisse, vagues,
débris flottants, etc.) peut aussi susciter des problèmes dans l'interprétation à cause de la
réflexion spéculaire et des autres influences sur la couleur et la brillance.
Ces exemples démontrent que nous
observons des réponses très différentes
aux mécanismes d'absorption, de
transmission et de réflexion selon la
composition de la cible et la longueur
d'onde du rayonnement qui lui est propre.
En mesurant l'énergie réfléchie ou émise
par la cible avec une variété de longueurs
d'onde, nous pouvons construire la
signature spectrale pour un objet. En
comparant les signatures de différents
objets, nous pouvons les distinguer les
uns des autres, alors que nous ne
pourrions peut-être pas les distinguer si
nous les comparions seulement avec une
longueur d'onde.

Par exemple, l'eau et la végétation peuvent avoir une signature spectrale similaire aux
longueurs d'onde visibles, mais sont presque toujours différenciables dans l'infrarouge. Les
signatures spectrales peuvent être très variables pour la même sorte de cible et peuvent
aussi varier dans le temps et dans l'espace. Pour interpréter correctement l'interaction du
rayonnement électromagnétique avec la surface, il est important de savoir où regarder dans
le spectre et de comprendre les facteurs qui influencent la signature spectrale de la cible.
Acquisition des données de télédétection
Nous avons vu que le Soleil est une
source d'énergie ou de rayonnement
pratique pour la télédétection. L'énergie
du Soleil est soit réfléchie (la portion
visible) ou absorbée et retransmise
(infrarouge thermique) par la cible. Les
dispositifs de télédétection qui mesurent
l'énergie disponible naturellement sont Un capteur actif produit sa propre énergie pour
des capteurs passifs. Le capteur illuminer la cible : il dégage un rayonnement
passif peut seulement percevoir électromagnétique qui est dirigé vers la cible. Le
l'énergie réfléchie lorsque le Soleil rayonnement réfléchi par la cible est alors perçu
illumine la Terre. Il n'y a donc pas et mesuré par le capteur. Le capteur actif a
d'énergie solaire réfléchie le soir, tandis l'avantage de pouvoir prendre des mesures à
que l'énergie dégagée naturellement n'importe quel moment de la journée ou de la
(l'infrarouge thermique) peut être perçue saison. Les capteurs actifs utilisent les longueurs
le jour ou la nuit. d'onde qui ne sont pas produites en quantité
suffisante par le Soleil telles que les
hyperfréquences ou pour mieux contrôler la
façon dont une cible est illuminée. Par contre, les
capteurs actifs doivent produire une énorme
quantité d'énergie pour bien illuminer une cible.
Le laser fluoromètre et le radar à synthèse
d'ouverture (RSO) sont des exemples de
capteurs actifs.
Acquisition des données de télédétection
Plates-formes et capteurs
Pour enregistrer adéquatement l'énergie réfléchie ou émise par une surface ou une cible
donnée, on doit installer un capteur sur une plate-forme distante de la surface ou de la cible
observée. Ces plates-formes peuvent être situées près de la surface terrestre, comme par
exemple au sol, dans un avion ou un ballon ; ou à l'extérieur de l'atmosphère terrestre,
comme par exemple sur un véhicule spatial ou un satellite.

Les capteurs au sol sont souvent utilisés pour


enregistrer des informations détaillées sur la
surface. Ces informations sont, par la suite,
comparées aux informations recueillies par avion
ou à partir d'un satellite. Dans certains cas, on
utilise les capteurs au sol pour mieux
caractériser les cibles observées par d'autres
capteurs, de manière à améliorer la
compréhension de l'information de l'image. Les
capteurs au sol sont souvent placés sur des
échelles, des échafaudages, des édifices élevés,
des grues, etc. Les plates-formes aéroportées
sont principalement situées sur des avions à
ailes fixes, quoique des hélicoptères soient
parfois utilisés.
Plates-formes et capteurs

L'utilisation des avions est fréquente car


cela facilite la cueillette de données ou
d'images détaillées de la surface de la
Terre, exactement à l'endroit et au
moment voulus.

