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bdvilles.ird.fr
Joël SIMO
www.adeus.org
« Géographique »
- information
• Géoréférencée par des coordonnées en (X,Y,Z) ou en
Latitude, Longitude, Altitude.
• (Géo)localisée par une adresse ou par référence d’une
entité spatiale
http://www.afigeo.asso.fr/les-sig.html
Définitions d’un SIG
Un système d’information géographique peut être aussi défini par les questions
auxquelles il apporte des réponses: Où ? Quoi ? Comment ? Quand ? Et si?
(http://seig.ensg.ign.fr/)
Où se trouve l'échangeur ?
Où ? Où cet objet, ce phénomène se trouve-t-il ? Plus
généralement, où se trouvent tous les objets d'un même type ?
Cette interrogation permet de mettre en évidence la répartition
spatiale d'un objet.
2. Processus
- Logiciel (software)
* De plus en plus diversifié: depuis le visualiseur jusqu’à la boîte à outil la plus complète.
* 6 fonctions: : Acquisition (saisie des données géographiques sous forme numérique), Archivage (gestion de
base de données), Analyse (manipulation et interrogation des données géographiques), Affichage (mise en forme et
visualisation), Abstraction (représentation du monde réel), Anticipation (la prospective/modélisation)
Cycle de vie de l’information géographique en spirale.
3. Humain
* Savoir-faire
* Utilisateur
LCA-IRD - Bondy
Principales fonctionnalités
Calculs techniques et cartographie automatique:
• De façon synthétique
• Sous « différents angles »
• Aire, périmètre
• Valeur moyenne d’une variable dans une région
• Dénombrement d’événements selon des critères spatiaux etc.
• Développer des modèles statistiques spatialisés
Les données dans les SIG
Données spatiales
Généralement pour qu’un objet spatial soit bien
décrit et prêt à être utilisé par un SIG, trois
informations doivent être fournies:
L'altitude d'un point est la distance qui le sépare de la surface de référence, prise comme base.
En France, l'origine des altitudes est située au marégraphe du Fort St Jean a Marseille. Ce
système est nomme IGN69.
Notion de latitude & longitude
Les coordonnées géographiques d'un point M de la surface de la Terre sont la longitude λ et la
latitude φ de la projection de M sur l'ellipsoïde suivant la normale et la distance algébrique h de
Mo a M :
C'est pour cela que l'on représente l'ellipsoïde ou un morceau de celui-ci sur un plan ; c'est ce
qu'on appelle une représentation plane ou projection.
Les coordonnées en projection de M sont les coordonnées cartésiennes (E, N) du point m,
image de M dans le plan projection muni d'un repère orthonormé (O;e, n).
Référentiel cartographique
Référentiel cartographique
Des coordonnées ellipsoïdiques aux coordonnées rectangulaires
La projection cartographique est définie par la donnée de deux fonctions f et g telle que : E =
f(I,j) et N = g (I,j).
Toutes les projections entrainent des déformations; selon les propriétés des deux fonctions f et g,
certaines conserveront les angles et d'autres conserveront les surfaces. Les distances ne sont
jamais conservées.
Un point A est repéré sur le plan par des coordonnées rectangulaires [X, Y]
Projections cylindriques
(Mercator) & coniques
(Lambert)
Projections
stéréographiques.
(Stéréographique polaire)
Mode raster
Le mode trame ou raster est
également appelé modèle matriciel.
Contrairement au mode vecteur qui
ne décrit que les contours, le mode
raster décrit la totalité de la surface
Mode Raster
cartographique point par point. Il
est utilisé principalement dans les
systèmes à balayage (scanners,
capteurs en télédétection ...)
Mode raster
Ces deux modes sont complémentaires. Le raster est mieux adapté à certains types d’applications
(télédétection) et apporte une réponse économique à certains besoins.
L’exploitant d’un réseau pourrait par exemple se contenter de scanner des fonds de plans en les
conservant au format raster et en numérisant par-dessus son réseau en mode vecteur (qui
nécessite une définition par formes géométriques). Le vecteur correspond à l’ensemble des
besoins courants en gestion de données localisées.
Les données dans les SIG
NIVEAUX D’INFORMATION THEMATIQUE
Levés topographiques
C'est le domaine de la topographie ou de la
topométrie. Le lever topographique (ou levé)
implique l'utilisation d'un tachéomètre ou
théodolite. L'appareil est mis en place sur un
point connu en coordonnée. L'axe vertical de
l'appareil doit passer par le point matérialisé au
sol.
Opération de digitalisation
Elle consiste à faire évoluer un curseur sur un plan posé sur une
table à digitaliser et préalablement calé en coordonnées. La
table est réceptive aux signaux électriques émis par le curseur.
Extraction des couches Elle peut localiser ces signaux sur le plan de la table avec une
précision de l’ordre du dixième de millimètre.
En résumé…
L’acquisition de données peut représenter plus de 80% du coût d’un projet SIG
Type de données dans un SIG
Données associées
Les données associées des entités
géographiques permettent de compléter la
représentation géométrique de l’entité spatiale.
Chaque élément de l’espace reçoit un code
d’identification qui peut être numérique ou
littéral. Ce code constitue en quelque sorte une
étiquette caractérisant le point, la ligne ou le
polygone.
Notion de couches de données
Données associées
Souvent ces informations sont déjà disponibles sur des fichiers informatiques, où elles sont liées
à l’identifiant de chaque objet.
En général, la classe d’objet est déterminée, au moins en partie, par le processus de
digitalisation, les identifiants étant introduits souvent en bloc à la fin.
Type de données dans un SIG
Données génériques publiques & thématiques spécifiques
Pour illustrer cette différence, considérons le cas d'une entreprise de transport qui gère ses
camions en temps réel sur le réseau routier burkinabé : Cette entreprise de logistique ne va pas
re-numériser pour ses besoins propre le réseau routier burkinabé voire ouest africain. Ces
données existent déjà il ≪ suffit ≫ de les acquérir.
En revanche pour que l'application soit efficace et complète, par exemple en lui permettant de
calculer des plus courts chemins, il lui faut connaitre la position de ses entrepôts, de ses garages
et le positionnement de ses clients.
Ces données correspondent a la partie thématique qu'il faut bien faire numériser par un bureau
d‘étude particulier pour avoir un SIG adapte.
Méthode d’analyse dans un SIG
► Transformation de données
Création de nouveaux attributs descriptifs
Basée sur des règles arithmétiques, logiques, géométriques
► Synthèse de l’information
Transferts d’échelle, analyse spatiale, agrégats
Géostatistique et interpolation
Changements d’implantation spatiale
► Techniques d’optimisation
Localisations optimales
Plus courts chemins, recherche opérationnelle
Méthode d’analyse dans un SIG
Exemple : interrogation croisée
Méthode d’analyse dans un SIG
Exemples de méthode utilisant la localisation
► A partir des objets ligne : ligne vers zone par dilatation ou par agrégation (pondérée
par une distance d'interaction), ligne vers point (calcul de centroïdes), ligne vers
maille par interpolation.
► A partir des objets zone : zone vers point (centroïde), zone vers ligne
(squelettisation), zone vers maille (rastérisation).
► A partir des objets maille : maille vers zone (vectorisation), maille vers maille
(rastérisation et méthodes de ré-échantillonnage)
Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et télédétection
► Géoréférencement et mosaïques
Transformations géométriques et photogrammétrie
Redressement et ajustement des valeurs
► Télédétection urbaine
Photographie aérienne et orthophotoplans
Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et statistique spatiale
► Réseaux et graphes
Applications de la recherche opérationnelle : chemin
optimaux
Distances le long d’un réseau , problèmes d’accessibilité
Méthode d’analyse dans un SIG
SIG et optimisation
QUELS SONT A VOTRE AVIS LES
DOMAINES D’APPLICATION DES SIG?