Dans l'espace, la télédétection est parfois effectuée à


partir de la navette spatiale ou plus fréquemment,
à partir de satellites. Les satellites sont des objets
qui sont en orbite autour d'un autre objet, dans ce
cas-ci, la Terre. Par exemple, la Lune est un satellite
naturel de la Terre, par opposition aux satellites
artificiels de la Terre que sont les plates-formes
placées en orbite pour les besoins de la télédétection,
des communications et de la télémétrie
(positionnement et navigation). Grâce à leur orbite,
les plates-formes spatiales permettent une couverture
répétitive et continue de la surface de la Terre. Le
coût est souvent un facteur déterminant dans le choix
des différentes plates-formes.
Caractéristiques d’un capteur de télédétection
Résolution spectrale
Elle correspond aux bandes de longueurs d’onde auxquelles les capteurs sont sensibles.
Caractéristiques d’un capteur de télédétection
Résolution spatiale
Elle correspond à la surface élémentaire d’échantillonnage observée instantanément par le
capteur satellitaire. Cette surface correspond au pixel (Picture element).
Cette résolution est 20 m * 20 m pour le satellite SPOT, 30 m * 30 m pour le satellite Landsat
Thematic Mapper, 1000 m * 1000 m pour NOAA AVHRR, etc.
Caractéristiques d’un capteur de télédétection
Résolution radiométrique
Elle correspond la capacité d’un système d’acquisition à distinguer entre deux niveaux
d’énergie voisins. Le rayonnement réfléchi par les cibles au sol et enregistré par le capteur
est codé en format numérique binaire et l’image résultante est en niveaux de gris. Pour un
codage en 8 bits, le niveaux de gris correspondant au rayonnement réfléchi varie entre 0 et
255 (soit 256 niveaux de gris = 28). En 16 bits, le niveau de gris varie entre 0 et 65535.
Deux niveaux de rayonnement voisins peuvent être confondus lorsque le codage est sur 8
bits alors qu’il n’est plus pour un codage sur 16 bits.
Caractéristiques d’un capteur de télédétection
Résolution temporelle ou répétitive
Elle correspond à la période entre deux acquisitions de la même scène. Cette résolution ne
dépend pas du capteur mais de l’orbite et du mode de manœuvre du satellite. Notons que
le satellite SPOT offre la possibilité de viser un site sur commande permettant ainsi
d’assurer une excellente résolution temporelle. Sans manœuvre, la résolution temporelle de
SPOT est de 26 jours, 16 jours pour LANDSAT TM et 14.5 jours pour NOAA-AVHRR.
Caractéristiques d’un capteur de télédétection
Données de télédétection
Les données de télédétection sont le plus souvent fournies en format d’images
numériques. L’image correspond à une matrice de pixels. La taille du pixel correspond à la
résolution spatiale et son contenu correspond à l’intensité du rayonnement réfléchi ou
émis. Cette intensité est exprimée en niveaux de gris.
Prétraitement et traitement des données de télédétection

Deux images de télédétection acquises sur la même zone ne sont jamais identiques
puisqu’elles ne correspondent pas aux mêmes conditions d’acquisition. Des corrections
sont donc nécessaires : Normalisation

1. Corrections géométriques : corriger les distorsions de l’image dues en particulier à la


topographie et à la géométrie de visée.

2. Corrections des effets perturbateurs atmosphériques : Le rayonnement réfléchi au


niveau du capteur est la résultante du rayonnement réfléchi par la cible et par
l’atmosphère. Le but des corrections atmosphériques est d’éliminer les effets de
l’atmosphère et d’accéder à une mesure réelle de la réflectance des cibles investiguées.

3. Corrections des effets directionnels : Le rayonnement réfléchi au niveau du capteur


dépend des conditions d’acquisition en particulier la position solaire et l’angle de visée.
Prétraitement et traitement des données de télédétection
Corrections des effets géométriques
Les images de télédétection sont acquises sous certaines configurations de visée. L’espace
géographique observé a une surface irrégulière. Les images présentent des distorsions
dans toutes les dimensions de l’espace.

L’opération qui consiste à corriger les distorsions de l’image est appelée Rectification.
L’opération qui consiste à affecter l’image à un référentiel géographique est appelée
Géoréferencement.
Prétraitement et traitement des données de télédétection
Corrections des effets géométriques
Prétraitement et traitement des données de télédétection
Corrections des effets atmosphériques
Corrections des effets atmosphériques
Niveau 1: Réflectance exo - atmosphérique

Niveau 2: Réflectance au niveau du sol


Prétraitement et traitement des données de télédétection
Corrections des effets directionnels
Quelques principes et méthodes de traitement et extraction des
informations des images de télédétection multispectrale
Quelques principes et méthodes de traitement et extraction des
informations des images de télédétection multispecrale
Rehaussement des images: amélioration de la qualité visuelle de l’image afin de
faciliter son interprétation

Transformations de l ’histogramme :

Transformation linéaire : relation linéaire entre les valeurs pixels d’origine et


après rehaussement de l’image.