Domaines d’application des SIG
Les approches ont mis en évidence le fait qu’un système d’information géographique est un
outil de gestion et d’aide à la décision. C’est un outil de gestion pour le technicien qui doit au
quotidien assurer le fonctionnement d’une activité.
Le SIG doit aussi être un outil d’aide à la décision pour le décideur (directeur, administrateur)
qui doit bénéficier de sa puissance et disposer de cartes de synthèses pour prendre les
meilleures décisions. C’est cette finalité qui permet d’employer le terme de système
d’information et de donner aux SIG les domaines d’applications suivants:
Agriculture de précision
• Accroissement de la productivité de
30% (
The Cooney Furlong Grain Company |
Agri-Trading Supplier
).
La signature spectrale de ces feuilles, qui sont infectées par les champignons, sera élevée
dans le rouge (puisque la concentration en chlorophylle est diminuée) et plus basse dans
l’infrarouge (à cause de la perte et du démantèlement des parois cellulaires).
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Agriculture: Surveillance de l’état de culture
Il est possible aussi d’identifier la végétation stressée avant qu’il soit visible par l’œil humain.
Une fois que les facteurs de stress commencent à affecter la structure cellulaire des feuilles et
la concentration de chlorophylle commence à diminuer sans réflectance dans le visible, cette
affectation sera influencée sur la réflectance de la plante dans l’infrarouge. Et par la suite on
peut identifier les zones qui sont soumises à un stress.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Agriculture: Surveillance de l’état de culture
Lorsqu’il n’y a pas suffisamment de l’eau dans la plante, la température de cette dernière
augmente. Ce qui permet de détecter cette augmentation en utilisant les bandes thermiques.
Les SIG sont souvent utilisés pour enregistrer les données relatives d’un champ ou des zones
particulières. Par la compilation de l’estimation de rendement avec d’autres informations
comme les types de cultures, les propriétaires des champs, les propriétaires du sol et des
données historiques telles que les pratiques culturales d’année en année ou la succession des
attaques de ravageurs.
Le SIG est un outil qui permet d’améliorer la productivité agricole, par le suivi de l’état des
végétaux et l’utilisation des nouveaux concepts comme « l’agriculture de précision ».
Le SIG est un outil qui est intégrable dans plusieurs domaines, pas seulement dans l’agriculture,
ils servent à faciliter la prise de décision dans un temps minimal.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Environnement : contamination des sols
• Contexte :
construction de 5 villes de la taille de Southampton en 16 ans, en partie sur des
terrains industriels.
autorités locales responsables de l’identification des sols contaminés avant les
constructions.
• Objectif:
étudier utilisation des sols au cours du siècle passé pour identifier le risque d’une
contamination potentielle des sols.
• Méthode :
scanning des cartes historiques et des photographies aériennes.
cadastre actuel.
changement de projections.
superposition d’une parcelle actuelle avec utilisation ancienne.
utilisateur affecte un score selon l’usage antérieur du terrain.
• Conclusion:
SIG utiliser pour visualiser et superposer des cartes et en faciliter l’accès.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Environnement : gestion des parcs naturels
• Méthode :
interprétation visuelle d’unités paysagères à partir d’une image satellitaire prétraitées.
transects au sol (ou par avion) pour compter la faune sauvage.
tracé des routes et chemins par GPS.
• Perspectives
localisation logements et campements + lien vers des photos prises au sol.
Cartographie de la végétation à partir de l’image satellitaire.
Suivi dans le temps du parc.
Cartographie de la végétation à partir de l’image satellitaire.
Suivi dans le temps du parc.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Gestion des ressources en eau
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Gestion des ressources en eau
• Données
utilisation des données existantes sur 10 ans
►cas localisés seulement à la ferme
►pas d’analyse statistique directe possible, mais seulement analyse de
tendance régionale
• Résultats
corrélations positives et
significatives entre le nombre de
cas et les concentrations d’arsenic
(0.41) et d’uranium (0.57) dans
l’eau potable.
• Conclusion
étude à élargir à de plus vastes
zones.
prendre mesures pour assainir
eau potable dans les zones
identifiées.
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Suivi et localisation de flotte de véhicules en ville : exemple Danois
• Contexte
améliorer les transports publics pour diminuer la congestion des centres
urbains liées au trafic automobile
améliorer la ponctualité des transports et l’information aux voyageurs
• Possibilités
collecte d’information d’un équipement ou d’un détecteur à bord du
véhicule (ex : vente de ticket, lecteur de carte identifiant le conducteur,
carburant, vitesse, …) pour la gestion de la flotte
affichage pour informer les passagers (départ et arrivée des véhicules)
demande pour un passage prioritaire au feu de signalisation
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Adaptation intelligente de la vitesse au volant en Suède
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Cartographie de l’évolution de l’occupation des sols
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Analyse de la consommation d’espace bâti à et autour de Bruxelles
gis_africa_fr.pdf
Domaines d’application des SIG & cas d’étude
Etude de cas au Burkina Faso
gis_africa_fr.pdf
Des domaines d’applications très variés
► Génie civil
► Gestion de l’environnement et aménagement du territoire
► Cartographie statistique
► Urbanisation et gestion urbaine, cadastres
► Gestion côtière
► Océanographie
► Santé
► Télécommunications
► Risques naturels
► Gestion des réseau d’AEP
► etc..
Historique des SIG
Les SIG: Historique
Les années 1960-1970 : les débuts
Dr Roger Tomlinson appelé le père des SIG, était le premier à avoir conçu un système d’information géographique
fonctionnel. Ce premier système avait comme but de planifier la grande richesse naturelle du Canada.
Cette période, peut être considérée comme étant une période de jettes des principes (des idées), où le
côté théorique et les algorithmes ainsi que le niveau technologique (ordinateurs à faibles processeur et
capacité de stockage) ont été très limités. A cette époque (années 60 et 70), la grande majorité des
systèmes développés relevés plus de la cartographie automatisée (CAO : conception assistée par
ordinateur). Néanmoins, avec l’arrivée et le développement rapide de la télédétection, au début des
années 70, un véritable coup de pousse a été donné à l’infographie.
Les outils informatiques deviennent beaucoup plus performants (plus de capacités de stockage et de
calculs), les systèmes de gestion à schéma relationnel (gestion de base de données) sont plus
structurés et plus rigoureux. Néanmoins, les théories permettant de spatialiser les entités
géographiques restent absentes (pas de gestion de données multidimensionnelles). Certes la théorie
n’est pas au point encore, mais une réelle prise de conscience de l’importance du sujet ; ainsi de
nombreuses études ont été engagées afin d’étendre le modèle relationnel aux données géographiques
(Dangermond J. 1981 ; Franck A, 1981).
Cette époque est celle de la consolidation sur les plans théorique et technique, et tenant compte du
coût du matériel informatique dans les années 80, les outils SIG à cette époque restent loin d’être à
portée du grand public.
La large diffusion des outils informatiques est reliée directement à la baisse du prix du matériel
informatique (micro-ordinateur, accessoires graphiques) et l’augmentation de leur capacité (stockage
et processeur). Les offres commerciales des logiciels SIG sont de plus en plus nombreuses et de plus
en plus accessible, par leur prix et leur convivialité (simple voir trop simple). Cette période est une
période de démocratisation des SIG, mais pas vraiment de développement théorique et
méthodologique, dont on a continué à utiliser les mêmes méthodes développées dans les années 80
(Worboys M. F, 1995).