Autres transformations personnalisées sont possibles.


Quelques principes et méthodes de traitement et extraction des
informations des images de télédétection multispecrale
Rehaussement des images: amélioration de la qualité visuelle de l’image afin de
faciliter son interprétation
Quelques principes et méthodes de traitement et extraction des
informations des images de télédétection multispecrale
Classification des images: cartographie des différents thèmes d’occupation du sols,
zones humides et autre variables de surface
Classification non supervisée

Classification supervisée
Classification des images: cartographie des différents thèmes d’occupation du sols,
zones humides et autre variables de surface
Classification non supervisée
Les différentes classes spectrales sont déterminées en se basant seulement sur les
propriétés statistiques des données numériques de l ’image en utilisant des algorithmes de
classification. On affecte ensuite des classes thématiques aux groupes spectraux déterminés.

Méthode de classification automatique par clustering: K-Means

Méthode facile à utiliser et aboutit très souvent à des résultats acceptables.


Classification des images: cartographie des différents thèmes d’occupation du sols,
zones humides et autre variables de surface
Classification supervisée
On identifie sur l ’image des surfaces assez homogènes
représentatives des thèmes qu’on souhaite discriminer.
Les signatures spectrales de ces surfaces serviront
comme références pour classer l’ensemble de l ’image
en utilisant des algorithmes de classification appropries.
Classification des images: cartographie des différents thèmes d’occupation du sols,
zones humides et autre variables de surface
Classification supervisée
Quelques principes et méthodes de traitement et extraction des
informations des images de télédétection multispecrale
Filtrage des image: détection des contours
Quelques principes et méthodes de traitement et extraction des
informations des images de télédétection multispecrale
Techniques empiriques: établissement des relations empiriques entre les informations
radiométriques et certaines variables biochimiques (chlorophylle, teneur en eau),
biophysiques (l’indice foliaire, l’ouverture du couvert), etc.
Quelques principes et méthodes de traitement et extraction des
informations des images de télédétection multispecrale
Techniques d’inversion: inversion des modèles de transfert radiatifs, géométriques ou
mixtes
Concepts de base de données
Concepts de base de données
De l'objet à la collection d'objets : les bases de données
Une base de données est une collection de représentations de la réalité sous forme de
données inter-reliées, aussi cohérentes que possible, mémorisées et structurées de
manière à faciliter leur exploitation pour satisfaire une grande variété d’applications.

Nécessité…
 Réduire la redondance (duplication) des données;
 Améliorer la qualité et rassurer l’intégrité des données;
 Conserver les définitions sémantiques avec les données (métadonnées);
 Eviter les incohérences (conformité à des modèles, des règles et des normes);
 Réduire le coût de développement des logiciels (beaucoup d’opérations fondamentales
sont prises en charge par le SGBD) et éviter de devoir modifier les logiciels
d’application à chaque fois qu’on modifie la structure de la base de données;
 Restreindre l’accès aux données et préserver la sécurité des informations.
Concept de base de données
Procédure de conception d’une bases de données
L’objectif principal d’une base de données est de disposer d’un outil de gestion, qu’il
s’agisse d’une entreprise, d’une institution ou de phénomènes affectant notre
environnement.

Pour gérer, il est nécessaire de comprendre et de maîtriser la manière selon laquelle


interagissent les différents élément du système.
 Pour l’entreprise, le concepteur de la BD prend en compte, notamment, l’organisation
du personnel, les procédures relevant de l’activité de l’entreprise, le système de
comptabilité, etc.
 Pour la gestion d’un bassin versant, il s’agit d’identifier les variables significatives
(occupation du sol, relief, etc.) et leur comportement hydrologique.
Concept de base de données
Procédure de conception d’une bases de données
La procédure qui mène à la construction d’une base de données consiste en plusieurs
étapes. Partant du monde réel, on distingue 4 niveaux.