► Applications dans tous les domaines ayant des liens avec la localisation,
dont la santé
Les SIG: Historique
Aujourd’hui : logiciels et matériels
Actuellement, le cadre théorique est bien posé, les SIG évoluent à grands pas. Avec le système Open
Source les solutions aux différents problèmes sont rapidement trouvées. Avec l’arrivée d’internet
l’utilisation des SIG devient encore plus accessible, dont l’utilisation de la donnée localisée sur internet
fait partie intégrante de notre quotidien, les offres, sur le net, d’applications de cartographie et de
logiciels gratuits se banalisent également. L’évolution des SIG 3D (reconstruction 3D, animation) est
étroitement liée à l’évolution du matériel (carte graphique) et de technique (présentation et
d’animations) informatiques. Sans oublier l’intégration, dans les logiciels de SIG, des outils capables de
réaliser des traitements géostatistiques.
► Logiciels légers sur ordinateurs personnels : cartographie
► Représentation de la connaissance et schématisation du
statistique, systèmes raster, cartographie automatique
monde réel
élémentaire
► SIG 3D, gestion du temps
► Systèmes plus sophistiqués plutôt dédiés à l’édition
► Animations graphiques, simulations et modélisations
cartographique (Intergraph, MicroStation, Autocad...)
► SIG et Internet : consultation
► SIG généralistes (Mapinfo, ArcGIS, SavGIS,
► SIG et Internet : diffusion de données, métadonnées,
svSIG,qGIS...)
gratuiciels
► Logiciels spécialisés dans un domaine (géologie,
► Open source
hydrologie, océanographie, télédétection...)
Les SIG: Historique
Logiciels et liens utiles
Le livrable de cette phase devra être sous forme d'un rapport dénommé étude
d'opportunité qui va valider ou non le bien-fondé de votre projet.
Le livrable de cette phase devra être sous forme d'un rapport dénommé étude de
faisabilité et qui permet de présenter les aspects techniques, organisationnels et
financières de votre projet SIG.
Mise en place d’un projet SIG
Etude détaillée
Avant de se lancer dans la réalisation d'un projet, il est nécessaire de prendre le temps
de découper le projet en tâches afin de planifier l'exécution de ces tâches et de définir
les ressources à mobiliser.
Le livrable de cette phase devra être sous forme d'une note méthodologique et un
calendrier d'exécution du projet.
Mise en place d’un projet SIG
Suivi et contrôle de qualité
Il est important aussi de souligner que l'une des tâches vitale d'un projet SIG réside
dans la fiabilité des données et des informations, le succès de l'étude, sa viabilité et sa
durabilité en dépendent.
Lorsque le projet est réalisé, il convient que le maître d'œuvre s'assure qu'il réponde au
cahier des charges.
Les nouveaux besoins, les modifications d'organisation pour faire évoluer et adapter
l'application.
Suivre les évolutions de l'outil, des nouvelles technologies pour garantir efficacement
son utilisation.
Mise en place d’un projet SIG
Quelques logiciels pour élaboration d’un diagramme de GANT
Intérêts du GPS
Il apporte une solution à presque tous les besoins de positionnement et de
navigation, sa technologie militaire le rend simple d’emploi, robuste et fiable.
Consultez le site de l’USNO (United States Naval Observatory) pour connaître l’état de
la constellation GPS, à l'adresse suivante : http : //tycho.usno.navy.mil/gpscurr.html.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur spatial
La constellation finale, trace des satellites
La trace d'un satellite correspond au report sur la carte des points de passage du
satellite au zénith.
Voici la trace de la constellation finale sur l'ensemble de la Terre, pour une période de 24
heures.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur spatial
Visibilité des satellites GPS au Pôle et à l’Equateur
Visibilité des satellites GPS au dessus du Pôle Nord Visibilité des satellites GPS au dessus de l’équateur
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur de contrôle
Le secteur de contrôle dépend de l'armée américaine et doit maintenir en permanence
le système GPS opérationnel. Pour cela 5 stations de poursuites observent 24h/24h les
satellites GPS, contrôlent et modifient si besoin leur trajectoire et leur transmettent les
informations qui seront diffusées par le message de navigation.
Système de positionnement global (GPS)
Description du GPS
Le secteur utilisateur
Types de service
Le secteur utilisateur représente l'ensemble des utilisateurs du système GPS. En mode
navigation (souvent appelé « mode naturel ») , on distingue deux types de service:
Tous les utilisateurs disposant d’un récepteur GPS y ont accès. Ce mode est gratuit et
anonyme, les Américains n'ont actuellement aucune possibilité de connaître le nombre
d'utilisateurs ni de les identifier.
La télédétection est une technique qui, à l’aide d’un ou plusieurs capteurs, permet
d’acquérir de l’information sur un objet, surface ou phénomène sans contact direct avec
l’objet, la surface ou le phénomène investigués.
La télédétection est la technique qui, par l'acquisition d'images, permet d'obtenir de
l'information sur la surface de la Terre sans contact direct avec celle-ci. La télédétection
englobe tout le processus qui consiste à capter et à enregistrer l'énergie d'un
rayonnement électromagnétique émis ou réfléchi, à traiter et à analyser l'information,
pour ensuite mettre en application cette information.
L’œil humain est un capteur qui intercepte le rayonnement visible réfléchi. Ce rayonnement, transformé
en impulsions électriques par des cellules photo- réceptrices spécialisées, est envoyé et reçu par le
cerveau qui l’interprète et en tire de l’information .
Dans la plupart des cas, la télédétection implique une interaction entre l'énergie
incidente et les cibles. Notons cependant que la télédétection peut également impliquer
l'énergie émise et utiliser des capteurs non-imageurs.
Télédétection et traitement d’image
Principe de la télédétection des surfaces naturelles
Des capteurs embarqués sur des plates-formes (vecteurs) satellitaires, aéroportées,
ballons ou au sol permettent de mesurer le rayonnement en provenance des surfaces
concernées. Ce rayonnement est soit réfléchi directement par ces surfaces soit émis.
Les données de télédétection sont le plus souvent en forme d’images.
La couleur de l'eau se déplacera légèrement vers les plus grandes longueurs d'onde. Nous
confondons parfois l'eau qui contient des sédiments en suspension avec l'eau peu
profonde et claire, car ces deux phénomènes paraissent très semblables. La chlorophylle
dans les algues absorbe plus de bleu et réfléchit plus de vert. L'eau paraît donc plus verte
quand elle contient des algues. L'état de la surface de l’eau (rugueuse, lisse, vagues,
débris flottants, etc.) peut aussi susciter des problèmes dans l'interprétation à cause de la
réflexion spéculaire et des autres influences sur la couleur et la brillance.
Ces exemples démontrent que nous
observons des réponses très différentes
aux mécanismes d'absorption, de
transmission et de réflexion selon la
composition de la cible et la longueur
d'onde du rayonnement qui lui est propre.
En mesurant l'énergie réfléchie ou émise
par la cible avec une variété de longueurs
d'onde, nous pouvons construire la
signature spectrale pour un objet. En
comparant les signatures de différents
objets, nous pouvons les distinguer les
uns des autres, alors que nous ne
pourrions peut-être pas les distinguer si
nous les comparions seulement avec une
longueur d'onde.
Par exemple, l'eau et la végétation peuvent avoir une signature spectrale similaire aux
longueurs d'onde visibles, mais sont presque toujours différenciables dans l'infrarouge. Les
signatures spectrales peuvent être très variables pour la même sorte de cible et peuvent
aussi varier dans le temps et dans l'espace. Pour interpréter correctement l'interaction du
rayonnement électromagnétique avec la surface, il est important de savoir où regarder dans
le spectre et de comprendre les facteurs qui influencent la signature spectrale de la cible.