 Le niveau externe:
Le vrai point de départ qui présente pour chaque utilisateur, le sous-ensemble du monde
réel qui l’intéresse. Dans certains cas, pour chaque application, on définit un modèle
externe qui décrit l’ensemble des données utiles pour celle-ci. On obtient ainsi un
ensemble de modèles indépendants.

 Le niveau conceptuel:
Il est le plus important des niveaux car aboutit à l’élaboration d’un modèle conceptuel
qui se présente comme la synthèse des modèles externes. On l’appelle conceptuel pour
deux raisons: d’une part il est basé sur de concepts bien établis et d’autre part il sert de
base à la conception de la base de données.
Le concepteur doit construire un schéma conceptuel de la réalité étudiée permettant
une représentation claire, explicite, simple sans biais et communément admise par
l’ensemble des utilisateurs.
Concept de base de données
Procédure de conception d’une bases de données
 Le niveau logique:
Cette étape dans la conception d’une BD correspond à la définition du niveau logique,
qui est de faire le premier niveau informatique. Il s’agit d’adopter le MCD aux exigences
des SGDB. Parmi les modèles logiques les plus connus, signalons les modèles
hiérarchiques, les modèles en réseaux et les modèles relationnels.

 Le niveau interne:
Il correspond au niveau des octets, c’est-à-dire des structures physiques de données en
tenant compte des structures des périphériques de stockage, des méthodes d’accès.
Généralement ce niveau n’est pas accessible aux utilisateurs.
Concept de base de données
Les systèmes de gestion de base de données
La nécessité de la gestion informatique est évidente, pour gérer l'ensemble des
objets par rapport aux descripteurs (attributs), pour gérer les liens entre les
objets et pour mettre les objets en relation les uns avec les autres. Cette
gestion est assurée par un système de gestion de base de données (SGBD),
indépendamment de l’application.
Objectivité…
 Indépendance physique et logique entre les données et les programmes
d'application
 Persistance des objets
 Administration centralisée des données
 Gestion optimale de la mémoire informatique et efficacité de l'accès aux
données
 Partage des données entre utilisateurs et gestion des accès concurrents
 Fiabilité, intégrité et cohérence des données
 Sécurité des données
 Interrogations interactives, consultation déclarative des données, accès à
des non-informaticiens
Concept de base de données
Les systèmes de gestion de base de données
Les composantes…
 Types de données:
Différents types de valeurs scalaires incluant: les nombres entiers, les nombres réels, les
valeurs textuelles (caractères alphanumériques), les dates.
Certains systèmes plus sophistiqués peuvent inclure des objets, des images, des
photographies parmi les types de données autorisés par le système.

 Opérations habituelles:
Un SGBC permet plusieurs types d’opérations, notamment le tri, l’édition et l’effacement
des données, la sélection d’enregistrements en utilisant des critères, la production de
rapports et de fichiers d’extraits, etc.

 Langage de définition des données (LDD):


C’est le langage utilisé pour décrire le contenu de la BD. Par exemple, les noms
d’attributs, les types de données et les métadonnées.
Concept de base de données
Les systèmes de gestion de base de données
Les composantes…

 Manipulation des données et langage de recherche:


Il s’agit du langage utilisé pour les commandes d’entrée, d’édition, d’analyse , de sortie,
de restructuration, etc. Un certain degré de normalisation a été atteint avec le langage
SQL (Structured Query Language).

 Outil de programmation:
Mise à part les commandes et recherches, on doit pouvoir accéder directement à la base
de données à partir des programmes d’application, par le biais, entre autres, de
fonctions spécialisées pour gérer les interfaces.

 Structures des fichiers:


Ce sont les structures internes utilisées pour organiser les données.
Concept de base de données
Les types de base de données

 Tabulaire (fichier simple):


Les données sont sous forme d’un simple tableau de lignes et de colonnes, comme dans
un logiciel de tableur.

 Hiérarchique:
Les données sont organisées selon les niveaux d’une hiérarchie.

 En réseau:
Les données sont structurées pour former des réseaux entre les entités représentées.

 Relationnel:
Les données sont reliées entre elles par le biais de relations qui permettent d’établir la
correspondance entre des informations distribuées dans plusieurs tableaux.