Acquisition des données de télédétection
Nous avons vu que le Soleil est une
source d'énergie ou de rayonnement
pratique pour la télédétection. L'énergie
du Soleil est soit réfléchie (la portion
visible) ou absorbée et retransmise
(infrarouge thermique) par la cible. Les
dispositifs de télédétection qui mesurent
l'énergie disponible naturellement sont Un capteur actif produit sa propre énergie pour
des capteurs passifs. Le capteur illuminer la cible : il dégage un rayonnement
passif peut seulement percevoir électromagnétique qui est dirigé vers la cible. Le
l'énergie réfléchie lorsque le Soleil rayonnement réfléchi par la cible est alors perçu
illumine la Terre. Il n'y a donc pas et mesuré par le capteur. Le capteur actif a
d'énergie solaire réfléchie le soir, tandis l'avantage de pouvoir prendre des mesures à
que l'énergie dégagée naturellement n'importe quel moment de la journée ou de la
(l'infrarouge thermique) peut être perçue saison. Les capteurs actifs utilisent les longueurs
le jour ou la nuit. d'onde qui ne sont pas produites en quantité
suffisante par le Soleil telles que les
hyperfréquences ou pour mieux contrôler la
façon dont une cible est illuminée. Par contre, les
capteurs actifs doivent produire une énorme
quantité d'énergie pour bien illuminer une cible.
Le laser fluoromètre et le radar à synthèse
d'ouverture (RSO) sont des exemples de
capteurs actifs.
Acquisition des données de télédétection
Plates-formes et capteurs
Pour enregistrer adéquatement l'énergie réfléchie ou émise par une surface ou une cible
donnée, on doit installer un capteur sur une plate-forme distante de la surface ou de la cible
observée. Ces plates-formes peuvent être situées près de la surface terrestre, comme par
exemple au sol, dans un avion ou un ballon ; ou à l'extérieur de l'atmosphère terrestre,
comme par exemple sur un véhicule spatial ou un satellite.
Deux images de télédétection acquises sur la même zone ne sont jamais identiques
puisqu’elles ne correspondent pas aux mêmes conditions d’acquisition. Des corrections
sont donc nécessaires : Normalisation
L’opération qui consiste à corriger les distorsions de l’image est appelée Rectification.
L’opération qui consiste à affecter l’image à un référentiel géographique est appelée
Géoréferencement.
Prétraitement et traitement des données de télédétection
Corrections des effets géométriques
Prétraitement et traitement des données de télédétection
Corrections des effets atmosphériques
Corrections des effets atmosphériques
Niveau 1: Réflectance exo - atmosphérique
Transformations de l ’histogramme :
Classification supervisée
Classification des images: cartographie des différents thèmes d’occupation du sols,
zones humides et autre variables de surface
Classification non supervisée
Les différentes classes spectrales sont déterminées en se basant seulement sur les
propriétés statistiques des données numériques de l ’image en utilisant des algorithmes de
classification. On affecte ensuite des classes thématiques aux groupes spectraux déterminés.
Nécessité…
Réduire la redondance (duplication) des données;
Améliorer la qualité et rassurer l’intégrité des données;
Conserver les définitions sémantiques avec les données (métadonnées);
Eviter les incohérences (conformité à des modèles, des règles et des normes);
Réduire le coût de développement des logiciels (beaucoup d’opérations fondamentales
sont prises en charge par le SGBD) et éviter de devoir modifier les logiciels
d’application à chaque fois qu’on modifie la structure de la base de données;
Restreindre l’accès aux données et préserver la sécurité des informations.
Concept de base de données
Procédure de conception d’une bases de données
L’objectif principal d’une base de données est de disposer d’un outil de gestion, qu’il
s’agisse d’une entreprise, d’une institution ou de phénomènes affectant notre
environnement.
Le niveau externe:
Le vrai point de départ qui présente pour chaque utilisateur, le sous-ensemble du monde
réel qui l’intéresse. Dans certains cas, pour chaque application, on définit un modèle
externe qui décrit l’ensemble des données utiles pour celle-ci. On obtient ainsi un
ensemble de modèles indépendants.
Le niveau conceptuel:
Il est le plus important des niveaux car aboutit à l’élaboration d’un modèle conceptuel
qui se présente comme la synthèse des modèles externes. On l’appelle conceptuel pour
deux raisons: d’une part il est basé sur de concepts bien établis et d’autre part il sert de
base à la conception de la base de données.
Le concepteur doit construire un schéma conceptuel de la réalité étudiée permettant
une représentation claire, explicite, simple sans biais et communément admise par
l’ensemble des utilisateurs.
Concept de base de données
Procédure de conception d’une bases de données
Le niveau logique:
Cette étape dans la conception d’une BD correspond à la définition du niveau logique,
qui est de faire le premier niveau informatique. Il s’agit d’adopter le MCD aux exigences
des SGDB. Parmi les modèles logiques les plus connus, signalons les modèles
hiérarchiques, les modèles en réseaux et les modèles relationnels.
Le niveau interne:
Il correspond au niveau des octets, c’est-à-dire des structures physiques de données en
tenant compte des structures des périphériques de stockage, des méthodes d’accès.
Généralement ce niveau n’est pas accessible aux utilisateurs.
Concept de base de données
Les systèmes de gestion de base de données
La nécessité de la gestion informatique est évidente, pour gérer l'ensemble des
objets par rapport aux descripteurs (attributs), pour gérer les liens entre les
objets et pour mettre les objets en relation les uns avec les autres. Cette
gestion est assurée par un système de gestion de base de données (SGBD),
indépendamment de l’application.
Objectivité…
Indépendance physique et logique entre les données et les programmes
d'application
Persistance des objets
Administration centralisée des données
Gestion optimale de la mémoire informatique et efficacité de l'accès aux
données
Partage des données entre utilisateurs et gestion des accès concurrents
Fiabilité, intégrité et cohérence des données
Sécurité des données
Interrogations interactives, consultation déclarative des données, accès à
des non-informaticiens
Concept de base de données
Les systèmes de gestion de base de données
Les composantes…
Types de données:
Différents types de valeurs scalaires incluant: les nombres entiers, les nombres réels, les
valeurs textuelles (caractères alphanumériques), les dates.
Certains systèmes plus sophistiqués peuvent inclure des objets, des images, des
photographies parmi les types de données autorisés par le système.
Opérations habituelles:
Un SGBC permet plusieurs types d’opérations, notamment le tri, l’édition et l’effacement
des données, la sélection d’enregistrements en utilisant des critères, la production de
rapports et de fichiers d’extraits, etc.
Outil de programmation:
Mise à part les commandes et recherches, on doit pouvoir accéder directement à la base
de données à partir des programmes d’application, par le biais, entre autres, de
fonctions spécialisées pour gérer les interfaces.
Hiérarchique:
Les données sont organisées selon les niveaux d’une hiérarchie.
En réseau:
Les données sont structurées pour former des réseaux entre les entités représentées.
Relationnel:
Les données sont reliées entre elles par le biais de relations qui permettent d’établir la
correspondance entre des informations distribuées dans plusieurs tableaux.
Orienté-objet:
Les données sont structurées autour du concept d’objets qui peuvent être assimilés aux
entités du monde réel. Bien que peu répandu aujourd’hui, ce dernier type est appelé à
jouer un rôle important dans le domaine des SIG
Concept de base de données
Les types de base de données
Le modèle relationnel…
Le modèle relationnel a été proposé pour la première fois par E.F. Gold,
chercheur chez IBM, en 1970. Ce modèle offre une approche flexible des liens
entre les enregistrements, ce qui permet une modélisation plus satisfaisante
des relations spatiales complexes pouvant exister entre les objets représentés
dans la base de données. Il s’agit du plus populaire des modèles SGBD et il est
largement employé pour les SIG.
Désavantages:
Le désavantage principal de ce modèle réside dans le fait que plusieurs
opérations font appel à la recherche séquentielle à travers les fichiers. Avec
de large BD, ceci peut demander un temps énorme sur des ordinateurs
rapides.
Les SGBD les plus courants sont relationnels: ACCESS, DBASE, MySQL,
ORACLE, etc.
Concepts de base de données
Le modèle relationnel
Inclusion
Fermeture
Connexité
► L’interopérabilité