 Orienté-objet:
Les données sont structurées autour du concept d’objets qui peuvent être assimilés aux
entités du monde réel. Bien que peu répandu aujourd’hui, ce dernier type est appelé à
jouer un rôle important dans le domaine des SIG
Concept de base de données
Les types de base de données
Le modèle relationnel…

Le modèle relationnel a été proposé pour la première fois par E.F. Gold,
chercheur chez IBM, en 1970. Ce modèle offre une approche flexible des liens
entre les enregistrements, ce qui permet une modélisation plus satisfaisante
des relations spatiales complexes pouvant exister entre les objets représentés
dans la base de données. Il s’agit du plus populaire des modèles SGBD et il est
largement employé pour les SIG.

Les données sont organisées sous forme d’enregistrements simples contenant


un ensemble ordonné de valeurs d’attributs. Ces derniers sont regroupés dans
des tables bi-dimensionnelles qui constituent les relations. Chaque table ou
relation forme souvent un fichier séparé. Un système de clés est utilisé comme
des codes uniques pour identifier les enregistrements dans chaque fichier.
Concept de base de données
Les types de base de données
Le modèle relationnel…
Avantages:
 Modèle de base de données relativement flexible.
Capacité de répondre à toutes les interrogations basées sur la logique
booléenne et les opérations mathématiques.
L’ajout et l’élimination d’informations sont faciles puisqu’il s’agit juste
d’ajouter ou d’effacer un enregistrement.

Désavantages:
 Le désavantage principal de ce modèle réside dans le fait que plusieurs
opérations font appel à la recherche séquentielle à travers les fichiers. Avec
de large BD, ceci peut demander un temps énorme sur des ordinateurs
rapides.

Les SGBD les plus courants sont relationnels: ACCESS, DBASE, MySQL,
ORACLE, etc.
Concepts de base de données
Le modèle relationnel

Les tuples sont manipulés grâce aux opérateurs de l'algèbre


relationnelle, formalisme qui permet d'interroger le contenu de la
base de données :
 union
 produit cartésien
 projection
 sélection
 jointure

L'algèbre relationnelle permet d'exprimer des requêtes par


enchaînement des opérateurs. Exprimée en langage de haut
niveau, la requête permet d'assurer l'objectif d'indépendance
physique entre données et programme d'application (langages de
type SQL).
Bases de données
La mise en oeuvre dans les logiciels SIG
► Une gestion basée sur des jointures descriptives
 Géométrie et topologie sont stockées dans des fichiers séparés
 L’information descriptive est gérée par un SGBD classique
 Un identifiant unique par objet fait le lien entre géométrie et description
Exemples:
Arcview
ArcInfo
► Une gestion basée sur une extension du relationnel à la localisation
 Géométrie et description sont gérées ensembles
 L’indexation bidimensionnelle est possible
 Un moteur BD bidimensionnel (SDE) est utilisé
Exemples:
SavGIS
Geodatabase (ArcGIS)
Spatialware (MapInfo)
Concepts de bases de données
Retour sur les contraintes d’intégrité spatiale
► Certaines contraintes géométriques ou topologiques devront
toujours être vérifiées (par exemple, une zone doit toujours être
fermée), car elles dépendent du modèle logique ou du modèle
interne de description
► D'autres dépendent de la définition sémantique de la collection
(un réseau routier doit toujours être connexe, mais un réseau
téléphonique peut ne pas l'être)
Concepts de bases de données
Retour sur les contraintes d’intégrité spatiale
► Les contraintes géométriques sur les arcs
 Simplicité (recoupement d’un arc sur lui-même)
 Extra-simplicité (intersection ou duplication d’arcs)

 Inclusion
 Fermeture

 Connexité

► Les contraintes topologiques de type (zone, ligne,


point)
 Fermeture des zones

 Appartenance du centroïde à sa zone


 Connexité des zones ou des réseaux
Contrainte de bases de données
Retour sur les contraintes d’intégrité spatiale
► Les contraintes relationnelles
 Contrainte d'unicité de clé
 Contrainte d'appartenance à un domaine
 Contrainte de voisinage
 Contraintes métriques

► Les contraintes de jointures


 Contraintes géométriques de jointure : appartenance
géométrique, inclusion (jonction des frontières et hiérarchie de
relation), partage (partage d'arcs entre collections),
 Contraintes descriptives de jointure
Concepts de bases de données

Des standards de données qui ont du mal à se mettre en place

► L’interopérabilité

► Les formats d’échange classiques

► Les normes qui se dessinent


Fin
Joël SIMO, 2021-2022

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